Dépression du sujet âgé

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Dépression du sujet âgé"

Transcription

1 Collège National des Enseignants en Gériatre en Gériatre Item 63c Dépression du sujet âgé Texte mis en ligne en accès libre g avec l autorisation du CNEG et de Masson Chapitre extrait du livre : Collège National des Enseignant en Gériatrie. Vieillissement (2 é ( ndd édition). é ) Paris : Masson ; 2010:272pp. Vous trouverez dans l ouvrage les autres chapitres et les dossiers cliniques

2 Item 63c - Dépression du sujet âgé Objectifs pédagogiques Nationaux Diagnostiquer un syndrome confusionnel, un état dépressif, un syndrome démentiel, une maladie d Alzheimer chez une personne âgée. Argumenter l attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. CNEG Dépression Citer les symptômes principaux et secondaires de l épisode dépressif majeur. Citer les formes cliniques de la dépression du sujet âgé et pour chacune donner trois symptômes caractéristiques. Citer une échelle d évaluation des symptômes dépressifs utilisables chez les sujets âgés. Citer dix maladies somatiques fréquentes en gériatrie où une dépression est fréquemment observée. Citer les éléments permettant d évaluer la sévérité de la dépression et comment les recueillir. Désigner la classe de médicament antidépresseur indiquée de première intention dans la dépression du sujet âgé, et citer la dénomination commune internationale de quatre molécules de cette classe. Citer deux autres molécules pouvant être utilisées en seconde intention. Connaître la durée de traitement nécessaire avant de conclure qu un médicament antidépresseur est inefficace. Citer les principales indications de l électroconvulsivothérapie chez le sujet âgé. MASSON. La photocopie non autorisée est un délit. La dépression est une maladie fréquente chez les personnes âgées. Elle est largement sous-diagnostiquée et sous-traitée. Les symptômes dépressifs sont souvent banalisés, souvent considérés comme une conséquence du vieillissement. Ce défaut diagnostique peut être liéþ: à la difficulté des malades âgés à exprimer leur douleur moraleþ; à la difficulté pour les médecins non spécialisés d inclure la dimension psychiatrique dans leur pratiqueþ; à une certaine méconnaissance des tableaux cliniques particuliers de la dépression du sujet âgé. La dépression a un retentissement négatif sur la qualité de vie. Parmi les conséquences de la dépression, il faut souligner la perte d indépendance fonctionnelle et le risque de suicide dont le taux d incidence augmente avec l âge. Parmi les sujets âgés souffrant de dépression, il est important de distinguerþ: ceux ayant une dépression à début tardifþ: les premières manifestations de dépression ont débuté après l âge de 60 ans ou de 65 ansþ; ceux ayant une dépression «þvieillieþ»þ: patients ayant eu plusieurs épisodes dépressifs, dont certains avant d être âgés. 187

3 CONNAISSANCES I. ÉPIDÉMIOLOGIE Dans la population générale, les symptômes dépressifs concernent environ 15þ% des individus de plus de 65 ans alors que l épisode dépressif majeur concerne environ 3þ% des individus de plus de 65 ans. Dans les institutions d hébergement et chez les personnes âgées hospitalisées, le taux de prévalence de l épisode dépressif majeur est plus élevé, allant de 5þ% à 30þ% selon les études. Certains travaux mettent en évidence le fait que dans la première année suivant l admission en institution, un épisode dépressif majeur survient chez 10þ% à 15þ% des résidents. Comme chez les adultes plus jeunes, la dépression du sujet âgé est plus fréquente chez les femmes. On retrouve aussi d autres facteurs de risqueþ: facteurs sociaux (passage à la retraite, isolement), des facteurs affectifs (veuvage, deuils, conflits), ou encore des facteurs de mauvaise santé (maladies invalidantes, perte d autonomie, cancer, maladie cardiovasculaire, démences ). II. TABLEAUX CLINIQUES DE LA DÉPRESSION DU SUJET ÂGÉ A. Tableau de dépression majeure La dépression majeure est caractérisée par les symptômes ou signes suivantsþ: douleur moraleþ; humeur tristeþ; asthénie intenseþ; ralentissement ou agitationþ; troubles de l appétit (le plus souvent à type d anorexie)þ; repli sur soiþ; troubles du sommeil (le plus souvent à type d insomnie)þ; perte de l élan vitalþ; diminution marquée de l intérêt ou de plaisir pour toutes les activitésþ; diminution de la libidoþ; troubles de l attention/concentrationþ; idées suicidaires. Il faut la présence de plusieurs de ces symptômes (>þ5) se manifestant tous les jours ou presque pendant au moins deux semaines pour poser le diagnostic d épisode dépressif majeur (guide DSM-IV). Parmi ces symptômes, il faut obligatoirement au moins un de ces 2 itemsþ: humeur tristeþ; diminution d intérêt ou de plaisir pour les activités. Certains sujets âgés ont tendance à moins se plaindre au médecin de ces symptômes pour diverses raisons (résignation, pudeur, troubles cognitifs, facteurs culturels, mauvaise communication avec le médecin). Aussi, il est important, par l interrogatoire, de rechercher certains symptômes et d encourager, par une relation médecin-malade de qualité, le patient à exprimer ses difficultés d ordre psychologique. L utilisation de questionnai- 188

