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1 rapport annuel2005

2 Entrée du siège social de la BMCI Message des Présidents 2 Conseil de Surveillance et Directoire 4 Comité de Direction 6 Chiffres clés 8 Chiffres clés de l actionnaire 10 Environnement économique en La BMCI en Principaux indicateurs d activité et de résultats 18 Les activités commerciales 20 Activités des filiales spécialisées 24 Des moyens à la hauteur des ambitions , une année riche en innovations 28

3 NOS VALEURS ÆOLMU La réactivité «HU q La créativité «ù b«ÿ L engagement «ù e«â L ambition «DLuÕ

4 Entrée du siège social de la BMCI sommaire La BMCI, une banque citoyenne 30 Parrainage culturel 32 Parrainage sportif 34 Mécénat social et environnemental 34 Le Groupe BNP Paribas 36 Les données financières de la BMCI 40 Note de présentation des règles et principes comptables 42 Comptes au 31 décembre Résumé du Rapport Général des Commissaires aux Comptes 62 Rapport du Conseil de Surveillance à l Assemblée Générale 63 Ordinaire et Extraordinaire Résolutions adoptées par l Assemblée Générale Ordinaire 66 Rapport du Directoire à l Assemblée Générale Extraordinaire 68 Résolutions adoptées par l Assemblée Générale Extraordinaire 70 La BMCI et son réseau 72

5 Message des présidents du conseil de surveillance et du directoire Mustapha FARIS Président du Conseil de Surveillance Joël SIBRAC Président du Directoire L année 2005 marque l aboutissement de notre plan stratégique Cap Il avait pour objectif de consolider la place de la BMCI en tant qu acteur majeur dans le paysage bancaire marocain. Ce challenge a été mené à bien tout en maîtrisant les risques et en maintenant la rentabilité à un niveau élevé. Le développement de notre réseau d agences, l'accroissement du parc de comptes de la clientèle des particuliers et des professionnels, l enrichissement de l offre de produits, la démarche ciblée envers les PME-PMI et la persévérance dans le leadership sur le segment des grandes entreprises, fondés sur le cross-selling, ont été nos facteurs clés de succès durant ces trois dernières années. Les objectifs fixés dans le cadre du plan CAP 2005 en ce qui concerne les ressources et les remplois ont été atteints et même dépassés. Le produit net bancaire, le résultat brut d exploitation et le coefficient d exploitation ont affiché une croissance régulière et sont en ligne avec les prévisions. De plus, les performances de l exercice 2005 ont été particulièrement satisfaisantes, avec notamment, par rapport à l année 2004, un produit net bancaire en progression de plus de 11%, un résultat net en augmentation de 30% et un coefficient d exploitation de 45%. Chacune des catégories de notre clientèle a contribué à ces performances avec le soutien efficace d une logistique opérationnelle en constante évolution. Sur le segment de la clientèle des particuliers et des professionnels, la BMCI a poursuivi sa politique de développement basée sur l ouverture de nouveaux points de vente, le recrutement d une nouvelle clientèle et la fidélisation de sa clientèle acquise à travers notamment l élargissement de sa gamme de produits. Cette approche a été confortée par le lancement, en 2005, de nouveaux produits : la carte de crédit renouvelable Viva, le Compte et la Carte B free pour les jeunes de moins de 18 ans, l offre Im@gine pour les ans, la carte de retrait et de paiement à l étranger, Odyssée et les produits d épargne et de placement PLAN EPARGNE Plus et PATRIMOINE Plus.

6 03 rapport annuel 2005 Concernant la ligne de clientèle des PME-PMI, la BMCI a maintenu sa stratégie de croissance axée sur une démarche sélective de la clientèle, le cross-selling et le développement des synergies avec les filiales de la banque. La politique poursuivie par la BMCI sur la filière des grandes entreprises et institutionnels a été orientée principalement sur la consolidation de ses parts de marché tout en continuant à offrir un service personnalisé et en s appuyant sur l expertise et le réseau mondial de son actionnaire de référence. Un effort a également été porté sur le développement du réseau d'agences : en 2005, la BMCI a ouvert 16 nouveaux points de vente. Ainsi, à fin décembre 2005, notre réseau comptait 170 agences spécialisées par type de clientèle. A l instar de BNP Paribas, la BMCI a entrepris de renforcer son identité interne autour des 4 Valeurs principales que sont la Réactivité, la Créativité, l Engagement et l Ambition. En 2005, la BMCI a défini la démarche la plus pertinente pour favoriser l appropriation des Valeurs par l ensemble des collaborateurs tout en renforçant l identité culturelle de notre banque. Par ailleurs, Fitch North Africa, filiale de l agence internationale de notation Fitch Ratings, a confirmé les notes déjà attribuées à la BMCI sur son échelle de notation nationale, soit AA- pour la note de long terme avec des perspectives d évolution «stable» et F1+ pour la note de court terme. La confirmation des notes attribuées à la BMCI se justifie notamment par sa rentabilité, qui figure parmi les meilleures de la place, et son adossement au Groupe BNP Paribas. De même, en tant que banque de référence pour le traitement des opérations à l international, la BMCI a obtenu avec succès la reconduction de la certification de ses opérations documentaires sous la nouvelle norme ISO 9001 version 2000, ce qui témoigne une nouvelle fois, du niveau de la qualité de service de la BMCI dans le domaine du commerce international. Toutes ces performances, nous les devons essentiellement à l engagement et à la mobilisation de l ensemble de nos collaborateurs qui constituent la valeur essentielle et l atout principal de la banque. Toujours engagée en faveur du développement socio-culturel du Maroc, la BMCI a poursuivi ses différentes actions de soutien au Concours International de Musique du Maroc, au Concours National de Musique du Maroc, à l Orchestre Philharmonique du Maroc, au Printemps Musical des Alizés, à l'ecole Internationale de Musique et de Danse, à l édition de livres d'art et au Grand Prix de la Nouvelle. En matière de mécénat social, la BMCI a mené une action d envergure en faveur des enfants victimes du Tsunami et a soutenu également l Association de Lutte Contre le Sida. Sensible à la valorisation de la ville de Casablanca, notre banque a contribué à la rénovation du passage souterrain de la Place des Nations Unies et a engagé des travaux de réfection de son siège social. Avec son nouveau plan stratégique à l horizon 2009 et avec l appui de son partenaire de référence, BNP Paribas, l une des plus grandes banques internationales, la BMCI consolidera son positionnement au sein du paysage bancaire marocain et poursuivra le développement de ses activités dans la rentabilité, avec la qualité de service et la réactivité au centre de ses priorités.

