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1 Dossier de presse 1

2 Sommaire Introduction....P3 La vaccination en questions.. P4 Les vaccins recommandés...p8 Rougeole-Oreillons-Rubéole....P8 Méningite C...P10 Hépatite B..P11 Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Polio (DTpolio)....P12 Les actions de la semaine européenne de vaccination..p14 Le calendrier vaccinal simplifié..p 17 Sortie le 10 avril

3 6éme semaine européenne de la vaccination : Où en êtes-vous? Pour la 6 ème année consécutive, le Nord Pas-de-Calais se mobilise pour la semaine européenne de la vaccination, du 16 au 21 avril Cette année, le thème prioritaire est la vaccination des adolescents et des jeunes adultes. Adolescents et jeunes adultes La vaccination des adolescents et des jeunes adultes est la priorité de l édition Cette tranche de la population ne possède pas de prévento-conscience. Les messages portent sur la nécessité de se faire vacciner et garder ses vaccins à jour tout au long de sa vie pour être protégé efficacement et durablement, et notamment contre : Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) Adolescents et jeunes adultes sont les cibles fréquentes de l épidémie de rougeole qui sévit en France actuellement. Jusqu'à 30 ans, il est encore temps de se faire vacciner. Méningite C Recommandée pour toute la population de 12 mois à 24 ans révolus. Hépatite B Notamment pour les nourrissons, avec un rattrapage vaccinal des enfants non vaccinés, et pour les populations à risque particulier d infection. Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Polio (DTpolio). Action - prévention Avec ses nombreux partenaires l'ars, l Institut Pasteur de Lille, les conseils généraux, l assurance maladie, l Education Nationale mettent en place des actions de communication, d'information et de sensibilisation en direction du grand public et des professionnels de santé, du monde du social, de l éducation, du sport... Des stands d information pour répondre aux questions du public seront mis en place durant cette semaine dans toute la région. Je me protège et je protège les autres Cette opération a pour but d aider à mieux comprendre les bénéfices individuels et collectifs de la protection contre les maladies infectieuses par la vaccination et de leur permettre de faire le point sur leurs vaccinations. Malgré les progrès réalisés dans la lutte contre les maladies infectieuses, la couverture vaccinale reste encore insuffisante en France. Des personnes, et principalement des enfants, meurent encore de maladies qui pourraient être évitées s'ils étaient vaccinés. Il s agit d une occasion pour les professionnels de santé de dialoguer avec leurs patients sur l importance de la vaccination, ses bénéfices individuels et collectifs pour se protéger, de vérifier le carnet vaccinal et de proposer des rattrapages. Cette semaine a pour but d aider les Français à mieux comprendre les bénéfices individuels et collectifs de la protection contre les maladies infectieuses par la vaccination et de leur permettre de faire le point sur leurs vaccinations. 3

4 La vaccination en questions 1 Pourquoi se faire vacciner? Se faire vacciner sert à se protéger individuellement des maladies, mais c est aussi un geste citoyen qui sert l intérêt collectif : en se vaccinant, on évite la propagation des maladies et on réduit le risque d épidémie. 2 Comment ça marche? Les défenses immunitaires se mettent en marche lorsqu un microbe entre dans le corps : elles cherchent à l éliminer, en particulier en fabriquant des anticorps. Malheureusement, entre-temps, le microbe peut nous rendre malade, parfois avec des complications graves. Lors d une vaccination, on injecte un microbe tué ou atténué et rendu inoffensif. Le corps va reconnaître le microbe modifié injecté comme s il était actif, et va fabriquer des anticorps pour se battre et l éliminer. Plus tard, les défenses immunitaires vont garder la mémoire de cette bataille. Ainsi, si le microbe actif se présente, les défenses immunitaires sauront se battre plus vite, parce qu elles sauront fabriquer plus rapidement les anticorps nécessaires. Grâce à la vaccination, les défenses immunitaires protègent des maladies. 3 Quels vaccins faire, et à quel moment? En France, les vaccinations sont obligatoires contre la diphtérie, le tétanos, la polio (DTpolio) et jusqu'en juillet 2007 contre la tuberculose (BCG). Cette obligation remonte à 1938 pour la diphtérie, 1940 pour le tétanos et 1964 pour la polio. Elle est efficace après 3 injections à 1 mois d'intervalle suivie d'un rappel à mois pour le DT et de rappels tous les 5 ans jusqu'à 13 ans pour le vaccin polio. Le BCG était obligatoire depuis 1950 pour l'entrée en collectivité, au plus tard à 6 ans (école) mais elle a été supprimée en juillet Toutes ces vaccinations avaient été rendues obligatoires il y a plusieurs dizaines d'années, à une époque où l'incidence de ces maladies était importante, responsables d'un grand nombre de décès. Mais les vaccinations plus récentes ne font plus l'objet d'obligations mais de recommandations; cette politique permet d'éviter les lourdeurs de l'obligation vaccinale et suit l'évolution de la société. De nos jours, la promotion de la santé étant davantage fondée sur le responsabilisation individuelle. Certaines obligations vaccinales persistent dans certaines professions comme les personnels des établissements de prévention et de soins qui sont exposés à un risque de contamination lors de leur exercice professionnel, de même que les étudiants se préparant à ces professions: DTP, tuberculose et hépatite B. N'oublions pas également la vaccination contre la fièvre jaune en Guyane française. 4

