Institut des comptes nationaux. Comptes nationaux

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1 Institut des comptes nationaux Comptes nationaux Partie 1 Première estimation des comptes annuels 2009

2 Contenu de la publication Les comptes nationaux de la Belgique sont élaborés d après les définitions du Système Européen de Comptes nationaux et régionaux (SEC 1995). Une première estimation des comptes nationaux, établie essentiellement sur la base des comptes trimestriels, est publiée au mois d avril suivant l année de référence. La publication présente l évolution, mesurée en termes bruts, des principaux agrégats annuels de l économie nationale ainsi que les comptes de l ensemble des administrations publiques au cours des dix années les plus récentes. Elle se compose de deux chapitres: le premier donne une brève synthèse des résultats; le second présente les différents tableaux statistiques (ventilation du produit intérieur brut selon les optiques valeur ajoutée, dépenses et revenu; épargne et solde de financement de la nation; emploi et salaires; recettes, dépenses et solde de financement des administrations publiques). Les comptes sont établis sur la base des données disponibles au 23 avril 2010, à l exception des données des administrations publiques qui ont été clôturées au 31 mars EInstitut des comptes nationaux Banque nationale de Belgique, Bruxelles Tous droits réservés. La reproduction de cette publication, en tout ou en partie, à des fins éducatives et non commerciales est autorisée avec mention de la source. ISSN (print) ISSN (online)

3 Avant--propos La présente publication contient les premières estimations de l Institut des comptes nationaux (ICN) concernant les principaux agrégats nationaux pour l année Pour une large part, les résultats reposent sur les informations contenues dans les comptes nationaux trimestriels. Destinés à mesurer les performances économiques réalisées au cours d une année, les comptes nationaux annuels sont habituellement exprimés en termes bruts. D une année à l autre, le nombre de jours ouvrables peut néanmoins influencer les réalisations. Afin de faciliter l interprétation des résultats, les tableaux repris dans le commentaire ont dès lors été complétés par des chiffres corrigés des effets de calendrier, à l image de ce qui est fait dans les comptes nationaux trimestriels. Le Président du Conseil d administration de l Institut des comptes nationaux Régis Massant Bruxelles, avril

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5 Table des matières Avant--propos 3 Table des matières 5 Synthèse 7 1. Evolution générale de l activité économique en Origine du produit intérieur: ventilation de la valeur ajoutée 8 3. Affectation du produit intérieur: principales catégories de dépenses 8 4. Revenu disponible, épargne et solde de financement 9 5. Emploi Comptes non financiers des administrations publiques 11 Tableaux Origine du produit intérieur: valeur ajoutée brute par branche d activité Estimations à prix courants Estimations en euros chaînés (année de référence 2007) Affectation du produit intérieur: principales catégories de dépenses Estimations à prix courants Estimations en euros chaînés (année de référence 2007) Répartition du produit intérieur: principales catégories de revenus, estimations à prix courants Revenu disponible, épargne et capacité ou besoin de financement Estimations à prix courants Revenu disponible réel de l économie totale, estimations en euros chaînés (année de référence 2007) Statistiques du marché du travail Répartition de la rémunération des salariés par branche d activité Emploi national: nombre d indépendants et de salariés Emploi intérieur: répartition de l emploi par branche d activité Répartition du volume de travail par branche d activité: salariés Comptes non financiers des administrations publiques Tableau synoptique des recettes, dépenses et capacité ou besoin de financement des administrations publiques, estimations à prix courants 19 Publications de l ICN et personnes de contact 21 Remarques générales 25 Signes conventionnels 27 Liste des abréviations 29 5

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7 Synthèse 1. Evolution générale de l activité économique en 2009 L année 2009 avait débuté sous les pires auspices, dans un contexte d effondrement des marchés à l exportation qui avait entraîné une contraction très prononcée de la production, en particulier dans l industrie. Grâce au soutien des politiques monétaires et budgétaires, et dans la foulée du rétablissement du commerce mondial, l activité s est toutefois progressivement redressée à partir du troisième trimestre. Toutes les composantes de la demande ont diminué sous l effet de la crise, à l exception des dépenses publiques. Sur l ensemble de l année 2009, le produit intérieur brut (PIB) a diminué en volume de 3,0 p.c., tant en termes bruts que corrigés des effets de calendrier. GRAPHIQUE 1 PIB ET ÉVOLUTION CONJONCTURELLE Comptes trimestriels, pourcentage de variation du PIB en volume à un d'écart, données corrigées des effets de calendrier (échelle de gauche) Estimation flash, idem (échelle de gauche) Courbe synthétique de conjoncture de la BNB, données lissées (échelle de droite) Courbe synthétique de conjoncture de la BNB, données brutes corrigées des variations saisonnières (échelle de droite) Source: ICN 7

