4 èmes Assises Mondiales du Financement Agricole et Rural Paris, 26 et 27 septembre Laura Viganò Université de Bergame Italie

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1 4 èmes Assises Mondiales du Financement Agricole et Rural Paris, 26 et 27 septembre th World Congress on Agricultural and Rural Finance Paris, 26 and 27 September 2013 Laura Viganò Université de Bergame Italie Introduction à la Session V Les acteurs clé du financement agricole et rural Cette session est consacrée à la présentation d expériences réussies de différents acteurs qui opèrent dans les zones rurales pour la promotion d un accès efficient aux services financiers. Il s agit d un large éventail d études de cas assez diversifiées en termes de positionnement institutionnel, d approche, de produits, d objectifs, qui peuvent néanmoins être facilement reconduites grâce à un cadre commun dans lequel plusieurs perspectives s avèrent liées par des considérations finales communes et un objectif général. Ce cadre peut être représenté par un modèle quadridimensionnel : 4 DIMENSIONS LES PERSPECTIVES D ANALYSE SE CROISENT 1. LES ACTEURS Banques publiques et privées Intermédiaires de microfinance Régulateurs Gouvernements Communauté internationale Clients!!! 3. LES PRODUITS Crédit Epargne Services de paiement Assurance Participation en capital LA PERSONNE AU CENTRE Satisfaction du client Inclusion financière Finance sociale Environnement 2. LES ACTIONS Offre de service financiers Assistance technique BDS Mesures de contrôle et d incitation Action politique 4 L INNOVATION -des processus d offre Création et livraison des produts Liaison des opérations (CDV) Rôle de la technologie -des processus de gestion Approche gestion des risques Stratégies de segmentations Mécanismes d incitation 3 Une première dimension concerne les acteurs. Les expériences relatées dans ces études concernent presque tous les acteurs potentiels côté offre. Les banques publiques : au fil du

2 temps, le financement rural a souvent constitué la cible principale des banques (de développement) publiques. L histoire des «projets de crédit» de ces vingt dernières années au moins, dans différents pays, rappelle des réussites, mais également de fréquents échecs, montrant combien la promotion de l accès au financement rural pouvait être difficile : des systèmes d incitations vertueux limités pour les banques participantes et pour les clients potentiels, des rôles flous pour les bailleurs de fonds (gouvernements et pays donateurs), un manque d attention portée aux questions managériales ou aux clients ciblés expliquent en partie certains échecs i. Ces expériences ont néanmoins constitué la base d un processus d apprentissage, aujourd hui achevé dans plusieurs économies. Les banques privées, autrefois moins intéressées qu aujourd hui par la clientèle rurale, ont énormément progressé dans leur approche de ce segment de marché, via les agences traditionnelles, mais le plus souvent par le biais de canaux alternatifs comme la création de liens avec les intermédiaires locaux (informels) ou, à l inverse, en s appuyant sur une technologie en perpétuel développement qui n a cessé de se répandre dans les zones rurales. Parallèlement à cette évolution, le financement informel continue de jouer un rôle dans les zones rurales, conjointement avec les caisses d épargne et coopératives de crédit semi-formelles ou formelles existantes, et ceux que l on dénomme généralement les intermédiaires de la microfinance (IMF). Au sens large, les IMF incluent également le financement informel, mais peuvent revêtir différentes formes plus innovantes et diversifiées ii. Parallèlement à une évolution du rôle des banques publiques et privées, et d autres intermédiaires financiers locaux ou extérieurs, les gouvernements, au sens général de la politique de développement, et plus particulièrement les régulateurs des marchés financiers ont été invités à ajuster leurs rôles et stratégies, d une part, pour éviter les «erreurs» des projets de crédit du passé et, d autre part, pour accroître l efficacité de leur action. Il en va de même pour la communauté internationale : les agences multilatérales et bilatérales ont repensé et affiné leur soutien au regard de l évolution du contexte. Le résultat est désormais visible : des banques publiques qui offrent avec succès un accès aux services financiers ruraux, des régulateurs qui jouent le rôle de promoteurs efficaces d actions adaptées d acteurs clés, des banques privées qui montrent qu il est possible de réussir dans des zones rurales et conservent un portefeuille «rural» même lorsqu elles opèrent dans d autres secteurs. Certaines études de cas présentées à cette session illustrent parfaitement ces tendances. En ce qui concerne les IMF, ils se développent dans la plupart des pays et leur succès dépend de plusieurs facteurs basés eux-mêmes sur leurs caractéristiques spécifiques, à savoir s il s agit d organismes à but non lucratif ou pas, privés ou publics, s ils sont financés par l épargne ou par des bailleurs externes, s ils ont pour objet de promouvoir l accès au financement uniquement ou à d autres services non financiers. Au cours de cette session des expériences réussies intéressantes de promotion de la microfinance sont présentées. Une seconde dimension concerne les actions. Comme mentionné dans les paragraphes précédents, il a été suggéré aux acteurs publics (au sens large : les gouvernements, les régulateurs, la communauté internationale) d opérer un important changement implicite