5 4 La vaccination est-elle indispensable aussi pour les adultes? Certaines personnes pensent parfois que la vaccination ne concerne que les enfants. En fait, certains vaccins sont aussi très importants à l âge adulte : les rappels contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite doivent être réalisés tous les dix ans ; un rappel de vaccination contre la coqueluche est recommandé une fois, chez tous les jeunes adultes avec le rappel DTP entre 26 et 28 ans, ou avant, particulièrement pour ceux qui ont le projet d avoir un enfant. Les jeunes nourrissons qui contractent des formes graves de coqueluche ont en effet souvent été contaminés par leurs parents. La vaccination de l entourage du futur bébé devrait être faite pendant la grossesse pour les personnes non vaccinées. La maman sera vaccinée immédiatement après l accouchement ; la vaccination contre la rubéole est recommandée pour les femmes non vaccinées en âge d avoir des enfants. La vaccination protège de cette maladie qui peut occasionner de graves malformations du foetus si elle survient pendant la grossesse. Elle peut être faite en association avec la rougeole et les oreillons ; la vaccination contre la grippe est recommandée pour toute personne de plus de 65 ans ou souffrant de maladies chroniques (maladies rénales, maladies cardiovasculaires, asthme, diabète). Comme le virus de la grippe change tous les ans, la composition du vaccin s adapte à cette évolution et il faut faire une nouvelle vaccination chaque année ; la vaccination rougeole - oreillons - rubéole est recommandée en rattrapage pour toute personne née en 1980 et après et non vaccinée. Deux doses sont nécessaires. Pour tous ces vaccins, vous pouvez demander conseil à votre médecin traitant. De plus, en fonction de votre situation, il pourra vous conseiller d autres vaccinations, par exemple la vaccination contre l hépatite B, la varicelle, la grippe ou certaines méningites. 6 La vaccination est-elle gratuite? La prise en charge des vaccins La liste des vaccins pris en charge par l'assurance maladie est fixée par arrêté ministériel*. Il s'agit des vaccins contre les maladies suivantes : Coqueluche Diphtérie Hépatite B Infections à Haemophilus influenza B Infections invasives à méningocoque du sérogroupe C Infection à papillomavirus humains (HPV) Infections à pneumocoque Oreillons Poliomyélite Rougeole Rubéole Tétanos Tuberculose Varicelle Ils sont remboursés, sur prescription médicale, à 65 % sur la base du prix indiqué sur la vignette. À noter : Le vaccin ROR est pris en charge à 100 % pour les enfants et les jeunes de 1 an à 17 ans révolus. Le vaccin contre la grippe saisonnière est pris en charge à 100 % pour les populations à risque pour lesquelles la vaccination contre la grippe est recommandée (personnes âgées de 65 ans et plus, personnes atteintes de certaines affections de longue durée, etc.) qui reçoivent chaque année une invitation de l'assurance Maladie. 5

