Une cohésion stratégique

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1 nouveau tirage: exemplaires 9AvRIL 2010 Numéro 4 SERvIcE De plus en plus d employeurs et d employés concluent des assurances de protection juridique. 8 PME Graziano Vicario, carrossier indépendant, achoisi de ne pas entrer dans le jeu des assureurs. 9 POINT fort Le leasing immobilier peut représenter une alternative intéressante aux hypothèques ou aux loyers. 11 AZB 3001 Berne LE MENSUEL DES PME ROMANDES EDITO NOUvELLES PUbLIcATIONS Une cohésion stratégique conférence DE PRESSE ANNUELLE L usam demande au Conseil fédéral de s engager concrètement en faveur de l allègement des PME et d abolir les taxes injustifiées. excès de bureaucratie alarmant Par Hans-Ulrich Bigler,directeur de l Union suisse des arts et métiersusam suisse des arts et métiers usam, plus grande organisation faîtière économique du pays, dispose L Union de ses propres organes de publication depuis plus de cent ans. Le«Journal des arts et métiers jam» et son pendant alémanique la «Schweizerische Gewerbezeitung sgz» sont les porte-voix des petites et moyennes entreprises helvétiques. Ces publications s adressent àl ensemble des décideurs économiques, politiques et administratifs, aussi bien au niveau fédéral que cantonal, ainsi qu aux cadres dirigeants de PME. Elles se différencient clairement de la presse traditionnelle puisqu elles adoptent une perspective bourgeoise proche des milieux économiques. Les enjeux politiques et économiques ysont commentés et analysés sous l angle de la pensée libérale profil rare dans le paysage médiatique helvétique. La structure de notre organisation représente un avantage de taille dans la stratégie communicationnelle de l usam. Nous atteignons la base grâce àune ligne de communication directe allant de l usam aux associations et sections locales, en passant par les unions cantonales des arts et métiers. N est-ce donc pas une évidence que d exploiter cette situation singulière? La collaboration avec les unions cantonales des arts et métiers a permis à l usam de franchir cette étape ambitieuse. Le journal que vous tenez entre vos mains est le fruit d un nouveau concept: les publications de l usam sont désormais tirées à un total de exemplaires et adressées gratuitement à toutes les PME membres des unions cantonales des arts et métiers. Je remercie mes collègues du secrétariat de l usam et le directeur externe du projet Urs Lüdi qui ont, grâce à leur investissement au cours des derniers mois, permis à l usam d atteindre unobjectif stratégique important en termes de communication. Je remercie tout particulièrement les unions cantonales, qui par leur soutien participent activement à la réalisation de ce projet. Le lancement des nouvelles formules du «Journal des arts et métiers jam» etdela «Schweizerische Gewerbezeitung sgz» contribuent à renforcer la cohésion à tous les niveaux. Le message à l externe est limpide: les PME sont l épine dorsale de l économie suisse et assument leurs responsabilités sociales et sociétales sans grand bruit, sans excès et même avec davantage de stabilité. L Union suisse des arts et métiers usam s oppose àl introduction de charges toujours plus nombreuses pour les PME. Lors de sa rencontre annuelle avec la presse qui s est tenue àberne le 31 mars dernier, la plus grande organisation économique du pays a demandé au Conseil fédéral de s engager concrètement en faveur de l allègement des PME et d abolir les taxes injustifiées, telle la double imposition des appareils de radio et de télévision. Sans quoi les PME ne pourront plusjouer leur rôle de tampon conjoncturel. Socialement responsables «LaSuisse continue de développer massivement l Etat social», arelevé devant la presse le conseiller national et président de l usam Edi Engelberger. Après la votation sur l adaptation du taux de conversion LPP, le Conseil fédéral a, «deconcert avec la gauche et les syndicats», tenté de mettre encause l économie. L usam demande de faireaucontrairepreuve de considération face aux prestations que fournissent les petites et moyennes entreprises. Les PME assument depuis toujours leur responsabilité sociale. Elles exercent tout particulièrement en période de crise unrôle essentiel de tampon conjoncturel en maintenant des emplois et en créant de nouveaux. Le conseiller national estperplexe :«Au lieu de les récompenser, l Etat les punit en leur imposant des charges fiscales etadministratives toujours plus élevées.» Stop aux fouineurs L Etat ponctionne les PME, comme en témoigne l exemple concret de INTERvIEw La conseillèrenationale Martine Brunschwig Graf estconscientedes risques et des responsabilités qu une entreprise implique. Unepoliticienne sensible aux chargesdes pme «Onnepeut pas chargerlebateau indéfiniment», reconnaît la conseillère nationale. Le président de l usam Edi Engelberger est inquiet: l augmentation constante des taxes et des chargesadministratives rendent la vie difficile aux PME. Billag. L usam part du principe que tous les chefs d entreprise et leurs collaborateurs paient la redevance radio/tv àtitre privé. «Ilest inacceptable que Billag fasse passer les PME deux fois àlacaisse», s est insurgé le directeur de l usam Hans- Ulrich Bigler. Cette manière deprocéder est d autant plus injuste que les PME ne peuvent ni écouter la radio, ni regarder la télévision pendant les heures de travail. L usam exige en outre que les inspecteurs de Billag cessent de fouiner dans les entreprises. Pour la conseillère nationale Martine Brunschwig Graf (PLR/GE), faire de la politique,c est faire des choix et les assumer. «En tant que politicienne, j encourage à prendre des risques et des responsabilités,mais je dois aussi montrer l exemple», confie-t-elle. Perfectionnisme exagéré Les excès de la politique sanitaire et alimentaire compliquent encore la situation des PME. Comme l a expliqué Rudolf Horber, chef économiste del usam, l organisation faîtière soutient les mesures de prévention «judicieuses, appliquées de manière ciblée et fondées sur la responsabilisation personnelle». Le chef économiste aexprimé au nom des PME leur refus catégorique «d être mises sous tutelle étatique par le biais d une nouvelle loi sur la prévention ou de labels de choix Issue d une famille de restaurateurs, la conseillère nationale est sensible aux charges qui greffent les PME : «On ne peut pas charger le bateau indéfiniment. Je pense qu il est fondamental d alléger les charges des PME chaque fois que c est possible. Les grandes entreprises ont plus de ressources. Mais pour une petite entreprise, le simple fait de remplir un formulaire supplémentaire peut poser un problème important.» La conseillère nationale est consciente qu il n est pas toujoursévident pour les parlementaires de percevoir les conséquences de leurs décisions:«il est de notre devoir de s y intéresser, mais les milieux économiques doivent aussi nous interpeller en nous donnant des exemples concrets.» Fidèle aux principes de liberté et de responsabilité, Martine Brunschwig Graf fait confiance à l être humain plutôt qu au système. Pour elle, sain pour lesdenrées alimentaires». Il adéploré la façon dont les prescriptions «partiellement inutiles et insensées»sont mises en œuvre. «EnSuisse, contrairement àl étranger, les règles sont appliquées avec une précision et un perfectionnisme totalement exagéré», a-t-il déclaré. Cette manière d agir engendre un développement de la bureaucratie étatique qui se solde au final par des charges supplémentaires pour les PME. LIRe AUssI en page 5 toutes les crises ont des vertus:«les crises impliquent de se remettre en question et permettent à des solutions créatives de voir le jour.» Mais pour cela, les conditions-cadre doivent être optimales afin de permettre aux entreprises de se développer.les femmes entrepreneurs doivent également être soutenues dans leur démarche. Mais si l optimisme est une façon d appréhender l économie et la vie en général, seule l action peut rendre cette vertu tangible :«Nous devons faire en sorte que les choses soient possibles», défend la libérale. LIRe en page 3 Rédaction: Téléphone fax Internet: - info@sgv-usam.ch Annonces: Téléphone fax

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3 Journal des arts et métiers -9avril 2010 L interview du mois 3 PoLitique Issue d une famille de restaurateurs, la conseillèrenationale Martine Brunschwig Graf (PLR/GE) estconsciente des charges administratives quipèsent sur les PME. «Unecarrièrepolitiquen estpasundû» Rien ne la prédestinait à suivre une carrière politique. Etpourtant elle est devenue une figure politique incontournable tant à Genève qu à Berne, où elle siège depuis La conseillère nationale Martine Brunschwig Graf (PLR/GE) est plus qu une femme de caractère:c est une libérale de cœur et d action. Arts et métiers:votre père était propriétaire du restaurant Le Plaza àfribourg. Le fait de grandir dans cet environnement vous a-t-il particulièrement sensibilisée aux responsabilités des PME et donné l envie de vous engager en politique? n martine Brunschwig Graf : Mes parents ont tenu le restaurant pendant 38 ans:cela ne peut que marquer les huit enfants que nous étions. Nous n avons pas été élevés au restaurant mais nous avons appris à avoir l esprit d entreprise. Nous savions les engagements, les risques et les responsabilités que cela implique. Mes parents n étaient pas engagés en politique et pendant mes 28 années passées àfribourg, je n ai jamais eu l intention de faire de la politique. Dans ce cas, qu est-ce qui vous a donné la fibre politique? n Lorsque je suis arrivée à la Société pour le développement de l économie suisse, mon patron de l époque était le Conseiller national libéral Gilbert Couteau. J ai commencé Le défi Pour Les PoLiticiens est de Percevoir Les conséquences de Leurs décisions. àm intéresser àceparti qui correspondait à mes valeurs de liberté et de responsabilité. On m a demandé par la suite de m inscrire sur une liste pour le Grand Conseil. C est comme ça que tout à commencer:un peu par hasard en somme. Vous vous êtes engagées pour l association «Relève PME»et vous avez déposé l année dernière une interpellation pour la succession dans les entreprises. Un thème de prédilection? «Pour une petite entreprise, le simple fait de remplir un formulaire supplémentaire peut poser un problème important», admet laconseillère nationale. Foto PEtER MoSIMaNN RÉCLAME n Cette thématique est très importante puisqu elle concernera environ à entreprises dans les dixprochaines années. De récentes mesures ont été prises au Parlement pour faciliter latransmission d entreprise lors delaréforme sur les entreprises. Parmi celles-ci, l une Les femmes ont Besoin d être encouragées et soutenues. d entre elles me tenait particulièrement à cœur:la possibilité d imposer séparément le bénéfice de liquidation qui devient en principe le 2 e pilier et les autres revenus. Cette norme entrera en vigueur au 1 janvier 2011 et devrait faciliter la vie de PME. L usam cherche par tous les moyens à alléger les charges administratives des PME. Etes-vous sensible à cette problématique? n Tout àfait. Je pense qu il est fondamental d alléger les charges des PME chaque fois que c est possible. Pour une petite entreprise,le simple fait de remplir un formulaire supplémentaire peut poser un problème important. La lutte qu il a fallu mener contre certaines aberrations du nouveau certificat de salaire en est un excellent exemple.je pense qu il est nécessaire de sensibiliser les administrations cantonales et fédérales aux répercussions que certaines décisions peuvent avoir sur les charges administratives. Les parlementaires doivent s intéresser à ce genre dequestions. Lefait d avoir vu une entreprise d un peu plus près m a certainement aidée à mieux comprendre cegenre dechoses. Quels sont selon vous les défis de ces prochaines années dans l élaboration de conditions-cadre optimales pour les PME? n L assainissement des assurances sociales dans les prochaines années,que ce soit l AVS, l AI ou l AC, comporte des enjeux importants.deux solutions sontpossibles:fairedes économies ou augmenter les recettes.on ne peut pas charger le bateau indéfiniment. Nous devons éviter à tout prix d alourdir la facture des charges salariales. Pensez-vous que les femmes doivent plus se battre que les hommes? n Il n est pas difficile de réussir mais plutôt de se décider.les femmes sont un potentiel de créativité et d innovation important mais elles n en sont pas toujours conscientes.elles ont besoin d être encouragées et soutenues. Les cantons et les communes ont également un rôle àjouer àceniveau-là, en mettant en place des solutions souples pour la garde d enfants.nous devons faire en sorte de rendre les choses possibles. Après cela reste un choix. En tant queconseillèred Etat, vous vous êtes beaucoup impliquée dans la formation professionnelle. Que reste-t-il encore àfaire? n Plutôt que de hiérarchiser, ilest de notre devoir de valoriser les deux filières de formation. Pour attirer les jeunes vers la filièreprofessionnelle, il est important de leur montrer qu il yades perspectives et donc, lapos- sibilité d accomplir une formation postérieure. Au vue de votre brillante carrière politique, vous porterez-vous candidate lors des prochaines élections au Conseil fédéral en 2011? n C est une question que je me pose avant chaque élection et que je me pose cette fois-ci aussi. Mais je n ai pas encore décidé. Une carrière politique n est pas un dû :elle doit avoir du sens pour soi-même et les autres. Bio express Propos recueillis par Laetitia Bongard Néeen1950, Martine Brunschwig Graf agrandi et étudié l économétrie àfribourg. Elle s installe àgenèveen1978 afin d entrer àlasociétépour le développement de l économie suisse, actuellement economiesuisse, où elle yrestera quinze ans. Membre du Partilibéral genevois, elle siège comme députée au Grand Conseil genevois de 1989 à1993, avant d entrer au Conseil d Etat où elle accompli trois mandats. Elle siège depuis 2003 au Conseil national.

