PROJET: ASSAINISSEMENT DES QUARTIERS PERIPHERIQUES DE OUAGADOUGOU RESUME DE L ETUDE D IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (EIES)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PROJET: ASSAINISSEMENT DES QUARTIERS PERIPHERIQUES DE OUAGADOUGOU RESUME DE L ETUDE D IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (EIES)"

Transcription

1 PROJET: ASSAINISSEMENT DES QUARTIERS PERIPHERIQUES DE OUAGADOUGOU PAYS: BURKINA FASO RESUME DE L ETUDE D IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (EIES) Équipe Projet Equipe du projet M. Mahécor NDIAYE OWAS.1 M. Zounoubaté N ZOMBIE OWAS.1/BFFO M. Modeste KINANE ONEC.3 Mme BARA Sylvie OWAS.1 M. A. R. OUEDRAOGO OSHD/BFFO M. P. C. OUEDRAOGO ORPF/BFFO Mme Aissatou GUEYE Consultant M. Oumar OUATTARA ORPF.2 M. Pierre Hassan SANON Consultant Directeur Sectoriel: Sering JALLOW Directeur Régional: Janvier LITSE Chef de Division: Keba BA

2 2 RESUME DE L ETUDE D IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL Titre du projet : Projet d Assainissement des Quartiers Périphériques de la Ville de Ouagadougou Numéro du projet: P-BF-EB0-001 Pays : Burkina Faso Département : OWAS Division: OWAS-1 Introduction Le secteur de l assainissement au Burkina Faso fait face à différents défis dont principalement : (i) l insuffisance d infrastructures adéquates pour la gestion des eaux usées et excréta et des déchets liquides dangereux ; (ii) la faiblesse du réseau d évacuation des eaux pluviales ; (ii) l absence de stratégie nationale d évacuation des eaux pluviales pour appuyer les schémas directeurs d assainissement déjà élaborés. Le présent projet vise globalement à contribuer à l amélioration des conditions de vie des populations ainsi qu à la préservation de l environnement à travers la facilitation de l évacuation des eaux pluviales et de la gestion des déchets solides. La description et la justification du projet sont d abord présentées, suivi du cadre légal et institutionnel du Burkina Faso. Ce rapport constitue le résumé de l étude d impact environnemental et social (EIES) du projet. 1. Cadre politique, légal et administratif Pour le Burkina Faso Le Burkina Faso dispose d un cadre juridique et règlementaire qui régit l élaboration et la mise en œuvre des EIES. Les principaux textes sont : (i) la Loi n 062/95/ADP du 14 décembre 1995, portant Code des Investissements et des formalités au Burkina Faso et son Décret d application n //MICIA/MEF; (ii) la Loi n 005/97/ADP du 30 janvier 1997, portant Code de l Environnement au Burkina Faso; (iii) La Loi 006/97/ADP du 31 janvier 1997, portant Code Forestier au Burkina Faso; (iv) le Décret n /PRES//MEE/MCIA/MEM/MS/MATS/ METSS/MEF du 28 juillet 1998, portant conditions d ouverture et de fonctionnement des établissements dangereux, insalubres et incommodes; (v) le Décret n /PRES//MEE du 7 mai 2001, portant fixation des normes de rejets de polluants dans l air, l eau et le sol; (vi) Le Décret n /PRES//MEE du 17 juillet 2001 portant champ d application, contenu et procédure de

3 3 l EIE et de la NIE; (vii) La loi n /AN du 8 février 2001 portant loi d orientation relative à la gestion de l eau a été promulguée par décret n /PRES du 03 avril Le cadre institutionnel en matière d environnement prend appui sur la constitution promulguée le 11 juin 1991 au Burkina Faso qui consacre le principe de protection de l environnement comme un devoir fondamental de l État et de toute la nation. Ce cadre institutionnel pour la gouvernance de l environnement est orienté autour de trois grands acteurs : (i) l État et ses démembrements, en particulier le Ministère de l Environnement et du Développement Durable (MEDD) mais aussi les autres départements ministériels, les circonscriptions administratives (provinces, départements, villages); (ii) les collectivités locales dont l importance s accroit progressivement; (iii) les usagers (secteur privé et société civile). Pour la Banque Africaine de Développement (BAD) Les principales politiques de sauvegarde de la BAD applicables au projet sont : (i) les directives du Manuel relatif à la consultation et participation des parties intéressées aux opérations de la BAD ; (ii) Politique et directives de coopération avec les organisations de la société civile ; (iii) Procédures d évaluation environnementale et sociale pour les opérations du secteur publique ; (iv) Toutes les Annexes des procédures d EIES pour les opérations du secteur publique ; (v) Politique relative au genre, 2001 ; (vi) Politique relative à la réinstallation involontaire, 2003 ; (vii) Politique relative à la divulgation de l information, 2012 ; et (viii) Politique relative à l environnement, Description et justification du projet Le projet comprend les composantes suivantes : A. Développement d infrastructures d assainissement : (i) construction de canaux d évacuation des eaux pluviales; (ii) construction d'un bassin de rétention; (iii) construction d'ouvrages de franchissement; (iv) aménagement de cellules d enfouissement des déchets solides dans le Centre Technique de Valorisation des Déchets (CTVD), (v) mise aux normes de centres de collecte et de tri existants, construction et l équipement de nouveaux centres de collecte et de tri des déchets solides ; et (vi) assistance technique pour le contrôle et le suivi des travaux d'infrastructures.

4 4 B. Appui Institutionnel : (i) sensibilisation des bénéficiaires et des leaders aux pratiques de l hygiène et à l assainissement et à la gestion des ouvrages d assainissement; (ii) formations techniques ; (iii) acquisitions d équipements et de matériel (curage et transport), (iv) renforcement des capacités opérationnelles des associations féminines; et (v) actualisation des deux schémas directeurs sur le drainage des eaux pluviales et la gestion des déchets solides C. Gestion du projet : (i) appui au fonctionnement de la cellule, (ii) suivi administratif et financier du projet; (iii) suivi-évaluation des activités, (iv) le suivi de la mise en œuvre du PGES par le Bureau National des Évaluations Environnementales; et (v) audit financier. Le projet proposé vient résoudre : (i) le problème des pertes récurrentes de vies humaines et animales et les dégâts matériels à répétition causés par les inondations au niveau des quartiers ciblés ; (ii) le problème d amélioration du cadre de production des activités économiques et de services, par des actions visant à faciliter l évacuation des eaux pluviales, entraînant pour les acteurs économiques des perturbations graves qui occasionnent des coûts énormes, (iii) l épineuse question de l enclavement de ces quartiers pendant la saison pluvieuse et la prolifération des maladies d origine hydrique et parasitaire suite à la stagnation des eaux pluviales du fait de l absence d un réseau d évacuation des eaux et du développement de décharges sauvages et ; (iv) la question de l extension du CTVD qui arrive à saturation en juillet 2013, d où la nécessité d intervenir pour éviter la prolifération des dépotoirs sauvages et la dégradation de l environnement. En attendant la mise en œuvre du projet, des dispositions ont été prises pour que la mairie aménage deux cellules dont une sera déjà disponible à la fin du mois de mai Description de l'environnement du projet 3.1 Milieu Biophysique Climat : La commune de Ouagadougou de par sa situation géographique, bénéficie de l influence du climat nord soudanien avec deux saisons, une saison des pluies qui s étale de mai à septembre, et une saison sèche qui dure d octobre à avril. Les précipitations sont irrégulières dans le temps. Il est tombé en moyenne près de 811mm d eau par an durant la décennie , contre 697 mm entre 1980 et 1989, et 718 mm lors de la dernière décennie ( ). En 2009 le record a été atteint avec 923,6 mm dont plus de 260 mm

