Technologies d électrification à faible coût par extension de réseau

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1 Initiative d Electrification de l Afrique (AEI) Technologies d électrification à faible coût par extension de réseau Novotel Orisha - Cotonou, Mars, 2014 Compte-rendu de l Atelier

2 Contenu Compte rendu de l atelier... 3 Jour 1: 19 Mars Jour 2: 20 Mars Conclusions... 9 Annexe 1: Agenda Annexe 2: Liste des Participants Annexe 3: Présentations et études de cas

3 Compte rendu de l atelier (Toutes les présentations citées dans ce rapport sont disponibles en annexe 3) Jour 1: 19 Mars h00 - Ouverture Christophe Kaki Directeur de Cabinet du Ministre de l Energie, Bénin La séance d ouverture a été présidée par M. Kaki qui a prononcé le discours d ouverture au nom de Monsieur Barthelemy Dahoga Kassa, Ministre de l Energie, des recherches pétrolières et minières, de l eau et du développement des énergies renouvelables. Franklin Gbedey Operations Officer, Africa Energy Practice, Banque mondiale. M. Gbgdey a souhaité la bienvenue aux participants de la part de l Initiative d Electrification de l Afrique de la Banque mondiale. Niklas Hayek Project Manager, EUEI PDF. M. Hayek a souhaité la bienvenue aux participants et introduit l EUEI-PDF ainsi que ses activités. Silvia Cabriolu Puddu Secrétariat du CLUB-ER. Silvia Puddu a souhaité la bienvenue aux participants au nom du CLUB-ER et introduit la problématique de l électrification à faible coût par extension du réseau en présentant le document de référence du CLUB-ER élaboré en 2010 «Gisements de réduction des coûts de distribution en électrification rurale», distribué aux participants à l occasion de l atelier. Silvia Puddu a ensuite présenté les objectifs et la portée de l atelier et présenté l agenda détaillé des deux journées. 10h15 - Présentations Options technologiques à faible coût : Prof. Francesco Iliceto, Professeur Emeritus auprès de l Université de Rome La Sapienza. Prof. Iliceto a présenté la technologie du Schéma à Câbles de Garde Isolés (SCDGI) des lignes à haute tension et ses applications en Afrique Sub-saharienne, en particulier au Ghana (1ers cas, années 1980, au Togo, au Burkina et en Ethiopie. Gervais Ouoba, Directeur Technique, Fonds de Développement de l Electrification (FDE), Burkina Faso. M. Ouoba a présenté la technologie du Réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER) au nom de M. Eugène Ngueha, AES, Sous-Directeur des Etudes et de la Régulation, Cameroun, retardé dans son voyage vers Cotonou. Moncef Aissa, Consultant Power Engineer, Tunisie a présenté la technologie monophasé et la riche expérience de la Tunisie en matière. Prof. Francesco Iliceto, Professeur Emeritus auprès de l Université de Rome La Sapienza. Prof. Iliceto a présenté la technologie par Extension du réseau HT à faible coût, présentation préparé par Jim VanCoevering, NRECA Foundation. 3

4 13h15 Discussion en plénière sur les options technologiques: La discussion en plénière sur les options technologiques a été modérée par M. Romain Frandji, IED/CLUB- ER. Les questions posées se sont focalisées sur les aspects techniques des différentes technologies, la problématique de l alimentation en mono et biphasé des équipements nécessitant du triphasé (activités productives) et sur le caractère évolutif du SWER. Les points saillants discutés sont présentés ci-après. Sur les technologies SWER et monophasé : - On peut envisager le passage progressif du monophasé au triphasé, lorsque l évolution des charges des localités rurales le justifie ; toutefois, en zone rurale, les besoins peuvent généralement être satisfaits par ces technologies. - Avant la mise en œuvre d une ligne SWER, il est nécessaire de s assurer que le coût de réalisation des mises à la terre ne soit pas supérieur au coût d un câble additionnel (neutre distribué du monophasé) - Certaines régions peuvent présenter des terres inadéquates (forte résistivité du sol), telles les terres désertiques. - La capacité maximale sur une bretelle SWER dépend du déséquilibre admissible sur le réseau principal. Comme pour toute ligne électrique, la longueur maximale d une bretelle SWER sera imposée par l intensité admissible et les chutes de tension observées. Sur la technologie du Schéma à Câbles de Garde Isolés (SCDGI) : Si les lignes HT de transport sont disponibles, les lignes MT éloignées du village cible, et la distance entre la ligne HT de transport et le village acceptable, le SCDGI offre une réelle solution de raccordement pour les villages situés sous les lignes de transport ; Le SCDGI n a pas de défauts permanents et l exploitation et l entretien sont similaires à ceux des lignes conventionnelles MT ; Cependant, l analyse des SCDGI est quelque peu complexe du fait de l interaction électromagnétique avec le circuit HT, du retour du courant par la terre et de la nécessité d équilibrer les tensions. Il faut par conséquence être vigilant sur la spécification des matériaux, le contrôle de la construction et la mise en service. Les questions relatives au raccordement des activités productrices et au caractère évolutif du SWER ont été soulevées à plusieurs reprises pendant l atelier et sont traitées dans ce rapport au niveau des discussions en plénière du deuxième jour car en lien direct avec les expériences des pays. 4

5 14h15 - Séances de travail en groupe: Les participants se sont divisés en quatre groupes pour travailler sur deux études de systèmes de distribution MT, tirées d exemples de projets en Ethiopie. L objectif était de concevoir la solution la moins coûteuse pour chacun des systèmes. La feuille de calcul remise aux participants proposait une méthode simple pour estimer les chutes de tension et les pertes de charge en fonction de la technologie choisie, du câble sélectionné et de la section associée. Il a été demandé aux participants d identifier la solution de raccordement au réseau la plus adaptée respectant une chute de tension inférieure à 7%. 5

