EVALUATION DU SYSTEME D INFORMATION STATISTIQUE POUR L EDUCATION AU BENIN

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1 EVALUATION DU SYSTEME D INFORMATION STATISTIQUE POUR L EDUCATION AU BENIN Marc Bernal Mélanie Smuga Honoré Mimche Janvier,

2 SOMMAIRE 1. CONTEXTE OBJECTIFS DE L ETUDE METHODOLOGIE DU CADRE D EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES PRINCIPALES OBSERVATIONS DE L ETUDE La situation au Ministère des enseignements maternel et primaire La situation au Ministère de l enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l insertion des jeunes La situation au Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique La situation au Ministère de la culture, de l alphabétisation, de l artisanat et du tourisme Le point sur les données relatives à l adéquation formation emploi RECOMMANDATIONS Sur le plan institutionnel Sur le plan organisationnel Sur le plan des ressources humaines Sur le plan des ressources financières Sur le plan technique Sur le plan de l adéquation formation emploi PRESENTATION DU SYSTEME EDUCATIF Organisation institutionnelle Structure du système éducatif béninois Principaux défis à relever DESCRIPTION DE LA PRODUCTION STATISTIQUE DANS LE SECTEUR DE L EDUCATION Les types de collecte des données sur l éducation Les enquêtes statistiques annuelles sectorielles Le recensement général de la population scolaire et des centres d alphabétisation Les agences de production des statistiques éducatives Le Ministère des enseignements maternel et primaire Ministère de l enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l insertion des jeunes Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique Le Ministère de la culture, de l alphabétisation, de l artisanat et du tourisme LES DONNEES POUR L ADEQUATION FORMATION EMPLOI L Agence nationale pour l emploi L Observatoire de l emploi et de la formation Le Fonds de développement de la formation professionnelle continue et de l apprentissage CADRE D'EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNÉES Conditions préalables Environnement juridique Ressources Pertinence Prise en compte de la qualité Intégrité Professionnalisme i

3 Transparence Normes étiques Rigueur méthodologique Concepts et définitions Étendue / champ de couverture Classification Base d'enregistrement Exactitude et fiabilité statistique Les sources de données fournissent une base adéquate pour la production statistique Évaluation des données de base Techniques statistiques Les évaluations et validations des données intermédiaires ainsi que les produits statistiques sont régulièrement évalués et validés Archivage des données de base et des résultats statistiques Utilité statistique Périodicité et ponctualité des publications Cohérence des données Politiques et pratiques de révision Accessibilité statistique Accessibilité aux données Accessibilité aux métadonnées Assistance aux utilisateurs CONCLUSION ii

4 LISTE DES ABREVIATIONS AFD Agence française de développement ANPE Agence nationale pour l emploi BAC Baccalauréat BAD Banque africaine de développement BAPEPS BAPES BAPET Brevet d'aptitude pédagogique à l'éducation physique et sportive Brevet d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire Brevet d'aptitude au professorat de l'enseignement technique BEPC Brevet d études du premier cycle BIT Bureau international du travail BTS CAP Brevet de technicien supérieur Certificat d aptitudes professionnelles CapEFA Développement des capacités pour l EPT CAPEPS Certificat d'aptitude pédagogique à l'éducation physique et sportive CAPES Certificat d'aptitude pédagogique à l'enseignement secondaire CAPET Certificat d'aptitude pédagogique à l'enseignement technique CCA CEAP Coordonnateur communautaire d alphabétisation Certificat élémentaire d'aptitude pédagogique CEQD Cadre d évaluation de la qualité des données CEP Certificat d études primaires CFA Communauté financière africaine CITE 97 Classification internationale type de l éducation version 1997 CQM Certificat de qualification aux métiers CQP CNS Certificat de qualification professionnelle Conseil national de la statistique CONFEMEN Conférence des ministres de l éducation des pays ayant le français en partage CSE DAEA Cellule du suivi évaluation Direction de l'alphabétisation et de l'éducation des adultes DAED DAFoP DCQEIP Direction nationale de l alphabétisation et de l éducation des adultes Direction de l apprentissage et de la formation professionnelle Direction de contrôle de la qualité de l éducation et des innovations pédagogiques DDCAAT Directions départementales de la culture, de l alphabétisation, de l artisanat et du tourisme DEC DEP Direction des examens et concours Direction des établissements privés DESG Direction de l enseignement secondaire général DET Direction de l enseignement technique DIP Direction de l informatique et du pré archivage DPNU Division de la population des Nations Unies DPP Direction de la programmation et de la prospective DPS Direction de la promotion et de la scolarisation DRFM DRH Direction des ressources financières et du matériel Direction des ressources humaines DRIJ Direction de la réinsertion des jeunes EFS Economie familiale et sociale EGE Etats généraux de l'éducation EMICoV Enquête modulaire intégrée sur les conditions de vie des ménages ENI Ecole normale des instituteurs ENS Ecole normale supérieure ENSET Ecole normale supérieure d enseignement technique iii

