HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L AGENCE MAURITANIENNE D INFORMATION

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1 101 Numéro vert pour signaler tout cas suspect d EbolaHORIZONS Propreté est acte de foi QUOTIDIEN NATIONAL D INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L AGENCE MAURITANIENNE D INFORMATION - N 6452 DU MARDI 17 FEVRIER 2015 PRIX : 100 UM Le Président de la République adresse ses condoléances à son homologue égyptien Réception d'un Centre de Techniques agricoles Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé, lundi, le message de condoléances qui suit à son homologue égyptien, Monsieur Abdel Fattah al-sissi, après les exécutions des citoyens égyptiens commises par les groupes terroristes en Lybie: "Excellence Monsieur le Président et cher frère, Nous avons appris avec une profonde tristesse le martyr d'un groupe de citoyens égyptiens commis par un groupe terroriste en Lybie. A cette douloureuse occasion, nous vous exprimons, et à travers vous au peuple et gouvernement égyptiens frères et aux familles des victimes, nos plus sincères condoléances. Nous dénonçons, par ailleurs, cet acte terroriste atroce et contraire à l'islam et à toutes les valeurs de l'humanité, et nous affirmons notre positionnement aux côtés de la République Arabe d'egypte dans son combat courageux contre le terrorisme et les groupes extrémistes. Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président et cher frère, l'expression de ma très haute considération. Votre frère Mohamed Ould Abdel Aziz". Un Centre de Techniques agricoles, financé et réalisé par la coopération chinoise, à hauteur de d Ouguiyas, a été officiellement réceptionné lundi à Nouakchott. Le procès-verbal de remise de cette structure, destinée à la propagation des techniques agricoles utiles et modernes de la Chine, a été co-signé par le ministre de l'agriculture, M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moctar et l'ambassadeur de Chine en Mauritanie, SEM.WU Dong. Bâti sur une surface de 50 hectares, le Centre comprend des bâtiments destinés à l'administration et au logement, des superficies cultivables pour l'expérimentation des variétés agricoles et la mise en place d'une unité pour l'aviculture. Lire page 3 Présidence mauritanienne de l'ua: Un bilan très satisfaisant Démarrage d'un atelier de validation d'une étude sur les dépenses fiscales Les travaux d'un atelier de validation d'une étude sur les dépenses fiscales, organisé par le ministère des Finances en collaboration avec la Coopération allemande, ont démarré, hier, à Nouakchott. Les participants à cet atelier, d'une journée, ont suivi un exposé détaillé sur les dépenses fiscales et leurs effets sur les ressources de l'etat. Dans un mot prononcé pour l'occasion, le ministre des Finances, M. Moctar Ould Diay, a indiqué que le gouvernement mauritanien a exécuté, avec l'appui de ses partenaires au développement, un vaste programme de reformes dans le système fiscal et douanier, touchant les aspects perception, contrôle, différends ou encore l assiette fiscale. Il a ajouté que l'évaluation du système d'exonération fiscale et ses incidences sur les secteurs, les franges et les activités cibles restait absente malgré les résultats encourageants obtenus, et qui ont boosté les revenus fiscaux et douaniers de 108 milliards en 2008 à 285 milliards en Lire page 3 Le bilan de la présidence mauritanienne de l'union Africaine (UA) a été hautement apprécié lundi à Nouakchott, au cours d'un colloque intitulé: "Mauritanie, UA et perspectives d'avenir". Des sujets portant sur la politique, la diplomatie, la stratégie sécuritaire, la religion, l'économie et la sociologie ont été au menu du programme de cette rencontre, organisée conjointement par l'association Sahel et le Centre Amjad pour la Culture et l'information. Intervenant à cette occasion, le président de l'association Sahel, M. Ahmed Baba Ould Ahmed Miské, a précisé que le mandat de la Mauritanie à la présidence de l'ua a démontré combien la diplomatie du pays a enregistré un grand succès aux plans régional et international. Lire page 3 Le ministre de l'hydraulique visite des services relevant de son département Lire page 4 Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

2 ANNONCES Page 2 ADRESSES UTILES Police Secours 17 Sapeurs Pompiers 18 Brigade Maritime Brigade Mixte SOMELEC (Dépannage) SNDE Météo LA CNSS AU SERVICE DES ASSURES SOCIAUX COMMISSARIATS DE POLICE Commissariat TZ Commissariat TZ Commissariat Ksar Commissariat Ksar Commissariat El Mina Commissariat El Mina Commissariat Sebkha Commissariat Sebkha Commissariat Riadh Commissariat Riadh Commissariat Arafat Commissariat Toujounine Commissariat Dar Naïm Commissariat Dar Naïm Commissariat Teyarett Commissariat Teyarett Commissariat Spécial Aéroport Commissariat Voie publique Direction Régionale de la Sûreté Police Judiciaire HÔPITAUX Centre Hospitalier National Hôpital Cheikh Zayed Polyclinique PMI Pilote PMI Ksar PMI Teyarett CLINIQUES Clinique Moulaty Clinique Najar Clinique Kissi Clinique Dr. Moumine Clinique Makam Ibrahim Clinique Ben Sina Clinique Tisram Clinique Clinique El Qods Clinique Adama Diani Clinique Bien-être Clinique Chiva BANQUES BAMIS BADH BMCI BNM BCI BACIM BANK CHINGUETTI BANK Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent à la CNSS - Employeurs, s acquitter de ses cotisations est un acte civique - Assurez-vous que vos pièces d Etat Civil sont issues de l enrôlement actuel des populations HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D INFORMATION ÉDITÉ PAR L AGENCE MAURITANIENNE D INFORMATION DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L AGENCE MAURITANIENNE D INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr AMI FAX: Chaabrim@gmail.com amiakhbar@gmail.com B P: 371/ 467 Direction des Ressources: Siège: / DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : RÉDACTEUR EN CHEF : SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly Diagana Babouna Baba Dianfa Traoré RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

3 ACTUALITE Page 3 Démarrage d'un atelier de validation d'une étude sur les dépenses fiscales La ministre de l'elevage reçoit l'ambassadrice d'allemagne La ministre de l'elevage, Dr Fatima Habib, a reçu en audience, hier à Nouakchott, SE. Mme. Brigitta Maria Siefker Elberle, ambassadrice de la République Fédérale d 'Allemagne en Mauritanie. L'entrevue a porté sur la politique du gouvernement dans le domaine de l'élevage, la modernisation des méthodes suivies pour relever les défis posés au secteur et la coopération entre les deux pays dans ce domaine. L'audience s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l'elevage. Les travaux d'un atelier de validation d'une étude sur les dépenses fiscales, organisé par le ministère des Finances en collaboration avec la coopération allemande, ont démarré, hier, à Nouakchott. Les participants à cet atelier, d'une journée, ont suivi un exposé détaillé sur les dépenses fiscales et leurs effets sur les ressources de l'etat. Dans un mot prononcé pour l'occasion, le ministre des Finances, M. Moctar Ould Diay, a indiqué que le gouvernement mauritanien a exécuté, avec l'appui de ses partenaires au développement, un vaste programme de reformes dans le système fiscal et douanier, touchant les Un Centre des Techniques agricoles, financé et réalisé par la coopération chinoise, à hauteur de d Ouguiyas, a été officiellement réceptionné lundi à Nouakchott. Le procès-verbal de remise de cette structure, destinée à la propagation des techniques agricoles utiles et modernes de la Chine, a été co-signé par le ministre de l'agriculture, M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moctar et l'ambassadeur de Chine en Mauritanie, SEM.WU Dong. Bâti sur une surface de 50 hectares, le Centre comprend des bâtiments destinés à l'administration et au logement, des superficies cultivables pour l'expérimentation des variétés agricoles et la mise en place d'une unité pour l'aviculture. Intervenant au cours de la cérémonie de signature, le ministre de l'agriculture a souligné que ce centre, don du gouvernement chinois, constitue un jalon supplémentaire dans la coopération sino-mauritanienne. Il a ajouté que cette structure donnera un nouvel élan aux techniques agricoles en Mauritanie par l'introduction de nouvelles variétés très aspects perception, contrôle, différends ou encore l assiette fiscale. Il a ajouté que l'évaluation du système d'exonération fiscale et ses incidences sur les secteurs, les franges et les activités cibles restait absente malgré les résultats encourageants obtenus, et qui ont boosté les revenus fiscaux et douaniers de 108 milliards en 2008 à 285 milliards en Dans ce contexte, il a souligné que le département des Finances a procédé, dans le cadre du plan principal de reforme des finances publiques, adopté par le gouvernement en 2012, à l'élaboration d'une étude sur les dépenses fiscales sur financement de la coopération allemande, adaptées à l'environnement local. Il a, enfin, remercié, au nom du gouvernement mauritanien, le gouvernement chinois pour ce geste et souhaité davantage de coopération dans les domaines du développement, notamment l'agriculture. Pour sa part, l'ambassadeur de Chine en Mauritanie, SEM.WU Dong, a précisé que le Centre sera doté de divers engins et équipements agricoles, tels que tracteurs, charrues, herses, semoirs et moissonneuses dans le but d'évaluer la perte des revenus du trésor général due au système d'exonération fiscale et d'appréhender un mécanisme moderne pour l'octroi des exonérations ou de leur retrait. Le ministre a, enfin, exhorté les participants à discuter sérieusement cette étude et à enrichir le rapport sanctionnant leurs travaux. La cérémonie d'ouverture de l atelier s'est déroulée en présence des ministres du Pétrole, de l'energie et des Mines, et du Commerce, de l'industrie et du Tourisme, du gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie et de la représentante de la Coopération allemande dans notre pays. Réception d'un Centre des Techniques agricoles Le gouvernement mauritanien a condamné, avec force, l'exécution de 21 Egyptiens en Libye par un groupe terroriste. Un communiqué du ministère des pour l aménagement des terrains agricoles. Au sujet de l'objectif de l'infrastructure, le diplomate chinois a précisé qu'il vise l'accroissement de la productivité agricole pour l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire. La cérémonie de réception s'est déroulée en présence de la secrétaire générale du ministère de l'agriculture, Mme M'Aîziza Mint Mahfoud Ould Kourbaly. La Mauritanie condamne l'exécution de 21 Egyptiens en Libye par un groupe terroriste Affaires étrangères parvenu, lundi, à l'ami, indique qu'en condamnant cet acte barbare contraire à toutes les valeurs humaines, notamment celles de notre sainte religion, la République Islamique de Mauritanie, se déclare solidaire avec le peuple égyptien frère et présente ses condoléances aux familles des victimes. Le ministre de l'equipement reçoit l'ambassadeur d'afrique du Sud Le ministre de l'equipement et des Transports, M. Isselkou Ould Ahmed Izidbih, a reçu en audience, hier à Nouakchott, SEM. Luis Piennar, ambassadeur de la République d'afrique du Sud accrédité en Mauritanie. Les entretiens, qui se sont déroulés en présence du secrétaire général du département, ont abordé les relations de coopération existant entre les deux pays et les moyens de les renforcer. Le gouvernement prend en charge les frais de transport des corps de deux citoyens décédés à l'étranger Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a pris en charge tous les frais relatifs au transport des dépouilles des deux citoyens mauritaniens décédés à l'étranger. Il s'agit de Abdallahi Ould Jamal Ould Aggatt décédé récemment en Algérie et de Bah Ould Saleck Ould Brahim, mort en Guinée Bissau. La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargée des Affaires maghrébines et africaines et des Mauritaniens de l Etranger, Mme Khadijetou M'Bareck Fall, a supervisé l'ensemble des procédures y afférentes et présenté les condoléances aux familles des disparus. Présidence mauritanienne de l'ua: Un bilan très satisfaisant Le bilan de la présidence mauritanienne de l'union Africaine (UA) a été hautement apprécié lundi à Nouakchott, au cours d'un colloque intitulé: "Mauritanie, UA et perspectives d'avenir". Des sujets portant sur la politique, la diplomatie, la stratégie sécuritaire, la religion, l'économie et la sociologie ont été au menu du programme de cette rencontre, organisée conjointement par l'association Sahel et le Centre Amjad pour la Culture et l'information. Intervenant à cette occasion, le président de l'association Sahel, M. Ahmed Baba Ould Ahmed Miské, a précisé que le mandat de la Mauritanie à la présidence de l'ua a démontré combien la diplomatie du pays a enregistré un grand succès aux plans régional et international. Lui succédant, le directeur du Centre Amjad, M. Sidi Ould Amjad, a souligné que le colloque avait pour objectif d'évaluer la présidence mauritanienne de l'ua pour mettre en exergue ses résultats tangibles. D'autres intervenants, issus de certains pays de l'ua, ont unanimement salué le rôle du Président de la République dans le dénouement heureux de certains conflits africains. L'évènement s'est déroulé en présence d'un grand nombre d'hommes politiques et littéraires.