6 Jour 2: 20 Mars h00 Présentation Planification de l électrification: Franklin Gbedey, Banque Mondiale: Questions liées à la planification du réseau, aux coûts de raccordement et autres considérations. A l issue de cette présentation, les échanges ont été nombreux, couvrant les éléments suivants: Sur la Planification: Les participants ont convenu de l importance d une planification raisonnée de l électrification rurale, portée par les agences, idéalement indépendante de décisions purement politiques. La planification doit prioriser les lieux à électrifier avec comme objectif d induire un impact socioéconomique maximal auprès des populations. D où l importance de logiciels de planification performants. La planification doit s appuyer sur une cartographie actualisée (importance des SIG). La collecte des données peut s avérer longue et fastidieuse mais est essentielle à une planification objective. La mise en place de groupes multisectoriels impliquant les ministères concernés (santé, énergie, eau, éducation, etc.) facilite le partage des données et permet une économie de temps non négligeable. La planification doit être réalisée à un horizon cohérent, et non sur du court terme. Dans l élaboration d une planification les acteurs sont multiples et n ont pas tous les mêmes objectifs. L opérateur privé cherche la rentabilité financière alors que l Etat, sans la négliger pour autant, doit assumer sa responsabilité publique de mise à disposition du service électrique auprès des populations rurales. Sur les normes techniques : Certains pays ont des normes différenciées selon que l on se trouve en zone rurale (généralement du ressort de l agence d électrification rurale) ou en zone urbaine (du ressort des compagnies d électricité), la cohérence des choix techniques n est pas toujours respectée. D où l importance de disposer d une autorité de régulation forte et indépendante qui puisse arbitrer les choix relatifs aux normes et équipements. Au Mali c est l Agence d électrification rurale, l AMADER, qui joue ce rôle de régulateur en zone rurale. Sur les couts des équipements Certains pays rencontrent des difficultés dans le dimensionnement des câbles. En effet, la matière première du câble n explique pas à elle seule le coût de celui-ci. La période d achat (et donc du cours du matériau), le volume commandé et la disponibilité sur le marché peuvent parfois conduire à des prix 6

7 plus élevés pour des petites sections (ex : type 10 mm², peu manufacturé donc peu disponible). Même chose pour les poteaux. Sur les Branchements On observe en Afrique Sub-saharienne un contraste important entre le taux d accès au service électrique (ménages effectivement connectés) et le taux de couverture (pourcentage de la population vivant dans les localités électrifiées). Le coût de raccordement est l une des principales barrières à l accès au service et traduit l importance de trouver des mécanismes de préfinancement au profit des populations rurales. A titre d exemple, la Côte d Ivoire, malgré une prise en charge initiale des coûts de raccordement à hauteur de 50%, n a pas réussi à accroitre le taux de branchement. Fort de ce constant, le pays a mis en place un système de préfinancement complet, permettant aux abonnés de rembourser sur une période s étalant de 2 à 10 ans. Les résultats sont probants. 9h45 - Présentations des expériences des pays sur les technologies à faible coût Melvine Ahuouissoussi, Chef de Service des Etudes des Projets d Electrification Rurale, ABERME, Bénin. Mme Ahuouissoussi a présenté l expérience du Bénin dans les technologies d électrification à faibles couts et en particulier en matière de réduction des coûts du matériel. Abdoulaye Abbas, ARSE, Togo. M. Abbas a présenté l expérience du Togo en électrification rurale par câble de garde. Gervais Ouoba, Directeur Technique, FDE, Burkina Faso. M. Ouoba a présenté l expérience du Fonds du Développement de l électrification (FDE), Burkina Faso dans l utilisation de la technologie du Réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER). Eugene Ngueha, Sous-Directeur Etudes et Régulation, AES, Cameroun. M. Nguéha a présenté EXPERIENCE DU CAMEROUN en matière des technologies à faible coût : Poteaux Bois, Technique Rigide et Monophasé avec Retour par la Terre (SWER). Guy Oswald Demtare, Chef de Projet Energie, Cameroun. M. Demtare a présenté le retour d expérience du projet de Densification du réseau de distribution MT/BT dans le Département des Hauts-Plateaux (Cameroun). 13h00 Discussion en plénière La discussion en plénière sur l expérience des pays a été modérée par M. Romain Frandji, IED/CLUB-ER. Ci-après les principaux points débattus : Sur les technologies SWER et monophasé : - L interrogation portait sur la possibilité d alimenter des moteurs triphasés à partir de lignes SWER ou monophasées. La plupart des équipements domestiques ont aujourd hui ont des versions monophasées. La STEG a développé de façon massive le monophasé en Tunisie, appuyant l importation de moteurs monophasés, et favorisant avec le temps l émergence d un marché dédié. Cette approche d électrification rurale peut donc tout à fait être répliquée. 7

8 Sur le caractère évolutif du SWER : On peut envisager le passage progressif du monophasé au triphasé, lorsque l évolution des charges des localités rurales le justifie ; toutefois, en zone rurale, les besoins peuvent généralement être satisfaits par ces technologies. S appuyant sur son expérience, l AES Cameroun, précise que, dans 80% des cas, le SWER est parfaitement adapté aux besoins en zone rurale. Le FDE (Burkina) met cependant en avant le fait que si l on souhaite bénéficier des économies qu offre la technologie SWER, le dimensionnement des systèmes (longueurs de portée, supports etc.) ne doit pas être réalisé en envisageant un passage ultérieur au triphasé, une approche réduisant l économie réalisée au coût des câbles. Autres considérations Certains participants ont souligné la nécessité de diffuser auprès des participants les normes techniques relatives au SWER utilisées par le Cameroun et le Burkina Faso La nécessité de créer des centres de formation a aussi été évoquée par les participants. 14h30 - Séances de travail en groupe: Finalisation des Etudes de cas et restitution des résultats Les participants se sont réunis en groupe pour finaliser les études de cas commencées la veille et ont ensuite présenté leurs résultats en plénière. 15h30 Présentation des Etudes de cas: Les groupes ont obtenu des résultats similaires, mettant en évidence, dans le cadre de ces deux études, l intérêt du SWER par rapport à la technologie monophasée (chutes de tension moins importantes). 16h00 Clôture des travaux: Romain Frandji, Chargé d Affaires, IED/ CLUB-ER Hamoud Souleiman Cheik, Président du CLUB-ER et Chef de service des Energies conventionnelles, Ministère de l Energie en charge des Ressources Naturelles (MERN), Djibouti Bertin Codjo Djaito, Ministère de l Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l Eau et du Développement des Energies Renouvelable 8