4 ITEM 63C DÉPRESSION DU SUJET ÂGÉ 12 res de dépistage des symptômes dépressifs peut aider les médecins non spécialisés à aborder le patient et à détecter les symptômes dépressifs. B. Formes cliniques de dépressions Il arrive souvent que la dépression se manifeste chez un sujet âgé par un tableau clinique plus complexe, où des symptômes autres que ceux décrits ci-dessus occupent le premier plan. Dans ces diverses situations, il faut rechercher au cours de l examen les éléments du syndrome dépressif pour poser le diagnostic. 1. Dépression délirante La dépression délirante se manifeste par un délire où l on retrouve souvent des idées d incurabilité, de ruine, de persécution, ou encore de négation d organe (syndrome de Cottard). Le délire est de tonalité triste, congruent à l humeur. Cette forme clinique fait souvent discuter les diagnostics de démence avec manifestations délirantes ou d un état psychotique à début tardif. 2. Dépression hostile La dépression hostile s exprime par une anxiété, une agitation hostile et une agressivité souvent dirigée contre l entourage direct du patient. Elle fait souvent discuter des troubles du caractère, et la notion de modifications du comportement est en faveur de la dépression. 3. Dépression masquée La dépression masquée se caractérise surtout par des plaintes somatiques alors que la souffrance psychique n est pas exprimée par le patient, réalisant au maximum une dépression hypocondriaque. Toutefois, elle est mise en évidence par un entretien bien conduit. 4. Dépression avec plainte mnésique MASSON. La photocopie non autorisée est un délit. La dépression avec plainte mnésique se manifeste par le sentiment de perdre la mémoire. Ici, ces symptômes peuvent représenter une plainte somatique ou une autodépréciation. L évaluation des fonctions cognitives montre des déficits attentionnels alors que sur le plan de la mémoire, on constate des troubles du rappel sans déficit de l encodage. Ce profil contraste avec la symptomatologie très riche. Ces formes font discuter le diagnostic de démence au stade débutant associée à un état dépressif. 5. Dépression mélancolique La dépression mélancolique est une urgence psychiatrique et impose une hospitalisation en milieu spécialisé car elle menace le pronostic vital. Elle survient souvent dans le cadre d une maladie maniaco-dépressive uni- ou bipolaire. La recherche d antécédents personnels ou familiaux est une aide précieuse au diagnostic. Celui-ci est beaucoup plus difficile devant un épisode inaugural. 189

