PESTICIDES. DOSSIER DE PRESSE Salon de l agriculture 2012 DES PROFESSIONNELS VICTIMES DES PESTICIDES DÉNONCENT LA SITUATION, ET AGISSENT!

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1 DOSSIER DE PRESSE Salon de l agriculture 2012 PESTICIDES PHYTOSANITAIRES, PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES DES PROFESSIONNELS VICTIMES DES PESTICIDES DÉNONCENT LA SITUATION, ET AGISSENT! PHYTO-VICTIMES

2 SOMMAIRE DES DÉCENNIES DE PROPAGANDE...4 EVALUATION, HOMOLOGATION, AUTORISATIONS...6 DONNEES SANITAIRES...8 TÉMOIGNAGES...10 NOTRE ACTION AU SALON DE L AGRICULTURE 2012, UNE PREMIERE EN FRANCE...12 QUI SOMMES-NOUS?...12 POURQUOI PHYTO-VICTIMES?...12 LES DEMANDES ET PROJETS DE PHYTO-VICTIMES?...13 LES VISUELS DE LA CAMPAGNE...14 Contact PRESSE presse@phyto-victimes.fr

3 POUR LA PREMIÈRE FOIS, DES PROFESSIONNELS VICTIMES DES PESTICIDES DÉNONCENT LA SITUATION, ET AGISSENT! Les produits phytosanitaires ont fait de moi un vieillard J ai respiré des poussières de produits phytosanitaires, depuis j ai la maladie de Parkinson Gilbert - 58 ans - Ouvrier agricole Reconnu en maladie professionnelle Professionnels, victimes des pesticides : un scandale sanitaire occulté «Je veux indiquer qu on ne s empoisonne pas aujourd hui avec les pesticides» affirme en 2011 dans une interview à Libération 1, Jean-Charles Bocquet, le directeur du lobby des fabricants de pesticides, qui se cache derrière la rassurante dénomination «UIPP» (Union de l Industrie de la Protection des Plantes). Affirmer cela, c est user de la langue de bois pour nier une réalité tragique et douloureuse dont certains des membres de notre association de professionnels, victimes d intoxications chroniques ou aigües par des pesticides, sont l incarnation et la preuve. 1

4 DES DÉCENNIES DE PROPAGANDE Depuis des dizaines d années, les fabricants de produits phytosanitaires promettent à grand renfort de publicité aux agriculteurs des lendemains qui chantent, où performance, tranquillité, sécurité riment avec épandage de pesticides 2. Des publicités sur les pesticides de toutes sortes ont inondé les revues agricoles et la télévision régionale. En plus de nous vanter les mérites des pesticides cette communication met parfois en avant des pratiques pouvant éluder le danger potentiel du produit. UNE COMMUNICATION RASSURANTE ET DES DÉCENNIES DE BANALISATION DANGEREUSE Abreuvés de conseils qui se voulaient bienveillants, nous avons fait nôtres les slogans publicitaires vantant les qualités irréprochables de tous ces produits. Nous nous sommes «réveillés tranquilles» grâce à certains anti-mildiou et avons acquis «la sûreté du vainqueur» avec des désherbants. Toutes ces publicités pouvait voir des agriculteurs sûrs de leur fait verser à mains nues des pesticides dans leur cuve, épandre fenêtre du tracteur grande ouverte, déambuler en plein épandage sans combinaison, ni masque ont contribué à dédramatiser l usage des pesticides et ont pu favorisé des pratiques dangereuses. Aujourd'hui, après des décennies de publicités rassurantes, l'uipp renvoie les agriculteurs victimes aux précautions qu'il fallait prendre pour manipuler ces produits. PUB TV PUB TV UNE MINIMISATION CONSTANTE DU DANGER Tout cela prêterait à rire si ces produits phytosani- Dans cette publicité TV des industriels de l agrochimie, un utilisateur verse un pesticide sans gants, chose que l UIPP qualifie aujourd hui «d inconscient» taires - ou mieux encore «phyto-pharmaceutiques» ainsi qu aiment à les nommer les responsables communication de ce lobby - n étaient pas ou a minima des molécules toxiques, nocives ou irritantes. Le caractère dangereux des pesticides est mentionné mais de manière minimaliste et microscopique sur les publicités des revues agricoles et ina.fr ina.fr Voici un exemple de ces multiples publicités télévisées qui faisaient la promotion des pesticides à la télévision régionale dans lequel on voit un agriculteur acteur réaliser des manipulations au mépris de toutes les règles de sécurité élémentaires 4