3 dans leurs actions ; ils peuvent être les protagonistes de tendances positives pour les politiques en zones rurales et le financement rural avec des mesures adéquates en termes de législation, de promotion des marchés, de réglementation et d incitations. En ce qui concerne les acteurs directement impliqués dans la fourniture de services financiers, un point de réflexion précis porte sur le type d actions qu ils peuvent mener : proposer des services financiers bien sûr, mais éventuellement des services non financiers, ce que l on appelle les services d aide au développement des entreprises (Business Development Services - BDS). C est encore un sujet brûlant, car même s il est généralement reconnu que souvent ces soutiens sont plus importants que la fourniture de financement, la question de savoir qui devrait offrir ces services et qui devrait payer pour les utiliser : la banque? le client? les autorités publiques? demeure ouverte. Choisir entre ces trois options implique de décider qui doit supporter les coûts. La réponse n est pas unique. Alors que les défenseurs d un (micro) financement rural social soutiennent un modèle dans lequel l objectif principal d amélioration de la portée et de renforcement de l impact sur les clients ruraux devrait l emporter sur toute inquiétude relative à l équilibre financier de l intermédiaire participant, d autres soutiennent un modèle dans lequel la santé financière de l intermédiaire peut garantir la portée et l impact. Le célèbre «triangle de la microfinance» de Zeller et Meyer (2002) montre combien il est difficile de réaliser ces objectifs concomitamment et donne à penser que l innovation pourrait être la clé de leur compatibilité (Cf. Perspective N 4). En termes généraux, une action conjointe de soutien public aux BDS, d offre d assistance technique et d offre (durable) privée de services financiers et non financiers pourrait être envisagée. C est là un autre sujet qu aborderont les intervenants lors de cette session. Sur un plan plus général, l efficacité des mesures publiques et internationales relatives à la promotion du financement rural dépend également de la qualité de l environnement entrepreneurial dans son ensemble. En fait, si l existence d un marché financier efficient est capitale pour le secteur rural, il ne peut être en mesure de produire les effets souhaités que si des opportunités d investissement existent. En ce qui concerne la microfinance, ces opportunités peuvent être de très faible échelle, mais elles doivent exister, c est-à-dire que même l entrepreneur de taille réduite doit avoir une idée claire de l utilisation efficace et productive qu il fera des ressources pour que le résultat financier permette de rembourser la dette et de faire des bénéfices. En fait, ce qu on appelle le «pauvre actif», qui est à une micro-échelle, est en mesure de faire des investissements rentables. Une telle situation n est pas souvent garantie lorsque les infrastructures et services requis ne sont pas au rendez-vous et que les entrepreneurs trouvent difficile, par exemple, d avoir accès aux marchés pertinents en raison du manque de moyens de communication et de transport, ou si les compétences ne sont pas suffisamment développées. C est une question d exigences contextuelles qui demeure un problème important pour de nombreux pays et gouvernements, et la communauté internationale ne peut ignorer ce besoin de création de capacités et en même temps promouvoir le financement rural. Ce sujet délicat est abordé par un des intervenants.