4 ACTUALITE Page 4 Le ministre de l'hydraulique visite des services relevant de son département Le ministre de l'hydraulique et de l'assainissement, M. Mohamed Ould Khouna, a visité, hier, des services relevant de son département. C'est ainsi que le ministre s'est rendu à la Société Nationale des Forages, à l'office National des Services de l'eau en milieu rural, au Centre National des Ressources en Eau et à l'office National pour l'assainissement. Au niveau de toutes les étapes de la visite, le ministre s'est informé du déroulement du travail, de la situation des chantiers relevant de ces services et des missions qui leur sont confiées. Il a, en outre, suivi des explications détaillées sur le déroulement du travail présentées par les responsables des services visités. Le ministre a tenu, à cette occasion, à prendre connaissance des problèmes auxquels font face ces différents services avant de donner des instructions aux responsables qu'il a exhortés à faire preuve d'abnégation au travail et à assumer leurs responsabilités. Il est à noter que la Société Nationale des Forages est chargée des opérations de forage de puits dans le pays. Le Centre national des Ressources en Eau a, quant à lui, pour mission de mener des prospections pour la recherche des ressources en eau. L'Office National des Services en Eau en milieu rural se charge, lui, de la gestion des infrastructures hydrauliques. Enfin, l'office National d'assainissement a pour mission d'assurer les services d'assainissement au niveau de Nouakchott. Au cours de cette visite, le ministre était accompagné du secrétaire général du ministère et d'autres responsables du département. Journée Internationale de Tolérance Zéro MGF au Guidimakha Des communautés abandonnent publiquement l excision La Mauritanie a célébré samedi 7 février 2015, à l instar de la communauté internationale, en présence des autorités administratives et traditionnelles de la wilaya, la Journée Internationale de Tolérance Zéro MGF (Mutilations génitales féminines). Cette année, notre pays a opté pour la décentralisation de cette activité, qui a été commémorée à Sélibaby (wilaya du Guidimakha), l une de nos contrées où la pratique de l excision est largement répandue. Le discours des autorités administratives et celui des représentants des partenaires techniques et financiers, en plus de celui des populations se sont appesantis sur le caractère néfaste de l excision et surtout sur son aspect non religieux. Dans le Guidimakha profond, cette pratique a tendance à être, de plus en plus abandonnée. C est ainsi que dans la localité de Tachott, située à une trentaine de kilomètres de Sélibaby, les communautés ont annoncé publiquement l abandon de cette pratique traditionnelle néfaste. Cette déclaration publique a été faite au grand bonheur de nombreuses jeunes filles âgées de 7 à 13 ans, soumises jadis à la pratique de l excision. Les exciseuses traditionnelles, qui utilisent, dans la plupart des cas, des outils souillés, s adonnaient à une aventure parfois dramatique pour les fillettes et les jeunes filles. Aujourd hui, les personnels sanitaires, les religieux, la société civile, les populations, les pouvoirs publics et même les exciseuses traditionnelles, sont unanimes sur les dangers et la gravité des MGF. C est dans ce cadre qu il faut saluer le travail appréciable de tous ses segments, en plus de celui de l ONG «ACTIONS» et ses partenaires, notamment le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Fonds des Nations Unies pour l Enfance (UNICEF). Ces différents acteurs ont mené une sensibilisation soutenue d environ deux ans qui a abouti à l abandon de cette pratique à Tachott. A ce sujet, le témoignage de la secrétaire générale de l ONG «ACTIONS», Mme Yakharé Soumaré, a été éloquent: «les communautés ont été convaincues de l aspect négatif de l excision, notamment son caractère non religieux et fatal pour la santé de la petite fille et sur celle de la future femme qu elle sera». Le maire de Tachott, M. Soulé Kamara, a quant à lui, mentionné que «les habitants de la commune sont constitués à plus de 70% de femmes». Il a, dans ce cadre, déclaré que «l excision était une pratique très répandue et qu aujourd hui, elle a presque disparu grâce à la sensibilisation». Rappelons que la commémoration de la journée internationale de tolérance zéro MGF a été l occasion, pour l UNFPA, l UNICEF, la Confédération Internationale des Sages-femmes et la Fédération Internationale Gynécologie obstétrique de lancer un appel à tous les travailleurs sanitaires, surtout les sages-femmes, les infirmiers et les gynécologues obstétriciens à se mobiliser contre cette pratique qui cause de profonds dommages. Cet appel en direction des professionnels de la santé pour contribuer à l effort universel visant à mettre fin à la pratique des MGF est nécessaire. Baba D. Traoré La ministre de la Jeunesse reçoit l'ambassadeur chef de la délégation de l'ue La ministre de la Jeunesse et des Sports, Dr Coumba Bâ, a reçu en audience, hier à Nouakchott, l'ambassadeur chef de la Délégation de l'union Européenne (UE) accrédité en Mauritanie, SEM. Jose Antonio Le commissaire à la Sécurité alimentaire, M. Sid'Ahmed Ould Baba, a regagné Nouakchott, dimanche soir, en provenance de Rome où il a pris part aux travaux de la première session du Conseil d'administration de la FAO, organisée le 9 février courant. Le wali du Hodh Gharbi, M. Moulaye Brahim Ould Moulaye Brahim, a présidé, hier à Aïoun, une réunion qui a regroupé autour de lui les délégués des associations pastorales et une mission conjointe des ministères de l'elevage, de l'hydraulique et de l'assainissement et du commissariat à la Sécurité alimentaire. La réunion était consacrée à l'élaboration d'un programme d'intervention en faveur du cheptel élaboré par une commission gouvernementale présidée par le conseiller du Premier ministre. Ce programme s'articule autour de la fourniture d'aliments de bétail par avis d'appel d'offres ouvert, satisfaisant des critères précis garantissant la qualité et la valeur nutritives du produit. La ministre de la Jeunesse et des Sports, Mme Coumba Ba, a reçu lundi en audience à Nouakchott, le représentant résident de l'unicef en Mauritanie, M. Souleymane Diabaté. L'entrevue a été l'occasion de passer en revue les relations de coopération entre l'unicef et la Mauritanie et les moyens propres à les promouvoir. Le commissaire était accompagné, au cours de cette mission, par MM. Abdallahi Sibaï et Mohamed Fadel Hamadi, respectivement chargé de mission et directeur des Programmes au Commissariat à la Sécurité alimentaire. Distribution d'aliment de bétail au Hodh El Gharbi Le wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, a visité, hier, des écoles fondamentales à Nouadhibou. Il s'agissait des écoles d'el Weva n 1, d'ibn Amer, de la Baie de l'etoile, d Arafat 2 et des Mourabitounes. A cette occasion, le wali s'est informé de la situation des infrastructures au sein de ces établissements scolaires ainsi que du déroulement des cours. Dans une déclaration à l'ami, le wali a indiqué que la visite s'inscrit dans le cadre de la tournée qu'il effectue actuellement dans toutes les écoles fondamentales de la moughataa de Nouadhibou. Il a précisé qu'il a déjà visité 22 écoles et souligné que la tournée lui Sabadell. L'entrevue était l'occasion de passer en revue les relations de coopération entre la Délégation de l'ue et la Mauritanie et les moyens de les promouvoir. et le représentant résident de l'unicef Le commissaire à la Sécurité alimentaire regagne Nouakchott Il garantit aussi l'identification des points d'eau pastoraux, la réfection, le jaugeage et l'équipement des forages existants dans les zones pastorales et enfin la surveillance de l'état de santé des animaux. Le wali adjoint chargé des Affaires administratives, M. Mohamed Abdallahi Saoudi Ould Dah, a indiqué que les quantités d'aliments de bétail que le gouvernement envisage de fournir dans les prochaines semaines, seront réparties suivant des critères opérationnels prenant en considération les points de concentration des animaux et les effectifs vaccinés dans la wilaya. Il a rappelé, dans ce cadre, la vaccination, cette année, de 800 mille têtes de bétail. Le wali de Dakhlet Nouadhibou visite des écoles fondamentales a permis de s'informer sur les problèmes qui se posent aux établissements scolaires à Nouadhibou et qui portent essentiellement sur la promiscuité due au manque de classes. Il a également insisté sur la nécessité de mettre en place un programme annuel pour la construction de salles de classe pour répondre à la demande croissante en la matière. Le wali a, par ailleurs, loué la présence du personnel éducatif dans les écoles et s'est félicité des équipements disponibles, notamment les livres scolaires. Au cours de cette visite, le wali était accompagné du hakem de la moughataa de Nouadhibou, du maire, de la directrice de l'enseignement régional et des autorités militaires et sécuritaires.