7 Conseil de surveillance et directoire Président d Honneur Mohamed Benkirane Conseil de Surveillance Au 31décembre 2005 Président Mustapha Faris Vice-Président Pierre Mariani Membres Christian Aubin Mohamed Hassan Bensalah Mourad Cherif Francis Hartmann Michel Pébereau Jean-Jacques Santini La compagnie d assurances AXA Assurance Maroc, représentée par Daniel Antunes La société BNP Paribas BDDI Participations, représentée par Jean-Jacques Santini La compagnie d assurances SANAD, représentée par Abderrahman Saaïdi

8 05 rapport annuel 2005 Directoire Au 31décembre 2005 Président du Directoire Joël Sibrac Directeur Général Rachid Marrakchi Membres Patrick Soulages Membre du Directoire et Secrétaire Général Abdelouahhab Karkouri Membre du Directoire chargé des Particuliers et des Professionnels

9 Comité de direction Au 30 juin Joël SIBRAC Président du Directoire 2 Rachid MARRAKCHI Membre du Directoire et Directeur Général 3 Thami BIAZ Membre du Directoire chargé du Réseau Entreprises et du Commerce International 4 Abdelouahhab KARKOURI Membre du Directoire chargé des Particuliers et des Professionnels 5 Mohamed KETTANI HASSANI Membre du Directoire chargé des Grandes Entreprises, des Institutionnels et des Produits et Financements Structurés 6 Patrick SOULAGES Membre du Directoire et Secrétaire Général

10 07 rapport annuel Charaf ALAMI Directeur Finances et Contrôles 8 Abdelmalek BENDRISS Directeur des Ressources Humaines 9 Hakim BENMANSOUR Directeur Général de BDSI 10 Saâd BOURRAKADI Directeur des Affaires Juridiques et du Recouvrement 11 Guillaume CURNIER Inspecteur Général

11 Chiffres clés Une activité en croissance +13,8% +9,3% Ressources de la clientèle (en Mdh) Une rentabilité accrue Crédits globaux à la clientèle (en Mdh) 50,82 En amélioration de 3,2 points +1,5 point 15,60 17,10 48,20 14, Coefficient d exploitation (en %) Return On Equity (en %) Une progression continue des résultats +23,8% +30,8% +11,3% Produit Net Bancaire (PNB) (en Mdh) Résultat brut d exploitation (en Mdh) Résultat net (en Mdh)

12 09 rapport annuel 2005 Un bilan solide +12,6% +5,8% Total bilan (en Mdh) Fonds propres avant répartition (en Mdh) Rating Fitch décembre 2005 F1+ et AA- sur une échelle nationale Dividende L Assemblée Générale Ordinaire qui s est tenue le 26 mai 2006 a fixé à 20 dirhams par action le dividende ordinaire à verser pour l exercice En plus du dividende ordinaire, la BMCI a distribué une action gratuite pour cinq actions détenues, avec jouissance au 1 er janvier 2006.

13 Chiffres clés de l actionnaire Composition du capital Au 31décembre 2005 DIVERS ACTIONNAIRES AXA ASSURANCE MAROC 9,11% ATLANTA 4,44% SANAD 5,84% 13,17% 2,41% HOLMARCOM 65,03% BNP Paribas BDDI-Participations Structure des participations Au 31décembre 2005 BMCI BMCI BOURSE BMCI FINANCE BMCI GESTION 100% 100% 100% BMCI BANQUE OFFSHORE BMCI LEASING BMCI Crédit Conso Arval Maroc S.A. 100% 72,03% 51% 33,34% CETELEM Maroc BDSI 19,79% 11% Mediha Informatique 10%

14 011 rapport annuel 2005 Tableau de bord de l actionnaire Au 31décembre 2005 (En milliers de DH) Capital social Fonds propres Résultat net Total bilan Capitalisation boursière Fondamentaux boursiers au 31 décembre (en DH) Bénéfice par action 27,61 40,04 39,98 42,25 45,45 59,42 Actif net par action 235,05 267,14 295,65 308,13 337,58 357,05 Dividende par action * Plus bas Plus haut Derniers cours PER 16,99 11,96 12,43 14,63 15,84 12,87 P/B 2,00 1,79 1,68 2,01 2,13 2,14 P/O (%) 54,33 37,47 75,04 78,11 88,01 33,66 D/Y (%) 3,20 3,13 6,04 5,34 5,56 2,61* PER = cours / bénéfice par action P/B = cours / actif net par action P/O = dividende / bénéfice par action D/Y = dividende / cours (*) En plus du dividende ordinaire, la BMCI a distribué une action gratuite pour cinq actions détenues, avec jouissance au 1 er janvier Cours de l action Au 31décembre 2005 * MASI : Moroccan All Shares Index. Indice de la capitalisation de toutes les valeurs cotées au niveau de la Bourse de Casablanca.