9 Conclusions Pendant les deux jours d atelier, la réduction des coûts a été abordée sous deux angles: Les technologies de raccordement (lignes MT), à travers les exemples du Cameroun et du Burkina Faso sur la technologie SWER, du Togo sur la SCDGI Les équipements, dont les coûts dépendent de multiples paramètres (période d achat, volumes achetés, disponibilité). Mais ceci ne peut pas se faire sans: (i) une planification concertée entre les différents acteurs (Sociétés Nationales, Agences etc.) et (ii) un rôle d arbitre pleinement assumé par le régulateur. (i) Cette planification doit s appuyer: sur une collecte de données actualisées des outils d aide à la décision (SIG, Bases de données) une concertation multisectorielle afin de tenir compte des programmations des autres secteurs des logiciels de planification permettant d intégrer les éléments susmentionnés sur une logique d impact et idéalement non tributaire de choix politiques injustifiés sur un horizon de planification cohérent et non pas sur du court terme (5 vs 20 années) une approche économique et financière basée sur des mécanismes attractifs pour «booster» le nombre de connexions. (ii) Un régulateur fort permettra de mettre sur un pied d équilibre les sociétés nationales et les agences, de bousculer des habitudes souvent conservatrices des Sociétés d Electricité en matière de technologies déployées. Mais tout n est pas du ressort du régulateur, c est aussi aux sociétés et agences d être moteur de ce changement en promouvant des nouvelles technologies sur leur territoire, d où l importance du partage d expérience tel le manuel développé actuellement par l AEI et EUEI-PDF qui peut être un outil facilitant le plaidoyer auprès des instances décisionnelles. 9

10 Annexe 1: Agenda 08:15 Inscriptions 09:00 Ouverture des travaux Discours d ouverture JOUR 1 Mercredi 19 Mars 2014 Allocutions de bienvenue par les organisateurs Définition de la problématique, présentation du CLUB-ER et présentation du programme de l atelier 10:00 Pause thé 10:15 Présentations Options technologiques à faible coût : SCDGI (Shield Wire Systems) et Extension du réseau HT à faible coût Réseau mono et biphasé Réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER) 12:00 Déjeuner 13:15 Discussion en plénière sur les options technologiques 14:15 Séances de travail en groupe: Groupe 1 : Plénière Modérateur : Moncef Aissa, Consultant Power Engineer, Tunisie/ Analyse d études de cas Christophe Kaki, Directeur du Cabinet du Ministre, Ministère de l'energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l'eau et du Développement des Energies Renouvelables, Bénin Franklin Gbedey, Banque Mondiale Niklas Hayek, EUEI PDF Silvia Cabriolu Puddu, CLUB-ER Prof. Francesco Iliceto, Université de Rome 'La Sapienza', Italie Moncef Aissa, Consultant Power Engineer, Tunisie Eugène Ngueha, AES, Sous-Directeur des Etudes et de la Régulation, Cameroun (présenté par M. Gervais Ouoba, FDE, Burkina Faso) Modérateur: Romain Frandji, Chargé d Affaires, IED/CLUB-ER (note: Les études de cas seront distribuées au début de la session) Groupe 2 : Plénière Modérateur : Gervais Ouoba, Directeur Technique, FDE, Burkina Faso Groupe 3 : Sala Gani Modérateur : Prof. Francesco Iliceto, Université de Rome 'La Sapienza', Italie 16:15 Résumé de la journée 1 Romain Frandji, Chargé d Affaires, IED/CLUB-ER 16:30 Fin des sessions de la journée 1 Groupe 4 : Sala Gani Modérateur : Guy Oswald Demtare, Ingénieur, Chef de Projet Energie, Cameroun 10

11 09:00 Présentation Planification de l électrification Jour 2 Jeudi, 20 Mars, 2014 Franklin Gbedey, Banque Mondiale 09:45 Expérience des pays Présentations des expériences des pays sur les technologies à faible coût 10 :30 Pause thé Expérience des pays - Suite 12:00 Déjeuner 13:00 Discussion générale: La planification de l électrification et expérience des pays Melvine Ahuouissoussi, Chef de Services des Etudes des Projets d Electrification Rurale, ABERME, Bénin Abdoulaye Abbas, ARSE, Togo Gervais Ouoba, Directeur Technique, FDE, Burkina Faso Eugene Ngueha, Sous-Directeur Etudes et Régulation, AES, Cameroun Guy Oswald Demtare, Ingénieur, Chef de Projet Energie, Cameroun Modération: Romain Frandji, Chargé d Affaires, IED/Club-ER 14:30 Finalisation de l analyse des Etudes de cas et préparation des présentations Groupe 1 : Plénière Groupe 2 : Plénière Groupe 3 : Sala Gani Groupe 4 : Sala Gani 15:15 Pause thé 15:15 Présentation des résultats des études de cas 16:00 Clôture des travaux Conclusion Discours de clôture 16:30 Fin des sessions de la journée 2 Rapporteur de chaque Groupe de discussion Romain Frandji, Chargé d Affaires, IED/CLUB-ER Hamoud Souleiman Cheik, Président du CLUB-ER et Chef de service des Energies conventionnelles, Ministère de l Energie en charge des Ressources Naturelles (MERN), Djibouti Bertin Codjo Djaito, Ministère de l Energie, des Recherches Pétrolières et Minières de l Eau et du Développement des Energies Renouvelables 11

12 Annexe 2: Liste des Participants Prénom Nom Organisation Pays Toussaint AHOUANGBENANGNON ABERME Bénin Alzouma Ibrahim CISSÉ NIGELEC Niger Adjid MAHAMAT Direction de l'energie (DE) Tchad Nomenjanahary Heritiana RAZAFINDRAKOTO Agence de Développement de l'electrification Rurale (ADER) Madagascar Abbas ABOULAYE Autorité de Réglementation du Secteur de l'electricité (ARSE) Kandine ADAM ABORAK Ministère de l énergie et du pétrole Togo Niger Melvine AHOUISSOUSSI ABERME Bénin Yves-Serge AHOUSSOU CI-ENERGIES Côte d'ivoire Moncef AISSA Tunisie Todéman ASSAN ABERME Bénin Blaise BANGUITOUMBA ENERCA République Centrafricaine Gildas BANKOLE SBEE Bénin Thierry BEFIO NAMDENGANANA Agence Centrafricaine d'er (ACER) République Centrafricaine Baptiste BOBILLIER Délégation de l Union Européenne au Bénin Silvia CABRIOLU PUDDU INNOVATION ENERGIE DEVELOPPEMENT IED Bertin CODJO DJAITO Ministère de l Energie, des Recherches Pétrolières et Minières de l Eau et du Développement des Energies Renouvelables Bénin France Bénin Lamine COULIBALY AMADER Mali 12

