SCHEMA REGIONAL DE PREVENTION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SCHEMA REGIONAL DE PREVENTION 2012-2016"

Transcription

1 SCHEMA REGIONAL DE PREVENTION Plan d action PERSONNES VIEILLISSANTES ET PERSONNES HANDICAPEES Zahia Bedrani Lucie Bacchioni IASS Pilotes régionaux du plan d action Direction Santé Publique et Environnementale Date

2 Domaine du plan d action : Personnes en situation de Handicap 1. Analyse du domaine Handicaps 1.1. Le problème «Dans tous les pays qu ils soient riches ou pauvres, des indices montrent que les personnes handicapées reçoivent des soins de santé insuffisants et ont des besoins sanitaires auxquels personne ne répond» 1. Par rapport à la population générale, les personnes handicapées présentent plus fréquemment des troubles sensoriels, cardio-vasculaires, respiratoires, des problèmes alimentaires et/ou digestifs, des troubles anxiodépressifs ou des troubles du comportement. Plusieurs études mettent en évidence que les réponses aux besoins de l ensemble des personnes handicapées en matière de santé sont insuffisantes. Ni les critères socio-économiques ni le type de handicap ne permettent à eux seuls de hiérarchiser des populations prioritaires. Au-delà des soins ou de la prise en charge que nécessite le handicap, ces personnes sont sujettes à différents problèmes de santé, parfois sans lien direct avec le handicap lui-même (bucco-dentaires, ophtalmologiques, gynécologiques, santé mentale). De plus, comme le met en évidence le rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS), leurs difficultés d accéder aux soins sont plus ou moins importantes et peuvent être fortement aggravées par des inégalités territoriales en matière d équipement. Il est à noter que la problématique d accès aux soins est encore plus accrue pour les personnes polyhandicapées et handicapées mentales, soumises à davantage de problèmes de santé et une mortalité prématurée accrue Le contexte La question du handicap est complexe et multiple pour autant la question de l accès aux soins et à la prévention de la population en situation de handicap se pose. L objet ne sera pas ici de définir la notion de handicap mais plutôt d en définir les contours pour mieux comprendre pourquoi cette population rencontre des difficultés d accès et réfléchir à des réponses adaptées aux besoins spécifiques de cette population notamment en matière de prévention et d accès au dépistage. La loi pour «l égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» du 11 février 2005 a permis de donner une définition qui témoigne de la complexité et surtout de la pluralité du handicap «Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d une altération substantielle, durable ou définitive d une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d un polyhandicap ou d un trouble de santé invalidant». La loi du 11 février 2005 pose le principe de l accès aux droits pour tous et stipule «que la politique de prévention du handicap comporte notamment des actions s'adressant directement aux personnes handicapées, des actions visant à informer, former, accompagner et soutenir les familles et les aidants, des actions de formation et de soutien des professionnels» 2. La mise en œuvre de la loi impose au préalable de bien identifier les populations concernées par la notion de handicap. En effet le handicap se présente sous de multiples formes et les personnes handicapées constituent des groupes hétérogènes avec des besoins de compensation des déficiences bien spécifiques et des modes de communication variés (langage simplifié, langage des signes). La multiplicité des situations peut rendre la prévention, l accès aux soins et à l information médicale d autant plus difficile. La loi (HPST) 3 de 2009 prévoit dans la logique d une approche transversale des différentes dimensions de la santé que les Agences régionales de santé (ARS) «définissent, financent et veillent à l évaluation des actions visant à promouvoir la santé, à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d autonomie». Le schéma de prévention devra améliorer l accès de tous aux services, développer des actions de prévention et de sensibilisation spécifique auprès des populations les plus vulnérables dont les personnes handicapées (dépistages par exemple). 1 Bulletin de l Organisation Mondiale de la Santé, 2009 ; 87 2 Art. L du Code de l action sociales et des familles, TITRE II : Prévention, recherche et accès aux soins 3 Loi portant réforme de l hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires du 21 juillet 2009

3 L audition publique sur l accès aux soins des personnes en situation de handicap de l HAS 4 a mis en évidence un certain nombre d obstacles comme le manque d accessibilité (architecture, matériel, transport), de formation et d information des acteurs concernés, l insuffisance de disponibilité des professionnels ainsi que l organisation complexe de l offre de soins. Pour y répondre la commission a formulé différentes préconisations concernant notamment les moyens matériels, la spécificité des besoins, la promotion de services d accompagnement médico-social (SAMSAH) (compte tenu de leur mission d accompagnement favorisant l accès au soin) l amélioration des connaissances épidémiologiques en intégrant la question de l accès aux soins dans les enquêtes. L enquête RHISAA 5 dont l objectif était d explorer les besoins en matière de santé des personnes handicapées a mis en évidence les faiblesses et les insuffisances de notre système de santé qui apparait inadapté à la singularité des individus, à la variabilité de leurs déficiences et à celles de leur environnement. Au-delà de ces constats elle préconise la mise en œuvre d actions d éducation à la santé adaptées aux personnes en limitation d autonomie et confirme la nécessité de contribuer à la lutte contre les inégalités sociales de santé auxquelles sont particulièrement confrontées les personnes en situation de handicap (physique, psychique, sensoriel, cognitif, mental, plurihandicap et polyhandicap) Les caractéristiques régionales Quelques données recensées sur la région PACA Les enquêtes Handicap Incapacité Dépendance (HID) apportent quelques informations pour le niveau national mais les données manquent au niveau régional pour déterminer les besoins de services de soins des personnes handicapées, en fonction des types de maladies et d incapacités en cause. Des données existent, cependant, sur l offre de soin médico-sociale et sur les effectifs d allocataires (Allocation adulte handicapé (AAH). En région Paca, on compte environ 26 allocataires AAH pour 1000 adultes (20/59 ans) en 2008, très proche du taux de la moyenne métropolitaine qui est de 25 pour La répartition par département montre de fortes disparités, par exemple les Alpes Maritimes affichent un taux supérieur à 32 allocataires pour 1000 alors que les Bouches du Rhône et le Vaucluse ont un taux proche de 22 pour De tels écarts s observent également sur tout le territoire national. Ces disparités géographiques sont bien plus fortes que celles observées dans la prévalence des incapacités relevée lors l enquête HID 7 qui met en évidence que l état de santé des personnes handicapées ne justifie pas à lui seul ces disparités. Les prestations sociales visant à compenser la perte d autonomie sont accordées au vu d une incapacité et non d une déficience 8. Les taux d équipement en établissements et services pour personnes handicapées adultes sont inférieurs aux taux nationaux. Pour les Maisons d'accueil spécialisé (MAS) et les Foyers d'accueil médicalisé (FAM), le taux d équipement est de 0,6 versus 0,7 en France métropolitaine et pour les Etablissements et services d aide par le travail (ESAT) de 2,9 contre 3,4. Une des caractéristiques de la région PACA tient aux fortes disparités infra territoriales avec un souséquipement des structures pour adultes handicapés (MAS, FAM et ESAT), avec un taux supérieur dans les zones rurales peu denses alors que certains territoires de proximité très peuplés sont particulièrement déficitaires Problématiques d accès à la prévention et aux dépistages Nous nous intéresserons ici à ce qui relève plus précisément du champ de la prévention Des actes de prévention moins fréquents chez les personnes handicapées Pour la région Paca deux enquêtes soulignent précisément ces deux problématiques et mettent en évidence que le médecin généraliste constitue souvent le premier interlocuteur des personnes handicapées pour leur prise en charge médicale voire sociale. 4 Haute Autorité de santé publique, Accès aux soins des personnes en situation de handicap, octobre G. Imbert (coordonné par) Recherche qualitative exploratoire Handicaps-Incapacités-Santé et Aide pour l Autonomie. FNG-REVeSS-UMR 6578 CNRS. Octobre Source CREAI «Handicap Incapacités Dépendance et Handicap Santé volet Ménages de Une approche de l autonomie chez les adultes et les personnes handicapées» premiers résultats de l enquête Handicap santé 2008, février 2010

