The Spark. Paul et chantal Biya rencontrent le Pape François au Vatican

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1 The Spark 21 octobre FCFA : 1 euro/dolars Hebdomadaire N 035 Paul et chantal Biya rencontrent le Pape François au Vatican Signature prochaine d un Accord-Cadre du Statut Juridique de l Eglise Catholique au Cameroun Agriculture La recherche se cherche Page 6 ECONOMIE NUMERIQUE Activités et Métiers du Numérique Page 14

2 TheSpark 2 religion N Oct 2013 après paris, ankara, VISITE OFFICIELLE DU CHEF DE L ETAT AU VATICAN A l invitation de Sa Sainteté le Pape François, le Président de la République, accompagné de la Première Dame, Madame Chantal BIYA, effectuera une visite officielle au Vatican, le 18 Octobre Cette visite, qui intervient quelques mois seulement après l élection du Pape François au siège apostolique, le 13 mars 2013, témoigne de l excellence des relations entre le Cameroun et le Vatican. Mieux elle traduit une relation d affection entre le Cameroun et le Saint-Siège. D aucuns diraient, à juste titre d ailleurs, que la communion est parfaite entre Yaoundé et Rome. En effet, quatre ans après son accession à la magistrature suprême, le Président Paul BIYA se rendait en visite officielle au Vatican. Il fut accueilli avec les honneurs dus à son rang par Jean Paul II. Le Chef de l Etat répondait à la première visite du Pape Jean Paul II (de vénérable mémoire) au Cameroun, du 9 au 14 août Ce Pape, considéré à juste titre comme «l Ami du Cameroun» visita à nouveau notre pays du 14 au 16 septembre A cette occasion, fut promulguée en la Cathédrale Notre Damedes-Victoires de Yaoundé, «l exhortation apostolique postsynodale Ecclesia in Africa». Après son décès en 2005, le Chef de l Etat, accompagné de son épouse, Madame Chantal BIYA, assista personnellement aux obsèques à Rome, le 8 avril. Le Couple présidentiel a pris ensuite part en 2011 à la cérémonie de béatification de Jean Paul II à Rome. Pour son premier voyage en terre africaine en 2009, son successeur, le Pape Benoît XVI choisit le Cameroun comme première étape de ce voyage qui devait par la suite le conduire dans deux autres Etats du continent. C est ainsi que du 17 au 20 mars 2009, Benoît XVI séjourna à Yaoundé où il fut profondément marqué par l accueil mémorable qui lui fut réservé par les Camerounais dans leur grande diversité ethnique et religieuse, mais aussi par la paix et la beauté de ce pays. A son départ de Yaoundé, le 20 mars, Benoît XVI eut ces mots : «Plusieurs scènes que j ai vécues ici resteront profondément gravées dans ma mémoire. Que Dieu bénisse ce merveilleux pays qui est une Afrique en miniature, qui est une terre de promesse et une terre d une rayonnante beauté.» Avant cette visite du Pape Benoît XVI au Cameroun, le Chef de l Etat avait pris un acte d une grande portée diplomatique en La nomination le 25 janvier, de M. Antoine ZANGA au poste d Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun près le Saint-Siège avec résidence à Rome. Recevant les lettres de créance du nouvel Ambassadeur le 16 juin 2008, le Pape Benoit XVI salua à sa juste valeur ce geste inédit de Yaoundé à l endroit du Vatican. Rappelons qu officiellement, les relations diplomatiques entre le Cameroun et le Saint-Siège datent du 31 octobre Cette date correspond également à l ouverture de la nonciature apostolique à Yaoundé. Le Nonce Apostolique est le porteparole du Saint-Siège à qui il incombe d exprimer à l Etat les désirs de l Eglise dans une dialectique constructive. L Eglise Catholique contribue énormément au développement du Cameroun à travers la formation spirituelle et la promotion humaine au travers de son action sociale. Cette action sociale repose sur deux principaux piliers, à savoir l éducation et la santé. Dans le domaine de l éducation, l Eglise catholique accompagne les efforts des pouvoirs publics à travers son important réseau d écoles maternelles et primaires et de collèges disséminés à travers le territoire national. Au niveau de l enseignement supérieur, l Eglise compte sept (07) Universités sur l ensemble du pays. Toutefois, le fleuron de l enseignement supérieur catholique reste l Université Catholique d Afrique Centrale (UCAC). Créée en 1989, l UCAC est ouverte, comme les écoles et collèges catholiques, à toute personne chrétienne ou non. Dans le domaine de la santé, il existe plusieurs formations sanitaires appartenant à l Eglise dans le pays. A titre d exemple, on pourrait citer les hôpitaux de Garoua, Poli et Tokombéré dans la partie septentrionale, l hôpital de Salapoumbé à l Est et l hôpital de référence Sainte Elisabeth de Shisong au Nord-Ouest, l unique centre de cardiologie en Afrique centrale et occidentale où sont pratiquées des interventions à cœur ouvert. Son plateau technique est de grande qualité grâce aux efforts conjugués de l Eglise et de l Etat. Outre l éducation et la santé, l Eglise est également présente dans le domaine de la promotion de la paix et de la justice ainsi que celui de la communication sociale. Au total, l action de l Eglise catholique au Cameroun est multiforme et vise le développement intégral de la personne humaine. L Eglise et l Etat au Cameroun sont donc sur la même longueur d onde, tout comme la diplomatie camerounaise et celle du Vatican le sont sur l ensemble des grands problèmes que connaît le monde. La présente visite officielle du Chef de l Etat, S.E. Paul BIYA, au Vatican est une occasion de renforcer cette convergence de vues. CELCOM/PRC Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, a quitté Yaoundé le 16 octobre 2013 en fin de matinée, avec Son Epouse Madame Chantal BIYA, pour une Visite Officielle dans l'etat de la cité du Vatican, où Il aura un entretien avec Sa Sainteté le Pape François, suivi d'une séance de travail avec le Secrétaire d'etat du Saint- Siège au Palais Apostolique le vendredi 18 octobre Le Chef de l'etat est accompagné dans ce déplacement d'une suite officielle dont la composition se présente ainsi qu'il suit: MM. AMADOU Ali, Vice-Premier Ministre, Ministre Délégué à la Présidence, chargé des relations avec les Assemblées; MOUKOKO MBONJO Pierre, Ministre des Relations Extérieures; BELINGA EBOUTOU Martin, Ministre, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République; ATANGA NJI Paul, Ministre Chargé de Mission à la Présidence de la République; SINDJOUN Luc, Conseiller Spécial du Président de la République; Contre-Amiral FOUDA Joseph, Conseiller Spécial du Président de la République; ZANGA Antoine, Ambassadeur du Cameroun près le Saint-Siège; AWONO ESSAMA Dominique, Ambassadeur du Cameroun en Italie; BIKELE Simon Pierre, Chef du Protocole d'etat. Avant de quitter l Aéroport International de Yaoundé- Nsimalen, le Couple présidentiel a été salué au bas de la passerelle par le Premier- Ministre Chef du Gouvernement, Philemon YANG ; le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand NGOH NGOH ; le Nonce Apostolique, Piero PIOPPO et le Secrétaire de la Nonciaturev. The Spark 21 octobre FCFA : 1 euro/dolars Hebdomadaire N 035 PAUL ET CHANTAL BIYA RENCONTRENT LE PAPE FRANÇOIS AU VATICAN Signature prochaine d un Accord-Cadre du Statut Juridique de l Eglise Catholique au Cameroun AGRICULTURE LA RECHERCHE SE CHERCHE Page 6 ECONOMIE NUMERIQUE NTIC ACTIVITÉS ET MÉTIERS DU NUMÉRIQUE Page 14 Récépissé de dépot de déclaration N 54 /RDDJ/JO6/BASC Directeur de Publication : Pauline Biyong Redaction Kiyek de Kiki Mbarga Societé Elie Pokam Mopo Gouvernance Nfokolong James Relecture Adolphe Claude Mballa Ecomonie Y. Gouet Edition et fabrication : SPC Cameroun Mise en page Imagine Plus Distribution MESSA PRESSE Impremerie MAT B.P Yaoundé - Cameroun Tél. :

3 N Oct 2013 religion TheSpark 3 Signature prochaine d un Accord-Cadre du Statut Juridique de l Eglise Catholique au Cameroun Le pape François a reçu en audience le vendredi 18 octobre 2013 le président de la République du Cameroun, Paul Biya, accompagné de son épouse. Cette rencontre et celle avec le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, ont permis d évoquer la signature prochaine d un accord juridique sur le statut de l Eglise catholique dans le pays. Selon le Saint-Siège, les participants ont exprimé leur satisfaction pour les bonnes relations bilatérales existantes, «ultérieurement renforcées par la conclusion des négociations pour la stipulation d un Accord-cadre à propos du statut juridique de l Église catholique au Cameroun et dont la signature est prévue dans les plus brefs délais». Les deux parties ont souligné la contribution positive de l action de l Eglise au Cameroun, notamment dans les domaines de la santé et de l éducation, mais aussi en faveur de la paix et de la réconciliation. Il a été aussi question de «certains défis auxquels fait face l Afrique sub-saharienne et de l engagement camerounais en faveur de la sécurité et de la paix dans la Région». Le Cameroun est frontalier dans sa partie nord du Nigeria, où les attentats du groupe islamiste Boko Haram se sont multipliés. Au terme d un entretien privé d une quinzaine de minutes, le chef d Etat et le pape ont procédé au traditionnel échange de cadeaux. Paul Biya a offert au pape deux statues, l une d une Vierge à l enfant, en métal doré, l autre, légèrement plus petite et plus sombre, de saint François d Assise. Il lui a également fait don d ornements sacerdotaux typiquement camerounais. De son côté, le pontife a offert au président la médaille du pontificat. Rappelons que Paul Biya a reçu Jean-Paul II puis Benoît XVI dans son pays. Source :