6 La prise en charge de l'injection du vaccin L'injection du vaccin est prise en charge par l'assurance Maladie dans les conditions habituelles : elle est remboursée à 70 % si c'est le médecin qui réalise l'injection lors d'une consultation, ou à 60 % si c'est une infirmière qui réalise l'injection, sur prescription médicale. À noter que pour certaines affections de longue durée exonérantes, l'injection du vaccin peut être prise en charge à 100 %. Les vaccins non pris en charge par l'assurance Maladie Certains vaccins sont recommandés, voire obligatoires, pour partir dans certains pays étrangers (exemple : fièvre jaune, choléra...), mais l'assurance Maladie ne les prend pas en charge. 7 La vaccination comporte-t-elle des risques? Certains vaccins peuvent avoir des effets indésirables, le plus souvent limités (fièvre, douleurs au point d injection), mais ces risques sont plus faibles qu avec les maladies elles-mêmes. De plus, ces effets indésirables peuvent être diminués par des traitements appropriés. Si vous ressentez des effets indésirables, votre médecin vous indiquera ce que vous pouvez faire. N hésitez pas à lui en parler si cela vous inquiète. Il existe de très rares cas de contre-indication à la vaccination, que le médecin identifiera au moment de la consultation avant vaccination. 8 Rôle du carnet de santé? Le carnet de santé est un document qui contient les éléments d'information médicale nécessaires au suivi de la santé de l'enfant jusqu'à ses 16 ans. C'est également un support de dialogue entre les professionnels de santé et les familles, délivrant des repères sur le développement de l'enfant et de l'adolescent, des conseils aux parents et des messages de prévention. Mon carnet de santé électronique : Pour être mieux vacciné, sans défaut ni excès 6

7 Une vaccination personnalisée et intelligente Recommandations selon votre état de santé, vos conditions de vie ou de travail, votre entourage ou un éventuel voyage En cas de perte de votre carnet «papier», le carnet de vaccination électronique explique ce qu'il faut faire Un carnet sécurisé et agréé Autorisation CNIL n Hébergement agréé de données de santé (société IDS) Vous êtes maître de votre carnet et libre de le supprimer à tout moment Un carnet partagé et officialisé Créez vous-même votre carnet Puis partagez-le avec votre médecin ou votre pharmacien, qui le validera Vous pouvez aussi demander à ce professionnel de le créer pour vous L'historique de vos vaccins toujours disponible Rappels vaccinaux par courriel/sms Accès du médecin à la liste de vos vaccins en cas d'urgence Et donc plus d'injections inutiles Des conseils indépendants Outil géré par une association à but non lucratif Aucune participation de l'industrie pharmaceutique Et enfin, c'est gratuit! Ce carnet est financé par les professionnels de santé Soutenu par l'urps médecins libéraux Outil accessible à tous 7

8 Les vaccins recommandés Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) La rougeole est une maladie très contagieuse qui touche aussi bien les nourrissons, les adolescents que les adultes, elle peut entraîner de graves complications et être mortelle. Une épidémie sévit en France depuis Un territoire métropolitain fortement touché En France, le nombre de cas de rougeole a été multiplié par plus de 100 entre 2007 et 2010, passant de 40 à près de 5000 cas déclarés. Pour l année 2011, cas ont été notifiés. Le pic de la troisième vague épidémique a été atteint en mars La forte décroissance du nombre de cas notifiés entre mai et octobre 2011 signe la fin de cette troisième vague épidémique. Entre le 1 janvier et le 16 mars 2012, 228 cas ont été notifiés. Si ces données sont peu en faveur d une prochaine reprise importante de l épidémie, la mise à jour du statut vaccinal des personnes réceptives avec deux doses de vaccin, en particulier dans la population âgée de 15 à 30 ans, reste d actualité. Dans notre région, le nombre de cas de rougeole déclarés a largement progressé depuis 2 ans avec 34 cas déclarés en , 216 cas en et 281 en Entre le 1 janvier et le 16 mars 2012, 11 cas ont été notifiés. Une infection grave qui peut être lourde de conséquences La rougeole est une maladie infectieuse très contagieuse due à un virus respiratoire qui se transmet par les gouttelettes salivaires ou respiratoires. C est l une des maladies les plus contagieuses quelles que soient les mesures d hygiène mises en place. Cinq jours avant l apparition des symptômes typiques comme l éruption de plaques rouges, il suffit qu une personne infectée tousse ou éternue pour contaminer son entourage. Un malade peut ainsi contaminer 15 à 20 autres personnes non vaccinées. La rougeole est souvent considérée, à tort, comme une maladie bénigne. Elle peut être à l origine de complications parfois graves : otites, laryngites, pharyngites, broncho-pneumonies et encéphalites (inflammation du cerveau qui peut entraîner des séquelles neurologiques graves voire des décès). Il n'existe pas de traitement spécifique pour soigner la rougeole, seuls les symptômes peuvent être atténués. Malgré l'excellence des soins médicaux en Europe, la rougeole peut être mortelle pour un malade sur Recommandations de vaccination Un vaccin permet de se protéger de la rougeole : il concerne les nourrissons dès 12 mois mais aussi les enfants et les jeunes adultes non vaccinés. Pour les nourrissons, deux injections sont nécessaires pour être protégé efficacement : l une à 12 mois et l'autre entre 13 et 24 mois. Jusqu à 30 ans il est possible de se faire vacciner : il faut avoir reçu 2 doses de vaccin pour être immunisé. Le vaccin contre la rougeole est connu depuis longtemps. Il est bien toléré, efficace et accessible. Il est inclus dans le vaccin «triple» ROR, recommandé en France depuis 1986, qui protège de la rougeole, des oreillons et de la rubéole. Ce vaccin ne contient ni adjuvant, ni mercure, ni aluminium. Ses effets secondaires sont aujourd'hui bien connus. Ils sont généralement modérés, de courte durée : le plus souvent une fièvre (3 %) ou des rougeurs sur la peau (2 %) se manifestent dans les jours suivants la vaccination. 1 Institut de Veille Sanitaire (InVS) : 2 Cellule régionale de Veille, d Alerte et de Gestion Sanitaires (CRVAGS) de l ARS Cellule de l InVS en Région Nord (Cire) : 8