5 reproduction TOX 50 VIDEO 2011 site UIPP En 2011, dans cette vidéo «Les bonnes pratiques phytosanitaires - Bien s'informer sur les produits - diffusée sur son site par le lobby des pesticides (UIPP) et sur Daily Motion, on peut encore voir un utilisateur en situation de danger. Il remplit sa cuve sans masque respiratoire. Une mention «nocif» qui occupe 0,04% de la surface de la publicité dans un langage incompréhensible, sous forme de «phrase de risque», sur certaines étiquettes de bidons de pesticides. Pour la communication papier, la mention est trop souvent verticale et trop proche de la pliure du magazine et représente une portion de la surface totale de la publicité réellement ridicule. Dans le plupart des cas, les mentions du du type nocifs représentent mois de 1% de la surface (pour une annonce et avons obtenu le chiffre ridicule de 0,04%). PUBLICITÉ MENSONGÈRE ET DÉSINFORMATION 3 Nombre de ces publicités nous ont trompés. Certaines ont d ailleurs été condamnées pour cela. Parmi tant d autres, cette annonce : «Roundup et Azural AT respectent l environnement Voici plus de 15 ans que Roundup, premier désherbant au monde, homologué dans plus de 120 pays, respecte l homme et l environnement. ( ) Dépourvu d odeur, il offre un grand confort d emploi et une sécurité sans égale pour l homme, les animaux, la terre, l eau». En 2001, les inspecteurs de la répression des fraudes ont dressé un procès-verbal envers les dirigeants de la société Monsanto, fabricant du Round Up, pour publicité mensongère. Cette procédure a abouti à une condamnation pour «publicité mensongère» en invoquant une présentation (sur l emballage du produit) qui élude le danger potentiel du produit par l utilisation de mots rassurants et induit le consommateur en erreur. Le Round-up était présenté comme «biodégradable» et laissant le «sol propre». Le problème c est que cette désinformation a duré des années au détriment du grand-public et des professionnels exposés à ces produits toxiques. UNE DÉSINFORMATION PLUS SUBTILE Des années de désinformation ont contribué à abaisser le niveau de conscience par rapport à la toxicité de produits des utilisateurs et à banaliser l usage des produits. Ceux-ci comble du comble sont désormais stigmatisé par l UIPP. Aujourd hui lorsqu elle s approprie le thème de la sécurité, L UIPP est tellement elliptique que les campagnes pourraient servir à n importe quoi. Exemple «un tel outil ça se protège» : un slogan nébuleux, un visuel neutre présentant des mains croisées, qui ne veut rien dire. Pourquoi, parce que l UIPP ne veut pas dire, montrer, la réalité c est à dire, des scaphandres autonomes, des combinaisons, des masques à gaz, des gants, des lunettes Cette occultation de la réalité traduit la phobie de cette industrie du symbole négatif mais au combien nécessaire de l équipement de protection. Quel est l objet de ce type de communication : défausser les fabricants de leurs responsabilités. Une prévention efficace passe par une réglementation plus sévère sur la promotion des pesticides et la mise en place d une politique prévention sans l intervention des firmes agrochimiques Procès pour publicité mensongère du RoundUp 9 octobre