4 4 echos Des associations Journal des arts et métiers-9avril 2010 DispensatiOn médicale - La Confédération veut réglementer la remise de médicaments et interdireladispensation médicale. PharmaSuisse salue ces propositions. L intérêtdupatientenjeu Faut-il interdire lavente de médicaments chez le médecin?telle est la question soulevée par le projet de révision de la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh) qui vient de fairel objet d une consultation. Les pharmaciens, la plupart des partis politiques et certaines caisses maladies se sont prononcées en faveur du principe préconisé par l OMS «Qui prescrit ne vend pas». Les cantons et les médecins ysont quant àeux opposés, craignant un manque àgagner ingérable pour les médecins. Les intérêts des deux organisations faîtières,lafédération des médecins suisses (FMH) et PharmaSuisse, divergent. PharmaSuisse espèreparvenir àuncompromis, lebut n étant pas de déclarer une guerre aux médecins mais de clarifier la situation en Suisse. Disparités cantonales Le projet veut interdire lavente de médicaments en cabinet et laisser cette compétence aux pharmaciens. Ilconçoit cependant des exceptions, encas d éloignement géographique ou d urgences notamment, qui devront être déterminées par les cantons. Actuellement, la Suisse est le seul pays de l OCDE à autoriser la vente de médicaments par les médecins. Treize cantons alémaniques autorisent la dispensation médicale, appelée aussi «parapharmacie», et quatre l acceptent les COûts annuels Des médicaments par personne sont supérieurs De 243 francs Dans les CantOns pratiquant la parapharmacie. Pour PharmaSuisse, autoriser la dispensation médicale revient àpriver lepatient des conseils de son pharmacien. avec des restrictions. Aucun canton romand ne l autorise. Leprojet vise donc àéliminer ces disparités cantonales et àrendre àlaconfédération sa compétence en matière devente de médicaments. Conflits d intérêts PharmaSuisse pense que l interdiction de la dispensation médicale est dans l intérêt du patient. L association craint que les aspects commerciaux ne guident le choix du médecin dans sa prescription. Pour PharmaSuisse, autoriser la dispensation médicale revient àpriver le patient des conseils de son pharmacien. Le double-contrôle qu offre la collaboration entre pharmaciens et médecins est aussi un moyen d éviter certaines erreurs de prescription. D après une enquête représentative menée par l Institut de recherche GfK sur mandat de PharmaSuisse, 83% des sondés accordent une importance particulière àl indépendance économique du médecin. L argument des coûts de la santé est également évoqué. PharmaSuisse se réfère à une étude récente publiée dans le magazine Cash qui démontre que les coûts annuels des médicaments par personne sont supérieursde243 francs dans lescantons pratiquant la parapharmacie par rapport àceux l interdisant. Ouverte au dialogue L association rappelle être «partisane d une rémunération correcte de toutes les professions de santé». Elle insiste toutefois sur le fait que les revenus des médecins doivent venir des prestations fournies et non de la vente de médicaments. Si elle insiste sur la nécessité d interdire la parapharmacie, la faîtière des pharmaciens conçoit que la rémunération des médecins traitants doit faire l objet d une nouvelle réglementation et que les incitations doivent être correctement définies. PharmaSuisse est ouverte au dialogue et appelle à une meilleure collaboration entre les médecins et les pharmaciens afin de «combattre efficacement la forte hausse des coûts hospitaliers ambulatoires et de remédier aux lacunes en soins de premier recours». Bo en bref GastrOsuisse Initiative pour une TVA équitable GastroSuisse passe à l action et lance une initiativepopulaireenfaveur d une TVAéquitable àl égard del hôtellerie et de la restauration. Par cette démarche, la Fédération veut que les prestations de l hôtellerie-restauration soient soumises au même taux fiscal que les boissons sans alcool et les mets du commerce de détail. Depuis des années,lafédération de l hôtellerie et de la restauration se bat pour mettre fin à cette discrimination. Aucune solution ne se profilant à l horizon, les présidents des 26 sections cantonales et les groupements sectoriels de Gastro- Suisse ont décidé à l unanimité de prendre les choses en main et de lancer une initiative. Le coup d envoi officiel est fixé au 19 avril Pour l occasion, les membres de GastroSuisse seront présents à Berne afin d entamer la récolte des signatures et sensibiliser la population et les parlementaires à leur requête. GastroSuisse appelle ses membres àréunir une vingtaine de signatures chacun afin d atteindrel objectif des signatures. aérosuisse Un soutien fort à l aviation suisse Lors des débats sur la Révision partielle I de la Loi sur l aviation, le Conseil national a prouvé son soutien à la place aéronautique suisse. Aérosuisse, fédération faîtière de l aéronautique et de l aérospatiale suisses, salue ces décisions. La Chambre du peuple s est prononcée contre l introduction d une nouvelle taxe de surveillance, émettant un signal clair en faveur du renforcement de la compétitivité de la place aéronautique suisse. Ce refus se justifie principalement par les coûts nettement plus élevés que subit l aviation depuis la révision de l Ordonnance sur les taxes en «Cevote permet au secteur aéronautique suisse d éviter une charge fiscale supplémentaire pouvant atteindre 21 millions de francs par an», se réjouit Paul Kurrus, président d Aérosuisse.Le Conseil national s est également prononcé en faveur d une prise en charge temporaire par la Confédération des coûts de Skyguide non couverts pour ses prestations à l étranger. Cette importante contribution permettra d atténuer les taxes de sécurité aérienne de Skyguide, très élevées en comparaison européenne,et de les maintenir dans la moyenne des autres sécurités aériennes européennes. De plus, le Conseil national aaccepté l article promotionnel en faveur des formations,duperfectionnement et de la recherche en aéronautique proposé par Aérosuisse.

5 Journal des arts et métiers -9avril 2010 energie 5 réseau d électricité Bonne nouvelle pour les PME. Le DETEC adécidé de suivreles arguments de l usam et d abaisser le taux d intérêt du WACC, un paramètreimportant dans le calcul du prix de l électricité. DeséconomiesconcrètespourlesPME Pour une décision qui se dit mineure, force est de constater que son impact est pour les moins notables. Suite à la procédure d audition, à laquelle l Union suisse des arts et métiers usam a participé de manière déterminante, le DETEC arenoncé àmodifier la méthode de calcul permettant d établir le prix de l électricité. Il a décidé de maintenir àson niveau actuel le taux d intérêt du coût moyen pondéré du capital mieux connu sous son abréviation anglaise WACC pour l année 2010 et de l abaisser de 0,29 points pour l année tarifaire Technique? Oui, mais pas seulement! Cette décision permettra aux consommateurs d économiser quelque 58 millions de francs. Mais comment expliquer qu un taux d intérêt ait de si grandes répercussions sur les prix? calcul minutieux Le prix de l électricité est déterminé par trois composantes importantes: les coûts d amortissement du réseau, les coûts d exploitation et les coûts de capital. Comme les réseaux d électricité dépendent fortement des investissements, il est nécessaire que les coûts du capital soient calculés très minutieusement. Une erreur de calcul peut mener à une surévaluation des prix ou àdemauvais investissements et aura des conséquences sur l ensemble du réseau. Le capital doit rapporter des intérêts. Mais reste àsavoir quel est taux àprivilégier. C est ici que le WACC entre en jeu. Il se compose d un taux d intérêt sans risque et d une indemnité de risque. Le marché de l électricité étant une série de monopoles, il n y a aucun marché où la combinaison de ces deux composantes peut être testée. C est pourquoi le DETEC se base sur l ordonnance sur l approvisionnement en électricité (OApEl) pour fixer le taux d intérêt. l elcom aconstaté que les coûts ont été systématiquement surestimés dans tous les domaines :amortissement, exploitation, capital. position claire de l usam Le Conseil fédéral est parvenu fin 2008 àunarrangement politique. En 2009, les milieux économiques de l électricité ont toutefois insisté pour que la formule soit adaptée. Ils désiraient augmenter le WACC afin de compenser une partie de leurs pertes entraînées par la crise.ces discussions ont mené à une procédure d audition lors delaquelle l usam s est clairement prononcée contre une modification de l OApEI. Il est évident que chaque entreprise veut réinvestir ses bénéfices mais ceux-ci doivent d abord être «gagnés» plutôt qu être simplement répercutés sur le client. S ajoute le fait que les PME n ont pas la possibilité de se protéger sur le marché de l électricité. En augmentant le WACC, les gestionnaires de réseaux électriques voudraient que les consommateurs paient des montants fixes pour des investissements,sans avoir toutefois la garantie que ces derniers aboutiront. des coûts surestimés Fort heureusement les arguments de l usam ont été suivis aussi bien par la Commission fédérale de l électricité (ElCom) que par le DETEC. Comme l ElCom a pu le constater par ellemême, les coûts ont été systématiquement surestimés dans tous les domaines: amortissement, exploitation, capital. L ElCom les a donc réduits de quelque 130 millions de francs, passant de 989 à859 millions de francs, représentant une économie d environ 13%. L ElCom devra encore intervenir sur les questions de l efficacité et du retour sur investissement. Suite au calcul effectué par l Office fédéral de l énergie (OFEN), le WACC Le rapport del ElCom donne raison àl usam :les prix de l électricité sont trop élevés. est maintenu au taux actuel de 4,55% pour 2010 et est fixé à4,26% pour 2011.Cette baisse de 0,29 points permet de réduire les coûts de capital imputables aux gestionnaires de réseaux pour l année tarifaire 2011 de près de 58 millions de francs par an par rapport à l année tarifaire La correction de ce taux d intérêt soi-disant mineur a bel et bien une influence, et pas des moindres. Ces résultats sont plus que des succès politiques :cesont des économies concrètes pour les PME. Henrique Schneider, secrétaire patronal usam (politique énergétique et environnementale)

6 6 Politique Journal des arts et métiers-9avril 2010 ConférenCe de Presse annuelle Les PME doivent se battrecontredes taxestoujours plus élevées et parfois injustifiées. L usam mettout en œuvrepour les combattre. Acommencer par la redevance radio-tv. PlusdeconsidérationpourlesPME L usam adémontré sa combativité lors desatraditionnelle rencontre annuelle avec la presse le 31 mars dernier. Elle a dénoncé l augmentation croissante des taxes imposées aux PME, notamment dans le domaine de la redevance radio/tv.elle s est également insurgée contre les excès de la politique sanitaire et alimentaire. Pour le conseiller national et président de l usam, Edi Engelberger, cette attitude discriminatoire envers les PME est injustifiée: «Les PME ne sont pas des profiteuses. Elles assument leur responsabilité sociale et jouent un rôle de tampon conjoncturel important, notamment sur le marché de l emploi. Pourtant, l Etat impose aux PME des charges administratives et fiscales particulièrement lourdes.» des PMe pas responsables Pour le président de l usam, «les PME ne sont pas des fossoyeuses du social». Elles n ont rien àvoir avec les salaires et bonus mirobolants àl origine de l initiative Minder. L usam n a pas encore officiellement pris position sur cette initiative mais estime nécessaire que les nouvelles règles se limitent aux quelque 270 entreprises cotées en bourse. «Il n est pas tolérable que les sociétés anonymes enregistrées en Suisse dont de nom- «Les PME ne sont pas des profiteuses», ont soutenu les responsables de l usam, Rudolf Horber, chef économiste,edi Engelberger, président, et Hans- Ulrich Bigler,directeur. redevance Des parlementaires proches des arts et métiers déposent quatremotions visant à supprimer ou du moins àalléger l obligation pour les PME de payerlaredevance radio/tv. Quatremotions anti-billag au Parlement Durant la dernière semaine de la session de printemps des Chambres fédérales, des parlementaires proches des arts et métiers ont déposé quatre motions «anti-billag»dans chacun des deux conseils. Sous le titre Pas de redevances radio et télévision pour les PME, lamotion duconseiller aux Etats Rolf Büttiker (PLR, président de l Union professionnelle suisse de la viande) et du conseiller national Adrian Amstutz (UDC, président de l ASTAG)demande que les petites et moyennes entreprises soient rapidement libérées de l obligation de payer la redevance. «Il n est pas tolérable que nos entreprises s acquittent de redevances à double,en payant à titre professionnel une redevance qu ils paient déjà àtitre privé. Une PME ne peut ni regarder la télévision, ni écouter la radio», relève Rolf Büttiker, membre du Comité directeur de l usam. sécurité dudroit La motion intitulée Délai de prescription