9 De plus, la vaccination ou le rattrapage vaccinal, s ils sont réalisés dans les 72 heures qui suivent le contact avec un cas de rougeole, évitent la survenue de la maladie dans plus de 90 % des cas. La vaccination reste néanmoins préconisée même si ce délai est dépassé. Un effort collectif indispensable pour éliminer la maladie Le pourcentage de la population française vaccinée, aussi appelé couverture vaccinale, contre la rougeole n est pas suffisant pour protéger l ensemble de la population. C est en partie ce qui explique la recrudescence de cette maladie. Une couverture vaccinale de 95 % des personnes de 2 à 31 ans vaccinées avec deux doses doit être atteinte pour permettre l arrêt de la circulation de ce virus. Seuls cette prise de conscience et cet effort collectif et individuel permettront d éradiquer la rougeole en France. % de séronégatifs vis-à-vis de la rougeole chez les 6-49 ans, France métropolitaine 1998 vs % 10% ESEN 1998 SéroInf % de séronégatifs 8% 6% 4% Seuil OMS Europe 2% 0% 11% 8% 7% 7% 2% 9% 1% 2% 0% 1% Groupe d'âge (année) Sources : InVS, Enquête ESEN 1998, Enquête SéroInf Test Elisa, seuil de négativité : 150 UI / L ** : P < 0,05 9

10 Méningite C Les infections à méningocoque sont dues à des bactéries du même nom, qui peuvent être présentes dans le nez et le fond de la gorge. La transmission se fait directement à partir des projections respiratoires ou salivaires des malades et surtout des porteurs sains. En France, les plus fréquents sont les méningocoques B et C (92 % des cas). Les types d infections invasives à méningocoques Dans certains cas, les méningocoques peuvent provoquer des infections graves, appelées infections invasives à méningocoques (IIM). Il existe deux formes principales d IIM : - la méningite est la forme la plus fréquente. Processus inflammatoire, d'origine généralement infectieuse, elle atteint les méninges c'est à dire l'ensemble des formations recouvrant l'encéphale et la moelle épinière. Ses symptômes les plus fréquents sont des maux de tête et des vomissements, une raideur de la nuque, une fièvre élevée, une photophobie (sensation visuelle pénible de la lumière), puis un état confusionnel. - la septicémie à méningocoque : le méningocoque se dissémine dans tout l organisme et provoque une infection généralisée du sang et des organes. L état de santé se dégrade très rapidement et des tâches rouges ou violacées peuvent apparaître jusqu à s étendre très rapidement. C est la forme la plus grave appelée «purpura fulminans». Cette forme d infection à méningocoque est très grave et exige une prise en charge d urgence. Elle peut conduire au décès (30 % de mortalité) ou laisser des séquelles importantes (lésions cérébrales, surdité partielle, troubles de l apprentissage ). En France, la déclaration de ces infections est obligatoire et doit être faite le plus rapidement possible pour que les mesures de prévention dans l entourage du malade puissent être prises rapidement même si le risque de transmission secondaire est faible. Chaque année, en France, environ 600 cas (tous types confondus) sont en moyenne déclarés 3. Les vaccinations disponibles Différents types de vaccins sont disponibles en France : Le vaccin contre les méningocoques A+C utilisé chez les militaires et pour les voyageurs qui se rendent dans les zones à risque d Afrique. Le vaccin contre les infections à méningocoques B utilisé dans le cadre particulier de l endémie sévissant en Haute-Normandie et Picardie. Le vaccin contre les méningocoques du groupe C : depuis 2010, le calendrier vaccinal recommande la vaccination contre le méningocoque C à tous les nourrissons entre un et deux ans ainsi qu aux enfants, adolescents et jeunes adultes jusqu à vingt-quatre ans. C est chez les enfants de moins de 5 ans et les adolescents, jeunes adultes que la circulation du méningocoque C est la plus importante. La vaccination est simple et consiste en une seule injection, efficace et très bien tolérée. Elle est remboursée par la sécurité sociale à 65%. La Semaine européenne de la vaccination est l occasion d inciter les habitants de la région à vérifier leur carnet de vaccination ou à le faire vérifier par un professionnel de santé. 3 Institut de Veille Sanitaire (InVS) : 10