4 TheSpark 4 religion N Oct 2013 Le Président Paul Biya et les Papes une relation de foi et de fidélité qui s inscrit dans la durée Source : Nombreux sont les Chefs d État du monde et d Afrique qui aimeraient bénéficier de la sollicitude dont jouit Paul Biya auprès des instances romaines, particulièrement auprès des Papes qui, depuis la fin du IIème millénaire, marquent la vie de l Église universelle. En accédant à la Magistrature suprême, le 6 novembre 1982, Paul Biya annonçait un programme politique autour de deux principes fondamentaux : la Rigueur et la Moralisation, qui n étaient autre chose qu un paradigme spirituel, façonné depuis l école primaire catholique de Nden par son Curé de l époque, Antoine Wollenschneider, et consolidé par ses années de formation au pré-séminaire d Edéa et au petit séminaire d Akono, de 1947 à L homme est resté très proche du moule ecclésial qui a constitué le substrat de son éducation, autant religieuse que sociale et politique et qui a donné à sa personnalité, un humanisme qui explique, à notre sens, sa longévité au pouvoir. En 1978, le siège pétrinien est occupé le Pape Jean Paul II, un Polonais qui est venu rompre une tradition qu on n avait plus vécue à Rome depuis 1522, par l élection d un Pape non italien. Élu le 16 octobre 1978, Jean Paul II entreprend de nombreux voyages pastoraux dans le monde. C est en 1980, qu il organise son premier voyage en Afrique. Du 2 au 12 mai 1980, il visite six pays : le Zaïre, le Congo, le Kenya, le Ghana, le Burkina-Faso et la Côte-d Ivoire. Il faudra attendre son troisième voyage, du 8 au 19 août 1985, pour que le Cameroun soit honoré par sa visite. Du 10 au 14 août 1985, le Pape Jean Paul II visite le Cameroun et se rend dans chacune des quatre Provinces Ecclésiastique que comptait alors notre Église locale. En 1985, Paul Biya ne comptait que trois ans d exercice du pouvoir. La visite du Pape venait le conforter dans ses options et son intention d entreprendre la démocratisation des institutions de la République. Il faut le dire sans ambages, cette visite était surtout un réconfort moral pour Paul Biya qui, le 6 avril 1984, avait fait face à un coup d État, qui fort heureusement, avait échoué. Mais ce coup d État manqué a tout de même endeuillé de nombreuses familles camerounaises. La visite du Pape Jean Paul II, pour tout dire, était alors une bouffée d oxygène spirituel qui permettra au Chef d État de poursuivre les réformes dont le pays avait besoin sur le double plan démocratique et économique. Cette visite était donc un signe d espérance. C est d ailleurs par ce mot que Paul Biya salua le Successeur de Pierre Apôtre, à son arrivée à l aéroport de Yaoundé «Vous êtes l incarnation de la justice, de la dignité et de l espérance des hommes». En quittant le Cameroun le 14 août 1985, personne ne songeait à une autre visite du Pape au Cameroun. Mais la Providence avait placé notre pays au cœur de la 1ére Assemblée spéciale pour l Afrique du Synode des Évêques. En effet, notre pays, en raison de sa stabilité politique et des conditions de sécurité qu il offrait, fut choisi comme la 1 ère étape de la promulgation de l Exhortation Apostolique Post synodale Ecclesia in Africa. Ainsi, dix ans après sa première visite, le Pape Jean Paul II revenait au Cameroun pour remettre aux Églises d Afrique les conclusions du premier Synode des Évêques consacré à l Afrique. Paul Biya est aux avant postes de cet événement, non seulement pour avoir invité le Pape à venir promulguer l Exhortation au Cameroun, mais encore et surtout, en sa qualité de Chef d État, c est lui qui doit accueillir le Pape à son arrivée au Cameroun. Le 14 septembre 1995, le Pape Jean Paul II qui effectue son onzième voyage missionnaire, est effectivement accueilli à Yaoundé par Paul Biya. Dès la signature de l Exhortation Apostolique Post Synodale Ecclesia in Africa, dans la salle des Actes de la Nonciature Apostolique à Yaoundé, Paul Biya est le premier Chef d État et le premier laïc africain à se voir remettre le texte d Exhortation, un privilège à la hauteur de sa politique qui fait du Cameroun un des pays les plus stables d Afrique, et de sa foi religieuse certes discrète mais réelle et profonde.

5 N Oct 2013 religion TheSpark 5 Un synode pouvant en cacher un autre, le Pape Jean Paul II, avant sa mort le 2 avril 2005, a prévu une deuxième Assemblée synodale que son successeur, le Pape Benoît XVI, va faire aboutir en Le Cameroun, déjà considéré comme «terre synodale» est choisi par le premier Pape du troisième millénaire, (élu le 19 avril 2005) pour remettre aux Eglises d Afrique l Instrumentum Laboris (Document de travail). Il séjourne au Cameroun, du 17 au 20 mars Paul Biya, qui a préparé cette visite avec l attention exigée, peut à juste titre se prévaloir de la qualité d un homme d État qui a eu l insigne honneur de recevoir en moins de 25 ans trois visites papales et deux Papes. En tout cas, en Afrique, il est le seul Chef d État que la Providence a gratifié d un tel privilège. La renonciation du Pape Benoît XVI, le 28 février 2013, et l élection du Pape François le 13 mars 2013 ont été suivies au Cameroun avec le maximum d attention. Des messes d action de grâce ont été célébrées dans tous les diocèses du pays. Mais rien ne laissait croire que Paul Biya serait reçu de si tôt par le Pape François, dont la première année de pontificat s est annoncée si serrée en activités. Les milieux informés avaient parlé d une audience que le Pape Benoît avait prévue le jour même où il renonçait à sa fonction de Pape, mais l agenda du Pape Benoît XVI n engageait pas forcément celui du Pape François. Et c est donc contre toute attente et à la grande satisfaction de l opinion publique camerounaise qu on a appris que le Pape François allait recevoir le Président Paul Biya le 18 octobre 2013 à Rome. Il est important de souligner que ce n est pas la première visite que Paul Biya effectue au Vatican. En diplomatie, le principe de réciprocité est de règle. Les relations diplomatiques qui lient le Cameroun au Saint-Siège depuis 1966, ont fait jouer ce principe.mais au-delà de la diplomatie, il y a entre Paul Biya et les Papes, un lien affectif très fort. En octobre 1986, Paul Biya est reçu à Rome par le Pape Jean Paul II. Cette visite a permis de raffermir les relations entre le Vatican et l État du Cameroun. Aussi en 2002, Paul Biya, vat-il nommer un Ambassadeur à Rome couvrant uniquement le Saint-Siège, en la personne de Philipe Mataga. Décédé avant d avoir pris le service, Paul Biya nomme un nouvel Ambassadeur, le 25 janvier 2008, en la personne d Antoine Zanga qui est actuellement en poste. Le 8 avril 2005, Paul Biya participe en personne aux obsèques du Pape Jean Paul II, à Rome. Il convient de mentionner également la participation du couple présidentiel à la messe de béatification du Pape Jean Paul II, le 1er mai C est dire toute l attention dont le Chef d État camerounais entoure les relations entre la Cité du Vatican et son propre pays. La proximité entre Paul Biya et les Papes, depuis son accession à la Magistrature suprême, s explique par un autre paramètre qui est celui d une laïcité ouverte à toutes les communautés de foi qui œuvrent pour le bien spirituel et l épanouissement socioéconomique des Camerounais. L Église catholique, dont il est un des fidèles les plus illustres, œuvre dans ce sens. Paul Biya est un homme d État qui réussit à vivre sa foi, sans mettre en péril la laïcité dans un État où le pluralisme religieux est la caractéristique indélébile du paysage religieux. La rencontre officielle du 18 octobre 2013 a permis au Pape François et au Président Paul BIYA d avoir une large convergence de vues sur le dialogue et les négociations en Afrique ainsi que sur la nécessaire mondialisation de la fraternité et de la solidarité. Cette rencontre et celle avec le Secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, ont permis d évoquer la signature prochaine d un accord juridique sur le statut de l'église catholique dans le pays. Les deux parties ont souligné la contribution positive de l action de l Eglise au Cameroun, notamment dans les domaines de la santé et de l éducation, mais aussi en faveur de la paix et de la réconciliation. Il a été aussi question de «certains défis auxquels fait face l Afrique sub-saharienne et de l engagement camerounais en faveur de la sécurité et de la paix dans la Région». Pr Jean Paul Messina

6 TheSpark 6 Agriculture N Oct 2013 La recherche se cherche Beaucoup de projets, programmes et organismes visant le monde agricole ne relèvent pas du Ministère de l'agriculture (Minader) et sont disséminés dans d autres départements ministériels. A l exemple de ceux qui s activent dans la recherche sans laquelle aucune innovation n est possible. La recherche agricole occupe un pan important de la stratégie gouvernementale visant le relèvement de la productivité agricole, autant que l amélioration des conditions de vie des paysans. L Etat investit ainsi beaucoup d argent dans ce domaine et finance les activités de divers organismes et programmes qui reçoivent aussi une aide non négligeable des partenaires au développement comme la Banque Africaine de Céréales Développement et la France. Parmi les plus en vue, on peut citer le Programme national de vulgarisation de la recherche agricole (Pnvra) et surtout l Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) à la réputation établie. Etablissement public à caractère administratif, l Irad est placé sous la tutelle du Ministère de la Recherche Scientifique et de l Innovation. Sa mission : répondre aux préoccupations des acteurs du développement agricole, forestiers et d élevage. Aussi conduit-il des activités de recherche orientées vers le développement des domaines des productions végétales, animales, halieutiques, fauniques, forestières et s implique également dans les questions environnementales. Pour mener à bien une telle mission, l Irad dispose de cinq (05) centres régionaux de recherche, de trois (03) centres spécialisés de recherche à vocation régionale et internationale, de douze (12) stations polyvalentes, de quatre (04) stations spécialisées, de trois (03) antennes de recherche et de dix (10) laboratoires de référence. Les travaux réalisés par les Chercheurs de l Irad ont largement contribué à soutenir la productivité agricole et pastorale grâce à la mise à la disposition du monde paysan d un matériel agricole, animal ou halieutique amélioré, résistant à certaines maladies propres aux contextes écologiques camerounais. Du cacao, au manioc, en passant par les aulacodes, les ovins et les bovins, plusieurs espèces nouvelles portent l estampille de la vénérable institution. Résultats que confirme le tour d horizon de quelques spécimens qui crèvent l écran que nous vous proposons. Maïs ECKEBIL (CLH 103) - Nature génétique : Hybride - Rendement potentiel : 9 à 10 - Cycle semis-maturité : 110 à Zones d adaptation : Régions du Centre, Sud, Est, Littoral, Sudouest, Nord - Particularité : Tolérance à la striure IRAD Nkolbisson CHH Nature génétique : Hybride - Rendement potentiel : 8 à 9 - Cycle semi-maturité : Zones d adaptation : Régions de l Ouest, Nord-Ouest, Adamaoua - Particularité : Tolérance aux maladies foliaires d altitude - Disponibilité des semences BENEDICT (CMS 8704) - Nature génétique : Composite - Rendement potentiel : 5 à 6 tonne/ha - Cycle semis-maturé : 110 à Zones d adaptation : Régions du Centre, Sud, Est, Littoral, Sudouest, Nord - Particularité : Tolérance à la striure, très apprécié comme maïs frais IRAD Nkolbisson, Bokito, Garoua, Bertoua, Nguélemadouka HOGBE NLEND (CHC 201) - Nature génétique : Composite - Rendement potentiel : 5 à 6 - Cycle semis-maturité : 130 à Zones d adaptation : Régions de l Ouest et Nord-ouest (moins de 1500 m d altitude), Centre, Sud, Est, Littoral, Sud-Ouest) - Particularité : Tolérance aux maladies foliaires d altitude et à la striure IRAD Bambui et Foumbot SORGHO - Nature génétique : Lignée pure - Rendement potentiel : 4 à 5 - Cycle semis-maturité : 90 à 95 - Zones d adaptation : Région du Nord et Extrême-Nord - Particularité : Adaptation aux zones à faibles pluviométries (300 à 800 mm) IRAD Maroua Zouaye - Nature génétique : Variété locale - Rendement potentiel : 3,5 4 tonnes/ ha - Cycle semis-maturité : Zone d adaptation : Région de l Extrême-nord - Particularité : Sorgho rouge, tolérant au striga et adapté aux zones à faibles pluviométrie IRAD Maroua RIZ TOX Nature génétique : Lignée pure - Rendement potentiel : 4 à 8 tonnes paddy/ha - Ecologie : Bas-fonds et irrigué - Cycle semi-maturité : 140 à Zones d adaptation : Région du Centre, Ouest, Nord-Ouest - Particularité : Tolérance au froid, graines translucide IRAD Dschang NERICA 56 - Nature génétique : lignée pure - Rendement potentiel : 7 à 8,5 tonnes paddy/ha - Ecologie : Bas-fonds - Cycle semis-maturité : 105 à Zone d adaptation : Région de l Extrême-nord et du Nord - Particularité : Résistante à la panachure jaune du riz, fort tallage IRAD Maroua LEGUMINEUSES 22. Niébé BR1 (Synonyme IT81D-985) - Rendement potentiel : 1500 à 2000 kg/ha - Cycle semis-maturité : 75 à 85 - Zones d adaptation : Régions de l Extrême-Nord et du Nord - Particularité : Résistant aux briches IRAD Maroua 24. Niébé LORI (Synonyme ) - Rendement potentiel : 1500 à 2000 kg/ha - Cycle semis-maturité : 80 à 85 - Zone d adaptation : Régions de l Extrême nord et du Nord - Particularité : Hautement résistant au virus CAbMV et à plusieurs maladies foliaires, tolérant aux bruches IRAD Maroua Haricot GLP Nature génétique/ Cultivar - Rendement potentiel : 2 à 3,5 - Cycle semis-maturité : 45 à 55 - Zone d adaptation : Régions de l Ouest, du Sud-ouest et du Nordouest - Particularité : Large adaptation sur une grande gamme de sols et d altitudes, gonfle à la cuisson, nain IRAD Foumbot et Dschang Haricot PH Nature génétique : Cultivar - Rendement potentiel : 0,8 à 1,2 tonne/ha - Cycle semis-maturité : 70 à 75 - Zones d adaptation : Régions de l Ouest et du Sud-ouest - Particularité : Farineux, très sensible aux charançons IRAD Foumbot Arachides JL 24 - Nature génétique : Cultivar - Rendement potentiel : 2,5 tonnes gousses/ha - Cycle semis-maturité : 90 - Zones d adaptation : Régions du Centre, Sud, Est, Nord. Bonne résistance aux maladies foliaires et tolère la sécheresse - Particularité : teneur en huile 49% Maroua Foumbot