4 La troisième perspective est liée aux produits. Les différentes présentations concernent plusieurs combinaisons des principaux produits financiers qui pourraient être classés en quatre groupes : le crédit, l épargne, les moyens de paiement et l assurance. Cette liste peut sembler évidente, mais elle signifie, pourtant, beaucoup plus qu il n y paraît. Premièrement, alors que le crédit demeure un défi à relever dans les zones rurales, il convient de faire observer que les produits d épargne ou les moyens de paiement sont souvent bien plus nécessaires pour les ménages ruraux. Deuxièmement, les services d assurance sont une nouveauté dans les zones rurales dans de nombreux pays, en particulier l assurance non vie, notamment pour la protection contre les risques météorologiques. Cette couverture devient de plus en plus souvent un objectif pour les clients ruraux, et les banques, compagnies d assurance, gouvernements et donateurs apportent leur soutien à des projets pilote, expériences et mises en œuvre effectives dans un nombre croissant de pays iii. Si le risque météorologique est l une des principales raisons de la variabilité des revenus qui constitue elle-même un obstacle à l octroi de prêts, travailler en faveur de la protection contre le risque météorologique peut déclencher un cercle vertueux. Un produit encore nouveau dans une certaine mesure dans les zones rurales, et pour certains intermédiaires de la microfinance, est l apport de fonds propres et capital-risque, un complément essentiel aux actions de la banque, comme le souligne une étude de cas présentée. Une quatrième perspective est l innovation. Comme indiqué, une innovation efficace peut aider les acteurs impliqués dans la fourniture de produits financiers ruraux à être opérationnellement et financièrement viables pour satisfaire la demande d un large éventail de clients. On peut citer les petites et micro-entreprises pour lesquelles la fourniture de services peut être moins rentable. Lorsque l on parle d innovation, la technologie est généralement considérée comme un signal pertinent ; en fait, la technologie peut, même pour le financement rural dans un environnement économique pauvre, jouer un rôle significatif dans la facilitation des transactions et la réduction de leur coût unitaire. La banque mobile qui sera expliquée dans une étude de cas est un exemple intéressant. L innovation implique également des changements pour les processus, par ex. la livraison : la création d agences mobiles ou la conclusion d accords entre les banques et les réseaux sociaux informels locaux (tels que les groupes d entraide) ne sont pas incompatibles, mais complémentaires avec les téléphones mobiles. Une autre innovation voit le jour lorsque le produit est lié à d autres transactions financières et commerciales qui augmentent les chances de disposer d un produit plus sûr qui rencontrera un plus vif succès, comme c est le cas pour le financement des chaînes de valeur, qui a fait l objet d études de cas présentées à cette session. Une autre tendance est l innovation dans les processus internes. Par exemple, en gestion des risques, il s agit d adopter une approche intégrée au lieu de focaliser l attention uniquement sur les différentes sources de risque, non seulement pour les grandes banques mais également pour les IMF. L innovation dans l évaluation des risques, par le biais de nouveaux fonds de garantie ou systèmes de credit scoring iv, peut atteindre le double but