15 Environnement économique en 2005 CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN 2005 En 2005, l évolution de l économie marocaine apparaît globalement positive. En effet, au niveau des équilibres macro-économiques fondamentaux, les performances sont satisfaisantes. Ces résultats ont été réalisés dans un environnement relativement défavorable marqué par la flambée des prix du pétrole et la faiblesse des échanges commerciaux au niveau international. La croissance du PIB est estimée à 1,8% contre 4,2% en Cette croissance est modérée, en raison d un tassement des activités primaires (-12,5% par rapport à 2004 contre 1,9% en ). La progression du PIB hors agriculture est estimée à 4,4% contre 4,7% en Elle est réalisée grâce aux bonnes performances du secteur minier, de l'énergie, du BTP, de l'industrie, du tourisme et des télécommunications. Evolutions sectorielles En 2005, la contribution du secteur primaire est estimée à 12,7% à la formation du PIB réel contre 15,3% en Ce recul est directement lié aux effets négatifs du déficit pluviométrique estimé à 32% par rapport à une année normale. En effet, les cultures céréalières ont été les plus impactées. En revanche, la production d agrumes et de tomates fraîches a bénéficié d excellentes conditions climatiques durant l été Leurs exportations en valeur ont ainsi progressé respectivement de 23,4% et 3,4%. La production animale a enregistré une progression de 1,2% en 2005 en comparaison avec Elle a notamment bénéficié des campagnes précédentes et des efforts des Pouvoirs Publics en matière d approvisionnement en aliments de bétail (suspension des droits et taxes douanières perçus sur l orge importé entre mai et décembre 2005, prise en charge des frais de transport de l orge vers les régions les plus touchées par la sécheresse). La valeur ajoutée du secteur primaire a pu être renforcée grâce au redressement de l activité du secteur de la pêche en La production et les débarquements ont atteint tonnes correspondant à un chiffre d affaires de 3,4 milliards de dirhams, soit une progression de 2% en volume et 12% en valeur par rapport à Le secteur secondaire a progressé globalement de 3% en 2005 grâce au dynamisme de ses composants. En effet, le secteur énergétique a enregistré des résultats satisfaisants en 2005, en lien avec le renforcement de la demande intérieure et grâce au raffermissement des activités de raffinage et à l'amélioration des capacités de production électrique. De même, le secteur minier a bénéficié d une embellie des cours des minerais métalliques sur les marchés internationaux et d'une demande étrangère soutenue pour le phosphate et ses dérivés. Par ailleurs, le secteur du BTP bénéficie de la poursuite d'exécution des grands projets d'infrastructure et d'habitat social (autoroutes, port de Tanger-Méditerranée, aménagement des zones touristiques du plan Azur et des zones industrielles). Enfin, les industries du textile et de l'habillement ont bénéficié des arrangements décidés dans le cadre de l'accord de Shanghaï entre la Chine et l'union Européenne. Ce secteur a également été re-dynamisé grâce à la signature du "Plan Emergence Textile Habillement" par le Gouvernement et l'amith (Association Marocaine des Industries du Textile et de l'habillement). Le secteur tertiaire a marqué une croissance positive en Ce résultat est essentiellement attribué aux performances réalisées par les secteurs du tourisme, des transports et des télécommunications. Les arrivées des touristes étrangers ont affiché en 2005 une progression de 12,9% par rapport à En revanche, le nombre des marocains résidant à l étranger ayant regagné le pays n a progressé que de 0,7% en 2005, contre 9,1% en Le nombre des nuitées réalisées par les touristes étrangers dans les hôtels classés a augmenté de 18,9% par rapport à Cette performance est due aux actions volontaristes menées par les Pouvoirs Publics et les professionnels, notamment la signature de contrats avec les tours opérateurs britanniques et la densification de la desserte aérienne du Royaume. Le secteur des transports n est pas resté à l écart de cette tendance haussière en Le transport aérien a bénéficié de la création de nouvelles dessertes internationales et de lignes intérieures et le trafic des passagers réalisé par la RAM a progressé en 2005 de 20%, pour atteindre 4,5 millions de passagers. Concernant le trafic ferroviaire, le nombre des usagers a augmenté en 2005 de 13%. Concernant le transport routier, les immatriculations des véhicules ont affiché une hausse de 12,3% en 2005, en comparaison avec la même période de l année précédente. Les véhicules de tourisme ont marqué

16 une reprise notable de 16,1% et les véhicules utilitaires n ont réalisé qu une hausse modérée de 3,6%. Le secteur des télécommunications représenté par les deux opérateurs, Maroc Telecom et Meditel a connu la même tendance haussière. Leur chiffre d affaires global a progressé de 17% en Echanges extérieurs Au terme de l'année 2005, le déficit commercial s'est accru de 22,3% par rapport à 2004, pour atteindre 85,7 milliards de dirhams. Ceci résulte de la progression des importations (+13% avec +20,5 milliards de dirhams) à un rythme plus soutenu que celui des exportations (+5,5% avec +4,8 milliards de dirhams). Les importations ont atteint 178,4 milliards de dirhams suite à la forte expansion de la facture énergétique et à l'accroissement de l'ensemble des autres acquisitions. Quant aux exportations, elles se sont élevées à 92,7 milliards de dirhams grâce à la progression des livraisons de phosphates et dérivés (+16,1%) et à l'accroissement global des autres produits (+3,5%). Flux financiers extérieurs Les recettes des voyages ont progressé de 18% pour atteindre 41,1 milliards de dirhams et devancer pour la 1 ère fois depuis 1999 les transferts MRE qui ont enregistré une évolution de 8,2% avec un volume de 40,5 milliards de dirhams. Concernant les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, elles se sont élevées à fin 2005 à 26,8 milliards de dirhams et les dépenses correspondantes se sont établies à 11,5 milliards de dirhams. Au total, les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib ont atteint 149,5 milliards de dirhams et ont représenté 11,3 mois d'importation de marchandises. Inflation En terme de moyenne annuelle, l inflation ressort à 1% contre 1,5% en Cette évolution est imputable à une décélération des prix des produits alimentaires qui sont passés de 1,6% en 2004 à 0,3% en 2005, suite à la baisse des prix des viandes et des fruits frais. En revanche, les prix des produits non alimentaire ont progressé de 1,5%, en raison du renchérissement des prix de transport et communication de 4,5% en 2005 contre 0,9% en Consommation nationale En 2005, la demande intérieure finale a été le principal moteur de la croissance économique. La consommation des ménages s'est améliorée en 2005 de 3,6% en terme nominal soit à un rythme moins marqué qu en 2004, où l'augmentation était de 8,9%. En dépit du recul de la demande des ménages ruraux par rapport à 2004, la consommation domestique a enregistré une bonne performance, profitant des gains de pouvoir d achat induits par l évolution modérée de l inflation (1% au cours de l année 2005) et par l amélioration des revenus des ménages en application des mesures du dialogue social et du renforcement des transferts des MRE. La consommation des administrations publiques, en terme nominal, a enregistré un accroissement de 9,7% en 2005 contre 5,6% en 2004, en lien notamment avec la hausse des dépenses de l État en biens et services. L investissement a poursuivi sa tendance haussière en 2005, mais à un rythme moindre qu en 2004 tel qu'en témoigne la progression des achats à l étranger des biens d équipement industriel de 3,2% en 2005 contre 16,2% en Les investissements des entreprises publiques se sont établis à 36,9 milliards de dirhams en 2005, en hausse de 21,7% par rapport à De plus l investissement direct étranger a été dynamique en 2005, les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont totalisé 26,8 milliards de dirhams contre 15,7 milliards de dirhams une année auparavant, soit une hausse de 70,8%. Dans ces conditions, le taux d investissement a été porté à 25,7% du PIB en 2005, favorisé par le maintien de l épargne nationale à un niveau satisfaisant, autour de 26,9% du PIB, dégageant ainsi une capacité de financement de près de 1,3 point du PIB. Finances publiques L exécution de la Loi de Finances 2005 s est déroulée dans un contexte difficile, marqué par l aggravation des charges de la compensation occasionnée par la prise en charge partielle de la hausse des prix des produits pétroliers, les indemnités liées à l opération des départs volontaires à la retraite et la hausse de la masse salariale. L année budgétaire 2005 s est soldée par un déficit budgétaire de 4,2% du PIB contre 4,4% en Hors recettes de privatisation, ce niveau de déficit s est établi à 5,7% du PIB. Néanmoins, la situation des finances publiques a été caractérisée par des taux de réalisation des recettes globalement plus importants que ceux de l année Au terme de l année 2005, les recettes ordinaires du Trésor ont atteint 131,4 milliards de dirhams, soit une progression de près de 12% par rapport à Cette évolution est attribuée essentiellement aux recettes fiscales, avec 131,3 milliards de dirhams et en progression de 13%. En ce qui concerne les dépenses ordinaires, elles se sont chiffrées à 126 milliards de dirhams, en hausse d un cinquième, en raison : - D une part, de l accroissement de 23,3% des dépenses de fonctionnement, du fait des primes allouées dans le cadre des départs volontaires à la retraite, d un montant de 10,5 milliards ; 013 rapport annuel 2005

