De l huile dans le sol

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1 SKB La Fondation Développement et transfert de connaissances sur le sol (SKB) s occupe du développement et du transfert de connaissances dont les propriétaires et les gestionnaires de parcelles et de terrains ont besoin pour une adéquation efficace entre la qualité du sol et l utilisation visée du sol. SKB soutient le développement et la démonstration de nouvelles formes de collaborations, d approches et de techniques pour améliorer l adéquation entre utilisation de sol et qualité du sol et s attache à stimuler l acceptation générale de cet aspect dans la société. Cahiers SKB Les Cahiers SKB sont des cahiers qui abordent de façon claire et concise les aspects importants ayant trait au sol. Ils se destinent à un public large et sont rédigés dans un style vivant et accessible. Sur la base d exemples tirés de la pratique, les lecteurs doivent pouvoir mettre le sujet en pratique dans le cadre de leur propre exercice professionnel. Cahier SKB De l huile dans le sol Fondation Développement et transfert de connaissances sur le sol Boîte postale 420 NL-2800 AK Gouda Pays-Bas Tél. +31 (0) Fax +31 (0) programmabureau@skbodem.nl

2 Tableau Techniques Méthode d assainissement Excavation Assainissements extractifs Techniques individuelles d assainissement Aspiration des gaz du sol Injection d air comprimé Captage d eau souterraine et/ou infiltration Extraction à Phase Multiples Convient à élimination de concentrations/ charges élevées ou basses? Elimination en vrac, concentrations élevées Elimination en vrac, concentrations élevées Elimination en vrac, concentrations élevées Elimination de concentrations basses, dissoutes Elimination en vrac, concentrations élevées Convient à approche source ou panache Zone de source Approche source Approche source Approche panache Approche source Convient à élimination de croûte? Oui Non Non Non Oui Zone d étalement saturée ou zone non saturée? Les trois zones Zone non saturée Zone saturée & zone d étalement Zone saturée, surtout eau souterraine plus profonde Les trois zones, surtout eau souterraine peu profonde Convient à types d huile? Tous les types BTEX et fractions d huile légères jusqu à C 12 -C 14 BTEX et fractions d huile légères jusqu à C 12 -C 14 Tous les types Tous les types Expérience aux Pays-Bas? Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Durée assainissement? Brève, quelques mois Longue, quelques mois à plusieurs années Longue, quelques mois à plusieurs années Longue, quelques mois à plusieurs années Longue, quelques mois à plusieurs années Espace nécessaire? Limité, pas ou peu d installations requises Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Intensité/coûts de la technique par m³ de sol traité? Limités Limités Limités Limités Elevés Impact sur environs et/ ou processus entreprise? Elevé Au début moyen, modulable Au début moyen, modulable Au début moyen, modulable Au début moyen, modulable Types de sol? Aspects de sécurité? Pas de limite Surtout sols bien perméables Surtout sols bien perméables Surtout sols bien perméables Surtout sols bien perméables Monitoring de la formation de vapeur vers les environs - Maîtriser l évaporation vers le niveau du sol Installation épuration eau souterraine peut être nécessaire Extraction peut générer zone ex, installation épuration air peut être nécessaire Cahier Assainissements biologiques Electrorégénération Extraction stimulée par la vapeur Six Phase heating Dégradation aérobie Bioven-tilation Injection air comprimé ou barbotage Injection d oxygène plus pure, par ex. ISOC Extraction à Phase Multiples ou bioaspiration Captage eau souterraine ou infiltration de nutriments Elimination en vrac, concentrations élevées Elimination en vrac, concentrations élevées Elimination en vrac, concentrations élevées Elimination de concentrations basses, dissoutes Elimination de concentrations basses, dissoutes Elimination de concentrations basses, dissoutes Elimination de concentrations basses, dissoutes Elimination de concentrations basses, dissoutes Approche source Approche source Approche source Zone source & panache Zone source & panache Zone source & panache Zone source & panache Zone source & panache Non Oui Non Non Non Non Non Zone saturée, surtout eau souterraine peu profonde Les trois zones Zone non saturée Zone non saturée Zone saturée BTEX, fractions d huile plus légères et plus lourdes BTEX, fractions d huile plus légères et plus lourdes BTEX, fractions d huile plus légères et plus lourdes BTEX et fractions d huile jusqu à C 16 BTEX et fractions d huile jusqu à C 16 BTEX et fractions d huile jusqu à C 16 BTEX et fractions d huile jusqu à C 16 BTEX et fractions d huile jusqu à C 16 Moyenne, plus de 25 sites, moins de 3 entrepreneurs Limitée, moins de 5 sites, moins de 3 entrepreneurs Limitée, moins de 5 sites, moins de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Longue, quelques mois à plusieurs années Brève, quelques mois Brève, quelques mois Longue, quelques mois à plusieurs années Longue, quelques mois à plusieurs années Longue, quelques mois à plusieurs années Longue, quelques mois à plusieurs années Longue, quelques mois à plusieurs années Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Elevés Elevés Elevés Limités Limités Limités Limités Limités Au début moyen, modulable Au début moyen, modulable Au début moyen, modulable Au début moyen, modulable Au début moyen, modulable Limité Au début moyen, modulable Au début moyen, modulable Surtout sols bien perméables Surtout sols bien perméables Convient également à des sols moins perméables (argileux & limoneux) Surtout sols sablonneux bien perméables Surtout sols sablonneux bien perméables Surtout sols sablonneux bien perméables Surtout sols sablonneux bien perméables Surtout sols sablonneux bien perméables Extraction peut générer zone ex, installation épuration air peut être nécessaire Extraction peut générer zone ex, installation épuration air peut être nécessaire Extraction peut générer zone ex, installation épuration air peut être nécessaire Installation épuration d air peut être nécessaire Maîtriser l évaporation vers le niveau du sol - Extraction peut générer zone ex, installation épuration air peut être nécessaire Installation épuration eau souterraine peut être nécessaire Faire et laisser faire Injection périodique (shock load) d ORC, sels cédant de l oxygène et/ou nutriments Elimination de concentrations basses, dissoutes Zone source & panache Non BTEX et fractions d huile jusqu à C 16 Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Longue, quelques mois à plusieurs années Injection unique ; équipement d injection brièvement présent sur site Limités Limité Convient également à des sols moins perméables (argileux & limoneux) - dans Dégradation anaérobie Injection périodique (shock load) ou injection continue de nitrate, sulfate et/ou autres nutriments Elimination de concentrations basses, dissoutes Zone source & panache Non BTEX Moyenne 5-25 sites Longue, quelques mois à plusieurs années Injection unique ; équipement d injection brièvement présent sur site Limités Limité Convient également à des sols moins perméables (argileux & limoneux) Concentrations résiduelles élevées de nitrate/sulfate dans eau souterraine le sol Assainissements chimiques Oxydative Oxydation chimique mouillée avec réactif de Fenton Elimination en vrac, concentrations élevées Zone de source Non Zone saturée BTEX et fractions d huile jusqu à C 16 Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Brève, 3-6 mois Injection périodique ; équipement d injection parfois présent sur site Elevés Au début moyen, modulable Surtout pour sables sablonneux bien/moyennement perméables Ne convient pas avec tourbe Extraction peut générer zone ex, installation épuration air peut être nécessaire Température & contrôle niveaux d eau Injection continue d ozone, éventuellement en combinaison avec eau oxygénée Injection de permanganate de sodium ou de potassium Elimination de concentrations basses, dissoutes Elimination de concentrations basses, dissoutes Zone de panache Zone de panache Non Non Zone saturée ozone : éventuellement zone non saturée Zone saturée BTEX et fractions d huile jusqu à C 16 TEX Importante, plus de 25 sites, plus de 3 entrepreneurs Moyenne 5-25 sites Longue, quelques mois à plusieurs années Brève, 3-6 mois Système en surface semi-permanent requis, y compris épuration d air Injection périodique ; équipement d injection parfois présent sur site Moyens Moyens Au début moyen, modulable Limité Surtout pour sables sablonneux bien/moyennement perméables Ne convient pas avec tourbe Surtout pour sables sablonneux bien/moyennement perméables Ne convient pas avec tourbe Extraction peut générer zone ex, installation épuration air peut être nécessaire - Fondation Développement et transfert de connaissances sur le sol

