Rapport du comité d'experts

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1 Section des Unités de recherche Rapport du comité d'experts Unité de recherche : Laboratoire de Recherches sur les Cultures Anglophones (LARCA) EA 4214 de l'université Paris 7 Denis Diderot février 2008

2 Section des Unités de recherche Rapport du comité d'experts Unité de recherche : Laboratoire de Recherches sur les Cultures Anglophones (LARCA) EA 4214 de l'université Paris 7 Denis Diderot février 2008

3 Rapport du comité d'experts L'Unité de recherche : Nom de l'unité : Laboratoire de Recherches sur les Cultures Anglophones (LARCA) Label demandé : EA N si renouvellement : 4214 Nom du directeur : Monsieur Frédéric OGEE Université ou école principale : Université Paris 7 Denis Diderot Autres établissements et organismes de rattachement : Date(s) de la visite : 25 janvier

4 Membres du comité d'évaluation Président : Madame Hélène CHUQUET, Professeur, Université de Poitiers Experts : Monsieur Rüdiger AHRENS, Professeur, Université de Würzburg Monsieur Stephen BANN, Professeur, Université de Bristol Monsieur Jean-Michel GANTEAU, Professeur, Université de Montpellier 3 Madame Angela LOCATELLI, Professeur, Université de Bergame Expert(s) représentant des comités d évaluation des personnels (CNU, CoCNRS, CSS INSERM, représentant INRA, INRIA, IRD..) : Monsieur Jean KEMPF, Professeur, Université de Lyon 2 (CNU) Monsieur Frédéric REGARD, Professeur, ENS-LSH Lyon (CNU) Madame Héliane VENTURA, Professeur, Université d Orléans (CNU) Observateurs Délégué scientifique de l'aeres : Monsieur Ronald SHUSTERMAN Représentant de l'université ou école, établissement principal : Monsieur Richard LAGANIER, Vice-Président du Conseil Scientifique de Paris 7 3

5 Rapport du comité d'experts 1 Présentation succincte de l'unité Effectif : 36 EC, 103 doctorants et 2 IATOS Nombre de HDR : 12 Nombre de thèses soutenues lors des 4 dernières années : 30 et 7 HDR Taux d abandon : 4% Nombre de thèses en cours : 86 Durée moyenne lors des 4 dernières années : 3 ou 4 ans : 11% / 5 ans : 61 % / 6 ans + : 28% Nombre de thésards financés : 11 (dont 3 AM, 5 AC, 3 bourses ETR), plus de nombreux postes d ATER et enseignants du second degré. Nombre de membres bénéficiant d une PEDR : 8 Nombre de publiants : 23 sur 36 EC 2 Déroulement de l'évaluation La présentation très complète et dynamique de l unité par son directeur a bien mis en évidence les objectifs et l originalité du projet global défini pour le prochain quadriennal, faisant clairement apparaître son positionnement au sein de l établissement et sur la carte universitaire parisienne. Presque tous les groupes et équipes internes était représentés par leurs responsables et bon nombre d enseignants-chercheurs. L échange de 40 minutes avec le comité a été riche et productif. Plus d une vingtaine de doctorants étaient présents à la rencontre qui a suivi : la diversité des statuts des doctorants (nombreux enseignants dans le second degré, évoquant les difficultés liées aux charges pédagogiques et à l éloignement pour mener le travail de thèse) rend malaisée la construction d un véritable sentiment d équipe. La diffusion de l information aux doctorants est correcte, mais l appartenance se définit avant tout au niveau des groupes disciplinaires ou des séminaires des directeurs de recherche. 3 Analyse globale de l unité, de son évolution et de son positionnement local, régional et européen Le LARCA est issu de la fusion, en janvier 2007 à mi-parcours du précédent contrat, de deux équipes d accueil, (Civilisations & littératures anglophones, et Recherches Nord-américaines) et n a donc, à la date de la visite, qu un peu plus d un an d existence dans sa configuration actuelle. Le bilan du contrat est extrêmement riche, tant en manifestations (colloques, journées d études, invitations, collaborations extérieures ) qu en publications nationales et internationales. Le projet , construit avec soin et dans une perspective forte de structuration de la nouvelle unité, a pour objectif de poursuivre le développement des axes d excellence déjà reconnus comme centres de référence (poésie anglophone, littérature américaine contemporaine, arts de l image), de fédérer l ensemble des équipes autour de trois grands champs (XVIIIe siècle, arts visuels et théorie & histoire des images, histoire culturelle anglo-américaine), et de renforcer encore la politique de publications et de partenariats internationaux, en cherchant à maintenir un équilibre entre le collectif et l individuel. L originalité de l approche interdisciplinaire des productions culturelles de langue anglaise et des thématiques, dont certaines ne sont pas 4