5 Environnement Page 5 Pollution environnementale Réduire l impact d'origine agricole L'agriculture représente une source croissante de gaz à effet de serre, mais aussi une voie potentielle d'atténuation du changement climatique grâce au stockage du carbone dans les sols et la végétation. L'expansion de l'agriculture sans labour apportera une amélioration de la structure des sols et réduira l'érosion. La lutte intégrée contre les ravageurs fera diminuer l'emploi des pesticides, tandis que les systèmes intégrés de nutrition des végétaux devraient réduire l'usage excessif des engrais chimiques. D'autres politiques permettront de réduire le conflit entre l'intensification agricole et la protection de l'environnement. Il pourra être nécessaire d'adopter des réglementations plus sévères et des stratégies nationales en matière de gestion des déchets animaux et d'utilisation des engrais et pesticides chimiques, ainsi que de supprimer les subventions pour les intrants chimiques et l'énergie fossile. Il faudra soumettre les pesticides à des essais plus rigoureux, et surveiller plus étroitement l'accumulation des résidus. L'agriculture est responsable de presque la moitié des émissions de méthane. Bien que le méthane reste moins longtemps dans l'atmosphère que le gaz carbonique, sa puissance d'échauffement est environ 20 fois plus forte, et il représente donc un important facteur à court terme du réchauffement de la planète. Ses émissions anthropiques annuelles se montent actuellement à environ 540 millions de tonnes et augmentent d'environ 5 pour cent par an. Le bétail cause à lui seul environ un quart des émissions de méthane, en raison des fermentations intestinales et de la décomposition des excréments. Avec l'augmentation de la quantité de bétail et l'industrialisation croissante de l'élevage, on estime que la production de fumier augmentera de 60 pour cent d'ici Les émissions de méthane dues au bétail croîtront probablement dans la même proportion. La riziculture est l'autre source agricole principale de méthane, et représente environ un cinquième des émissions anthropiques. On prévoit que la superficie consacrée à la culture du riz irrigué augmentera d'environ 10 pour cent d'ici Il se peut, cependant, que les émissions augmentent moins que cela, car une proportion croissante de riz sera cultivée avec une irrigation et des substances nutritives mieux maîtrisées, et l'on pourra adopter des variétés dégageant moins de méthane. L'agriculture est également responsable du dégagement de grandes quantités d'un autre gaz à effet de serre: l'oxyde nitreux. Ce gaz est produit par des processus naturels, mais sa production est renforcée par le lessivage, la volatilisation et le ruissellement des engrais azotés, et la décomposition des résidus de cultures et des déchets animaux. Le bétail compte pour environ la moitié des émissions anthropiques. On prévoit que les émissions annuelles d'oxyde nitreux dues à l'agriculture augmenteront de 50 pour cent d'ici L'agriculture peut contribuer à atténuer le changement climatique La culture peut aussi servir de puits pour le carbone. On pense toutefois que les sols, comme les autres puits biologiques (par exemple la végétation), sont dotés d'une limite supérieure de stockage. La quantité totale pouvant être stockée dépend du type de culture et du lieu, et le taux de séquestration décline au bout d'un certain nombre d'années de croissance, pour finalement atteindre cette limite. On estime que 590 à millions de tonnes de carbone étaient stockées en rien que dans les terres cultivées, sous forme de matière organique du sol venant des résidus de cultures et du fumier. Les projections donnent à penser que d'ici 2030 ce total pourrait progresser de 50 pour cent. D'autres changements pourraient augmenter encore cette quantité. Si seulement 2 millions des actuels 126 millions d'hectares de sols salins étaient restaurés chaque année, ils pourraient stocker 13 millions par an de tonnes de carbone de plus. Dans les pays développés, les jachères permanentes peuvent séquestrer de grandes quantités de carbone si elles sont laissées à l'état naturel ou reboisées. Selon les conditions agro-climatiques, l'agriculture sans labour permet de stocker de 0,1 à 1 tonne de carbone par hectare et par an, et peut en outre réduire les émissions de gaz carbonique de plus de 50 pour cent en raison d'une moindre utilisation des combustibles fossiles pour le labour. Elle offre un potentiel de croissance considérable. Si 150 millions d'hectares de cultures pluviales sont convertis à l'agriculture sans labour d'ici 2030 et que le taux moyen de séquestration sur les terres gérées de cette manière est de 0,2 à 0,4 tonnes par hectare et par an, 30 à 60 millions de tonnes de carbone de plus pourraient être absorbées au cours de chacune des premières années après la conversion. Le changement climatique aura des impacts sur l'agriculture Si ces pratiques devaient être abandonnées, le carbone séquestré mettra quelques années à se dégager. Les puits de carbone agricoles de ce type sont nécessaires pour gagner du temps pendant que l'on cherche à maîtriser les émissions de carbone à leur source. Le changement climatique va affecter l'agriculture, la foresterie et la pêche de manière complexe, tant positivement que négativement. On s'attend à ce que la concentration mondiale de gaz carbonique dans l'atmosphère passe de 350 ppm à plus de 400 ppm d'ici Le gaz carbonique cause le rétrécissement des stomates des plantes, et donc réduit les pertes d'eau et améliore l'efficience d'utilisation de l'eau. Les concentrations croissantes de gaz carbonique dans l'atmosphère stimuleront également la photosynthèse et auront un effet fertilisant sur de nombreuses cultures. Au cours des trois prochaines décennies, le changement climatique ne devrait pas réduire les disponibilités alimentaires mondiales, mais il se peut qu'il augmente la dépendance des pays en développement en matière d'importations alimentaires et qu'il accentue l'insécurité alimentaire des groupes et pays vulnérables. Il est prévu que les températures moyennes mondiales augmenteront de 1,4 à 5,8 C d'ici A l'horizon 2030, l'augmentation sera moindre, entre 0,5 et 1 C. Cette augmentation sera plus forte dans les latitudes tempérées, où le réchauffement de la planète pourra profiter à l'agriculture. Les zones cultivables s'étendront, la longueur de la saison de croissance s'allongera, le coût d'hivernage du bétail diminuera, le rendement des cultures augmentera et il est possible que les forêts poussent plus vite. Ces gains, cependant, devront être mis en balance avec la perte de superficies cultivables due aux inondations, notamment dans les plaines côtières. Dans les régions moins bien arrosées, surtout dans les tropiques, l'élévation de la température renforcera l'évapotranspiration et réduira le taux d'humidité du sol. Certaines zones cultivées deviendront impropres à la culture et il se peut que certaines prairies tropicales deviennent de plus en plus arides. L impact se ressentira sur les zones côtières La hausse de température élargira également l'aire de répartition des ravageurs agricoles et renforcera la capacité de leurs populations à survivre pendant l'hiver et à attaquer les cultures de printemps. Dans les océans, la hausse de température pourra réduire la croissance du plancton, blanchir les coraux et perturber les habitudes de reproduction et d'alimentation des poissons. Les espèces propres aux eaux froides comme le cabillaud pourront voir rétrécir leur aire de répartition. L'élévation de la température mondiale entraînera aussi de plus fortes précipitations. Elles seront toutefois réparties irrégulièrement entre les régions. On prévoit en effet que dans certaines zones tropicales comme l'asie du Sud et le nord de l'amérique latine les précipitations seront moins abondantes qu'auparavant. On s'attend également à ce que le climat devienne plus variable qu'à présent, avec une fréquence et une gravité accrues des phénomènes extrêmes comme les cyclones, les inondations, les chutes de grêle et les périodes de sécheresse. Ces événements entraîneront de plus fortes fluctuations du rendement des cultures et des disponibilités alimentaires locales, ainsi que de plus hauts risques de glissements de terrain et de dommages dus à l'érosion. On prévoit que le niveau moyen de la mer montera de 15 à 20 cm d'ici 2030 et de 50 cm d'ici Cette hausse entraînera la perte des terres basses du littoral par inondation, pénétration d'eau de mer et ondes de tempête. L'affaissement du sol dû au prélèvement excessif d'eau souterraine risquera d'exacerber le problème dans certaines régions. On assistera également à des effets préjudiciables sur la culture des légumes et l'aquaculture dans les terres basses et sur les pêcheries dont les sites de frai se situent dans les mangroves. L'impact se ressentira davantage sur les zones côtières, notamment les deltas fortement peuplés et cultivés, comme dans certains pays d Asie et dans les régions continentales d'asie du Sud-est. Rien qu'en Inde, on estime que les pertes pourraient atteindre à km2 d'ici 2030, ceci risque d'entraîner la destruction de à moyens d'existence. Baba D. Traoré dianfatraor@yahoo.fr

6 NATION Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté III : La protection sociale, au service et au sein d une m En Mauritanie, des efforts ont déjà été déployés en matière à la fois de la conceptualisation de la protection sociale et du développement d une stratégie nationale cohérente et la mise en œuvre d actions appropriées. Il y eu du progrès dans la mise en œuvre des initiatives d action sociale et de réponses aux crises, le développement d un système de sécurité sociale et la mise en œuvre des mécanismes de partage de risques médicales. Il y a également, au sein de différents secteurs, des actions et des stratégies qui visent à étaler les services sociaux aux populations les plus vulnérables et de fournir un soutien sous la forme de filet de sécurité aux ménages et aux individus à risque. Tout cela a été prévu dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté II (CSLP ) qui a définit la protection sociale à la fois comme domaine et comme approche dans la lutte contre la pauvreté qui doit concentrer des efforts intersectoriels de réduction de la vulnérabilité. Page 6 Pourtant, pour la plupart, ces efforts restent fragmentés, éparpillés et sans cette cohérence que seul pourraient créer des synergies positives, afin d élargir la couverture et de maximiser les impacts des différentes interventions en faveur des populations vulnérables. Faute d une stratégie d ensemble, de structures de coordination, et d un système de suivi global qui prend comme point de départ une base de données et des analyses en commune, l approche reste morcelée et ses résultats en dessous des attentes. L ancrage de la protection sociale dans le CSLP Il ya eu une évolution par rapport à la place accordée à la protection sociale au sein des plans d actions quinquennaux du CSLP. Le CSLP I ( ) ne considérait pas la protection sociale comme un domaine spécifique. En revanche, il soulignait l importance de cinq domaines prioritaires dans la lutte contre la pauvreté (éducation, santé, hydraulique, développement rural et développement urbain) accompagnés des programmes ciblés. Ces derniers offraient «un traitement spécifique au profit des populations et des zones les plus pauvres et les plus vulnérables du pays» consistant en programmes intégrés qui ont essayé«de répondre de façon massive, simultanée et soutenue aux différentes manifestations du phénomène.» Cependant, la revue des efforts de ce CSLP en matière de lutte contre l exclusion sociale a constaté que «ces actions restent parcellaires en l absence d une vision générale de la protection sociale et d une politique intégrée dans ce domaine» tandis que l efficacité de l action sociale menée au sein du programme de la santé a été réduite à cause de «l absence d une politique d accès des plus démunies aux soins et de coordination entre les différents secteurs». En revanche, le CSLP II ( ) réserve une place importante à la protection sociale, qui pour la première fois gagne une grande visibilité. Elle est placée à côté des priorités du secteur social, intégrée à l un des trois axes prioritaires du CSLP, à savoir celui qui est relatif au développement des ressources humaines et à l expansion des services de base et qui est un axe stratégique crucial dans la lutte contre la pauvreté : «Le développement des ressources humaines et l expansion des services de base relèvent de logiques à la fois de moyen et de long terme. A moyen terme, ils conduisent à l amélioration des conditions de vie des populations pauvres et à la réduction des inégalités. A long terme, ils constituent une condition nécessaire pour le développement durable du pays, qui passe par des ressources humaines compétitives et une qualité de la vie favorable à l excellence.» De manière transversale, la protection sociale est vue dans le CSLP II à la fois comme domaine et comme approche dans la lutte contre la pauvreté, qui doit concentrer des efforts intersectoriels de réduction de la vulnérabilité. Dans cette optique, la protection sociale est conçue à partir de trois catégories d action : l action sociale, qui doit permettre d assurer une meilleure prise en charge médicale et éducative des groupes vulnérables; les filets de sécurité, qui doivent proposer un traitement particulier aux personnes qui, pour des raisons liées à leur capacité physique ou mentale comme aussi à la précarité de leur vie ne peuvent pas bénéficier des nombreuses opportunités offertes dans le cadre des politiques publiques; et enfin les mécanismes de partage des risques en matière de