4 L enquête de l ORS 9 auprès du panel de 600 généralistes libéraux montre que 50 % des personnes handicapées qui consultent sont des adultes de 18 à 65 ans. Cette population est caractérisée par un cumul fréquent des déficiences, 73 % présentent deux déficiences ou plus et un quart en cumule quatre. Les médecins déclarent être souvent confrontés à des problèmes touchant l organisation de leur activité professionnelle avec en particulier «le manque de temps» et «le manque de coordination avec les autres intervenants». Ils soulignent également être confrontés à des difficultés de communication avec leurs patients handicapés et donc à des problèmes de compréhension ou de coopération de ces derniers. Ils soulignent également un sentiment de malaise en particulier pour ceux qui n ont pas suivi de formation sur le handicap ou ne sont pas membres d un réseau de soins. Ce sentiment de malaise est accru quant il s agit de patients handicapés mentaux. L étude montre que le médecin n identifie pas toujours correctement les besoins spécifiques de ces patients avec un moindre recours à des pratiques de prévention (exemple, prévention de l usage de l alcool et du tabac ou celle relative à des pratiques sexuelles à risque, suivi de la tension artérielle, dépistage des cancers, vaccination, contraception ) L accès aux soins bucco-dentaires Les problèmes bucco-dentaires sont plus fréquents chez les personnes atteintes d un handicap dont l état de santé bucco dentaire très souvent altéré dès l adolescence s aggrave avec l âge par rapport à celui de la population générale. Le rapport «Handicap et santé bucco dentaire» 11 qui s inscrit dans un objectif de réduction des inégalités de santé qui touchent les personnes handicapées, met en évidence que l état de santé bucco-dentaire est non seulement un indicateur de santé globale mais également marqueur socioéconomique et un indicateur d intégration sociale. Une mauvaise santé bucco-dentaire influe négativement sur la santé globale en impactant le système immunitaire, le système respiratoire, les comportements alimentaires et la qualité de vie (douleur, sommeil). La difficulté d accès aux soins dentaires est directement liée à la question de la prévention. En effet les personnes handicapées ont un accès difficile aux soins parce qu elles ont un accès difficile à la prévention et à l éducation à la santé. Le rapport met en évidence quatre freins majeurs : l accessibilité physique, émotionnelle, financière et l'accès à l information. La question de la formation du chirurgien dentiste qui n est pas préparé à la rencontre «singulière» avec la personne handicapée se pose également. Les soins et la prévention bucco-dentaire nécessitent plus de temps, plus de personnel et impliquent parfois des actes spécifiques Le moindre recours au dépistage des cancers des personnes handicapées en établissements médico-sociaux L allongement de l espérance de vie des personnes handicapées expose cette population au risque d apparition d un cancer. La taille des tumeurs dépistées est supérieure à celle de la population générale ce qui permet de penser que le dépistage et le diagnostic sont plus tardifs face à la difficulté d expression des plaintes de ces personnes. Les données relatives au cancer sont relativement rares selon les types de handicaps, à l exception des personnes trisomiques qui présentent un profil tumoral particulier : fréquence des leucémies, des lymphomes et des cancers des testicules, rareté des autres cancers dont le cancer du sein 12. Il ressort de cette étude que les difficultés de compréhension et d adhésion des personnes handicapées ainsi que les troubles du comportement dont elles souffrent éventuellement freinent d autant la réalisation des dépistages. Le dépistage du cancer du sein semble être «rentré dans les mœurs» avec une mammographie quasi systématique. Le suivi gynécologique est présent dans plus de 90% des établissements et plus de la moitié des résidentes de 50 ans et plus bénéficient d une mammographie. Pour le cancer du colon le dépistage systématique est plus récent et la complexité du test Hémocult n incite pas le personnel soignant à le mettre en place. Il ressort très nettement que la réalisation du dépistage du cancer colorectal est directement liée à la présence de personnel médical ou para médical au sein de la structure. Seuls 26% des établissements ont pu effectuer le test pour tous leurs résidents concernés, quand l établissement dispose de personnel paramédical à plein temps le pourcentage de test atteint 40%. 9 Aulagnier et al. General practitioner s attitudes towards patients with disabilities : the need for training and support. Disabil Rehabil ; 27(22). Regard Santé N 6 ORS Paca Inserm Unité 379, Mars 2005 «La prise en charge du patient handicapé par les médecins généralistes» 11 Rapport de la mission «Handicap et santé buccodentaire», Dr P.Hescot, Dr A. Moutarde, 7 juillet Satge D, Sasco AJ, Pujol H, Rethore Mo, les cancers mammaires des femmes trisomiques 21, Bulletin Acad.Nat.med, 2001