5 5 en deux jours. La température moyenne est d environ 30 C avec un minimum de 18 C observé entre Décembre et Janvier et une valeur maximale de 40 C entre Avril et Mai. Géomorphologie : Ouagadougou fait partie d un vieil ensemble cristallin et cristallophyllien aplani et recouvert d un manteau assez continu d une épaisseur variable formé d altérites, de cuirasses et de dépôts détritiques composés de migmatites et de granites indifférenciés recouvrant le socle rocheux. Les sols: On en dénombre 4 types : (i) les sols ferrugineux lessivés qui se développent sur des matériaux d altération de roches granitiques ; (ii) ces sols ont une faible qualité chimique ; (iii) les sols minéraux bruts correspondant aux cuirasses en affleurement constitués de pisolithes, de gravillons ou de pierrailles très fortement cimentés les uns aux autres ; (iv) les sols hydromorphes localisés aux abords des barrages et des marigots avec une faible capacité de gonflement et un fort potentiel asphyxiant peu favorable à l activité biologique. Hydrographie et ressources en eau: Ouagadougou est située dans le bassin versant du Massili, affluent du Nakambé. Elle est traversée par quatre marigots du Sud vers le Nord : le marigot central (ou de Paspanga) et le marigot de Zogona aménagés en canal, le marigot du Mogho Naaba (dont seulement un tronçon est aménagé en canal et l autre fera l objet d aménagement dans le cadre du projet) et celui de Wemtenga (ou de Dassasgo). Les risques d inondation sont énormes pour les populations riveraines des marigots et des barrages lors des fortes pluies comme celles enregistrées le 1 er septembre 2009, donc les dégâts sont encore visibles dans les artères de la ville. Flore et Faune : Dans les limites urbaines de Ouagadougou, les espèces fauniques les plus communes sont les rongeurs et petits herbivores comme les rats, les lièvres et les écureuils. Par contre au plan ornithologique, la ville présente une plus grande variété d espèces sédentaires ainsi que des espèces nicheuses et non nicheuses en transit comme le touraco gris. La majorité de la flore et de la faune d intérêt écologique sont dans le parc Bangré Weogo qui est une forêt classée. Cette forêt classée n est pas touchée par les travaux. 4. Solutions de rechange du projet Les études techniques de base ont analysé différents scénarii possibles, sur le plan économique, environnemental et social afin de déterminer les meilleures variantes possibles. L option sans

6 6 projet c est-à-dire ne rien faire, aura comme conséquences : (i) une exposition accrue de la ville aux risques d inondations; (ii) la détérioration des conditions de vie des populations et la prolifération de maladies; (iii) l érosion accélérée des bordures du canal et l ensablement progressif du canal existant et des retenues d eau. Cette option est contraire aux objectifs de la SCADD. L option avec aménagement du canal : Option 1 : Conformément aux dispositions du décret N /PRES//MHU/MATD/MEF/MID/MAHRH/MECV du 19 novembre 2009, portant réglementation des servitudes des canaux primaires d évacuation des eaux pluviales, des zones inondables inconstructibles et des zones submersibles dans la ville de Ouagadougou, une emprise de 100 mètres avait été initialement délimitée de part et d autre du marigot du Mogho Naaba sur la distance de 4,7 km. Suite à l évaluation des impacts biophysiques et socio-économiques, cette solution a été abandonnée car les impacts négatifs et le coût de la réinstallation était assez élevé; Option 2 : Elle a consisté à réduire l emprise règlementaire de 100 à 20 mètres sous réserve de l adoption d un nouveau décret. Cette variante prend en compte beaucoup d infrastructures commerciales et d habitations qui constituaient des investissements importants. La perte d habitats et des infrastructures commerciales étant considérée comme un impact majeur susceptible de compromettre durablement la mise en œuvre du projet, la réflexion s est orientée vers une troisième option. Option 3 : Elle a consisté à redimensionner et ajuster le tracé du canal en respectant l emprise de 20 m de part et d autre du lit mineur. Ainsi, ce tracé minimise considérablement le nombre de ménages touchés dans les zones loties du tracé où les investissements sont assez importants. Par conséquent, il y a une réduction du coût de la réinstallation. Cette dernière variante est la plus optimale sur le plan économique, social et environnemental. Pour le CTVD Pour cette phase, l emprise actuelle est largement suffisante pour la construction des cellules et autres infrastructures connexes. Les aménagements prévus pour les vingt-deux (22) cellules seront confines dans les limites clôturées du centre et tiendront compte des structures immobilières déjà en place.