7 N Oct 2013 Agriculture TheSpark 7 TUBERCULES Igname Rotundata - Nature génétique : Clone - Rendement potentiel : 25 à 30 - Cycle : 9 mois - Zones d adaptation : Régions de l Adamaoua, du Littoral et du Centre - Particularité : résistant aux maladies - Disponibilité des semenceaux : IRAD Nkolbisson, Mbalmayo, Ekona Manioc Nature génétique : Clone - Rendement potentiel : 30 à 40 - Cycles semis-maturité : 9 à 12 mois - Zones d adaptation : Régions du Littoral, Sud-ouest, Ouest, Nord-ouest, Centre, Sud, Est, Adamaoua - Particularité : Tolérance à la mosaïque, bon pour la cuisson avant 12 mois, destiné à la transformation après 12 mois - Disponibilité des boutures : IRAD Ekona, Mbalmayo, Njombé, Wakwa, Bangangté, Nkolbisson Manioc Nature génétique : Clone - Rendement potentiel : 30 à 40 - Cycle semi-maturité : 9 à 12 mois - Zones d adaptation : Régions du Littoral, Sud-ouest, Ouest, Nordouest, Centre, Sud, Est, Adamoua - Particularité : Tolérance à la mosaïque, bon pour la cuisson avant 12 mois, destiné à la transformation après 12 mois - Disponibilité des boutures : IRAD Ekona, Mbalmayo, Njombé, Wakwa, Bangangté, Nkolbisson Pomme de terre MAFFO - Rendement potentiel : 35 à 40 - Cycle semis-maturité : 90 à Taux de matières sèche : 23 25% - Zones d adaptation : régions de l Ouest et du Nord-ouest - Particularité : Bon pour les chips, frites et plusieurs mets africains, tolérant à la bactériose foliaire et à la pourriture racinaire IRAD Bambui BANANIER PLANTAIN COTON FRUITS Bananier plantain - Nature génétique : Cultivars (plus de 150 cultivars différents) - Rendement potentiel : 12 à 45 - Cycle plantation-premier régime : 12 à 20 mois - Zones d adaptation : Tout le grand Sud forestier du Cameroun (entre 50 et 1200 m d altitude) - Particularité : Plusieurs cycles peuvent être conduits à partir d un pied, existence de cultivars variés ; utilisation des fibres pour industries textile et pneumatique (bio) - Disponibilité des rejets et plantules : CARBAP Njombé et antennes délocalisées Mandarine satsuma - Zone d adaptation : Toutes les régions du pays - Rendement potentiel : 15 à 20 - Cycle : A partir de 3 à 4 ans, Particularité : Plant issu de greffage, très productive en zone forestière et tolérance à la cercosporiose - Disponibilité : IRAD Nkolbisson, Njombé, Foumbot, Nkoemvone, Garoua, Ekona Avocat Booth - Zone d adaptation : Région du Centre, de l Ouest et du Sudouest - Rendement potentiel : Cycle : 4 à 5 ANS. Floraisonrécolte 120 à Particularité : Plant issu de greffage, tolérant aux maladies, chair épaisse et excellente qualité gustative - Disponibilité : IRAD Njombé, Nkolbisson, Foumbot Papaye solo - Zones d adaptation : Régions du Centre, de l Ouest et du Sudouest - Rendement potentiel : 25 à 35 tonne/ha - Cycle : 9 mois (plantation récolte), 90 (floraisonrécolte) - Particularité : Fruits sucrés er parfumés, chair rouge épaisse - Disponibilité : IRAD Njombé, Nkolbisson, Fombot IRMA BLT PF - Rendement potentiel cotongraine : 2,2 - Cycle semis-maturité : Zone d adaptation : Région de l Extrême Nord - Particularité : Variété à port élevé et étalé, à entre-nœud longues et grandes feuilles, grosses capsules, bonnes caractéristiques technologiques de fibre et de fil (longueur, finesse, ténacité, couleur etc) IRAD Maroua PRODUCTIONS ANIMALES CAFE Caféier Arabica var JAVA - Nature génétique : Cultivar - Zones d adaptation : Régions de l Ouest et du Nord-ouest - Rendement potentiel : 250 kg/ha de café marchand, bonne tolérance à la pression parasitaire - Disponibilité : Station IRAD de Foumbot et Antenne de Santa Caféier Robusta - Nature génétique : Clone - Zones d adaptation : Régions du Centre, du Sud, de l Est, du Littoral, de l Ouest et du Sudouest - Rendement potentiel moyen : 300 kg/ha de café marchand - Particularité : Bonne tolérance aux ravageurs - Disponibilité : Centre IRAD de Nkolbisson CACAOYER Cacaoyer hybride - Nature génétique : 7 hybrides précoces - Zones d adaptation : Régions du Centre, Sud, Littoral, Est et du Sud-ouest - Cycle semis-première récolte : 20 mois - Rendement potentiel moyen : 1000 kg/ha dés la 4ème année - Particularité : Fèves brunes - Disponibilité : Stations IRAD de Nkolbisson, Barombi-Kang et Nkoemvone PALMIER A HUILE TENERA - Nature génétique : Hybrique - Rendement potentiel : tonnes de régimes/ha/an, soit 4 à 4,5 tonnes d huile - Cycle semis première récolte : 3 à 4 ans - Zones d adaptation : Altitude < 1000 m ; Régions du Littoral, Sud-ouest, Centre, Sud, Est plus indiquées IRAD Dibamba Bovin (Ndama) - Race : Trypanotolérante exotique - Poids adulte : 350 kg pour les males et 300 kg pour les femelles - Age de première mise bas : 48 mois - Taux de mise bas : 60% - Intervalle de vêlage : Particularité : Race à viande résistante aux trypanosomiases - Zones d adaptation : Toutes les régions du Cameroun - Disponibilité : IRAD Nkolbisson et Bertoua Bovin (Holstein x Gudali) - Race : croisée - Poids adulte : 550 kg pour les males et 450 kg pour les femelles - Age de première mise bas : 26 mois - Taux de mise bas : 90% - Intervalle de vêlage : Production de fait : 6,5 kg/ - Durée de lactation : Particularité : Production de viande et de lait - Zones d adaptation : Régions de l Extrême nord, Nord, Adamaoua, Ouest et Nord-ouest - Disponibilité des semences pour insémination artificielle : IRAD Bambui Porc (Landrace x Duroc) - Nature génétique : Hybride - Nombre porcelets sevrés par an : 16 - Taille de la portée par mise-bas : 10 à 12 - Poids adulte : 90 à 150 kg - Rendement potentiel carcasse : 78% - Gain moyen par jour : 600 g - Particularité : Race à viande, très fertile - Zone d adaptation : Toutes les régions du Cameroun - Disponibilité : IRAD Mankon, Bangangté et Nkolbisson Aulacodes - Nature génétique : Race pure domestique - Poids adulte mâle : 6,5 kg - Portée à la naissance : 4 à 5 - Portée au sevrage : 4 - Age à la mise bas : 6 mois - Particularité : Viande - Zone d adaptation : Toutes les régions du Cameroun - Disponibilité : IRAD Mankon, Bambui, Bangangté et Nkolbisson Alevins (Tilapia) - Nature génétique : Locale - Poids moyen à la récolte : 250 g - Temps de récolte : 7-8 mois - Poids moyen d un alevin : 2 g - Mise en charge : 3 alevins par m3 - Particularité/ Poisson de table - Zones d adaptation : Ouest, Nord-ouest, Sud-ouest, Littoral, Centre, Est, Sud - Disponibilité des alevins : IRAD Foumban et Limbé