5 EPT ESG ETFP ETVA Eurostat FES FODEFCA FOS FMI GRH HR IFORD IGP INJEPS INSAE ISU LMD MCAAT MEF MEMPMEPS MESFTPRIJ MESRS MMFEJF MTFP OCDE OEF ONG OPAEA PAGE PAN EPT PASEC PME RESEN RGPS ROAM SCPS SEP SGPE SGSI SIG SIGE SIS SISE SNDS SOSP SOSSC SS SS Education pour tous Enseignement secondaire général Enseignement technique et de la formation professionnelle Enquête sur la transition de l école vers la vie active Office statistique des communautés européennes Fiches d enquête statistique Fonds de développement de la formation professionnelle continue et de l apprentissage Fiches d organisation scolaire Fonds monétaire international Gestion des ressources humaines Hôtellerie et restauration Institut de formation et de recherche démographiques Inspection générale de la pédagogie Institut national de la jeunesse et de l éducation physique et sportive Institut national de statistique et de l analyse économique Institut de statistique de l UNESCO Licence, master, doctorat Ministère de la culture, de l alphabétisation, de l artisanat et du tourisme Ministère de l économie et des finances Ministère des enseignements maternel et primaire Ministère des enseignements primaire et secondaire Ministère de l'enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l'insertion des jeunes Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique Ministère de la micro finance et de l emploi des jeunes et des femmes Ministère du travail et de la fonction publique Organisation de coopération et de développement économiques Observatoire de l emploi et de la formation Organisation non gouvernementale Opérateur privé en alphabétisation et éducation des adultes Projet d appui à la gestion de l éducation Plan d action de l EPT Programme d analyse des systèmes éducatifs des états et gouvernements membres de la CONFEMEN Partenariat mondial pour l'éducation Rapport d'état du système éducatif national Recensement général de la population scolaire Répertoire opérationnel africain des métiers Service du contrôle, de la prévision et des statistiques Service des études et de la prospective Système de gestion du personnel enseignant Service de la gestion du système d information Système d information géographique Systèmes d information pour la gestion de l éducation Service de l information et des statistiques Systèmes d information statistique pour l'éducation Stratégie nationale de développement de la statistique Service de l organisation scolaire et de la prévision Service de l organisation scolaire, des statistiques et du contrôle Sciences de la santé Service des statistiques iv

6 SSE SSGE SSGI SRH STA STAG STI UAC UEMOA UNESCO UP USAID Service de la statistique et de l évaluation Service de la statistique et de la gestion des effectifs Service de statistique et de gestion de l information Service de ressources humaines Sciences et techniques agricoles Sciences et techniques administratives et de gestion Sciences et techniques industrielles l Université d Abomey Calavi l Union économique et monétaire ouest africaine Organisation des Nations Unies pour l Education, la Science et la Culture l Université de Parakou Agence des États Unis pour le développement international v

7 LISTE DES GRAPHIQUES ET TABLEAUX Graphique 6.1 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement maternel, 2000/2001 à 2010/ Graphique 6.2 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement primaire, 2000/2001 à 2010/ Graphique 6.3 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement secondaire général, 2000/2001 à 2010/ Graphique 6.4 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement secondaire technique, 2000/2001 à 2010/ Graphique 6.5 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement supérieur, 2000/2001 à 2010/ Graphique 9.1 : Comparaison de l évolution des projections de population d âge scolaire, 2002 à Graphique 10.1 : Notes obtenues par le MEMP et le MESFTPRIJ selon les sous dimensions du CEQD Tableau 6.1 : Répartition du nombre de centres par département vi

8 1. CONTEXTE La disponibilité d informations fiables dans un système de production pérenne est une nécessité pour faciliter une planification rigoureuse, des prises de décisions documentées et un suivi évaluation des plans de développement de l éducation. De nombreux pays en Afrique subsaharienne souffrent, à différents niveaux, du manque de données sur l éducation à cause essentiellement de déficits institutionnels, organisationnels et techniques dans leur chaîne de production statistique. Ceci se vérifie d autant plus dans le contexte du sous secteur de l Enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP) où les politiques éducatives doivent tenir compte des besoins en évolution du marché de l emploi. Au Bénin, l Organisation des Nations Unies pour l Education, la Science et la Culture (UNESCO) a mis en œuvre un projet d appui à l ETFP (Projet CapEFA 1 Bénin) pour lequel la production de données de qualité constitue une des quatre priorités stratégiques. En effet, la priorité stratégique n 3 2 prévoit un diagnostic du système d information statistique sur l offre et la demande de compétences par l identification des principales sources d information, l évaluation de la qualité des données actuelles et la proposition de recommandations pour l amélioration de ces différentes sources d information et leur harmonisation. Dans ce contexte, le bureau UNESCO de Dakar, à travers son Institut de statistique et appuyé par l Institut de formation et de recherche démographiques (IFORD) a mené cette étude sur la base méthodologique du Cadre d évaluation de la qualité des données (CEQD). Compte tenu, d une part de la fragmentation des responsabilités du sous secteur de l ETFP sous plusieurs ministères et d autre part des recommandations 3 en cours visant à harmoniser les statistiques éducatives, l étude a été menée pour l ensemble du secteur éducatif en accordant une attention particulière aux données relatives à l ETFP et aux données disponibles pour l adéquation formation emploi. Cette évaluation devra déboucher sur des recommandations pour la définition d un plan d action visant au renforcement des capacités nationales pour la production de données de qualité. 1 CapEFA : Développement des capacités pour l Education pour tous (EPT). 2 «L information sur la demande en compétences du marché du travail comme point d appui pour la conception, la mise en œuvre et le suivi de la politique de développement des compétences pour l emploi est améliorée». 3 Mise en place d une plate forme interministérielle. 1

9 2. OBJECTIFS DE L ETUDE L objectif général de l étude est une analyse diagnostique du système d information statistique dans le secteur de l éducation en général, avec une attention particulière portée au sous secteur de l ETFP, à travers une analyse de l offre et la demande de compétences. Plus spécifiquement, cette analyse consiste à : identifier les principales sources d information sur l offre et la demande de compétences ; analyser les conditions dans lesquelles les statistiques de l éducation sont produites, c est à dire collectées, traitées, analysées et diffusées ; identifier les facteurs qui influencent la qualité des données collectées ; évaluer la qualité des données actuelles ; identifier les difficultés rencontrées par les différents acteurs et les agences impliqués dans le système de production des statistiques sectorielles ainsi que les défis auxquels ils font face dans la production et l utilisation de ces données ; identifier les écarts entre la situation observée et les principales priorités futures ; identifier les bonnes pratiques dans le domaine ; formuler des recommandations en vue d aider à l amélioration du système de production statistique national dans le secteur de l éducation conformément aux normes internationales et à l élaboration d un plan d action national de renforcement des capacités. 2