3 De l huile dans le sol Fondation Développement et transfert de connaissances sur le sol

4 Contenu Préface et conseils de lecture 7 1. Qu est-ce que l huile? Introduction Huile brute Raffinage Composition Comportement et dispersion Introduction Comportement de l huile dans le sol Croûtes La source Le panache Produit dissous 20 Intermezzo : Le souci de la santé Risques Introduction Risques d exposition Evaluation des risques d exposition Evaluation des risques pour 26 l homme avec l approche de fractionnement Nuisances olfactives Conséquences Risques pour l écosystème Résumé Détérioration Risque d incendie et d explosion 30 Intermezzo : L assainissement du samedi après-midi Stratégies d étude Introduction Buts de l étude Méthodes d étude conventionnelles Etude historique Etude conventionnelle Etude complémentaire sur la zone de la source 46 et le panache Techniques conventionnelles Nouvelles techniques Ancienneté et origine de 49 contaminations par de l huile Intermezzo : Site Konijnenberg 45 à Breda Techniques d assainissement Introduction Objectifs d assainissement réalistes Objectifs généraux d assainissement Excavation Assainissements extractifs physiques Assainissements biologiques Assainissements chimiques Techniques individuelles d assainissement Captage d eau souterraine classique 65 et/ou infiltration Aspiration des gaz du sol Extraction à Phase Multiples (EPM) Injection d air comprimé (strippage in situ) Stimulation de dégradation aérobie : 71 périodique ou injections de charges de choc 5

5 Préface et conseils de lecture Technique auxiliaire : 73 chaleur (électrorégénération) Technique auxiliaire : surfactants Extraction stimulée par la vapeur Six Phase heating Oxydation chimique avec réactif de Fenton Oxydation chimique avec ozone et perozone oxydation chimique avec permanganate Aspects techniques importants à prendre en compte Durée d assainissement 77 Intermezzo : Risques entre l Afrique et Assen Finances Introduction Assainissement de la source Assainissement de panache ou résiduel Aspects déterminant pour le prix Risques d échec Résumé et conclusions Annexes 90 évoque deux réalités : la ressource naturelle utilisée à grande échelle comme carburant ; la contamination indésirable qui représente un risque pour la santé publique et qui doit être assainie. La deuxième signification est le sujet du présent cahier. Bien que tout le monde pense savoir ce que signifie la notion «huile dans le sol», il est bon de définir la notion d «huile» et d expliquer son comportement et sa dispersion. Ces sujets sont abordés aux chapitres 1 et 2. entraîne des risques, pour l homme mais également pour le milieu des plantes et des animaux. Le chapitre 3 évoque le contexte et les types de risques. Avant toute action concrète en terme d assainissement de sol, des études préliminaires sont nécessaires. Ces études doivent porter sur la nature, l étendue et les propriétés de la contamination. Le chapitre 4 aborde les questions à prendre en compte dans les études préliminaires et les méthodes de recherche envisageables. Sur la base de ces informations, la technique d assainissement la plus efficace et la plus effective peut être mise en œuvre. Le chapitre 5 comporte un aperçu général des diverses possibilités d assainissement sur la base de l éventail des techniques de la SKB. Un assainissement coûte de l argent. Il est difficile de donner des prix unitaires pour les différentes techniques d assainissement. Le chapitre 6 propose néanmoins quelques règles générales. Entre le corps du texte se trouvent divers «intermezzos». Ces intermezzos se composent d entrevues avec des personnes et au sujet de situations pratiques. Ces entrevues se veulent un miroir de la pratique variée et diverse. Le fil rouge reste la perception et la sensation du risque. La parole est donnée à des acteurs du marché importants et moins importants ; du spécialiste en santé publique à la multinationale, en passant par le garagiste et l «assainisseur» amateur. Un aperçu des figures et des tableaux, une liste de définitions et diverses références à de la littérature et à des sites Internet figurent à la fin de l ouvrage pour plus de lisibilité et de clarté. 7

6 1 Qu est-ce que l huile? 1.1. Introduction Prenez le mot «huile» à la bouche, et tout le monde sait de quoi vous parlez. Chacun a une idée de ce qu est l huile. Mais quand il s agit de donner une définition exacte, la notion se révèle plus complexe. Outre le problème de la définition, la complexité du comportement de l huile est également sous-estimée. Le même principe s applique aux contaminations du sol par de l huile. Le comportement de ces contaminations se révèle souvent plus complexe que prévu. Contrairement à nombre d autres contaminations, l huile est un mélange de plus 1000 substances différentes. Ces substances se composent principalement d hydrocarbures. Les hydrocarbures sont des matières chimiques qui se composent exclusivement de carbone (C) et d atomes d hydrogène (H). Les hydrocarbures peuvent être des chaînes et des cycles (voir figure 1). Malgré cette complexité, l huile est souvent considérée en pratique comme une substance simple, présentant des propriétés univoques et exprimée selon le paramètre huile minérale (h.m. ; C 10 - C 40 ). Selon NEN 5733 (1997), l huile minérale se définit comme suit : composés qui sont isolables dans les conditions de cette norme et qui peuvent être chromatographiés avec des temps de rétention qui se situent entre les temps de rétention de n-décane (C 10 H 22 ) et de n-tétracontane (C 40 H 82 ). Penthane Benzène Figure 1 : Hydrocarbures présents dans de l huile 9