d une année pour les redevances radio et télévision déposée par le conseiller national Ruedi Lustenberger (PDC, membre du Comité directeur de l usam et président du VSSM) et le conseiller aux Etats Werner Luginbühl (PBD) exige une plus grande sécurité juridique pour les PME. Cette intervention se révélera superflue si les PME sont de manière générale libérées de l obligation de payer la redevance. Dans le cas contraire, il faudra introduire dans la loi une disposition d ordre qui limite la perception de la redevance à un an au maximum. Le Conseil fédéral et l OFCOM, suite aux protestations de l usam, l ont déjà reconnu et ont demandé à Billag de se concentrer sur l information et le recensement des entreprises soumises àlaredevance et de ne pas réclamer les taxes non versées. Les deux motions Frais administratifs de Billag/Transparence et augmentation de l efficience debillag visent àexaminer la manière deprocéder de Billag. «Ademultiples reprises au cours des dernières années, le Conseil fédéral atraité Billag comme un patrimoine àprotéger», souligne Patrik Kneubühl, juriste responsable du dossier au secrétariat de l usam. «C est pourquoi l usam exige que la procédure d appel d offres pour la perception des redevances soit ouverte immédiatement et que le marché détermine ainsi l organisme travaillant le plus efficacement.» L usam exige en outre que les comptes de Billag soient enfin publiés de façon détaillée. Les deux motions ont été déposées par les conseillers nationaux Tarzisius Caviezel et Markus Hutter (tousdeux PLR) et par les conseillers aux Etats Christoffel Brändli (UDC) et Jean-René Fournier (PDC). Patrick M. Lucca une affichette àplacarder L usam met à disposition divers outils prêts àêtretéléchargés. Parmi ceux-ci, une affichette qu il suffira d imprimer sur le papier de l entreprise. Elle devra être affichée à l entrée des locaux afin d interdire formellement l entrée aux membres du conseil d administration, collaborateursetinspecteursdebillag. L interdiction d entrée s applique à l ensemble du site de l entreprise, à tous ses locaux et ses véhicules, sous peine de sanctions pénales et pécuniaires en cas d infraction. L affichetteainsi quediversmodèles de lettres prêtes àl emploi peuvent êtretéléchargés sur la page d accueil du site: breuses PME doivent payer, par le biais de surréglementations, les erreurs etdérapages commis dans les grandes entreprises», arelevé Edi Engelberger. Prévention ciblée Rudolf Horber, chef économiste à l usam, est intervenu sur les excès administratifs en matière de politique sanitaire et alimentaire. Que ce soit la nouvelle loi sur la prévention, la protection contre le tabagisme passif ou encore les nouvelles mesures activistes dans le domaine des denrées alimentaires, les PME sont sans cesse contraintes dans leur liberté d action. L usam et ses membres soutiennent des mesures de prévention «judicieuses»et plaident en faveur d une politique de prévention «ciblée sur les groupes àrisque». nécessité d action La lutte contre les méthodes contestables de l organe de perception Billag est un autre cheval de bataille de l usam. «Lorsque les chefs d entreprises s adressent directement ànous, c est qu il y a vraiment urgence», a témoigné Hans-Ulrich Bigler, directeur de l usam. L organisation faîtière a adopté une résolution exigeant du Conseil fédéral qu il s engage concrètement en faveur de l allègement administratif des PME et supprime les taxes et redevances injustifiées. Pour ce faire, plusieursinterventions ont été déposées par des parlementaires proches des arts et métiers lors delasession de printemps des Chambres fédérales (voir ci-contre). L usam apuégalement s entendre oralement avec Billag pour qu aucune factureantérieureau1 er janvier 2009 ne soit envoyée. Mais elle attend encoreune confirmation écrite. De plus, les tâches d inspection de Billag ne reposent sur aucune base légale. «L usam exige par conséquent que l organe de perception stoppe immédiatement l activité de tous ses représentants», ainsisté Hans-Ulrich Bigler.

7 Journal des arts et métiers -9avril 2010 economie et Politique 7 en bref succès de la révision de l ai Baisse des rentes Avec une diminution de 10% en 2009, le nombre denouvelles rentes octroyées dans l assurance-invalidité continue àbaisser,prouvant que les 4 e et 5 e révisions de l AI portent leurs fruits. Aujourd hui, l AI en octroie 44% de moins qu en 2003, année où un pic avait été atteint avant le renversement de tendance. Conséquence de cette évolution, l effectif des rentes en cours alui aussi diminué :lemaximum avait été atteint en janvier 2006, avec rentes, etlechiffre abaissé de 4,3% jusqu en janvier Malgré cette évolution réjouissante,l AIasubi en 2009 un déficit d environ1,1 milliarddefrancs et ses dettes envers l AVSont augmenté, passant à14milliards. trafic marchandises Recul du rail En 2009, 1,18 million de camions ont traversé l arc Alpin. Cela représente un recul de 7,4 % par rapport à La crise économique s est fait sentir de manière encore plus drastique pour le rail: en2009, les chemins de fer ont acheminé 20,9 millions de tonnes nettes à travers les Alpes, soit 17,7% demoins que l année précédente. Le rail a ainsi perdu des parts de marché par rapport à la route. Si en 2008, 64% des marchandises étaient transportées par rail, ce chiffren a atteint que 61%en2009. Ce recul est dû, entre autres, à la forte baisse des prix des transports par la route. chômage Partiel Indemnisation prolongée Lors desaséance du 5mars 2010,leConseil fédéral aporté de 18 à24mois la durée d indemnisation en cas de réduction de l horaire de travail (RHT). Il a par ailleurs décidé de maintenir la réduction du délai d attente.cette modification de l ordonnance apris effet le 1 er avril 2010 et durera jusqu au 31 décembre L usam s était opposée à une prolongation du chômage partiel. A ses yeux, une nouvelle extension du catalogue des prestations était impensable vu l énorme endettement de l assurance-chômage. Places d apprentissage Une offre stable En février 2010,soit six mois avant le début des apprentissages 2010,la situation sur le marché des places d apprentissage était stable. L offre est comparable àcelle de la même période de l année précédente et de nombreuses places ont déjà été attribuées, informe l Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT). Malgré le contexte économique tendu, les entreprises investissent de manière conséquente dans la formation d apprentis et ne suppriment pas de places pour des raisons de rentabilité à court terme.les entreprises offrant des places d apprentissage aux profils d exigences élevées dans la formation professionnelle initiale ont de plus en plus de mal àrecruter les candidats répondant aux critères recherchés. Quant aux jeunes socialement défavorisés ou accusant undéficit scolaire, ils ont toujours autant de difficultés àtrouver une place. L adoption de la motion «Conférence suisse des impôts. Rétablir son caractère officieux» par les Chambres fédérales constitue n ayons pas peur des mots une victoire pour la démocratie. Endécidant de mettre fin aux empiètements législatifs de la Conférence suisse des impôts (CSI), le Parlement fédéral consacre en effet le principe de la séparation des pouvoirs et rétablit, conformément àl orthodoxie démocratique, le contrôle du législatif sur l administration. retour àlafonction originelle Honneur donc àlaconseillère nationale Sylvia Flückiger qui est à l origine de cette motion qui, reprise par le conseiller aux Etats Rolf Büttiker, vient d être plébiscitée par les deux Chambres. LaCSI devrait ainsi retrouver sa fonction originelle : à savoir une plate-forme d échange d informations entre administrations fiscales chargée d émettre des recommandations aux autorités politiques compétentes. Prévention Uneétude montreque la publicité pour l alcool n exerce aucune influence sur la consommation des jeunes. Placeàune préventionciblée Suite àl adoption de la motion par les Chambres, le Conseil fédéral est appeler àformuler des propositions visant àlimiter les droits de la CSI. Le temps où une poignée de fonctionnaires exerçaient une véritable mainmise sur l élaboration de nouvelles circulaires fiscales est révolu puisqu à l avenir les organisations économiques seront associées aux travaux de la CSI. La publicité n exerce aucune influence sur la consommation d alcool des mineurs. C est ce que révèle une récente étude du Dr Stefan Poppelreuter, de TÜV Rheinland Impuls GmbH à Bonn, menée auprès de 407 jeunes âgés de 14 à 17 ans et de 102 parents d enfants. Cette étude très fouillée démontre clairement que des mesures de prévention génériques atteignent non seulement rarement leur but, mais causent des dommages collatéraux sans avoir pour autant résolu le problème initial. Pub ennuyeuse Les jeunes critiquent l attractivité des spots publicitaires : 83% des sondés considèrent que la publicité pour des boissons alcoolisées est ennuyeuse ou peu distrayante. Ceci étant, les jeunesneselaisseraient pas influencer par la publicité: 50,6% des sondés déclarent ne jamais acheter de produits vus dans une publicité. De même, 77% d entre eux disent que cette publicité ne suscite aucune ou presqu aucune envie de boire de l alcool. Mieux encore: plus de 90% des sondés déclarent que la publicité n influence pas leur consommation. l influence des copains Mais qu est-ce qui influence la consommation des boissons alcoolisées chez les jeunes, dans ce cas? Leurs copains?leurs frères et sœurs? Leurs parents? 85% des sondés citent leurs pairs en premier lieu. L influence des parents et des frères et sœurs vient ensuite (65% et 62%). Les résultats démontrent également que les parents ont souvent une image faussée de la consommation d alcool de leurs enfants. S ils perçoivent mieux que leurs enfants le rôle des pairs comme conférence suisse des impôts L Assemblée fédérale aadopté lamotion pour rétablir le caractèreofficieux de la CSI. La balle estdésormais dans le camp duconseil fédéral. Unevictoirepour la démocratie succès de la collaboration facteur d influence, ils sous-estiment en revanche des raisons telles que le «fun» ou l attrait gustatif. Les parents pensent que la première source d approvisionnement est la cave ou le frigo parental. En réalité, les jeunes achètent leurs boissons alcoolisées. Les parents se considèrent eux-mêmes comme un facteur d influence plus important que les pairs et estiment avoir une plus grande responsabilité en matière de prévention (87%). interdictions inutiles Les parents prennent plus au sérieux que les jeunes le rôle de la publicité dans la consommation d alcool. Parents et enfants se rejoignent toutefois sur un point: ils estiment les interdictions publicitaires peu crédibles et pensent que seules les mesures de prévention ciblées et individuelles peuvent être efficaces. A en croire ses résultats, la publicité n a que peu d impact en termes de prévention. Les niveaux de consommation et les dépenses publicitaires évoluent dans des directions opposées depuis des années, en Suisse comme chez ses voisins :plus les moyens déployés sont importants, plus la consommation d alcool chez les jeunes augmente. A ce titre, l Union suisse des arts et métiers usam préconise une politique de prévention ciblée en fonction des différents groupes à risque.l organisation faîtière condamne toutes les mesures dont leseffets secondairessontpires que les maux qu elles veulent traiter. Bo Les résultats de l étude peuvent être téléchargés sur le site La balle est désormais dans le camp du Conseil fédéral qui est appelé àformuler des propositions visant à restreindre les prérogatives de la CSI. En collaboration avec les milieux concernés, cette dernière doit se limiter à émettre des recommandations. Reste à concrétiser ces principes de bonne gouvernance démocratique: quelle est l instance légitimée à approuver les propositions de la CSI?Le gouvernement cantonal,le conseiller d Etat en charge des finances ou le Grand Conseil? S agissant de la collaboration entre la CSI et les organisations économiques, le Conseil fédéral pourrait s inspirer des expériences positives de l Organe consultatifenmatièredetva.depuis 2004, ce comité mixte réunissant les représentants de l Administration fédérale des contributions,des milieux scientifiques, des associations économiques ainsi que des praticiens, se penche sur toute proposition susceptible de simplifier la TVA.Avec un succès certain :l organe consultatif est devenu un acteur clé de la dynamique de réformes que connaît la TVA depuis quelques temps. Marco Taddei, vice directeur usam impressum administration : Union suisse des arts et métiers usam Schwarztorstrasse 26, case postale 8166, 3001 Berne tél ,info@sgv-usam.ch Hans-Ulrich Bigler, directeur Chef de publication: Urs Wyler rédaction: Schwarztorstrasse 26, 3001 Berne tél ; l.bongard@sgv-usam.ch annonces : Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8, case postale, 3001Berne tél ,service.be@publimag.ch direction : Alfred Blaser tirage: exemplaires Le prix de l abonnement estinclus dans la cotisation annuelle. impression : St.Galler Tagblatt AG, Saint-Gall.