8 TheSpark 8 Agriculture N Oct 2013 FORET Eucalyptus grandis - Nature génétique : Graine d origine bien établie - Rendement potentiel : Au moins 1000 poteaux/ha au terme de la révolution - Cycle : Exploitable dès 4 ans comme perches et à partir de 6 ans comme poteaux électriques ou de téléphone - Particularité : Unique dans son genre pour le transport électrique et téléphonique - Zone d adaptation : Régions de l Adamaoua, de l Ouest et du Nord-ouest - Disponibilité : Semences disponibles à l IRAD station de Foumban Gnetum africanum Eru/okok - Nature génétique : Meilleure accession du point de vue de la qualité et de la productivité - Rendement potentiel : Variable en fonction de la densité dans les champs paysans - Cycle : 2 ans - Particularité : légume hautement nutritif et très exploité essentiellement en forêt naturelle. Techniques de production facilement accessibles - Zones d adaptation : Région de l Ouest, Nord-ouest, Sud-ouest, Littoral, Centre, Est et Sud - Disponibilité des marcottes : IRAD Nkolbisson Bété (Mansonia altissima) - Nature génétique : Provenance de Ndeng-Ndeng (Bélabo) - Rendement potentiel : 250 à 300 m3/ha - Cycle : 25 à 30 ans - Particularité : Bois d ébénisterie de très grande qualité - Zones d adaptation : Régions du Centre, du Littoral et du Sud ouest - Disponibilité : Semence de saison disponible à l IRAD Nkolbisson. Source : Semences améliorées des principales spéculations (Publication de l Irad juillet 2013) L Irad doit changer de camp Jusqu ici logé au Ministère de la Recherche Scientifique et de l Innovation, l Irad a du mal à donner la pleine mesure de ses potentialités à cause de ses contacts mitigés avec le monde agricole. Tout le monde s accorde à reconnaître le travail formidable que fait l Irad dans la recherche agricole. Surtout dans le cadre de la mise en œuvre d une programmation scientifique autour des axes prioritaires pour le développement du pays à partir des besoins réels des utilisateurs, tant sur le plan national que dans chacune des zones agroécologiques. L institut de recherche s active donc dans la recherche d espèces adaptées à nos contrées pour un meilleur rendement et lutte également contre les grands fléaux (maladies, insectes ravageurs et autres bestioles) qui minent le secteur agricole. Et les résultats, à l exemple de ceux qu on vous a présentés plus haut sont éloquents. En revanche, peut-on dire que ces résultats impactent au maximum sur le monde agricole? Autrement dit, les produits de la recherche profitent-ils directement à la productivité agricole qui est leur finalité? La réponse à ces questions mérite quelques réserves. Certes, il est tout à fait indéniable que les produits de la recherche agricole ont apporté une plus-value non négligeable à l agriculture du pays. Notamment grâce à l amélioration du matériel végétal et animal, qui a énormément contribué à booster la production. Mais il faut aussi bien reconnaître que leur impact aurait aussi pu être davantage positif, si d aventure certaines lourdeurs étaient supprimées. D aucuns estiment que la cloison qui existe entre l Irad qui fait la recherche et le Pnvra qui la vulgarise pénalise les acteurs du monde paysan. Plus concrètement, le fait pour ces structures d être logées dans deux départements ministériels différents biaiserait relativement l impact des résultats de la recherche sur la productivité agricole. Aussi les experts pensentils qu il serait louable de mettre l Irad sous la tutelle technique du Ministère de l Agriculture qui a en charge le développement du monde rural. Ils avancent à cet effet l argument de la suppression de l écueil des pesanteurs entre les résultats de la recherche, et leur mise à disposition aux acteurs du monde agricole d une part ; et celui (argument) des gains potentiels en terme de crédits supplémentaires que l Irad pourrait grappiller sur certains programmes et projets du Ministère de l Agriculture qui font doublon avec ses missions (Cf. Tableau Projets et programmes The Spark n 33 page 10). La réflexion est donc ouverte, à l ère de l agriculture dite de seconde génération qui vise à révolutionner le monde agricole en vue de son émergence indispensable. Gastronomie Le bâton de manioc, la nouvelle star de nos plats Le monde a célébré le 16 octobre dernier la journée mondiale du pain. Célébrations qui précédaient la journée de la femme rurale et coïncidaient avec celles de la journée mondiale de l alimentation et qui ont un point commun : l indifférence dans laquelle elles ont été observées. D aucuns argueront que le long week-end consécutif aux fériés de la fête du mouton y est pour quelque chose. Mais d autres rétorqueront que ces fériés à la pelle n ont pas empêché les élections des Maires de se tenir. En tout cas les affaires de l agriculture sont en général tenues pour quantité négligeable chez nous. C est pourquoi des sujets aussi délicats comme la sécurité alimentaire sont relégués au second plan et traités avec une certaine condescendance. Pourtant l émergence ne sera qu un leurre, tant que le secteur primaire porteur de croissance n aura pas décollé. D autant que sans sécurité alimentaire, il n y a pas de développement. C est pourquoi des experts partout dans le monde incitent les africains à s approprier les richesses de leurs cultures vivrières et de leur gastronomie, à l exemple l injéra, un pain plat et spongieux très prisé par les éthiopiens, autour duquel toute une économie est organisée. Au Cameroun, bien qu il n existe pas de plat à proprement parler national, une certaine unanimité peut être faite autour du bâton de manioc. Un met prisé par les bétis qui fait aussi la joie des populations de la zone côtière sous le nom de miondo. Il s agit d un gâteau réalisé à base de manioc trempé, puis pilé avant d être cuit dans des feuilles d une plante qui pousse dans les marécages. Le bâton de manioc présente d énormes avantages en terme de possibilités de conservation, de nutrition et même de potentialités de commercialisation. Il se consomme certes après cuisson, mais il peut garder ses qualités nutritives de nombreux, sans que son goût ne soit altéré. Conservé au congélateur ou dans un réfrigérateur, il reste bon à la consommation pendant de longs mois. Les mouvements migratoires l ont fait connaître à tous les gourmets, sans distinction de tribu ou de religion. C est le plat préféré des petites gens, parce qu il accompagne très bien les grillades, notamment les poissons. Le fameux «ébobolo au maquereau braisé» fait le bonheur des palais chaque jour au Cameroun et dans toutes les villes, parce qu il a finalement déjà conquis tout le pays. Enfin, le bâton de manioc gagne peu à peu ses galons de produit d exportation. Aliment de base des Fangs qui peuplent le Sud du Cameroun, le Nord du Gabon et une très large partie de la Guinée équatoriale, l'ébobolo s exporte très bien vers ces pays où l agriculture est encore embryonnaire. Des centaines de tonnes de ce produit transitent par les marchés frontaliers d Abang Minko et de Kye-Ossi, à partir des filières organisées par les revendeuses camerounaises à travers tout le grand Sud. Avec malheureusement le problème des pénuries dans les marchés locaux et le renchérissement des prix de cet aliment parfois hors de portée de beaucoup de bourses à certaines périodes. Ce qui justifie sa marge de progression tant au plan local que régional. D autant qu aguiché par la perspective de gains substantiels, certains producteurs présentent de nouvelles gammes qui contribuent à améliorer l image d un met qui a la vocation de s imposer dans nos plats.

9 N Oct 2013 international TheSpark 9 Ethiopie-démographie-gastronomie L'injera, un rempart contre la famine Addis-Abeba - Les débats sur la famine en Afrique ont tendance à attribuer ce fléau à des décisions impromptues, néanmoins des études récentes ont mis en évidence la pertinence des choix et l'importance des traditions culinaires africaines pour battre en brèche de telles supputations. L'injera, un met très apprécié en Ethiopie, est un cas de figure de la gastronomie continentale porteuse de solutions ingénieuses ayant arraché l'abyssinie des griffes de la malnutrition. En effet, ce pays de la corne de l'afrique à la merci des sécheresses cycliques qui plombent sa production agricole, a su conserver un art culinaire des plus antiques et des plus riches du monde avec au menu l'injera, un plat très économique dont le prix est à la portée de toutes les bourses. Comme le Tagine ou le Couscous marocains, l'injera a des aspects mirifiques notamment sur le plan sociologique, en ce sens qu'il rassemble la famille autour d'un plat savoureux, une tradition hautement importante à pérenniser pour sauvegarder la cohésion familiale et revigorer la solidarité sociale. Pour apprécier à leur juste valeur ces aspects positifs, il suffit de rappeler les déchirements des ménages, les ravages et les stigmates des vagues de famine ayant décimé les populations éthiopiennes durant les décennies 70 et 90, ainsi que les défis qui pèsent tou sur ce vaste pays, dont la superficie dépasse un million de km2. L'Ethiopie est également confrontée à des contraintes économiques et démographiques hors normes, sa population atteindra 120 millions d'habitants à l'horizon 2025, c'est dire combien la tâche est très lourde. L'injera, qui symbolise l'art culinaire du pays, offre donc une panacée permettant aux bouches affamées de se rassasier. Il s'agit d'un pain sans levure mélangé avec une sauce à base d'huile et de beurre, le tout agrémenté de légumes, l'oignon en prime pour s'offrir un plat succulent. Mince pain plat et spongieux, l'injera est constitué à base de Teff, une céréale de très petite taille originaire des hauts-plateaux d'ethiopie où elle pousse à profusion. Ces graines sont bénéfiques pour les personnes tenues de suivre un régime sans gluten. Outre sa faible teneur en produits chimiques, l'injera, qui est une sorte de crêpe, permet aux populations vulnérables d'assouvir leur appétit à moindre coût, et ce n'est pas par hasard que la capitale Addis-Abeba pullule de petits commerces pour vendre cet aliment. L'injera, par-dessus tout, offre des opportunités en termes de création d'emplois. Selon des restaurateurs, une famille avec deux enfants à charge peut se permettre un plat dans un restaurant de classe moyenne pour seulement 150 birr, soit l'équivalent d'environ 75dh. C'est dire toute la Baraka de cette recette consommée au quotidien, particulièrement dans les régions septentrionales telles Tigray et Gondar, et qui symbolise la fierté des Ethiopiens. Paradoxalement, l'évolution économique que connait le pays ces dernières années fait émerger de nouvelles habitudes de consommation, conférant à l'injera un aspect un peu festif. C'est une hérésie, la recette utilisée naguère comme solution contre la famine risque de perdre son utilité économique, un pas à ne pas franchir pour préserver à l'aliment l'originalité et la spécificité de pain sauveur. Justement, nombre d'experts approchés par la MAP lors de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qu'abrite Addis-Abeba du 30 septembre au 4 octobre, estiment qu'il est erroné de penser que la malnutrition en Afrique est spécifique à une culture donnée. Ces allégations sont balayées par des recherches démontrant que l'insécurité alimentaire est le résultat de politiques mercantiles et sans égard aux coûts socio-économiques qu'elles entrainent. Ce constat souvent mis en avant dans les foras internationaux corrobore les analyses selon lesquelles les richesses naturelles sont abondantes pour nourrir le monde, la malnutrition n'est pas une fatalité et des modèles culinaires mieux réfléchis peuvent contribuer à contourner la famine, comme c'est le cas de l'injera. Pour nombre d'économistes, la famine en Afrique est en réalité consécutive à des facteurs exogènes et non à une quelconque relation avec les cultures locales. La problématique de l'insécurité alimentaire ne s'explique pas forcément par un manque de production, mais plutôt par la fragilité et l'érosion du pouvoir d'achat des populations vulnérables résultat de politiques peu soucieuses du coût social, soutiennent-ils, interpellant les pays africains à consentir plus d'efforts en vue de redresser la situation et satisfaire les besoins des affamés. Par Mohamed NASSIRI de l Agence marocaine d information Bientôt la pose de la première pierre du 2 ème pont sur le Wouri à Douala