17 - D autre part, de l élargissement de 33,8% des charges de la compensation des prix consécutivement au renchérissement des produits pétroliers. Le solde ordinaire s est ainsi limité à 5,4 milliards de dirhams et n a couvert que 27,3% des dépenses d investissement, chiffrées à 19,7 milliards de dirhams. Compte tenu du solde négatif des comptes spéciaux du Trésor de 4,9 milliards de dirhams, le budget général a dégagé un déficit de 19,2 milliards de dirhams au lieu de 15 milliards de dirhams en Le Trésor ayant réglé des arriérés de paiement pour un montant de 9,1 milliards de dirhams, le déficit de caisse s est élevé à 28,3 milliards de dirhams. Pour couvrir le besoin de financement et les sorties nettes de capitaux de 1,4 milliard de dirhams au titre de la dette extérieure, le Trésor a eu recours au marché des adjudications dans un contexte caractérisé par l absence de tensions sur les taux d intérêt. Dette publique En 2005, l endettement intérieur du Trésor s est établi à 258,5 milliards de dirhams en augmentation de 15,5% par rapport à Cet alourdissement de la dette résulte essentiellement d une progression de l encours des Bons émis par adjudication de 36,7 milliards de dirhams. Par rapport au PIB, l encours de la dette intérieure ressort à 56,1%. L encours de la dette publique extérieure a affiché une légère hausse de 0,5 milliards de dirhams par rapport à 2004 pour s établir à 115,8 milliards de dirhams. Par rapport au PIB, le taux d endettement extérieur a connu une légère baisse passant de 26% du PIB à fin 2004 à 25,1% à fin Le Trésor reste le principal emprunteur. Sa part s inscrit en baisse continue en s établissant à 59,6% en 2005 contre 61% en La dette extérieure garantie, s élève à 46,8 milliards de dirhams, et représente ainsi 40,4% restant de la dette extérieure en La stratégie de désendettement a été poursuivie en 2005, les efforts déployés en matière de gestion active de la dette extérieure se sont également poursuivis par le traitement de 276 millions de dollars soit une augmentation de 52% par rapport à l année Activités financière et bancaire La dynamique de la croissance monétaire a continué de se raffermir au cours de la deuxième moitié de l année Les moyens de paiement en circulation se sont hissés à un niveau soutenu, suite à une demande importante des agents économiques. La vigueur de la progression de la masse monétaire a été accompagnée d un bond des crédits bancaires. Le niveau des prêts au secteur marchand a augmenté à un rythme nettement supérieur à celui des années antérieures. A l instar des années précédentes, la politique monétaire est axée sur la poursuite de la maîtrise de la liquidité et la stabilité du taux de change du dirham. La régulation monétaire a nécessité des interventions ponctuelles de Bank Al-Maghrib sur le marché. La sur-liquidité des banques commerciales ne cesse de se réduire au rythme des interventions successives de régulation et de la croissance consolidée du crédit. Les taux d intérêt nominaux ainsi que les taux de change du Dirham se sont stabilisés au troisième trimestre. A fin décembre 2005, l agrégat de monnaie M3 a marqué une progression remarquable, atteignant 13,8% contre 7,8% à fin Les concours à l'économie, qui contribuent à hauteur de 53% dans l évolution de l'agrégat de monnaie M3, ont augmenté de 11,2% contre 6,8% en L'augmentation est tirée essentiellement par les crédits d'investissement (18,7%), de consommation (6,8%) et de trésorerie (15,7%). L encours des créances en souffrance des banques, quant à lui, s est infléchi de 2,5% et sa part dans l'ensemble des crédits des banques est passée de 19,1% à 16,5%. Les avoirs extérieurs nets ont progressé de 14,4% contre 13,3% à fin 2004, dans un contexte de réalisation, pour la cinquième année consécutive, d un compte courant de la balance des paiements excédentaire (1,3% du PIB en 2005). Ils contribuent ainsi à hauteur de 37% dans l évolution de la masse monétaire. Concernant les créances nettes sur l Etat, elles ont marqué une hausse de 7,1% contre une baisse de 7,5% en Cette évolution tire ses origines essentiellement de l augmentation des recours du Trésor aux banques, de l ordre de 3,4 milliards et de la détérioration de la position nette du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib de 1,1 milliard de dirhams. Parallèlement à cette évolution, l encours des agrégats de placements liquides s est élargi de près de 4,6%. Cet accroissement s explique, d une part, par le portefeuille des titres de créances négociables qui s'est élargi de 3,6% contre une diminution de 19,3% à fin 2004, et d autre part, par l accroissement de 23% des titres des OPCVM actions et diversifiés suite notamment à la hausse du rendement des placements en bourse. Quant aux titres d OPCVM obligataires, malgré une évolution positive de 4,3%, celle-ci demeure insignifiante par rapport à celle enregistrée il y a un an (27,6%) à cause de la baisse des taux d intérêt servis sur les Bons du Trésor. De ce fait, l évolution de la liquidité de l économie est passée, entre les deux dernières années, de 8,6% à 12,9% où la masse monétaire contribue à hauteur de 12,5 points comparativement à 0,42 point pour les actifs liquides, au lieu de 7,1 points et 1,5 point respectivement en En 2005, le marché monétaire a connu des périodes de fortes tensions en raison d opérations engendrant d importants mouvements de ponction de liquidités. Ces chocs monétaires ont été très accentués au milieu de l année où le taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour (TIMPJJ) a atteint son maximum de 4,96% avant que le marché ne retrouve progressivement son calme, suite aux interventions de Bank Al-Maghrib.