7 Le paramètre huile minérale (h.m. ; C 10 - C 40 ) est uniquement une indication de la quantité d huile. Même à ce niveau, le paramètre n est pas complet. Seulement 10-20% de la teneur réelle des contaminations qui se composent en grande partie de composants <C 10 (telles que les contaminations par de l essence et du pétrole) sont couverts par l analyse d huile minérale. Cela signifie que 80 à 90% d une essence ne sont pas identifiés par l analyse d huile minérale. Ceci peut avoir des conséquences importantes. L évaluation des risques passe outre les matières les plus volatiles et donc présentant les risques d exposition les plus élevés (voir également le chapitre 3). Pendant l assainissement, un filtre au carbone actif peut par exemple se saturer beaucoup plus rapidement que prévu. L huile n est pas une matière, comme par exemple le plomb, mais un mélange complexe. Cela entraîne des conséquences importantes pour tout le processus d assainissement du sol, de la première étude préliminaire jusqu au mode d assainissement, en passant par l évaluation des risques et la définition de l objectif de l assainissement. 1.2 Pétrole Plus de 300 sortes de pétrole différentes existent dans le monde. Le pétrole, ou «huile brute», se compose d hydrocarbures avec des chaînes et des cycles allant de 5 à plus de 50 atomes de carbone. Il peut également comporter des substances telles que des métaux lourds et des composés sulfureux Raffinage Chaque jour, environ 150 millions de litres de pétrole sont importés aux Pays-Bas. Ce pétrole est transformé en produits pétroliers dans des raffineries. Le raffinage est une méthode consistant à séparer l huile brute en une série de produits différents. Le processus du raffinage permet de produire toute une série de produits, à partir des différents types de pétrole. Le processus le plus important est la distillation. Ce processus consiste à séparer des substances sur la base de leur différence de point d ébullition. Le pétrole est séparé en produits utilisables tels que GPL, essence, kérosène et gazole. Le rapport des produits après distillation ne correspond pas à la demande actuelle du marché. Le volume de mazout issu de la distillation est par exemple supérieur à ce qui se vend sur le marché. C est la raison pour laquelle le mazout est transformé par conversion et/ou cracking en substances pour lesquelles il existe davantage de demande. Le processus (raffinage et cracking) donne ainsi divers produits utilisables. Outre des carburants, des matières premières sont également obtenues pour la production de plastiques, de peintures, de solvants, de lubrifiants et d autres produits chimiques tels que les phénols. Un autre produit issu du raffinage est le goudron. 1.4 Composition La contamination du sol se définit généralement par la teneur totale en huile minérale (C 10 - C 40 ), éventuellement complétée de la teneur en BTEX et HAP. Pour une idée de la composition, le paramètre total huile minérale (C 10 - C 40 ) se décompose en «fractions de carbone», telles que la fraction C 10 - C 12. L approche «fraction» du TPHCWG et du RIVM est également de plus en plus souvent utilisée. L huile est alors séparée en fractions aliphatiques et aromatiques. Le classement en fractions aliphatiques et aromatiques répond aux valeurs d intervention révisées proposées (RIVM, 2001). Ce classement représente une amélioration par rapport à une seule valeur d intervention pour huile minérale. En outre, ce classement tient compte du fait qu il existe également de l huile et des types d huile qui se composent en partie de fractions <C 10. Dans ce classement, les HAP et les BTEX font partie de la fraction aromatique. La composition des produits diffère entre les différents produits et d un produit à l autre. Le tableau 1 donne un aperçu de la composition globale de quelques produits pétroliers connus

8 Tableau 1 Composition de quelques produits pétroliers en fractions de carbone (CONCAWE/TPH) Produit Trajet point Plage <C 10 C 10 -C 40 d ébullition Essence de lavage C 5 - C 15 99% 1% Essence C 4 - C 12 80% 20% Pétrole C 9 - C 17 15% 85% Kérosène (Jet A) C 9 - C 16 15% 85% Gasoil * Gazole C 8 - C 24 6% 94% Fioul C 9 - C 25 5% 95% Gazole marin C 10 - C 30 0% 100% Huile moteur C 18 - C 34 0% 100% Paraffines : Hydrocarbures saturés. Naphtènes : Hydrocarbures cycliques saturés. Oléfines : Hydrocarbures non cycliques ou cycliques avec au minimum une double liaison. Outre le classement ci-dessus en fractions (carbone, aromatique, aliphatique) et matières (BTEX, HAP), des substances sont ajoutées aux produits pétroliers afin d améliorer leurs propriétés en tant que carburants. L une des substances les plus connues est le MTBE (méthyl-tertio-butyl-éther) dans l essence. Ces matières ne sont que partiellement prises en compte dans les analyses servant aux classements ci-dessus. Au besoin, des analyses spécifiques peuvent être menées dans ce but. Pour la plupart des produits, la composition et la plage dépendent fortement de la façon dont ils sont fabriqués. La composition de l essence et du gazole dépendra par exemple largement de la méthode de production. Le raffinage simple produit un gazole différent que le raffinage et le cracking. Le tableau 2 donne à titre illustratif les différentes compositions du gazole en fonction des processus de production utilisés. Tableau 2 Composition du gazole en fonction de différents processus de production (API, 1997) Trajet de Part (pourcentage en masse) point d ébullition Processus Paraffines Naphtènes Oléfines Aromates Désulfuré ,5 2,5 25,0 Distillat moyen 1 Désulfuré ,9 20,2 <0,1 30,9 Distillat moyen 2 Distillat moyen normal ,1 25,6 <0,1 30,9 Légèrement craqué ,7 10,3 3,7 72,4 Légèrement craqué ,2 8,2 7,8 60,8 Drijflaagmeter 12 13

9 2 Comportement et dispersion Zone saturée Nappe phréatique 2.1 Introduction Une bonne visualisation du comportement et de la dispersion de l huile est essentielle pour l étude et l assainissement. Ce chapitre est consacré à la façon dont l huile se comporte. Un modèle conceptuel est utilisé à cet effet. Ce modèle conceptuel constitue la base du processus d assainissement de sol. D autres problématiques liées à la façon dont l huile se trouve dans le sol - en tant que «produit pur», croûte, source ou panache - sont également abordées. Le comportement de l huile dans la source n est pas le même que dans le panache, ce qui revêt une importance substantielle pour le mode d assainissement. La même chose vaut pour le fait que l huile est un mélange. Son comportement s en ressent. Les conséquences du comportement de mélange et les propriétés de l huile qui sont importantes pour l assainissement du sol sont abordées. Eau souterraine Figure 2 : Situation des différentes zones 1. Zone de rétention : une «zone de fuite» dans la zone non saturée, dans laquelle l huile s est déplacée en phase continue vers le niveau de la nappe phréatique. Du produit pur se trouve pratiquement avec certitude dans les pores ; 2. Zone de rétention : une croûte (zone continue avec produit pur mobile) au niveau de la nappe phréatique ; 3. Zone de rétention : une couche d étalement sous le niveau de la nappe phréatique, où l huile est confinée en tant que produit pur dans des pores plus importants sous l effet de variations du niveau de l eau souterraine ; 4. Une zone de retardement sous le niveau de la nappe phréatique, dans laquelle se trouvent des composants d huile (dissous dans l eau) à la suite du transport d eau souterraine, également connue sous le nom de «panache» ; 5. Une zone de retardement au-dessus du niveau de la nappe phréatique, dans laquelle se trouvent des composants volatils et solubles (dissous dans le gaz du sol) sous l effet du flux d air et du transport d eau. Enoncé du problème Quand un sol est contaminé par de l huile, on pense souvent que l élimination de la croûte suffit à résoudre le problème. Il suffirait de faire quelques rinçages et d éventuellement procéder à une élimination de la contamination des eaux souterraines. Ce mythe empêche une approche avisée de la contamination par de l huile. En pratique, une telle approche de la contamination d huile dans le sol ne réussit pas et la contamination continuera à monter «éternellement». 2.2 Comportement de l huile dans le sol L huile qui se trouve dans ou sur le sol se déplace à travers la zone non saturée sous l effet de la force de gravité. L huile remplit alors une partie des pores de la zone non saturée. Si l huile présente est suffisante, elle finira par atteindre le niveau de la nappe phréatique. L huile formera alors une croûte sur les eaux souterraines (figure 2). Le niveau de la nappe aquifère peut varier sous l effet des influences saisonnières. Lorsque le niveau baisse, une partie de l huile suit le même mouvement que la croûte. Mais une autre partie de l huile reste 15