10 TheSpark 10 SOCIETE N Oct 2013 Le petit journal des elections de septembre 2013 "Laisse parler les gens" Les gens disent : Il y a beaucoup de députés mal élus La Rédac : La lecture des scores réalisés par certains élus tant de la majorité que de l opposition indique que le matelas de légitimité de certains députés élus aux législatives du 30 septembre 2013 est bien mince. Les suffrages exprimés en leur faveur sont si maigres qu on se demande si ce n est pas par effraction, ou admis avec faute qu ils vont entrer dans l hémicycle. C est le cas notamment Oumoul Koultchoumi, la fille de Moussa Yaya, par ailleurs épouse de Badjika Ahidjo qui a été élue avec 29,66% des suffrages dans la circoncription de la Benoué Ouest, où Ali Amadou du Rdpc l emporte aussi avec 49,34%, contre 16,36% pour Issa Tchiroma qui se noie littéralement. Il en est de même pour Soub Lazarre, qui devient le 1er député MRC avec seulement 16,19% des suffrages, et pour Jean Miche Nintcheu du SDF qui se hisse lui aussi à l Assemblée nationale avec seulement 34,72%. Dans une autre circonscription, en l occurrence le Diamarré qui est habituellement un fief du Rdpc, les dinosaures reviennent de loin. Bousculé sur ses terres Sali Dahirou a gagné avec une très maigre avance sur son poursuivant de l Undp, 46,8% contre 39,46% pour Hamadou Adji qui arrache d'ailleurs le second siège. Même la popularité de l honorable Cavaye Yeguié Djibril, l actuel titulaire du perchoir, connaît une sérieuse érosion. Il n obtient que 77,92% des suffrages, très loin des scores bolcheviques habituels. A regarder de près, la tendance est au renouvellement de la classe politique. Les jeunes générations ne semblent plus se reconnaître dans l ancienne faune politique aux affaires depuis l indépendance, à défaut de la seconde génération constituée des héritiers nés avec une cuillère en or dans la bouche. Les scores obtenus par les uns et les autres reflètent quelque peu ce rejet que vient heureusement atténuer l entrée en scène de nouveaux jokers comme Aminatou Ahidjo, l étoile montante du Rdpc. Les gens disent : La victoire du Rdpc n est plus aussi nette dans certains de ses bastions La Rédac : La situation du parti au pouvoir sans être préoccupante dans ses fiefs, laisse quand même transparaître un doute. Dans certains coins comme le Mfoundi, le parti du flambeau s est tou considéré en terrain conquis, glanant des scores implacables qui ridiculisent généralement les autres formations politiques en course. A tel point que tout le monde avant le dernier scrutin pensait que la messe était dite d avance. Erreur, le recul du Rdpc est net. Les responsables de ce parti constatent avec amertume que ses concurrents sont bien installés dans la capitale. Le loup est dans la bergerie. Notamment le Mrc qui a battu à plate couture le parti du flambeau dans certains bureaux de votes comme ceux des quartiers Etoug Ebé, Mendong, Carrière ou Mokolo. Résultat des courses, le parti de Maurice Kamto obtient 32,89% des voix dans le département stratégique du Mfoundi. Un score très honorable pour une formation qui présente pour la toute première fois des candidats à une élection. C est vrai que certains de ses détracteurs indiquent qu il s agit là d un vote identitaire. Ce qui est un peu fondé. Même si d autres observateurs avancent que l Upc aussi ne s est pas si mal comportée que ça, le parti nationaliste pointant en troisième position avec 6,18% des suffrages. Encore que les mêmes observateurs arguent que le parti au pouvoir lui-même n a pas ratissé aussi large que ça et qu il a dû compter sur la forte concertation des autochtones pour évincer ses concurrents dans le cadre d un scrutin à l échelle locale. Les gens disent : Joshua Osih est in fine le véritable chasseur du chasseur du lion La Rédac : Un chasseur peut en cacher un autre! Jean Jacques Ekindi, le singleton député du Mouvement Progressiste vient d être terrassé dans son fief du Wouri centre par un jeune premier du Sdf, Joshua Osih. Que dis-je le chasseur autoproclamé du lion vient d être chassé, balayé, expédié et humilié par le vice-président du Social Démocratic Front qui n est qu à son tout premier essai. Un essai finalement transformé en coup de maître qui, non seulement met hors d état de nuire l homme à la barbiche, mais renvoie également le fameux MP dans l anonymat qu il n aurait jamais dû quitter. La chasse est bien difficile pour le chasseur de lion qui n arrive même plus à attraper un simple lièvre. Car l ambition du leader du Mp, véritable crapaud qui voulait devenir aussi gros qu un bœuf, s est réduite comme peau de chagrin. Après avoir constaté que la Présidence de la République était quasiment inaccessible, il a jeté son dévolu sur l Assemblée Nationale dont les portes se ferment malheureusement devant lui après tout juste un seul mandat. Le polytechnicien qui n a même pas gagné non plus des places dans les conseils municipaux va dorénavant regarder les choses étant au quartier. Que la politique est parfois dure! Les gens disent : La Cour Suprême a été sans pitié pour les échoués La Rédac : La Cour Suprême siégeant comme Conseil Constitutionnel a balayé du revers de la main tous les recours introduits par les candidats malheureux aux élections législatives du 30 septembre dernier. Une très mauvaise nouvelle pour tous les échoués qui nourrissaient encore le secret espoir de rebondir en cas d annulation de la victoire de leurs concurrents. Certains dans ce registre sont plus malheureux que d autres. A l instar du trio des députés Rdpc du Nyong et Kellé, battus à plate couture par les mousquetaires de l Upc. Ils pensaient sincèrement que le caractère étriqué des résultats (50,91%) pourrait attendrir le juge du contentieux électoral, qui aurait pu aussi s appuyer sur une jurisprudence récente. Augustin Frédéric Kodock était en effet parvenu à faire annuler la victoire du Rdpc aux élections législatives de 2007, même s il a finalement été vaincu à l élection partielle qui s en est suivie. Est-ce la même ligne de défense qu ont suivi les échoués du Rdpc? Tout le laisse penser. Mais la Cour Suprême n a rien voulu entendre. Ils ont été battus. Point barre! Quant aux autres de l Undp, du Mrc ou du Paddec, même verdict. Il n y a rien à réclamer. Les élections ont été sans faute et la biométrie a marché. Aucun incident de nature à remettre en question la sincérité des votes. Que les pleurnichards aillent voir ailleurs et sachent prendre leur mal en patience! C est la dure réalité de la démocratie. Les gesticulations maraboutiques, l activisme bidon et les longues tirades et autres démonstrations scientifiques dans les débats radiophoniques ou télévisés ne suffisent pas à convaincre les électeurs. Il faut descendre sur le terrain. Un terrain malheureusement quadrillé par le parti du flambeau. N en déplaise aux âmes sensibles! Les gens disent : On prend les mêmes et on recommence au niveau des mairies. La Rédac : Assez peu de surprises après la désignation des maires par les conseils municipaux depuis le mardi 14 octobre. La plupart des anciens maires retrouvent leurs fauteuils. Les cas de Françoise Foning, Denise Fampou à Douala, d Emile Andzé Andzé, Luc Assamba, Mme Amougou Noma à Yaoundé, de Roger Belinga à Mfou, Dieudonné Zang Mba à Mbalmayo, Joseph Ndi Samba à Nkol Metet, Adamou Ndam Njoya à Foumban, Tsala Messi à Monatélé pour ne citer que ceux-là. Pourtant le bilan de tout le monde n est pas très reluisant. A Nkol Metet on accuse Ndi Samba de sous-traiter la mairie, en l abandonnant aux mains d une conseillère municipale sans expérience et incompétente, il en est de même pour Dieudonné Zang Mba à Mbalmayo qui est montré du doigt à cause de l insalubrité qui fait actuellement l identité de sa ville. «Ville cruelle» aux dires certains est certainement la cité la plus sale du pays, alors même que c est sous le registre de la salubrité que Zang Mba ancien diplomate, a été élu. En revanche, Mmes Foning et Fampou, véritables égéries du Rdpc à Douala affichent toutes les deux des bilans positifs à la tête de leurs communes respectives. Des bilans positifs dans l action économique et sociale, avec pour point d orgue l encadrement de leurs populations. Ce qui leur vaut d être réélues avec brio dans une ville de Douala dans laquelle l opposition reste tou en embuscade. Les gens disent : Le département du Bui a tourné le dos au PM Philémon Yang écrasé par le Sdf dans son fief La Rédac : La leçon à retenir à l issue du double scrutin du 30 septembre 2013, c est l insolence affichée par les électeurs visà-vis des icônes et des barons du parti au pouvoir. Le Premier Ministre Yang Philémon ne doit certainement pas avoir le sommeil tranquille. Les populations du Bui, son département d origine, ont en effet eu le culot d accorder leurs suffrages à l opposition, plutôt qu au Rdpc dont il porte les couleurs. Un terrible camouflet, à en croire certains observateurs qui estiment que la légitimité de l actuel Chef du gouvernement est plus qu écornée. Du coup les gens pensent que S.E.M Paul Biya et le Nord-Ouest jouent finalement la partition du «je t aime, moi non plus». Certes le Rdpc a raflé tous les postes de sénateurs dans la région, mais au fil des élections le Sdf qui en a fait son fief montre une étonnante vitalité, malgré la présence de personnalités de premier plan comme l actuel PM qui a été également le directeur de campagne de S.E.M. Paul Biya à la dernière élection présidentielle. Evidemment et comme en pareille circonstances, les supputations vont bon train. Les appétits s aiguisent. Surtout parmi les leaders qui ont vaincu l ogre Sdf dans ses propres installations. Le cas de Paul Atanga Nji, le président de la section Rdpc de la Mezam I, par ailleurs Ministre chargé des Missions à la Présidence de la République qui a conduit la liste gagnante aux élections municipales à la commune de Bamenda I. L homme se verrait bien dans le fauteuil d un Yang Philémon fragilisé par cette défaite aux relents de catastrophe politique. Mais d autres observateurs tempèrent cette victoire qu ils qualifient de partielle. Car si le Sdf a échoué à conquérir la mairie de Bamenda I, il s est en revanche adjugé le siège de cette circonscription à l Assemblée nationale. Malgré l engagement de Paul Atanga Nji. Hormis Atanga Nji, d autres dinosaures se réjouissent en privé de la déconfiture de Philémon Yang et guettent avec espoir sa chute. Ils espèrent bien récupérer ce poste juteux, au prestige intact qui permet de se constituer rapidement un réseau d affidés dans la haute administration et de s inscrire dans le registre des personnalités qui comptent. Je ne veux pas citer les contemporains qui en rêvent. Mais tout le monde les connaît. Et si ce poste revenait au Grand Nord! Les gens disent : la famille Ahidjo s est réconciliée à Dakar au Sénégal La Rédac : La rumeur laisse entendu qu Aminatou Ahidjo, après avoir battu campagne pour le RDPC, le parti de Paul BIYA, se serait rendue à Dakar au Sénégal où séjourne sa mère, Germaine. Il semblerait qu après de vives discussions, les deux femmes se seraient par la suite réconciliées, la mère ayant finalement pardonné à sa fille son retour au pays natal et surtout son engagement aux cotés de S.E.M Paul BIYA. A défaut du contraire, si d aventure c est plutôt la fille qui a convaincu sa mère de son erreur de s enfermer dans un passé révolu. De toute façon, il s agit-là d une bonne nouvelle, puisque personne n irait se réjouir des déchirements d une famille. A moins d être cynique et d aimer de gargariser du malheur des autres. Ce qui n est pas notre cas, à proprement parler. En tout cas, les camerounais soutiennent dans leur grande majorité l initiative d Aminatou de rentrer au pays. Car le Président Paul BIYA qui est un homme d Etat ouvert, a besoin de tous les bras pour construire le Cameroun.