10 3. METHODOLOGIE DU CADRE D EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES Plus qu'une évaluation proprement dite de la qualité des données elles mêmes, le CEQD dépeint l'environnement et les conditions dans lesquels les données sont produites. Les outils et méthodologies actuelles du CEQD sont basés sur celui mis au point par le Fonds monétaire international (FMI) en 2002 pour évaluer la qualité des données économiques. En 2004, la Banque mondiale et l'institut de statistique de l UNESCO (ISU) ont adapté la méthodologie pour une utilisation dans le cadre de l'évaluation des Systèmes d information pour la gestion de l éducation (SIGE) ou Systèmes d information statistique pour l'éducation (SISE). Le CEQD couvre les différentes étapes du processus de production des données et évalue les forces et les faiblesses des entités responsables aux niveaux national et décentralisé. Il est organisé en une structure hiérarchique à trois niveaux, du plus général / abstrait au plus détaillé / concret. Pour ce faire, une grille d évaluation est utilisée. Elle est constituée de 140 pratiques (principes fondamentaux à respecter pour la production de données de bonne qualité) organisées en 22 sous dimensions dans les six dimensions suivantes : Dimensions Conditions préalables Intégrité Rigueur méthodologique Exactitude et fiabilité Utilité Accessibilité Sous dimensions Environnement juridique et institutionnel ; Ressources ; Pertinence ; Prise en compte de la qualité Professionnalisme ; Transparence ; Normes éthiques Concepts et définitions ; Étendue / champ de couverture ; Classification ; Base d'enregistrement Données de base disponibles ; Évaluation des données de base ; Techniques statistiques ; Evaluation et validation des données intermédiaires ; Archivage des données de base et des résultats statistiques Calendrier des publications ; Cohérence des données ; Politiques et pratiques de révision Accessibilité aux données ; Accessibilité aux métadonnées ; Assistance aux utilisateurs Une évaluation complète de la qualité des données est menée en comparant les pratiques observées avec les normes internationales actuelles. La partie essentielle de l'évaluation consiste à noter chacune de ces 140 pratiques sur une échelle de 1 à 4 selon les orientations suivantes : Non conforme : les pratiques observées ne sont pas conformes à celles préconisées par le CEQD. En large partie non conforme : les pratiques s éloignent sensiblement de celles du CEQD, nécessitant d importantes mesures en vue d assurer la conformité. En large partie conforme : les pratiques s éloignent en partie de celles préconisées par celles du CEQD, sans pour autant mettre en cause la capacité des autorités à respecter les pratiques du CEQD. 3

11 4 n/a Conforme : les pratiques sont généralement conformes aux pratiques préconisées par le CEQD et reconnues internationalement ou remplissent les objectifs de celui ci sans lacunes importantes. Non applicable : exceptionnellement, les pratiques statistiques en question ne s appliquent pas en raison de circonstances particulières. Les notes attribuées à chacune de ces pratiques sont ensuite agrégées pour arriver à une note globale pour chacune des six dimensions. Ces notes sont destinées à indiquer où les efforts doivent se focaliser pour améliorer les fonctions statistiques. Cette évaluation a pour principal objectif de formuler des recommandations visant à améliorer les pratiques identifiées comme faibles (notées 1 ou 2). L'évaluation est effectuée par une équipe d'experts indépendants des structures investiguées afin d'assurer une interprétation objective sur la base des observations et des évidences collectées. Un diagnostic CEQD est une évaluation d'un ou plusieurs ensembles de données produites par les SIGE (ou SISE) existants et qui sont utilisés comme statistiques publiques, pour la formulation des politiques d'éducation et à des fins de planification de l'éducation. Il peut porter sur un sous secteur en particulier ou un groupe de sous secteurs. L étendue du diagnostic dépend des objectifs de l étude, de l organisation du système éducatif et des contraintes de temps et de moyens disponibles pour mener l étude. Dans le cas du Bénin, une approche globale des données sur l éducation et l emploi a été observée. Ainsi, l ensemble des structures responsables de la production de données sur l éducation ont été investiguées de même que les principales sources de données existantes sur l adéquation formation emploi. Néanmoins, principalement pour des raisons de temps et dans certains cas face à des structures peu opérationnelles, le «CEQD complet» n a été appliqué que pour le Ministère des enseignements maternel et primaire (MEMP) et le Ministère de l'enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l'insertion des jeunes (MESFTPRIJ). Les autres structures font cependant l objet de plusieurs paragraphes spécifiques dans le présent rapport et sont mentionnées dans le chapitre présentant les recommandations (Chapitre 5) et celui sur la qualité des données (Chapitre 9) quand des observations pertinentes ont été collectées. Une mission d enquête terrain a permis de collecter les informations nécessaires à travers : des interviews : des entretiens semi structurés 4 ont été organisés avec des représentants de la majorité des directions du MESFTPRIJ, du MEMP, du Ministère de la culture, de l alphabétisation, de l artisanat et du tourisme (MCAAT), du Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), du Ministère de la micro finance et de l emploi des jeunes et des femmes (MMFEJF) et de l Institut national de statistique et de l analyse économique (INSAE), avec l Observatoire de l emploi et de la formation (OEF), l Agence nationale pour l emploi (ANPE), le Fonds de développement de la formation professionnelle continue et de l apprentissage (FODEFCA), Swisscontact et avec les partenaires au développement (Agence française de développement (AFD), Banque mondiale). 4 L Annexe 2 fournit la liste des personnes interviewées durant la mission d enquête terrain. 4