6 EVALUATION, HOMOLOGATION ET AUTORISATIONS Dans l editorial du journal Le Monde du 16 février 2012, un parallèle saisissant est fait entre le dossier des phytosanitaires et celui de l amiante. On pourrait probablement y ajouter d autres scandales sanitaires comme celui du Médiator alors que les médicaments, eux aussi, sont sensés être encore plus strictement évalués Il est fort à craindre que les victimes regroupées au sein de Phyto-victimes ne soient que le début d une longue liste et que le dossier des pesticides sera le scandale sanitaire des prochaines années. LOBBYING ET CONFLITS D INTÉRÊTS Un récent rapport publié par des ONG européennes 4 dénonce la manière dont l autorité européenne en charge de l évaluation d un certain nombre de produits (EFSA), dont les pesticides, est infiltrée par les industriels : Le réseau européen PAN Europe a démontré qu un groupe de travail (groupe de travail TTC 5 ), visant à permettre la mise sur le marché de substances chimiques toxiques sans aucun test toxicologique, a été mis sur pied en 2008 sans aucune évaluation interne ou externepar l EFSA ou encore par des évaluateurs externes alors même que cela est contraire aux règles propres de l EFSA. Des documents révèlent que ce groupe de travail a été convoqué et organisé par Susan Barlow, une consultante anglaise du secteur privé de l industrie et proche de longue date de l industrie chimique qui finance un groupe de pression nommé ILSI (International Life Sciences Institute). 10 des 13 membres du groupe de travail TTC sont en relation étroite avec l industrie. 6 «10 des 13 membres du groupe d évaluation sont en relation étroite avec l industrie» Au regard de ces informations, comment avoir la certitude que les citoyens européens seront protégés des risques sanitaires liés à l exposition aux multiples substances chimiques présentes dans les produits alimentaires, industriels et sanitaires, si les évaluateurs sont ceux-là mêmes qui profitent de la mise sur le marché de ces mêmes produits toxiques?

7 LES INDUSTRIELS MIS EN CAUSE PAUL FRANÇOIS : UN CAS D ÉCOLE Des équipements de protection loin d être sûrs L emploi de gants, de masques ou de vêtements de protection, regroupés sous le terme générique d équipements de protection individuelle (EPI) est évidemment recommandé lors de l application des pesticides. D ailleurs bon nombre d agriculteurs n hésitent pas à en porter. Mais de récentes études réalisées dans le cadre de l Agence Française de Sécurité Sanitaire, de l Environnement et du Travail (AFSSET) 6 ont montré que ces EPI n étaient pas toujours fiables 7. La campagne de contrôle conduite en 2009 par le Ministère du Travail et l AFSSET, suite à une alerte donnée en 2007 par deux chercheurs, l a montré de façon alarmante 8. Les tests de perméation (pénétration moléculaire) avec des substances chimiques sur des modèles de combinaisons ont démontré que les vêtements sont perméables aux substances chimiques en général et aux préparations de pesticides en particulier. L AFSSET a également montré que les classes de protection ne reflétaient pas leur efficacité réelle, appelant à réviser les normes pour ces combinaisons. On trouve fréquemment des recommandations générales telles que : «portez un vêtement de protection et des gants appropriés». Mais, à ce jour, si vous interrogez le Ministère du Travail, on vous répond qu on ne peut assurer qu il existe sur le marché un EPI qui assure la protection attendue ou recommandée contre une substance ou une préparation chimique, si ce n est en le testant en laboratoire avec ce produit ou cette préparation chimique. Autre constat similaire : les cabines de tracteur «étanches» ne seraient en réalité pas totalement hermétiques aux pesticides, selon une étude conduite par le Cemagref : «toutes les cabines étaient polluées», affirme Sonia Grimbuhler du Cemagref. En conclusion, si l Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) est délivrée sous condition de port d EPI (ce qui est le cas), alors le fabricant de pesticides devrait s assurer qu un tel EPI existe (ce qui n est pas le cas) et signaler l EPI approprié sur la notice du produit. A défaut, une AMM ne devrait pas être accordée. En 2004, Paul François, agriculteur dans les Charentes, a été intoxiqué par des vapeurs de l herbicide Lasso de Monsanto. Il fut rapidement pris de nausées et d évanouissements, puis d une multitude de troubles l obligeant à interrompre son activité pendant près d un an : bégaiement, vertiges, maux de tête, troubles musculaires. Ses troubles persistants ont été reconnus en maladie professionnelle en 2008 et Paul François est désormais considéré comme partiellement invalide. Paul François a alors lancé une procédure en responsabilité civile contre Monsanto. L audience a eu lieu le 12 décembre 2011, devant la 4 ème chambre civile du TGI de Lyon. Le tribunal a rendu son jugement le 13 février dernier : «Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l inhalation du produit Lasso». UNE ÉVALUATION (IN)FAILLIBLE? Le RoundUp sur la sellette Suite à l action d une association de défense de l environnement et de la santé publique (Générations Futures) et d un agriculteur (Jacques Maret), le rapporteur public du Conseil d Etat a demandé le 13 février 2012 qu il soit enjoint au Ministre de l Agriculture d examiner de nouveau la toxicité du Roundup Express, en raison de la présence d acide pélargonique, substance active non mentionnée dans les composants par MONSANTO lors de la demande de mise sur le marché. Pour la première fois, la plus haute juridiction administrative va devoir se prononcer sur la légalité même de l Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) d un Round Up et sur le contrôle de sa toxicité. Le Round-up est actuellement le désherbant le plus utilisé au monde Seuil d intérêt toxicologique 6 Agence française de sécurité sanitaire de l environnement et du travail (AFSSET) Brain tumours and exposure to pesticides: a case control study in southwestern France Dorothee Provost, Anne Cantagrel, Pierre Lebailly, Anne Jaffre, Veronique Loyant, Hugues Loiseau,Anne Vital, Patrick Brochard, Isabelle Baldi. Occup Environ Med 2007;64: Occupational exposure to pesticides and lymphoid neoplasms among men: results of a French case-control study; Occup. Environ. Med. 2010;67: ,Orsi et al 11 Reported Residential Pesticide Use and Breast Cancer Risk on Long Island, New York. Teitelbaum et al,