11 N Oct 2013 SOCIETE TheSpark 11 LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX EN ZONE CEMAC NOTION Le blanchiment des capitaux s entend comme l action d introduire des capitaux d origine illicite dans les circuits financiers et bancaires réguliers. En d autres termes, c est une technique financière de la criminalité organisée permettant de dissimuler la provenance des capitaux acquis d une manière illégale, pour pouvoir les réutiliser sans risques de poursuites judiciaires. Sans donner une définition conceptuelle, l article 1er du règlement n 01/03-CEMAC-UMAC portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme en Afrique centrale dresse plutôt une liste d agissements intentionnels susceptibles de revêtir la qualification de blanchiment des capitaux. Il s agit de : - la conversion ou le transfert de biens provenant d un crime ou d un délit dans le but de dissimuler ou de déguiser l origine illicite desdits biens ou d aider toute personne qui est impliquée dans la commission de ce crime ou délit à échapper aux conséquences juridiques de ces actes ; - La dissimulation ou le déguisement de la nature, de l origine, de l emplacement, de la disposition, du mouvement ou de la propriété des biens provenant d un crime ou d un délit - L'acquisition, la détention ou l utilisation des biens provenant d un crime ou d un délit ; - La participation à l un de ces actes visés ci-dessus, l association pour commettre lesdits actes, la tentative de les perpétrer, le fait d aider, d inciter ou de conseiller quelqu un à le faire ou le fait d en faciliter l exécution. QUELQUES TECHNIQUES Pour atteindre l un des effets cités ci-dessus, plusieurs techniques sont souvent utilisées : - Le sthromphage : qui consiste à faire déposer des sommes en espèces dans des comptes bancaires par plusieurs personnes ; - L'achat de biens au comptant et leur revente quelques temps après ; - Les transferts électroniques de fonds d un pays à l autre ; - Le raffinage qui consiste à échanger d une banque à l autre de petites coupures contre de grosses dans le but d en diminuer le volume ; - L'auto prêt qui consiste à remettre à un complice de l argent illicite pour qu il vous le prête - L assurance vie qui consiste à souscrire avec des capitaux illicites, une assurance vie avec des primes très élevées -etc. MECANISMES DE LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX Le règlement n 01/03- CEMAC-UMAC portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme en Afrique centrale prévoit 03 mécanismes de lutte contre le blanchiment des capitaux. Il s agit essentiellement de la prévention, de la répression et de la coopération. A- LA PREVENTION DU BLANCHIMENT Il existe trois niveaux de prévention tels que réglementés par le texte précité : la prévention primaire, secondaire et tertiaire. La prévention primaire consiste en l obligation faite aux Etats membres de la CEMAC ainsi qu aux établissements de crédit de respecter l ensemble des textes applicables en la matière, tels que la réglementation des changes, les normes prudentielles etc. La prévention secondaire quant à elle consiste en une obligation imposée aux établissements de crédit d avoir une politique de connaissance de leur clientèle. Cela implique d accorder une attention particulière à l acceptation de nouveaux clients, à la connaissance des clients acceptés et aux relations avec les correspondants. La mise sur pieds d une politique de connaissance de nouveaux clients a pour objet de déterminer les clients susceptibles d être considérés comme présentant un risque élevé. Les établissements de crédit prendront donc en compte : les antécédents des clients, leurs pays d origine, leurs activités professionnelles etc., qui sont autant d éléments susceptibles de faire suspecter un blanchiment de capitaux. Ainsi, pour chaque catégorie de clients à risques, l établissement de crédit doit prendre des précautions en exerçant son devoir de vigilance de manière très rigoureuse et conformément aux dispositions du Règlement COBAC R-2005/01 relatif aux diligences des établissements de crédit en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme en Afrique centrale. Une bonne connaissance de la clientèle implique également que celle-ci soit bien identifiée au moment de la naissance de la relation. Cette identification consiste, entre autres, en la vérification de l identité et de l adresse du client à travers l exigence de la présentation d un document officiel original en cours de validité. La prévention tertiaire quant à elle consiste d abord en l obligation de surveiller particulièrement certaines opérations. En effet, aux termes de l article 17 du règlement COBAC précité, tout établissement de crédit doit surveiller particulièrement toute opération portant sur des sommes dont le montant unitaire ou total est supérieur à un seuil fixé par le comité ministériel, ou à défaut, par les dispositions nationales et qui, bien que ne pouvant pas faire l objet d une déclaration de soupçons, se présente dans des conditions inhabituelles de complexité, et ne parait pas avoir de justification économique ou d objet licite. Dans ce cas, la banque doit se renseigner auprès du client ou par d autres moyens sur l origine et la destination des fonds en cause, ainsi que sur l objet de la transaction, l identité des personnes impliquées etc. La prévention tertiaire consiste également en une obligation de déclarer le soupçon, c'est-à-dire, de déclarer les sommes d argent ou autres biens en leur possession lorsqu ils pourraient être liés à un crime ou à un délit, ou s inscrire dans un processus de blanchiment des capitaux. Cette déclaration s effectue auprès de l ANIF (agence nationale d investigation financière) avant l exécution de l opération sollicitée. Si les investigations font apparaître des faits susceptibles de constituer un blanchiment de capitaux, le dossier est transmis à la justice avec un rapport comprenant toutes les pièces utiles. B- LA REPRESSION DU BLANCHIMENT - Les mesures conservatoires : lorsque le soupçon pèse sur une opération, il est possible de procéder à la saisie ou à la confiscation des biens ainsi qu au gel des sommes d argent portant sur lesdits biens. Cette saisie s effectue aux frais de l Etat - les sanctions disciplinaires : l article 45 du règlement n 01/03-CEMAC-UMAC portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme en Afrique centrale ainsi que l article 60 du Règlement COBAC R-2005/01 relatif aux diligences des établissements de crédit en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme en Afrique centrale prévoient que la méconnaissance par un établissement de crédit des devoirs qui lui sont imposés dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux est constitutive d un motif de sanctions disciplinaire. - Les sanctions pénales : l article 46 du règlement CEMAC dispose qu est puni d un emprisonnement de 5 à 10 ans et d une amende pouvant aller jusqu à 5 fois le montant des sommes blanchies, sans être inférieur à 10 millions, celui qui aura commis intentionnellement un ou plusieurs faits de blanchiment de capitaux. Les mêmes peines s appliquent à la tentative, à la complicité, à l entente ou à la participation à une association en vue de participer à un fait constitutif de blanchiment de capitaux. Elles s appliquent également à l aide, à l incitation, aux conseils à une personne physique ou morale en vue de l exécuter ou d en faciliter l exécution. Ces peines sont doublées lorsque le blanchiment est commis en bande organisée, de façon habituelle, en utilisant les facilités que procure l exercice d une profession ou encore en cas de récidive. En dehors des sanctions principales, les faits constitutifs de blanchiment de capitaux peuvent donner lieu à des sanctions complémentaires à savoir : l interdiction définitive ou pour une durée de 5 ans au moins d exercer la profession à l occasion de laquelle l infraction a été commise ; la confiscation du bien qui a servi ou qui était destiné à servir à commettre l infraction ; la confiscation du produit de l infraction, etc. C- LA COOPERATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT En tant qu infraction transfrontalière, la lutte contre le blanchiment des capitaux ne peut être efficace que dans le cadre d une coopération internationale. En effet, l ANIF peut communiquer aux autorités des Etats membres ou des Etats tiers exerçant des compétences analogues les informations qu elle détient sur des opérations qui paraissent en relation avec l un des faits cidessus cités. Il existe cependant 03 réserves à cela : - la communication doit se faire dans le respect des dispositions législatives et des conventions internationales applicables en matière de protection de la vie privée - la communication ne peut être faite que s il y a réciprocité - la communication ne peut être faite qu à une autorité soumise aux mêmes obligations de secret professionnel Dans le cadre de la coopération, l ANIF doit également se faire représenter aux réunions des services en charge du traitement du renseignement financier et aux autres instances internationales.

12 TheSpark 12 SOCIETE N Oct 2013 LA SECURITE ROUTIERE ALCOOL ET CONDUITE : UN COCKTAIL EXPLOSIF Même consommé avec modération, l alcool a d importants effets sur les capacités de conduite. Pourtant, bon nombre de conducteurs s estiment aptes à prendre le volant tant qu ils ne sont pas complètement ivres. L alcool au volant : danger En permanence, 3% des conducteurs sont alcoolisés : ils ont un taux d alcoolisme égal ou supérieur au taux légal toléré pour la conduite d un véhicule (0,5gr/l). Ces 3% sont, chaque jour, des personnes différentes, le nombre de buveurs réguliers étant très petit. Ainsi, les accidents liés à l alcool au volant sont dus à des «chauffards» occasionnels : après un repas ou un «pot» entre amis ou au cours d une fête. Ces 3% de conducteurs, des «Monsieur tout le monde», font courir un risque considérable non seulement à eux-mêmes, mais aussi aux autres. Ils sont impliqués dans 30% des accidents et sont responsables de près de 40% des morts sur la route. L alcool au volant fait au moins 800 tués par an. Evolution des risques pris par un conducteur alcoolisé Taux d alcoolémie Symptômes perceptibles Risques multiplié par 0,50g/l Aucun 1 0,80g/l Euphorie 10 1,20g/l Reflexes troublés 35 2,00g/l Allure titubante Diplopie (on voit trouble) 80 Au delà de 2,00g/l Ivresse manifeste plus de 100 Alcool au volant : les idées fausses Les responsables d accidents, ce sont «les autres», les alcooliques. Il n est pas nécessaire d être alcoolique pour être un «danger public». Conduire après un dîner bien arrosé suffit pour faire partie «des autres». On peut boire sans risque avant un petit trajet Au contraire, c est sur les courts trajets que les accidents mortels sont les plus nombreux, en rase campagne comme en ville. Même si on a un peu bu, le soir les routes sont plus sûres Au contraire, c est entre 18H et 3H du matin que l alcool au volant fait le plus de victimes, avec une pointe entre 18H et 20H. Les nuits de week-end sont les plus dangereuses. Quand «on tient bien l alcool», au volant, on reste aussi maître de soi. Dès 0,25mg d alcool pur dans l air expiré (0,50gr/l de sang), le comportement est modifié, même si on ne s en rend pas compte. A 0,40mg (0,80g/l de sang), les reflexes sont troublés, la vigilance baisse, la perception du danger diminue, la conduite devient dangereuse. Au-delà de 0,75mg (1,5g/l), les réflexes sont détruits, entraînant la perte totale du contrôle du véhicule. Alcool au volant : il n existe pas de contrepoison : contrairement à ce qui est souvent dit, ni le café, ni le sucre, ni l aspirine ne diminue les effets de l alcool. Le seul remède est le temps. Conseil : après un bon repas ou une rencontre arrosée, votre taux d alcoolémie ne commencera à diminuer qu une heure après le dernier verre. Ensuite, la baisse du taux d alcoolémie est d environ 0,70mg/l par heure. Attendez donc, selon le cas, 2 à 3 heures avant de prendre le volant. L alcool au volant est un facteur de risque gravissime d accident. L alcool au volant est souvent associé à la vitesse, qui constitue dès lors un facteur aggravant. Le fort pourcentage d automobilistes conduisant sous l influence de l alcool est sans doute dû d une part, au faible risque d être contrôlé et de se faire prendre, et d autre part, à la mentalité des automobilistes, souvent des alcooliques qui s ignorent. Le pourcentage d automobilistes sous influence de l alcool diminuerait davantage si les contrôles étaient effectués de façon sélective, et s ils étaient fréquents. Les autorités et la société doivent prendre conscience du fait que l alcool au volant représente un problème important dans l insécurité routière. Moins d automobilistes sous influence de l alcool entraîne une diminution du nombre d accidents, de leur fréquence et de leur gravité. Nous devons souligner clairement qu il y a incompatibilité notoire et irrémédiable entre alcool et conduite. La peur du gendarme ne suffit pas. La sensibilisation doit être permanente et tous azimuts. Nous devons également être draconiens avec les alcooliques anonymes, les buveurs occasionnels, les conducteurs qui boivent plus que de raison, ceux qui prennent des tranquillisants pour rester soi-disant éveillés, ceux qui se droguent avant de prendre le volant etc. Il faut traquer et pénaliser durement l alcool au volant. Boire ou conduire il faut choisir. Sus à la violence routière elections de septembre 2013 Ce qu il faut retenir Une chose est sûre, l adoption, puis l application d un Code électoral qui a éliminé la dispersion des textes qui prévalait auparavant. Ce qui a fait beaucoup progresser le processus démocratique. Il demeure l urgence de l harmonisation de ce code avec la loi n 2004/004 du 21 avril 2004 portant organisation et fonctionnement du Conseil Constitutionnel, dans son article 47. Cette harmonisation devra mieux éclairé le contentieux électoral, comme cela a été observé à la Cour Suprême siégeant comme Conseil Constitutionnel. Autre satisfaction, c est l institution de la biométrie qui a considérablement réduit les risques de fraudes, avec l élimination de la transhumance des électeurs et des charters électoraux. Aussi pense-t-on qu Elecam qui s est assez bien débrouillé pouvait mieux faire, notamment en contribuant à parfaire la validation des listes des candidats aux élections. Par ailleurs, l on s interroge sur la probabilité de chômage qui va frapper ses membres, Les élections dont les résultats viennent d être proclamés ont réservé quelques surprises, quoique l ampleur de celles-ci soit limitée. Le double scrutin du 30 septembre dernier entre désormais dans le registre des souvenirs. Mais si les lampions se sont éteints, peut être est-il venue l heure des tilauds. Alors que retenir de ce scrutin âprement disputé et quelles leçons en retenir? ses responsables et même son administration. Car il ne reste qu une seule élection indirecte démocratique à organiser l élection des conseils régionaux. D'où la puissante traversée du désert de cuifaus pendant laquelle, on soupçonne que tout ce beau monde va se croiser les bras. Du coup, l on pense dans certains milieux que le Minadt, qui a montré de réels signes de maturité, devrait pouvoir logiquement récupérer le volet des inscriptions permanentes sur les listes électorales, au lieu de continuer à payer une administration d Elecam pléthorique. Une simple question d économies à réaliser, dans un pays ou il y a tant à faire et où les enfants meurent tou faute de nivaquine. Quant aux partis politiques, leur bilan n est pas élogieux. 20 ans après la libéralisation, seules 07 formations sont présentes à l Assemblée Nationale, sur les 29 qui ont compéti, parmi les 291 partis légalisés. Aux municipales, le tableau est presque identique puisque sur les 35 présents dans les starting bloc et le 30 septembre, 08 seulement se sont adjugés une municipalité, alors même que tous les partis ont reçu les financements de l Etat. à quand la mission de contrôle chargée d aller vérifier l utilisation de cet argent du contribuable qui reste réertorié derrière publics? Et puis, pourquoi amuser la galerie avec 291 partis, alors que le paysage politique ne peut en tolérer que moins d'une dizaine?