10 dans les pores. Lorsque le niveau remonte, la croûte monte également. Une partie de l huile se retrouvera alors confinée sous le niveau de la nappe phréatique. Ceci est dû au fait que la force des eaux souterraines n est pas suffisante pour repousser cette huile hors des pores. Ce processus est décrit par la théorie de l imbibition (le refoulement par un liquide humidifiant d un liquide non humidifiant, par exemple le refoulement de l huile par l eau) et du drainage (le refoulement par un liquide non humidifiant d un liquide humidifiant, par exemple le refoulement de l eau par l air) (rapport NOBIS ). Dans le sol, l huile pure entre en contact avec de l eau et de l air. Une partie de l huile va s y dissoudre. C est ce qui occasionne la contamination des eaux souterraines et de l air au sol. En résumé, une contamination du gaz du sol peut être décrite sur la base de zones dans lesquelles le comportement de l huile est déterminé par différents processus. La localisation des différentes zones est représentée schématiquement à la figure 2. Il s agit de trois zones dans lesquelles l huile est présente sous la forme d une phase distincte (zones de rétention) et de deux zones où l huile ne se trouve pas sous la forme d une phase distincte (zones de retardement) : 1. Zone de rétention : une «zone de fuite» dans la zone non saturée, dans laquelle l huile s est déplacée en phase continue vers le niveau de la nappe phréatique. Du produit pur se trouve pratiquement avec certitude dans les pores : 2. Zone de rétention : une croûte (zone continue avec produit pur mobile) au niveau de la nappe phréatique ; 3. Zone de rétention : une couche d étalement sous le niveau de la nappe phréatique, où l huile est confinée en tant que produit pur dans des pores plus importants sous l effet de variations du niveau d eau souterraine ; 4. Une zone de retardement sous le niveau de la nappe phréatique, dans laquelle se trouvent des composants d huile (dissous dans l eau) à la suite du transport d eau souterraine, également connue sous le nom de «panache» ; 5. Une zone de retardement au-dessus du niveau de la nappe phréatique, dans laquelle se trouvent des composants volatils et solubles (dissous dans le gaz du sol) sous l effet du flux d air et du transport d eau. Les zones un à trois constituent ce que l on appelle la «source» de la contamination. La zone quatre est la contamination de l eau souterraine, ce que l on appelle généralement le «panache» dans l étude de sol. La zone cinq est la zone non saturée dans laquelle se trouve de l huile dissoute dans l air et est surtout importante pour l évaluation des risques d évaporation pour l homme. 2.3 Croûtes La définition de la «croûte» (voir et la présence ou non, dans ce cadre, de «croûtes», font souvent l objet de discussions. Dans ce rapport, la définition retenue est la suivante : On parle d une croûte lorsque l huile peut se déplacer dans le sol en tant que phase distincte et continue. Les croûtes apparaissent quand il y a tellement d huile dans le sol que la capacité de rétention du sol est dépassée. La capacité de rétention correspond au volume d huile par volume de sol pouvant être retenu par le sol. La capacité de rétention dépend du type de sol et du type d huile. Le tableau 3 mentionne à titre indicatif la capacité de rétention de quelques types de sol. Globalement, plus le type de sol est à larges pores, plus la capacité de rétention est faible. Tableau 3 Capacité de rétention de différents types de sol pour l essence, le gazole et le fioul (API, 1993) Type de sol Capacité de rétention Capacité de rétention (litre/m 3 ) (mg/kg m.s.) Pierres, 2,5 5,0 10, gravier gros Gravier, 4,0 8,0 16, sable gros Sable gros/ 7,5 15,0 30, moyen Sable fin/ 12,5 25,0 50, moyen Essence Gazole Fioul Essence Gazole Fioul Sable fin 20,0 40,0 80,

11 La capacité de rétention est également une mesure de la contamination (résiduelle) après que la croûte a été éliminée par pompage de celle-ci en tant que phase libre. Il est clair que ce type d assainissement se traduit, dans la plupart des cas, par des teneurs importantes Teneur en huile (mg/kg m.s.) de contaminations par de l huile minérale dans le sol. Réaction huile-sur-eau 2.4 La source négative On parle de source lorsque de l huile se trouve dans le sol sous la forme d une phase distincte (produit pur). La façon la plus Test simple huile-sur-eau de démontrer cette présence est l essai de l huile dans l eau. Si négatif le résultat est positif, du produit pur est présent. Des recherches ont démontré que le test de l huile dans l eau est déjà positif à partir de mg/ kg m.s. huile et qu il s agit alors de produit pur (rapport NOBIS ). Même des gouttelettes retenues dans des pores sont du produit pur. Cette présence de produit pur ne signifie donc pas qu il y a une croûte. L inverse est également le cas. La figure 3 montre les teneurs (en mg/kg) auxquelles on parle de produit pur, sur la base de recherches sur plus de 50 sites. Le test de l huile dans l eau est négatif sur la plupart des sites (graphique d en haut) lorsque la teneur est inférieure à mg/kg m.s. Cette figure montre également que le test de l huile dans l eau est positif sur la plupart des sites lorsque la teneur en huile est supérieure à mg/kg m.s. Teneur en huile (mg/kg m.s.) Nombre de sites Teneur en huile (mg/kg m.s.) 2.5 Le panache L huile qui entre en contact avec de l eau se dissout et provoque un panache. La quantité d huile qui se dissout dans l eau dépend de la composition de l huile et de la solubilité des matières individuelles qui composent l huile (ce que l on appelle le «comportement de mélange»). La concentration dans l eau souterraine et dans le gaz du sol peut être calculée à l aide de la loi de Raoult. Selon cette loi, la concentration d équilibre d un composant d huile dans l eau (souterraine) dépend de la part de ce composant dans l huile pure et de la solubilité à l eau du composant pur (voir cadre). Sur la base de la loi de Raoult, la concentration dans l eau souterraine (voir tableau 4) et dans le gaz du sol peut être calculée. L huile minérale est un mélange complexe de plusieurs matières. Le comportement de l huile dans l environnement est déterminé par le comportement de mélange. C est ce que décrit la loi de Raoult : M * Sw = Cw M = Fraction pondérale d un composant dans le mélange d huile Sw = Solubilité à l eau du composant en question en forme pure Cw = Concentration du composant dans l eau en cas d équilibre avec le mélange d huile Nombre de sites Réaction huile-sur-eau négative Test huile-sur-eau négatif (en mg/kg) Nombre de sites Réaction huile-sur-eau positive Test huile-sur-eau positif (en mg/kg) Figure 3 : Résultats du test de l huile sur l eau par rapport à l analyse chimique sur l huile Tableau 4 Exemple de calcul selon la loi de Raoult pour deux mélanges Matière Mélange 1 Mélange 2 Solubilité Fraction Concentration Fraction Concentration μg/l pondérale μg/l pondérale μg/l Toluène , , Xylène , , Hexane , , Total 1, ,