8 DONNÉES SANITAIRES L exposition de travailleurs aux pesticides ne concerne pas que les agriculteurs, de nombreux métiers sont concernés et les conséquences peuvent être dramatiques. LES AGRICULTEURS TOUCHÉS Des études montrent qu ils développent plus que la moyenne de la population générale certaines pathologies liées à l exposition aux pesticides. En effet, certains pesticides sont suspectés être cancérigènes. Ainsi, depuis une vingtaine d années, des dizaines d études épidémiologiques menées aux Etats-Unis et ailleurs montrent que les utilisateurs de pesticides sont plus souvent atteints par certains cancers (estomac, prostate, vessie, cerveau 9, lèvres, lymphomes 10, leucémies, sein 11 ) que la population générale. L augmentation du risque va de 1,1 à 7. Dans la population agricole, l exposition à des pesticides semble également liée à un risque plus grand de développer les maladies de Parkinson et d Alzheimer. Ainsi une étude française montre que, chez des agriculteurs hommes, le risque de développer la maladie de Parkinson est multiplié par 5,6 et celui de développer la maladie d Alzheimer par 2,4 par rapport à des groupes non exposés 12. D AUTRES MÉTIERS SONT CONCERNÉS Ce que nous savons moins c est que cette exposition concerne aussi d autres métiers comme les salariés qui travaillent dans les usines de traitement du bois ou encore, comme le faisaient remarquer d autres organisations 13, «des milliers de travailleurs (dockers, 8 ETUDE AGRICAN, quelle fiabilité? L étude Agrican (AGRIculture et CANcer) doit nous donner une image des cancers en milieu agricole, a été lancée en 2005 à grand renfort de communication. Elle est cofinancée par plusieurs organismes dont la MSA (Mutualité Sociale Agricole) et l UIPP (industrie de promotion des pesticides). Elle devait nous appor ter les premiers résultats en 2008 Il a fallu attendre décembre 2009 pour avoir des pré-résultats qui nous «révélaient» que si les agriculteurs étaient en meilleure santé que la population générale et étaient globalement moins touchés par les cancers que celle-ci. Ils avaient toutefois une mor talité plus impor tante pour certains types de cancers comme le cancer de la prostate ou les lymphomes. En septembre 2011, la MSA communiquait, en amont d un symposium se tenant à Tours sur Cancer et travail en agriculture, pour dire que les agriculteurs étaient en meilleure santé et vivaient plus longtemps que la population générale. Peut-être, mais quid du cancer et autres pathologies spécifiques de type troubles neurologiques en population agricole? Ce que les membres de Phyto-Victimes attendent, ce sont les données sur l incidence des cancers dans le monde agricole et plus globalement pour les professionnels pouvant être exposés aux pesticides.