santé. Le CSLP II signale l importance du développement d une stratégie nationale de protection sociale qui prendra pleinement en compte le caractère multidimensionnel de la problématique. La politique nationale de sante et d action sociale ( ) qui est une déclination sectorielle du CSLP II, situe l action sociale dans l optique d une protection sociale plus large, dont les composantes, le cadre institutionnel et les responsabilités restent à définir à travers le développement «d une vision nationale claire, cohérente et multisectorielles de protection sociale.» Pourtant, à la fin de la période du CSLP II, la vision reste à clarifier, et la stratégie nationale de la protection sociale reste à développer. C est pour cela que le CSLP III ( ) reprend parmi ses priorités «la formulation, l adoption et la mise en œuvre d une stratégie nationale de la protection sociale.» Dans son axe 2 ( Ancrer la croissance dans la sphère économique des pauvres à travers une valorisation du potentiel de croissance et de productivité des pauvres ), le CSLP III reconnait que la protection sociale constitue un instrument au service de la solidarité entre générations et au sein d une même génération, ou simplement entre ceux qui ont des besoins immédiats et ceux qui n en ont pas immédiatement. Elle constitue de ce fait un moyen efficace de lutte contre la pauvreté et de redistribution des fruits de la croissance : «La préoccupation majeure du Gouvernement en matière de lutte contre l exclusion et la pauvreté sera traduite par d importants efforts qu il entreprendra en matière de protection sociale. Ces efforts porteront sur un ensemble de mesures destinées à garantir une meilleure protection des populations, notamment les groupes les plus défavorisés et les plus démunis, contre les risques sociaux de tous ordres». A cet effet, dans l axe 2, section (f) du CSLP III, l accent est mis sur trois aspects fondamentaux : assistance et gestion de l indigence (lutte contre la pauvreté) : la promotion économique des groupes défavorisés; la promotion des personnes handicapées; la réalisation des programmes en cours tel que la lutte contre la mendicité, la prévention des conflits et renforcement de la cohésion sociale; et l éradication des séquelles de l'esclavage ; assurance sante, à travers, entre autres, l extension de la couverture de la Caisse Nationale d'assurance Maladie (CNAM); et sécurité au travail : Révision de textes constitutifs de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) pour les adapter à l'évolution du contexte socio-économique du pays ; et réflexion pour l'extension de son champ d'intervention pour couvrir les branches d'assurance maladie et de retraites complémentaires. En outre du développement d une stratégie nationale de la protection sociale, qui traduit la vision d un instrument multisectoriel de lutte contre la pauvreté et l exclusion, ces mesures seront renforcées par: l'amélioration du cadre institutionnel et réglementaire de la protection sociale et le renforcement des capacités des décideurs et des acteurs en matière de protection sociale. L axe 2 met également l accent sur la sécurité alimentaire en tant que priorité nationale. Dans la vision large de la protection sociale, tenant compte de ses dimensions transversales, la place de la protection sociale dans le CSLP III apparait également dans l axe 3 (développer les ressources humaines et à favoriser l accès aux infrastructures essentielles)qui englobe des priorités dans les domaines de l éducation et formation, santé et nutrition, emploi, eau et assainissement, genre et protection de l enfance, et accès universel aux services de base. Les zones prioritaires déjà identifiées dans le cadre du CSLP II et qui demeurent pertinentes, sont : le milieu rural et les quartiers précaires dans le milieu urbain. Fondements de la protection sociale en Mauritanie La vision nationale de la stratégie protection sociale se base sur les valeurs de solidarité nationale, les principes d équité, les droits garantis par la Constitution et les résultats à long terme préconisés par les stratégies de développement national et de lutte contre la pauvreté. Elle se construit également à partir des appréhensions, représentations et définitions offertes par les acteurs clés et des bénéficiaires parmi les populations cibles rencontrées au cours des processus consultatifs au moment de l élaboration de la stratégie. Elle s articule comme suit: La Mauritanie se propose conformément à la vision du CSLP III, d être un pays moderne administrativement et économiquement assaini et décentralisé, politiquement stable et bien intégré dans le concert des nation, tourné vers la consolidation de l unité nationale, le développement économique et social harmonieux et l amélioration des conditions de vies des populations urbaines et rurales, surtout les plus vulnérables. Dans ce cadre la stratégie nationale de protection sociale, vise en complément des stratégies sectorielles, à créer les meilleurs conditions permanentes, d équité, de dignité humaine, de justice et de solidarité sociales, de protection, de prévention, de promotion et de transformation sociale. Ceci afin de permettre à toutes les couches défavorisées ou vulnérables de faire face aux risques climatiques, environnementaux, sociaux, politiques et économiques et d accéder à tous les services et infrastructures de base. Le but ultime étant de permettre

7 NATION Page 7 de la solidarité entre générations ême génération aux populations d être à l abri de toute forme de vulnérabilité pouvant entraver leurs capacités de production et compromettre la dynamique du pays vers le développement durable. Objectifs. Objectif général de la stratégie nationale: Contribuer à l atténuation de la vulnérabilité des groupes défavorisés et aider les populations à faire face aux risques les plus importants de la vie. Contribuer à la lutte contre l insécurité alimentaire et nutritionnelle; Réduire les barrières liées à l accès aux services de santé et de l éducation; Renforcer la sécurité sociale et promouvoir le travail et l emploi; Renforcer l accès aux infrastructures sociales de base; Intensifier les actions d assistance sociale et de promotion des groupes vulnérables. En tenant compte des meilleures pratiques au niveau mondial ainsi que des priorités nationales et de la vision de la protection sociale articulée à la suite des consultations extensives avec les acteurs clés, les principes fondamentaux qui animent la stratégie nationale de protection sociale en Mauritanie sont les suivants : Une approche basée sur les droits humains universels et les principes d équité dans le cadre d un véritable pacte social entre l Etat et les citoyens La Constitution (1991, amendée en 2006) affirme les droits économiques et sociaux et, dans son article16, stipule que l Etat et la société protègent la famille. La ratification par l Etat des instruments internationaux des droits de l homme traduit également cet esprit. La protection sociale devient, en ce sens, un pacte social entre l Etat de droit et ses citoyens, soutenu par des mesures adéquates pour sa mise en œuvre comme signe de bonne gouvernance. Des mesures s inspirant des valeurs nationales et des pratiques locales de solidarité et d entraide communautaire. Elle se base surtout sur les principes et les pratiques de solidarité et d entraide communautaire qui ont évolué dans les différentes régions du pays, parmi les différentes couches sociales et au sein des institutions locales, y compris la famille élargie. Ces principes et pratiques offrent des richesses basées sur la protection sociale des individus et des groupes et méritent d être renforcés ensemble avec d autres initiatives étatiques et privées, dans une toile complète de protection sociale en Mauritanie. Une stratégie ancrée dans les politiques globales et des orientations cadres (CSLP) du pays La Mauritanie dispose déjà de bonnes bases pour la protection sociale, ainsi que les politiques, programmes et stratégies de développement ancrés dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) visant à lutter contre la pauvreté, renforcer l équité, étendre les services sociaux de base et protéger les populations et les individus les plus vulnérables. La stratégie nationale de protection sociale ne cherche en aucun cas à remplacer ces instruments, mais plutôt à les renforcer ou les compléter. Elle offre des approches complémentaires et cherche à créer des synergies positives entre l offre et la demande pour les services sociaux et pour le soutien aux populations vulnérables, ainsi que pour la protection de leurs droits. C est donc une stratégie fédératrice et transversale qui s appuie sur les mesures de protection sociale déjà prévues ou en place, tout en les renforçant par l identification des mesures complémentaires appropriées. Priorités données aux risques les plus significatifs et aux populations les plus vulnérables Dans l esprit de l équité, la vision nationale de la protection sociale met l accent sur les populations et les individus les plus vulnérables et sur les risques majeurs auxquels ces populations se heurtent au cours de leur vie. Cela demande, par conséquent, une analyse fiable et un suivi continu des différentes formes de risques et vulnérabilités en Mauritanie, accompagnés d une priorisation au niveau des programmes et budgets des activités en faveur des plus démunis ou ceux à risque. Approches tenant compte des spécificités socioculturelles, régionales Tout en gardant les principes de base universels ancrés sur les droits humains, la stratégie nationale de protection sociale prévoit des interventions et des approches spécifiques et différenciées selon les différents bénéficiaires des programmes. Il n y a pas un seul modèle pour toutes les situations. Il y a plutôt des approches appropriées selon les caractéristiques et les valeurs socioculturelles, les spécificités régionales, les modes et les moyens de vie (par exemple sédentaire ou nomade; urbain ou rural), les risques différents liés au cycle de vie (enfance, jeunesse, vieillesse) et au genre, ou les particularités de risques sociaux (par exemple pour les personnes en situation de handicap, les sinistrés, les marginalisés souffrant de discrimination). Dès lors, il faut prévoir toute une gamme d actions, d approches et de programmes taillés aux situations spécifiques. Une stratégie de soutien au processus de décentralisation et de développement local D après les principes essentiels de la bonne gouvernance, et suivant l approche participative, le soutien à la politique de décentralisation et de développement local (2010) implique avant tout la responsabilisation d acteurs nationaux à divers niveaux. La stratégie de protection sociale prendra en compte et renforcera le rôle des collectivités territoriales en ce qui concerne l élaboration et la mise en place des programmes spécifiques pour ainsi faire de la commune l acteur principal dans les approches de protection sociale adaptées au milieu. Elle cherchera également des moyens de soutenir et renforcer la gestion du Fonds régional de développement visant les actions de protection sociale et d appuyer les priorités dans ce sens identifiées dans le plan d aménagement du territoire. La stratégie de protection sociale accorde une attention particulière aux questions relatives au bien être des enfants eu égard à l ampleur de leur vulnérabilité, comparativement aux adultes. Elle promeut également l équité et l égalité de genre en tenant compte de leurs vulnérabilités spécifiques des femmes notamment le poids de la discrimination dont elles font l objet et leurs rôles au sein de la famille. L esprit de multi-sectorialité. La protection sociale n est pas un «secteur» à part, mais un domaine transversale qui touche à plusieurs secteurs aussi bien économiques que sociaux dans le cadre plus large de lutte contre la pauvreté. Elle cherche, entre autres, à renforcer les capacités et soutenir la demande et l utilisation des services sociaux de base - en équilibre avec l offre de ces services - dans l optique globale de promouvoir un accès équitable. Les mécanismes de prévention, protection et promotion qu elle met en place ont pour objectif de briser les barrières économiques ou sociales qui limitent l accès aux services ou les bénéfices qui en découlent pour les populations les plus vulnérables : dans cette optique, elle doit être considérée comme une approche complémentaire aux actions sectorielles. Pour cela, un cadre de coordination solide et performant sera mis en place pour optimiser les synergies positives entre les différentes politiques sectorielles (ce cadre sera aussi accompagné par le renforcement conséquent du partenariat). Une gamme diverse de mécanismes, d instruments et de programmes qui s adressent aux multiples cibles et dimensions. La stratégie nationale préconise la mise en place ou le renforcement de différents mécanismes et interventions qui s adressent, dans l ensemble, aux quatre dimensions clés de la protection sociale, à savoir la protection, la prévention, la promotion et la transformation. Il est ainsi impératif de prévoir l établissement de toute une gamme harmonieuse de mesures/politiques à court, moyen et long terme, reflet d une volonté politique solide, pour une fourniture efficace d assistance sociale, de services sociaux et d assurance sociale (surtout en faveur des pauvres) ainsi que des mesures de promotion adéquates capables de protéger et de sécuriser les modes et les moyens d existence. Chaque intervention aura des bénéficiaires précis ainsi que des résultats escomptés bien identifiés. Une participation active et un partenariat large C est à l Etat que revient la responsabilité de la mise en œuvre et le suivi d une stratégie cohérente de protection sociale. Mais la participation des autres partenaires nationaux des collectivités locales, de la société civile, du secteur privé, des parlementaires, des autorités religieuses, ainsi que des partenaires techniques et financiers et la coopération régionale et internationale, sera vivement sollicitée et encouragée à travers des cadres de collaboration et de partenariat bien définis. La mobilisation des partenaires et le renforcement des capacités locales en matière de protection sociale seront des éléments intégraux de la stratégie globale. Des approches soutenables, durables, et efficaces La stratégie favorisera des approches soutenables à long terme, veillant à la plus grande l efficacité dans leur mise en œuvre, et choisissant les options prometteuses des effets des plus équitables. L investissement de l état sera de taille, appuyé par une stratégie de mobilisation de ressources et la recherche des moyens innovateurs de financement. Une mise en œuvre progressive à travers des programmes prioritaires dans chaque axe L élaboration des programmes concrets pour chacun des axes stratégiques constitue une priorité urgente pour cette mise en œuvre progressive, avec des plans d actions spécifiques et budgétisés qui définiront les priorités annuelles. Un système efficace de suivi-évaluation et des revues annuelles permettront les ajustements des programmes selon les actions et interventions les plus performants et selon l évolution de la situation socioéconomique afin de mieux répondre aux vulnérabilités spécifiques des populations. ALBA Source: MAED CSLP