5 1.4.4 Accompagnement à la sexualité, à la contraception et prévention des maladies sexuellement transmissibles Le rapport de recherche R.H.I.S.A.A a mis en évidence quatre points importants concernant les besoins liés à la sexualité des personnes en situation de limitation d autonomie : l accès à une sexualité, la prévention des risques sexuels, la contraception et les abus sexuels en institution. Les professionnels soulignent le manque de communication autour des pratiques sexuelles. Il y a deux explications, la sexualité n est pas facilement abordée par les personnes elles-mêmes et les professionnels rencontrent des difficultés pour les conseiller. Ils soulignent que l action de prévention doit être envisagée au regard de la nature et de l origine du handicap (de naissance ou accidentelle) la personne n ayant pas le même niveau de connaissance et d expériences. Les personnels éducatifs s interrogent également sur la légitimité de leur discours préventif ainsi que de ses limites notamment dans le cadre du suivi social et professionnel des personnes en situation de handicap mental. Il ressort globalement que peu d établissements mettent en place des groupes de parole sur ce sujet qui apparaît encore relativement tabou. La stratégie générale S appuie sur le rapport de recherche R.H.I.S.A.A qui propose un ensemble de préconisations visant à agir à la fois sur l environnement des personnes handicapées, les aidants, les professionnels et les personnes elles-mêmes ; parmi celles-ci, il faut citer : Lutter contre la stigmatisation qui touche les personnes atteintes de handicap par des actions de sensibilisation du grand public, Développer une stratégie de diffusion d information sur la santé (auprès des professionnels, des personnes concernées, des associations de personnes handicapées ), Promouvoir l accès à l activité physique (en particulier pour les personnes handicapées psychiques), Faciliter l accessibilité des personnes en situation de besoin d aide à l autonomie aux réseaux sociaux et aux soins, Favoriser la coordination entre les professionnels et les aidants informels autour de la personne, Former les professionnels de santé aux spécificités du handicap, à l écoute et à l accueil de ces publics pour éviter notamment les sentiments de stigmatisation. Concernant ce dernier point : deux types de professionnels pourraient être concernés par des actions d éducation pour la santé : les auxiliaires de vie et les personnels des structures d accueil de personnes handicapées. Dans les deux cas, leur positionnement privilégié auprès des personnes handicapées pourrait leur permettre de s impliquer dans un suivi régulier et de contribuer à des actions adaptées et surtout pérennes. L intérêt d identifier une personne référente au sein de la structure permettrait cette continuité ainsi que le partage et la diffusion de messages de prévention auprès des autres personnels. Les objectifs spécifiques articulés avec les objectifs généraux du PSRS : Les objectifs spécifiques proposés en lien avec le Schéma régional d organisation médico-sociale sont en cohérence avec les recommandations du rapport 2010 de la Caisse nationale de solidarité pour l autonomie (CNSA) qui souligne que les établissements et services médico-sociaux doivent contribuer à favoriser l accès des personnes qu ils accompagnent aux actions de prévention, promotion de la santé et éducation thérapeutique. Les établissements peuvent également apporter leur connaissance à des problèmes particuliers liés à la diversité des situations de handicap favorisant ainsi l adaptation des actions de prévention aux situations particulières. Les objectifs du plan d actions développés ci-après s inscrivent dans le contexte de la loi de santé publique et de la loi de 2005 pour l égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, et des différents programmes et plans nationaux concernant la santé générale des populations, notamment : - Le plan cancer - La stratégie d actions en matière de contraception - Le plan VIH-sida et IST - Le plan national de prévention bucco-dentaire - Le PNNS Les objectifs sont également en lien avec les différents schémas, programmes et plans d actions régionaux.

6 Domaine du plan d action PA-PH : Personnes en situation de Handicap OBJECTIF GENERAL : Rendre effectif le droit à la santé et à l autonomie des personnes en situation de handicap 13, en développant l offre de prévention en direction de ces publics. Les objectifs spécifiques et opérationnels suivants doivent être mis en œuvre dans le cadre du schéma régional d organisation médico-sociale (SROMS) et des autres plans d actions populationnels du schéma régional de prévention, dans une perspective de coordination privilégiant une approche globale de promotion de la santé. Objectif spécifique 1 : Développer les actions de prévention et l'application des recommandations de bonnes pratiques au sein des établissements et services médico-sociaux accueillant les personnes en situation de handicap. Objectifs opérationnels : Intégrer les actions de prévention et de dépistage aux missions et le cas échéant aux budgets des établissements concernés et promouvoir l application des recommandations des bonnes pratiques Prévenir les troubles nutritionnels des personnes en situation de handicap, accueillies au sein des établissements et services médico-sociaux, et promouvoir une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée Identifier une personne référente au sein de la structure d accueil ou d hébergement. Publics cibles : Les personnels des établissements et services accueillant des personnes en situation de handicap Les personnes résidantes ou accueillies en établissement ou services médico-sociaux Territoires cibles : Tous les territoires avec établissements et services médico-sociaux pour personnes handicapées Actions attendues : A mettre en œuvre dans le cadre des missions des établissements et services concernés. Mise en place de CLAN Observations/recommandations : Objectif à inscrire dans les CPOM, les projets d'établissements, les conventions tripartites, les appels à projets médico-sociaux des établissements accueillant des personnes handicapées et à prendre en charge par les établissements concernés, la personne référente est chargée de la coordination. Indicateurs de suivi : Nombre d'établissements ayant inscrit dans leur mission et/ou budget des actions de prévention (à travers les CPOM, projets d'établissements, conventions tripartites et appels à projets médico-sociaux) Nombre d'établissements ayant identifié une personne référente sur la prévention au sein de leur structure d'accueil ou d'hébergement Nombre de Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN) mis en place 13 Les personnes vivant à domicile, les enfants et adolescents, en situation de handicap sont pris en compte au sein des plans d actions : «Population générale», «Enfants-adolescents-jeunes».