8 2. Origine du produit intérieur: ventilation de la valeur ajoutée Toutes les branches d activité ont contribué négativement à la croissance économique en La baisse de la valeur ajouté a été la plus limitée dans les services (--1,9 p.c., alors qu elle avait progressé de 1,9 p.c. l année précédente). Elle a été plus marquée dans la construction, où elle a atteint 3,6 p.c. (après un recul de 0,1 p.c. en 2008), et, surtout, dans l industrie, dont la valeur ajoutée a plongé de 8,8 p.c., après une diminution de0,5p.c.unanplustôt. TABLEAU 1 ORIGINE DU PRODUIT INTÉRIEUR (chiffres bruts en volume, pourcentages de variation par rapport à l année précédente) p.m cjo p.m cjo 1 1 Agriculture, sylviculture et pêche -7,3 5,2-12,1 10,0-1,1 0,1-2,7 0,1-2,7 Industrie -1,0 3,1 0,3 1,4 3,3-0,5-8,8-0,6-8,7 Construction 0,7 4,0 3,4 8,5 2,3-0,1-3,6-0,4-3,4 Services 1,7 2,5 2,3 2,3 3,1 1,9-1,9 1,7-1,8 Produit intérieur brut 1,8 3,2 1,8 2,8 2,9 1,0-3,0 0,8-3,0 Source: ICN 1 cjo: corrigé de l influence du nombre de jours ouvrables et des autres effets de calendrier. 3. Affectation du produit intérieur: principales catégories de dépenses Le recul de l activité économique observée en 2009 provient de la demande intérieure (consommation et investissements du secteur privé), et d une ponction sur les stocks. En 2009, les dépenses intérieures se sont contractées de 1,7 p.c., sous l effet d abord du net recul de la formation brute de capital fixe des entreprises (--7,2 p.c. en volume). Les particuliers ont également comprimé leurs dépenses, tant en termes de consommation finale (--1,8 p.c., contre +1,1 p.c. l année précédente) que d investissement en construction et rénovation de logements (--2,9 p.c., après un recul de 1,6 p.c. en 2008). Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont, en revanche, augmenté de 1,6 p.c., et leurs investissements, de 11,6 p.c. Le volume des exportations de biens et services s est effondré sur l ensemble de l année 2009, avec une perte de 12,6 p.c., alors qu il avait encore progressé de 1,5 p.c. l année précédente. Ce résultat masque des évolutions contrastées en cours d année: à l image des marchés extérieurs, la chute des exportations, entamée fin 2008, s est poursuivie au premier trimestre, et encore, de façon atténuée, au deuxième trimestre de 2009; à partir du troisième trimestre en revanche, elles se sont redressées. Etant donné leur haute teneur en produits importés, l évolution des exportations s est largement répercutée sur les importations de biens et services, dont le recul est également très prononcé (--12,9 p.c.). 8