13 Prénom Nom Organisation Pays Guy Oswald DEMTARE "Etudes Engineering Développement - EED Cameroun Mamadou Saïdou DIALLO Bureau d'electrification Rurale Décentralisée (BERD) Guinée Yvon Polycarpe DOSSA GIZ - Energising Development Bénin Peter FÖRSTER GIZ - Energising Development Bénin Romain FRANDJI INNOVATION ENERGIE DEVELOPPEMENT IED France Franklin GBEDEY World Bank Jenny HASSELSTEN World Bank Niklas HAYEK EUEI PDF Francesco ILICETO Rome Université «La Sapienza» Italie Yaovi Charles KOUMAPLE ABERME Bénin Ahmedou M.M. AHMED ALEM ADER Mauritanie Mlle Jocelyne Odette MBOUMBA VOUNGBO ENERCA République Centrafricaine Leonard NTIRWONZA Agence Burundaise de l'electrification Rurale (ABER) Mário OLIVEIRA Direction Générale de l Energie (DGE), Ministère du Tourisme, de l Industrie et de l Energie (MTIE) Moussa OMBOTIMBE Direction Nationale de l Energie Gervais OUOBA Fond de Développement de l'electrification (FDE) Olivier Bruno RABEMANANTSOA Jiro Sy Rano Malagasy (JIRAMA) Burundi Cap Vert Mali Burkina Faso Madagascar Victor Dieudonné SALA MENGUE ELECTRICITY DEVELOPMENT CORPORATION (EDC) Cameroun 13

14 Prénom Nom Organisation Pays Hamoud SOULEIMAN CHEIK Ministère de l Energie en charge des Ressources Naturelles (MERN) Claude Michel TAMO "Etudes Engineering Développement - EED Bamba THIAM Agence Sénégalaise d'electrification Rurale (ASER) Djibouti Cameroun Sénégal Claude ZIMBO SBEE Bénin Mamidou TCHOUTCHA DGE / MERDMEDER Bénin Jean Francois MODONDO SBEE Bénin Malick MAMA SBEE Bénin Badarou M. RAOFON Consulat / VE Bénin Nestor NOUHOUAYI Délégation de l Union Européenne Bénin Sabin LOUMEAJINON Presse / La Nation Bénin Serge BOYA Presse / La Nation Bénin Samuel FAVI Journaliste /Communal info Bénin Felix EBO Miert international Bénin Cyrille DJEBOU O Journaliste / L'autre Vision Bénin Herman W ADIMOU Journaliste / Aube Nouvelle Bénin Yaoui NYAMADOR Togo Sodji ALAIN Agence Bénin Presse Bénin Biomama BOUBACAR Direction Générale de L'Énergie Bénin Odjo CYRIAQUE ABERME / Ministère Énergie Bénin 14

15 Annexe 3: Présentations et études de cas Présentations : Etudes de cas : Niklas Hayek EUEI PDF Silvia Cabriolu Puddu CLUB-ER et définition de la problématique Prof. Francesco Iliceto - Schéma a câbles de garde isoles (SCDGI) des lignes à haute tension Prof. Francesco Iliceto : Extrait de l article CIGRE N 37-11, Session de 1984, Par. 8 Conception des lignes de transport Eugène Ngueha - Single Wire Earth Return (SWER) Moncef Aissa - Technologie monophasé et l expérience tunisienne Jim VanCoevering, NRECA Foundation /Prof. Francesco Iliceto - Technologie par Extension du réseau HT à faible coût Chrisantha Ratnayake/Franklin Bgbey Planification de l Electrification Rurale Melvine Ahuouissoussi - Expérience du Bénin (ABERME) Gildas Bankole Experience du Bénin (SBEE) Abdoulaye Abbas Expérience du Togo Gervais Ouoba, - Expérience du Burkina Faso Eugene Ngueha - Expérience du Cameroun Guy Oswald Demtare, Etude de cas, Cameroun Romain Frandji Conclusions de l atelier Etudes de systèmes de distribution MT, tirées d exemples de projets en Ethiopie : S3, «Wolita» et S4, «Hosaina». 15

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17 Activités d EUEI PDF Projets nationaux Ghana : Soutien basé sur SIG pour augmenter l'accès à l'énergie Etudes thématiques PRODUSE: Utilisation productive de l électricité Projets régionaux CEDEAO: La politique des énergies renouvelable de la CEDEAO Evènements du dialogue Cameroon: Dialogue des parties prenantes de l énergie Technologies d électrification à faible coût par extension de réseau atelier, Arusha/Tanzanie 2013 Organisé par l'aei et EUEI PDF, en collaboration avec l'agence pour les énergies renouvelables de la Tanzanie Plus de 60 participants en provenance de 13 pays différents Résultats : Sensibilisation accrue aux téchnologiesà disposition Renforcement des capacités pour la mise en œuvre des solutions d'électrification à faible coût Renforcement des rélations pan-africaines Conclusions principales : Facteurs différents pour chaque technologie L'éducation des consommateurs essentielle Assurer le raccordement des ménages au réseau Fiche d'information dans le dossier des participants 1 Technologies d électrification à faible coût par extension de réseau - manuel En collaboration avec l'aei Groupe cible : ingénieurs électriciens auprès des agences de l électrification rurale, compagnies d'électricité Contenu : Options d extension de réseau et postes à moindre coût : lignes, sous-stations Technologies de distribution : monophasé/biphasé, SWER, SWS Aspects concernant la planification des systèmes de distribution Raccordement des ménages Publication : prévue en mai 2014 Version préliminaire dans le dossier des participants Merci pour votre attention!

18 Initiative d Electrification de l Afrique (AEI) ATELIER SUR LES TECHNOLOGIES D ELECTRIFICATION A FAIBLE COÛT PAR EXTENSION DE RESEAU COTONOU, BENIN, MARS 2014 Deux mots sur le CLUB-ER Définition de la problématique, Programme et objectifs de l atelier Créee en 2002, le Club des Agences et structures africaines en charge de l élec rurale est un réseau bilingue qui compte 30 pays africains et 38 structures Silvia Cabriolu Puddu Secrétariat du CLUB-ER / CLUB-ER Secretariat Plan de la présentation Carte des membres / pays du CLUB ER Map of CLUB-ER members / Countries 1. Présentation du CLUB-ER 2. Message du Document thématique et introduction à la problématique 3. Objectifs de l atelier 4. Portée 5. Programme de l atelier