5 CONNAISSANCES Elle est caractérisée parþ: une perte de contact avec la réalitéþ; une prostration majeureþ; un mutismeþ; parfois, une agitation ou une anxiété intense. Une perte de poids importante et une insomnie prédominante en fin de nuit sont généralement associées et peuvent entraîner des troubles somatiques. III. DÉPISTAGE DE LA DÉPRESSION DU SUJET ÂGÉ Le diagnostic de dépression est clinique, il est basé sur un entretien avec le patient à la recherche des éléments cités plus haut. L utilisation d échelles d évaluation est une aide au repérage et au diagnostic de la dépression. Certaines échelles sont utiles aussi pour évaluer sa sévérité et pour suivre l effet du traitement antidépresseur. Il existe deux types d instrumentsþ: les autoquestionnaires, remplis par le patient lui-même et les échelles d hétéroévaluation, remplies par l examinateur au cours d un entretien semi-dirigé avec le sujet. L échelle de Dépression Gériatrique ou GDS est l échelle la plus utilisée chez le sujet âgé. Cet autoquestionnaire comprend 30 items (ou 15 items pour la version courte). Des versions très courtes existent en particulier la Mini-GDS. L échelle de dépression d Hamilton (Hamilton Depression Rating Scale, HDRS) et l échelle de Montgomery et Asberg (Montgomery and Asberg Depression Rating Scale, MADRS) sont des échelles d hétéroévaluation fréquemment utilisées chez les sujets âgés. Compte tenu de la fréquente méconnaissance de la dépression chez les sujets âgés, la recherche de symptômes dépressifs fait habituellement partie de l évaluation gériatrique standardisée, qui doit être largement utilisée chez les sujets âgés fragilisés, ayant un ou plusieurs syndromes gériatriques et/ou vivant en institution. IV. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL DE LA DÉPRESSION DU SUJET ÂGÉ Il faut distinguer l épisode dépressif majeur des symptômes dépressifs isolés d une part et des états de dysthymie d autre part. Dans ces deux derniers cas, les critères de dépression majeure ne sont pas remplis. La dysthymie est caractérisée par l existence depuis plus de deux ans de symptômes dépressifs ne répondant pas aux critères de dépression majeure. Il ne faut pas considérer les troubles de l humeur consécutifs à un deuil comme étant obligatoirement l expression d une dépression. Ce diagnostic doit être envisagé si les troubles de l humeur persistent au-delà de trois mois après la disparition du proche, si la douleur morale est très intense, et si d autres symptômes de dépression sont présents. 190

6 V. DÉPRESSION ET MALADIES SOMATIQUES DU SUJET ÂGÉ ITEM 63C DÉPRESSION DU SUJET ÂGÉ 12 Chez les sujets âgés ayant une dépression, la constatation de comorbidités associées est très fréquente. Il se pose alors la question de la relation entre la dépression et ces comorbiditésþ: simple co-incidence, dépression consécutive à une affection somatique ou, au contraire, symptômes somatiques majorés par la dépression. La liste des maladies fréquemment associées à la dépression est très longue (Tableau 12.I). Dans la plupart des cas, la présence d une dépression est associée avec un moins bon pronostic. Tableau 12.I. Maladies somatiques et médicaments fréquemment associés à la dépression. Maladies neurologiques Maladies cardiovasculaires Maladies endocriniennes Maladies diverses Médicaments Accident vasculaire cérébral Maladie d Alzheimer et autres démences Maladie de Parkinson Hydrocéphalie chronique Infarctus du myocarde Insuffisance cardiaque Diabète Hypothyroïdie Hyperthyroidie Hyperparathyroïdie Hypercorticisme Déficit androgénique chez l homme Cancers Douleur chronique Corticoïdes Clonidine Bêtabloquants L-dopa Amantadine Neuroleptiques MASSON. La photocopie non autorisée est un délit. Dans les formes cliniques de dépression associée à une plainte mnésique, la question du diagnostic différentiel entre dépression et démence débutante se pose. D une façon typique, les patients ayant une plainte mnésique liée à une dépression ont des éléments d autodépréciation qui contrastent avec les tests objectifs des fonctions cognitives qui montrent des performances mnésiques normales ou très peu diminuées. De plus, l amélioration des symptômes dépressifs au cours du traitement de la dépression est associée à une amélioration de la plainte mnésique et des capacités attentionnelles. En revanche, il arrive que ces deux types de maladies þdépression et démenceþ soient associés chez le même patient. En particulier, au cours de la maladie d Alzheimer débutante, la dépression peut être la conséquence d une prise de conscience douloureuse de l installation progressive des déficits intellectuels. Les mécanismes de défense habituels sont bouleversés et l estime de soi diminuée. La survenue de la dépression traduit une tentative d adaptation. Elle peut être aussi la conséquence directe des perturbations neuronales dues à la maladie. La survenue d une dépression est fréquente aussi au cours des autres démences, en particulier dans la démence à corps de Lewy, les démences vasculaires et mixtes, la démence 191