9 ouaniers, déclarants en douane, magasiniers, chauffeurs routiers, logisticiens...) qui ouvrent chaque jour des conteneurs et y pénètrent pour un temps plus ou moins long afin de procéder par exemple à des opérations de contrôle ou de manutention». Fin 2008, à l occasion du 18 e congrès de la European Respiratory Society basée à Berlin, des chercheurs allemands et néerlandais dévoilaient les résultats d une étude qui montraient que 97% des conteneurs testés au débarquement dans les ports de Hambourg et de Rotterdam présentaient des traces de gaz toxiques (de type fumigants) et que, dans 30% des cas, les concentrations étaient supérieures aux normes de sécurité. DES DOCKERS 14 ÉGALEMENT CONCERNÉS Selon Actu Hygiène Sécurité Environnement : «En mars 2011, un docker du port de Nantes tombe malade (cancer du rein) et prend conscience que de très nombreux collègues le sont aussi. Au port de Nantes, 140 dockers sont contactés, 87 ont contracté des maladies (dont plus de 80% sont des cancers), 35 sont décédés. A St-Nazaire, sur 160 dockers 43 sont tombés malades - 17 en sont morts. Les autres ports français contactés présentent des tableaux similaires. Un docker d aujourd hui a une espérance de vie de 10 à 12 ans inférieure aux dockers des générations précédentes.[ ] Avec quelques amis, ce docker monte en février 2010 l Association Pour la Protection de la Santé au Travail des Métiers Portuaires (APPSTMP) avec comme objectif de comprendre les causes [de sa maladie] et de mener ensuite des actions de prévention.[ ] La typologie des cancers ressemble beaucoup à celle des agriculteurs. [ ] En effet, l emploi généralisé de fongicides et pesticides pour protéger les denrées alimentaires ou végétales expose fortement les travailleurs du port.». En septembre 2011, ce sont des salariés de l'agroalimentaire (entreprise Triskalia) qui ont porté plainte contre leur employeur suite à une intoxication par des pesticides (parmi lesquels un produit interdit d'utilisation depuis 2006) utilisés pour traiter et conser ver certaines céréales pendant leur transport et leur stockage. Contrairement aux propos rassurants des industriels de l agrochimie, les professionnels (agriculteurs, salariés de l agroalimentaire, ouvriers agricoles, dockers, etc.) sont victimes d intoxications aigües ou de contaminations lentes par les pesticides. Un certain nombre d entre eux en sont morts. 12 Source : Neurodegenerative Diseases and Exposure to Pesticides in the Elderly. American Journal of Epidemiology. 157(5): , March 1, Baldi, Isabelle et al _fumigation_conteneurs.pdf http:// 2094/publi_Phyt 39-attitude -signaler,-c 39-est-deja-proteger.html La profession médicale en question Dans ce combat que nous menons, les médecins, la sécurité sociale, les mutuelles (et principalement la Mutualité Sociale Agricole - MSA) ou encore les assurances santé jouent un rôle central. Certains d entre nous ont eu la chance de croiser des médecins très à l écoute, nous soutenant, nous encourageant dans nos démarches, d autres se sont heurtés à des murs de silence voire de dédain. Comme une parade à nos demandes, la MSA a réactivé un réseau, Phyt'attitude, créé en Combien d entre nous connaissent ce réseau pour signaler des problèmes de santé en lien avec leur pratique professionnelle? Ce réseau présenté par la MSA comme un «véritable outil de veille et d alerte», combien d entre nous l ont déjà contacté? Quand on pose la question à celles et ceux qui nous appellent, la réponse tombe presque toujours immanquablement «Qu est ce que ce réseau?». Avec un si faible niveau d information, comment faire un travail de veille efficace? Malgré cette méconnaissance des professionnels quelques données existent. Ainsi, en 2010, la MSA publiait la synthèse de 10 ans de bilans et l on constate que du 1 er janvier 1997 au 31 décembre 2007, 1554 dossiers ont été retenus en 10 ans seulement! Soit environ un signalement tous les deux jours! Il est frappant de constater que, malgré le faible nombre de signalements, plus d une fois sur 2 les applicateurs ayant signalé une intoxication ont eu recours à au moins une intervention médicale et que 50% des hospitalisations sont en rapport avec des troubles hépato-digestifs et neuromusculaires 15. A l heure actuelle la MSA ne recense qu une petite cinquantaine de cas de reconnaissance en maladie professionnelle en lien avec les pesticides. Cela s explique car cette reconnaissance est un vrai parcours du combattant : Combien de dossiers abandonnés en chemin par manque de conseils et par découragement? Combien de dossiers ballotés d un Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles à un autre? Et que sait-on des dossiers reconnus par les Tribunaux des affaires sociales et sanitaires?