19 Sponsors Le Club-ER Bénéficie du soutien financier de: (2) à (4) formations thématiques par an, à partir : du retour d expérience de ses membres d interventions par des professionnels du secteur Une rencontre annuelle de tous ses membres : Septembre 2014 : Lusaka (Zambia) + conférence thématique La publication de documents thématiques : Téléchargeables sur Des échanges «B to B» entre membres et secteur privé lors des rencontres annuelles Une base de données : Indicateurs socio-économique coûts des équipements d électrification rurale, en diffusion restreinte auprès des membres Organisation activités de formation/training activities le CLUB-ER a pour vocation le renforcement des capacités de ces institutions africaines responsables de l électrification rurale dans leurs pays et la recherche de solutions appropriées. Organisation en 5 groupes thématiques: Organisation in 5 thematic groups Impact socio économique/ Socio econ impact Réduction des coûts / Costs reduction Outils et méthodologies / tools & methodologies ER Financement / Financing Les schémas organisationnels / Organisational schemes

20 Cinq documents thématiques Introduction (1/2) Le taux moyen d accès à l électricité en ASS n est que de 32%, aucun pays de cette zone ne dépassant 50%. Environ 80% de ces personnes vivent dans des ménages ruraux L accès à l électricité n est pas une condition suffisante du développement économique et social d un pays mais, sans aucun doute, sa disponibilité en quantité et en qualité en est une condition nécessaire. L initiative SE4All souligne l importance de l accès Les principales contraintes qui pèsent sur l électrification rurale : la limitation des ressources financières nationales et internationales et la faible capacité de paiement de la majorité des consommateurs potentiels domestiques ou productifs dans les zones rurales. Introduction (2/2) Ce document est une synthèse des échanges et analyses sur les gisements de réduction des coûts de distribution en électrification rurale, conduits au sein du Groupe thématique "Spécifications allégées et réduction des coûts" La réduction des coûts de l électrification en zone rurale est donc indispensable pour permettre une plus grande couverture dans un contexte de rareté des ressources financières. En particulier la finalité est de: (i) Réduire les coûts d investissement et (ii) Réduire sur le long terme les coûts d achat de l électricité par les consommateurs ruraux. Elle revêt des aspects techniques, technologiques, commerciaux et organisationnels à plusieurs niveaux de la chaîne allant de la production à l utilisation, et de la conception à l exploitation.

21 Le message (1/2) Les options technologiques présentées peuvent se heurter à des habitudes, des convictions dans chacun des pays. Leur diffusion est donc une opportunité de réflexion pour remettre en question des pratiques onéreuses dont la justification n existe plus ou qui méritent d être confrontées à d autres expériences. La phase de conception des schémas d électrification revêt une importance prédominante c est à cette étape, depuis le choix du mode d électrification (interconnectée, décentralisée), du dimensionnement du système de production correspondant et des réseaux associés que peuvent être commis des erreurs coûteuses pour l avenir, techniquement ou économiquement. Recommandations Afin de relever les défis de réduction qui s imposent à l électrification rurale, il est urgent que les pays soient équipés et formés à l utilisation d outils fondamentaux pour la réduction des coûts, la planification des systèmes électriques, le calcul électrique et mécanique des réseaux Le message (2/2) C est également lors de la phase de conception que des choix engageants sont effectués en ce qui concerne le type de réseau MT: par exemple en intégrant des dérivations et transformateurs biphasés, ou des antennes SWER il est possible de réduire les coûts sans nuire à la capacité d évolution, à la facilité et à la sécurité d exploitation. L objectif de l atelier Permettre aux professionnels de l'énergie et aux décideurs d ASS d acquérir les connaissances nécessaires à la mise en œuvre avec succès de technologies d'électrification rurale à faible coût par extension de réseau. En particulier: Sensibiliser aux technologies d'électrification rurale à faible coût par extension de réseau. Présenter où et comment ces technologies ont été mises en œuvre avec succès. Renforcer les capacités de mise en œuvre de ces technologies Diffuser les connaissances partagées lors de l'atelier auprès des participants

22 Portée de l atelier Programme de travail - Jour 2, Jeudi 20 Mars L'atelier fournira des informations sur les technologies de raccordement au réseau à faible coût mises en œuvre et éprouvées dans d autres pays. Les technologies suivantes seront couvertes : Monophasé et biphasé Moyenne tension (MT) et Basse tension (BT) Réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER); Systèmes de Schéma à Câble de Garde Isolé (SCDGI) (Shield Wire System), et Extension du réseau HT à faible coût Technologies d électrification à faible coût par extension de réseau (Matin) 9h00: Présentation Planification de l électrification: Les questions liées à la planification du réseau, coûts de connexion et autres considérations 9h45: Présentations des expériences des pays : Bénin 10h30: pause thé 11h00: Suite Présentations des expériences des pays : Burkina Faso Cameroun 12h00: pause déjeuner Technologies d électrification à faible coût par extension de réseau (Après-midi) 13h00 Discussion générale: La planification de l extension de réseau Les coûts de connexion au service Présentation des problématiques de l électrification rurale 14:30: Séances de travail en groupes: Finalisation de l analyse des Etudes de cas et préparation des présentations 15h15: pause thé 15h30 : Présentation des résultats des études de cas 16h00: Clôture des travaux Conclusion Discours de clôture Programme de travail - Jour 1, Mercredi 19 Mars Technologies d électrification à faible coût par extension de réseau (Matin) 9h00: Ouverture des travaux Discours d ouverture Allocutions de bienvenue par les organisateurs Définition de la problématique et programme de l atelier 10h00: pause thé 10h15: Présentations Options technologiques à faible coût : Réseau mono et biphasé Réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER) SCDGI (Shield Wire Systems) et Extension du réseau HT à faible coût 12h00: pause déjeuner Technologies d électrification à faible coût par extension de réseau (Après-midi) 13h15: Discussion en plénière sur les options technologiques 14:15: Séances de travail en 4 groupes: Analyse d études de cas 16h15: Résumé de la journée 1 16h30: fin de la journée 1 Merci pour votre attention

