Chapitre 10 : Évaluation des émissions de gaz à effet de serre Introduction

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1 10 Évaluation des émissions de gaz à effet de serre 10.1 Introduction Ce chapitre présente une évaluation des émissions potentielles de gaz à effet de serre associées à la Mine de Simandou et une estimation de leur importance par rapport aux émissions totales de gaz à effet de serre de la Guinée. Les émissions de gaz à effet de serre sont préoccupantes en raison de leur contribution au changement climatique planétaire. Une évaluation groupée portant sur l ensemble du Projet Simandou, comprenant la Mine, la Voie ferrée et le Port, a été réalisée et les résultats présentés dans ce chapitre sont tirés de l évaluation des émissions de l ensemble du Projet. L'évaluation globale du Projet sera présentée dans le Volume IV du Rapport de l'eise. Les émissions des gaz à effet de serre proviendront de diverses sources : principalement l'utilisation de combustibles fossiles pour la production d'électricité, le fonctionnement des véhicules et des équipements à moteur diesel, ainsi que le défrichage de la végétation sur site de la mine. Le défrichage de la végétation contribuera aux émissions par les rejets de carbone organique de la végétation dans l'atmosphère. Les rejets de carbone provenant du défrichage des terres seront compensés, dans une certaine mesure, par l'absorption de carbone présent dans l'atmosphère grâce au reboisement des terres dans le cadre de la réhabilitation du site, aspect également pris en compte dans l'évaluation. Ce chapitre quantifie les émissions estimées de gaz à effet de serre issues de ces différentes sources pendant toute la durée du Projet, évalue ces dernières par rapport à d'autres sources d émissions de gaz à effet de serre en Guinée, et décrit les mesures qui seront mises en œuvre pour réduire les émissions. La suite de ce chapitre est structurée de la manière suivante : Section 10.2 Démarche ; Section 10.3 État Initial des Émissions de Gaz à Effet de Serre en Guinée ; Section 10.4 Évaluation des Émissions du Projet ; Section 10.5 Mesures d'atténuation des Émissions de Gaz à Effet de Serre ; et Section 10.6 Résumé des Résultats Démarche Zone d étude La zone d'étude pour l'évaluation est définie conformément aux recommandations internationales sur a la déclaration des émissions de gaz à effet de serre fournies par le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable et le Protocole de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre de l'institut des Ressources Mondiales (WRI) (1). Celui-ci détermine les méthodes standards de comptabilisation et de déclaration concernant six gaz à effet de serre couverts par le Protocole de Kyoto : dioxyde de carbone (CO 2 ) ; méthane (CH 4 ) ; oxyde nitreux (N 2 O) ; les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l hexafluorure de soufre (SF 6 ). Elle classe les émissions en trois catégories, décrites comme émissions primaires, émissions secondaires et émissions tertiaires : Les émissions primaires englobent les émissions de gaz à effet de serre «directes» provenant des sources détenues par ou sous le contrôle direct de l'entité déclarante ; Les émissions secondaires englobent les émissions «indirectes» de gaz à effet de serre associées au Projet mais issues de sources détenues ou contrôlées par une entité tierce et qui ne sont donc pas sous le contrôle direct de l'entité déclarante ; et Les émissions tertiaires englobent l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre en amont et en aval de l'entité déclarante et sont généralement associées au «cycle de vie» de son produit. Les émissions tertiaires ne sont pas sous le contrôle direct de l'entité déclarante. (1) Disponible sur

