Rôles de l'eau. 1 er élément dont la carence entraîne la mort. Constituant le plus abondant de l'organisme :
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- Heloïse Meunier
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1 Rôles de l'eau 4 1) Besoins et rôles de l'eau 1 er élément dont la carence entraîne la mort o Forte soif si pertes d'eau 4-5 % du PV o Mort si pertes > 10 % Constituant le plus abondant de l'organisme : o 60 à 75% de la masse corporelle o Teneur + élevée chez le jeune (- de lipides) o Répartition dans l'organisme : Secteur intracellulaire : 70% Secteur extracellulaire : 30 % Plasma Liquide interstitiel
2 4 1) Besoins et rôles de l'eau Rôles : Rôles de l'eau o Transport des nutriments vers cellules o Évacuation des déchets o Maintien t corporelle o Milieu de réactions biochimiques (hydrolyse ) Régulation interne
3 Origines de l'eau corporelle 4 1) Besoins et rôles de l'eau 3 origines : o Exogène : Aliment Teneur en eau très variable (15-85%) Eau de boisson o Endogène : Oxydation des nutriments eau métabolique ( 10% des besoins) 100 g glucides 55 g eau 100 g lipides 107 g eau 100 g protides 39 g eau Eau de boisson Pertes Fécales 13% Eau de constitution des aliments Eau métabolique EAU CORPORELLE 71-73% de la masse maigre Pertes par les productions Pertes Pertes par Urinaires évaporation 64% cutanée 13% pulmonaire 10%
4 4 1) Besoins et rôles de l'eau Dépenses en eau 3 types de dépenses : o Liées à l'utilisation de l'aliment Fèces : 55-90% d'eau Urine o Liées à la thermorégulation Évacuation de vapeur d'eau (20-30% des pertes d'eau) o Liées aux productions Lait : 87% d'eau Gain de poids : % d'eau Œuf : 70 % eau Eau de boisson Pertes fécales Eau de constitution des aliments Eau métabolique EAU CORPORELLE 71-73% de la masse maigre Pertes urinaires Pertes par les productions Pertes par évaporation cutanée pulmonaire
5 Régulation de la consommation d'eau 4 1) Besoins et rôles de l'eau Centre de la soif dans l'hypothalamus Consommation d'eau régulée par l'hormone AntiDiurétique (ADH) Limitation des pertes Pertes d'eau osmolarité du plasma Osmorécepteurs des centres hypothalamiques Sécrétion d'adh REIN Réabsorption d'eau au niveau du tube contourné distal Soif Abreuvement Compensation des pertes
6 Facteurs de variation de l'ingestion d'eau 4 2) Facteurs de variation de la consommation Poids vif Nature de la ration o Eau bue quand MSVI o (Pertes fécales et urinaires ) o Besoins en eau exprimés en kg d'eau /kg de MSVI o Eau si MAT ou MM en excès (ex : NaCl) Niveau de production o lactation >> taries Le niveau de production : o Rationnement :Eau (apaise la sensation de faim : lest)
7 4 2) Facteurs de variation de la consommation Besoins en eau La température ambiante : o Besoins des bovins en eau (stabulation hivernale,t <15 C) o Si t C, les besoins (voir le document)
8 Effets de la température 4 2) Facteurs de variation de la consommation t < 20 C : peu de variations t > 20 C : eau bue beaucoup o 10 C 60 kg d'eau (VL) o 30 C 120 " " " Si t C > 35 C : o de la conso d'eau insuffisante o Chute ingestion Grande amplitude entre t jour et nuit chute d'ingestion Sensibilité au stress hydrique très variable selon individus
9 Exemple 4 2) Facteurs de variation de la consommation VL de 600 kg à 25 kg de lait ingère 85 kg d'eau/j en stabulation Elle rejette : o 30 kg dans les fèces o 12 kg dans l'urine o 22 kg dans le lait o 21 kg par évaporation
10 Exemple 4 2) Facteurs de variation de la consommation Une truie gestante : 15 l /j Une truie allaitante : 35 à 45 l/j Porcelets et porcs charcutiers: une règle simple : diviser le poids par 10. Porcelets de de 20kg 2l/j, porcs de 90 kg : 9l/j Projet CASDAR
11 Accès à l'eau 4 3) Apports d'eau o Qualité de l'eau analyses régulières Physico-chimique ph neutre Na Cl < 10 g/l Sulfate < 1 g/l Nitrates < ppm Eau limpide, incolore et inodore Microbiologique Vecteur de contamination par bactéries et virus Éviter la souillure des abreuvoirs (hauteur des abreuvoirs chez porcs et les volailles)