12 des visites de sites : pour évaluer les sources de données au niveau des fournisseurs de données dans cinq établissements d enseignement du secondaire général et technique et pour jauger les pratiques statistiques au niveau de deux directions départementales (Atlantique Littoral et Porto Novo). des analyses documentaires : utilisation et examen de documents en rapport avec l étude 5 (décrets de lois, documents légaux, publications statistiques, plans stratégiques, instruments de collecte de données, etc.). des réunions d information : deux réunions d information et de présentation des observations / recommandations préliminaires ont été tenues en début et en fin de mission d enquête avec les principales personnes interviewées. La mission d enquête s est déroulée du 26 novembre au 7 décembre Cet exercice n aurait pas été possible sans l aide et la coopération de l ensemble des personnes rencontrées. L assistance et la disponibilité de M. Fructueux Sylvain AHO, Secrétaire général au MESFTPRIJ, M. Gilbert MIGAN, Coordonnateur projet de promotion de l'etfp ainsi que M. Brice LIGAN, Collaborateur au MESFTPRIJ pour la facilitation de la logistique terrain pendant la durée de la mission sont à saluer ici. Cette étude a été planifiée et organisée en collaboration avec le Secrétariat général du MESFTPRIJ, le Bureau régional de l UNESCO à Dakar et l équipe ETFP CapEFA de l UNESCO à Paris. L exercice a été mené par M. Marc BERNAL, Conseiller régional de l ISU pour l Afrique subsaharienne, Bureau régional de l UNESCO à Dakar, Mlle Mélanie SMUGA, Conseillère en statistique de l ISU, Bureau régional de l UNESCO à Dakar et M. Honoré MIMCHE, Enseignant chercheur à l IFORD, Yaoundé. 5 L Annexe 1 fournit la liste des documents utilisés. 5

13 4. PRINCIPALES OBSERVATIONS DE L ETUDE Cette section présente de façon globale les principaux constats issus de l étude en lien avec la qualité des données. Elle résume les bonnes pratiques et les principaux problèmes rencontrés tels que présentés lors de la réunion d information organisée au MESFTPRIJ en fin de mission d enquête terrain le 7 décembre Les recommandations en vue de l amélioration de la qualité des données sont présentées au Chapitre 5. Le Chapitre 9 (Cadre d évaluation de la qualité des données) présente de façon plus détaillée cette analyse de la qualité des données pour le MEMP et le MESFTPRIJ. Sur le plan organisationnel et institutionnel, les responsabilités et missions en matière de collecte des données sont présentées pour chacun des ministères en charge de l éducation. Les récents textes organisant chaque ministère précisent clairement ces responsabilités. En revanche, de manière générale pour le secteur de l éducation, on observe des formes de duplications de collecte des données dans un contexte de rareté des ressources allouées à l activité statistique. Dans l ensemble, il existe un réel besoin de données fiables et actualisées sur l éducation et le marché de l emploi de la part de différents acteurs étatiques et non étatiques. Toutefois, la production des données pour la planification et l aide à la prise de décision dans ces secteurs reste confrontée à de nombreux défis. Les données disponibles sont souvent caduques, certainement en relation avec le manque d intérêt porté à l importance de ces statistiques dans la gestion et la planification du système éducatif. En outre, l absence de lignes budgétaires ou le manque de rigueur dans l utilisation des fonds disponibles pour les activités statistiques impacte négativement sur le calendrier de production de ces données. Par conséquent, les données collectées restent souvent non exploitées et ne sont pas diffusées auprès des partenaires clés du système, c est à dire la communauté des utilisateurs. L absence de collaboration souvent observée entre les services producteurs des données au sein des différents ministères et les promoteurs des institutions scolaires et universitaires contribue aux faibles performances du système de production statistique nationale. Les taux de réponse des enquêtes statistiques sont souvent faibles, faute d une identification exhaustive de l ensemble des établissements et de leur manque d intérêt dans le processus. En dépit des efforts constatés dans la collecte, la plupart des services en charge des statistiques au niveau des ministères du secteur de l éducation ne parviennent toujours pas à produire des données dans les délais requis. Parmi les facteurs mis en cause, on peut citer les faibles ressources financières disponibles et le manque de professionnalisme dans leur utilisation, l absence d un calendrier rigoureux de production statistique et en général le manque de méthodes dans l organisation des campagnes statistiques, le manque de matériels et d équipements adéquats, etc. Tel que souligné par la Loi n du 12 avril 2000 portant création du Conseil national de la statistique (CNS) et par la Stratégie nationale de développement de la statistique (SNDS), l INSAE a un rôle important à jouer dans le processus de production des statistiques de l éducation. Il s agit en particulier d un rôle de coordination pour développer des normes 6

