La communication des représentants du personnel

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La communication des représentants du personnel"

Transcription

1 La communication des représentants du personnel GRAND ANGLE Les représentants du personnel ont à leur disposition, dans le cadre de leurs missions respectives, un certain nombre de moyens pour communiquer avec les salariés. Si on pense traditionnellement aux panneaux d affichage, aux tracts, aux réunions organisées par les représentants, il ne faut pas oublier que ceux-ci ont également la possibilité d aller voir les salariés sur leur poste de travail ou de leur téléphoner. Par ailleurs, les moyens technologiques évoluant, les représentants peuvent parfois s appuyer sur la messagerie électronique, sur un intranet, voire sur Internet. Tous les représentants sont amenés à communiquer mais nous nous centrerons sur le CE, les DP et les syndicats tout en soulignant les moyens du CHSCT. 01. Les supports «papier» de la communication. PAGE Communication orale et informatique. PAGE 27 et aussi pour vous aider FICHE PRATIQUE La communication pendant la campagne électorale PAGE 26 MODÈLE Invitation d une personnalité extérieure à une réunion PAGE 29 RF SOCIAL - N MARS

2 GRAND ANGLE Communication des RP Les supports «papier» de la communication Lorsque l on évoque la communication des représentants du personnel (RP), on pense le plus souvent aux affichages, aux tracts, aux P-V de réunion, voire au registre des DP. Cela ne va pas sans poser la question de l obligation de discrétion des RP. À quels affichages s attendre? Mise à disposition des panneaux adéquats. - L employeur doit mettre des panneaux d affichage distincts à la disposition des délégués du personnel (DP) et de la section syndicale (c est par ce biais que les délégués syndicaux ou les représentants de la section syndicale peuvent procéder à des affichages) (c. trav. art. L et L ). Si aucune disposition légale ne prévoit expressément cette obligation pour le comité d entreprise (CE), celle-ci se déduit de l existence de panneaux distincts pour les sections syndicales et le CE (c. trav. art. L ), de la possibilité offerte au secrétaire du CE d afficher ou de diffuser dans l entreprise le procès-verbal des réunions, une fois celui-ci adopté (c. trav. art. L ), et de l obligation annuelle d affichage par le CE du compte rendu de sa gestion financière (c. trav. art. R ). Les panneaux des DP et du CE peuvent, a priori, être communs, même si l employeur pourra préférer les différencier, qu il y ait ou non une délégation unique du personnel (voir Dictionnaire Social, «Délégation unique du personnel»). Tous les panneaux doivent se situer aux «porte d entrée des lieux de travail», c est-à-dire aux portes d entrée et de sortie de l entreprise et à celle des différents ateliers ou bureaux. En pratique, les emplacements sont choisis de manière à rendre possible une lecture facile des communications (cass. soc. 25 mai 1965, n , BC IV, n 397). À noter : La loi ne précise ni le nombre, ni l aspect des panneaux (accès libre, vitré, sous clé, etc.). L important est que les salariés puissent les consulter librement et sans perte de temps excessive. Les caractéristiques des panneaux sont généralement déterminées en accord avec l employeur qui choisira parfois, tout en respectant les règles relatives à leur emplacement, de ne pas les installer sur le lieu de passage de clients, prestataires externes ou fournisseurs, etc. Cadre de la liberté d affichage. - Les communications affichées par les RP sur leurs panneaux doivent concerner l exercice de leur mission, sous réserve d abus de droit : - pour les DP, il s agit des renseignements qu ils ont pour rôle de porter à la connaissance du personnel ; 20 RF SOCIAL - N MARS 2011

3 Communication des RP - pour le CE, l affichage porte sur ses réunions avec l employeur (ordre du jour et procès-verbaux), sur toute information économique et sociale sur l entreprise ou sur ses activités en matière sociale et culturelle ; - pour les DS, les informations doivent être de nature syndicale, dans le respect des dispositions relatives à la presse, c est-à-dire essentiellement qu elles ne peuvent être ni diffamatoires, ni injurieuses, ni provocatrices, ni mensongères (c. trav. art. L ). Tous ces affichages ne doivent pas être polémiques ou de nature à troubler le bon fonctionnement de l entreprise. Cela étant, aucun contrôle préalable de l employeur n est envisageable, pas plus qu une interdiction d afficher ou un retrait (cass. crim 8 mai 1968, n D ; cass. crim. 19 février 1979, n , B. crim. n 73 et cass. crim. 14 octobre 1980, n D). GRAND ANGLE À noter : Un exemplaire de chaque communication syndicale est remis à l employeur simultanément à son affichage (c. trav. art. L ). Si l employeur constate, a posteriori, que les renseignements affichés sortent du cadre des attributions des représentants, il peut saisir le juge (généralement en référé) pour en obtenir le retrait (cass. crim. 8 mai 1968, n , B. crim. n 145 et cass. soc. 25 juin 1981, n , BC V n 614). Il en est de même s il les trouve injurieux ou diffamatoires. Communication suite aux réunions de DP Registre des questions de DP - Pour rappel, les réunions des DP avec l employeur se déroulent ainsi : les DP posent leurs questions avant la réunion, l employeur répond pendant si les questions ont été posées à temps (au moins 6 jours ouvrables avant), puis les réponses sont transcrites dans un registre spécial (ou annexées à celui-ci). L employeur tient d ailleurs ce registre à disposition des salariés, parfois via l intranet (c. trav. art ). Ce registre permet donc, d une certaine manière, d informer sur l activité des délégués du personnel, mais ceux-ci n ont pas la maîtrise de cette communication. Compte-rendu et P-V. - Les DP peuvent communiquer de leur propre initiative sur les échanges qui ont eu lieu durant leurs réunions avec la direction. Il leur est possible d afficher les questions qu ils ont posées ainsi que les réponses données. Cette information peut prendre la forme de «comptes rendus» des réunions dans la mesure où ceux-ci sont conformes au déroulement de la réunion, respectueux de l obligation de discrétion (voir p. 25) et qu ils ne font montre d aucun abus de droit. Exemple : La consultation des DP sur le reclassement d un salarié reconnu inapte par le médecin du travail suite à un accident du travail doit à notre sens rester confidentielle et une communication sur cette réunion paraît exclue. La rédaction d un procès-verbal (P-V) des réunions de DP n est pas envisagée mais rien ne l interdit. Elle peut même être prévue par un usage ou un accord collectif et s imposer alors à l employeur (cass. crim. 12 janvier 1982, n , B. crim. n 12). RF SOCIAL RF SOCIAL - N 87 - N - SEPTEMBRE MARS

4 GRAND ANGLE Communication des RP Communication en l absence de CE. - Les délégués du personnel peuvent être amenés à endosser les attributions économiques du comité d entreprise en cas de carence de celui-ci alors que l effectif de l entreprise est de 50 salariés ou plus. L employeur les informe et les consulte alors sur ces sujets pendant leur réunion mensuelle (c. trav. art. L ). La réunion donne lieu à la rédaction d un procès-verbal adopté lors de la réunion suivante. Les DP peuvent l afficher une fois que l employeur a donné son accord. Là encore, les élus sont soumis à l obligation de discrétion mais aussi au secret professionnel pour les questions relatives aux procédés de fabrication. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, les attributions supplétives des DP en l absence de CE sont plus restreintes (ex. : suggestions sur l organisation générale de l entreprise, formation professionnelle). La question de leur communication sur le sujet n est pas tranchée par la loi (un accord collectif pourrait l organiser). Mais on peut penser que lorsque les DP doivent donner leur avis (ex. : sur le plan de formation), un procès-verbal est établi. À défaut de règle légale, il paraît possible de régler la question de la rédaction, de l adoption et de la diffusion du P-V, par exemple : - lors de la réunion concernée, après l avoir mise à son ordre du jour ; - pour la durée du mandat par une note de fonctionnement (qui tiendrait lieu de règlement intérieur du CE). En tout état de cause les règles habituelles à toute communication des représentants du personnel (exactitude, discrétion, etc.) nous semblent devoir s appliquer. Communication suite aux réunions de CE Possibilité de diffuser les P-V de réunion de CE. - C est seulement une fois que le procès-verbal d une réunion a été adopté (lors de la réunion suivante) que le secrétaire du CE peut l afficher ou le diffuser dans l entreprise (c. trav. art. L ). Cette diffusion est une faculté, mais elle fait l objet d une pratique, à notre sens, quasi générale. Cela étant, informer les salariés des questions évoquées en réunion ne signifie pas diffuser l intégralité des échanges qui ont eu lieu. Les membres du CE peuvent être tenus par leur obligation de discrétion et ne communiquer qu un P-V partiel (voir p. 25), un P-V intégral pouvant néanmoins être adressé au président du comité et aux élus. À noter : L employeur ne peut pas considérer toutes les informations données en réunion comme confidentielles et demander la discrétion à leur sujet. Cela serait abusif. En revanche, la diffusion des P-V ne peut pas être subordonnée au contreseing ou à l autorisation de l employeur (cass. crim. 23 juin 1981, n ), qui ne peut pas non plus l interdire. En revanche, l employeur peut saisir la justice dans ce but s il estime, par exemple, que le P-V contient des inexactitudes flagrantes ou des informations confidentielles (cass. soc. 17 juin 1982, n D). 22 RF SOCIAL - N MARS 2011