8 MAGAZINE Page 8 Hygiène de vie La carie dentaire est une maladie infectieuse. L'émail de la dent est le premier touché. Une cavité se forme dans la dent puis la carie se propage en profondeur. Si la carie n'est pas soignée, le trou s'agrandit et la carie peut atteindre la dentine (couche sous l'émail). Des douleurs commencent à se faire sentir, notamment avec le chaud, le froid ou le sucré. La carie peut gagner la pulpe de la dent. On parle alors de rage de dents. Enfin, un abcès dentaire peut apparaître lorsque les bactéries attaquent le ligament, l'os ou la gencive. Les sucres seraient l'un des principaux responsables de l'attaque de l'émail. En effet, les bactéries présentes dans la bouche, principalement la bactérie Streptococcus mutans et les lactobacilles, décomposent les sucres en acides. Elles se lient aux acides, aux particules alimentaires et à la salive pour former ce qu on appelle la plaque dentaire, à l origine de la carie dentaire. Le brossage des dents enlève cette plaque. Les caries dentaires, très fréquentes, touchent les dents de lait (une dent de lait cariée doit être soignée même si elle est amenée à tomber) et les dents définitives. Elles atteignent plutôt les molaires et les prémolaires, qui sont plus difficiles à nettoyer lors du brossage. Les caries ne guérissent jamais spontanément et peuvent entraîner la chute des dents. Diagnostic Le diagnostic est facilement réalisé par le dentiste puisque la carie est souvent visible à l'œil nu. Il pose des questions sur la douleur et la sensibilité des dents. Une radiographie peut confirmer la présence d'une carie. Prévalence Les caries sont très fréquentes. Plus de neuf personnes sur dix auraient eu au moins une carie. Dans cetains pays comme la France, plus d'un tiers des enfants de six ans et plus de la moitié des enfants de 12 ans auraient été concernés par cette infection. pae exemple au Canada, 57 % des enfants âgés entre 6 et 12 ans ont au moins eu une carie. La prévalence des caries qui touchent la couronne de la dent (la partie visible qui n est pas recouverte par les gencives) augmente jusqu à la quarantaine et se stabilise ensuite. La prévalence des caries qui touchent la racine de la dent, souvent par déchaussement ou érosion de la gencive, continue à augmenter avec l âge et sont fréquentes chez les aînés. Causes Les causes de caries dentaires sont multiples mais les sucres, notamment lorsqu'ils sont consommés entre les repas, restent les principaux responsables. Il existe par exemple un lien entre boissons sucrées et caries ou entre miel et caries. Mais d'autres facteurs comme le grignotage ou un mauvais brossage de dents sont également mis en cause. Complications La carie peut avoir des conséquences Qu'est-ce que la carie dentaire? sérieuses sur les dents et la santé en général. Elle peut, par exemple, provoquer des douleurs importantes, des abcès parfois accompagnés de fièvre ou le gonflement du visage, des problèmes de mastication et de nutrition, des dents qui se cassent Symptômes Les symptômes de la carie dentaire sont très variables et dépendent notamment du stade d'évolution de la carie et de sa localisation. Au tout début, lorsque l'émail est le seul atteint, la carie peut être indolore. Les symptômes les plus fréquents sont : douleurs dentaires, qui s'accentuent avec le temps ; dents sensibles ; douleurs aiguës en mangeant ou en buvant quelque chose de froid, chaud, sucré ; douleurs en mordant ; point brun sur la dent ; pus autour de la dent ; Personnes à risque L'hérédité joue un rôle dans l'apparition des caries. Les enfants, les adolescents et les personnes âgées développeraient plus fréquemment des caries. Facteurs de risque L'hygiène bucco-dentaire est un paramètre très important dans l'apparition de caries dentaires. Une alimentation riche en sucre augmente aussi considérablement le risque de développer des caries. Un manque de fluor serait également responsable de l'apparition de caries. Enfin, les désordres alimentaires comme l'anorexie et la boulimie ou les reflux gastro-oesophagiens sont des pathologies qui fragilisent les dents et facilitent l'installation des caries. La prévention de la carie dentaire Un point essentiel pour prévenir les caries est de se brosser les dents le plus tôt possible après chaque repas, sans oublier de changer régulièrement de brosse à dents, avec du dentifrice au fluor. L'utilisation de fil interdentaire est vivement conseillée. Mastiquer un chewing-gum sans sucre augmente la quantité de salive dans la bouche et permet de mieux neutraliser les acides présents dans la bouche. Les gommes à mâcher peuvent donc réduire les risques de caries. Mais le chewing-gum sans sucre ne doit toutefois pas se substituer au brossage! Au-delà d'une bonne hygiène buccale, il est nécessaire d'éviter de grignoter et de surveiller son alimentation. Manger entre les repas des aliments sucrés qui restent coincés dans les dents augmente considérablement le risque de développer des caries. Certains aliments comme le lait, la crème glacée, le miel, le sucre de table, les boissons gazeuses, les raisins, les gâteaux, les biscuits, les bonbons, les céréales ou les chips, ont tendance à coller sur les dents. Enfin, les bébés qui s'endorment avec un biberon de lait ou de jus de fruits dans leur lit risquent de développer des caries. Le dentiste peut également prévenir l'apparition de cavités dans les dents en appliquant une résine sur la surface des dents. Cette technique, principalement destinée aux enfants, est appelée scellement des sillons. Il peut aussi proposer une pose de vernis. Le professionnel de santé peut également conseiller un apport en fluor si nécessaire (l'eau du robinet est souvent fluorée). Il a été démontré que le fluor a un effet cario-protecteur. Enfin, il est primordial de consulter tous les ans un dentiste afin de détecter une carie avant même que celleci ne soit douloureuse. L opinion du médecin Mieux vaut prévenir que guérir. Dans le cas de la carie dentaire, la prévention est efficace et passe par une bonne hygiène buccale avec des brossages réguliers, au minimum deux fois par jour, idéalement trois fois par jour après chaque repas. L'important dans le traitement de la carie est de consulter rapidement. Les visites régulières chez le dentiste sont primordiales car elles permettent de soigner les caries avant qu'elles n'atteignent un stade avancé. Une carie installée, qui a attaqué la pulpe de la dent, nécessite des soins plus compliqués et plus onéreux qu'une carie qui n'a pas franchi l'émail. Sidi Moustapha Ould BELLALI bellalisidi@yahoo.fr L'activité physique fait-elle perdre du poids? La forme physique est un déterminant fondamental de la santé et procure de nombreux bienfaits sur la santé tels que le plaisir, la réduction des risques de troubles cardiovasculaires et cérébro-vasculaires, le bienêtre, la longévité...pour autant, peut-on maigrir en pratiquant une activité physique et sans changer ses habitudes alimentaires? Rien n est moins sûr. La composition du kilogramme perdu grâce à l effort est de 88,5% d eau, 10% de sucres et 1,5% de graisses, soit 15g de masse grasse. Même si ce taux de graisse double durant la période de récupération (30g de graisse perdue au total), on comprend bien que s en remettre à une activité physique pour perdre du poids n est pas suffisant. Il faudrait pratiquer plusieurs heures d entraînement intensif par jour pour commencer à obtenir un résultat. Par exemple, il faudrait 30h d effort pour perdre 1kg de masse grasse! Cette explication est cependant trop rapide pour évincer totalement le sport de votre programme minceur. D après les conclusions de l IN- SERM, la perte de poids qui résulte de l association d un régime et d une activité physique est supérieure à celle obtenue par un régime seul. Pourquoi associer le sport à votre régime? Pour brûler les calories plus facilement Certains le pratiquent exclusivement pour cette raison : le sport permet aux muscles de se développer! C est d ailleurs parce que le muscle est plus lourd que la graisse, qu une prise de poids peut-être observée après quelques jours d entraînement. Cette prise de masse musculaire est toutefois bénéfique. Car le muscle, même au repos, consomme beaucoup d énergie, et également sous forme de graisse. Ainsi, avec plus de muscles, l organisme fonctionnera à plus haut régime. La dépense énergétique de base - c est-à-dire l énergie dont le corps à besoin au repos pour fonctionner - augmente grâce à cette prise de masse musculaire. Ainsi, plus de calories seront naturellement consommées. On considère qu une augmentation de 1% de la dépense énergétique de base permet de consommer jusqu'à 700g de masse grasse en plus par an. L activité physique n a pas qu un impact sur la quantité de muscles mais également sur leur qualité. L architecture de la cellule musculaire s adapte à ses nouvelles fonctions et devient plus performante. Elle s équipe progressivement de plus de mitochondries, de véritables centrales électriques pour nos cellules, et stimule les enzymes qui participent à la consommation d'énergie. Le muscle acquiert ainsi une meilleure capacité à utiliser les graisses comme source d énergie. A titre d'exemple, alors qu'un coureur débutant dépensera 300 kcals lors de ses premiers entraînements, il pourra atteindre les kcals après quelques mois de pratique. Pour éviter de reprendre les kilos perdus Un des effets secondaire d un régime fait de privations est bien souvent la reprise de poids... Comment expliquer que nos efforts soient anéantis aussi facilement? Si on perd de la graisse (= masse grasse) on perd également du muscle (= masse maigre). Or, souvenezvous des conséquences d un gain de muscle : la dépense énergétique de base de l organisme augmente, ce qui conduit à une meilleure utilisation des calories. Quelle satisfaction lorsque, après une heure de footing intense, la balance vous ôte généreusement un kilo! Pour autant, le sport permet-il de maigrir sans changer ses habitudes alimentaires? Rien n est moins sûr. L inverse est également vrai. Qui dit perte de masse maigre dit dépense énergétique diminuée et donc, meilleur stockage des calories quand l occasion se présente Plus simplement, l organisme habitué par le régime à être privé de sa source d énergie va, dès qu il en a l occasion, se mettre à épargner abondamment pour faire face à une éventuelle nouvelle disette. On sait que la perte de masse maigre uniquement par le biais d'un régime est de l ordre de 25% du poids perdu. Ce pourcentage est réduit de moitié lorsque le régime s accompagne d une activité physique de type endurance. Le risque de reprendre du poids à l'issue du régime est réduit de moitié. Par ailleurs, l étude scientifique PRIME a suivi pendant 5 ans un groupe de hommes d âge moyen se rendant au travail en marchant ou à vélo. Elle en a conclu que pratiquer quotidiennement des activités d intensité modérée était inversement associé à un gain de poids. D où l intérêt de maintenir ses efforts. Pour avoir une plus jolie silhouette Affiner sa silhouette est généralement la première des motivations pour perdre du poids. En ce sens, associer une activité sportive à son régime permet de maigrir tout en gardant un corps tonique et en pleine forme. Quelques études suggèrent de plus une relation inverse entre le niveau habituel d activité physique et la localisation abdominale de la graisse, ce qui a des conséquences esthétiques, mais pas que. On sait que l accumulation abdominale de graisse est associée au développement de pathologies métaboliques (diabète de type 2) et cardiovasculaires (maladie coronaire). Pour avoir le courage de suivre son régime L activité physique est bonne pour le moral! C est ce que concluent différentes études transversales sur ses bienfaits. Le sport serait à l origine d un plus grand bien-être psychologique, améliorant humeur et estime de soi en plus d avoir un effet positif sur le vécu et la réaction aux contraintes psychosociales. Des bénéfices qui s expliquent par une élévation du taux de sérotonine dans le cerveau, et donc un véritable effet «antidépresseur». Conclusion : notre motivation pour perdre du poids est sans limites!