14 générales relatives à la production et à la diffusion des données sectorielles d une part et les normes pour assurer la qualité des données d autre part. Cette loi stipule à ce titre en son article 5 que l INSAE est entre autres chargé d «élaborer ou appuyer une méthode scientifique pour les administrations et organismes publics et privés, en vue d harmoniser les techniques utilisées et de rendre comparables les divers résultats obtenus et dans ce cadre contribuer à l organisation de leurs services statistiques». On constate néanmoins une faible collaboration entre cette institution et les services statistiques sectoriels des ministères La situation au Ministère des enseignements maternel et primaire Les annuaires statistiques ont été produits de façon régulière et en général avec un niveau de ponctualité et de fiabilité acceptable. Ainsi, les taux de scolarisation produits par le MEMP et les taux de fréquentation issus des enquêtes ménages sont semble t il tout à fait comparables (l INSAE n a cependant jamais répondu à nos demandes en ce qui concerne ces taux). La publication de ces annuaires accuse néanmoins quelques retards, notamment à cause d une mobilisation tardive des ressources nécessaires. Les données disponibles sont uniquement des données brutes. Des rapports d indicateurs ont semble t il été produits mais la mission n a pas pu le vérifier. Le secteur reste confronté au problème des établissements «illégaux», phénomène connu pour lequel le ministère semble commencer à prendre des mesures coercitives. Il est également à noter la forte implication du MEMP aux côtés du Ministère de l économie et des finances (MEF) dans la production de données financières pour l ensemble des niveaux d enseignements du secteur éducatif La situation au Ministère de l enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l insertion des jeunes L activité de production des statistiques y est très préoccupante. En effet, on observe qu il n y a pas eu de productions statistiques depuis l éclatement du secteur (Ministère des enseignements primaire et secondaire (MEPS)) en juin Le dernier annuaire le plus complet de l Enseignement secondaire général (ESG) et de l ETFP remonte à 2005/2006. Il existe cependant des données mais uniquement pour le secteur public qui ont dû suffire à répondre à des besoins de gestion et micro planification pour l administration du ministère. Lors du Recensement général de la population scolaire (RGPS) 6, des données ont été collectées de façon ponctuelle. Néanmoins, le secteur reste confronté aux faibles taux de couverture du secteur privé en particulier. Des estimations ont été réalisées dans le cadre du Rapport d'état du système éducatif national (RESEN) béninois mais avec une fiabilité discutable et des niveaux d agrégation qui rendent inutilisables les données pour un pilotage éclairé du sous secteur. Pour l année scolaire 2011/2012, des ressources ont été mobilisées pour tenter d améliorer la couverture. Toutefois, l organisation générale de la collecte risque encore d affecter les résultats escomptés. On note également que le départ imminent à la retraite du chef de service statistique, qui est par ailleurs le seul statisticien de la Direction de la programmation et de la prospective (DPP), risque de porter un coup à la production statistique dans ce secteur. 6 RGPS : se référer à la section

15 Le sous secteur reste confronté au problème des établissements illégaux. A ce titre, des listes d établissements officiels ont été publiées pour l année scolaire 2011/2012 sous forme de points de presse en vue de sensibiliser les parents et de lutter contre ce fléau. En revanche, les arrêtés de création des écoles privées ne sont produits que tardivement après la rentrée scolaire La situation au Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique Les annuaires statistiques pour les années scolaires 2008/2009 et 2009/2010 sont disponibles alors que celui de 2010/2011 issu du RGPS est en cours de production. D une manière générale, les données produites ne reflètent pas l ensemble de la réalité nationale dans la mesure où les services en charge des statistiques sont régulièrement confrontés à différents problèmes de collecte liés au refus de remplissage des questionnaires d enquête par les responsables des établissements privés. En outre, les doubles inscriptions constituent un défi à relever à l avenir pour améliorer la fiabilité et l exactitude des données sur les étudiants La situation au Ministère de la culture, de l alphabétisation, de l artisanat et du tourisme L annuaire statistique 2010/2011 issu du RGPS est en cours de production. Toutefois, lors des opérations de collecte, des biais ont été observés au niveau de la couverture puisque certains centres d alphabétisation (sous la tutelle d Organisations non gouvernementales (ONG)) ne sont pas contrôlés par le ministère et rapportent leurs activités directement à leurs partenaires techniques et financiers. De manière générale, la qualité des données produites et disponibles reste liée à l organisation du sous secteur, avec notamment l existence de structures privées peu contrôlées par les services publics. Même si l organisation de la collecte des données après les campagnes d alphabétisation vise à avoir des données exhaustives, on observe que toutes les structures privées ne sont pas toujours entièrement couvertes. L organisation du RGPS a permis d améliorer la qualité des questionnaires d enquête et l organisation des futures opérations de collecte au sein du ministère. Toutefois, la pérennisation des opérations de collecte est limitée par le manque de ressources. En attendant, les données sont agrégées manuellement au niveau des directions départementales Le point sur les données relatives à l adéquation formation emploi L INSAE réalise depuis 2006 une Enquête modulaire intégrée sur les conditions de vie des ménages (EMICoV) dont les résultats comportent un module sur l emploi et le chômage 7, d où il est possible d obtenir le taux d activité, la contribution des différents secteurs d activité à l économie nationale et le taux de chômage. Toutefois, cette base de données ne fournit pas d informations suffisantes sur l adéquation formation emploi, notamment la 7 Cf. République du Bénin, INSAE, Enquête modulaire intégrée sur les conditions de vie des ménages, enquête de suivi 2010, rapport préliminaire, pp

16 transition vers la vie active et les facteurs associés. C est dans ce cadre qu avec l appui du Bureau international du travail (BIT), l INSAE a conduit en 2012 une Enquête sur la transition de l école vers la vie active (ETVA). Couplée à une enquête auprès des entreprises, cette opération dont les résultats restent attendus devrait fournir des données sur l adéquation formation emploi et permettre d identifier la nature et l étendue des défis relatifs à l emploi des jeunes en vue de formuler des politiques d emploi intégrées et des programmes d intervention basés sur des faits. L analyse du questionnaire d enquête montre que les données recueillies vont également contribuer à l analyse des informations sur les différents facteurs qui influencent les jeunes hommes et femmes dans leur transition vers la vie active. En revanche, on constate que cette activité dont les résultats pourront servir de base à la mise en œuvre des politiques et programmes spécifiques n a pas été partagée avec les responsables de la Direction de la réinsertion des jeunes (DRIJ) et de l OEF. Au regard de l analyse de la situation, la qualité des données reste critique et constitue un des défis majeur du secteur de l éducation en général. Même si des efforts sont observés dans l éducation maternelle et primaire et dans l enseignement supérieur, le système national de production des données de l éducation connaît encore beaucoup de problèmes qui influencent la régularité dans la production statistique et donc l utilisation potentielle de ces données pour la définition et le suivi des programmes et politiques éducatives. Il est important d envisager un renforcement des capacités pour améliorer l organisation et le suivi de la collecte et du traitement des données, ainsi que leur diffusion sous diverses formes que ce soit pour la production de données sur le système éducatif comme pour les données sur le marché de l emploi. Les recommandations découlant de ces observations sont présentées dans le chapitre suivant. 9