9 TABLEAU 2 AFFECTATION DU PRODUIT INTÉRIEUR (chiffres bruts en volume, pourcentages de variation par rapport à l année précédente) p.m cjo 1 p.m cjo 1 Dépenses finales de 0,7 1,6 1,0 1,8 1,7 1,1-1,8 1,0-1,7 consommation privée Dépenses finales des 1,4 1,8 1,2 1,0 2,6 3,3 1,6 3,3 1,6 administrations publiques Formation brute de capital fixe 0,1 8,0 7,1 2,7 5,9 4,3-4,7 3,8-4,2 Investissements des -1,2 8,9 4,6 4,4 9,0 6,8-7,2 6,1-6,4 entreprises Investissements en logements 3,4 8,1 10,9 3,4-0,8-1,6-2,9-1,6-2,9 Investissements publics 1,1 0,7 15,8-12,4 3,6 3,4 11,6 3,4 11,7 Variations des stocks 2 0,1 0,2 0,3 0,6 0,3 0,0-0,7-0,2-1,0 Exportations de biens et services 0,8 6,6 4,6 5,0 4,5 1,5-12,6 1,4-12,6 Importations de biens et services 0,8 6,6 5,9 4,7 4,7 3,1-12,9 2,7-12,8 Exportations nettes de biens et 0,0 0,3-0,6 0,4 0,0-1,2-0,5-1,0-0,1 services 2 Produit intérieur brut 1,8 3,2 1,8 2,8 2,9 1,0-3,0 0,8-3,0 Source: ICN 1 cjo : corrigé de l influence du nombre de jours ouvrables et des autres effets de calendrier. 2 Contribution à la variation du PIB. 4. Emploi L emploi mesuré en personnes a connu un recul encore limité au cours de l année 2009, d une part parce qu il ne reflète qu avec délai les évolutions de l activité économique, et d autre part grâce au recours accru à certaines mesures comme le chômage temporaire, qui, si elles affectent le nombre d heures prestées, permettent de garder les personnes en emploi. GRAPHIQUE 2 PIB ET EMPLOI PIB en volume, pourcentage de variation à un an d'écart, (échelle de gauche) Emploi intérieur, pourcentages de variation à un an d'écart (échelle de droite) Volume de travail des salariés, pourcentages de variation à un an d'écart (échelle de droite) Source: ICN 9

10 Sur l ensemble de l année 2009, l emploi en personnes a diminué de 0,4 p.c., ou plus de personnes, après s être accru de 1,9 p.c., soit plus de unités, en L ajustement du marché du travail au déclin conjoncturel s est marqué plus rapidement et plus nettement dans le volume de travail des salariés, qui a diminué de 2,1 p.c., contre une augmentation de 1,4 p.c. en Les emplois perdus l ont été dans l emploi salarié, en particulier dans l industrie et, dans une moindre mesure, dans la branche de service Activités financières, immobilières, de location et de services aux entreprises. L emploi indépendant aurait en revanche encore progressé de quelques unités, nettement moins toutefois qu en 2008, où il s était accru de plus de personnes. TABLEAU 3 EMPLOI INTÉRIEUR (moyennes annuelles brutes, variations en milliers de personnes à un an d écart) Emploi total 38,3 59,3 50,5 70,3 82,1-16,5 Salariés 35,4 56,4 46,0 62,9 72,0-20,5 Indépendants 2,9 2,9 4,5 7,4 10,1 4,0 Source: ICN 5. Comptes non financiers des administrations publiques Le solde de financement des administrations publiques établi dans le cadre de la procédure concernant les déficits excessifs a présenté un déficit de 6,0 p.c. du PIB en Les dépenses primaires ont augmenté de 4,4 p.c. du PIB et se sont élevées à 50,6 p.c. du PIB en Les charges d intérêts ont, quant à elles, reculé de 0,1 p.c. du PIB pour représenter à 3,7 p.c. du PIB. De leur côté, les recettes ont régressé de 0,5 p.c. du PIB et se sont établies à 48,3 p.c. du PIB. La hausse des dépenses primaires est essentiellement imputable aux prestations sociales (2,2 p.c. du PIB), aux rémunérations (0,7 p.c. du PIB) et aux autres dépenses en capital (0,6 p.c. du PIB). La croissance des prestations sociales découle principalement des évolutions enregistrées par les dépenses de pensions, de soins de santé et d allocations de chômage. Quant aux autres dépenses en capital, elles sont influencées en 2009 par le remboursement, sur décisions de justice, de certaines taxes indûment perçues dans le passé sur des sociétés touchant des dividendes de filiales étrangères, d une part, et sur les chômeurs mariés, d autre part. La baisse des charges d intérêts s explique uniquement par l évolution favorable du taux d intérêt implicite, le taux d endettement des administrations publiques ayant augmenté. La diminution des recettes est due principalement à l évolution des recettes fiscales et parafiscales (--0,7 p.c. du PIB). La baisse des recettes fiscales et parafiscales résulte de la chute des impôts directs des sociétés (--0,8 p.c. du PIB) fortement impactés par la contraction des versements anticipés qui subissent l impact de la crise financière et économique, ainsi que de la diminution des impôts directs des ménages (--0,4 p.c. du PIB). Les impôts indirects, exprimés en pourcentage du PIB, sont demeurés stables. Seules les cotisations sociales enregistrent une progression, à hauteur de 0,5 p.c. du PIB. Les recettes non fiscales et non parafiscales augmentent de 0,2 p.c. du PIB, essentiellement sous l effet des paiements effectués par des institutions financières dans le cadre des mécanismes de garantie offerts par les pouvoirs publics. 10