5 Communication des RP Modalités de diffusion des P-V. - Les modalités de la diffusion des P-V de réunion de CE sont prévues par le règlement intérieur du comité [voir Dictionnaire Social, «Comité d entreprise (règlement intérieur)»]. En son absence ou si ce dernier ne règle pas la diffusion des P-V, cette dernière n est pas subordonnée à une décision majoritaire du comité. Le secrétaire a alors le pouvoir de diffuser ou non le P-V (sauf décision exceptionnelle à la majorité du comité de ne pas diffuser un P-V). En pratique, le P-V est le plus souvent affiché sur le panneau du CE, mais il est parfois distribué aux salariés ou mis à leur disposition sur l intranet (voir p. 30). À noter : Pour rappel, certains P-V de réunion de CE sont communiqués à l inspecteur du travail ou à l administration fiscale (voir Guide «Représentants du personnel», 3107 à 3109). Communiquer hors P-V. - La diffusion du P-V supposant son adoption préalable, cela implique un certain délai. Le CE peut donc choisir d informer plus rapidement les salariés par des notes d information affichées sur son panneau. Les élus peuvent aussi réaliser et distribuer un journal d entreprise, les frais de cette fabrication étant couverts par la subvention de fonctionnement du CE. Pour toutes ces diffusions, les règles générales s imposent (exactitude, etc.) et l utilisation de l intranet nécessite l autorisation de l employeur. GRAND ANGLE Communication des DS et RSS En tant que salariés ayant adhéré à la section syndicale, le délégué syndical (DS) et le représentant de la section syndicale (RSS) peuvent afficher des communications syndicales. Les autres membres de la section et les salariés non syndiqués, mais mandatés à cet effet par une section, ont aussi ce droit. Pour autant, ils ne sont pas des représentants du personnel. Le contenu des affichages doit être en rapport avec l objet du syndicat. Il peut s agir, par exemple, de notes d information des syndicats nationaux. COMMUNICATION DU CHSCT Le comité d hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) peut prétendre aux moyens nécessaires à l exercice de sa mission au nombre desquels l administration inscrit le panneau d affichage (c. trav. art. L ; circ. DRT du 25 mars 1993, voir texte intégral sur ; Rubrique Plus sur le net). Il peut, par exemple, y afficher la liste de ses membres même si cela fait partie des affichages obligatoires de l employeur (c. trav. art. R ), comment les contacter ainsi que les P-V de ses réunions. Concernant l accès à Internet ou la mise à disposition de l intranet, la loi est muette mais des accords collectifs peuvent les organiser. La CNIL considère d ailleurs que la possibilité d accéder à l intranet existant pour les organisations syndicales, elle existe dans les mêmes conditions pour le CHSCT (CNIL, Fiche pratique du 25 mai 2004, RF SOCIAL RF SOCIAL - N 87 - N - SEPTEMBRE MARS

6 GRAND ANGLE Communication des RP Lorsque le délégué syndical est en phase de discussion avec l employeur dans le cadre d une négociation (ex. : négociation annuelle sur les salaires), on peut imaginer un affichage informatif sur l engagement de la négociation et le calendrier prévisionnel fixé par l employeur (sauf accord contraire avec celui-ci). Quant à communiquer via le panneau d affichage en cours de négociation pour faire un état des lieux, la problématique est double. À notre sens, ces informations pourraient être diffusées à la double condition de : - rester dans la catégorie des communications syndicales ; - ne pas aller à l encontre de la nécessité, voire de l obligation, de négocier loyalement en créant une pression sur l employeur. En tout état de cause, un exemplaire de chaque communication syndicale doit être transmis à l employeur simultanément à l affichage (c. trav. art. L ). Quelle diffusion pour les tracts? Tracts des délégués du personnel. - Les DP peuvent distribuer des tracts pendant leur temps de travail et au cours de leurs heures de délégation. Cette action doit avoir lieu aux heures d entrée et de sortie des salariés et sans apporter de trouble dans l entreprise ou de perturbation dans le travail. Le contenu des tracts doit relever de la mission des DP dans l entreprise. Il peut par exemple s agir de rendre compte de l activité des DP suite à des réunions avec la direction (cass. soc. 2 février 1972, n , BC V n 87) ou de demander aux salariés leur avis, leurs suggestions ou leurs revendications sur leur vie professionnelle (cass. crim. 27 septembre 1988, n D). L employeur pourrait, en revanche, s opposer à la distribution de tracts sortant de la fonction des DP. Tracts syndicaux distribués dans l entreprise. - Tous les membres de la section syndicale (y compris le délégué syndical ou le représentant de la section syndicale) et tous les salariés mandatés par elle peuvent distribuer les publications syndicales (notes, tracts, journaux, etc.). À noter : Comme pour les affichages, le contenu de ces publications doit être de nature syndicale et respecter les dispositions relatives à la presse (c. trav. art. L ). Là encore, l employeur ne peut pas opérer de contrôle a priori, il ne peut que saisir les tribunaux a posteriori (au besoin en référé). La distribution doit se dérouler dans l enceinte de l entreprise (c. trav. art. L ). Tout lieu de l entreprise est envisageable sous réserve que la distribution n apporte pas un trouble injustifié à l exécution normale du travail ou à la bonne marche de l entreprise (cass. crim. 21 février 1979, n , B. crim. n 81). S il est possible que les syndicats et l employeur se mettent d accord sur les lieux de diffusion, il est exclu que l employeur impose un seul lieu (cass. crim. 27 novembre 1973, n , B. crim. n 437). En revanche, l employeur peut s opposer à ce que ces publications soient déposées en permanence dans le hall d entrée de l entreprise, se trouvant ainsi à la disposition des 24 RF SOCIAL - N MARS 2011