11 Hépatite B L'hépatite B est une maladie du foie, parfois grave, causée par un virus (le VHB), extrêmement répandu, qui se transmet par les relations sexuelles ou le contact avec du sang infecté. Une maladie virale, sexuellement transmissible Le plus souvent inapparente, elle entraîne une inflammation du foie et se manifeste dans environ 10 % des cas par un ictère (jaunisse), de la fièvre et une fatigue parfois prolongée. Environ 1 % des hépatites B aiguës sont des formes «fulminantes» très graves qui peuvent nécessiter une transplantation hépatique en urgence. Le virus de l hépatite B (VHB) est présent dans les sécrétions biologiques (sang, sperme, sécrétions vaginales ) et se transmet : - par relations sexuelles ; - par contact avec le sang et parentérale (injections avec du matériel contaminé) ; - de la mère à l enfant au cours de l accouchement ; - par contacts non sexuels proches avec un porteur «chronique» du VHB. Un virus très répandu Dans le monde, 2 milliards d'individus, soit une personne sur trois dans le monde, ont déjà été en contact avec le virus. Actuellement, 350 millions de personnes sont atteintes d'hépatite B chronique 4. En France, plus de 3 millions de personnes ont été en contact avec le virus de l'hépatite B. Environ personnes en France souffrent d'hépatite B chronique (5000 nouvelles contaminations chaque année), sachant que plus de la moitié l'ignore encore 5. Dans la région Nord - Pas-de-Calais, environ 3000 personnes souffrent d'hépatite B chronique. La couverture vaccinale reste insuffisante, elle était de 41,7% en 2009 chez les nourrissons. 6 Un vaccin pour protéger son entourage Il existe un vaccin sûr et efficace permettant de prévenir l'infection. Ce vaccin, disponible depuis 1982, se fait en trois injections. Il fournit une protection contre l'hépatite B chez 90 à 95 % des personnes vaccinées. La vaccination contre l'hépatite B à la naissance ne présente strictement aucun risque. Le vaccin permet de réduire considérablement le nombre d'hépatites B chroniques, de cirrhoses et de cancers du foie, ainsi que la mortalité due aux hépatites fulminantes. Privilégier la vaccination des nourrissons L'âge a une influence sur l'efficacité du vaccin: avant 15 ans, le vaccin est efficace dans 99 % des cas ; après 50 ans, il est efficace chez seulement 60 % des personnes. Il est recommandé de faire vacciner les enfants le plus tôt possible, de préférence en même temps que les autres vaccinations du nourrisson. Le vaccin B peut-il être responsable de sclérose en plaques? Les polémiques relayées ces dernières années sont infondées : le vaccin contre l'hépatite B ne présente aucun risque prouvé, mais une consultation médicale préalable à la vaccination est conseillée pour faire le point sur les maladies connues dans la famille et les antécédents médicaux de la personne. Aucune étude ne fait de lien causale entre la vaccination contre l hépatite B et la sclérose en plaques (SEP). Rappelons que 2000 à 2500 nouveaux cas de SEP sont observés chaque année, en France. Or, plusieurs millions de français ont été vaccinées contre l hépatite B. 4 Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : 5 Institut de Veille Sanitaire (InVS) : 6 Données provisoires pour Institut de Veille Sanitaire (InVS) : 11