2 L'entité déclarante peut être une société ou une organisation, un produit ou, comme dans ce cas, un projet. Les consignes internes de Rio Tinto sur l'élaboration de rapports sur les gaz à effet de serre et l'énergie (1) définissent de manière plus précise les sources devant être incluses dans les émissions primaires et secondaires comme suit : émissions primaires. Les émissions directes de gaz à effet de serre provenant de sources que la société possède ou contrôle, notamment la consommation de carburant, la production d électricité sur site, les émissions de traitement, les émissions liées à la gestion des ressources foncières et au bétail sur site. émissions secondaires. Émissions issues des importations d électricité, de chaleur ou de vapeur provenant de fournisseurs tiers (émissions indirectes). Les sources d'émissions associées au Projet Simandou et sa production sont illustrées dans la Figure Celles-ci comprennent uniquement les émissions primaires et tertiaires. Aucune émission secondaire n'est associée au projet car il n y a aura pas d importation d électricité, de chaleur ou de vapeur provenant de fournisseurs tiers. Toute l électricité du projet sera produite sur le site et les émissions résultantes seront de ce fait des émissions primaires détenues par la société ou sous son contrôle. Les émissions tertiaires ne sont pas couvertes par cette évaluation, car elles sont liées à l'approvisionnement en amont d'équipement et de matériaux pour la construction et l'exploitation ainsi qu'au transport, au traitement et à l'utilisation du minerai de fer produit par le Projet. Ces activités ne sont pas comprise dans le cadre de l'eise. Conformément aux indications du Critère de performance 3 de la SFI, et en accord avec les indications et les critères mentionnés dans la Section , la comptabilisation de ces activités dépasse le cadre de l'eise. Il en résulte que l'eise porte sur les émissions primaires provenant du projet (en couleur verte dans la Figure 10.1). Figure 10.1 Sources d émissions de gaz à effet de serre du Projet classées par catégories (1) Rio Tinto (2010); Indications pour le Manuel sur l énergie et les gaz à effet de serre de

3 Exigences légales et autres Législation nationale Il n'existe aucune législation spécifique en vigueur en Guinée concernant le contrôle des émissions des gaz à effet de serre. Toutefois, la Guinée a signé la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) (1) et est une partie non visée à l'annexe 1 de la convention. Les parties non visées à l Annexe 1 sont principalement des pays en voie de développement. Certains groupes de pays en voie de développement sont reconnus par la Convention comme étant particulièrement vulnérables aux impacts négatifs du changement climatique, y compris les pays avec des zones côtières basses et ceux sujets à la désertification et la sécheresse. D autres pays fortement dépendants des revenus générés par la production et le commerce associé de combustibles fossiles sont davantage vulnérables aux impacts économiques potentiels des mesures de réponse au changement climatique. La Convention met l accent sur les activités qui répondent aux besoins et aux préoccupations spécifiques de ces pays vulnérables, comme l investissement, l assurance et le transfert de technologies (2) Indications et normes internationales Les directives internationales suivantes sont pertinentes pour la démarche adoptée pour la mesure des émissions de gaz à effet de serre, telles que décrites plus bas. Le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD)/le Protocole GES de l Institut des Ressources Mondiales (WRI) (voir Section ). Critère de performance 3 de la SFI : Prévention et réduction de la pollution. Directives EHS générales de la SFI. Directives EHS pour l exploitation minière de la SFI Normes environnementales de Rio Les notes d'orientation et les normes de Rio Tinto ont également été suivies lors de l'évaluation : Rio Tinto: émissions de gaz à effet de serre ; Norme E4 - Émissions de gaz à effet de serre de Rio Tinto : Note d'orientation de septembre 2011; et Note d'orientation de Rio Tinto pour le Manuel des gaz à effet de serre et de l'énergie de 2010 (ci-après dénommé Manuel de Rio Tinto) Méthodologie de quantification des émissions de gaz à effet de serre Critère de performance 3 de la SFI: Utilisation Rationnelle des Ressources et Prévention de la Pollution exige que les émissions de gaz à effet de serre issues des projets de développement soutenues par la SFI soient estimées pour tous les projets supposés produire des émissions supérieures à tonnes par an. Cette estimation doit inclure toutes les sources significatives de gaz à effet de serre, les changements