10 Mon mari Yannick, agriculteur, est mort des suites d une leucémie. Il avait 43 ans. Caroline - Epouse de Yannick

11 Témoignages de victimes Dominique, Atteint d un syndrome myéloprolifératif Agriculteur 580 hectares à une opération je me suis aperçu que j avais trop de plaquettes au niveau sanguin [ ] je me suis retourné vers la MSA pour voir si ce n était pas lié aux traitements herbicides, phytosanitaires, eux n avaient pas l air de dire que ça venait «Suite de ce que je faisais et les médecins ont conclu que mon cancer n avait aucun lien avec mon travail» Dominique, est agriculteur. Il a poursuivi ses efforts, fait des recherches, fait analyser les phytosanitaires qu il a utilisés durant sa carrière et a prouvé que l un des adjuvants contenu dans ces toxiques (le benzène) était en cause dans sa maladie. Depuis, il a été reconnu en maladie professionnelle du fait de cette exposition aux pesticides Témoignage entier visible sur : DENIS, Atteint d un Lymphome qui a entrainé une paraplégie Agriculteur 97 hectares «En mai 2008, on m a découvert un LNH [Lymphome Non Hodgkinien] une tumeur m a laissé partiellement en fauteuil roulant, le monde médical a été plutôt d un grand soutien, les hématologues m ont suivi dans ma démarche je me posais des questions, un cancer à 44 ans, ça me paraissait complètement anormal, surtout pour quelqu un qui n avait jamais été malade avant. Le monde médical m a poussé à aller dans le sens de la reconnaissance en maladie professionnelle Phyto-Victimes pour moi c est de me dire que je ne suis pas seul, parce que je me suis senti seul pendant un bon moment» Denis, est agriculteur. Il a été reconnu en maladie professionnelle le 25 janvier 2011 Témoignage entier visible sur : SERGE, Atteint de LA MALADIE DE PARKINSON OUVRIER DE L INDUSTRIE travaillé dans une entreprise de fabrication de traitement de bois, j ai attrapé la maladie de Parkinson en Les médecins pensent que c est dû aux pesticides «J ai que j ai manipulés pendant plus de 20 ans. Le seul problème c est que la sécurité sociale, comme cette maladie n est pas inscrite au tableau, refuse de me reconnaitre en maladie professionnelle. Mon médecin a fait un certificat, mon neurologue a fait un certificat en disant qu il pensait que c était dû aux pesticides mais la sécurité sociale a refusé parce que je n étais pas stabilisé» Serge, ouvrier de l industrie, se bat toujours pour que sa maladie soit reconnue en maladie professionnelle. Témoignage entier visible sur : 11

12 «Les pesticides sont responsables de mon cancer et de ma paraplégie» DENIS 48 ANS AGRICULTEUR DES VICTIMES AU SALON DE L AGRICULTURE Pour la toute première fois, des professionnels utilisateurs de pesticides et directement victimes de ces produits, se regroupent et agissent en association. Et pour la première fois ces agriculteurs, ces salariés de l agroalimentaire, ces dockers sont présents au salon de l agriculture. POURQUOI PHYTO-VICTIMES? Confrontés à la difficulté de faire reconnaitre nos pathologies et nos droits en tant que malades des suites d une exposition aux pesticides, nous nous sommes rencontrés en 2010 pour partager nos expériences et nos difficultés. La mort de notre collègue Yannick Chenet à la suite d une leucémie, qui avait été reconnue comme maladie professionnelle, et d autres décès moins médiatisés, nous ont motivés pour créer une association. En mars 2011, «Phyto-Victimes» est née dans le but de faire reconnaitre nos pathologies, de défendre nos droits et de promouvoir des alternatives ne mettant plus en danger notre santé ni celle de nos proches. En quelques mois, avec peu de moyens, nous rassemblons de plus en plus de victimes. Certaines sont déjà reconnues par les autorités comme «victimes des pesticides». Le processus est en marche. La plupart des professionnels exposés, connaissent un collègue touché par d étranges symptômes plus ou moins graves dont on peut penser qu ils sont liés à leurs pratiques agricoles. Aujourd hui, nous, membres de Phyto-Victimes, professionnels victimes d intoxication aux pesticides, maintenons que contrairement à ce qu affirme le lobby agrochimique, des professionnels se seront contaminés et s intoxiqueront encore à cause d une exposition aux pesticides. Nous en sommes (ou en étions pour certains) la preuve vivante. Il est plus que temps de réagir et d agir pour faire cesser la contamination. QUI SOMMES-NOUS? L association Phyto-Victimes regroupe des personnes (ou leurs proches), qui ont utilisé des pesticides du fait de leur activité professionnelle et qui ont connu (ou connaissent encore) des problèmes de santé en lien avec ces produits toxiques. Elle est présidée par Paul François, agriculteur reconnu en maladie professionnelle. 12