12 Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Polio (DTpolio). La diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont des maladies très graves, parfois mortelles, véritables fléaux il y a quelques temps avant la mise en place des vaccins. Elles sévissent encore lourdement dans quelques pays souvent défavorisés où l accès aux vaccins n est pas encore généralisé. La diphtérie La diphtérie est une maladie bactérienne qui n existe que chez l homme. Elle est transmise par des gouttelettes de sécrétions émises de façon plus abondantes lors de toux ou d éternuement, plus rarement par le contact des mains. Le microbe responsable donne en général une angine et émet une redoutable toxine qui peut engendrer des paralysies diverses (voile du palais, yeux, membres inférieurs) et parfois une maladie maligne hémorragique, cause de la lourde mortalité chez les non vaccinés (environ 10% des cas). Le vaccin, très efficace, bloque la toxine diphtérique et évite ainsi les complications. En France on comptait cas de diphtérie en 1945, en 1960 il n y en avait plus que 1000 et depuis 1989 il n y a plus de cas autochtone. En Russie, dans les années 1990, est survenue une grande épidémie de diphtérie qui s est prolongée plusieurs années, atteignant tous les pays de l ex-urss, avec cas et environ 2500 morts. Ceci démontre la nécessité de conserver une couverture vaccinale élevée et d assurer l immunité par des rappels chez l adulte. Le tétanos Le tétanos est aussi une maladie bactérienne. Présent dans la terre et dans l intestin de certains animaux (ex cheval), il y persiste de façon quasi permanente grâce à sa forme de résistance, la spore tétanique. Elle pénètre dans l organisme humain à la faveur d une plaie, même insignifiante, souillée de terre: blessure, piqûre, écharde, fractures ouvertes, mais aussi accouchement en mauvaises conditions dans le tiers monde, etc. Les spores introduites dans le tissu sous-cutané germent et donnent naissance aux bacilles qui secrètent des toxines, dont la redoutable exotoxine tétanique. Celle-ci imprègne le tissu nerveux. Elle se dissémine et atteints les centres nerveux. Le tétanos se caractérise par des contractures très douloureuses des muscles (la contracture des muscles de la mâchoire est très caractéristique de cette maladie), des crises de spasmes intenses, et des troubles généraux. La forme généralisée est la plus fréquente et la plus grave. Si les muscles respiratoires sont atteints, la prise en charge dans une unité de soins intensifs, même avec des moyens très modernes, ne permet pas d éviter qu environ 25% des cas de tétanos meurent encore aujourd hui. En France, en 2009, 175 cas ont encore été déclarés dont 41 décès. L âge médian était de 77 ans. Il n existe pas de contamination de personne à personne, le tétanos n est pas contagieux. L efficacité du vaccin antitétanique est proche de 100% et ce vaccin est très bien toléré. La maladie persiste pourtant encore dans nos pays. La maladie est non éradiquable puisque le bacille persiste dans le sol de tous les pays du monde. Il faut donc vacciner très tôt et entretenir son immunité toute la vie. La poliomyélite Il existe trois virus de la poliomyélite : polio 1, polio 2 et polio 3. C est par la voie digestive que les poliovirus pénètrent et infectent l organisme. Ils provoquent une infection aiguë banale (fièvre, douleurs musculaires, troubles digestifs) qui se complique de paralysies des membres, source de graves séquelles motrices dans environ 1 cas sur 1000, lorsque les virus atteignent la moelle épinière. Si le virus de la poliomyélite attaque le cerveau, le centre de contrôle des voies respiratoires ou de la circulation sanguine, la maladie évolue alors vers la mort dans 2 à 6 cas sur 10. La poliomyélite a été éliminée depuis plusieurs années de la plupart des régions. Elle persiste encore en Afrique (Nigeria), au Pakistan, en Inde et en Afghanistan (données OMS 2007). Il n existe aucun médicament pour traiter une poliomyélite. 12