7 CONNAISSANCES associée à la maladie de Parkinson ou au cours des démences frontotemporales. Dans ces dernières, une dépression sévère de traitement difficile peut précéder de plusieurs mois l installation des troubles cognitifs. La survenue d une dépression est aussi possible au cours des démences évoluées. Ici se pose le problème du diagnostic de la dépression en raison de la modification des symptômes et de la difficulté de l entretien liées aux troubles cognitifs, en particulier l aphasie. L interrogatoire de l entourage est essentiel et il est important de rechercher des éléments du comportement pouvant décrire l humeur. Un outil spécifique, l échelle de Cornell basée sur l observation du comportement, a été élaboré pour aider les cliniciens à porter le diagnostic de dépression chez les malades atteints de démence. VI. COMPLICATIONS DE LA DÉPRESSION DU SUJET ÂGÉ A. Perte progressive d indépendance L existence d une dépression est associée à un risque augmenté de voir apparaître une perte d indépendance fonctionnelle par rapport aux personnes âgées n ayant pas de dépression. Plus généralement, la dépression du sujet âgé expose aussi à une diminution de l activité physique, des hospitalisations plus fréquentes et plus longues, et à un risque plus élevé d entrée en institution. B. Risque de suicide Le risque évolutif majeur de la dépression reste le passage à l acte suicidaire, qu il s inscrive dans le cadre d un raptus anxieux ou qu il constitue une évolution incontrôlable du trouble dépressif, notamment lorsqu un vécu délirant est associé. C est pourquoi, il doit être porté une attention particulière aux antécédents personnels et familiaux de conduite analogue, aux idées suicidaires exprimées par le patient, qu elles prennent l aspect d une rumination ou d une menace adressée à l entourage. Le risque de suicide est particulièrement élevé chez les hommes, veufs. Les moyens employés sont souvent radicaux (pendaison, arme à feu, noyade ). L acte suicidaire est souvent réussi (environ un décès pour une tentative non fatale alors que chez les sujets plus jeunes, on observe un décès pour dix tentatives). Le sujet âgé verbalise peu ses idées suicidaires, aussi il ne faut pas hésiter à poser des questions directes au patient concernant l existence d idées suicidaires, voire d un éventuel projet de suicide ou de mort. On peut également considérer comme un équivalent suicidaire, un état d opposition massive avec mutisme, prostration et refus alimentaire absolu pouvant entraîner le décès en quelques jours. C. Surmortalité non liée au suicide La dépression semble associée à un moins bon pronostic vital dans plusieurs maladiesþ: infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, bron- 192

8 ITEM 63C DÉPRESSION DU SUJET ÂGÉ 12 chopneumopathie obstructive Des études de cohorte récentes montrent aussi que la présence de symptômes dépressifs chez les sujets âgés est associée à une surmortalité générale de l ordre de 30þ% dans les 3 ans. VII. THÉRAPEUTIQUES DE LA DÉPRESSION ET UTILISATION CHEZ LES SUJETS ÂGÉS Les mesures thérapeutiques comprennent les traitements médicamenteux, l électroconvulsivothérapie, la psychothérapie et la prise en charge psychosociale. Les buts du traitement sont multiplesþ: diminuer les symptômes de la dépressionþ; améliorer la qualité de vieþ; diminuer le risque de suicideþ; prévenir la perte d autonomie secondaire à la dépression. A. Traitements médicamenteux 1. Antidépresseurs Les antidépresseurs sont efficaces dans le traitement de la dépression du sujet âgé. Les différents antidépresseurs ont une efficacité comparable, le choix du l antidépresseur repose plus sur un profil de tolérance chez les sujets âgés. Les antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), les plus anciens ne sont pas conseillés en première intention en raison de nombreux effets secondaires de type anticholinergiques (sécheresse de la bouche, hypotension orthostatique, confusion mentale, rétention d urine, somnolence, constipation ) et aussi cardiovasculaires. Les médicaments de cette classe sont contre-indiqués en cas de trouble de la conduction cardiaque, de glaucome ou d adénome de la prostate. Ils sont aussi déconseillés en cas de démence car ils peuvent aggraver les troubles cognitifs. MASSON. La photocopie non autorisée est un délit. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) (fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline, citalopram, escitalopram) sont actuellement recommandés en traitement de 1 re intention. Les ISRS sont prescrits chez le sujet âgé à la même posologie que chez l adulte plus jeune. Ils ont de nombreuses interactions médicamenteuses, en particulier avec les anticoagulants oraux. Les effets indésirables sont liés à un effet de classeþ: troubles digestifs (nausées, anorexie, diarrhée)þ; hyponatrémie et plus rarementþ; syndrome extrapyramidal. Par ailleurs ils augmentent le risque d hémorragie et chez les patients déprimés recevant des anticoagulants, de l aspirine ou des AINS, il faut considérer d autre choix qu un IRS. Un surdosage peut entraîner un syndrome sérotoninergique associant agitation, confusion tachycardie et sueurs, et leur arrêt brutal peut parfois induire un syndrome de sevrage. D autres antidépresseurs peuvent être proposés chez le sujet âgé, notamment quand un IRS est contre-indiqué ou qu il s est révélé mal toléré ou 193