de teneur en carbone des sols et de la biomasse aérienne provoqués par le projet, et la production hors site par d éventuels fournisseurs d'électricité, de chauffage ou de refroidissement utilisés par le projet. La quantification, le suivi et l'élaboration de rapports concernant les émissions GES sont également requis en vertu de la norme environnementale E4 de Rio Tinto : Émissions de gaz à effet de serre. Ce chapitre présente les résultats de cette évaluation effectuée selon la démarche reconnue sur le plan international présentée dans le Protocole de quantification des GES publié par le WBCSD et le WRI. Des (1) Disponible sur (2) Disponible sur

4 indications détaillées sur le calcul des émissions des gaz à effet de serre des activités de Rio Tinto sont fournies dans le Manuel de Rio Tinto. Ce dernier est conçu pour assurer la cohérence des données collectées sur les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d'énergie dans toutes les opérations de Rio Tinto, en accord avec la démarche de WBCSD/WRI. Les facteurs d'émission utilisés dans l'évaluation sont extraits du Manuel de Rio Tinto. Le cadre de l'étude englobe tous les gaz à effet de serre. Ces derniers sont représentés en équivalents CO 2 (CO 2 e) en utilisant des facteurs de pondération d de potentiel de réchauffement global (PRG), en accord avec les consignes de déclaration élaborés dans le cadre du Protocole de Kyoto et avec le second rapport d évaluation du Groupe d experts intergouvernemental sur le changement climatique (GIEC) (1). La période d'évaluation couvre la construction et l'exploitation de la mine, et devrait s'étendre sur 44 ans pour les besoins de cette évaluation (5 ans de construction et 40 ans d'exploitation avec une année de chevauchement), auxquels vient s ajouter une période de 24 ans après la fermeture de la mine pour le déclassement, la réhabilitation du site et la repousse de la végétation, soit une durée totale du Projet de 68 ans, jusqu'en Il convient de noter qu'en pratique, l'exploitation de la mine pourrait continuer pendant plus de 40 ans, s'étendant peut-être sur 45 à 50 ans, mais la période de 40 ans est considérée comme étant le scénario de référence pour l'évaluation. Les données traitées pour le calcul des émissions étaient issues des données techniques du Projet sur les quantités et les types de carburants consommés pour la construction et l'exploitation. Les émissions issues des changements de l'utilisation des terres durant le défrichage des terres pour la construction et la réhabilitation des terres à la fermeture de la mine ont été calculées en utilisant les données sur la couverture végétale présentées dans le Chapitre 19 : Utilisation des terres et moyens de subsistance basés sur les terres Émissions à l état initial en Guinée Les émissions de gaz à effet de serre à l état initial de Guinée sont issues des données communiquées à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Les données les plus récentes sont présentées dans la Communication initiale de la Guinée à l'unfccc (2). Ce document, publié en 2002, utilise un profil à l état initial élaboré en 1994, indiquant que les émissions totales de gaz à effet de serre en Guinée étaient estimées, en 1994, à kilo tonnes d équivalent dioxyde de carbone (ktco 2 e) par an. Les absorptions nettes dues aux activités forestières et aux autres usages des terres ont été estimées à kt CO 2 e par an. Le document indique que l'augmentation annuelle des émissions de gaz à effet de serre des pays en développement s'élevait à environ 3,85 %, en moyenne, par rapport aux précédentes décennies. Compte tenu de ce taux de croissance, le document fournit comme «scénario de référence», une hausse régulière des émissions nationales d'environ kt CO 2 e en 2010 (ou d'environ 2,3 tonnes de CO 2 e par habitant et par an (3) ). Il établit des prévisions d émissions à l horizon 2025, date à laquelle le «scénario de référence» prévoit des émissions nationales d'environ kt CO 2 e par an (basées sur une augmentation de la population à 17,3 millions d'habitants et des émissions d'environ 2,65 tonnes de CO 2 e par habitant par an. Si ce taux de croissance estimé des émissions de la Guinée devait persister pendant la durée du