18 S agissant du marché primaire des Bons du Trésor par adjudication, l évolution des taux en 2005 a connu une tendance globalement baissière, surtout pour les maturités moyennes et longues. Au terme de l année 2005, les levées brutes du Trésor sur le marché des adjudications ont augmenté de 5,8% par rapport à 2004 pour s établir à 79,6 milliards de dirhams. Le long terme s est adjugé 69,3% des levées de l année, ce qui traduit la volonté du Trésor d optimiser la gestion de sa dette intérieure. Les émissions sur le marché de la dette privée ont porté en 2005 sur 9,2 milliards de dirhams contre 10,3 milliards de dirhams en 2004, soit un recul de 10,7%. Les titres de créances négociables (TCN) représentent environ les 2/3 du total. En 2005, la Bourse de Casablanca a poursuivi son trend haussier amorcé dès la fin de l année L indice MASI a progressé de 22,5% après une hausse de 14,7% en 2004 porté essentiellement par les contributions des télécommunications, des banques, des sociétés de portefeuilles-holdings, du BTP et des mines. La capitalisation boursière a atteint 252,3 milliards de dirhams, en hausse de 22,2%. Elle est concentrée essentiellement sur le secteur des télécommunications (35%), les banques (21%), le bâtiment (13%) et les sociétés de portefeuilles-holdings (12%). Quant au volume global des transactions, il a totalisé 148,5 milliards de dirhams, en hausse de 107% par rapport à Cette évolution est attribuable à l animation apportée par Itissalat Al-Maghrib et au dynamisme enregistré au niveau du marché de blocs. PERSPECTIVES D'ÉVOLUTION POUR L'ANNÉE 2006 Le projet de Loi de Finances pour l année 2006 a été élaboré sur la base de trois préoccupations majeures : La réalisation d une croissance économique à un taux suffisamment élevé pour apporter une réponse convenable au problème de l emploi et relever durablement le niveau de vie de la population ; La promotion d une politique sociale adéquate à même de permettre la réduction des disparités existantes sur les plans social et spatial ; La mise en oeuvre de réformes structurelles et sectorielles visant à moderniser l économie nationale et mettre à niveau l entreprise marocaine. L option du pays pour une politique d ouverture et d intégration dans son environnement international marqué par l avancement accéléré du processus d association avec l Union Européenne et la conclusion d accords de libre échange avec les Etats-Unis d Amérique et des pays du sud de la Méditerranée, impliquent pour l économie marocaine des contraintes majeures de compétitivité. La mise en place d une économie forte capable de faire face aux défis de la mondialisation et de l ouverture des marchés devant l afflux des biens et des services répond donc à un besoin impératif. La politique préconisée à cet effet repose sur trois piliers principaux : La consolidation du cadre macro-économique. Le renforcement des infrastructures de base. La relance de l investissement privé. Les perspectives d évolution du secteur primaire en 2006 sont bien orientées, en lien avec l importance des précipitations enregistrées et leur bonne répartition géographique. Concernant le secteur de la pêche, la mise en place d un plan d investissement sur la période doté d une enveloppe de 742 millions de dirhams laisse entrevoir de bonnes performances. En effet, ce plan est axé sur la modernisation de la flotte côtière et des équipements des ports ainsi que le renforcement et la poursuite de la mise à niveau des infrastructures de commercialisation. Ainsi, la croissance du PIB escomptée est de l'ordre de 5,4% sous l'hypothèse d'une campagne agricole moyenne de 60 millions de quintaux. L année 2006 serait, par ailleurs, marquée par la mise en application des accords de libre-échange qui pourrait favoriser la délocalisation et la promotion de certains investissements industriels étrangers au Maroc. En outre, plusieurs projets d infrastructure seront lancés, concernant notamment les chantiers de l INDH, la réalisation de nouveaux tronçons d autoroutes, la construction de viaducs, la poursuite des programmes d habitat social et des routes rurales, la réalisation de projets ferroviaires, le dédoublement de certaines voies ferrées et la continuation des travaux d extension des ports et des aéroports. Enfin, l assouplissement des procédures de création d entreprises et l instauration progressive d un climat incitatif à l'investissement, la mise à niveau de l appareil productif national et la réduction progressive des droits de douane à l importation sur les biens d équipement devraient soutenir l évolution de l investissement pour la cinquième année consécutive. La croissance de la formation brute du capital fixe (FBCF) pourrait s établir à environ 7,5% durant l année Les perspectives d évolution de l investissement semblent bien orientées ainsi qu en témoigne la hausse de 20% de l enveloppe totale des projets émanant des opérateurs privés et agréés par la Commission des Investissements (CI). En effet, cette dernière a approuvé 47 projets de conventions d investissement en 2005 pour un montant global de 20 milliards de dirhams, dont 12 milliards dans le secteur industriel, 4 milliards dans le tourisme et 2,7 milliards dans les télécommunications. Ces projets, selon la CI, devraient permettre la création de nouveaux emplois directs. 015 rapport annuel 2005