12 Il n y a donc pas de propriétés spécifiques à la matière pour chaque produit pétrolier, telles que solubilité, densité et point d ébullition. Cela signifie que chaque huile se comporte d une façon différente dans le sol. De plus, le comportement global changera au fil des ans sous l effet de la modification de la composition de l huile dans le sol (p.ex. altération). Les processus suivants sont importants dans la zone avec du produit pur : Dispersion de l huile en tant que phase ; Dissolution dans l air ; Dissolution dans l eau ; Sorption au sol (par l eau et/ou l air) ; Dégradation (dans l eau ou l air). Dispersion de l huile en tant que phase (suivant la capacité de rétention, voir paragraphe 2.3) 2.6 Produit dissous Dans les zones avec du produit pur, l huile peut se dissoudre dans l eau et l air. Une fois dissoute dans l eau ou l air, l huile ne se comporte plus comme un mélange. En dehors de la zone avec du produit pur, les processus suivants peuvent se manifester aussi bien avec de l eau qu avec de l air : Sorption au sol ; Dispersion ; Volatilisation (depuis l eau) ; Dissolution dans l eau (depuis l air) ; Dégradation. Sous l effet de ces processus, la concentration et la composition de l huile dans l eau et l air changent. Ces processus jouent un rôle dans l évaluation des aspects suivants : Risques pour l homme ; Risque de dispersion ; Risques pour l environnement ; Possibilités d assainissement du panache ; Situation finale stable. Intermezzo: Le souci de la santé Dans les années soixante-dix, le scandale de Lekkerkerk sema le trouble dans la société néerlandaise. Beaucoup d habitants s inquiétaient des effets du sol contaminé sur leur santé. Les risques potentiels pour la santé suscitèrent mille et une questions. Les gens se demandaient par exemple s il était encore raisonnable de manger des légumes provenant de son propre potager ou de laisser les enfants jouer dans des bacs à sable. Une des disciplines scientifiques qui permet de répondre à ces question est la santé environnementale, qui constitue depuis l un des fers de lance de la politique de santé publique dans les grandes villes. C est par exemple le cas du service médical et sanitaire de Rotterdam - Rijnmond (ci-après GGD). Carola Hegger est médecin et rattachée en tant que conseiller médical environnemental à ce GGD. En cette qualité, elle est bien placée pour commenter les risques que représente la contamination des sols pour la santé. «En tant que médecin spécialisé dans l environnement, je réponds de façon indépendante aux questions de services publics ou de citoyens au sujet de l environnement et de la santé. Ces questions peuvent par exemple porter sur les risques d une contamination des sols sur la santé, sur les effets potentiels pour la santé de champs électromagnétiques aux alentours d émetteurs ou sur les risques lors de l assainissement d amiante. Nous recevons par an environ 5 à 10 questions d habitants au sujet de contaminations dans le sol. La plupart des questions viennent de collègues rattachés à différents services de la municipalité de Rotterdam. Il peut s agir de projets d assainissement de sol, mais également d opérations de revalorisation ou de l aménagement de nouveaux sites de construction. Nos conseils portent notamment sur l évaluation des risques pour l eau d une croûte dans le vide sanitaire ou de l évaporation de substances. Mais notre expertise est également demandée dans le cadre de problématiques plus complexes, comme par exemple l évaluation de résultats d échantillons ou les normes et modèles utilisés 20 21

13 dans d épais rapports portant sur des sols. Parfois, notre travail aboutit à des conseils portant, par exemple, sur des modèles complémentaires, sur des mesures d air ambiant ou sur le processus de monitoring.» Le domaine de l émotion «Outre notre mission de conseil, nous sommes également présents lors de séances d informations pour les habitants. Lors de ces séances, les gens sont parfois submergés de faits concrets. Ce sont des informations qui sont évidemment importantes et nécessaires, mais nous savons par expérience que les gens sont également en proie à des émotions. Dès que la santé est en jeu, l espace de vie personnel est violé et on entre dans le domaine de l émotion et de la sensation. Il est important de se montrer compréhensif et de rester à l écoute pour apaiser les soucis et inquiétudes. Grâce à mon background «humain» en tant que médecin et sur la base de mes propres expériences, je reconnais expressément l importance que revêt la façon dont les gens ressentent leurs émotions. Cette réalité doit être prise en compte dans l organisation de séances d information ou la rédaction de lettre aux habitants. C est sur ce plan que nous sommes souvent impliqués. Cette approche semble bien fonctionner en pratique. Bien entendu, il est toujours important de personnaliser l approche en fonction de la nature et du caractère de la problématique en question.» Pas simplement de l huile «Les contaminations potentielles par de l huile minérale sont relativement fréquentes. L exemple le plus fréquent est l assainissement d une station service dans un quartier résidentiel. Cela n empêche que ce type de contamination est toujours difficile à évaluer. Tout dépend en effet de la composition de l huile. L huile minérale peut se composer d un grand nombre de fractions différentes. Des aspects tels que le poids et la volatilité des fractions, la quantité et la profondeur de la contamination et la mesure d évaporation revêtent une grande importance pour l évaluation des éventuels risques pour la santé. En pratique, l évaluation d une substance aussi «simple» que l huile est donc très difficile. Pour une évaluation optimale des risques sanitaires, une organisation telles que la RIVM s affaire à développer des modèles standard. Le développement de ces modèles va bon train, mais leur intégration pratique est encore insuffisante. Le défi pour ces prochaines années est de réduire autant que possible le fossé entre la théorie du modèle et la pratique de tous les jours. Il y a encore du pain sur la planche.» Les risques pour la santé «Une contamination du sol ne signifie pas automatiquement qu il y a un risque pour la santé. C est même rarement le cas. Les risques potentiels pour la santé dépendent surtout de la nature et de l étendue de la contamination - toutes les matières n ont pas le même niveau de dangerosité - et des possibilités de contact. Des possibilités de contact sont par exemple le risque d exposition à la substance. Les gens peuvent par exemple inhaler une substance après évaporation dans la maison ou boire de l eau contaminée. Mais, encore une fois, une substance ne peut avoir un effet sur la santé que s il y a eu un contact effectif avec cette substance.» 22 23