7 7 5. Impacts potentiels et mesures d atténuation et de bonification 5.1 Impacts négatifs Phase de préparation de chantier : Lors de l installation des chantiers les principaux impacts du projet seront : (i) l abattage d environ 2550 pieds arbres (dont 2350 au niveau du canal du Mogho Naaba et 200 dans le CTVD) ; (ii) 300 ménages impactés par le projet soit au total 1517 personnes propriétaires de maisons d habitation, de parcelle de terrain, d arbres fruitiers, de parcelle de culture maraichères, hangars et kiosques, etc. le long du canal du Mogho Naaba (voir annexe 1) ; (iii) perturbation temporaire de la circulation et de la mobilité dans certaines zones le long du canal. Phase de chantier: Les principaux impacts négatifs sont : (i) la mobilité des personnes et des biens sera perturbée pendant la durée des travaux ; (ii) risque de pollution atmosphérique et acoustique du fait du bruit des engins, des explosions, des vibrations de l émission de gaz d échappement et des particules poussiéreuses; (iii) risques d accident liés aux déplacements des engins et aux véhicules de chantier; (iv) risque de pollution des eaux et des sols liés à la mauvaise gestion des déchets de chantiers ainsi que des hydrocarbures. Phase d exploitation : Les impacts négatifs attendus de l exploitation du CTVD. Les principaux impacts seront liés : (i) aux risques de pollution des sols et des eaux lors de l enfouissement des déchets ; (ii) les risques d accident et d incendie ; (iii) le dégagement des gaz à effet de serre (CO 2, NO x, CH 4, etc). En cas d absence d entretien du Canal du Mogho Naaba lors de la phase exploitation nous pourrions assister à: (i) un comblement du canal par les ordures ce qui accroitrait les risques d inondation et d eutrophisation ; (ii) de la prolifération des moustiques et des odeurs nauséabondes. 5.2 Impacts positifs Les principaux impacts positifs attendus de l aménagement du canal et l extension du CTVD sont : (i)l amélioration du cadre de vie des populations de la zone du projet aussi bien celle vivant le long du canal du Mogho Naaba que pour l ensemble de la ville en ce qui concerne les déchets solides; (ii) l amélioration de la résilience de la ville face aux effets des changements climatiques grâce à un meilleur drainage des eaux de surface dans le bassin versant du Nabouli; (iii) la création d emploi lors des travaux et lors de l exploitation du CTVD à travers la valorisation/réutilisation des déchets organiques et plastiques (principalement pour les femmes

8 8 et les jeunes); (iv) la réduction de l érosion hydrique à l origine de l ensablement et de l envasement des principales retenues d eau de la ville; (v) l amélioration de la fluidité du trafic des riverains par la présence des dalots de franchissement et des passerelles piétonnes le long du canal du Mogho Naaba; (vi) réduction de la prévalence de maladies d origine hydriques ; (vii) réduction des nuisances olfactives; (viii) amélioration de l offre de loisir et de recréation à travers l aménagement d espaces verts et de recréation aux abords du canal; (viii) l amélioration de la sécurité par la mise en œuvre de l éclairage publique dans certaines zones aux abords du canal du Mogho Naaba; (ix) la réduction de la charge de travail pour 775 femmes en raison de la présence d eau potable dans la zone de réinstallation. 5.3 Impacts cumulatifs Les principaux impacts cumulatifs identifies sont lies au dépôt d ordure sauvage le long du canal ainsi l ensablement du canal existant considéré comme une infrastructure associée au projet. Les activités de maraichage qui se développent le long du canal pourraient impacter négativement sur l ouvrage. 6. Mesures d atténuation et de bonification Phase de préparation de chantier : Afin de s assurer de la prise en compte de l environnement le plus en amont possible dans les procédures de consultation, les cahiers des charges destinés aux entreprises intégreront, au niveau du cahier des clauses techniques particulières, les exigences environnementales et les objectifs à atteindre. Il est recommandé que l entreprise responsable des travaux recrute pour son compte un responsable environnemental et social durant les travaux. Elle devra par ailleurs, avant le début des travaux fournir un plan de protection de l environnement du site (PPES) et un plan d assurance qualité environnementale (PAQE) pour la gestion global du chantier. Les personnes affectées par le projet devront être indemnisée et relocalisées conformément au plan de réinstallation (voir annexe 1 : plan d indemnisation et de réinstallation). Phase travaux : (i) la plantation de plus de 5000 arbres (3000 le long du canal et 2000 autour du CTVD). Des espèces ont été proposées mais le choix définitif se fera de concert avec les services techniques, les populations et l ONG spécialisée en charge de la plantation ; (ii) curage du canal existant et élimination des dépôts sauvages le long du canal. Des

9 9 aménagements connexes et mesures de bonification sont également prévus dans le cadre du projet (voir initiatives complémentaires). D autres mesures de préservation de l environnement et de la sécurité sont : (i) la récupération des huiles, graisses et lubrifiant dans des containers et leur gestion conformément aux normes et exigences environnementales en vigueurs; (ii) le contrôle technique des véhicules de l entreprise et du personnel ; (iii) curage périodique du canal ; (iv) l obligation d effectuer toutes les opérations de ravitaillement, entretien et vidange des véhicules à l emplacement du chantier prévu à cet effet ; (vi) l arrosage régulier des déviations et des zones de terrassement; (vii) la signalisation adéquate des zones de travaux ; (viii) la dotation du personnel en équipement de sécurité (casques, gants, chaussures, masques anti-bruit pour les conducteurs d engins; (ix) l incitation à favoriser l embauche locale lors des travaux; (x) le maintien permanent du bon écoulement des eaux de ruissellement ; (xi) élaborer un programme de vérification de l étanchéité des géo membranes et des systèmes de captage et de traitement des lixiviats afin de détecter toute défaillance ; (xii) suivi de la qualité des eaux souterraines au niveau du CTVD. 7. Gestion du risque environnemental Le risque environnemental sera lié pour l essentiel: (i) aux risques d incendie dans le CTVD ; (ii) aux risques de pollution des eaux et des sols dans le CTVD ; (iii) aux déversements accidentels d hydrocarbures et d autres substances polluantes. Des risques d accidents pourraient avoir lieu, tant sur les lieux de travail, près de cours d eau ainsi que des cas d incendies pour lesquels des mesures sécuritaires et de formation sont prévues avec les services compétents. Ces mesures concernent : (i) la sensibilisation et la formation des agents de chantiers et d équipes ponctuelles dans les techniques d interventions rapides en cas de sinistres, les mesures sécuritaires à respecter dans les zones dangereuses ou à risques ; (ii) l équipement du CTVD d extincteur d incendie ; (iii) la sensibilisation des populations riveraines. Le suivi incombera au Bureau National des Evaluations Environnementales (BUNEE) en collaboration avec la Direction de la Propreté de la Mairie de Ouagadougou. 8. Programme de suivi environnemental et social 8.1 Équipe de suivi et arrangements institutionnels Le contrôle de la mise en œuvre sera essentiellement effectué par le bureau de contrôle avec l appui de certains acteurs, notamment les services d hydraulique s agissant de l utilisation