11 La dette publique (définition Maastricht) a atteint 96,8 p.c. du PIB à fin 2009, enregistrant ainsi une hausse de 7 points de pourcentage du PIB par rapport à l année précédente. TABLEAU 4 DÉPENSES, RECETTES, SOLDE ET DETTE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES SELON LA PROCÉDURE DES DEFICITS EXCESSIFS 1 (millions d euros) Dépenses totales (en p.c. du PIB) Dépenses primaires (en p.c. du PIB) dont: Rémunérations Prestations sociales Charges d'intérêts (en p.c. du PIB) (52,1) (48,5) (48,4) (50,0) (54,2) (47,9) (44,6) (44,5) (46,2) (50,6) (4,2) (3,9) (3,8) (3,8) (3,7) Recettes totales (en p.c. du PIB) dont: Recettes fiscales et parafiscales (en p.c. du PIB) (49,4) (48,7) (48,2) (48,8) (48,3) (44,2) (43,8) (43,3) (43,7) (43,0) Solde de financement selon la procédure déficits excessifs (en p.c. du PIB) (-2,7) (0,3) (-0,2) (-1,2) (-6,0) Solde primaire (en p.c. du PIB) (1,5) (4,2) (3,6) (2,6) (-2,3) Dette publique (définition Maastricht) (en p.c. du PIB) (92,1) (88,1) (84,2) (89,8) (96,8) Source: ICN 1 Dans le cadre de la procédure concernant les déficits excessifs, le solde de financement est corrigé pour inclure les paiements nets d intérêts résultant d accords de swaps et de contrats de garantie de taux. 11

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13 Tableaux

14 1 ORIGINE DU PRODUIT INTÉRIEUR: VALEUR AJOUTÉE BRUTE PAR BRANCHE D ACTIVITÉ 1.1 ESTIMATIONS À PRIX COURANTS (millions d euros, données brutes) Agriculture, chasse, sylviculture et pêche Industrie Construction Services Commerce, transports et communications Activités financières, immobilières, de location et de services aux entreprises Administration publique et éducation Autres services Impôts moins subventions sur les produits Produit intérieur brut aux prix du marché ESTIMATIONS EN EUROS CHAÎNÉS (ANNÉE DE RÉFÉRENCE 2007) (millions d euros, données brutes) Agriculture, chasse, sylviculture et pêche Industrie Construction Services Commerce, transports et communications Activités financières, immobilières, de location et de services aux entreprises Administration publique et éducation Autres services Impôts moins subventions sur les produits Produit intérieur brut aux prix du marché

15 2 AFFECTATION DU PRODUIT INTÉRIEUR: PRINCIPALES CATÉGORIES DE DÉPENSES 2.1 ESTIMATIONS À PRIX COURANTS (millions d euros, données brutes) Dépenses de consommation finale privée Dépenses de consommation finale des administrations publiques Formation intérieure brute de capital Formation brute de capital fixe Formation brute de capital fixe des entreprises, indépendants et ISBL Formation brute de capital fixe en logements Formation brute de capital fixe des administrations publiques Variation des stocks Exportations nettes de biens et services (exportations - importations) Exportations totales Importations totales Produit intérieur brut aux prix du marché Dépenses de consommation finale des ménages et des institutions sans but lucratif (ISBL). 2 Travaux de rénovation, droits d enregistrement et frais d actes inclus. 2.2 ESTIMATIONS EN EUROS CHAÎNÉS (ANNÉE DE RÉFÉRENCE 2007) (millions d euros, données brutes) Dépenses de consommation finale privée Dépenses de consommation finale des administrations publiques Formation intérieure brute de capital Formation brute de capital fixe Formation brute de capital fixe des entreprises, indépendants et ISBL Formation brute de capital fixe en logements Formation brute de capital fixe des administrations publiques Variation des stocks Exportations nettes de biens et services (exportations - importations) Exportations totales Importations totales Produit intérieur brut aux prix du marché Dépenses de consommation finale des ménages et des institutions sans but lucratif (ISBL). 2 Travaux de rénovation, droits d enregistrement et frais d actes inclus. 15