13 Politique vaccinale Les trois vaccins sont obligatoires, primo vaccination et rappel, pour les enfants de moins de 18 mois : vaccin diphtérique depuis1938, vaccin tétanique depuis 1940 et vaccin polio depuis 1964 (lois Code la santé). Les rappels sont recommandés en France à 6 ans, ans et ans puis tous les 10 ans chez l adulte (Calendrier vaccinal). Le calendrier vaccinal français les préconise en France chez le nourrisson à 2, 3, 4 mois avec un rappel à mois. A 6 ans, le rappel est fait avec le vaccin DTPolio, à 11 ans avec un vaccin tétravalent et à 18 ans et au-delà avec un vaccin triple dtpolio ou avec un tétravalent «adulte». Si un rappel dtcoq Polio est nécessaire pour une prévention de coqueluche, un intervalle de 2 ans minimum est autorisé si la personne a reçu préalablement un vaccin Diphtérie Tétanos Polio. Tolérance, effets adverses Ces trois vaccins sont très bien tolérés. Cependant on peut observer rarement des effets adverses ici résumés : Vaccin diphtérique Chez les enfants et les adultes, l anatoxine diphtérique peut causer des réactions locales de type œdème, rougeur (10 %) et fébriles passagères, dont la fréquence augmente avec l âge, la dose d anatoxine et le nombre de doses administrées. C est la raison pour laquelle on utilise, pour la revaccination des personnes âgées de 18 ans et plus, un vaccin contenant une dose beaucoup plus faible d anatoxine diphtérique. Vaccin tétanique Les réactions observées suite à une primo vaccination sont rares chez l enfant. Après l injection d une dose de rappel, il est fréquent d observer une douleur au site d injection. Vaccin poliomyélite Le vaccin poliomyélitique injectable est très bien toléré. En effet, après injection de ce vaccin inactivé, les effets indésirables observés se limitent à des réactions locales mineures telles que douleur, érythème, induration ou œdème pouvant survenir dans les 48 heures suivant l injection et persister un ou deux jours. 13

14 Les actions de la semaine européenne de la vaccination Action de l IFSI d ARRAS Le mardi 17 avril, l institut de formation en soins infirmiers (IFSI) ouvrira ces portes afin de permettre aux étudiants du campus universitaire et de l IRTS, les élèves CFA Arras, les étudiants du centre des Compagnons de faire vérifier leur carnet de vaccination et leur proposer une information grâce à des : power point support aux questionnements des visiteurs et de leur famille, Jeu «Vaccin oie», Trivial pursuit spécial SEV. Action de l Institut Pasteur de Lille Du lundi 16 avril au samedi 21 avril inclus, une permanence d accueil et d information est organisée au service de vaccinations de l Institut Pasteur de Lille. Tous ceux, toutes celles, qui souhaitent faire le point sur leur situation vaccinale pourront le faire, par téléphone, ou en se déplaçant (en amenant le cas échéant, leur carnet de vaccinations, ou leur carnet de santé). Les permanences sont ouvertes de la façon suivante : Jour Permanence Permanence sur place téléphonique Lundi 16 avril 9 h à 12 h et 13 h à 17 h 13 h à 16 h 30 Mardi 17 avril 9 h à 12 h et 13 h à 17 h 13 h à 16 h 30 Mercredi 18 avril 9 h à 12 h et 13 h à 17 h 9 h 30 à 13 h et 14 h à 17 h 30 Jeudi 19 avril 9 h à 12 h et 13 h à 17 h 13 h à 16 h 30 Vendredi 20 avril 9 h à 12 h et 13 h à 17 h 13 h à 16 h 30 Samedi 21 avril 10 h à 12 h et 14 h à 17 h 10 h à 12 h et 14 h à 17 h Le numéro de téléphone : L adresse du service de vaccinations de l Institut Pasteur de Lille : 1 rue du Professeur Calmette à Lille (métro Lille Grand Palais) Actions Mutualité Sociale Agricole (MSA) Mise en ligne de l information sur le site internet, Informations sur les décomptes maladie de nos adhérents, Affichage dans les agences Nord et Pas de Calais, Actions au sein de Lycée agricole dans le Nord avec la participation d un médecin de la caisse. 14

15 Actions de la Caisses Régionales de la Sécurité Sociale dans les Mines (CARMI) Nord Pas-de-Calais La CARMI est un offreur de santé comprenant notamment 72 centres principaux de santé et leurs antennes (environ 120 sites, 32 pharmacies et des professionnels de santé salariés médecins, pharmaciens et infirmiers). On dénombre environ 95 médecins généralistes à temps plein, autant d infirmières et une cinquantaine de pharmaciens. La CARMI assurera : un affichage de la campagne dans tous les sites, une sensibilisation des professionnels aux demandes des personnes concernant leur niveau de couverture vaccinale après examen de leur carnet de santé ou de vaccination, une formation des professionnels de santé, une large diffusion des différents documents en direction des professionnels de santé et de la patientèle, Actions du Centre Universitaire de Promotion de la Santé (CPSU) Le CPSU se propose : de proposer à toutes personnes (étudiants et personnels de la Catho) de venir présenter son carnet de vaccination ou celui de ses enfants afin de savoir s il n y a pas de rappels à faire. Le médecin pourra prescrire le rappel nécessaire puis vacciner si les gens le désirent durant la période du 01 au 20/04/2012. de consacrer le journal du CPSU du mois d Avril à la semaine européenne de la vaccination et d y rappeler le calendrier vaccinal. (Ce journal informe mensuellement les étudiants et les institutionnels de l Université Catholique de Lille sur des problèmes de santé relatifs aux jeunes). l information sera également envoyée sous forme d affiche ou de power point aux établissements afin d informer cette action. Elle sera également inscrite sur le site web du CPSU. Actions de l Unions Régionales des Professionnels de Santé des médecins libéraux (URPS ML) L URPS ML propose : relais par les attachés d information de la campagne régionale sur l Hépatite B, distribution de disques vaccinal, relais de l information par les attachés d information auprès des médecins généralistes, relais sur le site internet de l'urps ML. article dans l URPS ML infos. 15

16 Actions du régime social des indépendants (RSI) Nord Pas de Calais information sur les décomptes maladie de nos assurés, affichage et mise à disposition de nos assurés de la carte postale «calendrier vaccinal 2012 simplifié» dans nos agences Nord Pas de Calais. Actions de l Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS) Pharmaciens L URPS Pharmaciens relayera la semaine par : l affichage dans les officines, la sensibilisation des patients autour du carnet de santé, de l importance de la vaccination. L accompagnement dans la lecture du carnet de santé, l accueil particulier pour les demandes spontanées de renseignements, en particulier les étudiants. Actions du Conseil Général du Pas de Calais Les Services Locaux de Promotion de la Santé (SLPS) porteront la semaine européenne de la vaccination essentiellement par des actions d information et de prévention : sensibilisation à la vaccination, consultation des carnets de vaccination, mise en place d expositions, mise à disposition de plaquettes d information. Quelques SPLS organiseront des séances de vaccination, principalement sur rendez-vous, et pourront se déplacer dans les structures (Audomarois à Emmaüs ) Les partenaires sont multiples, et varient selon les territoires : centre d hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), missions locales, centres sociaux, Croix Rouge, secours catholique, restos du cœur, mais aussi l infirmier de l IUT de Béthune pour les étudiants (Artois), les infirmiers des collèges et lycées (Calaisis), les centres de formation des jeunes adultes (Calaisis), les collèges (Hénin/Carvin). Organisation d une conférence le 12 avril prochain avec le professeur CAMUS et le Docteur CHAUD : «vaccination contre la coqueluche et la méningite C, calendrier vaccinal 2012, rougeole» Cette conférence est destinée aux médecins des centres de vaccination du Département, aux médecins de PMI, aux médecins des services de santé au travail, aux médecins assurant des séances de vaccination dans les mairies, aux médecins coordonnateurs en EHPAD, aux médecins des établissements d éducation spécialisée, mais aussi aux infirmières, puéricultrices et agents investis dans les programmes de promotion de la vaccination. 16

17 Calendrier vaccinal 2012 simplifié 17

18 Liste des participants au point presse Dr Sandrine SEGOVIA-KUENY, Directrice générale adjointe chargée de la santé publique et environnementale, Professeur Daniel CAMUS, Institut Pasteur de Lille, Dr Jean-Luc MAYEUR, URPS médecins libéraux, Mme Caroline DE PAUW, Directrice de l URPS médecins Les partenaires de l ARS Nord Pas-de-Calais durant la Semaine L Institut Pasteur de Lille, Le Conseil général du Nord et le Conseil général du Pas-de-Calais, L Union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins, Les Conseils régional et départementaux de l Ordre des médecins, Les Conseils de l Ordre des pharmaciens et des sages-femmes, Les Caisses primaires d assurance maladie (CPAM) du Nord Pas-de-Calais, Les Centres de Soins d'accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA), Les Centres d'accueil et d'accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues (CAARUD), Les Unités de consultations et de soins ambulatoires (UCSA) des établissements pénitentiaires de Valenciennes et de Lille, L Association Régionale d Etude et d Analyse Sociale des gens du voyage (AREAS), Les mutuelles étudiantes SMENO et LMDE, La Caisse Régionale de Sécurité Sociale dans les Mines (CARMI), Le Régime social des indépendants (RSI), La protection sociale du Monde agricole et rural (MSA). Contact presse Béatrice Degrugillers beatrice.degrugillers@ars.sante.fr Contact presse Marie-José Hermant marie-jose.hermant@pasteur-lille.fr 18

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