7 Objectif spécifique 2 : Développer auprès des personnes en situation de handicap vivant ou accueillies dans les établissements et services médico-sociaux, des actions d éducation à la sexualité, la contraception et la prévention des infections sexuellement transmissibles (dont : VIH et hépatites) Objectifs opérationnels : Inciter le public cible à se faire dépister en développant l accompagnement de ces personnes aux dépistages. Développer les compétences des personnes en situation de handicap vivant ou accueillies dans les établissements et services médico-sociaux en adaptant les messages de prévention relatifs à la vie sexuelle et affective. Former et accompagner dans leurs connaissances, représentations et analyses des pratiques professionnelles, les personnels éducatifs et d encadrement intervenant auprès des personnes en situation de handicap vivant ou accueillies dans les établissements ou services médico-sociaux, Publics cibles : Personnes en situation de handicap vivant ou accueillies en institution Personnels éducatifs et d encadrement Professionnels et personnes relais Territoires cibles Tous les territoires Actions attendues Les actions viseront à : - Sensibiliser et faciliter le dépistage pour les publics cibles, - Privilégier une stratégie de communication adaptée visant à favoriser les comportements favorables à la santé sexuelle. - Favoriser la participation en tant qu acteur des personnes concernées. - Sensibiliser les professionnels et personnes relais de ces publics (personnel médical, médico-social, bénévoles, personnes en contact avec les publics cibles). Les messages transmis seront ceux des plans nationaux. (Notamment : Plan éducation à la santé, Plans de lutte contre le VIH et contre les hépatites, stratégie d actions en matière de contraception ) Observations/recommandations Objectif à développer en partenariat avec les établissements médico-sociaux et services pour personnes handicapées. Indicateurs de suivi Nombre d actions et de personnes sensibilisées à la prévention relative à la vie sexuelle et affective Nombre de personnes dépistées Nombre d'établissements concernés par les formations Nombre de professionnels formés Listes des thèmes développés et liste des thèmes non développés (difficultés rencontrées) Liste et occurrence des messages délivrés et liste des messages difficiles à délivrer lors des sensibilisations ou non délivrés (difficultés rencontrées)

8 Objectif spécifique 3 : Augmenter et améliorer la participation aux dépistages organisés du cancer colorectal et du cancer du sein des personnes de ans en situation de handicap accueillies dans les établissements et services médicosociaux. Objectifs opérationnels : Former les professionnels des centres de radiologies et mammographies de dépistages aux spécificités du handicap : accueil et écoute des publics (formation des personnels) Former et renforcer les connaissances des personnes relais (Personnels d accueil, d encadrement, personnes en contact avec le public cible) sur les modalités d accès au dépistage organisé des cancers Identifier une personne référente au sein de la structure d accueil ou d hébergement accueillant des personnes en situation de handicap Envisager une action de sensibilisation auprès des médecins traitants Adapter les consultations et l accessibilité physique des centres de radiologie et de mammographie Publics cibles : Les professionnels des centres de radiologies et mammographies des dépistages. Les médecins traitants Les structures d accueil des personnes handicapées Les personnes handicapées vivant ou accueillies en établissements Les personnes relais auprès des personnes handicapées au dépistage des cancers. Territoires cibles : Tous les territoires avec établissements et services médico-sociaux pour personnes handicapées Actions attendues : Les actions viseront à : - Inciter les publics cibles aux dépistages - Former les personnes relais de ces publics (personnels d accueil, d encadrement, personnes en contact avec le public cible) au dépistage des cancers. - Développer l accès et l accompagnement des personnes auprès des structures de dépistages. - Privilégier une stratégie de communication adaptée - Favoriser la participation en tant qu acteur des personnes en situation de handicap Les messages transmis seront ceux des plans nationaux. Observations/recommandations : Objectif à inscrire dans les CPOM, les projets d'établissements, les conventions tripartites, les appels à projets médico-sociaux des établissements accueillant des personnes handicapées adultes et à prendre en charge par les établissements concernés. Indicateurs de suivi : Nombre de professionnels formés à l'accueil et à l'écoute spécifiques des personnes en situation de handicap Nombre de personnes formées sur les modalités d'accès au dépistage organisé des cancers Nombre d'établissements ayant identifié une personne référente sur le dépistage des cancers au sein de leur structure d'accueil ou d'hébergement Nombre de médecins traitants sensibilisés Nombre de personnes dépistées

9 Objectif spécifique 4 : Optimiser l accès aux soins des personnes en situation de handicap, vivant à domicile ou accueillies en établissements ou services médico-sociaux, en formant les professionnels de santé, notamment chirurgiens dentistes et médecins de ville, aux spécificités du handicap. Objectifs opérationnels : Adapter les consultations, l accueil et l écoute du public en situation de handicap. Publics cibles : Chirurgiens dentistes de ville Médecins de ville Territoires cibles : L ensemble de la région. Actions attendues Formation des publics ciblés Observations/recommandations Partenariat avec l URPS, l assurance maladie, les conseils de l ordre. Intervenir auprès des Facultés de Médecine et Odontologie de la région pour l insertion d un module de formation dans le cursus de la formation initiale des professionnels concernés. Indicateurs de suivi Nombre de chirurgiens dentistes formés Nombre de médecins formés Inscription d un module de formation dans le cursus de la formation initiale des professionnels concernés.