13 N Oct 2013 POLITIQUE TheSpark 13 Le qui perd gagne Le RDPC qui trône, écrase sur son passage, subit quand même un certain recul, notamment à l Assemblée Nationale, où il perd 07 sièges, au contraire des communes où il en gagne 08 de plus dans son escarcelle. Tandis que le SDF, son concurrent de tou, progresse à l Assemblée en gagnant 02 députés de plus. C'est l inverse de l UNDP qui en perd un, pendant que l UDC stagne à 04 et que l UPC réalise un come back retentissant avec 03 députés. Ce tableau est complété par les petits poucets que sont le MDR et le MRC qui s adjugent chacun un député. Dans les mairies, un coup de chapeau peut être tiré à l UFP de Olivier Bilé et à l UMS de Pierre Kwemo qui font leur entrée respectivement dans les villes de Yabassi et Bafang. Autre remarque, les femmes consolident leurs positions à l Assemblée Nationale où leur nombre passe de 25 à la dernière législature à 56. Elles gagnent à constituer un Caucus pour obtenir : le code de la famille et les réponses autres revendications. Ce succès ne semble pas confirmé dans les mairies où elles ne sont pas aussi nombreuses à la tête des exécutifs municipaux. La principale leçon à tirer de ce double scrutin est donc la consolidération du processus démocratique au Cameroun. Devenus matures, les camerounais ne se laissent plus entuber par les vendeurs d illusions. En votant les programmes et non plus les hommes connus par le passé, nul doute qu ils sauront demander les comptes à ceux qu ils ont choisi, à la suite des promesses qui s avèrent parfois, malheureusement Fallacieuses. LE TEMPS DU PERCHOIR de L'ASSEMBLéE NATIONALE a une femme A -T- IL SONNé? liste des femmes élues députés N Noms et Prénoms Région Département 1 Mme Vedjou Ester Adamaoua Mayo Banyo 2 Mme Halia Moussa Moufta Adamaoua Mbéré 3 Mme Zoubaïnatou Salihou Adamaoua Vina 4 Mme Abomo Fama Marguérite Aline Centre Haute Sanaga 5 Mme Epondo Fouda Cecile Marie Centre Lekie Est 6 Mme Nyassa épouse Bekolo Ebe Julienne Centre Lekie Ouest 7 Mme N'nolo épouse Onobiono Marie Suzanne Centre Mbam et Inoubou 8 Mme Koa Mfegue Laurentine épouse Mbede Centre Mefou et Afamba 9 Mme Ada Owona épouse Nguini Effa Marie Rose Centre Mefou et Akono 10 Mme Ntsama Belinga Jeanne épouse Ottou Centre Mfoundi 11 Mme Nanga épouse Menana Centre Mfoundi 12 Ngo Nyaga épouse Djon II Centre Nyong et Kellé 13 Mme Mbala Ngobo Cathérine épouse Mfoula Centre Nyong et Mfoumou 14 Mme Mekongo Hélène épouse Atangana Centre Nyong et So o 15 Mme Dope Honorine épouse Assognolebot Est Boumba et Ngoko 16 Mme Mebande Brigitte Est Haut Nyong 17 Mme Man Jacqueline Christiane Est Kadey 18 Mme Ngbany Antoinette Est Lom et Djerem 19 Mme Mariam Goni Extrême Nord Logone et Chari 20 Mme Manamourou épouse Silikam Extrême Nord Mayo Danay 21 Mme Madjele Extrême Nord Mayo Kani Nord 22 Mme Aminatou Extrême Nord Mayo Kani Sud 23 Mme Adama épouse Djibrine Extrême Nord Mayo Sava 24 Mme Kwarmba Solange Extrême Nord Mayo Tsanaga Nord 25 Mme Maï Rachel Nord Benoué Est 26 Mme Oumoul Koultchoumi épouse Ahidjo Mohamadou Nord Bénoué Ouest 27 Mme Douvaouissa Aissa Hamadi Nord Mayo Louti 28 Mme Fadimatou Sambo Nord Mayo Rey 29 Mme Mbiybe Caroline Nord Ouest Bui Centre 30 Mme Ngala Esther Ntala Nord Ouest Donga Mantung 31 Mme Wainachi Nengtoh Honourine Nord Ouest Boyo 32 Mme Edena Enih Mbah Nord Ouest Momo 33 Mme Eyoum Minono épouse Epoube Lydienne Littoral Moungo Nord 34 Mme Dissake née Ekoka Marguerite Hélène Littoral Moungo Sud 35 Mme Moutymbo épouse Ayayi Rosette Julienne Littoral Sanaga Maritime 36 Mme Elise Ndongo Moutome épouse Pokossy Doumbe Littoral Wouri Est 37 Mme Marlyse Rose Douala Bell néé Dimodi Tongo Littoral Wouri Centre 38 Mme Kegne Mafong Joséphine épouse Fotso Ouest Bamboutos 39 Mlle Ndengue Nya Bernardette Ouest Haut Nkam 40 Mme Fotso née Chebou Kamdem Faustine Villaneau Ouest Haut Plateaux 41 Mme Fotso Laure Pauline Ouest Koung Khi 42 Mme Madio Gnitidem Odette Louise épouse Melaga Ouest Menoua 43 Mme Dzite épouse Ngassam Thérèse Ouest Nde 44 Mme Emabot Brigitte Ouest Menoua 45 Mme Tomaino Ndam Njoya Hermine Patricia Ouest Noun Centre 46 Mme Samba Miriama Ouest Noun Centre 47 Mme Nnama Marie Thérèse épouse Essame Sud Dja et Lobo 48 Mme Bekono Ebah Pauline épouse Ndoumou Sud Dja et Lobo 49 Mme Biloa Tsilla Zitha Marie Isabelle Sud Océan 50 Mme Atangana Aligui Cecile Catherine épouse Mendouga Sud Mvila 51 Mme Nlang Martine épouse Ngbwa Sud Mvila 52 Mme Etombi Ikome Gladys Sud Ouest Fako Est 53 Mme Nsosie Ebah Susana épouse Okpu Sud Ouest Manyu 54 Mme Mary Muyali Boya épouse Meboka Sud Ouest Ndiam 55 Mme Aleh Eyabi Clarah Sud Ouest Koupe Manegouba 56 Mme Emilia Mojowa Lifaka Sud Ouest Fako Ouest

14 TheSpark 14 ECONOMIE NUMERIQUE N Oct 2013 Ntic Activités et Métiers du Numérique A travers quelques exemples susceptibles de stimulés le développement Avec la société de la connaissance, de plus en plus d'activités viennent s'installer sur Internet. La technologie progresse rapidement pour rendre possible ce qui ne l'est pas encore jusque dans grand nombre de pays du Sud. Le commerce électronique fut l'une des premières activités du numérique disponibles en ligne, mais Internet offre bien plus de possibilités que la vente et l'achat de produits et de services. Internet a beaucoup de points forts, mais aussi ses points faibles, d où la nécessité de clairvoyantes stratégies, des règles strictes et les moyens financiers et humains pour l implémentation des activités du numériques. Des métiers nouveaux apparaissent liés au déploiement des activités du numériques dans un espace mondial devenu un village planétaire. Ce sont pour la plupart des métiers de contenus. Ils englobent la technologie, mais pas seulement, et sont classés selon certaines sources en 3 catégories : les métiers de l informatique de haut niveau, les métiers dits recomposés et les métiers dit impactés. Le passage d'une activité à une autre est beaucoup plus fréquent et nécessite une adaptation professionnelle. L'éducation permanente est devenue une nécessité, la connaissance devenant facteur de revenus. Activités électroniques Dans cette présentation, nous avons adopté deux hypothèses: d une part, décrire les activités électroniques comme étant au moins autant de métiers suscités et entretenus par et pour les technologies de l information et de la communication (TIC), d autre part, à cause de la convergence des technologies, considérer Internet et le Web comme représentatifs des TIC tel que le terme activités électroniques recouvre un ensemble d'activités qui ont été automatisées et fonctionnent maintenant sur Internet en mettant à profit les technologies web. Nous voulons éviter de confondre les usages innovants des TIC comme décrits dans bon nombre de documents sérieux au service du monde rural, à la gouvernance, ainsi que pour les élections, pour ne citer que ceuxlà, et une catégorie des activités électroniques qui se définit par le type de l'activité, non par la technologie qu'elle utilise. Avec la société de la connaissance, de plus en plus d'activités viendront s'installer sur Internet, même si parfois cela semble impossible aujourd'hui. La technologie progresse rapidement pour rendre possible ce qui ne l'est pas encore au Cameroun. Beaucoup pensent que le commerce électronique est synonyme d activités électroniques, mais ce n'en est qu'un sous-ensemble, sauf pour des consommateurs finaux qui n'ont affaire aux entreprises que lors d'un achat. Le commerce électronique fut l'un des premiers types d'activités disponibles en ligne, mais Internet offre bien plus de possibilités que la vente et l'achat de produits et de services. Le passage d'une activité à une autre est beaucoup plus fréquent et nécessite une adaptation professionnelle. L'éducation permanente est devenue une nécessité, la connaissance devenant facteur de revenus, il n'est souvent pas possible d'attendre une opportunité de se former dans une école. Après avoir fait un survol de quelques catégories des activités électroniques, nous en ajoutons une dizaine qui nous semblent être représentatives des domaines très rentables avec la mise en place des TIC au Cameroun, nous décrirons les points forts et faibles d Internet, puis nous donnerons quelques indications sur les stratégies, les règles et les moyens pour l implémentation des activités électroniques. I- Différentes catégories d activités électroniques Quelques catégories en raison de leur succès avéré sur Internet ont été choisies. Il en existe bien d'autres, qui, pour réussir, doivent interagir entre elles. Par exemple, le commerce sans marketing ni communication n'aurait aucun sens. Ces catégories doivent donc collaborer, tant hors ligne qu'en ligne. Internet offre d'énormes possibilités pour leur intégration et pour l'automatisation de l'interaction entre ces processus. Enchères électroniques Sur Internet, les enchères ont acquis une nouvelle dimension. Dans une vente aux enchères traditionnelle, un certain nombre de personnes se rendaient dans une salle des ventes, et quelquesunes étaient autorisées à enchérir par téléphone. Les frais de déplacement ou de téléphone dépassant parfois la valeur du bien convoité, ces ventes se limitaient donc souvent à une audience locale ou à un cercle d'amateurs très exclusif. Internet a démocratisé les enchères, en permettant à tout individu connecté d'enchérir sur un bien proposé. D'un clic de souris, vous vous rendez sur le site de la vente, quel que soit son emplacement géographique. Internet accélère aussi le processus: dans une vente réelle, les enchères peuvent durer un moment avant le coup de marteau final. Sur Internet, la plupart des enchères en direct sont terminées en quelques secondes. Durant une vente en direct, un commissairepriseur enregistre les offres et attribue le bien au plus offrant. Outre la vente en direct, les grands sites proposent les enchères pour tous. Ils offrent la possibilité de présenter sur une page Web des objets qui appartiennent à des personnes désireuses de les vendre. Ces ventes privées ne se font pas en direct. Les acquéreurs font une offre sur la page Web, et le commissaire-priseur attend qu'un certain prix soit atteint, ou un certain délai, puis attribue le bien au plus offrant. Ainsi, tout le monde peut non seulement enchérir, mais organiser sa propre vente. ebay, QXL et Ricardo permettent à tout le monde de devenir soit vendeur, soit commissaire-priseur, ou les deux à la fois pour différents produits. Le site Web devient une infrastructure d'échange de biens basé sur le modèle de la vente aux enchères, dont le principe est la fixation du prix par la demande. Tout Internet est en train de transformer les structures de prix fixe en un système de prix plus dynamique. Ces sites d'enchères ne sont qu'un début. Dans quelques années, tout site Web offrant des biens, des informations ou des services devra fixer ses prix en fonction de la demande du consommateur.