23 IEA INITIATIVE D ELECTRIFICATION DE L AFRIQUE ATELIER A COTONOU (BENIN), MARS 2014 ELECTRIFICATION RURALE AVEC LE SCHEMA A CABLES DE GARDE ISOLES (SCDGI) DES LIGNES A HAUTE TENSION SOMMAIRE par Francesco ILICETO Professeur Emérite de l Université de Rome La Sapienza, Italie francesco.iliceto@uniroma1.it 1 Avant-propos Au début des années 80, quand j étais en train d étudier la longue ligne radiale de transmission pour l électrification des villes principales des régions centrales et du nord du Ghana avec l extension du réseau interconnecté de la VRA (Volta River Authority), le Président - Directeur Général de la VRA me demanda si je pourrais, dans la mesure du possible, trouver et recommander une solution économiquement acceptable pour la fourniture de l électricité aussi aux plusieurs petites villes et villages situés le long des 650 km du parcours de la ligne à 161kV à réaliser. 2 Le nouveau schéma à câbles de garde isolés (SCDGI) non conventionnel que j ai conçu pour faire face à la demande de la VRA, a été d abord essayé sur le terrain dans un schéma pilote sur une existante ligne à 161kV du sud du Ghana et a été ensuite appliqué dans les SCDGI commerciaux des nouvelles lignes à 161kV du nord du Ghana, qui ont été mises en exploitation en La VRA a réalisé une partie des travaux de construction des SCDGI avec son propre personnel. A la suite des bons résultats d exploitation au Ghana, plusieurs SCDGI ont été réalisés en d autres pays en voie de développement BUT DU SCHEMA A CABLES DE GARDE ISOLES (SCDGI) Fourniture de l'énergie à faible coût du réseau interconnecté aux villages, petites villes, fermes,usines, stations de pompage d'eau situés le long ou non très loin du parcours des lignes à HT ( kV). Le SCDGI peut être appliqué pour les projets d électrification rurale qui ne peuvent pas être justifiés économiquement avec les solutions conventionnelles (postes HT/MT ou longues lignes MT avec tracé parallèle aux lignes HT). Ce Sommaire est une description générale des SCDGI et de l expérience d exploitation. Les détails techniques et analyses des SCDGI sont disponibles dans les Références (voir pages 51 et 52). 4

24 2. CONCEPT DES SCDGI a) Les SCDGI consistent à: - Isoler pour l'exploitation en MT ( kV) le(s) câble(s) de garde dans les pylônes de la ligne HT. - Alimenter le(s) câble(s) de garde isolé(s) en MT ( kV) à partir du poste de transformation HT/MT à une extrémité de la ligne HT. - Utiliser le retour du courant par la terre comme un conducteur dans tous les cas. - Alimenter les charges au moyen des transformateurs de distribution MT/BT branchés entre le(s) câble(s) de garde isolé(s) et la terre. b) Les Figs. 1/A et 1/B montrent les SCDGI les plus utilisés. 5 Fig. 1/A SCGDI "monophasé avec retour par la terre" applicable aux lignes HT protégées par un seul câble de garde 6 c) Si la ligne HT est protégée contre la foudre par un seul câble de garde, le SCDGI monophasé avec retour du courant par la terre peut être réalisé (Fig.1/A). d) Si le neutre de l enroulement MT du transformateur HT/MT dans le poste principale est mis à la terre directement (comme montre la Fig.1/A) ou au moyen d un transformateur formateur du neutre de basse réactance homopolaire, ou au moyen d une réactance de basse inductance, on alimente le câble de garde isolé directement d une phase de la MT. Si le neutre est mis à terre au moyen d une haute impédance où la MT est trop basse pour les longues lignes à CDGI, on alimente la SCDGI au moyen d un transformateur monophasé MT/MT interposé. 7 e) Si la ligne HT est protégée contre la foudre par deux câbles de garde isolés, en utilisant la terre comme troisième conducteur de phase, une ligne MT triphasée est réalisée (Fig. 1/B). f) La Fig. 1/B montre comment le SCDGI triphasé, qui est pour sa conception non symétrique, est simplement équilibré: avec une résistance-réactance de mise à terre (circuit R-L) et avec des condensateurs de re-phasage non symétriques. La chute de tension dans le circuit R-L s additionne à la petite chute de tension resistive et à la chute de tension inductive du conducteur terre. La résistance du conducteur spécial terre est fonction seulement de la fréquence (indépendante de la résistivité du sol); elle est 0.05 /km à 50Hz, équivalente à celle d un câble d aluminium de 570mm 2. 8

25 Fig. 1/B SCGDI "triphasé" applicable aux lignes protégées par deux câbles de garde g) Le circuit R-L augmente la chute de tension total dans le conducteur terre", presque au même valeur de la chute dans les câbles de garde. Les condensateurs non symétriques (C w10, C w20, C w-w ) éliminent presque totalement les dissymétries des tensions le long de la ligne à CDGI, qui sont causées par les tensions et les courants capacitives non symétriques induites par la ligne triphasée à HT. Les condensateurs font aussi le rephasage des charges et éliminent le risque des surtensions de ferrorésonance, qui pourraient être causées par la proximité des câbles de garde avec les conducteurs HT quand le disjoncteur de la ligne à CDGI est ouvert h) Le SCDGI triphasé peut être alimenté par un enroulement tertiaire dédié du transformateur HT/MT, comme montre la Fig. 1/B. Si un tertiaire dédié n est pas disponible, l alimentation est faite au moyen d un transformateur triphasé MT/MT d interposition. i) En Afrique Sous-Saharienne plusieurs Compagnies d Electricité donnent la préférence à l électrification rurale triphasée, en particulier au SCDGI triphasé, surtout à cause de la difficulté de l achat des moteurs asynchrones monophasés avec puissance entre 5 et 25kW. l) La Fig. 2 montre le schéma de réalisation typique du SCDGI triphasé dans les villages et le système de terres multiples indépendantes appliqué pour obtenir la basse résistance de terre et assurer la continuité de connexion à la terre nécessaires pour le retour du courant par la terre et pour la sécurité des personnes et des réseaux à MT et BT. Dans les postes HT/MT qui alimentent les SCDGI, le réseau de terre de protection du poste est utilisé pour le retour du courant par la terre, puisque le poste HT a une petite résistance de terre (ordre de grandeur de 1 )