10 Domaine du plan d action : Personnes vieillissantes 1. ANALYSE DU DOMAINE 1-1 Le problème Si la France se situe au 1 er rang des Etats de l Union Européenne pour l espérance de vie à 50 ans des femmes, elle n est plus qu au 10 ème rang pour l espérance de vie à 50 ans sans incapacité pour les femmes et au 11 ème rang pour les hommes. «Plus que le vieillissement ou l espérance de vie, l évolution de l espérance de vie sans incapacité est la variable déterminante des défis sociaux et financiers auxquels notre société devra faire face en matière de perte d autonomie, sur laquelle il est possible d agir par une politique déterminée en matière de prévention». 1-2 Les déterminants 1-3 Contexte Le plan national «Bien vieillir», initié en 2003, souligne qu entre 50 et 70 ans il est possible pour la population autour de l âge de la retraite d organiser une prévention ciblée et une vie active et adaptée pour maintenir au plus haut niveau ses performances et ainsi prévenir ou retarder l apparition de pathologies ou d incapacités. Il est important à tout âge et plus encore entre 55 et 75 ans d adopter des conduites favorables au bien vieillir» (entre 55 et 65 ans apparition du début de la sarcopénie physiologique). Il vise à inciter les seniors à adopter des attitudes positives pour un vieillissement en bonne santé. Il cible les personnes à partir de 55 ans. Il contribue ainsi à l amélioration de la qualité de la vie en prévenant l apparition ou l aggravation des incapacités fonctionnelles et le risque de désocialisation. Ce programme comprend deux volets : La promotion de la santé et du bien-être des seniors et la prévention des pathologies liées au vieillissement en lien notamment avec le PNNS (programme national nutrition santé piloté depuis 2001 par la Direction générale de la santé) en matière d alimentation et d activités sportives. L amélioration de la qualité de la vie. Il s agit ici de conforter et développer le rôle social des seniors dans les domaines culturel, professionnel et touristique ; toutes activités étant porteuses de lien social et de solidarité entre les générations. Au niveau régional, le programme 18 de l ex-plan régional de santé publique intitulé «prévenir les risques liés au vieillissement» (arrêté en 2005), visait la mise en place d actions de prévention pouvant favoriser le «bien vieillir» et retarder le moment de la survenue de la perte d autonomie fonctionnelle. Ce programme est axé prioritairement sur la prévention et les objectifs nationaux annexés à la loi de santé publique. Il a été articulé avec le plan national Bien vieillir. Il se décline en 3 objectifs opérationnels : - la nutrition et la promotion de l activité physique - la prévention des chutes - l entretien de la mémoire 1-4 Caractéristiques régionales Une proportion de personnes de 55 ans et plus, nettement supérieure à la moyenne nationale La région PACA est au 9 ème rang des régions françaises les plus âgées. La part des 65 ans et plus est de plus de 19% de la population régionale (versus moins de 17% France entière). En valeur absolue le nombre de personnes âgées est concentré sur la zone littorale à forte densité urbaine. Cependant la part des personnes âgées est proportionnellement plus importante dans les zones rurales et alpines. Les 55 ans et plus représentent près de 32% de la population de PACA alors que la moyenne France métropole est de moins de 29%. Le département du Var a la plus forte proportion (34,3%) et les Bouches du Rhône la plus faible (28.4%)

11 Une part importante de personnes vivant seules 15,8% des ans et 25% des ans (versus France moins de 23%) sont des personnes vivant seules. Les territoires de proximité où la proportion est nettement supérieure à la moyenne régionale pour les 2 classes d âge sont : - Brignoles (respectivement 18,4% et 28,8%) - Apt (18,6 et 27,6) - Carpentras (17,4 et 27,5) - Sisteron (17,1 et 27,9) Sur le territoire de Fréjus, 29,1% des ans vivent seuls. Dans le territoire de Marseille, les pourcentages ne sont que de 14,8 et 23, mais concernent plus de personnes. De même dans le territoire de Nice plus de personnes vivent seules (15,6 et 25%). Une proportion supérieure à la moyenne nationale de personnes bénéficiaires de l allocation supplémentaire du minimum vieillesse. En PACA en 2006, 7,5% (versus 5% en France métropolitaine). Le taux de pauvreté pour les tranches de population 50/59 ans, 60/74 ans et 75 et plus, est toujours supérieure en PACA par rapport à la moyenne nationale. Le département ayant les taux les plus élevés est le Vaucluse avec 19,8% pour la tranche 50/59 ans et 14,6% pour celle des 60/74 ans et ensuite les Bouches du Rhône. En France, 30% des personnes âgées de plus de 65 ans et 50% des plus de 85 ans font une ou plusieurs chutes par an. Le risque de récidives dans l année suivant la chute initiale est de 60% environ. La survenue des chutes entraîne une altération ultérieure des automatismes, un déclin fonctionnel et une perte de confiance en soi. Les chutes entraînent dans 70% des cas une hospitalisation. Elles sont donc un mode d entrée fréquent dans la dépendance. 2 grands types de déterminants dans la survenue des chutes : les facteurs liés à la personne et les facteurs liés à l environnement. (cf. Recommandations HAS 2005). En PACA, pour la période , le taux de mortalité par chutes pour les plus de 65 ans était significativement inférieur à la moyenne nationale. Ce sont les 3 départements côtiers qui ont une sousmortalité significative. Entre et , le taux de mortalité par chutes accidentelles a diminué en PACA de 19% chez les femmes et 8% chez les hommes. (Cf ORS). Dans le domaine de la nutrition, le risque majeur est la malnutrition (carences en nutriments essentiels et en vitamines) et la dénutrition. La dénutrition est une pathologie fréquente chez les personnes âgées qui entraîne ou aggrave un état de fragilité ou de dépendance et favorise la survenue de morbidités. La perte de masse musculaire conduit rapidement à une dépendance pour les gestes de la vie quotidienne, à une perte d autonomie tant à l hôpital qu à domicile. Cette perte d autonomie est à l origine de chutes, d un état dépressif, d une altération de la qualité de vie et surtout de la pérennisation d un déséquilibre alimentaire aggravant la dénutrition déjà présente et génère le risque de ré hospitalisation en urgence. L alimentation étant un facteur dans la survenue de maladies notamment cardio-vasculaires, le PNNS contient des objectifs prioritaires destinés spécifiquement aux personnes âgées. Elle doit être adaptée à l état de santé du sujet, son mode de vie et son environnement. La malnutrition et la dénutrition ont des effets négatifs sur l activité physique. De nombreuses données montrent que l activité physique est associée à des progrès significatifs de la capacité fonctionnelle et de l état de santé, contribuant ainsi à prévenir certaines maladies ou à diminuer leur gravité. Les troubles bucco-dentaires sont un des facteurs aggravant le risque de dénutrition. Ils sont particulièrement importants chez les personnes âgées. Une étude de la MSA sur les personnes âgées vivant à domicile montre que 37% des personnes ont au moins une dent cariée à soigner. Une étude en PACA en 2006 sur 400 résidents en établissements d hébergement souligne que 40% des personnes examinées présentaient une diminution de l occlusion verticale le plus souvent liée à un édentement non appareillé. Ce mauvais état bucco-dentaire entraîne une dégradation de la qualité de vie et constitue un facteur de comorbidité. Les difficultés masticatoires peuvent entraîner des déséquilibres alimentaires dus à l absorption d aliments faciles à ingérer et à forte teneur glucidique. Incapacités : En PACA, 95% des personnes de 60 ans et plus vivent à domicile. L enquête handicap santé volet ménages de 2008 montre que 86% des personnes seraient atteintes de troubles visuels et/ou auditifs, 44% d une atteinte motrice et 30% de troubles intellectuels et/ou psychiques.