16 3 RÉPARTITION DU PRODUIT INTÉRIEUR: PRINCIPALES CATÉGORIES DE REVENUS, ESTIMATIONS À PRIX COURANTS (millions d euros, données brutes) Rémunération des salariés Salaires et traitements bruts Cotisations sociales Excédent brut d exploitation et revenu mixte brut Impôts nets à la production et à l importation Revenu intérieur brut aux prix du marché Y compris la consommation de capital fixe (amortissements). 16

17 4 REVENU DISPONIBLE, ÉPARGNE ET CAPACITÉ OU BESOIN DE FINANCEMENT 4.1 ESTIMATIONS À PRIX COURANTS (millions d euros, données brutes) Revenu intérieur brut aux prix du marché Solde des revenus primaires du/vers le reste du monde Revenu national brut Consommation de capital fixe Revenu national net Solde des transferts courants en provenance du / vers le reste du monde Revenu national net disponible Consommation finale nationale Epargne nationale nette Formation brute de capital fixe Variation des stocks Solde des opérations de capital avec le reste du monde Capacité (+) ou besoin (-) de financement de l économie totale REVENU DISPONIBLE RÉEL DE L ÉCONOMIE TOTALE, ESTIMATIONS EN EUROS CHAÎNÉS (ANNÉE DE RÉFÉRENCE 2007) (millions d euros, données brutes) Revenu intérieur brut aux prix du marché Excédent ou déficit commercial Revenu intérieur brut réel Solde des revenus primaires réels du/vers le reste du monde Revenu national brut réel Consommation de capital fixe Revenu national net réel Solde des transferts courants réels en provenance du / vers le reste du monde Revenu national net disponible réel Le produit intérieur brut à prix constants mesure l ensemble de la valeur ajoutée produite par l économie en termes de volume. Le revenu réel des résidents dépend de ce volume de production, mais également du cours auquel les exportations peuvent être échangées contre des importations du reste du monde. Ainsi, si les termes de l échange s améliorent, moins d exportations sont nécessaires à l achat d un volume d importations donné: cet excédent commercial permet d accroître le revenu intérieur réel par rapport à la mesure qui en est donnée par le produit intérieur brut à prix constants. L excédent - ou, éventuellement, le déficit - commercial est en fait égal au solde courant des exportations et des importations déflaté par un indice de prix et diminué de la différence entre la valeur déflatée des exportations et la valeur déflatée des importations. 17