9 CONNAISSANCES insuffisamment efficace. La mirtazapine ou la miansérine sont intéressants pour leurs effets anxiolytiques et en cas de troubles du sommeil, mais ils peuvent induire une somnolence. Le moclobémide, un inhibiteur sélectif de la monoamine oxydase-b, est bien toléré chez le sujet âgé. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNa, venlafaxine, duloxétine) sont efficaces aussi. Leurs effets secondaires sont ceux liés à leurs propriétés pharmacologiques. 2. Suivi du traitement médicamenteux L efficacité est jugée sur la clinique à partir de 4 à 6 semaines de traitement. En l absence de réponse thérapeutique après un délai de 8 à 10þsemaines, et après s être assuré d une bonne observance, il faut changer d antidépresseur en optant pour une autre classe pharmacologique. Si la dépression résiste à un second traitement prescrit à doses suffisantes pendant encore 8 à 10þsemaines, on parle de dépression résistante. La durée totale du traitement antidépresseur doit êtreþ: d au moins un an en cas de 1 er épisode dépressifþ; d au moins 2 ans en cas de 2 e épisodeþ; d au moins 3 ans après un 3 e épisode ou plus. 3. Autres médicaments psychotropes L antidépresseur doit, si possible, être prescrit en monothérapie. L association à des psychotropes doit être réservée à des situations cliniques particulières. Il n est généralement pas nécessaire de prescrire des benzodiazépines anxiolytiques en association avec les antidépresseurs. En cas de manifestations anxieuses, il est préférable de choisir un antidépresseur ayant des propriétés anxiolytiques (miansérine, mirtazapine). De même, en cas de troubles du sommeil, le recours à un hypnotique en début de traitement peut être utile (benzodiazépines à demi-vie courte, zolpidem, zopiclone), mais on peut aussi proposer de la miansérine ou la mirtazapine pour leurs effets sédatifs. Un neuroleptique est indiqué en cas de dépression délirante avec délire congruent à l humeur. Dans cette situation les antipsychotiques atypiques sont intéressants car leurs effets anticholinergiques sont moindres que ceux des neuroleptiques classiques. Les dépressions mélancoliques ou les dépressions résistantes imposent la prise en charge en milieu psychiatrique. Dans ces formes, les thymorégulateurs de la classe des antiépileptiques peuvent être utiles. En revanche, le lithium doit être évité chez les sujets âgés car souvent mal toléré. B. L électroconvulsivothérapie ou sismothérapie L électroconvulsivothérapie est efficace chez le sujet âgé. Elle est indiquée en cas deþ: dépression sévèreþ; dépression mélancoliqueþ; dépression avec anorexie majeureþ; dépression résistante à un traitement bien conduit. 194