17 5. RECOMMANDATIONS Sur la base des principales observations de l étude (Chapitre 4) et dans le cadre de l évaluation de la qualité des données (Chapitre 9), les recommandations suivantes sont formulées. Ces recommandations pourront éventuellement être utilisées comme base de référence pour l élaboration d un plan d action pour l amélioration de la qualité des données Sur le plan institutionnel Il s agira spécifiquement de : renforcer le rôle de coordination et d appui technique de l INSAE dans le cadre du CNS en vue d améliorer le contrôle de la qualité dans la chaîne de production statistique et la définition des indicateurs sectoriels ; mettre en place une plate forme interministérielle de production des données sous l égide du CNS en vue d améliorer le système de collecte des données sectorielles pour le suivi des politiques ; repréciser les rôles des différentes directions et services décentralisés en matière de statistiques éducatives en vue de limiter les risques de duplication et de chevauchement ; recentrer les collectes statistiques au niveau de la DPP (en particulier pour le MESFTPRIJ) pour réduire les duplications et alléger le fardeau de remplissage des questionnaires au niveau des établissements. Toute requête / collecte de données auprès des établissements devrait passer par une validation préalable de la DPP Sur le plan organisationnel Dans l ensemble, il est important de : mettre en place un mécanisme de partage des résultats avec l'ensemble des acteurs des sous secteurs en vue de mieux les sensibiliser sur l utilité des statistiques éducatives ; tenir un répertoire des besoins et requêtes des utilisateurs pour servir de base à la l amélioration de la qualité des données (en particulier la pertinence) ; mettre en place des registres scolaires harmonisés et systématiser le remplissage des questionnaires sur cette base. Certaines recommandations concernent différentes institutions ministérielles du secteur de l éducation. Ainsi, plus spécifiquement : Au MEMP, il s agit de : alléger la collecte des données sur les enseignants et développer une application de Gestion des ressources humaines (GRH) ; 10

18 améliorer les procédures particulièrement au début de la chaîne de production statistique (pré remplissage des questionnaires avec les informations susceptibles de rester semblables d une année à l autre afin de diminuer la charge du répondant) ; assurer un feed back aux établissements sous la forme d une fiche école en vue de susciter une meilleure prise de conscience de l importance et de l utilité des statistiques collectées pour la prise de décision tant au niveau local qu au niveau global. Au MESFTPRIJ, il s agit de : améliorer les processus d officialisation des établissements privés. Ceci pourra se faire par la publication sur le Web de la liste officielle des établissements et accès aux données de base existantes ; renforcer la sensibilisation des parents d élèves en vue de limiter l inscription des enfants dans les établissements clandestins ; revenir aux méthodologies de base de la collecte des données sur lesquelles tout travail de statisticien planificateur doit reposer ; mettre en place l assurance qualité à travers une organisation plus rigoureuse du suivi des activités de collecte ; mener une campagne de collecte beaucoup plus légère (limitée aux effectifs et aux enseignants) pendant deux à trois ans pour rétablir la confiance des établissements et donner le temps aux équipes de renforcer leurs capacités Sur le plan des ressources humaines Les actions à entreprendre viseront particulièrement à : envisager différentes solutions dont le scénario définit dans le cadre du Partenariat mondial pour l'éducation (PME) Bénin (recrutement de consultants en appui ponctuel à la campagne statistique et formation / recrutement de statisticiens) ; mettre en place une stratégie de renforcement des capacités (avec identification des agents cibles) incluant les chefs d établissements pour le remplissage des questionnaires Sur le plan des ressources financières Il s agit de : sécuriser les fonds pour les campagnes statistique dans leur ensemble et faciliter les décaissements en temps opportuns en vue de faciliter la mise en œuvre des différentes phases (collecte, traitement, analyse et diffusion) ; assurer la pérennisation d une ligne budgétaire couvrant toutes les activités liées à la chaîne de production statistique (préparation, collecte, traitement, analyse et diffusion). 11

19 5.5. Sur le plan technique Les actions urgentes doivent contribuer à : développer et mettre en place une solution logicielle de génération des écrans de saisie et de production automatique des états statistiques afin de mutualiser les ressources informatiques et réduire les temps de traitements ; sécuriser les bases de données issues des enquêtes ou des recensements Sur le plan de l adéquation formation emploi Les principales études utilisées jusqu alors sont basées sur les résultats des EMICoV. A partir de l ETVA actuellement réalisée par l INSAE en collaboration avec le BIT, il est recommandé qu un travail collaboratif soit entrepris pour la mise en place des nomenclatures formations / emplois. D autre part, en parallèle au renforcement du système de collecte de données, il serait intéressant d envisager la mise en place d un outil de suivi de l insertion des jeunes diplômés dans le marché de l emploi. 12