7 Communication des RP clients, même si cela permet de les rendre accessibles aux salariés dont les horaires sont échelonnés (cass. crim. 30 janvier 1973, n , B. crim. n 55). La distribution doit avoir lieu aux heures d entrée et de sortie du travail, c est-à-dire au moment où les salariés rejoignent ou quittent leur poste de travail. Sauf accord collectif ou usage contraire, elle ne peut donc pas intervenir pendant le temps de travail, les pauses (cass. soc. 8 juillet 1982, n , BC V n 478) ou les repas pris à la cantine située dans l entreprise (cass. soc. 9 juin 1983, n , BC V n 316). Pour tenir compte de la diversification des modes d organisation du temps de travail, une réponse ministérielle prévoit que la distribution soit possible durant les plages mobiles en cas d horaires individualisés, au moment du changement d équipes en cas de travail par équipes et elle préconise que les conventions collectives et accords d entreprise permettent les adaptations nécessaires à l exercice de ces droits dans l entreprise (rép. Montcharmont n 6750, JO 16 mars 1998, AN quest. p. 1505). Tracts syndicaux distribués hors de l entreprise. - Lorsque la distribution de tracts syndicaux se déroule en dehors de l entreprise, les conditions posées par le code du travail, et notamment les horaires de travail des salariés, ne s appliquent pas. La diffusion peut alors même s adresser aux clients de l entreprise (cass. soc. 28 février 2007, n , BC V n 37). C est par exemple le cas si elle se déroule dans le hall d entrée du bâtiment abritant le siège social de l entreprise, devant celle-ci ou à l entrée des locaux d un de ses clients où des salariés de l entreprise effectuent des missions (cass. soc. 18 janvier 2011, n D). Cela étant, les tracts doivent néanmoins toujours être dénués de caractère diffamatoire ou injurieux. GRAND ANGLE OBLIGATION DE DISCRÉTION ET SECRET DE FABRICATION Les membres élus du comité d entreprise (CE), les délégués du personnel lorsqu ils les remplacent ainsi que les représentants syndicaux (ex. : le DS) auprès du CE sont tenus à une obligation de discrétion à l égard des informations présentées comme confidentielles par le chef d entreprise (c. trav. art. L ). L obligation concerne les informations qui ont un caractère confidentiel et que l employeur présente ainsi et certaines informations notamment à caractère comptable, sachant que le président du CE aura intérêt à systématiquement spécifier les données concernées (voir Guide «Représentants du personnel», 3110). Cette obligation interdit de mentionner ces informations dans et hors de l entreprise (affiches, tracts, intranet, conversations, etc.). Une version édulcorée du P-V de réunion de CE ne mentionnant pas les informations confidentielles est alors diffusée dans l entreprise. Si le secrétaire du CE ignorait cette demande, l employeur pourrait saisir le président du TGI en référé afin qu il interdise la diffusion du P-V (cass. soc. 4 novembre 1981, n ). Par ailleurs, les élus et les représentants syndicaux sont également tenus au secret pour toutes les questions relatives aux procédés de fabrication utilisés dans l entreprise (c. trav. art. L ). RF SOCIAL RF SOCIAL - N 87 - N - SEPTEMBRE MARS

8 FICHE PRATIQUE - GRAND ANGLE Communiquer pendant une campagne électorale À l occasion des élections professionnelles dans l entreprise, les candidats peuvent faire campagne. Le cadre de leur intervention est posé par les conventions collectives et les protocoles préélectoraux. Qui peut faire campagne? Avant le premier tour des élections des délégués du personnel ou du comité d entreprise, seules les organisations syndicales pouvant présenter des candidats au premier tour peuvent faire campagne [voir Dictionnaire social, «Élections professionnelles (candidats)»]. Après ce tour, tout syndicat présentant des listes mais aussi les salariés candidats libres peuvent faire campagne en vue du second tour. La campagne électorale peut être menée dans l entreprise jusqu au jour du scrutin inclus tant qu elle n est pas abusive. En d autres termes, elle ne doit pas avoir d influence déterminante sur les résultats et les fausser (cass. soc. 10 juillet 1997, n D). Avec quels moyens? Pour faire campagne, les syndicats disposent de leurs moyens habituels : - affichage sur le panneau octroyé à leur section syndicale pour les communications syndicales (voir p. 20) ; - distribution de tracts dans l entreprise, aux heures de sortie et d entrée du travail (voir p. 24) ; - organisation de réunions dans l entreprise en dehors des heures de travail (voir p. 28) ; - utilisation de l intranet mis à leur disposition par l entreprise (voir p. 29). À noter : Les informations diffusées doivent avoir une relation avec les élections et respecter les dispositions relatives à la presse. Toute diffamation à l égard d une liste concurrente ou d un autre syndicat est interdite. Des moyens spéciaux et temporaires peuvent également être prévus par le protocole préélectoral pour le premier comme pour le second tour. Ils peuvent concerner tous les candidats ou s adresser aux candidats libres qui, de fait, ne peuvent pas s appuyer sur une section syndicale et les moyens de cette dernière (ex. : panneau d affichage). Quel rôle pour l employeur? Dans le cadre de l organisation des élections, l employeur informe généralement le personnel en affichant, sur les panneaux de la direction le déroulement des élections, les listes électorales, les noms des candidats et le procès-verbal des résultats (ou de carence) (c. trav. art. L , L , L et L ). Il doit s abstenir de tout acte ou de toute attitude qui pourrait être interprété comme une immixtion dans la campagne électorale. Il ne doit exercer aucun moyen de pression en faveur ou à l encontre d une organisation quelconque. Et il ne peut effectuer aucune discrimination dans les facilités accordées aux listes en présence. Le non-respect de cette obligation de neutralité peut entraîner l annulation des élections. En cas de mise en place d un vote par correspondance, le protocole préélectoral peut prévoir que l employeur adresse aux électeurs absents, en même temps que les documents servant au vote, les documents de propagande établis par les organisations syndicales ou par les candidats. S il ne le faisait pas, son omission pourrait être constitutive d un délit d entrave, quand bien même il estimerait que les tracts contiennent des affirmations diffamatoires et étrangères au débat syndical (cass. crim. 30 mai 1989, n , B. crim. n 227). 26 RF SOCIAL - N MARS 2011

9 Communication des RP Communication orale et informatique Les représentants du personnel peuvent informer les salariés en allant sur leur poste de travail, en organisant des réunions, en leur téléphonant ou en utilisant l intranet ou Internet. GRAND ANGLE Visite du salarié sur son poste de travail Liberté de déplacement. - Les représentants du personnel peuvent se déplacer dans l entreprise pour rencontrer les salariés sur leur poste de travail. Cette liberté de déplacement, dans le cadre de leur mandat, concerne les délégués du personnel (c. trav. art. L ), les membres du comité d entreprise (c. trav. art. L ), les délégués syndicaux (c. trav. art. L ), les représentants de la section syndicale (c. trav. art. L ) et les membres du CHSCT (circ. DRT du 25 mars 1993, voir texte intégral sur rubrique Plus sur le net). L employeur ne peut pas restreindre cette possibilité unilatéralement ou par un accord collectif ou dans le règlement intérieur (c. trav. art. L et L ; cass. crim. 8 mai 1973, n , B. crim n 212). Tous les lieux de travail des salariés sont accessibles (sous réserve notamment de respecter les conditions d hygiène). Cela étant, si l employeur ne peut pas contrôler les modalités de déplacement des représentants du personnel, il peut leur demander de justifier de leur qualité pour la sécurité de l entreprise et la bonne marche de celle-ci (cass. crim. 10 janvier 1989, n , BC V n 10). Cadre de la visite. - Le déplacement des représentants doit avoir un lien direct avec l exercice de leurs fonctions (cass. soc. 13 décembre 1988, n , BC V n 657). Par ailleurs, la possibilité de contacter un salarié sur son poste de travail est limitée par l exigence de ne pas gêner de façon importante le travail des salariés afin de garantir la bonne marche de l entreprise (c. trav. art. L , L et L ). Pour l administration, aucun poste ne peut être écarté et la gêne éventuelle s apprécie en fonction de la nature du poste et de la durée de l entretien (circ. min. du 25 octobre 1983, JO 20 décembre). Exemple : L administration préconise ainsi une durée de visite réduite pour les salariés en contact avec la clientèle ou le public, aux heures d affluence. Les visites ont lieu durant les heures de délégation ou hors du temps de travail des représentants du personnel (circ. min. du 25 octobre 1983, JO 20 décembre). RF SOCIAL RF SOCIAL - N 87 - N - SEPTEMBRE MARS