14 3 Les risques 3.1 Introduction Ce chapitre aborde les différents risques inhérents aux contaminations par de l huile. L évaluation des contaminations par de l huile distingue les risques d exposition, les risques par détérioration et les risques d incendie et d explosion. Les risques d exposition portent principalement sur l homme et l écosystème. Les risques par détérioration concernent les matériaux. 3.2 Risques d exposition Evaluation des risques d exposition L huile minérale est l une des matières les plus fréquentes à causer des contaminations locales du sol et des eaux souterraines. Pourtant, les risques potentiels de ces contaminations ont rarement été évalués dans le passé. Cela est dû au fait que les modèles d évaluation de risques habituels ne permettaient pas l évaluation des risques de l huile minérale. Cette difficulté s explique par le fait que les modèles d exposition calculaient l exposition de l homme pour chaque matière séparément. Ces calculs sont effectués sur la base des données de ces substances, telles que la solubilité à l eau, la volatilité, le coefficient de répartition et la valeur limite par matière. Comme l huile minérale est un mélange complexe de différentes substances, il est impossible de donner une valeur fixe pour les paramètres physico-chimiques de l huile minérale en général. Cela signifie que les risques pour l homme ne pouvaient pas toujours être évalués ou que les risques étaient évalués sur la base de composants présents dans l huile minérale, tels que BTEX et HAP. Différentes méthodes ont par conséquent été développées par le passé afin de quand même pouvoir évaluer les risques de l huile minérale. Une de ces méthodes est ce que l on appelle «l approche de fractionnement». Le paragraphe suivant aborde plus en détail l approche de fractionnement en tant que méthode d évaluation des risques de contaminations par de l huile minérale. 25

15 3.2.2 Evaluation des risques pour l homme au moyen de l approche de fractionnement Certaines propriétés de la contamination ont une influence sur les risques. La stratégie d étude et la méthode d analyse sont élaborées sur la base de ces propriétés d évaluation de contamination. Cette élaboration doit permettre une évaluation fiable des contaminations par de l huile minérale. L entrée en vigueur du critère d assainissement a conféré un rôle central à l évaluation des risques dans la réponse à la question de savoir si des mesures d assainissement ou de sécurisation doivent être prises. Les risques des contaminations du sol doivent être ramenés à un niveau acceptable afin que les sites en question conviennent aux fonctions envisagées. La question est de savoir dans quelle mesure il est possible d évaluer de façon fiable si une contamination à l huile minérale entraîne ou n entraîne pas des risques inacceptables. L approche de fractionnement joue un rôle déterminant dans la réponse à cette question. Les propriétés physico-chimiques telles que la volatilité, la solubilité à l eau et le coefficient de répartition de la fraction déterminent la façon dont la fraction se comporte et les principaux itinéraires d exposition. L exposition est par exemple possible par l ingestion de particules de sol ou par l inhalation de vapeurs de substances contaminantes. Les itinéraires d exposition importants sont déterminés par la forme de l utilisation sur place. En partant du scénario «habitat avec jardin», les contributions relatives par itinéraire d exposition à l exposition totale des différentes fractions d huile minérale peuvent être calculées à l aide d un modèle. Sur la base de ces modèles, l exposition aux composants minéraux plus volatils devrait surtout être déterminée par l évaporation dans l air ambiant intérieur. Plus la volatilité d un composant est basse, plus la contribution de l ingestion de particules de sol et d autres itinéraires d exposition seront importants. Ce rapport est illustré par la figure 4 ci-dessous. Protection personnelle contre l exposition par évaporation pendant l excavation. Le principe de l approche de fractionnement repose sur la classification du mélange complexe de matières en une série de différentes fractions par type de composant (aliphates ou aromates) ou de taille de molécule (classification sur la base de la longueur cyclique ou du point d ébullition). Ensuite, chaque fraction est évaluée sur la base de ses propriétés physico-chimiques et toxiques. Les propriétés physico-chimiques caractéristiques des fractions découlent de l évaluation de plus de 200 éléments constituants. L huile minérale peut contenir > 1000 éléments constituants différents. Des données toxicologiques ne sont disponibles que pour une petite partie des éléments constituants. Les éléments constituants partiellement cancérigènes de l huile minérale, tels que le benzène et la plupart des HAP, sont évalués séparément. Pour une application de l approche de fractionnement à l évaluation des risques de l huile minérale, les données d analyse doivent être disponibles pour chaque fraction séparément. La RIVM a proposé une approche de fractionnement consistant à évaluer les risques de l huile minérale à partir de 6 fractions aliphatiques et de 5 fractions aromatiques. Contribution Contribution Contribution autres itinéraires autres autres itinéraires itinéraires Contribution Contribution Contribution inhalation inhalation vapeurs inhalation intérieur vapeurs vapeurs intérieur intérieur Contribution Contribution Contribution ingestion ingestion de ingestion sol de sol de sol Fraction aliphatique Fraction Fraction aliphatique aliphatique Fraction aromatique Fraction Fraction aromatique aromatique Figure 4 : Contribution relative de différents itinéraires d exposition à l exposition totale sur un site, calculée pour le scénario «habitat avec jardin». Les chiffres accompagnant les fractions donnent une indication de la longueur cyclique