5 d améliorer la précision et de contrôler les coûts. Un autre processus clé est la connaissance du client et le développement de produits et de stratégies marketing propres à chaque segment de marché. Un bon exemple de segmentation du marché est présenté à cette session ; il porte sur l identification d un marché cible spécifique de clients moins bien servis, pas assez grands pour être satisfaits de façon efficace par les banques classiques, mais pas assez petits pour être éligibles à la microfinance, une situation commune à plusieurs pays. C est un segment à haut potentiel, où l entrepreneuriat sousjacent peut être très prometteur ; le développement de produits financiers adaptés devient ainsi un outil de développement économique. Un autre domaine clé de l innovation des processus concerne l amélioration des comportements humains (clients, personnel) stimulée par des incitations adéquates et efficaces, un point soulevé par les acteurs de cette session, ce qui prouve que les mesures d incitations peuvent également concerner des entités publiques impliquées dans le financement rural. Acteurs, actions, produits et innovations sont les quatre dimensions étroitement liées de plusieurs manières : différents acteurs engagés dans la fourniture de services financiers peuvent bien évidemment être en concurrence, mais ils peuvent souvent collaborer pour réaliser leurs objectifs, car une action conjointe (par exemple des mesures publiques et privées) est souvent la clé du succès. Les produits proposés par ces acteurs peuvent devenir complémentaires et accroître leur valeur intrinsèque par l innovation qui peut ellemême être le résultat du choix de la banque en interne ou la conséquence d une mesure publique. De plus, toutes ces dimensions sont interconnectées du fait qu elles sont principalement centrées sur l humain, le client. Le client, délibérément inclus dans le groupe des acteurs dans le schéma précédent, devrait être le moteur principal des actions, du développement de produits et de l innovation. Alors que la satisfaction client a toujours inspiré les actions des entrepreneurs, il n en a pas toujours été ainsi dans le financement rural ces dernières années, où le «bénéficiaire» des actions a souvent été considéré comme un destinataire passif des stratégies de développement, supposé être faiblement sensible à la qualité des produits. Les prêts standardisés utilisés dans les zones rurales pour de grands projets de développement reposaient sur cette hypothèse et prévoyaient, dans bien des cas, des conditions de prêts uniformes. C est l une des raisons de l échec généralisé de ces projets. Les clients, même les plus petits et les plus pauvres, diffèrent les uns des autres en termes d entrepreneuriat, de comportements, de structure de ménage ou d exploitation, d exposition au risque et d autres caractéristiques pertinentes, or le fournisseur doit parfaitement connaître les qualités et préférences du client pour développer une offre adéquate et diversifiée. Les études de cas présentées dans cette section témoignent d une plus grande sensibilisation à ce sujet, de l importance accordée aux personnes, aux clients et à la demande exprimée, une étape essentielle pour toute stratégie de financement rural couronnée de succès. L attention portée à la personne va au-delà, et, dans la plupart des cas, on peut constater une attention particulière portée à cet aspect de la promotion humaine qu implique la transaction financière : des efforts pour inclure efficacement les clients marginaux, des mesures prises en faveur des entreprises ayant un impact et des valeurs sociales supérieurs, des actions qui visent à être respectueuses de

6 l environnement. Cette dimension sociale du financement rural est une autre tendance positive qui se dessine dans le monde entier et dont il est témoigné dans cette session. Pour conclure, bien que le financement rural demeure un véritable défi dans plusieurs pays et que les difficultés soient de plus en plus nombreuses en raison de l évolution de la situation économique internationale ces dernières années, des progrès sont enregistrés dans les perspectives analysées, et des meilleures pratiques permettent de faire preuve d un certain optimisme quant au futur du financement rural. Références Ledgerwood J., J. Earne et C. Nelson, The New Microfinance Handbook: A Financial Market System perspective, La Banque Mondiale, Masini M. (ed.), Rural Finance Profiles in African Countries, Vol. I et II. FAO-Finafrica Working Group, Finafrica-Cariplo, Milan, 1987 et1989. Viganò L., A Credit Scoring Model for Development Banks: An African Case Study, Savings and Development, n 4, 1993, XVII. Viganò L., Rural credit guarantee funds. Best practices, international experiences, and the case of the NENA Region, Gioradano Dell Armore Foundation, promu par la NENARACA et financé par la CICA, Giuffré, Milan, Viganò L., A. Dejene, L. Bonomo, T. Wondwossen, Risk management, financial innovations and institutional development in rural areas: evidence from the coffee sector in Ethiopia, Bergamo University Press, Zeller M. et R. L. Meyer (eds), The triangle of microfinance: Financial sustainability, outreach and impact, John Hopkins University Press, Baltimore et Londres, i Plusieurs exemples de la période au cours de laquelle ces tendances ont été observées et un examen critique sont exposés par Masini (éditeur, 1987 et 1989). ii Une description détaillée des acteurs de la microfinance est donnée par Ledgerwood (et al., 2013). iii Des tentatives ont été décrites par Viganò (et al., 2007), mais plusieurs nouvelles expériences sont réalisées à travers le monde. iv Une expérience préliminaire en matière de credit scoring a été réalisée par Viganò (1993). Bien que ces techniques ne soient pas universellement applicables et qu elles aient pu être critiquées, leur utilisation s est répandue en microfinance au cours des dernières décennies. Une étude sur les fonds de garanties a été promue par la NENARACA et financée par la CICA en 1999 (Viganò, 2002).

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