20 6. PRESENTATION DU SYSTEME EDUCATIF Depuis 1975, le système éducatif béninois a subi diverses mutations. Il regroupe aujourd hui deux sous systèmes : l éducation formelle qui est principalement promue par l Etat, les collectivités publiques et les partenaires privés ; l éducation non formelle qui est développée, souvent en réponse à une demande d éducation non satisfaite, avec l appui des communautés et des confessions religieuses. Cette section présente le système éducatif béninois notamment son cadre institutionnel et sa structuration Organisation institutionnelle Sur le plan institutionnel, l administration du système éducatif béninois a évolué au rythme des changements politiques observés depuis les indépendances. Actuellement, l'éducation est placée sous la tutelle de quatre ministères : le MEMP chargé des écoles maternelles et primaires ; le MESFTPRIJ prenant en compte les collèges et les lycées, les centres d apprentissages et les centres des métiers ; le MESRS dont relèvent les universités et tous les établissements d enseignement supérieur (les instituts universitaires de technologie et les établissements de formation au Brevet des techniciens supérieurs (BTS) et autres formations professionnelles) ; le MCAAT qui a notamment la charge de définir et de gérer la politique d alphabétisation à travers des centres d alphabétisation 8. A la diversité des structures de tutelle, s ajoute la diversité des ordres d enseignement. On a ainsi d un côté, l ordre d enseignement public, et de l autre, l ordre privé comprenant le privé laïc, le privé confessionnel catholique, le privé confessionnel protestant et le privé confessionnel islamique. En dépit de cette diversité, les orientations du système éducatif béninois sont déterminées au niveau central de l Etat. En effet, l Etat par voie législative ou réglementaire : définit les ordres d enseignement ; détermine les programmes et la liste des manuels scolaires ; fixe les modalités de création, d ouverture, de fonctionnement et de financement des établissements et institutions privées de formation ; contrôle les établissements et institutions (privés et publics) de formation ; 8 Cf. République du Bénin, Ministères en charge de l éducation, Plan décennal de développement du secteur de l éducation actualisé, phase 3/ , Cotonou, août 2012, p

21 régit les systèmes et les modalités d évaluation des élèves et des étudiants et organise les examens officiels nationaux et l année académique sur toute l étendue du territoire national Structure du système éducatif béninois Sur le plan structurel, le système éducatif béninois comporte quatre cycles : i) l enseignement maternel ; ii) l enseignement primaire ; iii) l enseignement secondaire comprenant l enseignement général et l enseignement technique ; et iv) l enseignement supérieur. En vue de répondre aux besoins spécifiques de certaines catégories de la population, l Etat a mis en place un système de formation professionnelle par apprentissage, l alphabétisation, l éducation spécialisée et la formation des enseignants. L enseignement maternel qui est le premier niveau dure généralement deux ans. Ce type d enseignement vise essentiellement l éveil et la stimulation des fonctions physiques, psychologiques et mentales de l enfant. Ce type d enseignement est dispensé dans des écoles maternelles et accueille des enfants âgés entre 3 et 5 ans. Comme l indique le graphique 6.1, les effectifs des élèves dans ce sous secteur ont connu une augmentation significative, passant d environ élèves en 2000/2001 à élèves en 2010/2011 ; soit un taux d accroissement annuel moyen de l ordre de 19,4% sur la période. Graphique 6.1 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement maternel, 2000/2001 à 2010/ Public + Privé Public Privé Source : RESEN, L enseignement primaire quant à lui dure six années et accueille théoriquement les enfants âgés de 6 à 11 ans. La fin de la formation y est sanctionnée par l obtention du Certificat d études primaires (CEP). En 2010/2011, on comptait environ élèves fréquentant le primaire, tel que présenté dans le graphique 6.2. Le secteur public regroupe la plus grande proportion des enfants scolarisés au primaire. Graphique 6.2 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement primaire, 2000/2001 à 2010/

22 Primaire Public Privé Source : RESEN, L enseignement secondaire comporte une orientation générale et une orientation technique et professionnelle. Comme pour le secteur public, le privé comporte des établissements confessionnels et laïcs. Les établissements de l enseignement secondaire se concentrent principalement dans les centres urbains et dans les préfectures du sud du pays. Comme dans le primaire, l accès à l éducation n est pas encore assuré à tous les enfants en âge de fréquenter l école secondaire. Les abandons et les redoublements nombreux constituent une préoccupation. C est pourquoi, conformément aux recommandations de Jomtien et de Dakar, le Gouvernement a défini un Plan d action national de l Education pour tous (PAN EPT). Il a de plus amorcé des réformes dont les principales sont : i) la gratuité des frais scolaires pour les enfants scolarisés dans les enseignements maternel et primaire, pour les filles des classes de 6 ème et 5 ème de l ESG, et pour les étudiants non boursiers de l enseignement supérieur ; ii) le reversement des enseignants communautaires ou contractuels locaux en agents contractuels de l Etat 9 ; et iii) le relèvement de l indice de traitement des enseignants. L enseignement secondaire général est ouvert aux élèves ayant le CEP. Il comporte deux cycles : le premier cycle qui dure quatre ans (de la 6 ème à la 3 ème ) et le second cycle (de la 2 nde à la terminale) dont la durée est de trois ans. Alors que la fin du premier cycle est sanctionnée par l obtention du Brevet d études du premier cycle (BEPC), le second cycle débouche sur le baccalauréat (BAC). Tel que présenté dans le graphique 6.3, les effectifs des élèves ont régulièrement augmenté depuis 2000/2001 passant de à élèves pour l ensemble des deux cycles. Graphique 6.3 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement secondaire général, 2000/2001 à 2010/ Cf. Décret n du 31 décembre 2007 relatif au reversement des enseignants communautaires ou contractuels locaux en agents contractuels de l Etat. 15