16 3.2.3 Nuisances olfactives Les contaminations du sol par de l huile minérale peuvent occasionner des nuisances olfactives chez l habitant. Divers éléments constituants de produits d huile minérale, tels que certains composés sulfurés organiques, sont décelables à l air libre même lorsque les concentrations sont minimes. La sensibilité olfactive de l homme varie fortement. Les ouvrages de référence donnent par conséquent une limite inférieure et une limite supérieur de seuil olfactif, au lieu d une valeur fixe. Le Conseil de la santé des Pays-Bas considère que l odeur est un aspect qui peut avoir un impact négatif sur la santé. Si une contamination occasionne une gêne olfactive auprès des habitants aux alentours, cela signifie que des mesures d assainissement doivent être prises, quels que soient les risques de la contamination pour la santé Conséquences De façon générale, ce sont les fractions volatiles qui déterminent les risques d exposition de contaminations par de l huile minérale (voir chapitre 1). Les données d étude et d analyse doivent par conséquent répondre aux trois questions suivantes : La contamination se trouve-t-elle peut-être sous des bâtiments? Les contaminations peuvent-elles s évaporer dans l air ambiant intérieur? Le produit d huile minérale présent contient-il des éléments constituants volatils? Il existe aujourd hui des méthodes d analyse qui sont bien décrites et qui permettent de confirmer ou d infirmer la présence de composants d huile minérale volatils dans le sol et dans les eaux souterraines. En pratique, il est souvent difficile de se faire une idée fiable de la pollution sous des bâtiments. Si l on suppose que des contaminations par de l huile minérale se trouvent (en partie) sous des bâtiments et que ces contaminations contiennent des composants volatils, l évaporation dans l air doit être vérifiée au moyen de mesures. Ces mesures peuvent être effectuées dans les vides sanitaires et dans l air ambiant intérieur. Si des mesures d assainissement s imposent, la technique d assainissement devra être sélectionnée de façon à permettre une réduction suffisante des risques après assainissement (et donc la réalisation de l objectif d assainissement). L objectif d assainissement pour des contaminations volatils sous des bâtiments sera inférieur (plus strict) que l objectif d assainissement pour des contaminations qui ne se trouvent pas sous des bâtiments. Pour la technique d analyse, cela signifie que les propriétés de la contamination qui déterminent l exposition doivent être correctement définies Les risques pour l écosystème Les éléments constituants de l huile minérale sont nocifs pour l environnement. Ils ont un effet négatif sur une part importante des cellules d organismes vivants, à savoir la membrane cellulaire. L effet négatif de l huile minérale est causé par l accumulation de composés organiques exogènes sur la membrane cellulaire, pouvant ainsi perturber son fonctionnement. Une évaluation détaillée des risques pour l environnement est possible au moyen de l approche de fractionnement. L effet nocif d éléments constituants de l huile minérale est additif, ce qui signifie que les effets nocifs des différentes fractions doivent être additionnés pour l évaluation. Outre les effets nocifs, l huile se caractérise également par des effets fertilisants Résumé Les risques que représentent les contaminations par de l huile minérale ne pouvaient pas être (correctement) évalués par le passé. L approche de fractionnement permet une meilleure évaluation des risques du mélange de substances. Les risques que représentent les contaminations par de l huile minérale dépendent fortement du type de contamination (la composition de la fraction). Ce sont surtout les éléments constituants volatils de l huile minérale qui sont importants pour déterminer les risques d exposition. Pour une bonne évaluation des risques d évaporation, il est recommandé de procéder, séparément sur chaque site, à des mesures 28 29

17 de la qualité de l air dans les vides sanitaires et dans l air ambiant intérieur. 3.3 Détérioration Certains matériaux peuvent se dissoudre sous l effet des produits de l huile. Les plastiques sont particulièrement sensibles à la perméation (infiltration) et à la détérioration. Certains matériaux que l on trouve dans le sol et dont la fonction peut être influencée de façon négative sont décrits ci-dessous : Conduites d eau potable et de gaz Si du plastique a été utilisé, les produits de l huile peuvent passer à travers le matériau des conduites et contaminer l eau potable. Dans certains cas extrêmes, le matériau des conduites peut être détérioré. Les conduites de gaz ont souvent été protégées par un revêtement de bitume. Si ce revêtement entre en contact avec des produits de l huile, le bitume peut se dissoudre et perdre sa fonction protectrice. Egouts Une canalisation en béton n est pas non plus à l abri des produits de l huile. Les produits de l huile peuvent pénétrer dans la canalisation en passant par des joints ouverts ou par des joints composés de caoutchouc ou de bitume. Cette pénétration peut se traduire par des fuites ou par l infiltration de produits pétroliers dans les égouts. Câbles Les câbles souterrains se composent souvent d un revêtement en caoutchouc ou plastique qui peut être détérioré par des produits de l huile. Cette sensibilité peut entraîner un court-circuit dans le sol. Il convient de tenir compte, lors de l enlèvement de câbles, du fait que les câbles peuvent également être contaminés par des produits de l huile. Indicateurs de niveau Le matériau d indicateurs de niveau peut également être attaqué. Les indicateurs de niveau actuels sont généralement en HDPE, un matériau moins sensible aux attaques chimiques que le PVC. Citernes souterraines Les modèles plus anciens de citernes souterraines sont généralement en acier et recouverts d un revêtement en bitume. Le revêtement peut se dissoudre et perdre sa fonction protectrice au contact de produits de l huile présents dans le sol. 3.4 Risque d incendie et d explosion Les composés pétroliers présentent des risques d incendie et peuvent, en cas de contaminations volatiles, provoquer des explosions. La sécurité contre l incendie et les explosions est par conséquent prise en compte dans l assainissement de contaminations du sol par de l huile minérale. Si la concentration dans l air dépasse la limite inférieure d explosibilité (LIE) à cause de l accumulation de contaminations, le mélange air/ vapeur est considéré comme explosif. Ces mélanges peuvent prendre feu ou exploser à la moindre étincelle. La mesure dans laquelle l inflammabilité d une matière a un rapport avec la volatilité peut être déterminée à l aide du point d éclair. Le point d éclair est la température à laquelle la substance développe encore juste assez de vapeur pour que le mélange air/vapeur (en situation d équilibre) soit encore explosif. Les substances dont le point d éclair est supérieur à des températures qui ne seront normalement pas atteintes ne présentent donc pas de risque d explosion et ne sont pas abordées ici. Il s agit, dans le présent contexte, de matières ayant un point d éclair de 55 C et plus. Tableau 5 Critères de répartition classes F Classe Points d inflammation 1F 21 C < point d inflammation < 55 C 2F < 21 C Suivant les propriétés des contaminations, une classe F (risque d explosion) est définie. Une distinction est ensuite opérée entre la classe inflammable (classe 1F) et la classe facilement ou très facilement inflammable (classe 2F). A chaque classe correspond une série de mesures de sécurité