19 Direction des Grandes Entreprises, des Institutionnels et des Financements Structurés

20 017 rapport annuel 2005 LA BMCI EN 2005

21 Principaux indicateurs d activité et de résultats Malgré un environnement concurrentiel difficile marqué notamment par une forte pression sur les marges, la BMCI a confirmé la bonne tenue de ses performances en termes de développement, de résultats et de rentabilité grâce à la contribution et la diversité de ses métiers. Les filiales de la BMCI ont poursuivi leur développement en 2005 et ont contribué de manière significative aux résultats de la banque. Des résultats et une rentabilité en progression Au 31 décembre 2005, l encours des crédits globaux de la clientèle s est établi à 30 milliards de dirhams, soit une augmentation de 9,3% par rapport à la fin de l exercice précédent. Cette augmentation concerne en particulier les crédits par caisse, qui ont enregistré une progression de 17%. Les engagements par signature ont affiché une baisse de 12% par rapport à L encours des dépôts globaux de la clientèle a progressé de 13,8% par rapport à l année 2004 pour s établir à 29,5 milliards de dirhams. Sur la même période, l encours moyen des Ressources Non ou Faiblement Rémunérées (RNFR) a enregistré une augmentation de 19,8% par rapport à l année 2004, principalement due à l extension du réseau d agences. Grâce à une politique active de conquête conjuguée à une reprise ciblée de collecte de Ressources Rémunérées (RR) pour répondre aux besoins de financement de la BMCI, l évolution de la structure des dépôts a baissé légèrement pour s établir à 53% de Ressources Non ou Faiblement Rémunérées (RNFR) en 2005 contre 54% en Produit net bancaire Le produit net bancaire (PNB) de la BMCI a enregistré une croissance sensible de 11,3% pour atteindre 1,7 milliard de dirhams au 31 décembre Grâce à la hausse importante des encours, la marge d intérêts a atteint, au 31 décembre 2005, millions de dirhams, soit une progression de 10,2% par rapport à l année précédente. La marge sur commissions a progressé de 21% pour s établir à 187,5 millions de dirhams en Grâce à l activité de Change, le résultat des opérations de marché a connu une progression de 1,8% pour s établir à 116,3 millions de dirhams. Charges générales d exploitation Les charges générales d exploitation restent maîtrisées en Elles ont augmenté de 3,9% pour s établir à 762 millions de dirhams. Cette évolution contenue s explique, notamment, par l augmentation des frais généraux de 4% et des charges du personnel de 2,5%. Les amortissements ont, quant à eux, évolué de 3,6% pour atteindre 99,5 millions de dirhams. Résultat brut d exploitation Grâce à la progression du produit net bancaire et à la bonne maîtrise des frais généraux, le résultat brut d exploitation s est établi à 990 millions de dirhams, soit une hausse de 23,8% par rapport à ,8% +13,8% Ressources Non ou Faiblement Rémunérées (en Mdh) Dépôts de la clientèle (en Mdh)

22 Résultat net Le montant net des provisions s est élevé en 2005 à 219 millions de dirhams soit une progression de 13,7% par rapport au 31 décembre Ainsi, le résultat net de la BMCI a enregistré une progression de 30,8% pour s établir à 492,5 millions de dirhams en Le cœfficient d exploitation continue à s améliorer en passant de 48,2% en 2004 à 45% en Le ROE (Return On Equity) progresse également en s établissant à 17,1% contre 15,6% à fin décembre % Crédits à la clientèle par caisse (en Mdh) 019 rapport annuel 2005 Les notes de la BMCI confirmées par Fitch North Africa Fitch North Africa, filiale de l agence internationale de notation Fitch Ratings, a confirmé les notes déjà attribuées à la BMCI sur son échelle de notation nationale, soit AA- pour la note de long terme avec des perspectives d évolution «stable» et F1+ pour la note de court terme. La confirmation des notes attribuées à la BMCI se justifie notamment par sa rentabilité, qui figure parmi les meilleures de la place, et son adossement au Groupe BNP Paribas. +9,3% La BMCI a passé avec succès l audit de certification ISO 9001 de ses activités documentaires Au terme des audits effectués du 27 au 29 juin 2005 par BVQI (Bureau Véritas Quality International), la BMCI a passé avec succès les audits de surveillance annuels Crédits globaux à la clientèle (en Mdh) Part de marché en remplois globaux (en %) Part de marché en ressources globales (en %)

23 Les activités commerciales Le réseau d agences : ouverture de 16 nouveaux points de vente L année 2005 a vu l ouverture de 16 nouveaux points de vente. Ainsi, à fin décembre 2005, le réseau de la BMCI comptait 170 agences spécialisées par type de clientèle et plus de comptes chèques ont été ouverts contre en 2004, soit une progression de 15%. La BMCI poursuit sa politique de développement sur le marché des particuliers et des professionnels tout ou une partie de la dotation touristique, «Omra» ou professionnelle que le client peut utiliser pour régler ses achats ou retirer de l argent à l étranger. Campagne de communication sur les ouvertures de nouvelles agences En utilisant le registre de l émotion, la BMCI a fait le bilan de ses ouvertures d agences en 2005, à travers les principaux supports presse. Sur le segment de la clientèle des particuliers et des professionnels, la BMCI a poursuivi sa politique de développement basée sur l ouverture de nouveaux points de vente, le recrutement d une nouvelle clientèle et la fidélisation de sa clientèle acquise à travers notamment l élargissement de sa gamme de produits. En 2005, la BMCI a enrichi son offre d assurances avec le lancement de deux nouveaux produits d assurance épargne, PLAN EPARGNE Plus et PATRIMOINE Plus. PLAN EPARGNE Plus est destiné aux petits épargnants disposés à faire un effort d épargne constant et régulier. Il permet de constituer progressivement une épargne, moyennant le versement de primes périodiques et/ou complémentaires qui génèrent des produits financiers. Quant à PATRIMOINE Plus, il est destiné aux épargnants ayant une importante somme d argent à placer et permet de faire fructifier et valoriser ce capital à moyen et long-terme. Par ailleurs, la BMCI a étoffé son offre de crédits en proposant à ses clients la carte de crédit renouvelable Viva Aurora MasterCard. Cette carte met à la disposition du client une réserve d argent utilisable en une ou plusieurs fois et remboursable par petites mensualités. A l écoute constante des besoins de ses clients, la BMCI a également enrichi le Prêt PERSO d une option facultative permettant un remboursement tout en souplesse des mensualités qui peuvent, selon la situation financière du client, être reportées ou ajustées. Afin de permettre à ses clients particuliers et professionnels de voyager à l étranger sans soucis liés à la gestion de leur argent en espèces, la BMCI a lancé, en 2005, la carte de retrait et de paiement Odyssée. Odyssée est une carte sur laquelle est logée Pôle Produits, Marchés et Monétique