26 3. CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES SCDGI Pylône HT de branchement Fig. 2: Conducteur nu enterré Sectionneur avec fusibles Piquets multiples ligne MT pour le retour du courant par la terre Conducteur de terre Parafoudres Poste MT/BT sur poteau Coupe circuit-fusible ("Fused cut-out") Piquets multiples de terre du réseau BT Disposition typique des circuits de distribution du SCDGI triphasé dans les villages, montrant la mise-à-terre indépendante des réseaux MT e BT 13 a) L'isolement des câbles de garde avec isolateurs MT pourvus d éclateurs à tige appropriés, ne change pas appréciablement le niveau de la protection de la ligne HT contre la foudre, comme démontré par le calcul numérique et confirmé par plus de 20 ans d'expérience d'exploitation. La Fig. 3 montre les chaînes d'isolateurs rigides recommandées pour l'isolement des câbles de garde. b) La dissymétrie résiduelle de tension aux points d'alimentation de tous les consommateurs des SCDGI triphasés (Fig. 1/B), ainsi qu'aux barres d'alimentation des SCDGI monophasés avec retour par la terre (Fig.1- A) est limitée à une très petite valeur (composant inverse de tension 1%). 14 Les dimensions sont en mm Tension de tenue à 50 Hz 60 s sous pluie 130kV rms +) Tension de tenue au choc de foudre ms à sec 270kV peak +) Longueur de la ligne de fuite 1200 mm Charge électromécanique de rupture 50 kn +) sans éclateur à tiges Fig. 3: Chaîne rigide d isolateurs en verre trempé pour les SCDGI triphasés et monophasés avec retour par la terre à 34,5 kv c) Dans les nouvelles lignes HT, les SCDGI utilisent les câbles de garde d'aluminium/acier, avec une section totale de mm². Un conducteur convenable a 19 fils de même diamètre: 7 fils en acier galvanisé dans la partie centrale et 12 fils en aluminium dans la couche externe, avec 63% d'aluminium dans la section. Quelques SCDGI ont été réalisés après la construction de la ligne à HT, avec l installation des isolateurs de support des câbles de garde en acier ou en allumoweld existants

27 d) La longueur possible des SCDGI avec tension nominale de 34.5 kv est supérieure à 100 Km. Les SCDGI triphasés ont à peu près la même capacité de puissance que une ligne aérienne MT conventionnelle de la même tension nominale (phase-phase) et équipée avec conducteurs de résistance ohmique égale: quelques MW à 34,5kV. Des diagrammes de charge typiques sont montrés en Fig. 4. e) Le retour du courant par la terre a été utilisé dépuis longtemps avec succès pour l'électrification rurale monophasée ( SWER ) dans plusieurs pays (Canada, Australie, Nouvelle Zélande pendant plusieurs dizaines d années; plus récemment en plusieurs autres pays.) P [MW] cos d [km] 150 P [MW] +) cos +) cos =0.9 +) 60 Hz - ACSR sqmm V=10% 50 Hz - ACSR sqmm V=10% +) cos =0.97 b.1) d[km] a.1) P [MW] 16 +) facteur de puissance de la charge sur le côté BT des transformateurs MT/BT Charge répartie; Charge concentrée Fig. 4: Puissance maximale admissible en fonction de la longueur des lignes à CDGI triphasées à 34,5kV: a.1 a.2: câbles de garde en aluminium/acier (ACSR), S=125,1 mm 2 sur une ligne à 230kV-60Hz (Brésil) b.1 b.2: câbles de garde en aluminium/acier (ACSR), S=76,9 mm 2 sur une ligne à 161kV-50Hz (Ghana) ) cos = Hz - ACSR sqmm V=7.5% +) cos = 0.97 a.2) d [km] P [MW] 50 Hz - ACSR - 76,9 sqmm V=7.5% cos =0.97 +) +) cos =0.9 b.2) d [km] 18 L utilisation de la terre comme un conducteur est possible aussi ou la résistivité du sol est grande, en utilisant la technique des prises de terre multiples pour les postes MT/BT et pour les bancs des condensateurs (mise en parallèle de plusieurs piquets de terre au moyen d un conducteur aérien ou enterré, comme montre la Fig.2). En effet la terre est un conducteur idéal dans les zones rurales des pays en voie de développement: - Il a un très petit coût (piquets et conducteurs de terre installés par main d œuvre locale, utilisés aussi pour d autres fonctions). - Les pertes sont très faibles (à 50Hz les pertes sont équivalentes à celles d un câble d'aluminium de 570 mm²) Contrairement aux conducteurs conventionnels isolés, il n est exposé ni aux défauts d'isolement ni aux interruptions (le court circuit et la rupture des conducteurs ne peuvent pas se produire). - L entretien est négligeable. Seulement des vérifications périodiques sont nécessaires: mesures de la résistance de terre et des tensions de pas et touche, qui sont faites simplement avec un voltmètre électronique puisque pour faire les mesures on utilise le courant de terre de l exploitation. 20

28 f) Les critères de projet des SCDGI triphasés sont les mêmes que ceux des lignes MT conventionnelles (limitation des chutes de tension et de la température des conducteurs, rephasage, etc.), avec la contrainte supplémentaire de limiter le composant inverse de tension. g) L'analyse des SCDGI est quelque peu complexe, du fait de l'interaction électromagnétique avec le circuit HT, du retour du courant par la terre et de la nécessité de symétriser les tensions. L'exploitation est de toute façon simple et fiable parce que seuls des équipements conventionnels de distribution sont utilisés, sans appareils électroniques de puissance et avec des méthodes d exploitation ordinaires. 21 h) Dans les SCDGI triphasés la tension d'exploitation entre les câbles de garde et la terre est plus haute par un facteur de 3=1.732 par rapport à la tension phase terre des lignes conventionnelles avec la même tension nominale (phase-phase) (voir Fig. 1/B). Cependant l'augmentation nécessaire de l'isolement de l'équipement est seulement de 15 20% au-dessus de l isolement de l'équipement MT standard: isolement au choc de foudre (BIL) de 200 kv au lieu de 170 kv pour la tension nominale de 34.5 kv. L isolement de 200kV au choc de foudre est une des alternatives prévues dans les normes IEC et ANSI pour les équipements à tension nominale de 34.5kV (pratique américaine) EXPÉRIENCE D EXPLOITATION DES SCDGI i) Les lignes MT à câbles de garde isolés sont une partie de la ligne HT et donc ne demandent pas un entretien spécifique autre que celui necessaire pour la ligne à HT. La seule différence est le control périodique à vue des isolateurs de support des câbles de garde. a) Aucune défaillance d équipement n a eu lieu dans les SCDGI qui ont été correctement projetés et construits, avec correct calibrage des relais de protection. Ça a été le cas des SCDGI au Ghana (en exploitation depuis 25 ans), au Brésil (mis en exploitation en 1995), au Laos (mis en exploitation en 1996 et en 2002), en Sierra Leone (mis en exploitation en 2010)