9 La bauxite Elle apparaît comme la principale ressource minière actuelle et constitue la principale source de devises pour le pays (80 % des recettes annuelles en devises). Le potentiel bauxitique de la Guinée est estimé à plus de 25 milliards de tonnes dont 12 milliards en réserves possibles soit les 2/3 des réserves mondiales de bauxite. La Guinée possède en terme de qualité les meilleurs gisements de bauxite au monde et se classe deuxième producteur mondial de bauxite, intervient pour près de 40 % du commerce mondial de la bauxite avec des exportations moyennes annuelles de l ordre de 14 millions de tonnes (1997). Les gisements de bauxite constituent, en Guinée, un phénomène géologique spécial évoqué par certains comme un «scandale géologique». Ceux-ci se sont en effet développés par altération des dolérites, des schistes cristallins et des syénites néphéliniques qui constituent la couverture paléozoïque du socle précambrien sous-jacent. L épaisseur moyenne du minerai varie entre 3 et 9 m sous un recouvrement stérile d épaisseur insignifiante. L accès aux gisements est facile et l exploitation se fait à ciel ouvert. Les principales régions bauxitiques sont la Basse-Guinée, la Moyenne- Guinée et la Haute-Guinée ; les gisements sont situés à des distances variant entre 100 et 500 km de l Océan Atlantique. Basse-Guinée : région bauxitique par excellence, la. Basse-Guinée renferme l essentiel du potentiel bauxitique du pays avec plus de 5 milliards de tonnes de bauxite de haute qualité. Plusieurs sociétés d exploitation opèrent dans cette région. Zone de Fria où la société extrait la bauxite et la traite sur place en Alumine. Première en Afrique, cette unité est entrée en activité en La production est comprise entre et tonnes. La politique de restructuration des entreprises de la filière bauxite a permis récemment la signature le 30 Novembre 1999 d un contrat de location gérance des installations de l usine entre le gouvernement Guinéen, Friguia, Alumina Company of Guinéa et Reynolds Metal Company. La durée de la location des installations est de 25 ans. Cet accord a été ratifié le 20 Décembre 1999 par l Assemblée Nationale. Zone de Kindia où la Société des Bauxites de Kindia (SBK), dont le capital est détenu à 100 % par l Etat guinéen, exploite les gisements de Débélé avec les caractéristiques suivantes : Al2O3 : 46,0 % ; SiO2 : 2,8 %. La capacité installée à Débélé est de 3 millions de tonnes par an et la SBK a une production annuelle comprise entre 1,2 et 3 millions de tonnes de bauxite brute d une teneur moyenne de 46,7 % d Al2O3. Cette société expédie sa production de bauxite à l usine Nikolaev en Ukraine. Zone de Boké où la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) associe l Etat guinéen (49 %) à un consortium de Sociétés occidentales, Halco Mining Inc. (51 %). Cette unité exploite, depuis 1973, les gisements de Sangarédi renfermant la meilleure bauxite au monde (Al2O3 : 60,38 % ; SiO2 :1,49 %). Elle produit de 11 à 14 millions de tonnes de bauxite par an. En plus de ces trois zones en production, et toujours dans la région de Boké, la Guinée souhaite, d ici peu, mettre en production les plateaux bauxitiques de Dian-Dian, Sinthiourou I et Il, Ourorbè. Ce projet prévoit la construction d un complexe intégré bauxite-alumine-aluminium concerne une concession minière dont le potentiel avoisine 570 millions de tonnes de réserves exploitables de bauxite avec des réserves prévisionnelles de 800 millions de tonnes. La qualité de cette bauxite est de 49,06 % d Al2O3 et 1,2 à 1,7 % de SiO2. Moyenne-Guinée : les plateaux bauxitiques des environs de Labé (Bantiniel, Donghol Sigon, Bokira) totalisent un potentiel de l ordre de 500 millions de tonnes de bauxite avec une teneur moyenne de 46,7 %d Al2O3 et 1,88 % de SiO2. Les gisements de bauxite de Gaoual au Nord-Ouest du pays totalisent près de 459 millions de tonnes de réserves possibles en bauxite de qualité avec une teneur moyenne de 48,7 % d A12O3 et 2,1 % de SiO2. Haute-Guinée : avec un potentiel bauxitique de plus de 1,9 milliard de tonnes dans la région de Dabola, la Société des Bauxites de Dabola-Tougué (SBDT) développe dans cette zone un projet d exploitation des bauxites d une teneur moyenne de 44,1 % d A12O3 et 2,6 % de SiO2. Le transport des minerais bauxitiques de la Moyenne-Guinée et de la Haute-Guinée est lié à la réalisation.de la voie ferrée du Transguinéen. Selon le gouvernement camerounais, le potentiel bauxitique du Cameroun occupe le cinquième rang mondial. Le pays fonde beaucoup d'espoir sur l'exploitation de la bauxite, notamment, la bauxite de Ngaoundal et de Minim Martap dans la région de l'adamaoua. La société Hydromine inc qui a obtenu le permis d'exploration des deux gisements en 2005 l'a cédé à Camerouon Alumina Limited (CAL) en août Cameroon Alumina Limited est une co-entreprise de Dubaï Aluminium (45%) et de l'indienne Hindalco (45%), associées pour 10% à l'américaine Hydromine. D'après les résultats des travaux d'exploration, les réserves de bauxite sont estimées à 554 millions de tonnes. Les réserves exploitables, elles, sont évaluées à 458 millions de tonnes de minerai, alors que CAL estime que des réserves additionnelles de 100 à 200 millions de tonnes pourraient également être définies. Ce qui fait que CAL envisage une exploitation de 1,5 million de tonnes de bauxite par an, faisant ainsi du ECONOMIE Le potentiel africain Cameroun le premier producteur africain, devant la Guinée Conakry qui produit tonnes. Guinée, l Arabie saoudite de la bauxite C est l histoire d un trio sur lequel repose en partie le monde moderne. Il y a d abord la bauxite, ce minerai rouge dont l extraction ne pose guère de problème puisqu il suffit souvent de se pencher pour le ramasser. Chauffé à hautes températures et pression, il donne ensuite l alumine, dont 90 % de la production sert enfin à fabriquer de l aluminium, le métal blanc que l on trouve désormais partout, de l industrie alimentaire à l aéronautique en passant par la construction et l électricité. Longtemps, la bauxite a été affaire de terres lointaines avec des producteurs incontournables comme l Australie, la Jamaïque ou le Brésil. Mais, depuis quelques années, un autre acteur, africain, émerge et attise les convoitises de tous les grands groupes miniers du monde. «La Guinée est le pays le plus riche en bauxite dans le monde. C est la terre rouge par excellence», relève Jean-Paul Aussel, fondateur et associé du cabinet international Initiatives et Projets industriels (IPI). Certes, la production guinéenne, estimée entre 15 et 18 millions de tonnes par an, ne soutient guère la comparaison avec celle de l Australie (60 millions de tonnes), mais, en matière de potentiel, cette contrée se voit peu à peu décerner le surnom d «Arabie saoudite de la bauxite». En effet, ses réserves, les premières du monde, sont estimées aujourd hui à 10 milliards de tonnes. «Le monde de la bauxite n a d yeux que pour la Guinée», confirme un trader parisien. De quoi faire naître nombre d appétits. Le pays a longtemps été la terre de prédilection du français Pechiney, lequel a dû ensuite faire de la place au russe Rusal et au chinois Chinalco. Et d autres acteurs frappent à la porte de Conakry pour obtenir leur part du cake rouge. Le 6 septembre 2013, le fonds chinois CPI International Mineral & Investment Co. a ainsi signé avec le gouvernement du président Alpha Condé un accord portant sur un projet de 6 milliards de dollars pour produire 4 millions de tonnes de bauxite par an. Il est aussi prévu la construction d une raffinerie d alumine ultramoderne et d un ensemble d infrastructures associées comprenant notamment un port en eau profonde dédié et une centrale thermique au charbon qui alimentera la capitale guinéenne en électricité supplémentaire. Ce projet, supervisé par le bureau de consulting Allen & Overy, pourrait entraîner la création de plus de emplois. Sécuriser les approvisionnements Le potentiel attire aussi les producteurs d aluminium du Golfe. Après avoir mis en place chez eux une importante industrie du métal blanc (cela afin de valoriser leur énergie à faible coût), ils cherchent désormais à sécuriser leurs approvisionnements en minerai de base. Fin 2013, Guinea Alumina Corporation (GAC), coentreprise détenue par le fonds Mubadala d Abu Dhabi avec Dubai Aluminium, a signé un accord de 5 milliards de dollars avec l État guinéen pour créer et développer une activité d extraction de bauxite ainsi qu une raffinerie d alumine dont la production sera totalement destinée aux usines des Émirats arabes unis. D une capacité de 2 millions de tonnes par an, ce projet sera adossé à la construction d un port, opérationnel en 2017, et devrait générer emplois. Au total, la Guinée pourrait atteindre une production de 25 millions de tonnes de bauxite d ici à Dans un pays où la pauvreté touche près de 55 %, il est aisé d imaginer les impacts positifs d une telle exploitation minière. Selon la Banque mondiale, Conakry peut espérer jusqu à 400 millions de dollars de recettes minières annuelles. De quoi permettre enfin un décollage économique attendu en vain depuis l indépendance. Le ministre guinéen de l Économie et des Finances, Kerfalla Yansané, parie même sur une croissance supérieure à 20 % en 2014 grâce au démarrage concret de plusieurs projets miniers. Un boom annoncé qui fera l actualité dans les années à venir? À condition, préviennent les experts, que le pays fasse davantage d efforts en matière de modernisation. Lourdeurs administratives, manque de transparence et de visibilité législative à long terme, concurrence déloyale, pléthore d intermédiaires sur fond de rivalité entre pays acheteurs (notamment celle qui oppose la Chine aux Occidentaux) : les critiques abondent dans le milieu, et la récente affaire Steinmetz (voir encadré ci-contre) n a pas arrangé les choses. Nouveau défis de l extraction Certes, la Guinée a récemment réformé son code minier pour optimiser les profits des acteurs, tant l État que les groupes obtenant des permis d exploitation. Mais les opérateurs étrangers réclament des progrès en matière d amélioration du climat des affaires, tandis que les ONG s interrogent sur la capacité du pays à éviter les désastres écologiques que provoque souvent cette industrie. «En Afrique comme dans quelques autres pays en développement, faute d organismes de contrôle efficaces, les transactions autour de la bauxite se font souvent en cash, ce qui constitue un manque à gagner pour les États. Pour accompagner ce Page 9 boom annoncé et en profiter au mieux, il va falloir que la Guinée muscle son administration», avertit ainsi le trader d un bureau genevois spécialisé dans le négoce des métaux, qui évoque à demi-mot l existence de «cargaisons fantômes» de bauxite. La formation est un autre défi. On n augmente pas sa production de près de 50 %, voire plus, sans investissement dans le capital humain. «Aujourd hui, la vraie difficulté n est ni le manque de volonté politique ni le financement, mais le développement des compétences», confirme à ce sujet un spécialiste de l Afrique et de l énergie chez BearingPoint. La bauxite au Cameroun Six milliards de dollars Selon le gouvernement camerounais, le coût total du projet est évalué à six milliards de dollars (100 millions de dollars sont prévus pour la fraction mine et 4 milliards de dollars pour la raffinerie). L'entreprise a demandé un permis d'exploitation et attend des négociations en vue de l'obtention de la convention minière. Les discussions achoppent sur la construction du chemin de fer devant permettre l'acheminement de la bauxite au port de Kribi. Car, dans le plan de financement de CAL, la construction des infrastructures n'est pas inclue. L'entreprise veut que ces rails soient réalisés par l'etat du Cameroun. Alpha Barry, le représentant du projet au Cameroun, avait affirmé que l'entreprise avait consenti à réaliser les études pour ces infrastructures. «CAL endosse les dépenses liées aux études de faisabilité bancables des infrastructures de transport à construire et après, on cherche un partenaire pour libérer les fonds à des coûts favorables», avait-il confié à Cameroun Tribune en D'autres sites à valoriser A Fongo Tongo près de Dschang, dans la région de l'ouest, il existe 46 millions de tonnes à une teneur moyenne de 47% d'alumine. Les études sont encore en cours pour déterminer le coût du projet. Dans la région du Sud-Ouest, les réserves du gisement de Banguem sont estimées à 19 millions de tonnes, extensibles à 30 millions de tonnes. Une autre réserve de quatre millions de tonnes est située à Foumban dans la région de l'ouest, affirme le Capam. Sidi Moustapha Ould BELLALI bellalisidi@yahoo.fr