24 021 rapport annuel 2005 Direction des Particuliers et des Professionnels Pour compléter sa gamme de produits destinés aux jeunes, la BMCI a lancé le Compte et la Carte B free pour les jeunes de moins de 18 ans et Im@gine pour les ans. Ces deux formules s adaptent à leur mode de vie, en leur permettant de mieux vivre la banque au quotidien grâce à de nombreux produits bancaires et à de multiples avantages extra-bancaires. En 2005, un nouveau système de commissionnement a été instauré pour mieux récompenser les performances de la force de vente et pour favoriser le développement de la collecte des ressources et l équipement en produits de la clientèle. Ainsi, le taux de détention en produits par client est passé à 3,60 en décembre 2005 contre un taux de 3,16 en décembre L action de collecte de ressources a permis à la BMCI de réaliser sur le segment de la clientèle des particuliers et des professionnels, une progression de 16,8% en Ressources Non ou Faiblement Rémunérées et d améliorer le ratio de structure en le portant de 48,4% en décembre 2004 à 51,1% en décembre Grâce à une bonne performance en matière de nouvelle production en crédit habitat, les encours moyens ont évolué en 2005 de 21% par rapport à Enfin, la stratégie de développement de la BMCI sur le segment de la clientèle haut de gamme a permis à l Espace Gestion de Patrimoine d enregistrer une croissance sensible de son activité. Ainsi, en 2005, les avoirs gérés par l Espace Gestion de Patrimoine ont augmenté de 16% par rapport à l année Un portefeuille de PME-PMI fortement enrichi Dans un environnement de plus en plus concurrentiel marqué par l effritement des marges et une montée des risques, la BMCI a poursuivi sa stratégie de développement en se basant sur une démarche sélective de la clientèle, sur le cross-selling et sur le développement des synergies avec les filiales de la banque. La mise en place de nouveaux outils de mesure de performance de la force de vente a également permis d avoir une meilleure maîtrise de l évolution du portefeuille global et donc de mieux cibler les actions de prospection. Ainsi, les réalisations de l année 2005 ont été satisfaisantes puisque le portefeuille de PME-PMI a été enrichi de 210 nouveaux comptes. Les ressources ont enregistré une progression de 17% et ont dépassé les 2 milliards de dirhams pour la partie Ressources Non ou Faiblement Rémunérées et un taux de progression de 24% induisant ainsi un excellent ratio de structure. Les engagements globaux ont enregistré une évolution de 13%, soit plus de 1,2 milliard de dirhams par rapport à l année Ainsi, le montant des engagements a dépassé 9,3 milliards de dirhams. Les engagements par signature ont connu, quant à eux, une évolution sensible de 10%. Dans le cadre des synergies avec les filiales de la banque, la ligne de clientèle PME-PMI a contribué fortement aux objectifs des activités de leasing et de factoring. Enfin, la BMCI en tant qu acteur majeur sur la scène bancaire et financière au Maroc a, durant ces dernières années, participé activement au financement des entreprises de microcrédit. Consciente de la dimension stratégique que revêt la micro-finance en tant que levier de développement social et de lutte contre la pauvreté, la BMCI apporte tout son soutien financier aux associations de micro-crédit les plus actives au Maroc. La BMCI a participé à la 3 ème édition des assises de la PME-PMI à Casablanca La BMCI a participé aux 3 ème assises de la PME-PMI qui ont eu lieu les 10 et 11 novembre 2005 à l Office des Changes de Casablanca, sous le thème «Les PME marocaines dans l espace afro-méditerranéen».

25 Le commerce international : une activité en progression La tendance positive enregistrée par l activité commerce international en 2004 s est améliorée en 2005 et a été illustrée par une progression du produit net bancaire de 20% du Trade Center BNP Paribas de Casablanca. L année 2005 a été également caractérisée par de fortes synergies entre la BMCI et la Turk Ekonomi Bankasi, une filiale de BNP Paribas en Turquie, ce qui a permis le recrutement d importantes relations. De plus, le rattachement des activités «Correspondant Banking» et «Garanties Internationales» au Trade Center BNP Paribas de Casablanca a permis de drainer des opérations importantes et rémunératrices, compensant la baisse des marges. La BMCI consolide sa position sur le marché des grandes entreprises, des institutionnels et des financements structurés En 2005, la stratégie poursuivie par la BMCI sur le segment des grandes entreprises et institutionnels a été orientée principalement sur la consolidation de ses parts de marché. En effet, la BMCI a maintenu sa position de leader grâce au développement significatif de ses remplois et ressources, avec des taux de croissance respectifs de 21% et 61%. Par ailleurs, la BMCI a participé, en 2005, à plusieurs opérations de fusion-acquisition à forte valeur ajoutée notamment l absorption de la société MVI par la Société Immobilière la Mer ou encore l acquisition de Tissir Primagaz par le Groupe Afriquia, qui ont permis de générer des commissions dépassant les 6 millions de dirhams. La BMCI a également enrichi son portefeuille de clientèle grandes entreprises et institutionnels par de nouvelles entrées en relation de dimension nationale et internationale telles que le Groupe Soft, Mak-Yol, Roca Maroc, Sadvel ou encore certaines entreprises opérant dans l aéronautique. En 2005, trois conventions de centralisation de trésorerie ont été signées et ont permis de capter plus de flux de la part de la clientèle. La BMCI a également renforcé sa présence sur le segment de la monétique en lançant la première gamme de Cartes Affaires au Maroc pour une gestion optimale et efficace des frais professionnels, mais aussi en maintenant sa position de précurseur en terme de solutions pour la gestion de la paie des salariés non bancarisés. Enfin, de fortes synergies entre les différents métiers de la banque, notamment les financements structurés, la gestion d actifs, le crédit bail et le cash management, ont permis de développer le cross-selling auprès des grandes entreprises et institutionnels et d apporter une réponse globale à leurs besoins. Les Ressources Non ou Faiblement Rémunérées et les Ressources Rémunérées ont enregistré une progression significative, respectivement de 27% et de 117%, confirmant la capacité de la filière grandes entreprises et institutionnels à lever des volumes importants en cas de besoin et ce, en dépit de l impact de la mise en place de la solution Cash Pooling en faveur d importants clients. Au niveau des remplois, les crédits à long et moyen-terme ont représenté plus de 53% des encours par caisse. Les engagements par signature ont, quant à eux, affiché une progression de 5% malgré le fait que les crédits documentaires à l import représentent de moins en moins un mode de paiement pour la clientèle des grandes entreprises et institutionnels. Cette performance a été réalisée dans un contexte de concurrence accrue avec une forte pression à la baisse sur les marges d intermédiation. La BMCI a financé des projets d investissement d envergure, notamment la construction de la nouvelle cimenterie Holcim à Settat dont le coût d investissement s est chiffré à 1,2 milliard de dirhams pour la part locale et 100 millions d euros pour la part en devise. La BMCI a participé dans ces deux prêts respectivement à hauteur de 300 millions de dirhams et 20 millions d euros, soit une part de marché moyenne de 24%. De plus, dans le cadre du rachat de 16% du capital de Maroc Telecom par Vivendi Universal, la BMCI a participé à hauteur de 11,6% au financement de l opération en octroyant un prêt de 700 millions de dirhams. Direction des Grandes Entreprises, des Institutionnels et des Financements Structurés