8 8 SERVICE Journal des arts et métiers-9avril 2010 protection juridique Selon les assureurs deprotection juridique, le nombre d employeurs contraints de se défendreenjustice pour des cas de licenciements aaugmentédepuis la crise. Patronstraînésenjustice Tous les employés n acceptent pas d être licenciés à cause de la crise et vont jusqu à traîner leur patron en justice. Ces cas sont de plus en plus fréquents et se produisent même lorsque l employeur afait preuve d empathie lors de l entretien de licenciement. la Mobilière :forte augmentation Selon Jürg Thalmann, responsable de la communicationàlamobilière, les relations entre salariés et employeurs se sont durcies au cours des deux dernières années :«Les cas de sinistres concernant le droit du travail ont fortement dépassé la moyenne en 2008 et L augmentation des cas de sinistres représente respectivement 12 et 13% en moyenne,tous domaines juridiques confondus», rapporte-t-il. la Cap: augmentation de 1% La CAP Protection Juridique, qui appartient au groupe Allianz, parle d une légère augmentation des conflits de travail trouvant des suites juridiques. «Nous assurons autant des employeurs que des salariés», explique Bernd de Wall du département de la communication d Allianz Suisse.«Au cours des trois dernières années, nous n avons constaté qu une augmentation des cas de 1%», poursuit-il. Winterthur-aRaG: «pas de hausse significative» Thierry Luterbacher, directeur de la Winterthur-ARAG, confirme ces propos :«Les différends entre salariés et employeurs mènent de plus en plus souvent àdes cas de protection juridique. Cependant la hausse n est pas significative. Dans la plupart des cas, les anciens collaborateurs contestent le licenciement car il le juge abusif.» Lorsque les salariés pressentent un licenciement,ils n attendent souvent plus le jour X. Ils serenseignent sur Les discordes entre salariés et employeurs mènent de plus en plus souvent à des cas de protection juridique. la situation juridique même si leur contrat de travail n est pas encore résilié. «Les salariés s adressent de plus en plus ànous pour des cas de mobbing», ajoute Thierry Luterbacher. Mais il existe une autre source de conflit entre salariés etemployeurs: «Ilsuffit qu un employé ne soit pas satisfait de son certificat de travail et qu il exige d être mieux considéré par son employeur pour se rendre devant les tribunaux», explique Thierry Luterbacher. les Suisses romands plus procéduriers? Pour Thierry Luterbacher,la probabilité qu un patron soit traîné en justice n est pas partout identique :«Dans les régions de campagne, les salariés et les employeurs seréunissent pour tenter de régler le cas une dernière fois,alors qu en ville on dépose plainte plus rapidement.» Le directeur de la Winterthur-ARAG relève également des différences selon les régions linguistiques :«Les Suisses romands sont en général plus procéduriers que les Suisses allemands.» Du côté de la CAP et de la Mobilière, aucune observation de ce genre n a été remarquée jusque là. protection juridique nécessaire La combativité croissante des Suisses amène plus de clients aux assurances. «Le nombre decontrats conclus augmente sans cesse», confirme Thierry Luterbacher. Un salarié ou un employé n était auparavant assurépar uneprotectionjuridiquequ à titreexceptionnel. Au vue de la réalité économique suisse, la conclusion d une assurance devient de plus en plus souvent une nécessité. «Les primes pour une assurance de protection juridique sont basses comparées aux coûts qu impliquent un avocat. La conclusion d une assurance de protection juridique est de ce point de vue un investissement judicieux.» procès bien préparé Même avec une protection juridique, le passage devant le tribunal ne se justifie que si le prétendu litige est parfaitement documenté. «Si des employés ont l impression d être victimes de mobbing, ils devraient conserver les traces écrites en imprimant les courriels et conservant les lettres», conseille Thierry Luterbacher. Procéder systématiquement vaut aussi pour l employeur qui veut se plaindre contre un employé peu fiable. «L employeur devrait inviter l employé concerné à un entretien et lui donner un avertissement.» Mais pas seulement oralement. Il est nécessaire d établir un procès verbal de la séance et de le faire signer. Ceci vaut autant pour le salarié que pour l employeur :«Lorsqu il règne des désaccords au sein de l entreprise, des témoins devraient être mis à contribution. Ils pourront témoigner devant la justice en cas de besoin», recommande Thierry Luterbacher. Dans tous les cas,les clients peuvent, dans un premier temps, appeler la Hotline de leur assureur de protection juridique. Cecontact téléphonique devrait déjà permettre declarifier certains points. Matthias Engel Un investissement raisonnable «Environ un quart des entreprises suisses aconclu une assurance de protection juridique», estime Thierry Luterbacher. Pour la couverture de base, la prime minimale s élève à240 francs. Alaconclusion d un module «droit contractuel», la prime est de590 francs au minimum pour une couverturesuisse et de 890 francs pour une couverture d assurance européenne. La valeur de la prime varie selon la grandeur de l entreprise. L évaluation du tarif se base principalement sur les masses salariales soumises àl AVS et éventuellement le chiffred affaires. RESponSabIlIté SoCIalE La FER GenèveetleCentrepatronal viennent de publier une brochureàl intention des entreprises pour les sensibiliser àlaresponsabilitésociale. Encourager les entreprises àfairemieux ConSEIl juridique CaMéRaS de SuRVEIllanCE Etrefilmé au travail? Les caméras vidéos sont-elles autorisées sur le lieu de travail, et si oui, àquelles conditions? Le Tribunal fédéral autorise les caméras vidéos sur le lieu de travail àcondition que les enregistrements soient ciblés et de courte durée. Prenons l exemple d une bijouterie de Zurich qui constate en mars 2008 qu il manque 1350 francs dans sa caisse quotidienne. Ladirection consulte donc les enregistrements vidéo de la caméra installée, àl insu des collaborateurs, dans l espace de la caisse. Ces enregistrements montrent une employée dont le comportement est louche, ce qui amène l entreprise à porter plainte contre elle pour vol. Surveillance continuelle interdite Le ministère public a toutefois suspendu l enquête, décision confirmée plus tard par la cour suprême zurichoise. Celle-ci a estimé que l enregistrement vidéo ne pouvait pas être utilisé comme preuve, étant donné que le droit du travail interdit les systèmes de surveillance permettant de contrôler le comportement des employés sur leur lieu de travail. Le Tribunal fédéral a cependant déclaré recevable le recours de l entreprise, de sorte que le cas est retourné devant la Cour suprême. Selon les juges de Lausanne, l Ordonnance 3relative àlaloi sur le travail interdit certes les systèmes visant à surveiller de manière ciblée et continuelle le comportement des employés sur leur lieu de travail. Cette interdiction a pour but de protéger la santé des salariés. données protégées Mais selon le Tribunal fédéral, toute surveillance ne met pas automatiquement en danger la santé du personnel. Une surveillance ciblée est dès lors autorisée sporadiquement et pour une courte durée lorsqu un collaborateur est suspecté. Cela était effectivement le cas pour l affaire de surveillance vidéo dans l espace de la caisse mentionnée ci-dessus. Ainsi, le comportement des employés n a pas été contrôlé en continu. De plus,lechamp de la caméra se limitait à la caisse, où les employés ne s arrêtaient que passagèrement. Une telle surveillance ne portait pas atteinte au bien-être deces derniers. La surveillance vidéo dans l espace de la caisse n avait pas pour seul but de contrôler le personnel, mais aussi de prévenir les délits commis par des tiers. L enregistrement vidéo ne contrevient donc pas au droit du travail et se trouve être compatible avec la protection de la personnalité et des données. SAV-UPS truc Et astuce Une grande majorité des entreprises helvétiques sont déjà responsables socialement, mais n en sont pastoujoursconscientes.afin de systématiser ces démarches,la Fédération des Cette brochure devrait permettre aux entreprises de s auto-évaluer de manière ludique. entreprises romandes Genève et le Centre patronal ont uni leurs forces et ont publié une petite brochure à leur intention. Présentée aux médias le 9 mars dernier, cet outil pratique est un moyen concret pour les entreprises à qui cette brochure a été envoyée d évaluer leur responsabilité sociale. «Laresponsabilité sociale des entreprises est un souci permanent des associations professionnelles», arappelé Blaise Matthey, directeur général de la FER Genève. «Elle s inscrit dans le dialogue social établi de longue date entre patronat et syndicats.» Concrètement, la responsabilité sociale des entreprises (RSE) peut prendre la forme d un aménagement flexible du temps de travail pour les collaborateurs, d une mise en place de mesures d économie d énergie, d un dialogue ouvert envers ses clients et ses fournisseurs. Mesures volontaires Pour concevoir et rédiger cette brochure, la FER Genève etlecentre patronal ont fait appel à la Fondation Philias, créée il yadix ans dans l optique d encourager larse en Suisse. Huit chefs d entreprise faisaient également partie du comité de pilotage. Leur expérience a permis d enrichir la brochure d exemples concrets. Le fascicule de 32 pages est concis,illustré et coloré. Les auteurs voulaient éviter d un faire un formulaire contraignant. Ils souhaitaient d avantage miser sur une formule dynamique, attractive et interactive. Pari réussi: un petit quiz sympathique permet aux chefs d entreprises de s auto-évaluer concrètement. Le nombre de points accumulés devrait leur permettre de se poser les bonnes questions et de se lancer dans une action correspondant à leurs besoins. Car la démarche est avant tout volontaire. «Il est préférable de laisser l entreprise agir selon ses convictions profondes plutôt que de lui imposer des normes.nous obtenons de cette manière demeilleurs résultats», souligne Blaise Matthey. Et Christophe Reymond, directeur du Centre patronal, d ajouter:«il est possible de faireplus et de fairemieux.» un outil d avenir L idée est avant tout d encourager et non de blâmer ou de prôner l autosatisfaction. L objectif est de donner des pistes. «Les entreprises ne peuvent pas être partout socialement responsables», conçoit Bettina Ferdman Guerrier,directrice et fondatrice de Philias. «Chaque PME définit ses priorités selon le secteur d activité.» La RSE est un moyen derépondre aux besoins évolutifs du marché. Bettina Ferdman Guerrier est convaincue que d ici quelques années, certaines entreprises netravailleront qu avec des PME sachant conjuguer performance et responsabilité. Elle est toutefois consciente de la difficulté àmesurer le retour sur investissement. «Nous voulons démontrer que cette responsabilité peut être tangible. LaRSE peut diminuer le taux d absentéisme, améliorer la réputation de l entreprise ou encore aider àdécrocher de nouveaux mandats», relève Bettina Ferdman Guerrier. Bo Pour obtenir la brochure, écrire à: veronique.kampfen@fer-ge.ch. Assainir et profiter: édition spéciale PME La nouvelle édition spéciale PME de Suisse- Energie vient de sortir. Cette brochured une dizaine de pages contient des informations précieuses pour tout entrepreneur soucieux de sa consommation d énergie. Des conseils pratiques pour économiser simplement au quotidien et des portraits d entreprises tournées vers des solutions énergétiques performantes. La brochuredémontreégalement comment la rechercheénergétique profiteaux PME. Cette édition double contient un volet spécialement consacréaux propriétaires fonciersavec des conseils utiles en matièred assainissement et d incitations fiscales. Enveloppe du bâtiment, éclairage, appareils ménagers:en quelques pages, la brochurepermetdefairelepoint sur les possibilités actuelles. SuisseEnergie a également éditéune brochuredumême type pour les communes. Elle peut êtretéléchargée ou commandée gratuitement sur: ou au

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10 10 PublirePortage Journal des arts et métiers-9avril 2010 Louer au lieu d acheter une solution abordable pour les PME Leasing informatique Louer un service ou payer un abonnement pour un matériel et un logiciel informatique est une solution abordable et intéressante pour les PME. Les services proposés sont multiples et modulables en fonction des besoins de l entreprise. On prend une voiture en leasing au lieu de la payer comptant. On loue un logement,au lieu d investir dans la propriété immobilière Les particuliers sont de fervents adeptes du principe «louer au lieu d acheter». Aujourd hui, cette tendance s observe de plus en plus souvent dans le monde informatique. Les Hosted Services (services hébergés) suivent le même principe de base: on n achète pas l infrastructure IT c est-à-dire le matériel et le logiciel, on la loue comme un service ou on s y abonne. Un chef d entreprise doit en général se concentrer sur son activité principale et n a guère le temps de s occuper de l infrastructure bureautique, telle que la téléphonie et l informatique. Il doit pouvoir compter sur un système qui fonctionne parfaitement et dont le coût reste raisonnable. Une PME doit donc envisager d externaliser l informatique et de la confier àdes experts. Transparence et simplicité Ce sont précisément ces experts qui déterminent ce que sont les Hosted Services, àsavoir des services informatiques gérés et exploités en externe, et toujours actualisés. En cas de problèmes où lorsque les prestations doivent être étendues, le support 24h/24 Le système de gestion des documents hébergé permet de travailler pendant les déplacements professionnels. n est jamais loin. Un aspect non négligeable pour une PME est la transparencedelastructure des coûts. Le support et l ensemble des tâches de suivi sont généralement inclus dans le prix forfaitaire de l abonnement mensuel. En outre, pour la plupart des Hosted Services, il existe divers abonnements ayant des caractéristiques différentes. Un chef d entreprise peut donc choisir parmi les formules proposées celle qui répond le mieux àses besoins et il ne paiera que les services qu il utilise réellement. Solution flexible et mobile La notion de Hosted Services recouvre de nombreux services. Ainsi, par exemple, le toujours très apprécié Service Hosted Exchange labase du bureau mobile. La formule consiste à «louer» un serveur externe, dénommé Exchange Server, sur lequel sont stockées toutes les données telles que le courrier électronique, les rendez-vous, les contacts ainsi que les notes et les tâches. Les appareils mobiles comme les téléphones portables et les notebooks accèdent au serveur pour obtenir les informations dont ils ont besoin. Un médecin, par exemple, pourra consulter ses rendez-vous où qu il se trouve, même pendant les visites à domicile; au besoin, il pourra même passer par une commande urgente de médicaments. Serveur externe La dernière tendance encore peu étendue chez les PME est un système de gestion des documents proposé comme Hosted Service. On parle d un système hébergé lorsque tous les dossiers d une équipe sont conservés sur un serveur externe loué. Où qu ils soient, tous les collaborateurs ont accès à ces dossiers via Internet et peuvent traiter les documents qui s y trouvent. On garantit ainsi que tous les collaborateurs disposent à tout moment de la dernière version d un document. Le système de gestion des documents hébergé est donc une formule idéale pour une PME comptant plusieurs sites et des collaborateurs travaillant souvent àlamaison ou en déplacement, ou pour lespme qui travaillent àdes projets en collaboration avec d autres sociétés. Sécurité garantie Pour tous les services,l accès aux données se fait à l aide d une connexion Internet sécurisée. C est primordial, car la sécurité (des données) est le critère principal qui détermine le choix d une PME concernant l informatique. Outre l accès aux données et leur transmission,l archivage des données doit aussi être sûr. Un médecin, par exemple, ne peut pas se permettre de perdre tous les dossiers médicaux de ses patients. Jusqu ici, il avait pris l habitude d en stockerune copiesur un disque durexterne ou un autre support. Or,il ne peut être exclu que ceux-ci soient perdus ou volés. C est là qu un Online Backup montre toute son utilité. La formule consiste àsauvegarder les données automatiquement et régulièrement sur un serveur externe. Le jour où le disque dur contenant les dossiers médicaux rendra l âme, le médecin aura toujours toutes ses données sur l Online Backup, auquel il pourra accéderviainternet,où qu il se trouve. Site Internetprofessionnel Une formule déjà très répandue est le Webhosting. Celuiqui veut être présent sur Internet a besoin de son propre site. Son contenu doit être stocké sur un serveur afin d être visible par tous les internautes. Dans le cas du Webhosting, ce serveur est mis àdisposition par un opérateur externe. Grâce aux Hosted Services, une PME peut, à peu de frais, «s abonner» à une informatique professionnelle tout en restant très flexible. Car la plupart des prestations peuvent être modulées individuellement selon les besoins de la PME, et peuvent aussi être étendues ou réduites si nécessaire. Lorsqu il décide d opter pour un Hosted Service, un entrepreneur doit avant tout se demander ce dont il a réellement besoin puis choisir en conséquence l offre la plus appropriée. Monica Dell Anna, responsable du Développement de produits chez Swisscom (Suisse) SA, division opérationnelle PME.

11 Journal des arts et métiers -9avril 2010 Point fort 11 LeAsing Une entreprise ne dispose pas toujours des fonds propres pour acquérir de nouveaux locaux. Le leasing immobilier peut être une alternative intéressante. Unealternativeau succèsgrandissant La plupart des achats et des constructions d immeubles en Suisse sont financés au moyen de crédits hypothécaires,le gage immobilier permettant d obtenir des capitaux étrangers à des conditions relativement avantageuses.mais le fait de devoir prélever sur ses fonds propres une part importante du capital d investissement requis constitue un inconvénient majeur pour l entreprise. Assise financière solide Dans le cas du leasing immobilier, comme pour les autres formes de leasing, le prêteur baille l intégralité du capital requis. Il reste le propriétaire légal de l objet financé tandis que lepreneur de leasing, en tant qu utilisateur, est responsable de son entretien et de sa maintenance pendant toute la durée contractuelle. Toutefois, assumer l ensemble de la charge financièreduprojet implique une importante prise de risque pour le donneur de leasing. Le preneur de leasing doit donc remplir certaines conditions pour pouvoir bénéficier de cette forme de financement. «Le leasing immobilier entre en ligne de compte uniquement pour les moyennes et les grandes entreprises à l assise financière solide», explique financement très flexible Le leasing immobilier estaussi une forme de financement judicieuse pour les projets de grandes entreprises suisses aux activités internationales. Ainsi, c est sous la direction du Credit Suisse quesolvias, une entreprise de pharmacologie et de biotechnologie, réalise actuellement, pour un montant de quelque 70 millions de francs suisses, la construction d un nouveau site, également dans la région de Bâle. Il comprendra, fin 2010,des bureaux et des laboratoires sur une surface utile d environ m 2. Bien quecebâtiment soit destiné àune utilisation assez spécifique, il aété possible de le financer car,d une part, il occupe une situation exceptionnelle au sein d une région charnière de la pharmacologie et de la chimie et,d autre part, sa structuredebase esttrèsflexible et durable. Stefan Ehweiner, responsable du leasing immobilier du Credit Suisse pour la Suisse alémanique. Apprécié pour le neuf «LecLient est L utilisateur, et LA banque est àla fois Le PrestAtAire financier et Le ProPriétAire.» Se prêtent au financement par leasing les immeubles de bureaux, les bâtiments commerciaux et logistiques tels qu entrepôts ou ateliers de production exigeant un investissement d au moins cinq millions de francs suisses.selon Stefan Ehweiner,il est important que les objets à financer occupent des sites économiquement très intéressants. «En tant que propriétaires, nous devons, dans le pire des cas, pouvoir les réaliser sans problème»rappelle-t-il. Le leasing immobilier ne s applique donc que de façon limitée aux objets destinés à une utilisation très spécifique.«nous ne finançons pas les bâtiments d habitation de cette façon», ajoute Serge Bornick, directeur du leasing immobilier du Credit Suisse. «Build-and-lease»est la variante de leasing immobilier la plus utilisée pour le financement de la construction. Le donneur de leasing acquiert un terrain, fait ériger le bâtiment conformément aux besoins de son client et le lui remet en leasing. Le preneur de leasing, qui est «maître d ouvrage délégué», décide en dernier ressort de l agencement de son bâtiment. «Le client est l utilisateur, et la banque est àlafois le prestataire financier et le propriétaire», souligne Stefan Ehweiner. source rapide de liquidités «Sale-and-lease-back» est une autre variante de leasing. Le preneur de leasing vend un objet qui lui appartient et le prend ensuite en leasing. «C est une solution très intéressante car elle permet àl entreprise de libérer des fonds propres pour les affecter àson exploitation. Les liquidités ainsi dégagées produisent généralement un rendement supérieur»,précise Stefan Ehweiner. En vendant l objet, l entreprise sort le financement correspondant du bilan, allégeant ce dernier et améliorant le taux de fonds propres. «Nous ne finançons que les immeubles en excellent état et sis àdes emplacements exceptionnels.les bâtiments qui ont vieilli doivent êtreentièrement rénovésavant que nous les acquérions.» Etant donné la situation difficile sur les marchés des capitaux et l importance de disposer de liquidités àlong terme, l expert estime que cette variante de leasing devrait rencontrer encore plus de succès dans les deux prochaines années. stable et axé sur le long terme Avec des durées de 15 à20ans, le leasing immobilier constitue un financement àlong terme. «Mais RÉCLAME «Build-and-lease» est la variante deleasing immobilier la plus utilisée pour le financement de la construction. un aspect que nos clients apprécient particulièrement c est aussi un financement stable, facile à planifier, qui s adapte à la durée d exploitation de l objet concerné»,explique Stefan Ehweiner. Le preneur de leasing verse à intervalles réguliers des redevances de même montant, lesquelles comportent une part d intérêts et une part d amortissement. Les intérêts sont calculés sur la base d un taux SWAP fixe sur 2à10ans, auquel s ajoute une marge. Les frais d exploitation et accessoires, l assurance, la maintenance et la remise en état n entrent pas dans la redevance de leasing. Al échéance de la durée fixée contractuellement, le preneur de leasing peut, au choix, prolonger le contrat de leasing, laisser l objet au donneur de leasing ou l acquérir à un prix qui aété défini àlaconclusion du contrat. «C est un grand avantage, car le client peut ainsi bénéficier d une augmentation de la valeur de l immeuble ou du terrain»,souligne Serge Bornick. Les montants d amortissement versés pendant la durée du contrat sont alors intégralement déduits du prix d achat. De plus, comme l objet devrait conserver une valeur stable sur le marché, l achat peut se financer relativement sans problème au moyen d une hypothèque. Teva Streich/CS Il faut parfois voir moins grand L entreprise familiale Stella Brandenberger Transporte AG, spécialisée dans le transport et le transbordement de marchandises d outre-mer,a dû, au fil des années,louer de plus en plus de bâtiments sur différents sites de la région de Bâle.Contrainte d en libérer certains pour céder la place à un grand projet de construction, la direction de l entreprise a alors pensé à réviser l ensemble de son concept de localisation: «Nous voulions remédier àl éparpillement géographique de nos infrastructures en construisant un nouveau site qui réunirait toutes nos activités sous le même toit», déclare Marco Brandenberger. La direction de la société entame ses recherches et met la main sur un terrain àbâtir de m 2 sur le site des Salines du Rhin à Pratteln, un emplacement stratégique et idéal pour l entreprise. La direction savait que l investissement de près de 16 millions de francs suisses dans le terrain et la construction était nettement trop élevé pour un financement hypothécaire. «Couvrir la moitié de ce montant avec des fonds propres n était pas réaliste pour une entreprise de notre taille», reconnaît Marco Brandenberger. Nous avons donc étudié d autres possibilités, y compris les capitaux mezzanine.«c est alors que le représentant du Credit Suisse a mentionné le leasing immobilier.» C est aujourd hui chose faite et Marco Brandenberger est très satisfait du nouveau bâtiment et de sa localisation. Son rêve deréunir sous le même toit atelier,quais de chargement,parc de véhicules,entrepôts et bureaux est réalisé. «Tout s est parfaitement harmonisé: l emplacement, le prix et le financement!»pour lui, ce projet est un tiercé gagnant.

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13 Journal des arts et métiers -9avril 2010 Portrait de PMe 13 entreprise Graziano Vicario, l un des patrons de la Carrosserie de Boudry, racontel histoiredeson entreprise et son quotidien face àlapression toujours grandissante des compagnies d assurance pour fairebaisser les prix. «Lesassureursmettentlapression» «Jesuis un peu comme Obélix: je suis tombé dedans quand j étais tout petit.» Graziano Vicario est l un de ces entrepreneurs qui agrandi au sein de l entreprise familiale et qui a dû assumer ses responsabilités très jeune déjà. Patron de la Carrosserie de Boudry dans le canton de Neuchâtel, Graziano Vicario a vu la société naître et s épanouir. Elle emploie aujourd hui 11 collaborateurs «a force devouloir baisser Les Prix, Les assureurs ne font rien d autre que de Mettre Les PMe en PériL.» et bénéficie d une belle renommée dans la région. Mais ce n était pas gagné d avance. «Lorsque mon père a acheté la carrosserie en 1969, les mauvaises langues lui donnaient six mois», explique Graziano Vicario. ANZEIGE La volonté d y arriver Comme beaucoup d Italiens installés dans le canton de Neuchâtel, le père de Graziano Vicario est arrivé en Suisse peu de temps après la Seconde Guerremondiale.«Le pèrenedevait rester qu une demie année mais finalement, on ne l a plus laissé partir», raconte le carrossier. «L entreprise s est mise en route gentiment. Le père y a passé ses jours et ses nuits les premières années.il y amis beaucoup d énergie, au prix de sérieux problème de santé.» Graziano avait 11 ans lorsqu il s est chargé de régler la première facture, la secrétaire étant absente ce jour-là. «Jemesuis par la suite peu àpeu tenu au courant des finances. J ai dû devenir mature par la force des choses», se souvient le carrossier. Si la comptabilité est aujourd hui un Les frères Vicario (Graziano àg.etfabio) ont vu la carrosserie de leur père naître ets épanouir. Ils en sont aujourd hui les patrons et ne sont pas prêts àconclure des partenariats àtout-va avec les assurances. plaisir, Graziano Vicario avoue qu il n en apas toujours été ainsi. Lorsque les autres enfants jouaient dehors, le jeune Graziano devait passer son mercredi après-midi à s occuper des comptes de l entreprise. «Mais je ne rouspétais pas. Je le faisais par respect pour mes parents.» Son frère Fabio, de cinq ans son cadet, n a pas tardé à marcher sur ses traces. Les frères Vicario réaliseront leur apprentissage chez leur père, par esprit de solidarité familiale.l aîné devient carrossier-tôlieret le cadet carrossierpeintre: ils sont ainsi parfaitement complémentaires et reprennent l entreprise en 1985, épaulés par leurs épouses respectives qui gèrent le secrétariat et la comptabilité. recherche de la perfection Sur la carte de visite de la société, on peut ylire unslogan qui en dit long sur laphilosophie de l entreprise : «L amour des lignes parfaites». Ces quatre mots suggèrent aussi bien la passion que l élégance. Les frères Vicario attachent en effet beaucoup d importance au travail bien fait, facturé àunprix juste, pour se démarquer de leursconcurrents.«nous tenons àgarantir le prix de notre devis. Quitte ànepas être lecarrossier le meilleur marché, nous préférons jouer la carte de l honnêteté. Le client sait que chez nous il ne sera pas dupé et qu il peut s en tenir au prix annoncé. C est notre façon de respecter le client, qu il s y connaisse ou non en voiture»,relève Graziano Vicario. Pression grandissante MoMents forts de L entreprise Une façon louable de tirer son épingle du jeu face à la rude concurrence qui frappe les carrossiers indépendants. Depuis quelques années, les assurances automobiles sont devenues aux carrossiers ce que les assurances maladies sont aux médecins:tous les moyens sont bons pour faire baisser les prix. La pression grandissante exercée par les assureursest une pratique relativement nouvelle.graziano Vicario explique:«les assurances se tournent de plus en plus souvent vers les réseaux de garages partenaires qui sont prêts à adoucir leurs tarifs. Ce qui nous pose problème ànous les carrossiers, c est que ces établissements proposent des services pour lesquels ils ne sont pas forcément équipés. Pas étonnant donc que ces techniques soient meilleur marché mais aussi demoindre qualité.» Malgré ces méthodes contestables,de plus en plus de carrossiers indépendants acceptent de se plier aux règles du jeu. Graziano Vicario s inquiète : «Ilenvadelapérennité des PME. A force de vouloir baisser les prix, les assureurs nefont rien d autre que 1969: Rinaldo Vicario fonde la Carrosserie de Boudry 1975 : Son fils aîné, Graziano Vicario, entreprend un apprentissagede4ans comme tôlier. Neuf ans plus tard,ilest au bénéfice d un Brevet fédéral : Première reconnaissance professionnelle. La Carrosserie devient membre delafédération des carrossiers romands (FCR). 1980: Fabio, le deuxième fils, entreprend un apprentissagedepeintre automobile, avec neuf ans plus tard l obtention d une Maîtrise fédérale. 1985: Graziano et Fabio Vicario reprennent l entreprise familiale. 2003: Extension-rénovation, avecune surface agrandie de plus de 170m : Nouvel agrandissement des locaux destiné àaméliorer encore l accueil de la clientèle et la partie administrative. Cettemême année, la Carrosserie de Boudry est la première du canton de Neuchâtel à ob tenir la certification «Eurogarant», une reconnaissance spécifique aux carrossiers offrant une haute qualité de travail et de services à la clientèle. de les mettre enpéril.»lecarrossierconstateque pour le client, c est avant tout la loi du porte-monnaie qui prime :«Le fait que le client ne puisse pas choisir le lieu de la réparation ne le dérange pas,jusqu au jour où il aunpépin et qu il est déçu de la réparation». Collaboration inévitable Graziano Vicario s est résolu, par principe, à ne conclure aucun partenariat, si ce n est avec LaVaudoise, une compagnie d assurance qui adopte une autre politique: ne travailler qu avec des membres de la Fédération des carrossiers romands FCR. Mais avec ousans partenariat, la collaboration avec les compagnies d assurance est inévitable puisqu en Suisse, l assureur négocie directement avec le réparateur. Les compagnies d assurance représentent ainsi sa principale source de revenu, àraison d environ 75% du chiffre d affaires. Les prix ne sont pas les seules zones de frictions entre les compagnies d assurance et les carrossiers. «Avant, l assurance envoyait un expert pour réaliser le devis. Nous nous mettions d accord sur les réparations nécessaires. Ilyavait généralement une bonne discussion. Aujourd hui les assurances n envoient plus d experts. Nous devons donc nous acquitternous-mêmes de cette tâche administrative supplémentaire.» des intérêts multiples L évolution de la branche implique aussi l arrivée de nouvelles méthodes qui permettent de travailler plus rapidement. Il n empêche que les assurances exigent des carrossiers qu ils estiment les coûts exacts de la réparation avant même d avoir démonté le véhicule, ce qui est la plupart du temps très difficile. De plus, les assureurs seréfèrent au temps de réparation indicatif fixé par les constructeurs. Mais ces derniers, désireux de présenter leur produit comme nécessitant un entretien facile, sous-estiment souvent le temps nécessaire àlaréparation. Les carrossiers sont confrontés àune véritable jungle d intérêts,mêlant les clients, les assureurs, les constructeurs, les fournisseurs et les concurrents. Ils n ont donc pas tous les jours la vie facile mais peuvent être soulagés sur un point :labranche n a pas trop souffert de la crise et a même profité du regain du marché de l occasion. La Carrosserie de Boudry est heureuse d avoir pu maintenir ses effectifs :«Licencier est rarement une décision prise àlalégère. Le patron sait qu il n y a aucune garantie qu il retrouve ce savoir-faire une fois la crise terminée.» Graziano Vicario est conscient de la valeur de sa main d œuvre et aime former de nouveaux apprentis. «Former les jeunes n est jamais une perte de temps», assure le carrossier, qui regrette toutefois un manque de volonté chez les jeunes d aujourd hui. Car c est justementcedésir de réussir et de se démarquer qui fait la force de l entrepreneur.graziano Vicario en est le parfait exemple: «Se battre tous les jours fait partie du métier. Nous ne savons jamais de quoi demain sera fait mais c est justement cela qui est stimulant.» Laetitia Bongard bio express Né en 1959, Graziano Vicario a passé son enfance entreneuchâteletboudry. Il termine son apprentissagedetôlier en 1979 au sein de l entreprise paternel et effectue par la suiteunbrevet fédéral. Il reprend la sociétéen1985 avec son frèrecadet Fabio. Graziano Vicario est marié et pèrede trois enfants âgés de 21,18et 14 ans. Il aété nommé président de l Association des carrossiers neuchâtelois lorsdel Assemblée générale fin février 2010.

14 14 arc jurassien Journal des arts et métiers-9avril 2010 allocations FamilialeS Les Chambres ont acceptéd octroyer des allocations aux indépendants. Mais il n estpas certain quecette décision profiteréellement aux patrons. Décisionpeucompréhensible Les Chambres ont accepté le projet visant àinscriredans la loi le principe «unenfant, une allocation». Une décision que les entrepreneursindépendants ne comprennent pas forcément. Alors que l assujettissement des indépendants au régime des allocations familiales avait été sorti de la Loi fédérale sur les allocations familiales (LAFam), entrée en vigueur au 1 er janvier 2009, voici que les Chambres fédérales viennent d accepter,en mars dernier,la mise en application de l initiative parlementaire Fasel «un enfant, une allocation», synonyme d octroi d allocations aux indépendants. Situation cocasse En effet, et jusqu à plus ample informé, cette décision a été prise sans qu il n y ait eu de revendication de la part des indépendants. Etpour cause! Ilest pour le moins cocasse d obliger les personnes de condition indépendante de contribuer euxmêmes à leurs propres allocations. En d autres termes, onvaleur ponctionner une contribution qui leur sera ensuite redistribuée sous forme d allocations,situation radicalement différente par rapport aux salariés qui, eux, voient leurs allocations être financées par leur employeur. Certes, cemécanisme ne concernera que les indépendants avec charge d enfants. Pour les autres, cela équivaudra à une perception supplémentaire, voulue par le législateur au nom d une pseudo-égalité, d un égalitarisme ambiant et «nivellateur». Egalité avec les parents salariés?mais ils ne financent pas leurs prestations! Egalité avec les employeurs?mais ils sont leur propre patron!egalité entre indépendants?mais au nom de quoi et pourquoi? Aucun d entre eux ne la revendique! contribution àdouble? A l heure actuelle, quantité d indépendants, enleur qualité d employeur, cotisent déjà à une caisse d allocations pour leur conjoint salarié dans l entreprise. Ainsi, vont-ils contribuer àdouble pour les prestations qui leur seront allouées. A supposer que le conjoint soit salarié dans une autre entreprise,il bénéficie déjà des allocations familiales. Peu nombreux seront donc les nouveaux bénéficiaires. L application pratique de ce régime n est pas, elle aussi, sans poser de sérieux problèmes. Sachant que le revenu déterminant AVSdes indépendants (élément déterminant dans l octroi des prestations) n est fixé définitivement que plusieurs années après la fin de l année au cours de laquelle il a été réalisé et au cours de laquelle les prestations ont été versées, cela implique qu il faille procéder à des contrôles et à des calculs rétroactifs pour déterminer qui, de l indépendant ou de son conjoint, avait droit aux allocations pour l année considérée.immanquablement des demandes de remboursement d allocations versées à tort devrontêtreintroduites,avecàlaclé des difficultés, pour ne pas dire des impossibilités, derecouvrement, en particulier lors dedivorce, deséparation, de déménagement dans un autre canton ouàl étranger, lors de cessation d activité indépendante ou tout simplement lors de changement radical du revenu de l indépendant. Pour éviter ces difficultés,la solution (partielle)trouvée consisterait à verser les prestations au conjoint salarié. Mais comme déjà dit, celui-ci touche déjà actuellement desallocations familialesfinancéesparune cotisation perçue surson salaire!une décision politiquement correcte,mais décidément difficilement compréhensible. Vincent Gigandet, Directeur de la FER-Arcju Formation professionnelle Le Salon de la formation professionnelle s est déroulé du 24 au 28 mars àdelémont. L occasion d éveiller les jeunes aux professions des arts et métiers. Uneédition 2010 très réussie en bref association des entreprises de carrelage del arcju La formation au cœur de l Assemblée générale L Association des entreprises de carrelage de l Arc jurassien a tenu son Assemblée générale annuelle le 12 mars2010 aux Reussilles.Leprésident, Jean-Pierre Luraschi, arelevé les différents points qui ont été traités durant l année par le comité, à savoir entre autre la préparation du Salon de la formation professionnelle et les cours interentreprises.au niveau de la formation professionnelle, Philippe Leuenberger, maître de pratique, informe qu il y a actuellement 12 apprentis dela1 re àla3 e année, plus quelques répétants, qui suivent les cours interentreprises. M. Christophe Rondez est nommé chef-expert aux examens du CFC dès 2010.Michel Biedermann, responsable de la formation, a présenté également le stand que l Association tiendralors du Salon de la formation professionnelle qui se dérouleradu24au28mars2010 pour présenter le métier de carreleur. L Assemblée adécidé à l unanimité d adhérer àlafédération romande du carrelage (FeRC), convaincue que de nouvelles synergies pourront être bénéfiques pour les membres.le secrétariat est géré à satisfaction du Comité par la Fédération des Entreprises Romandes de l Arc jurassien (FER-Arcju), François Valley et son équipe. union du commerce local Porrentruy fête le Printemps Le vendredi 30 avril 2010,l Union du commerce local de Porrentruy fêtera lasaison du Printemps. Dès 17 heures les motards du club 4+ feront rugir leur moteur. Unconcert de Kiki Crétin animera la soirée. Possibilité de se restaurer sur place. Séminaire pour entreprises Plus de sécurité sur Internet Dès l entrée sur Internet, le risque d attaque est là, et personne n est àl abri. Virus, spams, chevaux de Troie les pirates vous menacent pendant toute votre navigation. Comment s en protéger au maximum?quelles sont les failles de sécurité de l entreprise ou du particulier, qui permettent aux pirates d infiltrer votre équipement informatique ou de mettre la main sur des informations privées?comment garder confidentielles, intégrales et disponibles vos données? Parmi les divers moyens de protection qui vous seront présentés lors de ce séminaire, le système HTTPS d encryption universelle largement utilisé aujourd hui, assure-t-il réellement votre sécurité? De nombreux conseils sur la navigation Internet et sur la protection des données (LPD, sphère privée) vous seront communiqués lors de ce séminaire d une demi-journée organisée par la Fédération des Entreprises Romandes (FER-Arcju). Celui-ci aura lieu le: jeudi 22 avril 2010,de à heures, àl Ecole professionnelle artisanale,rue de la Jeunesse 32 à Delémont. Le Salon de la formation aprésentéplus de 150métiers etfilières de formation aux jeunes en fin de scolaritéobligatoire. Cinq jours pour faire découvrir le panel des métiers et des formations professionnelles accessibles dans l Arc jurassien. Voilà l objectif que le Salon de la formation professionnelle s est fixé pour sa 6 e édition. Un but largement atteint vu les visiteurs qui se sont rendus à Delémont du 24 au 28 mars 2010.John Buchs, président du comité d organisation du Salon, ajugé «lepari réussi». Et pour cause :cette année,plus de 150 métiers et filières de formation, sur 45 stands et 4000m 2,ont été présentés au public.un public composé principalement d élèves en fin de scolarité venant du Jura, du Jura bernois, de Bienne et même de Berne. Cette manifestation alieu tous les deux ans et privilégie l interactivité sur ses stands. Fruit d une collaboration entre le Groupement interprofessionnel (GIP) et les offices de formation professionnelle des cantons du Jura et de Berne, il vise à promouvoir l image de l apprentissage auprès des jeunes et àdévelopper les liens entre les partenaires de la formation professionnelle jusqu au niveau tertiaire. Soutien des associations patronales Soucieuses de garantir une maind œuvre suffisante et qualifiée, les associations patronales, dont le secrétariat est géré par la FER-Arcju, soutiennent et encouragent la formation. L Association des entreprises de carrelage del Arc jurassien, l Association jurassienne des entrepreneurs plâtriers-peintres (AJEPP), la section jurassienne de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et l Union jurassienne du métal (UJM) étaient donc présentes lors de cette édition. Leur présence visait àpromouvoir les métiers tels que carreleur, plâtrier/peintre, maçons, constructeur en voie de communication, constructeur en éléments préfabriqués, constructeur métallique, constructeur d appareils industriels, dessinateur enconstruction métallique. Le FER-Arcju se tient volontiers à disposition pour tout renseignement concernant ces différentes professions (tél ). Ce séminaire sera animé par M. Raoul Diez, directeur, responsable de la sécurité des personnes, des bâtiments et du système d information de la FER Genève. Possibilité de s inscrire auprès de la FER-Arcju, Chantal Lièvre, tél ou par mail chantal.lievre@fer-arcju.ch. agenda La FER-Arcju organiseraendatedumardi 23 novembre2010enfindejournée une séance d information sur la transformation des sociétésindividuelles en sociétés de capitaux. Réservezd oresetdéjà cettedate. Pour rappel, le prochain séminairesur le droit du travail aura lieu le mercredi 22 septembre 2010,de16h00 à18h00. Le thème sera: paiement du salaire, report dudélai de congé et certificat médical.

15 Journal des arts et métiers -9avril 2010 Marché dutravail OrP 15 chômage En temps decrise, un demandeur d emploi quipeut compter sur ses relations possède un netavantage par rapport aux autres candidats. Mais encorefaut-il queses qualifications correspondent aux exigences. L artdesavoirjouerdesesrelations Sur le marché du travail, savoir jouer de ses relations peut être un réel atout et peut permettre de se démarquer de ses concurrents.même si les connaissances, amitiés ou autres bons contacts ne peuvent pas nuire d un point de vue professionnel, ils ne sont pas une garantie de succès pour autant. «Lorsque les qualifications sont égales, avoir un réseau peut constituer un avantage par rapport aux autres concurrents», explique Joseph Guignant, consultant dans la métropole alsacienne de Strasbourg. Mais il ne faut en aucun cas se trouver vis-à-vis d un bon copain lors d un entretien d embauche!choisir une personne plutôt qu une autre nedépend pas du degré de familiarité, mais du fait qu un des collaborateurs ait déjà rencontré le candidat. les entreprises veulent choisir «Une entreprise ne se focalise plus d entrée sur une personne», constate Jürgen Sibert, membre de la direction de Kienbaum Consultants à Düsseldorf. Le plus important est que l entreprise et le candidat se correspondent le plus possible: «Il faut être persuadé que nous disposons du meilleur collaborateur ou de la meilleurecollaboratrice.»avec la crise économique,cette vision n a pratiquement pas changé. Gitte Härter, coach àmunich, en est convain- cue :«Mettre en avant ses relations peut être un atout appréciable. Ce qui n empêche pas que les candidats doivent posséder les qualifications requises.» les réseaux ne suffisent pas «Les réseaux ont toujours existé», confirme laconseillère encarrière genevoise,yvonne Marti. Et gagnent enimportanceentemps de crise économique.«bien que le mot Networking soit très en vogue àl heure actuelle,il n est cependant pas si évident pour tous de se construire un réseau personnel», relève Yvonne Marti. Par nature, certaines personnes ont plus de facilité à créer des contacts et àles entretenir que d autres. «Les types de personnes plutôt orientées commerce le font presque toujours, alors que d autres n osent pas», remarque la conseillère. «Nous devons sans cesse recommander aux personnes en recherche d emploi d entretenir leurs Networking Skills et de savoir en profiter.mais beaucoup ne comprennent absolument pas ce que cela représente et comment s en servir.» distribuer sa carte de visite Aux USA et en Asie, il est courant de distribuer généreusement sa carte de visite et d utiliser des connaissances comme personnes de référence. Sous nos latitudes, ces pratiques sont moins courantes. «Collectionner des cartes de visites n est SavOir-vivre Certaines règles de savoir-vivredoivent êtrerespectées sur le lieu de travail. Voici quelques conseils. Eviter de gaffer dès son arrivée Faire preuve de savoir-vivre sur son lieu de travail est important. Même si cela peut paraître évident, il vaut mieux en être conscient plutôt que de gaffer dès le premier jour de travail. Dire par exemple «santé» ou«à vos souhaits»à un collègue qui éternue ne pose pas de problème. «Lorsque le chef éternue, il attend en principe même qu on lui dise quelque chose», relève Hans-Michael Klein, conseiller en savoir-vivre. «Certains cours de savoir-vivrel ont pendant un certain temps proscrit, mais cette règle n a pas réussi à s imposer», explique le président de la Société allemande du savoir-vivre, qui donne également des cours en Suisse. choisir sa place Dans les réunions, il est rare que les places soient attribuées. Mais cela ne signifie pas pour autant que chacun peut s asseoir où il le désire. «La répartition des places est étroitement liée à la hiérarchie. Ce principe prévaut également lorsqu aucun nom n est inscrit devant le siège en question», explique la conseillère en savoir-vivre Maria Schwarz. Les nouveaux arrivés dans l entreprise feraient donc mieux d être attentifs lorsqu ils prennent place autour de la table et de ne pas s installer directement à côté du directeur. Car les sièges aux côtés du «numéro 1»sont des places particulièrement prisées qui permettent de préserver l ordre hiérarchique. Les nouveaux collaborateurs devraient se tenir en retrait et attendre que leurs collègues soient installés. Cultiver ses amitiés peut aussi servir pour de futures postulations. Savoir où s asseoir lors d une réunion n est pas facile. Mieux vaut donc attendre avant de prendre place plutôt que de commettre unimpair. La politesse est une chose mais il ne faut pas exagérer :celui qui attend que le dernier collègue est installé pour s asseoir devra se contenter de la moins bonne place.