6 représentées ailleurs en France, font du LARCA une équipe d accueil de tout premier plan, qui joue un rôle moteur dans la recherche en anglistique en France. La qualité des publications est excellente, de niveau international, et se signale par un grand nombre de monographies et d éditions critiques, dans des collections prestigieuses en France et chez des éditeurs britanniques et américains de renom. L unité publie deux revues, de portée nationale, voire internationale, participe activement à plusieurs réseaux Européens et a de nombreux partenariats hors de l Europe. Dans les axes «XVIIIe» et «Images» en particulier, le LARCA s inscrit dans une démarche dynamique de valorisation et de transfert de savoir, par sa coopération avec des musées et des institutions publiques artistiques et culturelles. L unité joue pleinement son rôle d équipe d accueil et affiche de très bons résultats : 30 thèses et 7 HDR soutenues en 4 ans, et un bon taux d insertion des docteurs après la thèse. L avis global du comité sur cette EA, dont le travail de structuration porte déjà ses fruits, est très positif. 4 Analyse équipe par équipe et par projet L unité compte plusieurs équipes très performantes, pôles d excellence dans leurs domaines, caractérisées par une forte originalité et des programmes clairement définis : les équipes XVIII e siècle, dans les champs britannique et américain, aux perspectives interdisciplinaires (artistiques et littéraires, culturelles et historiques) ; l équipe «Histoire des images en Amérique du Nord», l atelier XIX e, l Observatoire de la littérature américaine contemporaine ; le groupe de recherche sur la poésie anglophone (GRIP), centre de référence qui fédère les spécialistes de poésie sur le territoire français et a un fort rayonnement tous ces groupes sont engagés dans des projets collectifs d envergure, et ont une politique active de publications et d échanges internationaux leur donnant une grande visibilité scientifique. Les autres composantes de l unité ont une définition moins nette, et leur contribution à l identité de l EA dans le cadre des grands axes affichés dans le projet n apparaît pas aussi clairement : les deux groupes de littérature britannique («Lire et représenter le présent» et LIVE), dynamiques, productifs et affichant des projets communs, ont un positionnement qui serait à clarifier par rapport aux axes structurants ; dans le domaine britannique, les groupes «Place des femmes dans la démocratie», «Politique étrangère britannique», «Immigrations» n affichent pas de programme scientifique dans le dossier, cette dernière sous-équipe, sur un sujet pourtant vaste, n étant apparemment représentée que par une seule personne ; dans le domaine américain, l équipe «Littérature juive» ne fait pas apparaître sa spécificité par rapport à d autres équipes travaillant sur des thématiques proches, et le groupe «Perspective africaine américaine et homotextualités» ne comporte pas de vrai projet scientifique. L impression globale produite est celle d une articulation non encore aboutie entre les trois axes, clairs et originaux, définis pour le prochain quadriennal, et une structure quelque peu éparpillée en équipes et sous-équipes, réparties en fonction des aires géographiques, héritée des deux EA qui ont fusionné en Le nouveau projet élaboré par le LARCA, qui a bien cerné les objectifs visés et défini la stratégie à mettre en œuvre, laisse penser que le laboratoire a les moyens de ses ambitions, et que le prochain contrat lui permettra de consolider sa restructuration et de la mettre à profit. 5 Analyse de la vie de l'unité En termes de management : L unité s est dotée d un conseil, où sont représentées les différentes équipes et au sein duquel a été créée une fonction de veille scientifique ; il conviendra d y intégrer une représentation des doctorants. Le LARCA a mis en place une véritable gouvernance et a défini des orientations précises, se donnant ainsi les moyens d asseoir pleinement la cohérence de sa nouvelle configuration et de tirer parti de ses forces considérables en recherche. 5