12 Suicides : Le rapport entre tentative de suicide et suicide est de 4 pour 1 chez les personnes âgées et de 10 pour 1, toutes classes d âges confondues. A partir de 60 ans, le taux de suicide augmente de façon significative notamment chez les hommes. En PACA, les hommes de 85 ans et plus sont 7,5 fois plus nombreux à se suicider que les hommes de 20 à 24 ans. Les taux de suicide en maison de retraite et pour les personnes isolées à domicile sont du même ordre. Alors que pour les femmes, le risque suicidaire augmente significativement en maison de retraite. Globalement le taux de suicide reste sous estimé en raison de la non précision dans le certificat médical de décès. Polymédication : Les personnes âgées font souvent l objet d une médication multiple. Celle-ci, bien que nécessaire, peut parfois entraîner des risques iatrogéniques. Parce que 20% des hospitalisations des plus de 80 ans sont liées en tout ou en partie à un médicament, il est important de diminuer le risque lié aux traitements, de favoriser leur observance et d éviter les prescriptions inutiles. C est dans ce cadre que la Haute Autorité de Santé a mis en place plusieurs outils pour «améliorer la prescription médicamenteuse chez le sujet âgé» (PMSA ). Parmi les traitements, une partie importante est constituée par des psychotropes. En PACA, en 2008, 37% des personnes de 65 ans et plus du régime général ont eu un remboursement pour au moins un anxiolytique et ou hypnotique, 17% pour au moins un antidépresseur et 4% pour au moins un neuroleptique. En PACA, une étude a mis en évidence la présence de prescriptions inadaptées chez les personnes âgées de 70 ans et plus à partir d indicateurs de prescriptions à risques ou de co-prescriptions à risque ou dangereuses. 1-5 Spécificités territoriales En croisant les critères de localisation des personnes de 60 ans et plus et leur taux de pauvreté, le territoire de Marseille apparaît comme prioritaire. Marseille est le territoire qui a le nombre de personnes de plus de 60 ans très nettement le plus élevé et le département des Bouches du Rhône est le 2 ème en termes de taux de pauvreté pour les ans. Le poids des 60 ans et plus est très important en nombre et en proportion sur le territoire de proximité Toulon-Hyères, en particulier pour les ans qui représentent 16,5% de sa population générale. Le territoire de Nice a un nombre de personnes équivalent pour cette tranche d âge. Pour les plus de 75 ans il est au 2 ème rang en effectif après Marseille; cette tranche d âge représente plus de 11 % de sa population et une part importante vit seule. Le territoire de Fréjus cumule un effectif élevé de personnes de ans et le plus fort taux de la région (18,6% versus 14,9 %). Par ailleurs, il a également un très fort pourcentage de personnes de ans vivant seules. Le fait de vivre seul constitue un facteur de vulnérabilité pour les personnes de plus de 60 ans. Le territoire de Cannes Grasse ressort en 5 ème position pour les effectifs de ans qui représentent 16,5% de sa population générale. Les plus de 75 ans représentent près de 12% de sa population générale. Le territoire de proximité de Manosque est au 4 ème rang en pourcentage pour les ans. Le territoire de Sisteron a un effectif plus limité mais est au 2 ème rang pour la part des ans. Par ailleurs il fait partie des territoires de la région ayant les plus fortes proportions de personnes de ans et ans vivant seules ( 17,1% et 27,9% versus 15,8% et 25%). 3 Priorités régionales et départementales Le constat déjà souligné est que la France n'est qu'au 10 ème rang au sein de l'union Européenne pour l'espérance de vie sans incapacité. Les études menées par la DREES et l'insee, l'espérance de vie sans limitation d'activité était inférieure à cinq ans à celle des pays les mieux classés (68 ans pour les hommes, 69,7 ans pour les femmes). Le fil conducteur est donc de maintenir en bonne santé la personne qui avance en âge, ce qui permet de retarder l'âge d'entrée dans la dépendance. Il s'agit donc d'agir sur la totalité du parcours de vie en axant sur la qualité de vie. La qualité de vie englobe le développement du rôle social des personnes de 55 ans et plus. Ceci nécessite donc une amélioration de la représentation que la personne a d'elle-même, et une modification du regard de la société.