10 ITEM 63C DÉPRESSION DU SUJET ÂGÉ 12 Elle consiste à provoquer, par un choc électrique de faible ampérage, une crise comitiale généralisée au cours d une anesthésie générale de courte durée. Les séances sont répétées tous les deux jours. L efficacité est généralement obtenue après 3 à 9 séancesþ; le traitement comporte habituellement une série totale de 12 séances. Le traitement est ensuite consolidé par des séances plus espacées. L association à un traitement antidépresseur permet d éviter les rechutes. Ce traitement présente un intérêt incontestable du fait de sa rapidité d action et de la fréquence des tableaux compliqués chez les sujets âgés. Il nécessite une hospitalisation et une consultation d anesthésie préalable. Sa principale limite est liée aux difficultés d obtention d un consentement préalable du patient et de son entourage. Ce traitement expose au risque de syndrome confusionnel postcritique bref, mais plus élevé que chez le sujet jeune. C. Autres types de prise en charge 1. Stratégies psychosociales La mise en place d aides à domicile, d incitation à une participation sociale familiale ou de voisinage (clubs du troisième âge, activités physiques ) font partie de la stratégie thérapeutique bien que ces mesures n aient pas fait la preuve d une efficacité sur la dépression elle-même. Elles permettent de surveiller l observance au traitement, d éviter la perte d autonomie. 2. Prises en charge psychothérapiques MASSON. La photocopie non autorisée est un délit. La prise en charge psychothérapique doit être régulièrement proposée au patient âgé dépressif. Associées au traitement médicamenteux, les psychothérapies améliorent le résultat, surtout en prévenant les récurrences. Elles sont en général de courte durée (<þ1 an). Elles nécessitent un thérapeute entraîné à ces pratiques. La qualité de la relation médecin-patient est essentielle au succès de la prise en charge. Pour leur mise en place, elles nécessitent l adhésion de la personne et quelquefois de son entourage familial. Les thérapies cognitivo-comportementales sont les seules actuellement à ce jour qui ont fait la preuve de leur efficacité. Elles sont fondées sur le principe des idées négatives que génèrent la dépression, et qu il est possible de modifierþ: idées négatives vis-à-vis de soi, du monde environnant ou du futur. Le thérapeute identifie avec le patient les situations responsables de sentiments négatifs et dépressifs et l aide à y substituer des pensées positives réalistes, tout en reconnaissant l authenticité de l affect dépressif. D autres techniques psychothérapiques sont utilisées en pratique courante comme les psychothérapies de soutien basées sur une relation de confiance à partir d une vision réaliste des objectifs à atteindre et des possibilités. Cette approche peut aider le patient à accepter la diminution de ses capacités liées à l âge. Elles sont surtout centrées sur «þl ici et maintenantþ» dans le but d aider la personne à faire face aux difficultés actuelles. 195

11 CONNAISSANCES VIII. CONCLUSION La dépression du sujet âgé est une maladie fréquente, avec souvent des formes cliniques atypiques. Le diagnostic est indispensable pour permettre une prise en charge thérapeutique adaptée et limiter les éléments de mauvais pronostic. En plus de l entretien, les échelles d évaluation peuvent aider au diagnostic et au suivi des symptômes. Les antidépresseurs sont efficaces et doivent être donnés à des doses efficaces et pour une durée suffisante. Des mesures non médicamenteuses associées sont utiles. 196

12 Fiche de révision ECN Dépression du sujet âgé þdiagnostic de dépression majeure Le diagnostic est basé sur l existence de plusieurs symptômes dépressifs (> 5) se manifestant presque tous les jours depuis plus de 2 semaines. Certains sujets ont tendance à moins se plaindre de ces symptômesþ: aussi, le médecin doit les rechercher par l examen. Formes cliniquesþ: Dépression délirante. Dépression hostile. Dépression masquée. Dépression avec plainte mnésique. Dépression mélancolique (urgence psychiatrique). þéchelles d évaluation de la dépression Exemples d échelles de dépressionþ: Geriatric depression scale, MADRS, Hamilton depression rating scale. Aide pourþ: Repérage des symptômes de dépression. Diagnostic. Évaluation de la sévérité. Suivi de l effet du traitement. þdiagnostic différentiel Symptômes dépressifs isolés. Dysthymie. Symptômes dépressifs après un deuil. þdépression et maladies somatiques Association fréquente entre dépression et certaines maladies somatiquesþ: Maladies neurologiquesþ: AVC, démences, Parkinson. Maladies cardiovasculairesþ: IDM, insuffisance cardiaque. Maladies endocriniennesþ: diabète, thyroide, parathyroide, hypercorticisme, andropause. Cancers. Douleur chronique. Certains médicaments. þpronostic de la dépression majeure Mauvaise qualité de vie. Perte d indépendance fonctionnelle. Suicide. Surmortalité non liée au suicide. þprise en charge de la dépression majeure Médicaments antidépresseurs ISRS de première intention le plus souvent, aux mêmes doses que celles des sujets plus jeunes. Si ISRS déconseillés, mal tolérés ou effet insuffisantþ: miansérine, mirtazapine, moclobemide, IRSNA, tianeptine. Si anxiété ou troubles du sommeil marquésþ: miansérine ou mirtazapine. Les imipraminiques sont déconseillés chez les sujets âgés. Pas de benzodiazépines, ni neuroleptiques sauf cas particuliers. Évaluation de l effet après 8 à 19 semaines, et en cas d inefficacité, changement d antidépresseur (autre classe pharmacologiques). Durée du tt > 1 an. 197