18 5 EMPLOI ET RÉNUMÉRATION DES SALARIÉS 5.1 RÉPARTITION DE LA RÉMUNÉRATION DES SALARIÉS PAR BRANCHE D ACTIVITÉ (concept intérieur, millions d euros, données brutes) Agriculture, chasse, sylviculture et pêche Industrie Construction Services Commerce, transports et communications Activités financières, immobilières, de location et de services aux entreprises Administration publique et éducation Autres services Rémunération totale des salariés EMPLOI NATIONAL: NOMBRE D INDÉPENDANTS ET DE SALARIÉS (milliers de personnes, données brutes) Indépendants 701,9 695,8 689,1 688,8 691,7 694,6 699,0 706,4 716,6 720,5 Salariés 3.470, , , , , , , , , ,2 Emploi total 4.172, , , , , , , , , ,8 5.3 EMPLOI INTÉRIEUR: RÉPARTITION DE L EMPLOI PAR BRANCHE D ACTIVITÉ (milliers de personnes, données brutes) Agriculture, chasse, sylviculture et pêche 88,4 86,5 84,9 84,4 84,6 84,1 82,8 81,2 79,7 79,4 Industrie 692,8 698,8 673,4 653,7 640,4 633,4 627,6 621,5 622,6 597,5 Construction 244,2 247,3 241,1 237,2 235,7 238,8 248,1 257,2 263,5 262,1 Services 3.083, , , , , , , , , ,5 Commerce, transports et communications 1.018, , , , , , , , , ,3 Activités financières, immobilières, de location et de services aux entreprises 743,3 753,3 763,8 765,5 789,6 816,6 849,2 893,0 933,8 928,0 Administration publique et éducation 704,3 711,6 722,2 731,4 743,1 758,8 765,8 772,9 781,8 789,9 Autres services 617,6 633,1 645,1 662,2 676,1 689,5 696,4 703,5 719,4 737,2 Emploi intérieur total 4.109, , , , , , , , , ,4 5.4 RÉPARTITION DU VOLUME DE TRAVAIL PAR BRANCHE D ACTIVITÉ : SALARIÉS (millions d heures, données corrigées des effets de calendrier) Agriculture, chasse, sylviculture et pêche 29,4 29,6 31,1 33,0 35,1 35,5 36,5 38,1 38,9 40,4 Industrie 1.046, , ,5 971,8 954,4 938,4 936,0 929,4 919,8 851,6 Construction 295,4 296,5 283,7 281,3 282,1 279,8 293,0 304,7 311,6 298,9 Services Commerce, transports et communications 1.198, , , , , , , , , ,8 Activités financières, immobilières, de location et de services aux entreprises 719,1 738,2 731,9 727,7 749,5 774,8 812,6 862,1 891,1 886,0 Administration publique et éducation 1.006, , , , , , , , , ,6 Autres services 703,4 720,8 746,4 768,5 778,2 792,0 802,2 818,2 843,3 800,2 Total Services 3.627, , , , , , , , , ,7 Volume de travail total (nombre d heures) 4.998, , , , , , , , , ,6 18

19 6 COMPTES NON FINANCIERS DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES 6.1 TABLEAU SYNOPTIQUE DES RECETTES, DÉPENSES ET CAPACITÉ OU BESOIN DE FINANCEMENT DE L ENSEMBLE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES, ESTIMATION À PRIX COURANTS (millions d euros, données brutes) Recettes Recettes fiscales et parafiscales , , , , , , , , , ,1 Impôts directs , , , , , , , , , ,2 Ménages , , , , , , , , , ,7 Sociétés 8.362, , , , , , , , , ,9 Autres secteurs 284,3 237,2 277,1 345,2 226,5 206,4 180,9 219,9 161,4 175,6 Impôts indirects , , , , , , , , , ,2 Cotisations sociales effectives , , , , , , , , , ,4 Impôts en capital 1.174, , , , , , , , , ,3 Cotisations sociales imputées 5.269, , , , , , , , , ,0 Intérêts reçus 781, ,0 886,3 827,2 628,3 599,8 662,3 740,2 949,1 858,0 Autres revenus de la propriété 1.671, , , , , , , , , ,0 Transferts courants en provenance des autres secteurs 884, , , , , , , , , ,5 Ventes courantes de biens et services produits 3.306, , , , , , , , , ,9 Transferts en capital en provenance des autres secteurs 156,9 267,3 195, ,4 369,9 881,1 261,6 160,3 160,1 160,0 Total Recettes , , , , , , , , , ,6 Dépenses Dépenses courantes à l exclusion des charges d intérêts , , , , , , , , , ,2 Rémunérations des salariés , , , , , , , , , ,1 Consommation intermédiaire et impôts payés 8.318, , , , , , , , , ,8 Subventions aux entreprises 3.073, , , , , , , , , ,4 Prestations sociales , , , , , , , , , ,1 En espèces , , , , , , , , , ,4 En nature fournies par des producteurs marchands , , , , , , , , , ,7 Transferts courants aux ménages et aux ISBLSM 2.245, , , , , , , , , ,5 Transferts courants aux entreprises 625,4 652,8 661,0 664,6 670,9 699,0 717,5 170,1 175,2 176,9 Transferts courants au reste du monde 2.006, , , , , , , , , ,4 Charges d intérêts , , , , , , , , , ,2 Dépenses en capital 8.031, , , , , , , , , ,5 Formation brute de capital fixe 4.934, , , , , , , , , ,0 Autres acquisitions nettes d actifs non financiers 7,2-370,3-155,7 23,7 22,6-49,4-403,5 37,5 34,2 35,0 Transferts en capital aux autres secteurs 3.089, , , , , , , , , ,4 Total Dépenses , , , , , , , , , ,9 Epargne brute 6.502, , , , , , , , , ,1 Capacité (+) ou besoin (-) de financement -196,9 916,5-408,8-501, , ,1 591,7-811, , ,3 Solde primaire , , , , , , , , , ,1 p.m. Capacité (+)/besoin de financement (-) selon la Procédure déficit excessif -91, ,1-231,8-290,8-843, ,7 814,3-661, , ,2 p.m. Impôts indirects (y compris les impôts cédés aux institutions de l Union européenne) , , , , , , , , , ,7 19