13 Rompre l isolement! Notre but est d apporter une aide pragmatique et concrète aux victimes et aussi aux familles qui doivent mutualiser leurs moyens pour défendre leurs intérêts et dénoncer ce scandale sanitaire qui ne fait que commencer. Nombreux sont les agriculteurs et autres professionnels qui auront besoin d un soutien et d un accompagnement. Nous sommes déjà de plus en plus nombreux, nul doute que nous allons très rapidement croître, malheureusement de façon exponentielle LES DEMANDES ET PROJETS DE PHYTO-VIC- TIMES? Nous pourrions faire une liste des mesures à prendre pour changer et améliorer les choses. Nous pourrions demander une séparation stricte du conseil et de la vente des phytosanitaires, un fort soutien aux innovations agro écologiques qui nous éviteraient le recours à ces produits toxiques, des formations adaptées sans l intervention des firmes, un milieu médical mieux formé et informé sur les risques que font courir ces produits à notre santé mais dans un premier temps, il s agit ici d interpeller les pouvoirs publics et de leur demander de prendre position sur les urgences suivantes : Les priorités 1. mettre en place un système d évaluation, d homologation et d autorisation indépendant, transparent, appliquant strictement le principe de précaution et relevant conjointement des ministères de la santé, de l environnement et de l agriculture. 2. interdire la mise sur le marché de produits menaçant notre santé, celle de nos proches et plus globalement celle de la population. Ainsi aucune matière active cancérigène certaine, probable ou possible ou suspectée d être perturbatrice du système endocrinien ne devrait être utilisée dans les formulations de pesticides. 3. poursuivre les études scientifiques indépendantes (épidémiologiques et toxicologiques) sur les effets des pesticides sur la santé. Il faudra que ces études (notamment de cohortes) prennent en compte toutes les catégories professionnels susceptibles d être exposés aux pesticides. Il serait utile que ces études prennent place dans le temps (tant qu il y aura sur le marché des pesticides/biocides CMR 1 à 3 et/ou perturbateurs endocriniens et/ou des neurotoxiques) et l espace (les études doivent aussi s intéresser aux personnes non directement exposées). Ces études devront concerner aussi bien les chefs d entreprise, que les salariés ou encore les travailleurs saisonniers (pouvant être étrangers). POURQUOI UNE ACTION AU SALON DE L AGRICULTURE? L action de Phyto-Victimes montre qu il ne s agit absolument pas d opposer agriculteurs et le reste de la population mais que la ligne de fracture se situe ailleurs : entre firmes agrochimiques et le reste de la population. Les agriculteurs ne sont pas à stigmatiser, ce sont les firmes et le système agricole qu elles entretiennent qui sont à condamner et les autorités publiques qui laissent perdurer un système d homologation et d évaluation ne protégeant pas notre santé et l environnement de manière suffisante. Cette action sur le stand du lobby de l agrochimie représenté par l UIPP est donc très symbolique et permettra, nous l espérons, d aborder le débat de façon plus juste en désignant les vrais responsables. UN TRIPLE OBJECTIF : 1. S adresser aux professionnels exposés aux pesticides pour les informer sur la situation 2. Interpeller les décideurs et certaines organisations clefs du monde agricole sur la situation 3. Obtenir un soutien pour les professionnels confrontés à la maladie et des décisions pour mettre fin à cette situation

14 LES VISUELS DE LA CAMPAGNE Donner la parole aux victimes 3 victimes parmi les Phyto-Victimes - Caroline, Denis, Gilbert - ont eu le courage de sortir de l anonymat et de briser le tabou du silence autour des maladies des pesticides. L objectif de cette grande première : dénoncer la communication rassurante des firmes et sensibiliser le monde agricole aux maladies des pesticides.

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16 Contact PRESSE PHYTO-VICTIMES PHYTO-VICTIMES Beauregard Bernac

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