10 GRAND ANGLE Communication des RP Organisation de réunions d information Réunions à l initiative du CE. - Le comité d entreprise (CE) peut organiser des réunions pour informer les salariés. Cela se produit généralement lorsque des sujets d actualité concernent l entreprise au sens strict (ex. : lors de la consultation du CE sur des changements d organisation) ou plus largement le nécessitent (ex. : restructuration dans le groupe auquel l entreprise appartient, problèmes économiques dans le secteur d activité de l entreprise). Les questions abordées doivent nécessairement être liées à la prise en compte des intérêts des salariés par l employeur. Ces réunions se déroulent sans que l entreprise ait à les autoriser (c. trav. art. L ). Elles ont lieu hors du temps de travail des salariés, dans le local du CE. Si les dimensions de celui-ci ne le permettent pas, les membres du CE doivent demander à l employeur de mettre à leur disposition une autre salle. À noter : La loi ne prévoit pas que le CHSCT ou les DP organisent des réunions d information (des accords collectifs ou des usages peuvent être plus avantageux). En l absence de disposition de ce type, ils peuvent, à notre sens, organiser des réunions (sur des thèmes en lien avec leur activité) s ils obtiennent l autorisation de l employeur et dans les conditions applicables aux réunions de CE. Les élus peuvent utiliser leurs heures de délégation afin de préparer et d animer ces réunions (c. trav. art. L ). Réunions à l initiative de la section syndicale. - La section syndicale peut organiser des réunions mensuelles avec ses adhérents ainsi que des réunions ponctuelles à l attention des salariés (c. trav. art. L ). Ces réunions ont obligatoirement un objet syndical. Elles se déroulent en dehors du temps de travail des salariés, exception faite des représentants du personnel qui peuvent utiliser leurs heures de délégation à cet effet (c. trav. art. L ). Elles ont lieu dans le local syndical, lorsque la section en a un (voir Dictionnaire social, «Section syndicale»), ou dans un local de l entreprise dans les conditions déterminées avec l employeur. Invitation de personnes extérieures à l entreprise. - La section syndicale et le CE peuvent inviter des personnalités extérieures à l entreprise à participer à ces réunions (voir modèle). L employeur n a pas à donner son accord sauf dans les cas où (c. trav. art. L et L ) : - la réunion n a pas lieu dans le local du CE ou de la section syndicale, mais dans un local qu il met à leur disposition ; - il ne s agit pas de personnalités syndicales (ex. : membre de l union locale d un syndicat) mais de spécialistes amenés à intervenir sur des questions intéressant les élus et les salariés. Dans cette dernière hypothèse, il peut s agir de toute personne reconnue dans l exercice de sa spécialité. Dans tous les cas, les intervenants extérieurs doivent se soumettre aux règles de déplacement et de sécurité en vigueur dans l entreprise. 28 RF SOCIAL - N MARS 2011

11 Communication des RP INVITER UNE PERSONNALITÉ NON SYNDICALE Objet : demande d accord pour inviter une personnalité non syndicale (1) Monsieur le Directeur, Nous avons l intention d organiser une réunion dans le local syndical (ou dans la salle que vous mettez habituellement à notre disposition) sur le thème suivant :, avec une personnalité non syndicale extérieure à l entreprise Cette personnalité exerce les fonctions de Nous vous demandons à cette occasion de bien vouloir autoriser cette personne à pénétrer dans l entreprise et à participer à notre réunion. Nous vous prions d agréer, Monsieur, l expression de nos sincères salutations. GRAND ANGLE (1) Forme de la demande non précisée par la loi. Lettre simple ou, en cas de besoin pour des raisons de preuve, LRAR. Téléphone, messagerie électronique, intranet Utilisation du téléphone. - Dans l exercice de leur mission, les représentants du personnel peuvent téléphoner aux salariés notamment lorsque ceux-ci ne sont pas physiquement dans l entreprise (commerciaux, chantier, télétravail, etc.). Les représentants doivent disposer, pour l accomplissement de leur mission et la préservation de la confidentialité qui s y attache, d un matériel ou d un procédé qui exclut l interception de leurs communications téléphoniques et l identification de leurs correspondants. Ainsi, lorsqu un autocommutateur téléphonique existe dans l entreprise, l employeur doit mettre à leur disposition une ligne téléphonique qui n y soit pas connectée (cass. soc. 6 avril 2004, n , BC V n 104 ; délib. CNIL du 3 février 2005). Utilisation de la messagerie et de l intranet par les syndicats. - Les organisations syndicales peuvent utiliser l intranet de l entreprise et sa messagerie électronique si un accord d entreprise le permet (c. trav. art. L ). À défaut d accord d entreprise, l employeur peut autoriser les organisations syndicales à accéder à ces supports (cass. soc. 25 janvier 2005, n , BC V n 19). À noter : Les organisations syndicales n ayant pas signé l accord doivent bénéficier des droits reconnus aux syndicats signataires, à la condition de respecter les termes de l accord et, plus particulièrement, les règles d utilisation des outils mis à disposition des syndicats (circ. DRT du 22 septembre 2004). En pratique, l accord d entreprise définit les modalités de la mise à disposition de l intranet ou de la diffusion par la messagerie électronique de l entreprise, en précisant notamment les conditions d accès des organisations syndicales et les règles techniques permettant aux salariés d accepter ou de refuser un message envoyé par les syndicats (c. trav. art. L ). L utilisation de la messagerie doit d ailleurs également être compatible avec les exigences de bon fonctionnement du réseau RF SOCIAL RF SOCIAL - N 87 - N - SEPTEMBRE MARS

12 GRAND ANGLE Communication des RP informatique de l entreprise et ne pas entraver l accomplissement du travail (c. trav. art. L ). Par ailleurs, la CNIL préconise que (CNIL, Fiche pratique 25 mai 2004, : - le caractère syndical du message apparaisse dans la définition de l objet de la communication ; - l accord assure la confidentialité des échanges entre organisations syndicales et salariés, l employeur ne devant pas être en mesure de contrôler les listes de diffusion constituées par les syndicats ; - les adresses de messagerie électronique des salariés ne puissent pas être utilisées par les organisations syndicales pour d autres raisons que la mise à disposition de publications ou de tracts de nature syndicale. À noter : L accord d entreprise peut subordonner l usage de la messagerie électronique interne à l existence d un lien entre les informations envoyées et la situation sociale dans l entreprise (cass. soc. 22 janvier 2008, n , BC V n 14). Si une section syndicale venait à diffuser des tracts syndicaux par courriels sans que cela soit possible (absence d accord collectif sur le sujet ou absence d accord de l employeur), l employeur ne pourrait pas intervenir directement pour faire cesser ces envois. Il lui faudrait saisir le juge des référés (cass. soc. 25 janvier 2005, n , BC V n 19). Utilisation de la messagerie et de l intranet par les DP et le CE. - La loi ne prévoit pas l utilisation de la messagerie de l entreprise ou de l intranet de l entreprise par les DP ou le CE. Mais cela ne leur en ferme pas l accès, la CNIL préconise même que cet accès leur soit ouvert dans les mêmes conditions que les organisations syndicales (CNIL, Fiche pratique du 25 mai 2004). Lorsque la diffusion d informations via ce support est possible, elle concerne les communications qui pourraient donner lieu à un affichage. Si l accord d entreprise prévoit une interactivité dans les échanges entre les élus et les salariés, la confidentialité doit alors être garantie. Cela étant, la liberté d expression des salariés ne doit pas dégénérer en abus. L employeur conserve la possibilité de sanctionner des abus (sous le contrôle des tribunaux en cas de contentieux). COMMUNICATION DES REPRÉSENTANTS SUR INTERNET Le code du travail ne réglemente pas la liberté de communication syndicale sur Internet à l extérieur de l entreprise. Cela n empêche pas les syndicats de pouvoir informer le public sur un site Internet. Mais l exercice de la liberté de communication électronique peut être limité, notamment, par la protection de la liberté et de la propriété d autrui (loi du 21 juin 2004, JO du 22, art. 1) et un syndicat ne peut pas divulguer d informations confidentielles portant atteinte aux droits des tiers (cass. soc. 5 mars 2008, n , BC V n 55). Quant à la création, par le comité d entreprise, de son propre site Internet, rien ne s y oppose même si cela semble peu probable dans les PME. 30 RF SOCIAL - N MARS 2011

Communication : de quels droits disposez - vous?