10 10 des sources d eau locales ; les Services des Mines et de la Géologie pour ce qui concerne l ouverture, l exploitation et la gestion des carrières. Les représentants des Collectivités locales ainsi que les services techniques de l environnement, de la santé et de la sécurité pourraient aussi participer à la supervision. Le bureau chargé du contrôle doit consigner par écrit (fiches de conformité ou de non-conformité) les actions de mise en œuvre des mesures environnementales, leur avancement et leur exécution suivant les normes. Outre les activités de la mission de contrôle et celles de l entreprise, le suivi des questions environnementales et sociales sera assuré par un environnementaliste membre de la cellule de gestion du projet de la Mairie de Ouagadougou. Aussi, un contrat sera établie avec le Bureau National des Évaluations Environnementales (BUNEE) du Ministère chargé de l environnement pour renforcer le suivi environnemental et social du projet. Les TdR pour le suivi ont déjà été préparés à cet effet et le tableau 1 cidessous indique le calendrier de rapportage à faire par le BUNEE. Tableau 1 : Calendrier de soumission des rapports de suivi de la mise en œuvre du PGES N Désignation Format (nombre) Calendrier de transmission 1 Rapports d examens des documents soumis à examen (PPES, PAQE, etc.) 2 Rapports d examens des notices d impact soumis à examen du BUNEE, 3 Rapport bimensuel de suivi de mise en œuvre du PGES du projet 4 Avis de faisabilité environnementale des emprunts sites de base vies, et carrières 5 Rapport final de suivi de mise en œuvre de la convention Électronique CD (3) Électronique CD (3) 7 jours après réception des documents 15 jours après réception des documents Électronique CD (3) 15 jours à la date échue Électronique CD (3) - Papier (5) Électronique CD (3) 30 jours après fin du contrat 8.2 Responsabilités La mise en œuvre du programme de suivi environnemental et social (tableau 2) incombe aux institutions suivantes : (i) L équipe d exécution du PGES (entreprise attributaire des travaux); (ii) l expert environnementaliste du bureau de contrôle; (iii) la Cellule de Suivi et d'exécution du projet de la Mairie de Ouagadougou; (iv) le BUNEE et les responsables régionaux chargés de l environnement.

11 Tableau 2 : Programme de suivi environnemental et social Action de suivi Paramètre de suivi Indicateur de suivi Vérifier l effectivité de l insertion de clauses environnementales et sociales dans les dossiers d exécution. Valider le Plan de Protection Environnemental du Site (PPES) et le Plan d Assurance Qualité Environnemental (PAQE) Phase travaux S assurer de la gestion appropriée des produits forestiers ligneux conformément au PGES. Vérifier que les mesures d atténuation sur la pollution de l air par les poussières sont effectives Vérifier la mise en œuvre des mesures d hygiène, sécurité et santé sur le chantier ainsi que le règlement intérieur du chantier S assurer de la conformité de la gestion des déchets (solides et liquides) du chantier conformément aux règlements intérieurs du chantier et du CTVD S assurer du bien-être des populations par rapports aux nuisances sonores Vérifier l effectivité de la plantation des arbres de la bande de protection Vérifier l effectivité de la consultation des parties prenantes pendant toutes les phases des travaux Vérifier la remise en état et nettoyage des sites préalablement occupés par l entreprise Suivre le taux de survie des arbres de la bande de protection contre les sachets plastiques Exhaustivité et qualité des clauses environnementales et sociales Clauses appropriées prises en compte Période d intervention Avant la signature des contrats Qualité du PPES et PAQE PPES et PAQE validés Avant le début des travaux Mode de gestion des produits ligneux Application des mesures d atténuation Application des mesures d hygiène, sécurité et santé Application des mesures de protection des sols et des eaux Destination des produits ligneux Fréquence des arrosages Présence et utilisation de kit d EPI et de secours d urgence Présence de ralentisseurs et/ou panneaux de limitation de vitesse Existence de système de gestion des déchets solides et liquides et leur exploitation Pendant le débroussaillage Pendant toute la phase des travaux Pendant toute la phase des travaux Pendant toute la phase des travaux Fréquence de suivi Unique Unique Au besoin Tous les deux mois et au besoin continue continue Qualité du cadre de vie Nombre de plaintes En phase travaux Continue Mise en œuvre de mesures de compensation Implication des parties prenantes Niveau de remise en état et de nettoyage des sites Taux de reprise et de survie des plants Nombre de pieds mise en terre Nombre de réunions tenues Nombre de personnes ayant participé à ces réunions Suivant le calendrier prévu En phase travaux unique En continue Effectivité de la mesure En fin de chantier Unique % de reprise taux de survie Suivre la qualité des eaux souterraines Qualité des eaux Paramètres physico-chimiques non pris en compte par le laboratoire mobile de la DP Un an après mise en œuvre Deux ans après mise en terre Pendant la durée du projet Unique Unique Au moins une fois par an

12 Coût des mesures préconisées MESURES PRECONISEES Phases installation et travaux Expert environnementaliste (entreprise et bureau de contrôle) Vérification des choix des aires destinées à l'usage de l'entreprise (implantation de la base-vie, du parc matériel, zones d'emprunt, etc) Trousse de premier secours sur le chantier Equipements pour la gestion des déchets solides de la base vie (sanitaires, gestion des déchets, plate-forme bétonnée, etc.) Arrosage des pistes empruntées pour le transport des matériaux, des zones des travaux et des sites de concassage en vue de réduire les poussières émises Remise en état des emprunts et des aires de stockage COUT Curage de canal existant et protection des berges Panneaux de signalisation pour le CTVD 2,000,000 Panneaux d interdiction de jeter des ordures 15,000,000 Dotation du CTVD d un Incinérateur 20,000,000 Dotation du CTVD d un laboratoire mobile 10,000,000 Acquisition de bacs à ordures 270,000,000 Extincteurs d'incendie 2,000,000 Equipement de sante (trousse de premier secours pour les travailleurs du CTVD) 200,000 Plantation d'arbres le long du canal et autour du CTVD 25,000,000 Suivi de la qualité des eaux souterraines au CTVD 4,500,000 Equipement de protection individuel pour les femmes de l'unité plastique et compostage du 4,969,500 CTVD Sensibilisation à la protection de l'environnement 75,000,000 Aménagement connexes Construction de murs de clôture dans deux écoles Equipements pour les femmes de l'unité plastique et de compostage Appui institutionnel et études Mise en place d'une base de données et de suivi (depuis le tri jusqu'à la délivrance des certificats de conformité et au suivi) et équipements 15,000,000 Etude relative à l hydrodynamisme de la nappe phréatique sous le CTVD, au sens d écoulement et des relations avec les lixiviats et recherche de métaux lourds 35,000,000 Adaptation des caractéristiques nutritionnelles du compost aux espèces végétales cultivées et à la nature des sols 10,000,000 Audit sanitaire du CTVD et des Centres de Collecte des déchets 15,000,000 Formation de 80 cadres de différents ministères sur les mesures de sauvegardes environnementales et sociales 12,000,000 Suivi de la Mise en Œuvre du PGES Suivi de la mise en œuvre du PGES pour le Canal du Mogho et le CTVD par le BUNEE 15,000,000 TOTAL 530,669, Consultations publiques Il ressort de l examen des rapports d EIES pour le Canal du Mogho Naaba et du CTVD que les différentes parties prenantes (populations riveraines, les associations féminines, autorités administratives au niveau national et local) ont été consultées pour la réalisation des études. Ces consultations avaient pour objectifs : (i) d identifier les principaux enjeux environnementaux et