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21 Publications de l ICN et personnes de contact L Institut des comptes nationaux publie, outre les principaux agrégats, d autres chiffres tirés des comptes nationaux et régionaux. La grande majorité des données sont diffusées en version papier mais elles sont toutes disponibles en format pdf via l hyperlien: Les données chiffrées peuvent être obtenues via la banque de données interactive Belgostat online. Vous trouverez ci--dessous une brève description de chaque publication. 1. Comptes nationaux détaillés La publication des comptes nationaux détaillés paraît à la fin du mois de septembre (une version papier est disponible vers fin octobre). Elle comprend des tableaux détaillés présentant la composition et la répartition du produit intérieur, les comptes de production et de revenus ainsi que l emploi et les investissements par branche d activité, les dépenses de consommation des ménages par produit, les comptes sectoriels, les dépenses, par fonction et par opération, des administrations publiques et les données concernant le stock de capital. 2. Comptes trimestriels et première estimation des comptes annuels Les comptes trimestriels présentent les premières estimations des principaux agrégats et des comptes des administrations publiques. Ils paraissent quatre fois par an, 120 jours après la fin du trimestre auquel ils se rapportent. Parallèlement aux résultats du quatrième trimestre paraît la première estimation des comptes annuels, qui est basée essentiellement sur les comptes trimestriels. Les comptes trimestriels, totalement cohérents avec les comptes nationaux annuels, présentent les principaux agrégats à la fois selon les optiques dépenses, revenus et production. Ils incluent aussi les principaux soldes des comptes des secteurs. L emploi, le volume de travail des salariés et la rémunération des salariés par branche d activité sont également estimés. Pour répondre à la demande de mettre à la disposition aussi rapidement que possible des chiffres se rapportant au dernier trimestre écoulé, une première estimation flash de la croissance du PIB est déjà publiée après 30 jours (environ 50 jours pour l estimation du quatrième trimestre). Elle n est toutefois pas ventilée en fonction des différentes composantes du PIB. Une première estimation de cette ventilation et des autres agrégats de l économie est diffusée 70 jours après la fin du trimestre. 21

22 3. Comptes des administrations publiques Les comptes trimestriels des administrations publiques sont diffusés en même temps que les principaux agrégats (voir point 2). Les comptes annuels des administrations publiques font l objet de deux estimations par an, dont les résultats sont diffusés sur le site internet de la Banque nationale de Belgique. Au début du mois d avril suivant l année de référence, une première estimation est diffusée sous la forme de tableaux de recettes et dépenses des administrations publiques. La seconde estimation, au mois de septembre, présente les comptes complets du secteur des administrations publiques ainsi que de ses sous--secteurs. Cette version présente les données nécessaires à l étude des finances publiques et de leur interaction avec le reste de l économie. Ces comptes sont intégrés dans la publication des comptes nationaux détaillés. 4. Tableaux ressources--emplois Au début de chaque année, les tableaux ressources--emplois sont publiés. Ils reflètent la structure des coûts de production, du revenu qui est généré dans le processus de production et des flux de biens et de services qui résultent soit de la production intérieure, soit des importations et des exportations. 5. Comptes régionaux: agrégats par branche d activité et compte des ménages Au début de chaque année, les comptes régionaux sont publiés en mars. Ils ventilent par région, province et arrondissement plusieurs variables des comptes nationaux, avec lesquelles ils sont totalement cohérents. Outre la rémunération des salariés et la valeur ajoutée régionales, la publication présente des données régionalisées relatives au nombre de personnes occupées et à la formation brute de capital fixe. La publication contient également des chiffres régionaux relatifs au compte du secteur des ménages. Il s agit ici des principales variables du compte d affectation des revenus primaires (rémunération des salariés et revenus de la propriété) et du compte de distribution secondaire du revenu (impôts, cotisations et prestations sociales et revenu disponible). 6. Séries historiques La publication des séries historiques des comptes nationaux suivant le SEC 1995 a eu lieu en octobre Ces séries historiques, qui couvrent la période , comprennent: la composition du produit intérieur brut selon les trois approches des comptes nationaux à prix courants et aux prix de 1995; la valeur ajoutée par branche d activité (31 branches) à prix courants et aux prix de 1995; la rémunération des salariés par branche d activité (31 branches) à prix courants; la dépense de consommation finale des ménages par produit (16 produits) à prix courants et aux prix de 1995; les comptes des secteurs; le stock de capital et investissements à prix courants et aux prix de Toutefois, à l exception du compte des administrations publiques, qui a été établi à partir de l année 1970 selon le SEC 1995, les comptes de secteurs n ont été rétropolés que jusqu en 22