13 Ce fil conducteur doit être décliné sur deux volets complémentaires : - La modification des comportements des personnes afin qu'elles adoptent des conduites favorables au bien vieillir permettant de prévenir l'apparition ou l'aggravation d'incapacités fonctionnelles, et qu'elles deviennent actrices de leur santé - La modification de l'environnement physique, social, individuel et collectif pour qu'il soit favorisant pour le développement du bien vieillir. La notion de parcours de vie implique que la prévention et promotion de la santé soient également prises en compte : - d'une part dans le volet soins en établissement et en ambulatoire. En particulier pour permettre des retours à domicile durables, il est indispensable que les services de soins assurent une prévention de la perte d'autonomie globale dont notamment une prévention et un dépistage systématique de la dénutrition (cf. supra) - et d'autre part dans le volet médico-social, notamment au travers de la formation du personnel. La priorisation des problèmes de santé à partir de la fiche type fait ressortir les problématiques suivantes : les chutes les troubles de la mémoire la sarcopénie et l'ostéoporose la malnutrition, la dénutrition et le bucco-dentaire compte-tenu du lien prédominant la iatrogénie les addictions la dépression et les suicides Ces deux derniers points seront traités dans le domaine «population générale». La prévention à destination des personnes âgées en établissements relève des missions desdits établissements. Elle est à inscrire dans les CPOM, Projets d établissements, conventions tripartites, appels à projets médico-sociaux Ce plan d actions est la continuité du Pr 18 de l ex PRSP relatif aux risques liés au vieillissement. Il est important à tout âge et plus encore à partir de 55 ans d adopter des conduites favorables au bien vieillir» car c est à partir de cet âge, avec l arrivée de la ménopause que s installe l ostéoporose et que commence à apparaitre le début de la sarcopénie physiologique. Ce plan d actions s adresse donc aux personnes de plus de 55 ans aussi bien celles encore en activité que celles qui ont quitté la vie active et qui vivent à domicile. Les actions seront adaptées aux publics en fonction de l âge.

14 OBJECTIF GENERAL : RENFORCER L OFFRE DE PRÉVENTION AU BENEFICE DES PERSONNES VIEILLISSANTES VIVANT À DOMICILE POUR FAVORISER LE BIEN VIEILLIR Objectif opérationnel 1 : Prévenir les risques de sarcopénie - malnutrition/dénutrition Publics cibles Les personnes vieillissantes Territoires cibles Tous les territoires et en priorité ceux ayant un taux plus élevé de personnes âgées précaires et isolées Actions attendues Promouvoir une alimentation équilibrée Lutter contre l inactivité physique et la sédentarité Développer une politique urbaine favorisant la marche et l activité physique (trottoir, pistes cyclables, espaces de vie ) et le lien social Maintenir et développer les commerces «de bouches» de proximité. Observations/recommandations Promotion des repères nutritionnels du PNNS Travail en partenariat avec les collectivités locales Indicateurs de suivi Nombre d actions réalisées (ateliers nutrition, ateliers d activité physique ) Nombre de personnes ayant participé aux actions Mise en place de groupes de travail inter-institutionnels Objectif opérationnel 2 : Prévenir l ostéoporose et les chutes Publics cibles Les personnes vieillissantes Les médecins Territoires cibles Tous les territoires et en priorité ceux ayant un taux plus élevé de personnes âgées précaires Actions attendues Sensibiliser les personnes et les médecins à l importance du dépistage de l ostéoporose Sensibiliser les partenaires pour l aménagement des logements et l accessibilité de l espace public Ateliers équilibre Mise en place de groupes de travail interinstitutionnels Observations/recommandations En partenariat avec l URPS et CARSAT, MSA, RSI, Caisses de retraites complémentaires Indicateurs de suivi Nombre d ateliers équilibre mis en place Nombre de personnes ayant participé aux ateliers Nombre de sessions de sensibilisation au dépistage organisées auprès des personnes âgées et des médecins Nombre de groupes de travail interinstitutionnels mis en place et nombre de séances de travail

15 Objectif opérationnel 3 : Préserver les capacités mnésiques Publics cibles Les personnes vieillissantes Territoires cibles Tous les territoires et en priorité ceux ayant un taux plus élevé de personnes âgées précaires et isolées Actions attendues Développer des ateliers mémoire Observations/recommandations Indicateurs de suivi Nombre d ateliers mémoire organisés Nombre de personnes ayant participé aux ateliers Objectif opérationnel 4 : Lutter contre la iatrogénie médicamenteuse Publics cibles Médecins, Pharmaciens Les personnes vieillissantes Territoires cibles Tous les territoires Actions attendues Sensibiliser les professionnels de santé (médecins, pharmaciens) Sensibiliser les personnes Mise en place de groupes de travail interinstitutionnels Observations/recommandations En partenariat avec l URPS, l assurance maladie, la Mutualité et les établissements de santé Indicateurs de suivi Nombre de professionnels sensibilisés Nombre de personnes sensibilisées Nombre de groupes de travail interinstitutionnels mis en place et nombre de séances de travail

16 Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d Azur 132, boulevard de Paris Marseille Adresse postale : CS Marseille cedex 03 Standard :

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

> Présentation du programme... 3. > Peps Eurêka - Mémoire : Pour donner du Peps à ses neurones et à sa vie... 4

> Présentation du programme... 3. > Peps Eurêka - Mémoire : Pour donner du Peps à ses neurones et à sa vie... 4 2 SOMMAIRE > Présentation du programme... 3 > Peps Eurêka - Mémoire : Pour donner du Peps à ses neurones et à sa vie... 4 > L Équilibre, où en êtes-vous? : Prévenir les chutes et apprendre à se relever

Plus en détail

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre Avril 2011 La longue expérience de la Mutualité Française dans la mise en œuvre d actions de prévention,

Plus en détail

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte

Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte Santé des étudiants et précarité : éléments de contexte Dossier de synthèse documentaire et bibliographique Réactualisation - novembre 2011 Marseille : 18, rue Stanislas Torrents 13006 Marseille Tél. :

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Pour certains, la maladie est assimilée à une faiblesse (consulter constitue un aveu de défaillance physique).

Pour certains, la maladie est assimilée à une faiblesse (consulter constitue un aveu de défaillance physique). P.R ALPS. Re tour sommaire P ages précédentes Les professionnels de santé ne sont pas toujours bien perçus par les bénéficiaires du RMI, ils éprouvent souvent une certaine méfiance (peur du diagnostic?