13 2 sociaux sur la base des options techniques du projet ; (ii) permettre aux acteurs d exprimer leurs préoccupations et attentes par rapport au projet. Lors des missions de préparation et d évaluation de la Banque, ces consultation ont été renforcées à travers des entretiens individuels ont été organisés avec des personnes vivant ou travaillant à proximité immédiate du CTVD. Aussi, elle a rencontré les membres des deux associations féminines (Association Wenbenedo et Association de valorisation des déchets plastiques réunissant une soixantaine de femmes) intervenant au sein du CTVD pour la valorisation des déchets solides, les responsables des deux entreprises chargées de la collecte des déchets solides, ainsi que les responsables des Groupements d intérêts économiques (GIE) (une quarantaine dont la moitié était composée de femmes) prenant part à la pré-collecte et au tri des déchets solides. Pour ce qui concerne l aménagement du canal du Mogho Naaba, les consultations ont concerné trois groupes cibles distincts : (i) les riverains du lit du canal qui étaient une soixantaine dont une dizaine de femmes et environ 25 jeunes; (ii) les maraichers (ils étaient environ 53 à la rencontre) présents le long du canal et les populations riveraines du bassin de rétention, habitant la «zone dite non lotie» (ils étaient environ 65 personnes dont 35 femmes). Les séances ont eu lieu en présence de responsables des services municipaux et des autorités traditionnelles du quartier. Les préoccupations essentielles des populations riveraines du canal du Mogho Naaba demeurent ce qui suit: (i) compensation des actifs bâtis et commerciaux ainsi que l indemnisation des personnes directement affectées par le projet pour cause de pertes d arbres ou de production maraichères ainsi que la réinstallation des personnes dont l habitation est touchée; (ii) l utilisation de la main d œuvre locale ainsi que sa formation pour l exécution des tâches subalternes lors du futur chantier doit être favorisée; (iii) procéder à l aménagement d espaces paysagers le long du canal du Mogho Naaba avec l implication des populations locales dans son entretien et sa gestion ; (iv) prendre en compte la résolution du problème de «zone dite non lotie» habitée par environ 750 ménages. En ce qui concerne les populations riveraines du CTVD, elles attendent que le projet remédie : (i) aux problèmes liés à une présence abondante de moustiques ; (ii) aux problèmes liés aux odeurs nauséabondes qui proviennent du centre ; (iii) aux problèmes liés à la pollution de l air

14 3 avec les fumées qui s y dégagent ; (iv) aux problèmes liés à la présence de serpents et autres reptiles qui en proviennent ; (v) aux problèmes liés à la propagation des déchets plastiques dans l ensemble du quartier en provenance du CTVD. Enfin, il faut procéder à la clôture totale du CTVD et maitriser les risques d incendies qui se produisent régulièrement. La majorité de ces préoccupations ont été prises en compte dans la conception du projet. Cependant la question des «zones dites non loties» ont été pour le moment traitées dans les limites de l emprise du projet. Pour le reste des ménages, le rapport d orientation pour la mise en œuvre du décret sur les zones inondables et submersibles de la ville de Ouagadougou approuvé en avril 2013 devrait définir les solutions pour cette question. Le processus de consultation de la population devra continuer pendant l instruction et la mise en œuvre du projet notamment : (i) pour l installation des chantiers et aux des travaux; et (ii) le suivi de la mise en œuvre du PGES. 10. Changement climatique Principaux enjeux : Les principaux enjeux identifiés sont les suivants : (i) une baisse sensible de la pluviométrie avec un glissement des isohyètes vers le sud. Les projections prévoient une diminution de la pluviométrie annuelle de 3.4% en 2025 et 7.3% en 2050; (ii) augmentation de la fréquence d événements extrêmes comme les inondations; (iii) émissions de gaz à effet de serre (GES) notamment kg d Eq CO 2 lors de travaux du canal et du CH 4 lors de l exploitation du CTVD. Mesures d adaptation : L aménagement du canal du Mogho Naaba est une mesure qui contribuera à la résilience de la ville de Ouagadougou face aux phénomènes extrêmes comme les pluies diluviennes. Cette option sera d autant plus optimale que le dimensionnement des ouvrages hydrauliques est fait en tenant compte de la période de retour des débits de pointe. La gestion des déchets solides contribuera également à l amélioration du drainage dans les principaux canaux de la ville et de ce fait renforce sa résilience face aux effets du changement climatique. Mesures d atténuation : Les principales mesures qui concourent à l atténuation comprennent: (i) la plantation de 5000 arbres qui contribueront à séquestrer une partie du carbone qui sera

15 4 émis du fait de lors des travaux; (ii) le captage ou le torchage du CH 4 au niveau du CTVD permettra de minimiser les risques d explosions et d émission des GES. 11. Initiatives complémentaires Ces mesures concernent la mise en œuvre de travaux connexes et les appuis aux activités des femmes. Afin de soutenir les femmes dans leurs efforts de lutte contre la pauvreté au quotidien et pour l amélioration des conditions de vie des ménages, le projet prévoit des actions ciblées pour les associations et groupements féminins. Le projet a prévu : (i) d aménager une salle polyvalente pour le repos et les réunions au profit des femmes de l unité de compostage et de plastique du CTVD ; (ii) l appui en équipement pour les associations féminines opérant sur le site du CTVD ; (iii) la clôture de deux écoles primaires dans la zone du projet ; (iv) la formation professionnelle des jeunes et des femmes dans le groupe des PAP avec le soutien du ministère de la jeunesse et de l emploi. 12. Conclusion Les impacts négatifs probables du projet pendant les phases travaux et exploitation sont généralement d importance faible à forte. Ces impacts seront fortement atténués par des mesures appropriés. Pour de plus amples informations, veuillez contacter : 1. M. MAHECOR NDIAYE, Division Eau et Assainissement-1, Tél : m.ndiaye-diop@afdb.org 2. M. ZOUNOUBATE N ZOMBIE, Division Eau et Assainissement-1 (Bureau de la BAD au Burkina Faso), z.nzombie@afdb.org 2. M. MODESTE KINANE, Division de l Environnement et du Changement Climatique, Tél. : , m.kinane@afdb.org

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT PROJET : PREMIER SOUS-PROJET D ASSAINISSEMENT DES QUARTIERS PERIPHERIQUES DE OUAGADOUGOU (SPAQPO) PAYS : BURKINA FASO RAPPORT D EVALUATION DE PROJET DEPARTEMENT OWAS Septembre

Plus en détail

EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80

EPLEFPA LES SARDIERES 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Maître d'ouvrage : EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Objet : Récupération des eaux pluviales pour le jardin partagé des Sardières CAHIER DES CHARGES

Plus en détail

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1.