12 Accès à l'eau 4 3) Apports d'eau Accès permanent recommandé o Restriction d'eau ingestion d'aliment o Accélère le dév t du RR chez le veau Quantités consommées à surveiller o Surconsommation humidification litière o Sous-consommation production et mortalité Obstruction des canalisations Inadaptation des points d'eau à la densité Eau inappétente
13 Fibres et régulation de l ingestion Propriétés intrinsèques des fibres 1- Capacité de rétention hydrique 2- Pouvoir de gélification 3- Capacité d échanges ioniques 4- Effet de filtre 5- Adsorption de substances organiques
14 Propriétés intrinsèques des fibres 1- Capacité de rétention hydrique 1 g de Son retient 5 g d Eau Cellulose 7 g Gomme guar 23 g rétention d eau : fibre isolé > fibre dans un aliment Gonflement du bol alimentaire dès estomac (satiété) Mais pas prédictif du volume des féces (fermentations bactériennes)
15 Propriétés intrinsèques des fibres 2- Pouvoir de gélification Fibres solubles : visqueuses gel (pectines) Fibres insolubles : non visqueuses viscosité vidange gastrique ralentie modifie diffusion des nutriments dans l intestin grêle (ralentit digestion amidon et absorption glucose) portage des nutriments et ralentit l accès à surface absorbante effet de filtre gel exclusion de molécules ou bactéries selon taille ou force ionique ralentit digestion et absorption de nutriments dans IG altère disponibilité des fibres, AB, nutriments dans Int.
16 Rôles physiques des Glucides chez les Ruminants Dans le rumen Longueur des fibres o Mastication salivation pouvoir tampon o Motricité ruminale érosion régulière des papilles Quantité de fibres : % de fourrage/concentrés o fibres // concentrés (plus de 50% d amidon) favorise ph disparition protoz, perturbation flore cellulolytique, Digest. CB risque acidose C 3 et CO 2 débit sanguin niv. papilles + motricité ruminale L ORO laisse passer des particules assez petites (<1mm). Tant que ce diamètre n est pas atteint, les particules restent dans le rumen et l animal ingère d autant moins que son rumen est plein. Chez les Ruminants, la qualité de la digestion va donc dépendre de la composition mais également de la forme physique de la ration
17 Rôles physiques des Glucides chez les Herbivores Non Ruminants Fibre alimentaire : Rôle de lest et hygiène digestive LAPIN : Fibre insoluble accélère le transit : o Réduction de ADF (ligno-cellulose) de 15,5 à 9,3 % morbidité de 19 à 28 % (40 lapins/régime - Gidenne, 1999) o Diarrhée chez le Lapin pour taux de CB < 6 % (Davidson, 195) o Pour taux de CB trop élevé (> %), ingestion IC et CUDglobal et CUDénergie Ligno-cellulose, peu digestible CUD et perf. croiss. Fibres solubles régule transit et favorise activités fermentaires
18 Rôles physiques des Glucides chez les Herbivores Non Ruminants Fibre alimentaire : Rôle de lest CHEVAL : Fibre ralentit le transit (physiologie gastrique) par effet d encombrement digestif o Qualitativement : forme non condensée encombrement et peut diminuer la vigueur au travail o Quantitativement : o Défaut de CB : accélération du transit généralement associé à excès d amidon saturation de l amylase intestinale ferm. coliques acidose lactique lactacidémie ac. lactique absorbé surcharge hépatique, accu. ds muscles + perturbation flore formation d endotoxines (amines biogènes) prolifération anaérobies indésirables toxines hépatiques, rénales COLIQUES o Excès de CB : embarras gastrique, colique de stase, «maldigestion» CHEVAL : CB : mini 10%, optimal 15-18%
19 Rôles physiques des Glucides chez les Herbivores Non Ruminants Dans le tube digestif : Digestion enzymatique précède digestion fermentaire Forme physique de la ration n est pas imposée : o Fibre très grossière pas nécessaire ( Ruminants) o Ration peut être totalement sous forme granulée Rôle de lest des fibres Apport minimum pour le transit intestinal et l hygiène digestive
20 Le terme fibres alimentaires : l ensemble des polysaccharides non amylacés qui résistent à l hydrolyse par les enzymes digestives des animaux monogastriques. Les parois cellulaires des végétaux associés ou non à la lignine. L introduction de fibres dans les aliments des porcs : -diminue leur valeur nutritive. - interagissent avec le bon fonctionnement du tube digestif et donc sa santé, le bien-être de l animal en situation de restriction alimentaire.