13 Électroconvulsivothérapie Dépression sévère. Mélancolie. Dépression avec anorexie menaçant le pronostic vital. Dépression résistante. Stratégies psychosocialesþ: si nécessaire. Psychothérapiesþ: indications larges. Stratégie thérapeutique Médicament antidépresseur + stratégies psychosociales + psychothérapie. Idem + hospitalisation + ECS si indiqué. 198

Dépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie

Dépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie 360 Psychiatrie Dépression du sujet âgé Docteur Patrick Frémont Service de Psychiatrie, Hôpital de Lagny-sur-Marne, Marne-la-Vallée Professeur Joël Belmin Service de Gériatrie, Hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine

Plus en détail

La dépression qui ne répond pas au traitement

La dépression qui ne répond pas au traitement La dépression qui ne répond pas au traitement Mise à j our Wilfrid Boisvert, MD Présenté dans le cadre de la conférence : À la rencontre de l humain, Collège québécois des médecins de famille, novembre

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

Bon usage. Mise au point

Bon usage. Mise au point Bon usage Mise au point Évaluation et prise en charge des troubles psychiatriques chez les patients adultes infectés par le virus de l hépatite C et traités par (peg) interféron alfa et ribavirine Mai

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte Février 2009 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne. SCOR inform - Septembre 2012

Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne. SCOR inform - Septembre 2012 Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne SCOR inform - Septembre 2012 Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne Auteur Dr Lannes Médecin-Conseil SCOR Global

Plus en détail

I) Généralités. Plusieurs formes de dépression :

I) Généralités. Plusieurs formes de dépression : La Dépression Dr S. Bartolami Faculté des Sciences de l Université Montpellier II 214 I) Généralités Plusieurs formes de dépression : Dépression unipolaire (principale) 13% population Dépression bipolaire

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014 Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014 RAPPORT AU MINISTRE CHARGÉ DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET AU PARLEMENT SUR L ÉVOLUTION DES

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs

Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE Maladie d Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement RECOMMANDATIONS Mai 2009 1 L argumentaire et la synthèse des recommandations

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR SIBELIUM 10 mg, comprimé sécable Flunarizine Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

Mise à jour dans le traitement des troubles anxieux Jean-Pierre Bernier, Isabelle Simard

Mise à jour dans le traitement des troubles anxieux Jean-Pierre Bernier, Isabelle Simard PHARMACOTHÉRAPIE Mise à jour dans le traitement des troubles anxieux Jean-Pierre Bernier, Isabelle Simard Résumé Objectif : Discuter de la place des traitements pharmacologiques dans les troubles anxieux

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE EN AMBULATOIRE DU TROUBLE ANXIEUX GÉNÉRALISÉ DE L'ADULTE

DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE EN AMBULATOIRE DU TROUBLE ANXIEUX GÉNÉRALISÉ DE L'ADULTE DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE EN AMBULATOIRE DU TROUBLE ANXIEUX GÉNÉRALISÉ DE L'ADULTE MARS 2001 Recommandation pour la pratique clinique Service recommandations et références professionnelles Les recommandations

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques?

Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Janvier 2011 Les personnes âgées et le système de santé : quelles sont les répercussions des multiples affections chroniques? Introduction Les soins dispensés aux patients souffrant d affections chroniques

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

GUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée

GUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée GUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée La clientèle ciblée par ce service est la clientèle dite orpheline. Il s agit des personnes de tous âges

Plus en détail

DOCUMENTATION CLINIQUE D UNE CHUTE D UN PATIENT

DOCUMENTATION CLINIQUE D UNE CHUTE D UN PATIENT Jacques Butel - Nadiat Donnat - Jeanne Forestier - Céliane Héliot - Anne Claire Rae Forum prévention des chutes 2010 DOCUMENTATION CLINIQUE D UNE CHUTE D UN PATIENT 1 Recueil données Formulaire de signalement

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral Le traumatisme cranio-cérébral léger chez les personnes âgées : impact sur les processus mnésiques et exécutifs - Mise en relation avec les habitudes de vie Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance maladie pour 2014

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance maladie pour 2014 Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance maladie pour 2014 Rapport au ministre chargé de la sécurité sociale et au Parlement sur l'évolution des

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Plans de soins types et chemins cliniques

Plans de soins types et chemins cliniques Plans de soins types et chemins cliniques 20 situations cliniques prévalentes Thérèse Psiuk, Monique Gouby MATERNITÉ CHIRURGIE MÉDECINE PÉDIATRIE RÉHABILITATION SOINS DE SUITE ET DE RÉADAPTATION UNITÉ

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers)

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers) 1 Nom Prénom Date de naissance (AAAA/MM/JJ) N o de proposition ou de contrat 1. renseignements médicaux Renseignements Oui Non médicaux 1. Prenez-vous des médicaments? Cocher OUI ou NON. 2. Au cours des

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Maladie de Parkinson

Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS. Maladie de Parkinson Guide du parcours de soins Titre GUIDE DU PARCOURS DE SOINS Maladie de Parkinson Juin 2014 Guide téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service DIPH 2 avenue du Stade de France - F

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 27 avril 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 27 avril 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 27 avril 2011 Examen du dossier de la spécialité inscrite pour une durée limitée conformément au décret du 27 octobre 1999 (JO du 30 octobre 1999) et à l arrêté du 8

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Prise en charge du patient adulte se plaignant d insomnie en médecine générale

Prise en charge du patient adulte se plaignant d insomnie en médecine générale Recommandations pour la pratique clinique Prise en charge du patient adulte se plaignant d insomnie en médecine générale Recommandations Décembre 2006 Avec le partenariat méthodologique et le concours

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Définition trouble psychosomatique. TROUBLES PSYCHOSOMATIQUES Item 289. Définition trouble psychosomatique. Définition trouble psychosomatique

Définition trouble psychosomatique. TROUBLES PSYCHOSOMATIQUES Item 289. Définition trouble psychosomatique. Définition trouble psychosomatique Définition trouble psychosomatique TROUBLES PSYCHOSOMATIQUES Item 289 La médecine psychosomatique est l étude des perturbations psychiques d ordre affectif et des troubles viscéraux qui en constituent

Plus en détail

Dépression ou démence? Comment aborder l évaluation du patient

Dépression ou démence? Comment aborder l évaluation du patient Dépression ou démence? Comment aborder l évaluation du patient Le trouble dépressif et la démence sont fréquents chez les personnes âgées et ils peuvent se manifester séparément ou ensemble. Le diagnostic

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS Débuté le Terminé le. FICHE ADMINISTRATIVE PATIENT Nom Prénom Date de naissance / / Téléphone. ADRESSE...... N SS / / / / / // ENTOURAGE-PERSONNE RESSOURCE NOM QUALITE..TEL...

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Un danger vous guette Soyez vigilant

Un danger vous guette Soyez vigilant Un danger vous guette Soyez vigilant Vous prenez un sédatif-hypnotique Alprazolam (Xanax ) Chlorazépate Chlordiazépoxide Chlordiazépoxideamitriptyline Clidinium- Chlordiazépoxide Clobazam Clonazépam (Rivotril,

Plus en détail

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT

IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR REMERON RD (mirtazapine) Le présent dépliant constitue la troisième et dernière partie de la monographie du produit publiée à la suite de l approbation

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR. APO-CITALOPRAM Comprimés de citalopram USP

PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR. APO-CITALOPRAM Comprimés de citalopram USP PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR Pr APO-CITALOPRAM Comprimés de citalopram USP Cette notice est la troisième partie de la monographie du produit APO-CITALOPRAM, publiée lorsque le médicament

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail