PPE CONTEXTE KOS INFORMATIQUE

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1 PPE CONTEXTE KOS INFORMATIQUE 1

2 Sommaire : Page 3-4 : Entreprise M2L Page 5 : Schéma hiérarchique Page 6 : Entreprise KOS Page 7-9 : Rapport sur les différents niveaux de services du Cloud Computing Page : Avantages, Inconvénients du Cloud Computing et étude de la mise en place d une solution de Cloud selon le type d entreprise Page : Les risques du Cloud Computing. Page : Les recommandations de lutte contre les risques du Cloud Computing Page 18 : Conclusion sur la mise en place d une solution de Cloud chez M2L 2

3 M2L L entreprise M2L (anciennement la Maison de ligue Lorraine) est une PME dirige par Lucien Sapin. Elle fut reprise en l an 2000 par la re gion lorraine et est finance e par le Conseil ge ne ral de Lorraine, dont ce conseil est administre au CROSL (Comite Re gional Olympique et Sportif de Lorraine). Le CROSL est finance par le CNDS (Centre National de De veloppement du Sport). Elle he berge plusieurs ligues sportives re gionales depuis 2003 dans le domaine du public. Pour M2L, elle participe aux cou ts fixes et variables tels que le chauffage, l e lectricite ou l acce s Internet afin d augmenter la productivite de l entreprise. Le loyer base sur 5 euros par me tre carre par mois avec augmentation pre vu d'un euro dans les mois a venir. Concernant le syste me de re servation de salles, cela s effectue via Internet, mais certains services sont payants. Par exemple, en 2009, l organisation a pu organiser 2732 re unions dont personnes qui ont pu y assister. Ce chiffre est important car ces re unions ont permis a l entreprise d obtenir un bon Chiffre d affaires. Pour les factures, elles sont transmises au Conseil Re gional qui e met un titre de paiement qui est envoye s directement aux utilisateurs. Sur le plan des ressources humaines, la socie te lorraine ge re des ETP (Equivalent Temps Plein), c est-a -dire une mesure d'une charge de travail ou plus souvent, d'une capacite de travail ou de production. Il y a deux types d ETP, une de type «re gion» et une autre de type «CROSL». Les missions de type «re gion» sont compose es de prestataires, de salarie s des ligue, des be ne voles e lus des associations, des stagiaires, Les missions de type «CROSL» sont les suivants : Poste de direction, facturation du CROSL et du Conseil Re gional, compatibilite, re servation, formation, communication et secre tariat, aspect me dicaux lie s au sport, gestion des photocopieuses nume riques et l accueil. La M2L utilise un dispositif appele «Plan Impact Emploi Association» : il s agit d un logiciel de veloppe par l URSAFF (Unions de recouvrement des cotisations de se curite sociale et d allocations familiales) permettant d e tablir le bulletin de salaire et de fournir l ensemble des de clarations fiscales quel que soit la pe riode (de l hebdomadaire a l annuelle), base sur le nombre d heure travaille s et les re mune rations bruts ou nets. Gra ce a ce logiciel, le CROSL a reçu le label CRIB (Centre de Ressources et d Information 3

4 des Be ne voles) afin de devenir un tiers de confiance pour l URSSAF. Gra ce a ce label, l entreprise apporte des conseils aux associations qui emploient du personnel sur le respect de la législation, le remboursement des déplacements et sur les litiges éventuels. Cependant, demande une cotisation de 60 euros par ans pour chaque associations et facture cinq euros par fiche de paie. Concernant les appels d offres pour les ETP «région», celles-ci sont gérés directement par les services du Conseil Régional. Cependant, les appels d offre pour les ETP «CROSL» ne sont gérés que par M2L. L entreprise tente de développer un réseau Intranet/Extranet via les autres clubs de la région, les journaux régionaux et annuaires régionaux. Le coût de ce projet sera de 2000 euros par an Enfin, la société souhaite effectuer plusieurs objectifs tels que surveiller et contrôler les menaces contre les virus informatiques, favoriser la vidéoconférence afin d éviter d effectuer des déplacements en réunion et se renseigner si elle doit ou non utiliser le Cloud Computing. L entreprise M2L Comporte 4 bâtiments, nommés de A à D, comportant un ensemble de 80 bureaux, ainsi qu un Hall d accueil. Les bâtiments A et C hébergent les bureaux des lignes locataires. Le rez-de-chaussée de ces 4 bâtiments héberge lui, des espaces mutualisés : Amphithéâtre, salles de réunions multiples, hall d accueil, salle de convivialité et salle de formation multimédia. Au niveau Informatique, le site M2L disposent d un grand nombre de matériels informatiques ainsi qu à de nombreuses prises Ethernet dans chaque bâtiment pour disposer du réseau internet à n importe quel endroit dans le site. Néanmoins, internet n est pas accessible par les visiteurs, ces derniers ne disposent que d un réseau Wifi nommé «visiteurs» pour accéder à l ensemble des informations du site. De plus, chaque nouveau matériel informatique est subi à différentes opérations de sécurité afin d assurer la fiabilité du site. Au niveau administration, la société possèdent différents types de serveur qui assurent la sécurité et la stabilité du groupe : Un serveur de base de données contenant l intégralité de ses annuaires et de ses fichiers. Un serveur NAS qui assure la sauvegarde et le maintien de l intégralité des données du site. Ainsi qu un serveur de type impression. La diffusion d information est réalisée grâce à un des écrans d information d une taille de 42 pouces installés dans les espaces de circulation afin d être accessible à l ensemble du personnel et des visiteurs. Ces informations sont transmises grâce à une baie de brassage principale qui est installée dans le bâtiment B. De plus, l organisation ne dispose pas de ces propres lignes téléphoniques IP. Elles les louent aux ligues régionales. Elle met à disposition un serveur FTP documentaire intranet/ internet qui regroupe l ensemble des informations du site, un site web de réservation de salle ainsi qu un site web d information sur le digicode qui permet l accès à la M2L. Le site M2L dispose de 3 types de réseaux. Un réseau commun aux ligues à l administration, un réseau de type DMZ qui contient un ensemble de serveurs accessibles depuis l extérieur (Web, Messagerie, Gestion de configurations), ainsi qu une connexion à internet afin de 4

5 disposer d informations nécessaires relatif au site. Schéma Hiérarchique Voici le schéma hiérarchique retraçant brièvement le contexte de Kos Info : Centre National de Développement du Sport (CDNS) Finance Comité Régional Olympique et Sportif de Lorraine (CROSL) Administre Conseil général de Lorraine Finance Contacte Maison de ligue Lorraine (M2L) Gestion du Système d Information Kos Info 5

6 KOS Créée en 2010 par deux associés, Kos est une SSII (Société de services en ingénierie informatique) proposant des prestations informatiques. C est une SAS (Société à action simplifiée) avec un capital de Elle contient 26 salariés et a pour client des PME locales qui ont un faible effectif de salariés. Cette société est structurée en équipe projet dont chaque projet est en charge d un client. Le chef de projet fait l interface entre l équipe projet, les deux associés et les clients. Chaque lundi matin une réunion de travail a lieu entre les deux directeurs et les chefs de projet et chaque vendredi matin, un compte rendu de la semaine est effectué par les chefs de projet aux directeurs. Le contexte est le suivant : la PME a été contactée en été par le Conseil Régional de Lorraine pour gérer le service informatique de la Maison de Ligue Lorraine, M2L. Cette proposition commerciale assurerait aux deux associés une forte augmentation de leur chiffre d affaires, ainsi qu une pérennité et une régularité de l entreprise. Face à tous ces avantages que la société pourrait en bénéficier, ils acceptent cette mission d infogérance. 6

7 Rapport sur les diffe rents niveaux de services du Cloud Computing 1) Introduction Le Cloud Computing ou informatique en nuage est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l'utilisateur. 2) Les différents modèles du Cloud Computing Le Cloud Public (ou Public Cloud) - L infrastructure est mise à la disposition du grand public ou d un grand groupe d entreprises via Internet - Cette infrastructure est gérée par un prestataire externe - Les ressources peuvent être partagées entre plusieurs entités clientes Le Cloud Privé (ou Private Cloud) - L infrastructure est exploitée par l entreprise. - Elle peut être hébergée par l organisation ou par un tiers - Dans le cas d'un fournisseur tiers, l'infrastructure est accessible via des réseaux sécurisés de type VPN Le Cloud Hybride (ou Hybrid Cloud) - L infrastructure est composée de deux ou plusieurs nuages (public ou privé). - Ces nuages demeurent des entités indépendantes. - Ils sont toutefois liés par l entremise de technologies standards ou propriétaires - Objectif: permettre la portabilité des données et des applications entre les nuages. 3) Les Différents Niveaux de Services Le Cloud Computing permet aux entreprises de consommer des services informatiques à la demande. Les fournisseurs Cloud déclinent donc ce concept en trois marchés : SaaS (Software as a Service) ou Cloud publique, le matériel, l'hébergement, l environnement de travail et le logiciel sont dématérialisés : (utilisation d un logiciel avec abonnement sur internet, les donné sont sur le serveur) Mise à disposition par Internet d applications informatiques (logiciels) comme un service. Dans le cadre d un abonnement, les données sont aussi stockées sur un serveur de l opérateur. C est en quelque sorte la partie visible du Cloud Computing pour l utilisateur final, 7

8 qui n a plus besoin d installer l application sur son poste, et qui accède à son compte par le Web. Avantage : plus d'installation, plus de mise à jour, paiement à l'usage. Inconvénient : limitation par définition au logiciel proposé. Pas de contrôle sur le stockage et la sécurisation des données associées au logiciel. Réactivité des applications Web pas toujours idéale. DaaS (Data as a Service) les données sont dématérialisées : (souscatégorie du SaaS) Data as a Service sous-entend qu'un service peut fournir des données de qualités à un endroit précis. Ces données sont nettoyées, enrichies et à disposition de différents systèmes, applications ou utilisateurs, quel que soit l'endroit où ils sont dans leur organisation ou sur le réseau. PaaS (Platform as a Service) ou Cloud mixte, le matériel, l'hébergement et l environnement de travail sont dématérialisés : (environnement pour le développement de logiciel pour informaticien) La PaaS regroupe la partie développeur et système du Cloud Computing. Elle propose des fonctions de base, afin que le développeur, par exemple, ne doive pas se soucier de la gestion des utilisateurs ni des questions de disponibilité. Avantage : le déploiement est automatisé, pas de logiciel à acheter ou d'installation supplémentaire à faire. Inconvénient : limitation à une ou deux technologies (ex. : Python ou Java pour Google AppEngine,.NET pour Microsoft Azure, propriétaire pour force.com). Pas de contrôle des machines virtuelles sous-jacentes. Convient uniquement aux applications Web. IaaS (Infrastructure as a Service) ou Cloud privé seul le matériel (serveurs) est dématérialisé : Les clients peuvent démarrer ou arrêter à la demande des serveurs virtuels (Linux ou Windows) dans des Datacenter, sans avoir à se soucier des machines physiques sous-jacentes, et des coûts de gestion qui sont liés (remplacement de matériel, climatisation, électricité etc.). Avantage : grande flexibilité, contrôle total des systèmes (administration à distance par SSH ou Remote Desktop), permet d'installer tout type de logiciel métier, permet de migrer tout type d'application métier existante et de serveur dans le Cloud afin de réduire ses coûts. Inconvénient : besoin d'administrateurs système comme pour les solutions serveur classiques sur site. 8

9 Sources

10 Avantages, Inconve nients du Cloud Computing et e tude de la mise en place d une solution de Cloud selon le type d entreprise Avantages du Cloud Computing Souplesse d évolution : le client dispose souvent en temps réel des évolutions de la plateforme de Cloud Computing, étant donné qu il n y a pas de logiciel à installer et que l accès se fait avec un simple navigateur web Simplicité : l entreprise cliente n a plus besoin de développements coûteux et déplace la responsabilité du fonctionnement du service sur le fournisseur. Liberté de changer : le Cloud Computing étant généralement facturé à la demande ou par abonnement mensuel, il est très facile pour une entreprise d arrêter le service si elle n en a plus besoin ou si elle souhaite aller chez un concurrent. Coût : la force du Cloud Computing réside dans la possibilité de proposer le même service à un grand nombre d utilisateurs, et donc de pouvoir amortir les coûts de fonctionnement sur toute la base d utilisateurs. Au final, le coût d une solution de Cloud Computing sera donc très raisonnable par rapport à une solution sur mesure. Inconvénients du Cloud Computing Confidentialité et sécurité des données : les données sont hébergées en dehors de l entreprise. Le fournisseur proposant le service héberge les données de l entreprise utilisatrice. Cela peut donc poser un risque potentiel pour l entreprise de voir ses données mal utilisées ou volées. Il s agit donc de s assurer que le fournisseur dispose d une sécurité suffisante et qu il propose une politique de confidentialité concernant les données de l utilisateur. Dépendance: si l entreprise souhaite des fonctionnalités très spécifiques, il peut être difficile de convaincre le fournisseur de proposer ces fonctionnalités. Et en général, s il y a un problème, l entreprise est tributaire du service client du fournisseur. Il s agit donc de choisir un fournisseur en qui l on a confiance. 10

11 Faut-il passer au Cloud Computing? Dans la majeure partie des cas, oui. Le Cloud Computing permet de faire des économies et d externaliser des compétences qui ne sont pas cœur de métier. Le fournisseur bénéficiant d économies d échelle pourra donc proposer le même service à un tarif très compétitif tout en ayant plus de moyens pour en assurer l évolution et la maintenance. Cependant, il faut garder en tête qu utiliser un fournisseur d une solution d informatique dans les nuages comporte également des conséquences au niveau de la sécurité et confidentialité des données. Dans la majorité des cas, le Cloud Computing vous permettra d être plus efficace et performant dans votre cœur de métier. N attendez pas que vos concurrents s y mettent et profitez d un accroissement de la productivité et une réduction de vos coûts. Le Cloud dans les TPE-PME Seulement 5% des TPE-PME françaises utiliseraient aujourd'hui le Cloud Computing pour gérer de manière décentralisée leurs données informatiques (sondage réalisé par TNS Sofres/Cloudwatt). Cette enquête téléphonique a été réalisée en septembre 2012, auprès d'un échantillon de 800 dirigeants de TPE (de 0 à 19 salariés) et de PME (20 à 249 salariés). L objectif du Cloud est de faire bénéficier les TPE-PME-PMI des objectifs de productivité, d innovation et de croissance aussi importants que les grandes entreprises. Le Cloud est donc réellement une importante opportunité pour une croissance rapide de ces types d entreprises. D après Parallels, le marché du Cloud pour les PME s élevait déjà à 670 millions d'euros en France en 2011, pour un marché global du Cloud estimé à plus de 2 milliards d euros. Forrester prévoit aujourd hui que ce marché connaîtra une croissance de plus de 240 milliards de dollars d ici à Autant dire qu il devient de plus en plus difficile de trouver un projet IT qui n inclue pas de déploiement fondé sur le Cloud. Sources

12 Les risques du Cloud Computing. Certaines entreprises ainsi que les administrateurs confient une partie des activités à d autres sociétés internes à l entreprise. En effet, on pourrait parler dans ce domaine d infogérance. Ces activités comportent-elles des risques pour les sociétés? L utilisation de l infogérance peut en effet comporter des risques pour la sécurité de la société selon le contexte dans lequel il est utilisé. En effet, il pourrait porter atteinte aux données de l utilisateur mais aussi au système d information en elle-même. Nous pouvons identifier plusieurs risques dans le domaine du Cloud Computing. Risque 1 : La perte de maitrise et/ou de gouvernance. Ce risque concerne le Cloud externe, en effet lors d une externalisation informatique traditionnelle, les sociétés font appellent à des prestataires Cloud. Cela les poussent donc à renoncer au contrôle de leur infrastructure, ils n ont plus de maitrise directe sur le système d information. Le prestataire possède le contrôle sur son domaine, il peut procéder à une modification matériel ce qui pourrait porter préjudice aux données des clients. Risque 2 : Des déficiences au niveau des interfaces. Ce risque touche les clients ainsi que le prestataire, ce type de risque intervient dans le Cloud externe et le Cloud interne. En effet, la garantie des outils misent à disposition des clients ne sont pas sans faille, celui-ci ne pourrait pas assurer la disponibilité permanente de leurs services aux clients. Toutes interfaces impliquent un risque potentiel de sécurité et même de rupture. Un problème à ce niveau pourrait endosser une perte totale ou partielle de service pour le client. Risque 3 : Localisation des données. La localisation des données fait partie de l engagement du prestataire envers son client. En effet, la dématérialisation des données sur différents sites physique de stockage différents pourrait causer le non-respect de contraintes réglementaires liées à la localisation des données des utilisateurs sur le territoire d un Etat. De plus le manque de maitrise de cet éclatement de zone de stockage pourrait mener à une perte de contrôle de la gestion des données sur les différentes zones de répartition géographique. Risque 4 : Isolement des environnements et des données. 12

13 Des risques sont aussi très présents lors de la séparation des données sur plusieurs serveurs différents sur des zones géographiques différentes. En effet, l étanchéité entre les différents environnements utilisateurs ou clients doit être garantie afin d éviter les fuites de données et compromettre la confidentialité des données. Le partage d un environnement entre plusieurs clients locataires oblige les prestataires du Cloud a mettre en place un niveau très élevé de contrôle d accès et de chiffrement. Les attaques les plus récurant contre les hyperviseurs sont le «Guest-hopping», celui-ci a pour but d identifier plusieurs machines virtuelles accueilli sur la même machine physique et ensuite pouvoir accéder aux données de l une des machines virtuelles grâce à une autre machine. Risque 5 : Destruction de données. Ce risque peut s avérer être nuisible à la confidentialité des données des clients. En effet, lors de la demande de suppression de la part d un client, il peut y avoir deux types de suppressions. La suppression réelle et la suppression définitive. Or il se trouve que les données sont sauvegardées sous différentes formes, les données en ligne (on-line), les données hors ligne (offline) et les données sauvegardées ou archivée. De plus la sauvegarde des données se fait sur différents sites géographiques. Donc lorsqu un client demande la suppression définitive de ses données, lors de l annulation d un contrat ou pour des raisons légales, les données peuvent toujours subsister sur un des serveurs du prestataire sans que celui-ci ne puisse réellement en prendre conscience. Ces données pourraient donc être révélé aux nouveaux clients qui ont reprennent l ancienne base données. Risque 6 : Récupération des données. Les risques de perte de données ne sont toujours pas causés que par les clients, les pertes sont parfois dues à une mauvaise manipulation de la part du technicien du Cloud. En effet, les dommages causés par un technicien peuvent s avérer parfois plus destructeur que ceux causés par un client, cela est dû au fait que le technicien dispose de privilèges élevés, ce qui les amènes à avoir accès à tous les données des utilisateurs. Une mauvaise manipulation de sa part pourrait donc avoir un impact direct sur les données des clients. Risque 7 : Usurpation. Les risques d usurpation d identité peuvent se présenter sous deux natures : Les services offertes par l architecture Cloud peuvent être clonés, les pirates créent d autres espaces identiques à celui des prestataires afin d usurper l identité des prestataires. Ce qui leur permet de recueillir des informations sur l identité des clients ayant utilisé le service. Ce type de vol est apparenté au phishing (Hameçonnage). 13

14 Les mécanismes d identification et d authentification des utilisateurs ne garantissent pas une sécurité optimale, ce qui ouvrent donc les portes aux pirates afin de prendre l identité des clients ou des prestataires afin de s attaquer à leurs données. Il pourrait donc utiliser de façon indue les ressources auxquelles ils peuvent accéder. Sources : html

15 Les recommandations de lutte contre les risques du Cloud Computing 1ere recommandation : Identifier les données et traitements échangés dans le Cloud. Avant de vouloir requérir à un service de Cloud Computing, un client se doit d identifier les données, traitements ou services qui pourraient être échangés avec les serveurs de Cloud. Pour chaque traitement, le client doit distinguer le type de donnée concernée en distinguant : - Les données à caractère personnel, - Les données sensibles, - Les données stratégiques pour l entreprise - Les données utilisées dans les applications métiers. Lorsque des données sont échangées dans le Cloud, un client doit veiller à ne pas inclure les données d un type dans une autre. De plus certaines données sont soumises à une règlementation spécifique, c est-à-dire qu avant d effectuer un échange, ils doivent respecter une condition minimale. 2eme recommandation : Définir ses propres exigences de sécurité technique et juridique. Le recours à une externalisation de donnée demande à une approche rigoureuse en termes de sécurité technique et juridique. Les offres d un service Cloud ne dépend pas toujours du cahier des charges d un client, en effet celui-ci peut faire partie d une catégorie «standard» pour tous les clients, c est-à-dire qu il ne dépend pas d un cahier des charges particulier. Mais le client ne pas doit pas pour autant dépendre des offres que lui propose le prestataire mais plutôt choisir le prestataire en prenant en compte ses propres exigences et évaluer si les offres envisagées répondent à l ensemble des exigences formulées. En effet si le but Cloud est de décharger le client de certaines tâches opérationnelles, il doit s assurer que le prestataire puisse subvenir à ses exigences Les exigences doivent comprendre l ensemble des points importants pour un client, il doit donc subvenir aux contraintes suivant : - Les contraintes légales (localisation des données, garantie de sécurité et de confidentialité, réglementations spécifique à certains types de données.) ; 15

16 - Les contraintes pratiques (disponibilité, réversibilité/portabilité.) ; - Les contraintes techniques (interopérabilité avec le système existant.). 3eme recommandation : Identifier le type de Cloud pertinent pour le traitement envisagé. Il existe différents types de services de Cloud Computing sur le marché, qui peuvent être distingués selon trois modèles de services et trois modèles de déploiement. Les modèles de services sont les suivants : - SaaS : «Software as a Service», c est-à-dire la fourniture de logiciel en ligne ; - Paas : «Platform as a Service», c est-à-dire la fourniture d une plateforme de développement d applications en ligne ; - IaaS : «Infrastructure as a Service», c est-à-dire la fourniture d infrastructures de calcul et de stockage en ligne. Les modèles de déploiement sont les suivants : - «Public» quand un service est partagé et mutualisé entre de nombreux clients ; - «Privé» quand le Cloud est dédié à un client ; - «Hybride» quand un service est partiellement dans un Cloud public et partiellement dans un Cloud privé. Chaque offre de Cloud Computing correspond donc à un type spécifique selon les besoins du client. Celui-ci se doit donc de comparer chaque offre en prenant en compte les forces et les faiblesses de chacune au regard du traitement considéré, ce qui l emmènerait à sélectionner l offre le mieux adaptées. Une analyse structurelle des données et des traitements des clients est donc un point important dans la sélection de l offre du Cloud le plus approprié à ces exigences. De plus, une approche par étape peut permettre une transition vers le Cloud computing progressive et ainsi de mieux appréhender les risques particuliers du Cloud computing. Il sera alors possible de tirer profit des premières expériences afin de faire évoluer les pratiques internes et de mieux négocier ou mieux choisir les contrats suivants. Le transfert du traitement ou des données dans le Cloud peut ainsi s effectuer progressivement par catégorie de données et exigence de sécurité croissante, par exemple en commençant par le transfert des logiciels support (messagerie, agenda, contacts, etc.), puis par les applications contenant des données sensibles ou stratégiques (par exemple les traitements RH) et en finissant par les applications métiers. 4eme recommandation: Revoir la politique de sécurité interne Le Cloud Computing permet d accéder aux données depuis plusieurs plateformes différentes à des zones géographiques différentes, cela pourrait donc porter atteinte à la confidentialité des 16

17 données. Le prestataire doit donc éviter que d autres utilisateurs malveillants puisse accéder aux données. Selon le type de donnée des clients et le niveau de confidentialité de celle-ci, le prestataire de Cloud Computing se doit de fournir une attention particulière aux mécanismes d authentification des clients compatible avec les exigences de sécurité souhaitées par le client. 5eme recommandation: Surveiller les évolutions dans le temps. L informatique est un domaine qui ne cesse d évoluer, donc les entreprises effectuent des mises à jour de leurs équipements au fil de leur évolution. D où cela, les services de Cloud Computing doivent évaluer leurs compétences de services afin de garantir une bonne condition d utilisation pour les clients. Les prestataires se doivent donc de suivre les évolutions des clients afin de satisfaire leur demande et fournir un meilleur service. Les évolutions du service de Cloud Computing sont donc affiliées aux exigences de leur client, ces évolutions peuvent concerner la fonction des produits ou la fourniture des services. Sources : ses_qui_envisagent_de_souscrire_a_des_services_de_cloud.pdf 17

18 Conclusion sur la mise en place d une solution de Cloud chez M2L Le site M2L financé par le CROSL a pour objectif d agrandir sa PME. Pour ce faire, elle fait appel à une entreprise spécialisée dans le domaine de l informatique : KOS informatique qui va l aider à optimiser son infrastructure actuelle et l aider à développer sa partie intranet et extranet. Pour cela, le Cloud semble adapter à ce genre de besoin. Ainsi, l entreprise KOS informatique propose à l entreprise de M2L un service de type Iaas comprenant l intégralité des fonctionnalités de virtualisation que M2L peut exercer au sein de son entreprise. 18