Communication : de quels droits disposez - vous? FORMATION ASSISTANCE EXPERTISE CONSEIL Communication : de quels droits disposez - vous? Siège social : 20, rue Martin Bernard 75647 Paris Cedex 13 Tel : 01 55 56 62 18 Fax : 01 55 56 62 11 Introduction

Plus en détail

Le fonctionnement du CHSCT

Le fonctionnement du CHSCT Le fonctionnement du CHSCT La personnalité civile du CHSCT La qualité à agir du CHSCT La capacité d ester en justice La prise en charge des frais de justice La capacité d acquérir et de contracter La responsabilité

Plus en détail

Siège national. L'UNSA et internet. Les délégués du personnel. UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99

Siège national. L'UNSA et internet. Les délégués du personnel. UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99 Siège national UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99 L'UNSA et internet Le site web www.unsa.org Le courriel unsa@unsa.org page 2 les délégués du personnel

Plus en détail

Les moyens du SANTÉ AU TRAVAIL GUIDE. LAMY HYGIÈNE ET SÉCURITÉ La référence des experts en droit de la santé et de la sécurité au travail!

Les moyens du SANTÉ AU TRAVAIL GUIDE. LAMY HYGIÈNE ET SÉCURITÉ La référence des experts en droit de la santé et de la sécurité au travail! SANTÉ AU TRAVAIL PRÉVENIR ET ÉVITER LES RISQUES LAMY HYGIÈNE ET SÉCURITÉ La référence des experts en droit de la santé et de la sécurité au travail! GUIDE Les moyens du Maîtrisez tous les aspects de la

Plus en détail

Mise en place des élections des Délégués du Personnel

Mise en place des élections des Délégués du Personnel Les fiches pratiques de législation Mise en place des élections des Délégués du Personnel Chambre de Commerce et d Industrie de Rouen Espace Emploi Compétences Quai de la Bourse BP 641 76007 ROUEN Cedex

Plus en détail

Le comité d entreprise

Le comité d entreprise Le comité d entreprise En bref Dans les entreprises de 50 salariés et plus, le chef d entreprise est tenu d organiser la mise en place d un comité d entreprise (CE) composé de représentants élus du personnel

Plus en détail

Les bons réflexes pour garantir le processus

Les bons réflexes pour garantir le processus Les bons réflexes pour garantir le processus Définition du protocole Définition juridique : Pas de définition légale dans le code du travail Définition non juridique : Accord conclu entre l employeur et

Plus en détail

L EVALUATION PROFESSIONNELLE

L EVALUATION PROFESSIONNELLE INFODROIT- 22 mars 2011 L EVALUATION PROFESSIONNELLE Dossier préparé et présenté par Lamiel TURLOT, juriste à l UD CFDT Paris SOMMAIRE L évaluation professionnelle, une obligation pour l employeur?...3

Plus en détail

Editorial Les élections professionnelles

Editorial Les élections professionnelles Editorial Les élections Les élections sont une étape importante dans la vie d une entreprise. Elles permettent en effet la mise en place des organes en charge de représenter le personnel de l entreprise.

Plus en détail

Délégués du personnel

Délégués du personnel Mise à jour octobre 2009 Délégués du personnel un guide pour vous aider dans vos missions DIRECTION RÉGIONALE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DU CENTRE Site internet du ministère

Plus en détail

mode d emploi Représentativité des syndicats

mode d emploi Représentativité des syndicats mode d emploi Représentativité des syndicats LA LOI DU 20 AOUT 2008 transpose dans le Code du travail les règles sur la représentativité et la négociation collective, telles que définies par les partenaires

Plus en détail

CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE ENCADRANT L UTILISATION DES RÉSEAUX SOCIAUX

CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE ENCADRANT L UTILISATION DES RÉSEAUX SOCIAUX CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE ENCADRANT L UTILISATION DES RÉSEAUX SOCIAUX Service émetteur : Direction des ressources humaines Instance décisionnelle : Conseil d administration Date d approbation : Dernière

Plus en détail

CE : comment obtenir vos budgets

CE : comment obtenir vos budgets Droit en du pratique CE Pour fonctionner ou proposer des ASC aux salariés, le CE a forcément besoin de moyens financiers! Or sa principale ressource en la matière, c est l employeur, puisque c est lui

Plus en détail

LE PROTOCOLE D ACCORD PREELECTORAL (PAP)

LE PROTOCOLE D ACCORD PREELECTORAL (PAP) LE PROTOCOLE D ACCORD PREELECTORAL (PAP) Le protocole d accord se négocie entre le chef d entreprise ou son représentant (dument mandaté à cet effet) et les organisations syndicales (OS) représentatives.

Plus en détail

LES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

LES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL LES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL Direccte Nord - Pas-de-Calais FICHE 1 Quelles sont les conditions de mise en place des délégués du personnel? ÉTABLISSEMENTS CONCERNÉS Tous les organismes de droit privé, quelle

Plus en détail

Fiche n 1 Loi portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail Les syndicats représentatifs dans l entreprise ou l établissement Une nouvelle section relative à la représentativité

Plus en détail

CHARTE DE LA VIE ASSOCIATIVE ETUDIANTE : REGLEMENT SUR LES LIBERTES POLITIQUES, ACTIVITES CULTURELLES ET ASSOCIATIVES

CHARTE DE LA VIE ASSOCIATIVE ETUDIANTE : REGLEMENT SUR LES LIBERTES POLITIQUES, ACTIVITES CULTURELLES ET ASSOCIATIVES CHARTE DE LA VIE ASSOCIATIVE ETUDIANTE : REGLEMENT SUR LES LIBERTES POLITIQUES, ACTIVITES CULTURELLES ET ASSOCIATIVES Vu le code de l éducation et notamment ses articles L.715-5, L123-1 et suivants, L.141-6

Plus en détail

L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Année 2015

L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Année 2015 MA/SL/GB/GL P.S.J L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA Année 2015 Le droit syndical constitue l'une des garanties accordées à l'ensemble des fonctionnaires et agents non titulaires par le statut général

Plus en détail

LISTE DES MOTS DU DICTIONNAIRE

LISTE DES MOTS DU DICTIONNAIRE LISTE DES MOTS DU DICTIONNAIRE Les numéros indiqués sont ceux des pages Les mots suivis d un astérisque renvoient à des définitions synonymes Une table thématique figure aux pages 13 à 20 et une table

Plus en détail

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES ENTRE LES SOUSSIGNES : La Caisse d Epargne Aquitaine Poitou-Charentes,

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES REGLEMENTANT LE PRET DE MAIN- D ŒUVRE ENTRE ENTREPRISES

CONDITIONS GENERALES REGLEMENTANT LE PRET DE MAIN- D ŒUVRE ENTRE ENTREPRISES CONDITIONS GENERALES REGLEMENTANT LE PRET DE MAIN- D ŒUVRE ENTRE ENTREPRISES Le prêt de main d œuvre est pratiqué de longue date dans le secteur du Bâtiment. Il consiste, de la part d un entrepreneur,

Plus en détail

Protocole n 15 portant amendement à la Convention de sauvegarde des Droits de l'homme et des Libertés fondamentales (STCE n 213) Rapport explicatif

Protocole n 15 portant amendement à la Convention de sauvegarde des Droits de l'homme et des Libertés fondamentales (STCE n 213) Rapport explicatif Protocole n 15 portant amendement à la Convention de sauvegarde des Droits de l'homme et des Libertés fondamentales (STCE n 213) Introduction Rapport explicatif 1. La Conférence de haut niveau sur l avenir

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES

CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES informatiques d Inria CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES Table des matières 1. Préambule...3 2. Définitions...3 3. Domaine d application...4 4. Autorisation d accès aux ressources informatiques...5

Plus en détail

Les commissions antistress sont-elles légales?