10 ANNONCES Page 10 Programme pour une Infrastructure de Communications Régionale en Afrique de l'ouest (West Africa Regional Communications Infrastructure Program- WARCIP) SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D'INTERET INTERNATIONALE Étude sur la promotion de l'usage du haut débit en Mauritanie N de Crédit: IDA N. De référence: 3 Le Gouvernement Mauritanien cherche à développer le segment de l'internet Haut Débit. Il a pour cela intégré le Programme pour une Infrastructure de Communications Régionale en Afrique de l'ouest (West AfricaRegional Communications Infrastructure Program - WARCIP). La composante Mauritanie de ce projet (UCP/WARCIP-MAURITANIE), prévoit, dans ce cadre, de financer la consultation relative à l'assistance technique pour l'élaboration d'une stratégie de promotion de l'usage du haut débit en Mauritanie. L'objectif de cette étude est donc de doter la Mauritanie d'une stratégie nationale de promotion du haut débit et d'un plan opérationnel lui permettant (i) d'accroitre la couverture et le débit disponible pour tous et (ii) de développer une économie de la connaissance et de réduire la pauvreté par le développement des services haut débit et leurs usages: Plus spécifiquement, l'étude devra fournir les analyses suivantes: 1.Un Etat des lieux des infrastructures numériques en Mauritanie et mise en évidence du fossé numérique entre les territoires. 2.Un Etat des lieux des demandes actuelles et potentielles pour le haut débit en Mauritanie 3.Une Identification des zones de rentabilité pour le haut débit en Mauritanie. 4.Une identification des usages et des applications e-transformationnelles qui peuvent rentabiliser le développement de l'infrastructure haut débit et améliorer la qualité et couverture des services au citoyen et à l'entreprise. 5.Effectuer un zonage de l'accès universel aux services des télécommunications/tic avec la priorisation des actions à mener 6.Une évaluation des modalités et des capacités de financement par le fonds d'accès universel pour le haut débit avec une proposition de plan de financement des activités de l'accès universel. 7.Une proposition de Stratégie Nationale de Promotion du Haut Débit avec plan d'action opérationnel associé. Les consultants seront sélectionnés en accord avec les procédures définies dans les Directives pour la Sélection et l'emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale de mai 2004, révisée en 2006, en 2010 et en Les Consultants (Firme) intéressés doivent fournir les informations démontrant qu'ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l'exécution des Services. Les critères pour l'établissement de la liste restreinte seront fondés sur l'expérience générale dans le domaine des télécommunications / TIC du consultant et sur les expériences avérées dans la réalisation d'études similaires (Élaboration des stratégies, États des lieux, Enquêtes et Évaluation, Etudes technico/économiques dans le domaine des TIC). Les expériences avérées doivent être accompagnées d'attestations de bonne fin. Ce prestataire doit, en outre, disposer d'un personnel clé ayant les profils suivants: -Un économiste expérimenté (Chef de mission), niveau BAC+5 -Un Expert juridique et réglementaire ayant un diplôme de BAC+5 minimum -Un Expert technico-économique ayant un diplôme de BAC+5 minimum -Un Expert technique ayant un diplôme de BAC+S minimum. -Un Expertdes usages du haut débit ayant un diplôme de BAC+5 minimum NB : les c.v ne sont pas requis à cette étape La langue de travail à l'oral est le Français. Les livrables sont en Français. Les Consultants peuvent s'associer avec d'autres firmes pour renforcer leurs compétences respectives en la forme d'un groupement solidaire ou d'un accord de sous-traitant. Un Consultant sera sélectionné selon la méthode SBQC telle que décrite dans les Directives de Consultants. Les bureaux potentiels (prestataires ayant des références similaires) souhaitant exécuter cette mission devront soumettre leur manifestation d'intérêt (en quatre copies papier: dont une originale et trois copies) dans un dossier ne dépassant pas une trentaine de pages et faisant ressortir les éléments suivants: 1.La lettre de candidature pour la Manifestation d'intérêt; 2.la présentation du bureau et son organisation technique et managériale, 3.les références et les expériences spécifiques avérées dans le domaine; 4.En cas de groupement, fournir l'acte de groupement précisant le chef de file. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse ci-dessous et aux heures suivantes: les heures d'ouverture des bureaux; ex. 9 heures à 17 heures. Unité De Coordination Du Projet De Connectivite Nationale Warcip - Mauritanie. Adresse(S): TVZ N 99 - Nouakchott Téléphone: Courriel: Warcip@emploi.gov.mr Les dossiers de candidature doit parvenir à la Commission au plus tard le jeudi 12 Mars 2015 à 12 heures TU à l'adresse ci-dessous: Secrétariat de la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs Sociaux(CPMSS) : Immeuble Mounna Ier Etage, Avenue Moctar Ould DADDAH Nouakchott Mauritanie Tel: (00222) / CPMPSS@Yahoo.Fr Extrait de Décision Séance du 11 Février 2015 Commission de Passation des Marchés Publics du Secteur Rural Ministère de l'agriculture SNAAT Examen du rapport d'évaluation des offres relatives à l'acquisition de quatre (04) lots de matériel d'exploitation après l'accord de la CNCMP. Décision: Suite à la lettre n /DG/SNAAT/MA/2015 du 02/02/2015 confirmant la non disponibilité financière, la commission déclare le DAOI n 24/CPMP/SR/SNAAT/MA/2014 relatif à l'acquisition' de Quatre (04) lots de matériel d'exploitation infructueux faute d'indisponibilité financière après l'accord de la CNCMP. La PRMP/CPMP/SR Ahmed Salem Ould BOUBOUTT DEPISTAGE DU VIH/SIDA Où dois-je me rendre? - Au Centre National d Hygiène (CNH)/Centre de Dépistage Volontaire et Anonyme (CDVA) - Au CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine) - Au Centre de Kiffa - A l Hôpital militaire de Nouakchott. - Au Centre médical Alpha de Sebkha sis cinéma Saada. D autres centres seront ouverts dans les capitales régionales. Les analyses du dépistage du VIH sont gratuites et confidentielles, vos résultats ne seront connus que par vous.

11 ANNONCES Page 11 Avis d'appel d'offres National Mauritanie Direction des Projets Education - Formation DON GPEF TF AON N 145/PNDSE/ Le présent Avis d'appel d'offres suit l'avis général de passation de marchés du projet paru dans le quotidien Horizons N 6198 du 18/02/2014, et dans le site web du 2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a reçu un don du Fonds du Partenariat Mondial pour l'education administré par l'association Internationale de Développement pour couvrir le coût du projet d'appui au secteur de l'éducation de base, et entend affecter une partie du produit de ce don aux paiements relatifs au marché pour la Construction en 3 lots de 3 collèges dans la wilaya du Guidimakha. 3. la Direction des Projets Education - Formation (DPEF) invite les soumissionnaires éligibles et qualifiés à présenter leur soumission cachetée en vue de la construction en 3 lots de 3 collèges dans la wilaya du Guidimakha comprenant: - Lot 1: College de Tachott, Moughataa de Selibaby ; - Lot 2: Collège de Hassi Chegar, Moughataa de Selibaby ; - Lot 3: Collège de Bouanz, Moughataa de Ould Yenje. Un soumissionnaire peut être attributaire d'un ou de plusieurs lots (sous réserve de sa qualification cumulative pour les lots considérés) 4. L'Appel d'offres se déroulera conformément aux procédures d'appel d'offres spécifiées dans la publication de la Banque «Directives: passation des marchés de fourniture de travaux et de services (autre que les services de consultants) par les emprunteurs de la Banque mondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des crédits et don de l'ida -Edition janvier 2011», et est ouvert à tous les soumissionnaires qui répondent aux critères d'éligibilité tels que définis dans le Dossier d'appel d'offres. Et n'étant pas frappés par l'une des exclusions visées à l'article 24 de la loi n du 22 juillet 2010 portant Code des Marchés Publics. 5. Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenir de plus amples renseignements auprès de de Monsieur Mohamed Ould Sidi Mohamed, mosm@dpef.mr et prendre connaissance des documents d'appel d'offres à l'adresse suivante: Direction des Projet Education - Formation, BP : 6541 Téléphone (222) ; (222) & , Fax: (222) , de 09 Heures du matin à 16 heures de l'après-midi (Heure GMT), pendant les jours ouvrables. 6. Les spécifications de qualification comprennent par lot: avoir effectué des travaux de construction d'un montant financier moyen annuel correspondant au moins 2 fois le montant de sa soumission au cours des trois (03) dernières années; avoir réalisé avec succès, en tant qu'entreprise principale, au moins deux (02) projets de nature, de complexité technique et financière similaires durant les cinq (05) dernières années. Proposer le personnel d'encadrement demandé: Voir paragraphe las 5.5 (d) de la Section Il. Fiche de Données du présent Appel d'offres Disposer du matériel minimal demandé pour l'exécution des travaux (en propre, en location ou en leasing) : Voir paragraphe las 5.5 (c) de la Section 11. Fiche de Données du présent Appel d'offres Fournir une attestation bancaire justifiant que le candidat dispose d'une capacité d'autofinancement d'au moins MRO 7. Le Dossier d'appel d'offres complet en Français peut être acheté par les soumissionnaires intéressés par demande écrite à l'adresse ci-dessous contre paiement d'un montant non remboursable de MRO. Le paiement sera effectué par versement au compte bancaire ouvert au nom de la DPEF à la BMCI, Nouakchott, dont les coordonnées sont les suivantes: En présentant le récépissé de la banque à la DPEF, le document d'appel d'offres sera immédiatement remis aux candidats intéressés ou adressé à leurs frais en utilisant le mode d'acheminement qu'ils auraient choisis. 8. Les Soumissions devront être déposées à l'adresse ci-dessous avant le 11 mars 2015 à 10 heures GMT. Les dépôts électroniques ne seront pas admis. Les soumissions présentées hors délais seront rejetées. Les Soumissions seront ouvertes physiquement en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister à l'adresse ci-dessous le 11 mars 2015 à 10 heures GMT. 9. Toutes les Soumissions doivent être accompagnées d'une Garantie de Soumission valable 118 JOURS pour un montant de un million d'ouguiyas ( MRO) par lot. 10. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours, à compter de la date limite de dépôt des offres. 11. L'adresse mentionnée ci-dessus est: Salle de réunion de la commission de passation des marches DIRECTION DES PROJETS EDUCATION /FORMA TION -Fax: (222) Téléphone: (222) (222) Le Directeur des Projets Education/Formation Direction des Projets Education - Formation AVIS D'APPEL INTERNATIONAL A MANIFESTATION D'INTERET POUR LA FORMATION DES MAITRES D'APPLICATION A L'ACCUEIL DES ELEVES MAITRES 1. CONTEXTE La Direction des Projets Education - Formation (DPEF) a obtenu, dans le cadre du PNDSE, un financement du GPE (IDA) pour la réalisation d'une formation des maitres d'application à l'accueil des élèves maitres. Le présent avis d'appel à manifestation d'intérêt a pour objectif la présélection d'une liste de candidats d'expérience internationale, disposant du personnel ayant les compétences et l'expertise nécessaires à l'élaboration de la prestation envisagée. II. OBJECTIFS DE L'ETUDE L'objectif de cette étude est la formation de maitres d'application à Nouakchott et à Aioun (Assaba), sur les techniques et stratégies relatives à l'accueil, à l'accompagnement et au suivi des élèves-maîtres au cours des stages effectués dans ces écoles d'application, en: (i) S'appropriant le cadre général de la formation dans les ENIs, ses différentes étapes et notamment les périodes de stages et les compétences attendues de l'élève-maître à sa sortie de l'eni,(ii) Révisant et enrichissant les référentiels de compétences du Maître d'application, (iii) Proposant un document-guide d'accueil et de suivi des élèves- maîtres en stage dans les écoles d'application. Le candidat doit être expert de l'éducation (inspecteur bilingue (maitrisant l'arabe et le Français) de l'enseignement Fondamental) ayant déjà réalisé ce type de prestation. Il doit jouir d'une expérience confirmée dans la formation initiale dans les ENIs et de l'encadrement de proximité des enseignants du Fondamental. La durée estimée de la consultation est de 10 jours. Elle pourra évoluer en fonction de la méthodologie proposée par les candidats. III. REPONSE A LA MANIFESTATION D'INTERET Dans le cadre de la réalisation de cette mission, la Direction des Projets Education - Formation (DPEF) invite les candidats qualifiés à manifester l'intérêt pour la réalisation de cette mission. Les candidats intéressés doivent fournir les informations justifiant qu'ils sont qualifiés pour exécuter les services (présentation du candidat, références concernant l'exécution de contrats analogues au cours des 10 dernières années dont 2, expérience dans des conditions semblables au cours des 10 dernières années, disponibilité des connaissances nécessaires parmi le personnel, etc.). Une liste restreinte d'environ six candidats sera présélectionnée sur la base des candidatures reçues, auxquels il sera adressé une Demande de Propositions pour la réalisation des services requis. Les manifestations d'intérêt rédigées en Français, doivent être déposées en trois (3) copies dont un (1) original à l'adresse indiquée ci-dessous, au plus tard le lundi 02 mars 2015 à 16 heures GMT précises, et devront comporter la mention suivante «Sollicitation de Manifestations d'intérêt, Services de Consultant pour la mission FORMATION DES MAITRES D'APPLI- CATION A L'ACCUEIL DES ELEVES MAI- TRES». L'adresse de contact et de dépôt des expressions d'intérêt est: Secrétariat de la Commission des Marchés La Direction des Projets Education - Formation Ministère des Affaire Economiques et du Développement Nouakchott République Islamique de Mauritanie mosm@dpef.mr BP: Fax: (222) Téléphone: (222) ; (222) Le Directeur des Projets Education - Formation