«il convient de trouverlejuste milieu et de procéder avec bon sens et intuition. En cas de doutes, onpeut toujours poser la question àuncollègue plus familier des lieux», conseille Maria Schwarz. retardataire :que faire? Celui qui arriveenretardàlaséance est également confronté àunproblème: doit-il prendre place rapidement afin de ne pas interrompre le déroulement de la séance ou plutôt saluerchaquepersonne individuellement?la meilleure solution dépend principalement de la grandeur du groupe:«dans les petites assemblées jusqu àquatrepersonnes,ilconvient de saluer chacun individuellement», recommande le coach Jürg Hanisch. Dans les plus grandes réunions, il n est en revanche pas nécessaire que chacun se lève tour àtour pour saluer le retardataire. Lors d un repas, seul l hôte se lèvera pour saluer le convive retardé et ne manquera pas de lui proposer une chaise. l hôte donne le signal Atable,les experts recommandent de ne pas commencer àmanger avant que l hôte n ait entamé son plat. Ne pas respecter cette règle pourrait être interprété comme de l impolitesse. De même pour le vin. «Les invités doivent attendre que l hôte ait levé son verre avant de le déguster. En revanche, onpeut toujours boire de l eau!», suggère Jürg Hanisch. S il y adupain et du beurre sur la table avant que l entrée soit servie, mieux vaut se calquer sur son hôte, sion préfère être prudent. En règle générale,ilsuffit donc que l hôte s empare de ses couverts pour déclarer le repas ouvert. gst pas une si mauvaise idée que ça», souligne Yvonne Marti. Les réseaux commencent avec des personnes en qui nous avons confiance, avec qui nous avons mené à bien des projets professionnels:«des personnes vers lesquelles nous pouvons toujours revenir», résume Yvonne Marti. Les pistons fonctionnent souvent grâce à plusieurs niveaux de relations. Gitte Härter en est pleinement consciente: «Il est plutôt rare d être directement en contact avec le responsable du personnel.» Mais il ne faut jamais croireque le travail se fait automatiquement. «Lorsque je cherche un nouveau job, je dois le dire explicitement. Et il peut s avérer par la suite seulement qu une personne du réseau ait l envie ou la possibilité d ouvrir une porte», explique-t-elle. les relations ne font pas tout Avoir des contacts représente un avantage et permet de se démarquer de ses concurrents :cela permet par exemple d êtreaucourant des postes qui se libèrent avant qu ils ne soient mis au concours, précise Katharina Krebs, responsable des ressources humaines du groupe hôtelier Accor. Les réseaux peuvent par ailleurs nous renseigner sur la qualité du travail et l ambiance générale d une entreprise. Les réseaux ouvrent des portes, mais rien de plus. Lereste dépend notamment de l habileté du candidat:«ils agit aussid unequestion de personnalité. Certaines personnes savent mieux jouer de leurs relations que d autres», constate Katharina Krebs. Gst BrOchure POur les demandeurs d emploi Les chômeurs doivent développer leur réseau Un demandeur d emploi, quiveut rapidement réintégrer lemarché du travail, doit êtreactif. Dans une brochureintitulée «Qu est-ce qu une bonne candidature?»,lesecrétariat d Etat àl économie SECO encourageles demandeursd emploi àseconstituer un réseau personnel de contacts. Parler àson entouragedeses besoins et de ses désirspeut donner un sérieux coup de pouce lorsqu il s agit de trouver un emploi. «Pour cela, il vous faut juste du courageetdel organisation», écrit leseco. D après le SECO, chaque demandeur d emploi connaît beaucoup de monde, quecesoit par la famille, l école, les études, les emplois précédents, les associations ou encoreleservice militaireoulaprotection civile. Ces personnes possèdent àleur tour un cercle de connaissance :chacune d elle peut donc devenir un intermédiairepotentiel et déterminant. «Ilyatoujoursdes gens quidonnent volontiersdes conseils. Certains sont même prêts àdonner un sérieux coup de main, s ils le peuvent.» Etablir deux listes Le SECO conseille aux demandeurs d emploi de réunir leurs contacts sur deux listes:une liste de contacts personnels et une liste de réseau. «Sur la première liste,vous inscrivez les amis ou les personnes que vous appréciez et que vous pouvez facilement voir ou appeler,sans oublier les personnes que vous avez perdues de vue et que vous souhaiteriez revoir», conseille le SECO. Sur la deuxième liste,on fera figurer le nom de personnes moins proches, tels que l employeur, les collègues de travail, les fournisseurs et les clients, les anciens professeurs et les membres des autorités. Le demandeur d emploi prend contact par écrit avec ces personnes et les informe de ses attentes et de ses besoins. «Ces personnes de contact doivent connaître le demandeur d emploi et être au courant de son profil», conseillent les experts du SECO. Pour cela, il est judicieux de leur faire parvenir une copie du curriculum vitae. Modérer ses attentes Le SECO rappelle toutefois aux demandeursd emploi de ne pas avoir de trop grandes attentes :«Pastout le monde n est àmême de pouvoir offrir un poste. Ilfaut d abord qu une place se libère.»les personnes sollicitées peuvent toujoursrecommander le demandeur d emploi auprès d autres personnes. Et si un emploi apuêtredécroché grâce àces relations directes ou indirectes, il est fortement conseillé d informer la personne de contact de sa nouvelle situation professionnelle. Finalement, le SECO rappelle aux demandeursd emploi qu un réseau peut êtreconstitué de manièreinformelle: «N oubliez pas: ilsepeut quelepatron ou la patronne de l entreprise quivous intéresse aille chez le même coiffeur quevous!» met

16 16 opinions Journal des arts et métiers-9avril 2010 invité du mois Portrait du mois Un débatàhautrisque Le 8 février 2009, le peuple zurichois décidait, à la surprise générale, de supprimer la possibilité d imposer la fortune et le revenu des étrangers établis dans le canton selon leurs dépenses. Ce mode d imposition, plus communément appelé à tort «forfait fiscal», remplace la taxation ordinaire et repose sur le train de vie du contribuable. Ledébat était ainsi lancé, dans les cantons et au niveau de la Berne fédérale, quant au devenir de cet impôt; impôt àmon sens très bien pensé, mais malheureusement mal compris. une situation particulière Cet impôt est né dans les années 20, dans les cantons, et a été introduit en 1934 dans la législation fédérale. Il s agissait alors de faire participer aux dépenses publiques des étrangers vivants chez nous mais ayant l essentiel de leurs revenus et fortune à l étranger, éléments de ce fait difficilement contrôlables. Le législateur aété fort avisé de se baser sur les dépenses de ces personnes, faciles à estimer, plutôt que sur des revenus non vérifiables. Cette imposition, simple, peu tatillonne, adaptée à la situation des étrangers installés chez nous, donne satisfaction à tout le monde. des contribuables que l on nous envie Les collectivités publiques encaissent plus de 400 millions de francs par années à travers cet impôt alors que les personnes qui le payent consomment peu de prestations. Elles n émargent pas à nos systèmes sociaux. L économie, RÉCLAME Charles Favre, conseiller national (PLR VD), défend le forfait fiscal. les PME en particulier, est largement gagnante car ces personnes ont de larges moyens. Elles investissent et dépensent. Et, au passage, la TVA prélève son dû bien évidemment. Les milieux de la culture, de la recherche et du social ne sont pas en reste. Face àdetels avantages on peut se demander ce qui pousse certains cantons et la confédération, àrevoir, voire même penser à supprimer, cesystème. Laréponse se trouve probablement d une part dans la conviction, largement entretenue par ceux qui voient l injustice partout, que le système de taxation étant différent, il est plus favorable, d autre part dans la certitude que seule la Suisse offre une situation en tout point idéale, donc quelque soit la pression fiscale, ces hôtes fort intéressants resteront chez nous. Illusions! De nombreux pays qui nous entourent ont une fiscalité intéressante pour ces personnes fortement mobiles. Ilsuffit par exemple de regarder du côté de la Grande Bretagne, dela Belgique, sans parler de Monaco ou du Maroc. Ces pays ont largement plus d étrangers imposés que la Suisse et ils tendent les bras aux 5000 personnes aujourd hui imposées chez nous. un débat au niveau cantonal Il s est trouvé, lors de la session de printemps des Chambres, une large majorité du Conseil des Etats pour refuser une proposition de suppression de l imposition selon la dépense. Le Conseil national suivra probablement en été. Le principe de cet impôt devrait donc être maintenu au plan fédéral. Mais le débat se poursuit dans les cantons, les propositions de suppression se développant à ce niveau. Depuis leur décision de février 2009 les Zurichois voient fuir, pour des cantons voisins plus accueillants, leurs contribuables étrangers, et avec eux des impôts bien intéressants. Cela devrait faire réfléchir plus d un contribuable cantonal et le ramener sur la voie du réalisme politique et financier. Les ministres des finances de nos cantons, quant à eux, s ils soutiennent l imposition selon la dépense, veulent se lancer dans une augmentation générale de la base de calcul, tout en complexifiant le système. Il y a là grand danger. L attractivité, la force du système actuel se trouvent dans sa simplicité, son aspect peu procédurier et une imposition raisonnable. Toucher à ceci peut nous faire tout perdre, tant la concurrence est rude et not re marge de manœuvre faible. Avoir chez nous des hôtes qui remplissent nos caisses, font travailler nos PME, nous coûtent peu, nous font bénéficier de leurs riches réseaux et parlent avec enthousiasme de notre pays, voilà un atout que nous ne devons perdre en aucun cas. RÉCLAME Jean Genolet, directeur de la Fédération vaudoise des entrepreneurs FVE Unestratégie de croissance Depuis le 11 mars dernier, date de son Assemblée générale 2010,la Fédération vaudoise des entrepreneurs FVE a un nouveau directeur:jean Genolet succède à André Overney en fonction depuis 2005, ce dernier assurant toutefois une transition en douceur durant les prochains mois. Issu d une large famille d entrepreneurs du second oeuvre, Jean Genolet, né en 1960 àsion, est au bénéfice d une formation en économie et droit (HEI, Genève) ainsi qu en management (MBA àhec, Lausanne). Il anotamment accumulé de l expérience dans le lobbying, en qualité de secrétaire patronal durant 5 ans et comme secrétaire général au sein de l industrie du tabac pendant 5 ans également. Il a ensuite conduit et restructuré, après fusion, une entreprise de transport touristique puis dirigé une importante régie immobilière du canton de Vaud. Plongé dans les dossiers delafve depuis le début de l année, Jean Genolet yadéfini une stratégie de croissance qui s articule autour de 3axes: modernisation et développement des prestations aux membres, communication politique et publique et augmentation du nombre de membres.lamise en place de cette stratégie passe par l adaptation de la structure interne et une clarification des missions dévolues àla Fédération, à savoir :soutenir les associations professionnelles; offrir des prestations d assurances ;proposer des services et des conseils; former la relève tout en garantissant la formation continue ;jouer un rôle visible sur la scène politique cantonale ;informer les partenaires, le public, les autorités et les administrations. Confrontée àdes défis majeurstouchant autant le service à la clientèle que l évolution technologique ou l environnement associatif et paritaire, la FVE se trouve ainsi à un tournant de son histoire, déjà riche de 106 ans d existence! Goûts etcouleurs... Un trait de caractère: la ténacité Un luxe: un «Davidoff n o 3» Uneville : Madrid Un pays où vous pourriez vivre: l Australie Votre livre de chevet en ce moment : Les carnets de Théodore Monod Uneémission : Capital sur M6 Unepersonnalité quevous admirez: mon arrièregrand-père, guide de montagne Unepersonnalité quivous insupporte: Jean Ziegler Un souvenir d enfance : mon premier 4000 m à 11 ans Ce quivous énerve le plus : le dogmatisme idéologique en politique Ce quivous fait le plus plaisir : le sens de l humour Ce qui vous fait rire: les imitateurs en général Un regret: ne plus pouvoir fairedecourse àpied Unefierté: avoir atteint le sommet de l Aconcagua (7000m), dans la Cordillère des Andes, en 1999 Citation du mois «Celui qui excelle à résoudre les difficultés les résout avant qu elles ne surgissent.» Sun Tzu, général chinois du Ve siècle av. J.-C

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