Projet, les émissions d'ici l'année 44 (l'année supposée de la fermeture de la mine) seraient de l'ordre de kt CO 2 e par an et les émissions à l'année 68 (la fin de la période de repousse de la végétation après la fermeture) s'élèveraient à environ kt CO 2 e par an. En réalité, il est probable que diverses mesures destinées à limiter les émissions soient mises en œuvre en Guinée pendant la durée du Projet. Certaines options d'atténuation (telles que le remplacement du charbon par du gaz de pétrole liquéfié et le biogaz pour l'énergie domestique, l'introduction de systèmes photovoltaïques, et diverses options de boisement et de reforestation) sont envisagées dans la Communication initiale de la Guinée à la CCUNCC. Ces mesures, parmi d'autres, auraient pour effet de réduire la croissance des émissions nationales de la Guinée pendant (1) Disponible sur (2) Ministère des Mines, de la Géologie et de l'environnement (République de Guinée, 2002), téléchargé depuis (3) À titre de comparaison, les émissions de gaz à effet de serre dans l'union Européenne sont de l'ordre de 10 t CO2e par habitant et par an disponible sur ( 10-4

5 la durée du Projet. Cependant, étant donné que l'analyse de ces options dans la Communication initiale est assez limitée, et que ce document ne présente aucun plan pour leur mise en œuvre probable en Guinée, il est considéré opportun d'appliquer le scénario de référence Évaluation des émissions du Projet L'analyse des émissions de la Mine de Simandou a été entreprise sur la base des phases du Projet présentées dans le Tableau Tableau 10.1 Phases supposées du Projet Phase du projet Années Nombre d'années Construction et début de l'exploitation Année 1 à 3 3 Achèvement de la construction (année 4) et exploitation Mine de Ouéléba Année 4 à Exploitation Mine de Pic de Fon Année 5 à Démantèlement et début de la réhabilitation Année 44 à 46 3 Réhabilitation (reboisement) Année 47 à Nombre Total d'années 68 Remarque : la durée de vie d'exploitation devrait commencer avec les premières opérations minières en 2013 (Année 2), soit l'exploitation des deux fosses chevauchant la fin de la construction jusqu'en L exploitation à plein régime devrait se poursuivre pendant 24 ans pour Pic de Fon et 40 ans pour Ouéléba. En pratique, ces périodes varieront et devraient être plus longues que la durée de vie supposée. Les principaux paramètres retenus pour l'évaluation sont indiqués ci-dessous. La consommation de carburant durant la construction comprend le gazole utilisé par les équipements sur site et les véhicules affectés à la construction, le transport des matériaux de construction, le carburant utilisés pour les vols locaux et internationaux et le carburant consommé lors de l'exploitation des camps de construction. L'estimation pour la construction de la mine est basée sur les estimations pour l'ensemble du Projet Simandou, en supposant qu'un tiers du total est consacré à chaque composante (mine, voie ferrée et port) hormis la construction et l'exploitation des camps provisoires, où un sixième du total est affecté à la mine (la plupart des camps se trouveront le long de la voie ferrée). L'activité minière devrait commencer à un faible niveau durant la construction, le minerai produit étant utilisé pour tester et mettre en service l'installation de traitement. La consommation de carburant durant l'exploitation comprend le gazole utilisé pour la production d'électricité et le fonctionnement d équipements lourds mobile et d'autres matériels et véhicules, ainsi que le carburant utilisé pour les vols locaux et internationaux. Les émissions provenant du défrichage des terres durant la construction sont estimées sur la base d un défrichement total de ha sur les ha occupés par la mine que la vitesse de défrichage est proportionnelle au niveau d'activité des installations et des véhicules. Cette zone comprend la surface occupée par la mine, les terrils de stériles, les routes, les convoyeurs, les installations de traitement, les zones de stockage, le camp d'hébergement et toute autres infrastructures associées ainsi qu'une zone de construction s'étendant sur 100 m autour de l'empreinte immédiate de ces installations. Les catégories de couverture des sols dans cette