12 HORIZONS N 6452 DU MARDI17 FEVRIER 2015 SP RTS Sidi - Brahim dit Dieng Page 12 Football/Championnat national DI-14ème journée ADK Moderne- Itihad Sélibaby : 2-0 Samedi, dans la wilaya du Gorgol, l ADK Moderne de Kaédi a reçu, pour le compte de la 14ème journée, phase retour, l Itihad Sélibaby. Les Kaédiens jouant avec discipline et sérénité, se sont imposés à l Itihad Sélibaby par le score de 2 buts à 0, en deuxième heure. Basket: C est un match qui a opposé deux clubs issus des régions et qui sont montés, ces saisons, pour la première fois en première division. Ils ont besoin d encadrement plus chevronné et d aides côté finance pour se hisser au niveau des autres clubs. Rappelons que c est avec ces deux clubs que s est matérialisée la politique de la Fédération de Football de Mauritanie visant l organisation de championnats régionaux sous la responsabilité des Ligues Régionales. Quant au classement des deux clubs, à l issue du classement provisoire de la douzième journée, l ADK Moderne de Kaédi est avant dernière avec 6 points ; l Itihad Sélibaby est dernier avec 5 points. Le dimanche 15 février, l As Kédia de Zouérate s est affronté avec l Asc Snim de Nouadhibou. La partie n a pas été facile pour les Miniers du Nord. Au contraire, le match fut difficile puisque l Asc Kédia a déployé toutes ses forces pour défendre ses camps. Enfin, le score final est de 3 buts à 1. L Asc Kédia devrait faire de son mieux pour éviter le bas du tableau. Sidi-Brahim Les locomotives ont sifflé trois fois Tennis: Le Suisse Stanislas Wawrinka, en difficulté en début de rencontre, a trouvé les ressources pour battre le Tchèque Tomas Berdych (4-6, 6-3, 6-4) et remporter son neuvième tournoi ATP, le deuxième cette saison, dimanche à Rotterdam. L'actuel N.8 mondial, breaké à 3-3 dans la première manche avant de s'incliner 6-4 en 45 minutes, a retourné en milieu de deuxième set une situation compromise tant Berdych semblait sûr de son jeu. Et dans le troisième, il a pris le service de son adversaire à deux reprises pour finalement s'imposer en un peu moins de deux heures.bien qu'ayant réussi neuf aces, pour trois seulement à son adversaire, Berdych a été trahi par son service, très peu performant en première balle (51% de réussite), laissant échapper sa mise en jeu à Le début d'année 2015 réussit bien au Paris-Levallois, qui a engrangé son cinquième succès d'affilée toutes compétitions confondues. Seul club français encore en lice en Eurocoupe, le "P-L" a célébré sa qualification en huitièmes de finale, obtenue mercredi à Istanbul, par un succès autoritaire à Nancy (64-74), encore privé de son "guerrier" Florent Piétrus (fracture du nez). Jean- Baptiste Adolphe Michel dit "Jbam" a pesé à l'intérieur (12 pts, 7 rbds) pour permettre au "P-L" de revenir à hauteur des Lorrains à la cinquième place. Petit lot de consolation pour Alain Weisz et les Nancéiens : le Sluc a conservé l'avantage particulier sur Paris, en cas d'égalité en fin de saison. Longtemps intouchable à domicile, Dijon a subi sa troisième défaite de la saison sur ses terres, face à Chalon-sur-Saône (68-71). C'est aussi sa troisième défaite d'affilée en ProA. Ce chiffre ne réussit décidément pas à la JDA, qui aurait pu s'en sortir si elle avait moins gâché ses tirs à trois points (5/24). Les hommes de Jean- Louis Borg ont couru après le score tout au long de la partie, avant de revenir à hauteur dans les deux dernières minutes (68-68). Mais ils ont bien mal géré la fin de match. Le salut, du côté de l?élan chalonnais est venu d'anthony Ireland sur un tir... à trois points. Débarqué à Orléans pour redynamiser une équipe en perdition, l'ancien coach de l'asvel a vécu une "première" bien amère. Ses nouvelles troupes ont sombré à domicile, enregistrant contre la lanterne rouge Boulogne-sur-Mer (79-86) leur dixième défaite en onze matches. Le SOMB, avec un Kenny Boyton de gala (23 pts) et une adresse diabolique derrière l'arc (12/26) est revenu d'entre les morts. Il n'est plus qu'à une victoire d'orléans, premier nonrelégable, et se replace à hauteur de Bourg-en-Bresse, l'autre pensionnaire de la zone rouge, surclassé au Mans (96-83). Le virevoltant ailier de Limoges a terminé meilleur marqueur (24 pts) du match remporté à Beaublanc (84-77) contre Le Havre. Le CSP, qui restait sur trois revers de rang dont deux dans son antre, peut remercier son international français (2 sélections), qui a aussi délivré 4 passes Wawrinka renverse Berdych en finale à Rotterdam trois reprises sur la surface dure et relativement rapide de l'ahoy de Rotterdam. N.7 mondial et tenant du titre, impressionnant en demi-finale face au Français Gilles Simon, il n'a pu livrer le même récita. Il a trouvé face à lui un adversaire qui a bien tenu les longs échanges. "J'avais beau agresser Stan avec de lourds coups droits, la balle revenait toujours. Il a fait un gros match. J'ai toujours autant de difficulté à appréhender son jeu", a concédé le Tchèque de 29 ans qui disputait aux Pays-Bas sa deuxième finale cette saison, après celle perdue à Doha en janvier face à l'espagnol David Ferrer (6-4, 7-5).En seize confrontation directe, Berdych n'a battu Wawrinka qu'à cinq reprises. Le Suisse, présent seulement pour la deuxième fois à Rotterdam (en 2005 décisives et capté 7 rebonds et égalé du même coup sa meilleure évaluation de l'année (30). Boungou-Colo a été bien épaulé par Adrien Moerman (22 pts dont 5/5 à 3 pts, 6 rbds) pour permettre au champion de France de rester à deux victoires du leader strasbourgeois, auteur d'un septième succès consécutif contre Pau-Orthez (70-62) au Rhénus. Comme le nombre de joueurs de Nanterre ayant marqué 13 points ou plus lors de la victoire vertigineuse contre Rouen (101-89). Le dauphin de Strasbourg a puisé dans ses valeurs de partage pour faire oublier sa défaite de la journée précédente lors du derby chez le Paris-Levallois. Les neuf joueurs alignés sur le parquet côté Nanterre ont marqué, avec une mention spéciale pour le meneur de poche TJ Campbell (18 pts, 7 pds).gravelines, mal en point (13e) espère obtenir un deuxième succès de rang lors de la réception lundi (20h30) de Villeurbanne qui doit gagner pour retrouver le wagon des play-offs. Ce sera le dernier match avant la Leaders Cup, organisée de vendredi à dimanche à Disneyland Paris. il avait été sorti en 8e de finale par Roger Federer), a remporté là son deuxième titre de 2015 après celui décroché à Chennai face au Slovène Aljaz Bedene (6-3, 6-4). "Je suis allé la chercher, celle-là", a lancé Wawrinka dimanche à propos de sa victoire dans un tournoi doté de euros, au moment de recevoir la coupe des mains du directeur de l'épreuve, l'ancien joueur néerlandais Richard Krajicek. Il n'avait pas connu une semaine facile, reconnaissant avoir été mis en difficulté lors de chacun de ses matches, successivement face au Néerlandais Jesse Huta Galung, à l'espagnol Guillermo Garci-Lopez, au Luxembourgeois Gilles Muller et au Canadien Milos Raonic, qui l'aura forcé à disputer deux jeux décisifs en demi-finale. Liga La justice recale le Real pour son projet d'agrandissement de Santiago-Bernabeu La justice espagnole a annulé un accord entre le Real Madrid et la mairie qui permettait la rénovation du stade Santiago Bernabeu, la construction d'un hôtel et d'un centre commercial attenants. Le tribunal supérieur de justice de Madrid "a annulé l'accord du 15 novembre 2012 (...) qui approuvait la modification ponctuelle du plan général d'occupation des sols de Madrid concernant le stade Santiago Bernabeu", a indiqué dans un communiqué le Real Madrid, propriétaire de l'enceinte. "Le Real Madrid travaille avec la mairie et la région de Madrid pour corriger les aspects nécessaires et permettre le projet de réforme", ajoute le club, sans plus de précision. Au total, les travaux d'extension du stade, estimés à 400 millions d'euros, prévoyaient la rénovation du Bernabeu avec la construction d'un toit rétractable, un centre commercial et un hôtel. Ils devaient déboucher sur la création du "meilleur stade du monde", selon le Real Madrid. Le Tribunal supérieur de Justice de Madrid avait déjà suspendu les travaux en août 2014 "par mesure de précaution", donnant raison à l'association de défense de l'environnement Ecologistas en Accion, qui avait déposé un recours. Une enquête sur des aides publiques controversées L'association avait alors expliqué qu'il ne s'agissait pas "d'une décision contre l'activité sportive du Real Madrid, mais contre les affaires immobilières, étrangères au sport, que développe le club et qui ne bénéficient en rien à la ville et à ses habitants". Le tribunal avait estimé qu'il y avait "des indices suffisants d'un lien direct" entre la plainte d'ecologistes en action et une enquête en cours de la Commission européenne sur des aides publiques controversées à sept clubs espagnols. La Commission européenne enquête notamment sur les conditions dans lesquelles le Real Madrid a acquis, par des accords avec la mairie de Madrid, un terrain évalué en 1998 à euros. Le terrain n'a finalement pas été cédé, pour des raisons administratives. La mairie a cependant indemnisé le club en 2011, dans le cadre d'un nouvel accord, à hauteur de 22,693 millions d'euros, selon le tribunal. Elle a également cédé un autre terrain constructible, en face du Bernabeu pour y édifier l'hôtel et le centre commercial. Rugby, XV de France Le baromètre des Bleus Après les deux premiers matches du XV de France dans le Tournoi des six nations, on peut déjà dresser un premier bilan des forces vives tricolores. «Il y aura des changements», a prévenu Philippe Saint-André après la défaite concédée dimanche à Dublin. Le Top 14 va reprendre ses droits le week-end prochain (et quatre internationaux vont être laissés au repos), mais déjà, un premier état des lieux peut être dressé, après le succès inaugural contre l Ecosse suivi d un revers à Dublin. Quels sont les joueurs ont réussi malgré tout à tirer leur épingle du jeu? D autres, au contraire, ont-ils déjà grillé leur joker? Revue d effectif. En baisse Accusés, levez-vous! La 14e charnière de l ère PSA n aura pas passé le crash-test de l Aviva Stadium. La plus grosse désillusion concerne l ouvreur Camille Lopez, qui s est totalement raté à Dublin. Comme face à l Ecosse, son alternance entre jeu au pied et à la main a été mauvaise. Pis, il a fait un nombre inexplicable de mauvaises passes, gâchant des occasions tricolores. Le néo-clermontois ne sera pas toutefois sacrifié. Les deux faisant la paire, son compagnon à la mêlée, le Sud-Africain Rory Kockott a livré deux prestations ternes, ne pesant pas lors de ses deux titularisations. Aucun poids. Loin de ses performances à Castres, où dans les moments cruciaux il avait pris les choses en main. Devant lui, le numéro 8 Damien Chouly a été indigent. Pénalisé trois fois, il n avance quasiment jamais à l impact. Un problème récurrent. Quand Louis Picamoles n est pas là, ça se voit Inquiétant également le niveau de jeu de Pascal Papé. Le deuxième ligne pèse moins dans le combat et, quand son équipe tangue, il perd ses nerfs. Jusqu à écoper d un carton jaune. En cas de citation et de sanction, il pourrait être mis de côté. Plus problématique, Thierry Dusautoir n a plus l abattage qu on lui connaissait. Contre le Trèfle, il a même été sanctionné deux fois. Mais son statut de capitaine devrait l épargner Teddy Thomas, étincelant en novembre, rentre dans le rang. PSA, sans le nommer, a pointé du doigt le surnombre qu il a «mangé» en début de match et son incapacité à être décisif. En danger. En baisse de régime, l arrière Scott Spedding a été mis en difficulté sous les ballons irlandais. Ses relances n ont pas souvent été tranchantes. Ses performances n auraient pas convaincu le staff. Le retour de Brice Dulin ne fait pas de doute. A noter la belle entrée contre l Irlande de l ouvreur Rémi Talès au poste d arrière. S est mis en évidence, Saint-André l a souligné.

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