Les commissions antistress sont-elles légales? Les commissions antistress sont-elles légales? Face aux risques psychosociaux, le Ministère du travail préconise une démarche concertée pour concevoir un plan de prévention adapté mais surtout accepté.

Plus en détail

CHAPITRE I ER NÉGOCIATION DE BRANCHE

CHAPITRE I ER NÉGOCIATION DE BRANCHE MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Convention collective IDCC : 1468. CRÉDIT MUTUEL (29 juin 1987) AVENANT DU 24 SEPTEMBRE

Plus en détail

CODE DE BONNE CONDUITE

CODE DE BONNE CONDUITE HAUT CONSEIL DE LA COMMUNICATION HCC CODE DE BONNE CONDUITE POUR LES ACTEURS POLITIQUES, SOCIAUX ET LES MEDIAS A L OCCASION DES ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVES DE 2011 -*-*-*-*-*-*- Bangui, décembre

Plus en détail

Thalesflaytheon ys e PROTOCOLE D ACCORD PRE- ELECTORÂL. Elections 2013 des Membres du Comité d Entreprise et des Délégués du Personnel

Thalesflaytheon ys e PROTOCOLE D ACCORD PRE- ELECTORÂL. Elections 2013 des Membres du Comité d Entreprise et des Délégués du Personnel Thalesflaytheon ys e s PROTOCOLE D ACCORD PRE- ELECTORÂL Elections 2013 des Membres du Comité d Entreprise et des Délégués du Personnel Entre: LA SOCIETE THALES RAYTHEON SYSTEMS COMPANY SAS d une part,

Plus en détail

inaptitude quelles sont les obligations?

inaptitude quelles sont les obligations? inaptitude quelles sont les obligations? L inaptitude d un salarié est lourde de conséquences, et impose à l employeur d être très vigilant, qu elle soit ou non d origine professionnelle. La procédure

Plus en détail

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION ARTICLE 1 er : L arrondissement, constituée sous le régime de la Loi du 1 er juillet 1901 et en conformité avec le Code de la Famille et de l Aide Sociale, groupe

Plus en détail

FICHE OBLIGATIONS LEGALES

FICHE OBLIGATIONS LEGALES FICHE OBLIGATIONS LEGALES L article 99 de la loi n 2010-1330 du 9 novembre 2 010 portant réforme des retraites a instauré, à compter du 1 er janvier 2012, pour les entreprises dont l effectif est au moins

Plus en détail

Service juridique CSFV

Service juridique CSFV Service juridique LE CALENDRIER DES OPERATIONS ELECTORALES Les délais mentionnés dans cet exemple le sont à titre purement indicatif, dans le respect des minima et maxima imposés par le code du travail.

Plus en détail

Règlement intérieur de l Université Sorbonne Paris Cité

Règlement intérieur de l Université Sorbonne Paris Cité Règlement intérieur de l Université Sorbonne Paris Cité (adopté par le Conseil d administration du 8 octobre 2014) * Chapitre 1. Dispositions électorales communes aux instances de gouvernance Article 1.

Plus en détail

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE CIRCULAIRE CDG90 11/12 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations

Plus en détail

Le présent document a pour objet de définir les modalités d organisation de l élection des délégués du personnel (ou du C E) de

Le présent document a pour objet de définir les modalités d organisation de l élection des délégués du personnel (ou du C E) de Le présent document a pour objet de définir les modalités d organisation de l élection des délégués du personnel (ou du C E) de Article 1 er : Effectif de l entreprise Nombre de sièges à pourvoir L effectif

Plus en détail

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI)

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) 1 Définition du CDDI un contrat de travail à durée déterminée dont le motif de recours est spécifique : favoriser le recrutement de certaines catégories

Plus en détail

Actu Juridique & Sociale Dynamique Entreprise Avril 2015

Actu Juridique & Sociale Dynamique Entreprise Avril 2015 LE POINT SUR La base de données unique (BDU) dans les entreprises de moins de 300 salariés Afin de renforcer l information des instances représentatives du personnel, la loi du 14 juin 2013 a créé un nouveau

Plus en détail

Rapport d audit et d inspection sur la conformité et la qualité des ETA.

Rapport d audit et d inspection sur la conformité et la qualité des ETA. Rapport d audit et d inspection sur la conformité et la qualité des ETA. 1. INRODUCTION La page de garde reprend la signalétique de l ETA ainsi que quelques informations utiles quant au déroulement de

Plus en détail

Quelle structure est concernée?

Quelle structure est concernée? Négociation obligatoire dans l entreprise Quelle structure est concernée? Entreprises concernées L article L.2242-1 précise que l'employeur engage chaque année une négociation, dans les entreprises où

Plus en détail

CREATION D UNE ASSOCIATION SPORTIVE ET DEROULEMENT D UNE ASSEMBLEE GENERALE Sources : Legifrance, Mémento Lefebvre Associations, URSSAF

CREATION D UNE ASSOCIATION SPORTIVE ET DEROULEMENT D UNE ASSEMBLEE GENERALE Sources : Legifrance, Mémento Lefebvre Associations, URSSAF CREATION D UNE ASSOCIATION SPORTIVE ET DEROULEMENT D UNE ASSEMBLEE GENERALE Sources : Legifrance, Mémento Lefebvre Associations, URSSAF LA CREATION D UNE ASSOCIATION SPORTIVE Une association est définie

Plus en détail

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage.

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Une des problématiques récurrente pour les collectivités en matière d occupation illégale de son territoire tient

Plus en détail

Le Comité d Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail : 1 er niveau

Le Comité d Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail : 1 er niveau Marseille, le 05 juillet 2013 - Aux Syndicats Bonjour, L AFETE lance un stage sur le thème : Le Comité d Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail : 1 er niveau en direction des membres nouvellement élus

Plus en détail

La délégation de pouvoirs

La délégation de pouvoirs La délégation de pouvoirs DELEGATIONS DE POUVOIR Secteur Pharmaceutique Paris, 27 septembre 2006 Introduction: définition, contexte et rappel des principes généraux Délégation de pouvoirs et notions voisines

Plus en détail

KOSMOPOLEAD CHARTE DE BONNE CONDUITE DES UTILISATEURS

KOSMOPOLEAD CHARTE DE BONNE CONDUITE DES UTILISATEURS KOSMOPOLEAD CHARTE DE BONNE CONDUITE DES UTILISATEURS KOSMOPOLEAD est un réseau social qui a pour objectif de favoriser la collaboration ainsi l enrichissement et le partage des compétences professionnelles.

Plus en détail

A jour au 01 juillet 2014 1

A jour au 01 juillet 2014 1 Les institutions représentatives du personnel Dans les SIAE de 50 salariés et plus (en ETP) : Introduction... 4 1. Le calcul des effectifs pour atteindre les seuils... 4 Les salariés exclus du calcul...

Plus en détail

Droit de grève. Qu est-ce qu une grève?