zone comprennent 49 % de prairies, 35 % de zones boisées et broussailles, 15 % de forêt et 1 % de terres nues ou bâties. En pratique, une partie du défrichage se prolongera au cours de la période d'exploitation, mais les émissions totales de cette source resteront les mêmes. Les taux d'émission de gaz à effet de serre dues au défrichage de la végétation sont tirés du Manuel de Rio Tinto. Les données sur l'utilisation d'énergie probable durant la fermeture et le démantèlement ne sont pas disponibles pour le moment. Il est supposé, par conséquent, que la consommation annuelle de carburant durant le démantèlement et le retrait de toutes les installations sera inférieure de 50 % à la 10-5

6 consommation moyenne annuelle de carburant durant la construction. L'absorption de carbone durant la réhabilitation se base sur l'hypothèse que ha des terres seront reboisés et que ce reboisement aura lieu après la fin des activités d'exploitation minière, avec 49 % de zones boisées et broussailles, 39 % de prairies et 12 % de forêt. I L'étendue du reboisement dans les zones des mines à ciel ouvert sera minime. L'absorption active de carbone devrait se poursuivre pendant 2 ans pour les prairies, 10 ans pour les brousses buissonneuses et 22,5 ans pour les forêts, comme spécifié dans le Manuel de Rio Tinto. Les taux d'absorption pour chaque type de végétation sont extraits du Manuel de Rio Tinto. Les prévisions d émissions de gaz à effet de serre pendant toute la durée d exploitation de la mine sont présentées respectivement dans la Figure 10.2 et les répartitions par phase et par source dans les Tableaux 10.2 et Tableau 10.2 Années du Projet Émissions de Gaz à Effet de Serre provenant de la Mine de Simandou par Phase du Projet Phase du projet Émissions de GES par phase ktco 2 e Émissions moyennes annuelles kt CO 2 e par an Années 1 à 3 Construction et début de l'exploitation 909 6,1 % 303 Années 4 à 43 Fin de la construction et pleine exploitation ,5 % 346 Années 44 à 46 Déclassement 252 1,7 % 84 Années 47 à 68 Réhabilitation -34-0,2 % -2 Total % Tableau 10.3 Source d Émission Émissions de Gaz à Effet de Serre de la Mine de Simandou par Source d Émission Construction et début de l'exploitation : Production d électricité Construction et début de l'exploitation : Installation et véhicules Construction et début de l'exploitation : Défrichage des terres Émissions de GES par Source d Émission (kt CO 2 e) 9 0,1 % 389 2,6 % 656 4,4 % Pleine exploitation : Production d électricité ,6 % Pleine exploitation : Installation et véhicules ,7 % Déclassement : Installation et véhicules 135 0,9 % Réhabilitation : Défrichage des terres -37-0,2 % Total % Il La contribution des émissions directes pendant toute la durée de vie de la Mine de Simandou est estimée à kt CO 2 e. La mine produira un total d'environ 2,9 millions de tonnes de minerai de fer pendant sa durée de vie, ce qui donne une estimation de 0,005 t CO2e par tonne de minerai exploité (à noter que la voie ferrée et l exploitation du port sont exclus). Le taux d émission sera le plus élevé durant les années de pleine exploitation, quand la mine produira environ 0,5 % des émissions totales de la Guinée, et ce sur l ensemble de la période d'exploitation de 40 ans. Les émissions annuelles varieront de 640 kt par an au pic de production maximale à environ 150 kt à la fin des opérations. Elles représenteront environ 1 à 2 % des émissions prévues de la Guinée durant les 10-6

7 premières années, et diminueront pour atteindre moins de 0,5 % vers la fin de l'exploitation de la mine lorsque la production aura baissé et que les émissions nationales de la Guinée auront augmentées. Les émissions durant la phase de construction seront inférieures, entre 89 et 550 kt, mais constitueront toujours jusqu'à près de 2 % des émissions nationales durant l'année la plus active. Durant les années de démantèlement, les émissions varieront entre 60 et 120 kt par an, constituant moins de 0,1 % des émissions nationales. Le flux d'absorption de carbone durant la réhabilitation du site sera faible mais continu, de l'ordre de 1 kt par an pendant environ 20 ans. L'exploitation de la mine domine les émissions globales constituant 93 % des émissions totales, alors que la part de la construction est de 6 % et celle du démantèlement seulement de 1 %. La consommation de carburant pour la production d électricité et le fonctionnement des équipements mobiles constitue jusqu'à 96 % de ces émissions, tandis que le défrichage des terres, après reboisement, ne contribuera qu à 4 %. 10-7