23 1985. En effet, ce n est qu à partir de cette année que les principales sources d information concernant les entreprises financières et non financières sont disponibles. Par ailleurs, le compte des sociétés financières n a pas été rétropolé par sous--secteur. 7. Personnes de contact Méthodologie Geert Detombe Tél Fax e--mail: geert.detombe@nbb.be Optique production du PIB et tableaux des ressources--emplois Hans De Dyn Tél Fax e--mail : hans.dedyn@nbb.be Optique dépenses du PIB et stock de capital Bertrand Jadoul Tél Fax e--mail : bertrand.jadoul@nbb.be Comptes des secteurs Catherine Rigo Tel Fax e--mail : catherine.rigo@nbb.be Comptes des administrations publiques Claude Modart Tél Fax e--mail : claude.modart@nbb.be Comptes trimestriels, estimation flash et marché du travail Isabelle Brumagne Tél Fax e--mail : isabelle.brumagne@nbb.be Comptes régionaux Monica Maeseele Tél Fax e--mail : monica.maeseele@nbb.be Diffusion des séries (consultations en ligne) Alexander Foket Tél Fax e--mail : alexander.foket@nbb.be 23

24

25 Remarques générales Les totaux indiqués dans les tableaux peuvent différer de la somme des rubriques en raison des arrondis. Le site internet de la Banque nationale de Belgique présente le calendrier de publication des principales statistiques économiques établies par la Banque et l ICN. ( En application du SDDS (IMF s Special Data Dissemination Standard), ce calendrier reprend également toutes les statistiques du SDDS. Les dates de publication sont celles qui ont été communiquées par les institutions qui établissent la statistique; certaines d entre elles publient par leurs propres canaux des calendriers de publication de leurs statistiques plus détaillés que ceux mentionnés sur le site internet de la Banque. 25

26

27 Signes conventionnels e estimation p provisoire -- la donnée n existe pas ou n a pas de sens n. non disponible n.d.a. non dénommé ailleurs p.m. pour mémoire p.c. pour cent 0 ou 0,0 néant ou inférieur à la moitié de la dernière unité retenue 27

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29 Liste des abréviations ICN ISBL Institut des comptes nationaux Institutions sans but lucratif PIB Produit intérieur brut RNB Revenu national brut SDDS SEC Special Data Dissemination Standard (IMF) Systèm européen des comptes 29

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31 Commandes Commandes et renseignements sur les abonnements et réductions: Banque nationale de Belgique, service Documentation - Publications, boulevard de Berlaimont 14, 1000 Bruxelles. Tél Fax documentation@nbb.be Pour plus d informations Les personnes qui désirent plus d informations sur le contenu, la méthodologie, les méthodes de calcul et les sources peuvent se mettre en rapport avec le service Comptes nationaux & régionaux et conjoncture de la Banque nationale de Belgique. Tél Fax nationalaccounts@nbb.be

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33 Banque nationale de Belgique Société anonyme RPM Bruxelles Numéro d entreprise: Siège social: boulevard de Berlaimont 14 BE Bruxelles Éditeur responsable Rudi Acx Chef du département Statistique générale E Illustrations: Banque nationale de Belgique Mise en pages: BNB Statistique générale Couverture: BNB TS Prepress & Image Publié en avril 2010

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