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1. Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1 Juin 2015 NOTICE D HYGIENE ET DE SECURITE P. 2 sur 8 SOMMAIRE 1 Hygiène...

Plus en détail

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

Systèmes de stockage simples à installer et économiques Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...

Plus en détail

GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE

GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE Politique Environnementale du Groupe UNILOGI 70.000 personnes logées au sein de notre patrimoine dans 210 communes sur 7 départements et 3 régions, xxx entreprises fournisseurs

Plus en détail

ENGAGEMENTS ISO 14001 ET GESTION DES DECHETS. L exemple de l agence 13/84. Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84

ENGAGEMENTS ISO 14001 ET GESTION DES DECHETS. L exemple de l agence 13/84. Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84 ENGAGEMENTS ISO 14001 ET GESTION DES DECHETS L exemple de l agence 13/84 Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84 Présentation Rappel de l engagement ISO 14001 de l ONF Quelques généralités sur la gestion

Plus en détail

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel N 38 Développement durable n 2 En ligne sur le site www.fntp.fr / extranet le 19/02/2013 ISSN 1769-4000 CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L

Plus en détail

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL A. PRÉSENTATION : BEST ENTREPRISE SARL est une société de droit sénégalais qui intervient dans les Bâtiments/Travaux Publics, le

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS Cette étude a été réalisée auprès de six entreprises de transport urbain de voyageurs, sur le territoire de la CINOR, sur la base des déclarations des

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Principaux éléments de l emploi en particulier la filière professionnelle, le cadre d emplois correspondant au poste, la durée de travail, etc

Principaux éléments de l emploi en particulier la filière professionnelle, le cadre d emplois correspondant au poste, la durée de travail, etc MODELE DE FICHE DE POSTE INTITULE DU POSTE : AGENT POLYVALENT DES SERVICES TECHNIQUES OBJECTIF PRINCIPAL DU POSTE : Principaux éléments de l emploi en particulier la filière professionnelle, le cadre d

Plus en détail

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Julien St-Laurent, M.Sc.Env. Spécialiste environnement Direction de l Aménagement, gestion et développement durable

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L ENSEMBLE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER D UNE LA COURNEUVE (93) 93-002

RESUME NON TECHNIQUE DE L ENSEMBLE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER D UNE LA COURNEUVE (93) 93-002 93-002 15 décembre 2014 RESUME NON TECHNIQUE DE L ENSEMBLE DU DOSSIER DE DEMANDE D AUTORISATION D EXPLOITER D UNE PLATE-FORME DE TRAITEMENT BIOLOGIQUE DE TERRES POLLUEES ET DE TRANSIT DE DECHETS VERTS

Plus en détail

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Journées d échanges franco-suisses sur la gestion des sites et sols pollués 14 15 juin 2012 Hans-Jürg Reinhart Carine

Plus en détail

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du

Plus en détail

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Depuis la création de Syngenta en 2000, nous avons accordé la plus haute importance à la santé, à la sécurité et à l environnement (SSE) ainsi qu

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain Séminaire Bâtiment Durable : Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain 27/03/2015 Bruxelles Environnement Comment valoriser les eaux pluviales grâce à sa toiture? Maggy Hovertin MATRIciel Objectifs

Plus en détail

LGV SEA : Un projet pas comme les autres. Par Aurélien NEAU LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013. Environnement Page 8.

LGV SEA : Un projet pas comme les autres. Par Aurélien NEAU LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013. Environnement Page 8. LE MAGAZINE D INFORMATION NUMERO 1 / MAI 2013 LGV SEA : Un projet pas comme les autres Par Aurélien NEAU Environnement Page 8 Emploi Page 5 Travaux Page 10 SOMMAIRE Le magazine d information de la LGV

Plus en détail

Règlement intérieur. I - Conditions générales. 1. Conditions d admission et de séjour

Règlement intérieur. I - Conditions générales. 1. Conditions d admission et de séjour MODÈLE TYPE DE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DES TERRAINS DE CAMPING OU DE CARAVANAGE AINSI QUE DES PARCS RÉSIDENTIELS DE LOISIRS I - Conditions générales 1. Conditions d admission et de séjour Règlement intérieur

Plus en détail

Permis unique pour un data center à VAUX-SUR-SÛRE. - Construction d un centre de données informatiques

Permis unique pour un data center à VAUX-SUR-SÛRE. - Construction d un centre de données informatiques AVIS Réf. : CWEDD/13/AV.343 Date : Permis unique pour un data center à VAUX-SUR-SÛRE 1. DONNEES DE BASE Demande : - Permis unique - Rubrique : 63.12.09.03.03 Projet : - Construction d un centre de données

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014 Emetteur : CRMA Limousin Page 1 sur 6 1. Quelle réglementation s applique à mon entreprise? Emis le : 5/08/2011 Toute entreprise artisanale ou industrielle est soumise au règlement sanitaire départemental.

Plus en détail

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2 INFORMATIONS GENERALES Page 1 / 14 1. INFORMATIONS GENERALES N du dossier : Art. 7.7.b «La nature et l emplacement de l établissement, l objet de l exploitation, les installations et procédés à mettre

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

REPOBIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

REPOBIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana REPOBIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana CONTEXTE 2 INTRODUCTION... 2 I. QUELQUES DEFINITIONS ET CONCEPTS... 2 I.1. Qu est ce que les archives?... 2 I.2. Pourquoi archiver?... 2 I.3.

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

AUDIT ENVIRONNEMENTAL

AUDIT ENVIRONNEMENTAL 15 e École d été en évaluation environnementale Évaluation de la durabilité du développement urbain et industriel : outils d analyse de l empreinte écologique et des impacts sociaux et sanitaires Douala,Hôtel

Plus en détail

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Table des matières Table des matières... i Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des annexes... iv Liste des abréviations

Plus en détail

EVALUATION FINALE BKF/012

EVALUATION FINALE BKF/012 EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui

Plus en détail

Vous êtes artisan PLOMBIER CHAUFFAGISTE

Vous êtes artisan PLOMBIER CHAUFFAGISTE Vous êtes artisan PLOMBIER CHAUFFAGISTE Le mot des Présidents Le décret du 5 novembre 2001 impose une nouvelle obligation aux entreprises : formaliser les risques de l entreprise sur un document unique.