18 Intermezzo: L assainissement du samedi après-midi Un samedi après-midi au hasard, quelque part au centre d une commune rurale du nord du pays. Au milieu d une zone résidentielle se trouve un garage avec une station-service. Un ouvrier à façon s occupe d extraire une citerne à l aide d une grue. Le soleil brille et l ouvrier et le garagiste roulent une cigarette en toute décontraction. Mais le hasard veut que le fonctionnaire local responsable de l environnement fasse justement sa ronde en collaboration avec la police. De la simple routine. Mais c est justement cette routine qui met la puce à l oreille : il y a quelque chose qui «cloche». Lieuwe Hansma, technicien de l environnement de la commune de Dantumadeel, et Luut de Jong, responsable environnement chez Jansma Wegen en MIlieu B.V., évoquent ce qu il ne faut pas faire et les solutions officielles. Comme il se doit. Lieuwe Hansma : «Avec un collègue de la police, nous faisions une ronde dans notre commune. C est ce que nous faisons assez régulièrement. L application et le contrôle actifs de la législation et de la réglementation en matière d environnement et d aménagement du territoire sont des éléments essentiels de notre mission. Souvent quand les gens pensent que le service d inspection est en congé en ou week-end. Par exemple le vendredi ou le samedi. C est alors que les gens ont congé et qu ils prennent le temps, par exemple, de brûler des déchets ou du bois de taille dans leur jardin. Les panaches de fumée à l horizon trahissent généralement ce genre d activités. Quand nous avons vu l ouvrier avec son tracteur et sa grue à la station-service lors de cet «assainissement du samedi après-midi», avec la citerne déjà à l air libre, nous savions qu il y avait un problème.» Luut de Jong : «C est un secteur dans lequel opèrent quelques «cow-boys». Davantage autrefois que maintenant. Parfois, ces assainissements «au noir» se font par ignorance, mais parfois aussi en toute connaissance de cause, pour éviter des procédures et des coûts. Dans les municipalités rurales, il arrive que l ouvrier du coin soit chargé de régler l affaire. Un tracteur avec une grue, déterrer la citerne, l évacuer et la revendre à un ferrailleur. Le tour est joué. Mais ce n est évidemment pas la procédure qu il faut suivre.» Lieuwe Hansma : «Nous n avons pas été accueillis à bras ouverts. Mais cela n est pas rare dans notre métier. Le garagiste et l ouvrier ont encore essayé d y échapper. Mais il n y avait rien à faire. J étais persuadé que cet assainissement n avait pas été signalé à mon service. L opération était donc illégale. Mon collègue de la police a mis la pression : «Si vous n arrêtez pas immédiatement les travaux, je dresserai un procès-verbal et vous aurez encore plus d ennuis.» C est dans ce genre de situations que l on mesure la plus-value d une bonne collaboration entre la municipalité et la police.» Luut de Jong : «Avant tout assainissement du sol, il faut procéder à une étude du sol. Les techniques modernes d analyse du sol permettent de déterminer la nature et l étendue de la pollution. Il existe une obligation de notification ; cela signifie que la personne qui souhaite (faire) procéder à l assainissement doit signaler son intention à la commune. Cette notification doit être accompagnée des résultats de l étude du sol et mentionner la façon dont l assainissement sera effectué et par qui. Il doit, bien entendu, s agir d une entreprise spécialisée possédant les certificats de qualité requis. Si l assainissement d un sol ou d une citerne est effectué par une entreprise qui n a pas les papiers requis et sans notification aux autorités compétentes, l assainissement sera considéré illégal. Le propriétaire ne reçoit pas de certificat d assainissement de citerne, ni de déclaration de sol propre. Cela lui posera de nombreux problèmes en cas de revente éventuelle. Tout acheteur potentiel demandera à voir ces documents. Dans ce cas, soit l assai

19 nissement est finalement effectué «dans les règles», soit le prix de la vente est minoré des coûts de l assainissement à effectuer. Mais souvent, l acheteur renonce à l affaire. Le propriétaire se retrouve dans de beaux draps : un terrain pollué et donc difficile à vendre.» Lieuwe Hansma : «Notre premier souci était d exclure et de minimiser les risques présents. Il faut savoir qu il s agissait d une citerne d essence qui avait déjà été déterrée. On sentait l essence et quand on sait à quel point les vapeurs d essence sont explosibles, il était clair qu il fallait faire quelque chose. Des mesures devaient être prises immédiatement pour éviter tout danger pour les habitants des environs. Nous avons directement fait arrêter les travaux, fermer toutes les canalisations et clôturer et fermer le site. Le site se trouvait dans une zone résidentielle et il y a toujours quelques curieux pour assister aux travaux. Imaginez que cette citerne aurait pu exploser» Luut de Jong: «Il existe toutes sortes d assainissements de sols. Parfois, il s agit juste de l assainissement d une citerne sans pollution du sol ; mais il peut également s agir de situations complexes nécessitant l assainissement non seulement de la citerne, mais également du sol. La situation se corse quand il y a des câbles, des conduites ou des puits dans le sol ou lorsque la citerne et le sol contaminé se trouvent sous des bâtiments ou sous des câbles à haute tension. Il existe un grand nombre de variantes d exécution, de la dépollution sur place jusqu à l excavation et l évaluation.» même parfois un peu de fierté, quand ils se disent «l affaire est réglée, selon les règles et «diplôme en poche».» L appréhension des débuts, au sujet de la nécessité et des coûts de l opération, a disparu.» Luut de Jong: «Un bon conseil à suivre : suivez toujours les procédures et les règles en vigueur et faites toujours appel à une entreprise certifiée. C est dans le domaine de l assainissement de sols, peut-être plus que dans n importe quel autre domaine, qu on peut faire de très mauvaises économies. Parcourez avec précaution toutes les étapes du trajet. Une attitude ouverte et une communication ouverte facilitent le contact entre les parties concernées. Pour la personne qui veut assainir, l entrepreneur et l autorité compétente, il est toujours agréable de travailler sur la base d une bonne relation, avec des accords clairs et précis. Avec comme résultat final : un sol propre!» Remarque : L assainissement du samedi après-midi est une histoire vraie ; seuls la date, la localité et quelques détails ont été modifiés. Lieuwe Hansma: «On entend souvent dire les entrepreneurs «touchés» que les coûts de l assainissement sont élevés, qu ils n ont qu une petite entreprise et que cela va leur coûter la tête. En pratique, les choses ne sont pas si dramatiques. Un assainissement de sol réalisé selon les règles représente une plus-value indéniable. La «déclaration de sol propre» ainsi obtenue est impérative pour toute activité de construction ou pour la vente ou l achat du terrain. On ne peut pas s en passer. Ce qui est bien, c est que souvent, les gens sont finalement satisfaits. Je soupçonne 34 35

20 4 Stratégies d étude 4.1 Introduction Nous savons maintenant ce qu est l huile et nous en avons analysé le comportement. Les risques d exposition pour l homme et les écosystèmes et les détériorations éventuelles aux matériaux ont également été abordés en détail. Ces connaissances ne signifient pas pour autant que nous pouvons directement passer à l assainissement proprement dit de l huile dans le sol. Il convient d abord d identifier avec exactitude la nature, l étendue et la caractérisation de la contamination. Cette opération est préalable à un éventuel assainissement. Les questions à poser et les méthodes éventuelles à suivre dans ce cadre sont abordées dans ce chapitre. Le tableau 6 donne un récapitulatif des techniques qui sont abordées dans ce chapitre. Tableau 6 Aperçu général des techniques d étude abordées Technique Type Caractéristiques Paragraphe Etude historique Etude de bureau Inspection de terrain Sur site Conventionnel Laboratoire Prélèvement d échantillons de sol et d eau avec forages et indicateurs de niveau, analyse en laboratoire PID Sur site Mesure de composés volatils sur le terrain ROST/MIP Sur site Mesure directe dans cône de sondage Echantillonneur Laboratoire Technique alternative d échantillon diffusif/sorbi nage d eaux souterraines Origine Sur site Eaux souterraines, mesures séismiques Origine

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