Droit de grève. Qu est-ce qu une grève? Droit de grève Qu est-ce qu une grève? La grève est un droit fondamental reconnu à tous les salariés (cadres, ouvriers, employés, précaires, apprentis etc.) par la Constitution française. A ce titre, elle

Plus en détail

A LA UNE. L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois

A LA UNE. L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois NEWSLETTER SOCIALE M A I 2 0 1 5 A LA UNE L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois La loi du 2 août 2005 a porté la durée des mandats

Plus en détail

Élections municipales de 2014. Communes de moins de 1000 habitants

Élections municipales de 2014. Communes de moins de 1000 habitants Élections municipales de 2014 Communes de moins de 1000 habitants Introduction présentation générale de la réforme Importantes modifications du code électoral introduites par la loi du 17 mai 2013 et son

Plus en détail

LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE

LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE Suite à l examen des modalités de service élaborées par différentes entreprises offrant des services de téléphonie cellulaire, l Union des consommateurs a constaté que

Plus en détail

Lettre d information sur un projet d accord référendaire ayant pour objet la mise en place d un régime de protection sociale complémentaire

Lettre d information sur un projet d accord référendaire ayant pour objet la mise en place d un régime de protection sociale complémentaire DOCUMENT 1 Lettre d information sur un projet d accord référendaire ayant pour objet la mise en place d un régime de protection sociale complémentaire «RAISON SOCIALE EMPLOYEUR» «COORDONNEES DU SALARIE»

Plus en détail

Lycéens... page 2 Devoirs des lycéens... page 2 Droit des lycéens... page 7

Lycéens... page 2 Devoirs des lycéens... page 2 Droit des lycéens... page 7 RÈGLEMENT INTÉRIEUR Lycéens... page 2 Devoirs des lycéens... page 2 Droit des lycéens... page 7 Étudiants... page 9 Devoirs des étudiants... page 9 Droit des étudiants... page 13 5 rue de la Motte Brûlon

Plus en détail

Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations

Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations Forum associatif Coulounieix Chamiers 7 septembre 2013 Aspects juridiques et droit des associations Centre de Ressources et d Information des Bénévoles Ce que l on va aborder Propos introductifs : l esprit

Plus en détail

CONDITONS GENERALES D UTILISATION

CONDITONS GENERALES D UTILISATION CONDITONS GENERALES D UTILISATION ARTICLE 1 : PREAMBULE Nous vous remercions de prendre le temps de lire et comprendre ces Conditions Générales d Utilisation (ci-après «CGU») de notre site «http://www.stageentertainment.fr/»,

Plus en détail

LES OUTILS. Connaître et appliquer la loi Informatique et Libertés

LES OUTILS. Connaître et appliquer la loi Informatique et Libertés LES OUTILS Connaître et appliquer la loi Informatique et Libertés SEPTEMBRE 2011 QUE FAUT-IL DÉCLARER? Tous les fichiers informatiques contenant des données à caractère personnel sont soumis à la Loi Informatique

Plus en détail

CHARTE INFORMATIQUE LGL

CHARTE INFORMATIQUE LGL CHARTE INFORMATIQUE LGL Selon la réglementation indiquée dans la charte informatique du CNRS, tout accès aux ressources informatiques du LGLTPE nécessite une authentification des personnels. Cette authentification

Plus en détail

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration.

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration. Association loi 1901 ARTICLE 1 : CONSTITUTION Création Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, et le décret du 16 août 1901 ayant pour

Plus en détail

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon La présente charte a pour but : de définir les termes relatifs à la diffusion d informations sur l internet

Plus en détail

Objet : Question-Réponse relatif à la mise en œuvre de la journée de solidarité. Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale

Objet : Question-Réponse relatif à la mise en œuvre de la journée de solidarité. Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Ministère de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Direction des relations du travail Sous-direction de la négociation collective

Plus en détail

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC

Association SYNADEC. Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Association SYNADEC Association Loi 1901 Siège social : Association SYNADEC Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, le décret du 16

Plus en détail

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne

Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 STATUTS RÈGLEMENTS. M E RMutuelle Retraite Européenne Mutuelle Retraite Européenne N SIREN 477 908 305 2015 STATUTS RÈGLEMENTS M E RMutuelle Retraite Européenne Statuts MRE applicables à compter du 01/01/2015 Titre I ER - Formation, Objet et composition

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM SOMMAIRE I. OBJET DE LA CHARTE ETHIQUE GROUPE... 1 II. DROITS FONDAMENTAUX... 1 1. Respect des conventions internationales... 1 2. Discrimination et harcèlement...

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR APPLICABLE AUX STAGIAIRES

REGLEMENT INTERIEUR APPLICABLE AUX STAGIAIRES REGLEMENT INTERIEUR APPLICABLE AUX STAGIAIRES article 1 Dispositions générales Le présent règlement est établi conformément aux dispositions des articles L 6352-3 et L. 6352-4 et R 6352-1 à R 6352-15 du

Plus en détail

RÉSIDENCE RANGUEIL MARTI CONSEIL SYNDICAL

RÉSIDENCE RANGUEIL MARTI CONSEIL SYNDICAL RÉSIDENCE RANGUEIL MARTI RÈGLES DE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL SYNDICAL - 1/8 RÉSIDENCE RANGUEIL MARTI CONSEIL SYNDICAL 14 / 06 / 2010 RÈGLES DE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL SYNDICAL SOMMAIRE : Article 1 :

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2011-171/178 QPC du 29 septembre 2011 M. Michael C. et autre

Commentaire. Décision n 2011-171/178 QPC du 29 septembre 2011 M. Michael C. et autre Commentaire Décision n 2011-171/178 QPC du 29 septembre 2011 M. Michael C. et autre (Renvoi au décret pour fixer certaines dispositions relatives à l exercice de la profession d avocat) Le Conseil constitutionnel

Plus en détail

SOMMAIRE DETAILLE LES MODELES DU CE

SOMMAIRE DETAILLE LES MODELES DU CE SOMMAIRE DETAILLE LES MODELES DU CE Partie N 1- Le fonctionnement du CE Chapitre 1 - Constituer le CE Fiche N 11.010 - Désigner les représentants du CE au conseil d'administration ou de surveillance Fiche

Plus en détail

Le droit syndical dans le privé. Extrait du code du Travail sur le droit syndical du privé

Le droit syndical dans le privé. Extrait du code du Travail sur le droit syndical du privé Mémento des droits des personnels des EPST Sntrs-Cgt F9 Le droit syndical dans le privé Créée le 15 novembre 2005 - Dernière modification le 19 février 2009 Extrait du code du Travail sur le droit syndical

Plus en détail

Cybersurveillance: quelle sécurité Internet en interne et en externe pour l entreprise? 23/03/2012

Cybersurveillance: quelle sécurité Internet en interne et en externe pour l entreprise? 23/03/2012 Cybersurveillance: quelle sécurité Internet en interne et en externe pour l entreprise? 1 INTRODUCTION La sécurité informatique: quelques chiffres Internet a crée 700.000 emplois sur les 15 dernières années

Plus en détail

Négocier le Protocole d'accord préélectoral dans une entreprise dotée de délégués du personnel et d'un comité d entreprise

Négocier le Protocole d'accord préélectoral dans une entreprise dotée de délégués du personnel et d'un comité d entreprise Négocier le Protocole d'accord préélectoral dans une entreprise dotée de délégués du personnel et d'un comité d entreprise REGLES DE NEGOCIATION DU PROTOCOLE PREELECTORAL et MODELE D ACCORD CFDT Santé-sociaux

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2013-345 QPC du 27 septembre 2013. Syndicat national groupe Air France CFTC

Commentaire. Décision n 2013-345 QPC du 27 septembre 2013. Syndicat national groupe Air France CFTC Commentaire Décision n 2013-345 QPC du 27 septembre 2013 Syndicat national groupe Air France CFTC (Communication syndicale par voie électronique dans l entreprise) Le Conseil constitutionnel a été saisi

Plus en détail

Editorial Elus de CE, délégués du personnel, membres

Editorial Elus de CE, délégués du personnel, membres Sommaire Le droit à formation 1 - Droit à la formation 2 des représentants du personnel Des élus titulaires du CE................................ 2 Des membres du CHSCT............................... 2

Plus en détail

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL 02/06/2015 En matière de droit du travail, la responsabilité de l employeur peut être engagée dans de nombreuses situations que nous allons examiner ci-dessous.

Plus en détail

Le présent règlement intérieur complète et éclaire les statuts de Sud Chimie. Il s impose aux sections syndicales.