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles Rappel : Organisation de la collecte des déchets sur le secteur de SAINT-BRIEUC

Plus en détail

Mémoire technique Aide à la rédaction

Mémoire technique Aide à la rédaction Mémoire technique Aide à la rédaction Pour apprécier la valeur technique de l offre, le maître d ouvrage peut exiger des candidats la fourniture d un mémoire technique. Deux cas de figure s offrent alors

Plus en détail

Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire

Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire Collecte et valorisation des déchets dans le pays de Gex Permis de construire Édition 2013 Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire Prévoir la voirie, les équipements et les zones

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Présentation d Ecoval Maroc 2 Sommaire Présentation d Ecoval Maroc Perception du Marché de déchets Objectifs de la plateforme Ecoval

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

Métallerie / Serrurerie

Métallerie / Serrurerie Votre activité peut être liée à celles de traitement de surface/polissage et de décapage. Si vous êtes dans ce cas, reportezvous aux fiches correspondantes. 1 Les déchets Les déchets issus de votre activité

Plus en détail

AGENT POLYVALENT DES SERVICES TECHNIQUES

AGENT POLYVALENT DES SERVICES TECHNIQUES AGENT POLYVALENT DES SERVICES TECHNIQUES Missions du poste : Maintenir en état de fonctionnement et de propreté les surfaces et abords de la collectivité. Entretenir les espaces verts de la collectivité.

Plus en détail

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014»

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Projet d ensemble commercial Ametzondo Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Remarques : Aucune émission ne sera prise en compte sur le parking pour un fonctionnement dominical.

Plus en détail

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships.

LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Les pneus sont dangereux dans des piles, pas dans des Earthships. les pneus sont sécuritaires LES PNEUS SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT? Réutiliser un vieux pneu dans un Earthship, où il devient une ressource utile et passe le reste de son temps dans

Plus en détail

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide.

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide. Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES Guide d entretien Aillevans - Athesans Etroitefontaine - Autrey Le Vay - Beveuge - Bonnal

Plus en détail

ENJEUX MAJEURS DU PROJET

ENJEUX MAJEURS DU PROJET Construction et exploitation de la centrale thermique diésel Ouaga III au Burkina Faso Auteur : Samuel YONKEU, Burkina Faso Chef d Unité Thématique d Enseignement et de Recherche, Institut International

Plus en détail

Carrefour ARRAS. Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier

Carrefour ARRAS. Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier Carrefour ARRAS Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier Page / 4 Site : Carrefour ARRAS Expertise Identité complète Responsable : M. Bidon Paul rue des Sachets 600 ARRAS Date d'audit : 06/05/00 Consultant

Plus en détail

«CLIENT» CHANTIER DESIGNATION LOT : PPSPS CEMLOC SERVICES Version 2 Page 1 sur 10

«CLIENT» CHANTIER DESIGNATION LOT : PPSPS CEMLOC SERVICES Version 2 Page 1 sur 10 CEMLOC Services 4 Avenue des Roses Zac des petits Carreaux 94380 - Bonneuil sur Marne Téléphone : 09 67 46 51 09 - Fax : 01 43 99 51 09 www.cemloc-services.fr «CLIENT» CHANTIER DESIGNATION LOT : PPSPS

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE

NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE MODELE N 2 Document disponible sur http://www.auvergne.pref.gouv.fr/protection_civile/etablissements _recevant_public/sec_incendie_erp/procedure.php NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE Etablissement Recevant

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU ENTRE : Monsieur le Maire, agissant es-qualité en vertu des délibérations du 25 septembre 2014 et du 24 octobre 2013, Désigné ci-après

Plus en détail

Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures

Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures Titre 1 : Bâtiments et urbanisme Chapitre 1 : amélioration de la performance énergétique des bâtiments

Plus en détail

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Ministère de l Environnement l et du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Expert National Statisticien/Economiste

Plus en détail

la climatisation automobile

la climatisation automobile Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous

Plus en détail

APPEL A PROJETS FEDER QUARTIER DEMONSTRATEUR BAS CARBONE. Programme Opérationnel FEDER 2014 2020

APPEL A PROJETS FEDER QUARTIER DEMONSTRATEUR BAS CARBONE. Programme Opérationnel FEDER 2014 2020 APPEL A PROJETS FEDER QUARTIER DEMONSTRATEUR BAS CARBONE Programme Opérationnel FEDER 2014 2020 Axe 3 «conduire la transition énergétique en Région Nord Pas de Calais» Investissement Prioritaire 4e «en

Plus en détail

L enfouissement des déchets ultimes

L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E L enfouissement des déchets ultimes L E C E N T R E D E N F O U I S S E M E N T T E C H N I Q U E LE CENTRE D ENFOUISSEMENT TECHNIQUE (C.E.T.)

Plus en détail

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Agriculture and Agri-Food Canada Agriculture et Agroalimentaire Canada Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Les initiatives environnementales Eau Nutriments,

Plus en détail

1.2.1 Enlever et disposer, en tant que déchets de fientes de pigeon, tous les matériaux et les débris des surfaces situées dans la zone des travaux.

1.2.1 Enlever et disposer, en tant que déchets de fientes de pigeon, tous les matériaux et les débris des surfaces situées dans la zone des travaux. TRAVAUX DE NETTOYAGE DES FIENTES DE PIGEON TABLE DES MATIÈRES PAGE TRAVAUX DE NETTOYAGE DES FIENTES DE PIGEON... 1 1 GÉNÉRALITÉS... 1 1.1 CONDITIONS GÉNÉRALES ET TRAVAUX CONNEXES... 1 1.2 DESCRIPTION DES

Plus en détail

La gestion durable du chantier en pratique

La gestion durable du chantier en pratique Formation Bâtiment Durable : La gestion durable du chantier en pratique Bruxelles Environnement Le coût de la gestion durable du chantier Marc Vanderick Les Entreprises Louis De Waele Le coût de la gestion

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

TERMES DE REFERENCES I. PREAMBULE

TERMES DE REFERENCES I. PREAMBULE «DEVELOPPEMENT D'UN PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PRIORITAIRE VISANT L'AMELIORATION DE LA GESTION DES DECHARGES D'ORDURES MENAGERES SAUVAGES A FORT RISQUE SUR L'ENVIRONNEMENT ET LES RESSOURCES NATURELLES

Plus en détail

L organisation de chantier

L organisation de chantier L organisation de chantier POSOW is a project co-financed by EU under the Civil Protection Financial Instrument developed in cooperation with ISPRA, Cedre, Sea Alarm and CPMR and coordinated By REMPEC

Plus en détail

CONTRAT DE LOCATION / MISE À DISPOSITION D UN ENDROIT DE CAMP OU DE WEEKEND EN BELGIQUE

CONTRAT DE LOCATION / MISE À DISPOSITION D UN ENDROIT DE CAMP OU DE WEEKEND EN BELGIQUE À photocopier en deux exemplaires À remplir et à signer par le responsable du groupe et le propriétaire Quand? Le plus tôt possible pour garantir la réservation du lieu À conserver : Un exemplaire pour

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR 3 ème étage - bâtiment A Du Guesclin

REGLEMENT INTERIEUR 3 ème étage - bâtiment A Du Guesclin REGLEMENT INTERIEUR 3 ème étage - bâtiment A Du Guesclin PREAMBULE En application des objectifs de soutien aux arts visuels et aux musiques actuelles, un espace mutualisé de travail est ouvert par la Ville

Plus en détail

Bachelors Technologiques

Bachelors Technologiques Bachelors Technologiques Mines et Carrières - Gestion et Maintenance de Parc de Matériels de Travaux Publics - QHSE Qualité Hygiène Sécurité Environnement www.2ie-edu.org Institut International d Ingénierie

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation?

CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation? CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation? Sommaire page 2 > A { Qu est ce qu une Installation Classée pour la Protection de l Environnement (ICPE)?

Plus en détail

Protection du personnel

Protection du personnel PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects

Plus en détail

Chapitre 13. Plan de gestion environnementale et sociale

Chapitre 13. Plan de gestion environnementale et sociale Chapitre 13 Plan de gestion environnementale et sociale Table des matières Table des matières... 13-i 13 Plan de gestion environnementale et sociale... 13-1 13.1 Cadre d élaboration du plan de gestion...

Plus en détail

REGLEMENT D UTILISATION DES ESPACES OU SALLES DE LA DIRECTION DU PARC PHOENIX DIRECTION DU PARC PHOENIX

REGLEMENT D UTILISATION DES ESPACES OU SALLES DE LA DIRECTION DU PARC PHOENIX DIRECTION DU PARC PHOENIX REGLEMENT D UTILISATION DES ESPACES OU SALLES DE LA DIRECTION DU PARC PHOENIX R E G L E M E N T D U T I L I S A T I O N D E S E S P A C E S O U S A L L E S Page 1 Depuis sa création le Parc Phoenix, qui

Plus en détail

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I Loi n 98-11 du 29 Rabie Ethani 1419 correspondant au 22 août 1998 portant loi d Orientation et de Programme à Projection Quinquennale sur la Recherche Scientifique et le Développement Technologique 1998-2002

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise Identificateur de produit Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/CEP/AC.10/2006/5 31 mars 2006 FRANÇAIS Original: RUSSE COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE COMITÉ DES POLITIQUES DE L ENVIRONNEMENT Groupe

Plus en détail

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino RAPPORT TECHNIQUE Evacuation des eaux et alimentation en eau potable Dossier 10N026 Version 001 26 novembre 2010 RWB Holding SA Aménagement du territoire

Plus en détail

GUIDE GÉNÉRAL DE RÉALISATION D UNE ÉTUDE D IMPACT SUR L ENVIRONNEMENT

GUIDE GÉNÉRAL DE RÉALISATION D UNE ÉTUDE D IMPACT SUR L ENVIRONNEMENT AVANT-PROPOS 1. INTRODUCTION 2. PROCEDURE ADMINISTRATIVE 3. PROCEDURE D ÉTUDE D IMPACT 4. ETUDE D IMPACT ENVIRONNEMENTAL APPROFONDIE 5. PRÉSENTATION DE L ÉTUDE D IMPACT 6. ÉTUDE D IMPACT ENVIRONNEMENTAL

Plus en détail

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation G1 Recrutements des assistants de recherche et de formation...2 G1.1 Assistant gestion de données patrimoniales...2 G1.2 Assistant technique en génie climatique...2 G1.3 Assistant technique en électricité...2

Plus en détail

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE LA PAROISSE DE SAINT-LAZARE M.R.C. DE VAUDREUIL-SOULANGES RÈGLEMENT NUMÉRO 627 RÈGLEMENT VISANT À INTERDIRE L UTILISATION

Plus en détail

Ne brûlons plus nos déchets verts à l air libre!

Ne brûlons plus nos déchets verts à l air libre! En savoir QUIZZ + Plan de Protection de l Atmosphère des Bouches-du-Rhône 1 2 3 4 J ai le droit de brûler mes déchets de tonte de pelouse en petite quantité dans ma cour non exposée à la route. Mes déchets

Plus en détail

AF 2014-2015. Secteur. Titre. Comité. multimédia et récepteurs. Luminaires. nucléaires. Aspects systèmes Réseaux industriels

AF 2014-2015. Secteur. Titre. Comité. multimédia et récepteurs. Luminaires. nucléaires. Aspects systèmes Réseaux industriels Demandes approuvées au regard du CAN-P-2018 AF 2014-2015 Comité CEI/CISPR/A CEI/CISPR/I CEI/SC17A CEI/SC31G CEI/SC31J CEI/SC34D CEI/SC45A CEI/SC45B CEI/SC62A Titre Mesures des perturbations radioélectriques

Plus en détail

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux Préserver la biodiversité dans la commune La commune dispose-t-elle d'un inventaire du patrimoine écologique local? Quelle part de budget

Plus en détail

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE

Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE Vers le renouveau du logement social Un besoin impératif A.DE HERDE 1 Le nombre de logements dont la SWL et ses sociétés agréées sont propriétaires s élève à 101.242 ; le montant annuel des investissements

Plus en détail

L amiante Désamiantage Gestion des déchets Sécurité/santé

L amiante Désamiantage Gestion des déchets Sécurité/santé CCW_DD02 L amiante Désamiantage Gestion des déchets Sécurité/santé De nombreuses entreprises sont confrontées à des matériaux amiantés lors de rénovations ou de démolition de bâtiments. Ces matériaux,

Plus en détail

FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS C.C.A.S Ville d Avranches 15 rue du Jardin des Plantes 50300 AVRANCHES 02.33.58.06.54 E mail : fjt@avranches.

FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS C.C.A.S Ville d Avranches 15 rue du Jardin des Plantes 50300 AVRANCHES 02.33.58.06.54 E mail : fjt@avranches. FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS C.C.A.S Ville d Avranches 15 rue du Jardin des Plantes 50300 AVRANCHES 02.33.58.06.54 E mail : fjt@avranches.fr REGLEMENT INTERIEUR Préambule Le Foyer des Jeunes Travailleurs

Plus en détail

FORMATIONS EN MATIERE DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL

FORMATIONS EN MATIERE DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL FORMATIONS EN MATIERE DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prévention et Sécurité au Travail Fiche Santé et Travail n 111 Date : 01/09/2014 "Un homme averti en vaut deux" Ce proverbe souligne que l on est plus

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

Entreprises de travaux, sécurisez vos chantiers à proximité des réseaux

Entreprises de travaux, sécurisez vos chantiers à proximité des réseaux Entreprises de travaux, sécurisez vos chantiers à proximité des réseaux obligation depuis le 1 er juillet 2012 Un nouveau téléservice pour construire sans détruire www.reseaux-et-canalisations.gouv.fr

Plus en détail