29 b) En Ethiopie, Togo et Burkina Faso, quelques défaillances d équipement des SCDGI ont été causées par des irrégularités banales d achat ou de construction (non conformité avec les spécifications techniques). En Ethiopie, le terrain autour d un seul piquet installé pour le retour du courant par la terre d un condensateur de 300 KVAR, est explosé ensuite à l instabilité thermique (évaporation de l humidité et augmentation progressive de la résistance ohmique; amorçage d arcs dans le terrain). L installation correcte spécifié était une mise à la terre multiple, comme montre la Fig Au Togo, un petit transformateur de distribution a eu une défaillance parce que il avait l enroulement primaire à 20kV qui a été alimenté de la ligne à CDGI à 34.5kV. Des parafoudres avec tension maximale d exploitation continuelle (MCOV) de 27kV ont explosés parce que ils étaient énergisés à 34.5kV de la ligne à CDGI. La MCOV spécifié pour les parafoudres était 38kV. La défaillance de deux condensateurs a été causée par la connexion erronée à la ligne à CDGI triphasée. En Burkina Faso, quelques problèmes similaires on eu lieu à cause d irrégularités d achat des équipements et d installation. 26 c) Les SCDGI sont sujets à des défauts fugitifs (c est à dire sans dommage des équipements), causés par la foudre pendant les orages. Les statistiques d exploitation au Ghana ont montré que le taux des défauts fugitifs des lignes à CDGI triphasées à kV ne dépasse pas les taux de défauts fugitifs des lignes conventionnelles à 34.5kV de la même longueur, construites dans la même région avec poteaux en treillis d acier galvanisé. Dans ces lignes conventionnelles à 34.5kV, ~ 7% des défauts ont été permanents (avec dommage d équipement). Les défauts permanents dans les lignes à CDGI sont extrêmement rares. Aucun défaut permanent n est arrivé sur quelques milliers de kilomètres de lignes à CDGI, une partie desquelles sont en exploitation depuis plus de 20 ans. 27 d) Les lignes secondaires de connexion entre la ligne à CDGI (ligne HT) et les villages ont une performance similaire à celle des lignes conventionnelles équivalentes à MT et sont sujetes à des défauts permanents (rupture des conducteurs; feu de brousse et dommage des poteaux en bois; contacts avec les arbres; courts circuits entre conducteurs causés par le vent et les grands oiseaux; etc.). Les défauts de ces lignes secondaires sont interrompus par les fusibles installés au point de branchement de la ligne à CDGI (ligne HT). 28

30 On doit assurer une coordination efficace entre ces fusibles et le disjoncteur au départ de la ligne à CDGI (poste HT/MT) pour limiter le nombre d hors service de la ligne à CDGI et pour faciliter la localisation des défauts, en particulier dans le cas ou le nombre des lignes secondaires vers les villages alimentées par une ligne à CDGI est grand (voir le Figs. 5 à 11). e) Les défauts fugitifs des lignes à CDGI sont éliminés par le re-enclenchement automatique du disjoncteur au départ de la ligne à CDGI, ou sont en tout cas suivis de la fermeture manuelle du disjoncteur avec succès faite par les opérateurs dans les postes HT/MT. 29 f) Dans la planification de l électrification rurale visée avec priorité à la limitation du coût, il faut tenir compte que les très longues lignes à CDGI (par exemple, 100km) sans reclosers en points intermédiaires, en des régions très foudroyées, entraînent l acceptation d un taux des défauts fugitifs et des possibles interruptions courtes de l alimentation aux usagers, qui sont proportionnels à la longueur de la ligne à CDGI. Ça arrive également pour les lignes conventionnelles MT de la même longueur. Un exemple est une ligne triphasée à CDGI dans le Laos avec longueur de 129 km, qui alimente plus que 30 villages (voir la Fig. 7) ESTIMATION DES COÛTS Au Ghana la ligne à CDGI triphasée à 30kV Tamale - Buipe (initialement de 104km; voir Fig. 5), a été prolongée jusqu à 176km et exploitée pendant plusieurs années pour alimenter à Kintampo un poste relais hertzien de la Ghana Broadcasting Corporation. 31 a) La planification des solutions alternatives (conventionnelles et SCDGI) a été faite pour des projets d électrification rurale le long de lignes HT, avec grande distance entre les poste de transformation HT/MT (100 à 250km), avec villages situés le long de tout le tracé des lignes HT. L analyse des coûts à montré que l investissement nécessaire pour rendre disponible l énergie électrique en MT à toutes les communautés le long des lignes HT est seulement le 10-15% de l investissement nécessaire pour la solution conventionnelle avec lignes MT indépendantes de la même tension nominale avec tracé parallèle à la ligne HT. 32

31 b) Une ligne de 200km à 161kV en Sierra Leone avait été commandée avec deux câbles de garde en acier galvanisé de 60 mm 2, connectés à la terre sur chaque pylône. Une variante de la commande a été faite à l entrepreneur pour l installation de deux câbles de garde en aluminium acier de 108mm 2, isolés pour 34.5kV avec les chaînes d isolateurs de la Fig. 3. L augmentation du prix total (clef en main, pour fournitures, transports, montage, etc.) a été de 1700 $ USA par km de ligne. c) Les coûts des postes de transformation MT/BT sur poteau alimentés par la ligne à CDGI et des réseaux de distribution BT dans les villages sont pratiquement les mêmes que pour la distribution MT/BT conventionnelle. Pour minimiser le coût total, il faut bien entendu appliquer des solutions simplifiées pour les postes MT/BT, les réseaux BT et la connexion des usagers, adaptées aux régions en cours de développement CONSIDÉRATIONS SUPPLÉMENTAIRES d) Le prix des chaînes d isolateurs avec accessoires comme celles de la Fig. 3 est de ~ 65$ USA. Le prix d un banc triphasé non symétrique de condensateurs de 1000 KVAR pour un SCDGI à 34.5kV (2 unités condensateur en série par phase) est ~ 7,000$ USA. Le prix d un circuit R-L de mise à la terre dans le poste HT/MT est fonction de l impédance R+jX et du courant nominal (7,000 a 14,000 $ USA). 35 a) En quelques cas, après plusieurs années d exploitation des SCDGI réalisés entre deux postes HT/MT (voir les Figs. 5 à 11), on peut justifier la construction d un poste HT/MT dans un point intermédiaire de la ligne HT, pour alimenter la charge fortement augmentée d une ville initialement servie par le SCDGI. Dans ces cas les longues lignes initiales à CDGI sont chacune divisée en 2 lignes courtes, qui ont une plus grande capacité de charge et un plus bas taux de défaut, puisque elles sont alimentées aussi par le nouvel poste HT/MT intermédiaire. 36

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