26 Activités de marchés : un résultat en progression de 20% Dans un environnement caractérisé par une concurrence accrue, la Salle des Marchés a su améliorer sa compétitivité et maintenir la BMCI au sein des quatre banques les plus actives sur les marchés financiers au Maroc. Le résultat global réalisé en 2005 par la Salle des Marchés a dépassé pour la première fois la barre des 100 millions de dirhams enregistrant ainsi une progression de 20% par rapport à l année Cette performance s explique notamment par la progression des résultats de l activité de change qui se sont élevés à 77,3 millions de dirhams en hausse de 28,3% par rapport à l exercice précédent. 023 rapport annuel 2005 Direction de l Organisation et du Support Technique Le volume traité avec la clientèle sur le marché de Change a atteint 50,6 milliards de dirhams, en progression de 27%, traduisant une très bonne présence commerciale auprès de la clientèle directe de la Salle des Marchés notamment les grandes entreprises. L activité de Trésorerie a également enregistré une croissance notable de son résultat qui a progressé de 37% grâce à une bonne maîtrise des risques de taux et de liquidité, l année ayant été marquée par un resserrement continu de la politique monétaire américaine et par une crise de liquidité suite à de fortes rumeurs de dévaluation du dirham. L activité Obligataire a, quant à elle, poursuivi son expansion en termes de : - Couverture de marché : la part de marché de la BMCI sur le marché secondaire a progressé de 10,2% en 2004 à 12% en 2005 ; - Lancement de nouveaux produits : la Salle des Marchés a étoffé son offre de produits par le lancement des dépôts structurés en dirhams destinés aux investisseurs institutionnels. La BMCI équipe deux entreprises du produit BMCI CASH ENTREPRISE La ligne d activité Cash Management a conclu deux contrats de près de 800 cartes Cash Entreprises. Le premier a été signé avec le groupe pétrolier TOTAL et le deuxième a été signé avec la société CALM. La BMCI équipe le groupe Véolia d un produit de Cash Pooling Afin d optimiser la gestion de sa trésorerie, le groupe Véolia au Maroc a adopté le produit de Cash Pooling de la BMCI.

27 activités des filiales spécialisées BMCI BANQUE OFFSHORE : une croissance soutenue BMCI BANQUE OFFSHORE a maintenu la croissance soutenue de son activité en 2005, avec l augmentation de ses remplois globaux moyens qui ont atteint 436 millions de dollars US, soit une progression de 18% par rapport à l exercice précédent. Le produit net bancaire et le résultat net ont, quant à eux, atteint respectivement 2,8 et 2,3 millions de dollars US. L année 2005 a été caractérisée par une interaction commerciale plus importante avec la BMCI et par le développement du cross-selling auprès de la clientèle. La marge moyenne s est raffermie en 2005 passant à 1,12% contre 0,99% en 2004 grâce, notamment, aux directives de Bank Al-Maghrib instituant une marge minimale de 1% sur toutes les opérations de financement en devises traitées avec les clients locaux. BMCI LEASING poursuit son développement dans la rentabilité Dans un contexte économique et fiscal favorable au crédit-bail, BMCI LEASING a poursuivi le développement de son activité tout en restant fidèle à sa politique de maîtrise des risques et de rentabilité. Au 31 décembre 2005, la production de BMCI LEASING s est établie à 1,05 milliard de dirhams, soit un accroissement de 18% par rapport à l année Cette forte progression a été marquée par une prédominance du crédit-bail mobilier qui a connu une hausse de 21% pour s établir à 922 millions de dirhams. Le crédit-bail immobilier a, quant à lui, progressé de 3% pour s établir à 132 millions de dirhams. Le secteur des transports, aussi bien en véhicules utilitaires que de tourisme, a constitué un peu plus de la moitié de la production, suivi des équipements industriels et du BTP. Le bon niveau de production réalisé en 2005 et la gestion prudente des taux ont permis d atténuer l impact négatif de la dégradation de la marge d intermédiation. Le produit net bancaire s est ainsi élevé au 31 décembre 2005 à 85,9 millions de dirhams. L encours financier net des actifs immobilisés en crédit-bail de BMCI LEASING s est établi, à fin décembre 2005, à 2,4 milliards de dirhams soit une progression d environ 15% par rapport à l année précédente. La politique de maîtrise et d optimisation des charges d exploitation a été poursuivie en Ainsi, les frais de gestion n ont enregistré qu une très légère hausse par rapport à l exercice 2004, soit 0,8 million de dirhams, et le coefficient d exploitation s est établi à 18,7% contre 25% l exercice précédent. BMCI BOURSE: un volume de transactions de 8 milliards de dirhams Pendant l année 2005, le marché boursier a été marqué par le replacement des sur-liquidités monétaires sur le marché actions, par l afflux des fonds d investissements étrangers et par la multitude des opérations d aller-retour effectuées en fin d année anticipant le retour d imposition des plus-values boursières. Ainsi, le MASI a enregistré une hausse de 22,5% à 5 539,1 points. Le volume global des transactions a atteint, en 2005, 148,5 milliards de dirhams contre 71,7 milliards de dirhams en 2004, soit une hausse de 107% attribuable aux bonnes performances enregistrées par le marché central et le marché de blocs respectivement de 136% et 213%. Hors apports de titres, celui-ci a progressé de 46% à 104,8 milliards de dirhams. Dans ce contexte, BMCI BOURSE a maintenu sa position parmi les leaders du marché avec un volume de transactions négociées de 8 milliards de dirhams en 2005 contre 7,4 milliards de dirhams en 2004, soit une progression de 8,1%. Enfin, BMCI BOURSE a réalisé un chiffre d affaires de 5,8 millions de dirhams. Après retraitement des commissions perçues sur les opérations exceptionnelles de 2004, le chiffre d affaires a progressé de 11,5% par rapport à l année précédente. Le chiffre d affaires réalisé avec les personnes physiques a également progressé de 251% pour les clients directs et de 140% pour le réseau d agences BMCI. Un nouveau support de communication boursière, «Investir en Bourse» Dans le cadre de son activité «Analyse et Recherche» et afin d améliorer son service à la clientèle, BMCI BOURSE a élaboré un support d information boursière, «Investir en bourse», dont la périodicité est quotidienne et hebdomadaire.

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