8 Figure 10.2 Prévision de la Contribution Annuelle des Émissions de Gaz à Effet de Serre de la Mine (kt CO e ) EISE Simandou, Volume I, Mine 10-8

9 10.5 Mesures d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre Les émissions des gaz à effet de serre pendant toute la durée de vie de la mine seront essentiellement dues à la combustion de gazole pour la production d'électricité (39 %) et le fonctionnement des équipements lourds et mobiles et des véhicules (57 %). La baisse de la consommation de gazole et des émissions de GES résultantes sera donc la priorité des mesures d'atténuation sur le site de la mine. La minimisation de la consommation de carburant est un critère de succès à la fois économique et environnemental du Projet ; à cette fin, de nombreuses mesures de bonnes pratiques sont déjà prises en compte dans le scénario de base utilisé pour le calcul des émissions. Le Projet visera à maximiser le rendement dans l emploi de combustible pour les équipements mobiles et les véhicules lourds de la mine, à travers la mise en œuvre d un nombre de bonnes pratiques, notamment : les points de chargement de concasseurs primaires et du convoyeur seront placés de façon à minimiser les distances de transport et optimiser les impacts positifs de l usage de la gravité dans le transport de matériel ; les déplacements en montée seront évités dans la mesure du possible ; les déblais et stériles seront gérés de façon à minimiser les quantités et les distances de transport, notamment par le traitement en fosse aussitôt que possible durant la durée de vie de la mine ; l'optimisation des processus de traitement du minerai et des stériles pour minimiser le nombre d étapes nécessaires ; le mouvement d équipements et de véhicules sera programmé de façon à minimiser les temps au ralenti et les distances parcourues ; les véhicules et équipements seront sélectionnés de façon à être aussi performants que possible en termes d efficacité énergétique, en prenant en compte les contraintes potentielles de réparation et de maintenance du fait de l'éloignement du site ; et un système de contrôle central pour la répartition des équipements sera utilisé afin d'éliminer les utilisations inutiles et la consommation de carburant. Le Projet cherchera à réduire la consommation d énergie et les émissions de gaz à effet de serre en résultants dans la mine, à travers la mise en œuvre d un nombre de mesures de bonne pratiques, notamment : l optimisation du nombre de points de transfert sur les convoyeurs et l'espacement des rouleaux de tension ainsi que l'utilisation de rouleaux de tension à faible perte sur les convoyeurs à plus longue distance ; l utilisation de moteurs régénératifs et de mécanismes d'entraînement à fréquence et tension variable sur les convoyeurs descendants afin de produire de l'électricité pour la mine ; l optimisation de la conception et de l'utilisation des systèmes d'assèchement et de pompage afin de minimiser l'utilisation d'énergie pour la gestion de l'eau, notamment par la couverture des zones de rétention pour minimiser les infiltrations d'eau, un bon dimensionnement des pompes, l évitement de coudes aigus dans la tuyauterie, l'installation de mécanismes à fréquence variable et la correction des facteurs de puissance ; l implantation du principal collecteur général en amont pour réduire les besoins de pompage ; et les systèmes d élimination de poussière seront conçus de façon à pouvoir être coupés lorsqu ils ne sont pas nécessaires pour minimiser les besoins de pompage d eau. EISE Simandou, Volume I, Mine 10-9