21 Propriétés des fibres alimentaires dans le tube digestif Temps de mastication salivation humidification du bolus Estomac : fibre : rôle / satiété Adsorption eau Viscosité (FS) vitesse de vidange gastrique Satiété
22 Propriétés des fibres alimentaires dans le tube digestif Intestin Grêle Viscosité (gel) (FS) Dilution de AW enzym. Adsorption comp. hydrophiles (enz,.. Ralentissement de solubilisation des constituants alimentaires disponibilité des nutriments pour digestion et absorption Vitesse du transit Fibre insoluble Fibre soluble ou effet IG distal > proximal
23 Propriétés des fibres alimentaires dans le tube digestif Côlon Motricité : (FI) ou (FS) Pouvoir irritant mécanique (FI) Stimulation motricité intestinale Diminution temps de transit Fermentescibilité : FS >FI AGV Modification flore Les FS arrivant dans le côlon ont adsorbé beaucoup d eau. Lorsqu elles sont fermentées, l eau est libérée, les fèces sont plus riches en eau. Les FI ont adsorbé de l eau (moins que les FS), mais sont très peu fermentées, elles sortent dans les fèces et en assurent la tenue.
24 Propriétés des fibres alimentaires dans le tube digestif Fèces volume des matières fécales et fréquence défécation (FI) fibre fermentescible (pectines,...) : selles molles voire liquides (FS) fibre non fermentescible (cellulose) : selles dures Risque diarrhéique o Trop de fibres solubles : trop de fermentations AGV,... P.O. appel d eau diarrhée osmotique o Trop de fibres insolubles : irritation muqueuse, motricité tout le long du TD diarrhée mécanique (colite?)
25 Propriétés des fibres alimentaires dans le tube digestif des Monogastriques Estomac Intestin Grêle Côlon Fécès Satiété Vitesse du transit Disponibilité des nutriments Fermentescibilité Motricité Volume Fréquence
26 Les fibres alimentaires dans le TD des Monogastriques F. Insolubles Estomac Rétention d Eau Intestin grêle Enzymes Phospholipides F. Solubles Lipase GEL SATIETE Adsorption Echanges ioniques VITESSE DIGESTION Côlon Accélération du transit Pouv. irritant Bactéries VITESSE TRANSIT gaz Fermentation AGV Féces volume MS ph
27 Rôles physiques des glucides Rôle particulier des fibres : conséquence de leurs propriétés intrinsèques o Capacité de rétention d eau o Encombrement / lest o Interactions avec les autres composants de la ration à moduler selon l espèce considérée o place des réservoirs gastriques (Ruminants vs non Rum t )
28 À propos des contrôles Au programme du prochain CT : Les chapitres I à VI (l ensemble des cours) Les TD feront partie d'un autre contrôle en juin Coefficients : o QCM : 0,75 o CM : 1,25 o TD : 1,5 o Bon courage.
L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %
24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.
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