15 N Oct 2013 ECONOMIE NUMERIQUE TheSpark 15 Banque électronique La banque électronique constitue l'une des activités en ligne les plus florissantes. Elle permet aux clients d'accéder à leurs comptes et d'exécuter des ordres sur un site Web très simple à utiliser. Vous n'avez pas de logiciel spécial à installer, si ce n'est un navigateur Web, et rares sont les banques qui font payer ce service. Certaines diminuent même les frais de transactions en ligne par rapport aux transactions effectuées à leurs guichets. La banque électronique fait gagner du temps et de l'argent aux entreprises comme aux particuliers. La banque électronique place la puissance bancaire entre les mains du client, qui peut fonctionner en self-service pour toutes ses opérations, et non plus seulement pour celles qu'autorisaient les guichets automatisés. Il peut désormais consulter en ligne le détail de ses comptes et leur historique, transférer des fonds, commander des chéquiers, payer des factures, et prendre contact avec le responsable clientèle de sa banque. La seule opération actuellement impossible sur Internet est le retrait d'espèces, mais les banques sont en train d'y réfléchir. Pour se convertir à la banque virtuelle, le client a besoin d'un ordinateur ou d'un périphérique incorporé connecté à Internet, ainsi que d'un navigateur. Selon la politique de sécurité de votre banque, il vous faudra peut-être installer un module logiciel, ou activer Java pour accroître le niveau de sécurité de votre navigateur. Le module logiciel ou l'applet Java permettent un niveau supérieur de chiffrement garantissant que personne ne puisse intercepter vos transactions bancaires. Des systèmes encore plus perfectionnés utilisent la technologie des cartes à puces pour assurer à leurs utilisateurs un accès sécurisé. Une autre option consiste à ajouter, après utilisation d'un nom d utilisateur et d'un mot de passe, une liste de numéros de transactions (TAN), mots de passe valables une seule fois, pour une unique transaction. Les logiciels bancaires sur PC, Quicken par exemple, sont des produits de gestion financière person nels, à ne pas confondre avec la banque électronique. Il y a une grande différence: un tel logiciel est chargé sur votre PC, et toutes vos transactions s'effectuent par l'intermédiaire d'un fournisseur tiers, ce qui pose des problèmes de sécurité supplémentaires. La banque électronique est un service en ligne qui offre aux clients les mêmes fonctions bancaires que Quicken, à cela près qu'ils peuvent accéder directement à leurs comptes sur Internet. Le Crédit Lyonnais offre un tel service : com, c est un exemple parmi tant d autres. Commerce électronique Si nous regardons en arrière, avant l'ère Internet, le commerce ne profitait que bien peu des possibilités offertes par les technologies et les infrastructures informatiques. Les principaux obstacles étaient le temps et l'espace. Même si un magasin reste ouvert 24 heures sur 24, seul un nombre limité de personnes peuvent s'y rendre, et il ne propose qu'un choix limité de produits, en fonction de l'espace dont il dispose. Sur Internet, un magasin ne connaît pas de limites de temps ni d'espace. Le choix peut être illimité: Amazon.com propose plus de 05 millions de titres. Amazon ne les détient pas en stock, il les commande en fonction de la demande. Néanmoins, il propose des informations sur chacun de ces ouvrages. Les commerces de détail en ligne proposent en général plus de choix qu'une boutique, ou offrent plus de services pour les mêmes produits. Sur Internet, les ventes de livres, de CD et de réservations de billets sont supérieures aux ventes sur les circuits classiques, parce que ces produits valent par leur contenu, et non par leur présentation. L'allure d'un billet d'avion importe peu, ce sont le prix et le service qui comptent. Les nouvelles technologies attirent aussi sur Internet des marchandises qui s'achètent sur un coup de coeur, en raison de leur présentation et non plus de leur contenu. Internet modifie le modèle de la vente traditionnelle, qui était tactique par essence. Les entreprises produisaient une marchandise (un produit, un service ou une information) puis utilisaient les 4P du marketing (prix, produit, promotion et place) pour bâtir leur tactique de vente. Comparativement, le commerce électronique est beaucoup plus stratégique. Alors que la plupart des entreprises considèrent leur produit comme une phase réponse à une demande, le commerce électronique va les obliger de plus en plus à envisager la totalité du cycle de vente (développement d'un marché, création d'une demande, satisfaction de cette demande, support client et fidélisation). Dans le modèle tactique, ces étapes du cycle de vente ne sont que des aides facultatives à l'avant-vente et à l'après-vente. Dans le modèle stratégique, en revanche, elles contribuent à bâtir l'ensemble de l'argumentaire de vente. Annuaires électroniques Les annuaires ont tou été précieux pour la recherche d'un produit ou d'un service déterminés. Les annuaires téléphoniques, pages blanches pour les particuliers, pages jaunes pour les entreprises, permettent de retrouver une personne ou une entreprise. Outre la version papier, vous pouvez appeler le service des renseignements. Ces deux fonctionnalités ont été fusionnées sur Internet. La base de données est située dans un unique emplacement et propose une fonction centralisée, mais disponible à tout le monde à tout moment, ce qui en fait une solution décentralisée. Internet permet de reproduire les annuaires téléphoniques sans trop de peine, mais offre plus que la recherche sur un nom: vous pouvez, par exemple, entrer un numéro de téléphone pour connaître son titulaire. Mais de nouveaux annuaires sont nécessaires pour retrouver les pages Web et les adresses électroniques des personnes et des entreprises. Internet facilite et complique tout à la fois les recherches. Facilite parce que les moyens mis en œuvre sont plus puissants. Complique parce que le volume des informations recensées s'est accru de façon dramatique. Ingénierie électronique L'ingénierie a aussi évolué de façon spectaculaire ces dernières années. Il y a peu, des ingénieurs travaillant sur un projet devaient être regroupés dans un même bureau pour être efficaces. Pour transmettre un plan dans un autre lieu, il fallait en faire des tirages et les expédier par la poste. A son arrivée, le plan pouvait être complété, vérifié ou traité. Tous ces procédés demandaient beaucoup de travail, ralentissaient le projet et pouvaient provoquer des erreurs. Internet a changé la vitesse de conception. Les moyens de collaboration électronique atteignent un niveau bien supérieur à ce qu'il était. L'emplacement physique des ingénieurs n'a plus d'importance. Toute personne équipée d'un accès Internet peut participer au développement. De nouveaux outils de développement en parallèle ont vu le jour, prenant en compte les possibilités d'internet. Grâce à Internet, s'est développé le concept d'ingénierie permanente, qui permet aux ingénieurs du monde entier de participer à un projet. Le développement en source ouverte fonctionne ainsi très efficacement. N'importe qui peut participer et offrir un morceau de code lorsqu'il a eu le temps de le programmer, ce qui varie d'une personne à une autre. Franchise électronique Par le passé, de grandes entreprises de franchise telles que McDonald's ou Benetton fonctionnaient en vendant leurs produits et leurs marques à des revendeurs ne commercialisant que les produits de leur franchiseur. Ces revendeurs sont les franchisés. Le franchiseur garantit à son franchisé un succès certain, car les marques et les produits ont une forte notoriété. L'avantage pour le franchiseur est qu'il n'a pas à investir dans le personnel des magasins, par exemple. Le franchisé est responsable de son personnel et du succès financier de son point de vente. La franchise électronique fonctionne de façon assez comparable. Ce concept s'est simplifié sur Internet. Il est très facile de gérer des produits, des procédés ou des marques numériques sur Internet. Les programmes d'affiliation des grandes librairies Internet constituent un bon exemple. Ce ne sont pas réellement des franchiseurs, parce qu'ils possèdent leur propre magasin. Mais ils cèdent à leurs franchisés l'exclusivité de la distribution de leurs produits sur les sites franchisés. L avantage de ce système est l'absence de coûts de distribution. Il est possible de se relier aux produits d'origine sans que le client en ait conscience.

16 TheSpark 16 ECONOMIE NUMERIQUE N Oct 2013 Enseignement électronique L'évolution permanente d'internet requiert également une évolution de l'enseignement. A l'ère industrielle, les sujets et le contenu enseignés ne changeaient guère. L'évolution se faisait au fil des ans, mais, par rapport à l'ère de l'information ou de la connaissance, elle était extrêmement lente. Il n'est plus possible aujourd'hui de conserver le même travail durant quarante ans, dans une aciérie par exemple. Le passage d'un travail à un autre est beaucoup plus fréquent et nécessite une adaptation professionnelle. Avec Internet, apparaissent de nouvelles technologies, qui requièrent une formation permanente tant aux concepts qu'aux processus. L'éducation permanente est devenue une nécessité, et les enseignants doivent consacrer, pour se former aux nouveaux sujets, autant de temps que leurs élèves. La connaissance devenant facteur de revenus, il n'est souvent pas possible d'attendre une opportunité de se former dans une école. L'apprentissage assisté par ordinateur, le CBT (Computer-Based Training) est apparu il y a quelques années. L'élève se sert d'un logiciel qui lui enseigne le sujet, puis teste ses connaissances. C'est un moyen efficace de se former Quelle, par exemple, vend des livres sur son site Web. Les livres ne font pas partie de son activité principale, mais, en collaboration avec Libri, Quelle peut proposer plus de 1,5 millions de livrés sur son site Web. à certains sujets, mais en cas de difficulté, vous n'avez personne à qui demander des explications. L'enseignement électronique, parfois nommé IBT (Internet-Based Training), apporte une nouvelle dimension. Au lieu de recevoir un fichier exécutable qui vous expose le sujet et vous interroge sur vos connaissances, vous vous rendez sur un site en ligne. Les tests s'exécutent en temps réel avec d'autres participants, et les élèves peuvent échanger des idées et des questions. De plus, certains sites proposent un professeur en ligne, qui est un véritable enseignant, et qui peut fournir des explications à toute personne assistant au cours, où qu'elle se situe dans le monde. Tout cela peut se dérouler en temps réel. Plutôt que d'attendre le début de l'heure de cours, l'étudiant peut se connecter au réseau d'enseignement lorsqu'il le souhaite, ce qui individualise la formation et permet à chacun de progresser à son propre rythme.un cours électronique peut être démarré avant même d'être définitivement élaboré. En ce qui concerne les sujets brûlants, il arrive que le cours se développe en temps réel, à mesure que les étudiants le suivent. Paris électroniques Si les jeux de hasard sont moralement contestables, ils représentent néanmoins l'une des activités les plus profitables sur Internet. Dans leur contexte normal, ces jeux sont soumis à une réglementation rigoureuse qui limite l'accès aux casinos. Les propriétaires de ces jeux paient le plus souvent des impôts considérables à l'etat, ce qui limite également l'arrivée de nouveaux concurrents. Et chaque pays restreint le nombre des casinos autorisés sur son territoire. Sur Internet, toutes ces contraintes sont contournables. Les jeux de hasard sont tou interdits dans certains pays, et les impôts y sont tou très élevés, mais cette activité s'implante dans des lieux où elle est autorisée et où les impôts à payer sont modestes. Ce sont essentiellement les Caraïbes et l'amérique Latine, où n'existe aucune loi sur ce point. Les entreprises qui exploitent les sites de jeux sur le Web proposent tous les types de jeux, sans restriction aucune. Les propriétaires étant implantés dans des pays où le jeu est légal, ils ne craignent pas l'intervention de l'etat. Mais, à la différence des casinos réels, dont la clientèle doit se déplacer, les casinos en ligne attirent des visiteurs venus du monde entier, sur un simple clic de souris. 123 Gambling ou CasinoPlace accueillent chaque jour des centaines de milliers de joueurs. A suivre au prochain Numéro Emmanuel Tonye nouveau Spark NetworkTV IMAGINE PLUS Nous préparons le passage de la télévision analogique à la numérique Contactez-nous Tél. : (237)

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Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

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