10 Le Projet minimisera les émissions de gaz à effet de serre résultant des changements de couverture végétale et d'utilisation des terres, en prenant les mesures suivantes : la limitation du défrichage des terres durant la construction au minimum nécessaire pour les travaux ; la réhabilitation des zones défrichées dès que possible à l issue de la phase de construction ; la réhabilitation progressive des terres durant l exploitation afin qu elles soient reboisées dès que possible à l issue des opérations d'exploitation minière et d'élimination des déchets ; et la mise en œuvre d actions pour la restauration forestière dans la Forêt classée de Pic de Fon et dans d autres endroits en partenariat avec d'autres parties prenantes. Outre ces mesures, la norme E4 relatives aux émissions de gaz à effet de serre de Rio Tinto exigera que le Projet fasse des progrès constants dans ses émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, il sera nécessaire d'identifier les sources, de les évaluer et de les classer par ordre de priorité, selon leur importance, puis de mettre au point et mettre en œuvre un Plan d'action pour l'efficacité énergétique comportant des mesures appropriées de contrôle, de réduction et d'atténuation. Ce plan sera mis à jour au fur et à mesure de l'évolution des contraintes commerciales et des exigences externes, des progrès technologiques et des progrès en matière de gestion de l'efficacité énergétique et des émissions pendant la durée d exploitation de la mine. Dans le cadre de ce processus, le Projet adoptera les mesures suivantes : la définition d objectifs d'amélioration progressifs pour les émissions de gaz à effet de serre ; l intégration d un plan de mesure et de déclaration des émissions de gaz à effet de serre par rapport à ces objectifs ; la définition des responsabilités et des obligations concernant la gestion des émissions de GES et de l'efficacité énergétique ; l élaboration d un plan de réduction des émissions au moyen de mesures d'efficacité énergétique, par le recours à d'autres sources d'énergie et par le développement de technologies de changement progressif ; et la mise en place d un approvisionnement en électricité sécurisé et économique à l aide d une analyse des différentes solutions de génération et d'approvisionnement. Le Projet recherchera en permanence des possibilités de réduire les émissions futures de gaz à effet de serre tout au long de la conception continue afin d atteindre les objectifs d amélioration Résumé des résultats Une analyse de l incidence des émissions de gaz à effet de serre de la Mine de Simandou a été entreprise pour la durée du projet conformément aux protocoles de comptabilisation des gaz à effet de serre reconnus sur le plan international et aux normes et politiques de Rio Tinto. Les résultats ont été comparés aux émissions nationales de gaz à effet de serre de la Guinée, telles que communiquées à l UNFCCC. La production de GES de la Mine de Simandou est estimée à 15 million tonnes de CO 2 e pendant les 68 années de construction, d'exploitation et de fermeture, ou environ 0,5 % des émissions de la Guinée sur cette période. À son pic de production, elle devrait contribuer à environ 5 % des émissions annuelles de la Guinée. 92 % des émissions proviendront de la consommation de carburant pour l'exploitation minière, du traitement du minerai et de la production d'électricité durant les opérations, environ 4 % seront issues de la consommation de carburant durant les activités de construction et de démantèlement, et les 4 % restants résulteront du bilan net entre le défrichage des terres durant la construction et le reboisement a cours de la réhabilitation du site. EISE Simandou, Volume I, Mine 10-10

11 Le Projet adoptera une série de bonnes pratiques de gestion de l'énergie destinées à minimiser l utilisation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre en résultant. En outre, il élaborera un Plan d'action pour l'efficacité énergétique et la réduction des émissions des gaz à effet de serre qui définira des objectifs de réduction d émissions dans le temps et inclura les mesures propose par le Projet pour atteindre ces objectifs ainsi qu un plan de suivi et de déclaration de ces dernières. Ce plan sera mis à jour au fur et à mesure que les besoins de l entreprise et les exigences externes évoluent, et en fonction du progrès technologique en matière de gestion de l efficacité énergétique et des émissions pendant la durée de vie de l exploitation. EISE Simandou, Volume I, Mine 10-11

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