23 Secondaire général (1er & 2nd cycles) Public Privé Source : RESEN, Comme l ESG, l enseignement technique se déroule également en deux cycles qui durent chacun de trois à quatre ans selon les filières. La fin de la formation au premier cycle peut être sanctionnée par l un des diplômes techniques suivants : Certificat d aptitudes professionnelles (CAP), Brevet d études d agriculture tropicale ou Diplôme d infirmier breveté. Par contre, à la fin du second cycle, les élèves obtiennent un Diplôme technique ou un BAC professionnel. L enseignement technique accueille moins d élèves que l enseignement général. En 2000/2001, seulement élèves ont été recensés, comme l indique le graphique 6.4. En 2010/2011, cet effectif est passé à élèves, représentant une hausse de 151%. En revanche, le secteur privé accueille plus d élèves que le secteur public. Graphique 6.4 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement secondaire technique, 2000/2001 à 2010/ Secondaire technique (1er & 2nd cycles) Public Privé Source : RESEN, Au niveau des statistiques disponibles, l ESG et l ETFP se caractérisent par une absence de données raisonnablement fiables depuis plusieurs années. Les deux graphiques ci dessus ont été produits à partir d estimations réalisées dans le cadre du RESEN

24 Dans l enseignement supérieur, l effectif des étudiants a aussi considérablement augmenté durant la dernière décennie (de étudiants en 2000/2001 à en 2010/2011), tel que démontré dans le graphique 6.5. L offre éducative comporte les institutions publiques et les institutions privées de formation. Le système est désormais arrimé au LMD (licence, master, doctorat). Ainsi, les études comportent trois cycles et durent deux à sept ans, voire 11 ans pour les spécialités de médecine ou autres postdoctoraux. L enseignement supérieur comprend des formations générales et des formations professionnelles. Depuis 2001, le pays dispose de deux universités publiques, dont l Université d Abomey Calavi (UAC) et l Université de Parakou (UP). En outre, le paysage universitaire est assez diversifié puisque sept universités privées et 101 centres privés d enseignement supérieur 10 opèrent également dans le sous secteur. Comme dans d autres sous secteurs, l offre éducative dans le supérieur est concentrée dans l Atlantique Littoral où on retrouvait près de 81 entités fonctionnelles sur les 112 existantes au cours de l année académique 2008/2009. Dans l ensemble, l accès à l enseignement supérieur est libre pour les titulaires du BAC, mais l accès à certaines grandes écoles de formation (ainsi qu à certains établissements privés) est subordonné à la réussite à un concours. Ce sous secteur comprend des formations générales et des formations professionnelles. Graphique 6.5 : Evolution des effectifs scolarisés dans l enseignement supérieur, 2000/2001 à 2010/ Supérieur Public (Université d'abomey Calavi) Public (Université de Parakou) Source : RESEN, République du Bénin, Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tableau synoptique des établissements privés de l enseignement supérieur, année

25 S agissant de la formation technique et professionnelle, elle n est pas encore suffisamment organisée. Toutefois, depuis les Etats généraux de l'éducation (EGE) de 1990, une attention de plus en plus accrue est accordée à ce sous secteur. Une réflexion méthodique et approfondie est engagée pour permettre à ce sous secteur de disposer d un véritable mécanisme d information, de coordination, de régulation et de conseil d une part et d autre part, d un système fiable et efficace d encadrement, d appui et de suivi des ressources humaines dont le pays a besoin pour promouvoir l emploi et ainsi développer son système de production des richesses. L ETFP prépare à l'emploi et permet la poursuite des études supérieures techniques et professionnelles. Six domaines de formation sont offerts : les Sciences et techniques administratives et de gestion (STAG) ; les Sciences et techniques industrielles (STI) ; les Sciences et techniques agricoles (STA) ; les Sciences de la santé (SS) ; l'economie familiale et sociale (EFS) ; l'hôtellerie et la restauration (HR). Les difficultés du système formel à accueillir tous les enfants ont amené les structures de la société civile, l Etat et les communautés à promouvoir de nouvelles approches d éducation comme une alternative pour offrir aux enfants exclus du système éducatif les chances d accès à une éducation, mais également, les chances pour certains groupes de la population (les femmes et les jeunes déscolarisés notamment) de bénéficier des compétences en lecture, en écriture et en calcul et des aptitudes professionnelles. C est ainsi que depuis quelques années une formation professionnelle par apprentissage comprenant la formation de type dual est assurée dans quelques centres, avec l appui de quelques partenaires au développement. Au cours de ces formations, l apprenti travaille dans un atelier ou une entreprise avec un patron et reçoit parallèlement une formation dans un établissement public (centre de formation professionnelle ou lycée et collège d enseignement technique) ou dans un centre de métiers qui forme les jeunes déscolarisés ou non scolarisés aux métiers d artisan. Les deux types d apprentissage durent trois ans et sont destinés aux jeunes âgés d au moins 14 ans sachant lire et écrire. A l issue de l apprentissage, l apprenti reçoit, dans le premier cas, un Certificat de qualification professionnelle (CQP) et dans le second, un Certificat de qualification aux métiers (CQM). Pour permettre aux jeunes non scolarisés ou déscolarisés ainsi qu aux adultes analphabètes d acquérir les bases de la lecture, de l écriture et du calcul, centres publics d alphabétisation ont été créés et sont actuellement fonctionnels dans les 77 communes du territoire national. A ces centres publics, s ajoutent des centres privés animés par des ONG et d autres structures de volontariat. Chaque programme a pour fondement des activités socio économiques, culturelles et politiques. Ainsi, les thèmes sélectionnés relèvent des domaines de l agriculture, de la santé, de la culture, de l hygiène, de l éducation, du civisme et de l environnement. Ces cours se déroulent sur une période de six mois en moyenne. Tableau 6.1 : Répartition du nombre de centres par département 18

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