7 En termes de ressources humaines : L EA conduit, en concertation avec l UFR et l établissement, une stratégie de recrutement efficace et cohérente, témoignant d une réelle définition de priorités. Le projet pour le nouveau contrat propose des pistes intéressantes pour le remplacement des départs en retraite correspondant à une vraie redéfinition des axes. La contribution de personnels IATOS, mutualisés avec d autres EA du secteur, est un atout et témoigne du soutien de l UFR de rattachement et de l établissement. En termes de communication : L EA a une forte implication dans la diffusion de la recherche, par le biais d expositions, de traductions, de conférences Le LARCA a commencé à mettre en place, et compte poursuivre, une véritable politique de communication et de diffusion, notamment à travers un projet ambitieux de développement de site web conduisant à une meilleure visibilité et visant à créer un espace de partage des sources et des données, accessible aux chercheurs d autres universités. 6 Conclusions Points forts : Plusieurs axes scientifiques sont très originaux, voire uniques dans le paysage, et capitaux pour la recherche dans le domaine des études anglophones (XVIII e britannique, HIMAN, histoire américaine, Atelier XIX, ODELA, GRIP). La qualité des publications est excellente, le lien avec l enseignement est bien maintenu (interaction entre thématiques de l EA et formation de master, association des doctorants aux travaux des chercheurs confirmés), et l interdisciplinarité est au cœur même des activités de l unité. La nouvelle structuration en trois axes transversaux paraît très porteuse pour l avenir de l unité. Le niveau de publication est globalement excellent, par sa qualité, sa visibilité internationale, sa répartition correcte entre les membres de l EA, le nombre important de monographies publiées, et l activité soutenue manifestée par les deux revues. En outre, l unité mène une politique active de diffusion, de valorisation et de transfert, par son ouverture au monde de la culture et l articulation entre la recherche et la formation, initiale en licence et master, et continue auprès des enseignants. Points à améliorer : L articulation entre les trois axes structurants définis pour le prochain quadriennal et l organisation historique en équipes est à clarifier. Sont aussi à clarifier l appartenance aux différentes équipes et/ou axes, et la nature du rattachement à l unité (principal ou associé etc.) : en effet, on ne trouve pas de correspondance claire entre l organigramme présenté aux pages et la description des axes et des équipes, ni entre la liste des enseignantschercheurs membres de l unité et les fiches individuelles incluses dans le dossier. Recommandations : Tout en comprenant les raisons actuelles du maintien d un grand nombre d équipes et de sous-équipes, afin de ne pas «brusquer» le processus de structuration entamé depuis à peine deux ans, le comité recommanderait à l EA de se concentrer sur ses pôles d excellence et d originalité désignés en 4) ci-dessus. Les équipes dont l identité est moins affirmée devraient clarifier leur positionnement dans l axe au sein duquel peut se développer leur originalité. Enfin les équipes dont les projets sont jugés plus faibles devraient chercher à établir des liens avec d autres équipes de SHS de Paris 7 ou avec des équipes ayant des thématiques proches dans d autres établissements. Il conviendrait de préciser plus clairement quels seront les membres actifs en rattachement principal de chacune des équipes, et il serait souhaitable d identifier pour chaque groupe un(e) seul(e) responsable. La demande financière importante en termes d équipement est bien argumentée (développement des activités d édition des revues et des projets liés à l image), mais l on pourrait chercher à mutualiser ce type de dépense lourde, ou envisager des sources de co-financement. 6

8 P/GC/LCD-08-0 ~1- Paris, Ie 2, o~. I- o a: In ~ W > ;U) C -.- a:c c:e PARIS 7 D. M. Aubert Directeur de la section des unites de I'AERES 20 rue Vivienne PARIS Le directeur de l'ea2414 laquelle je m 'associe. LARCA a fait une reponse detaillee au rapport de I' AERES it

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