Le présent règlement intérieur complète et éclaire les statuts de Sud Chimie. Il s impose aux sections syndicales. REGLEMENT INTERIEUR SUD CHIMIE Règlement INTERIEUR Le présent règlement intérieur complète et éclaire les statuts de Sud Chimie. Il s impose aux sections syndicales. Il a été adopté par le 5ème congrès

Plus en détail

CONSULTATION DU COMITÉ D ENTREPRISE ET DES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

CONSULTATION DU COMITÉ D ENTREPRISE ET DES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL LES OBLIGATIONS VIS-À-VIS DU CE OU DES DP LES S SUR LES ORIENTATIONS Pour les délégués du personnel Toutes les ETT ayant atteint un effectif d au moins 11 salariés pendant 12 mois, consécutifs ou non,

Plus en détail

LA NEGOCIATION DE PROTOCOLE

LA NEGOCIATION DE PROTOCOLE Les soirées INFODROIT LA NEGOCIATION DE PROTOCOLE 17 ème soirée INFODROIT de l Union Départementale CFDT PARIS en collaboraaon avec le cabinet ALTALEXIS 14 mai 2013 Animées par Gilles SOETEMONDT (UD CFDT

Plus en détail

SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS

SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS SYNERGIE Société Anonyme au capital de 121.810.000 euros 11 Avenue du Colonel Bonnet 75016 PARIS 329 925 010 RCS PARIS REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA SOCIETE SYNERGIE Approuvé par

Plus en détail

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) Point réglementation N 1 Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) (anciennement TOS, exerçant dans les lycées et collèges) Mis à jour en septembre

Plus en détail

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée Article 1 : Constitution et dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents

Plus en détail

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG

CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG CHARTE D HEBERGEMENT DES SITES INTERNET SUR LA PLATE-FORME DE L ACADEMIE DE STRASBOURG Version Octobre 2014 Rectorat de l académie de Strasbourg 6 Rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 9 1 Page 1/14

Plus en détail

COMMUNICATION POLITIQUE ObligationS légales

COMMUNICATION POLITIQUE ObligationS légales COMMUNICATION POLITIQUE ObligationS légales et BONNES PRATIQUES Édition Janvier 2012 Sommaire AVANT-PROPOS 2 I Le cadre général de la protection des données personnelles 3 les cinq principes clefs à respecter

Plus en détail

Destinataires d'exécution

Destinataires d'exécution Information Secrétariat général Service des ressources humaines Sous-direction du développement professionnel et des relations sociales 78, rue de Varenne 75349 PARIS 07 SP 0149554955 Note de service SG/SRH/SDDPRS/2014-932

Plus en détail

Règlement de la Bibliothèque municipale

Règlement de la Bibliothèque municipale VILLE DE LA CELLE SAINT-CLOUD DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE CW/GC/règlement intérieur.doc Règlement de la Bibliothèque municipale Article 1 La Bibliothèque municipale est constituée

Plus en détail

Commission nationale de l informatique et des libertés

Commission nationale de l informatique et des libertés Commission nationale de l informatique et des libertés Délibération n o 2012-020 du 26 janvier 2012 portant recommandation relative à la mise en œuvre par les partis ou groupements à caractère politique,

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89

Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Paris, le 12 janvier 2012 Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Vu l article 71-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 ; Vu la loi organique n 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des

Plus en détail

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités Continuité d activité Enjeux juridiques et responsabilités Introduction Pourquoi le droit? - Contrainte - Outil de gestion Droit et management de la continuité d activité : 3 niveaux d intervention Dans

Plus en détail

16 Mise en place et exploitation de la base de données économiques et sociales

16 Mise en place et exploitation de la base de données économiques et sociales 16 Mise en place et exploitation de la base de données économiques et sociales 10 recommandations pratiques avant le Jour J Par violaine Manez, Avocat, Associée Landwell & Associés en collaboration avec

Plus en détail

Questions/Réponses Délégués du personnel

Questions/Réponses Délégués du personnel N 510 CAHIER N 2 / 10 OCTOBRE 2008 Ne peut être vendu séparément - ISSN : 0769-055X Questions/Réponses Délégués du personnel Mise en place Mandat Rôle Moyens sommaire PAGE 08 Mise en place des délégués

Plus en détail

Fiche n 1 Procédure de mise en œuvre d un licenciement économique collectif donnant lieu à un plan de sauvegarde de l emploi

Fiche n 1 Procédure de mise en œuvre d un licenciement économique collectif donnant lieu à un plan de sauvegarde de l emploi Fiche n 1 Procédure de mise en œuvre d un licenciement économique collectif donnant lieu à un plan de sauvegarde de l emploi Les dispositions sont applicables aux entreprises de 50 salariés et plus, en

Plus en détail

Les textes en matière de santé et de sécurité au travail

Les textes en matière de santé et de sécurité au travail Guide pratique 2 / 6 MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, MINISTÈRE MINISTÈRE DU BUDGET, DE DU LA BUDGET, FONCTION DES COMPTES DES COMPTES PUBLIQUE PUBLICS, PUBLICS, ET DE LA RÉFORME DE L ETAT DE

Plus en détail

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS Référence : Type de politique : Références juridiques : Autres références : INTRODUCTION Gouvernance autonome Code des professions, Code civil du Québec

Plus en détail

Social. Précisions ministérielles. Avantages en nature et frais professionnels

Social. Précisions ministérielles. Avantages en nature et frais professionnels Avantages en nature et frais professionnels Précisions ministérielles L administration vient de diffuser une troisième série de questions/réponses. S agissant des avantages en nature, elle revient notamment

Plus en détail

Charte informatique. Ce document n est qu un exemple. Il doit être adapté à chaque entreprise selon ses moyens et ses nécessités.

Charte informatique. Ce document n est qu un exemple. Il doit être adapté à chaque entreprise selon ses moyens et ses nécessités. Charte informatique Ce document n est qu un exemple. Il doit être adapté à chaque entreprise selon ses moyens et ses nécessités. Préambule L'entreprise < NOM > met en œuvre un système d'information et

Plus en détail

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Statuts : Etoile Saint Amandoise. Statuts : Etoile Saint Amandoise. Sommaire : Présentation But et composition Affiliation Ressources Administration et fonctionnement o Comité de direction o Le bureau o Assemblée générale Ordinaire o Assemblée

Plus en détail

Charte d'hébergement des sites Web

Charte d'hébergement des sites Web Page 1 Charte d'hébergement des sites Web mise à jour : 12/2006 Définitions Serveur Ensemble des matériels destinés à héberger un ou plusieurs sites. Site Ensemble d informations (intégrant documents,

Plus en détail

TRAVAIL EMPLOI FORMATION

TRAVAIL EMPLOI FORMATION TRAVAIL EMPLOI FORMATION Accès aux documents administratifs Comité d entreprise MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL Direction générale du travail Service

Plus en détail

Situation n o 20 Des allégations vous concernant sur les réseaux sociaux

Situation n o 20 Des allégations vous concernant sur les réseaux sociaux Des allégations vous concernant sur les réseaux sociaux UN MEMBRE DE VOTRE ÉQUIPE FAIT DES ALLUSIONS À VOTRE STYLE DE MANAGEMENT SUR DES RÉSEAUX SOCIAUX La situation : contexte et événements Encadrant

Plus en détail

10.B. Les obligations légales et réglementaires. 1. Gestion des documents de l entreprise. A. Les affichages obligatoires

10.B. Les obligations légales et réglementaires. 1. Gestion des documents de l entreprise. A. Les affichages obligatoires Les obligations légales et réglementaires 1. Gestion des documents de l entreprise A. Les affichages obligatoires L affichage est un élément essentiel de la communication dans l entreprise et cela peut

Plus en détail

Règlement intérieur Ville inventive Association loi 1901

Règlement intérieur Ville inventive Association loi 1901 Règlement intérieur Ville inventive Association loi 1901 Modifié et voté en CA le 21/11/2013 Article 1er : Entrée en vigueur et modification du règlement intérieur Le présent règlement intérieur entrera

Plus en détail

Amis du Chant Lyrique Associés en Europe. Association loi 1901

Amis du Chant Lyrique Associés en Europe. Association loi 1901 Amis du Chant Lyrique Associés en Europe. Association loi 1901 Statuts TITRE PREMIER ARTICLE 1 : CONSTITUTION ET DENOMINATION Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie

Plus en détail