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

La Mutualité en chiffres

La Mutualité en chiffres La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 5 La complémentaire santé dans l activité des mutuelles Les prestations

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

La Mutualité en chiffres Édition 2011

La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 6 Sommaire Message du directeur général de la Mutualité Française

Plus en détail

La santé des jeunes Rhônalpins en insertion

La santé des jeunes Rhônalpins en insertion La santé des jeunes Rhônalpins en insertion Diagnostic commun et actions partenariales URML, URHAJ et MFRA CRDSU (centre de ressources et d'échanges pour le développement social urbain) 12 octobre 2012

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

Inégalités sociales de santé et accès aux soins. Inégalités sociales de santé et protection sociale 2006-07 Psychomot 1 UPMC/VHF

Inégalités sociales de santé et accès aux soins. Inégalités sociales de santé et protection sociale 2006-07 Psychomot 1 UPMC/VHF Inégalités sociales de santé et accès aux soins INEGALITES SOCIALES DE SANTE Définition : Inégalités/ sociales /de santé Inégalités face à la mort Comparaisons européennes Les maladies inégalitaires Inégalités

Plus en détail

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux.

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux. R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES DÉFINITION : Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques

Plus en détail

1. Procédure d admission

1. Procédure d admission Direction générale de l action sociale SD2/SD3 Document de travail MESURE 18 : HEBERGEMENT DES MALADES JEUNES ADMISSION D UNE PERSONNE AGEE DE MOINS DE 60 ANS DANS UN ETABLISSEMENT POUR PERSONNES HANDICAPEES

Plus en détail

LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP)

LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP) LES AIDES DU FONDS POUR L INSERTION DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LA FONCTION PUBLIQUE (FIPHFP) Colloque sur la prévention des risques professionnels Mardi 9 décembre 2014 LE CADRE REGLEMENTAIRE LE STATUT

Plus en détail

Votre partenaire pour construire une offre de santé adaptée aux territoires. Les services de soins et d accompagnement de la Mutualité Française

Votre partenaire pour construire une offre de santé adaptée aux territoires. Les services de soins et d accompagnement de la Mutualité Française Les services de soins et d accompagnement de la Mutualité Française Prévenir - Soigner - Accompagner Votre partenaire pour construire une offre de santé adaptée aux territoires Qui est la Mutualité Française?

Plus en détail

CONVENTION TRIENNALE D OBJECTIFS POUR LES QUARTIERS POPULAIRES 2013 / 2015. entre LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ,

CONVENTION TRIENNALE D OBJECTIFS POUR LES QUARTIERS POPULAIRES 2013 / 2015. entre LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ, CONVENTION TRIENNALE D OBJECTIFS POUR LES QUARTIERS POPULAIRES 2013 / 2015 entre LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ, LA MINISTRE DÉLÉGUÉE AUX PERSONNES AGÉES ET A L AUTONOMIE, LA MINISTRE

Plus en détail

region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA

region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page2

Plus en détail

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie

Action sociale. Nos actions dans le domaine du handicap. L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie Action sociale Nos actions dans le domaine du handicap L Action sociale vous accompagne dans les moments importants de votre vie Assumer au quotidien une situation de handicap est difficile pour une famille

Plus en détail

asdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid

asdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 Promouvoir la santé et le bien-être des personnes âgées : actif «Nous sommes témoins d une révolution silencieuse qui bien au-delà de la sphère démographique a des incidences

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

Les Mutuelles du Soleil

Les Mutuelles du Soleil Les Mutuelles du Soleil Présentation La force d un groupe à vos côtés Histoire d un grand groupe 2004 : Création du groupe Les Mutuelles du Soleil, héritier de 75 ans d expérience Issues de plusieurs fusions

Plus en détail

Mission France Réseau Social Dentaire Val de Marne 2015

Mission France Réseau Social Dentaire Val de Marne 2015 Mission France Réseau Social Dentaire Val de Marne 2015 Objectif AOI Accompagner une amélioration de la santé dentaire de populations démunies Pays en développement France AOI - France - Val de Marne Faciliter

Plus en détail

Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement

Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement DOSSIER PRESSE Mars 2015 Contact : cab-fpa-presse@sante.gouv.fr www.social-sante.gouv.fr Introduction Le projet de loi relatif à

Plus en détail

Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial

Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial Vivre à domicile ou en institution : effets d âge, de santé, mais aussi d entourage familial Gérard Bouvier, Liliane Lincot, Chantal Rebiscoul* En 2009, un peu plus de 600 000 personnes sont hébergées

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Une nouvelle activité vient de voir le jour. «Le BTP Gériatrique»

DOSSIER DE PRESSE. Une nouvelle activité vient de voir le jour. «Le BTP Gériatrique» DOSSIER DE PRESSE Une nouvelle activité vient de voir le jour «Le BTP Gériatrique» Adapt 06 est une société de travaux tout corps d état, spécialisée dans l adaptation des logements pour les personnes

Plus en détail

Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle

Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle Inégalités sociales de Santé Propositions du SMG dans le cadre de la discussion conventionnelle Le constat Des études de plus en plus nombreuses (1) (2) montrent que les déterminants socioéconomiques ont

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne Les patients ont besoin d une réponse de proximité et d une prise en charge globale qui nécessite une

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge PROJET D AULNAY MSP PSP Réseau de santé de proximité Historique Objectifs Particularités Avenir Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge MAISON DE SANTE

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Plus d un bénéficiaire sur quatre réside à Toulouse

Plus d un bénéficiaire sur quatre réside à Toulouse Caractéristiques et recours aux soins des populations bénéficiaires de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU_C) : plus jeunes, plutôt féminines et en moins bonne santé En Midi-Pyrénées,

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents

Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE Protection ACCIDENT Protection HOSPI Capital ÉQUIPEMENT HANDICAP / DÉPENDANCE Contact presse : Stéphanie ARREGROS Responsable Communication Tél. : 01 64

Plus en détail

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général. www.harmonie-mutuelle.fr

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général. www.harmonie-mutuelle.fr Garantie Harmonie Santé Partenaires Régime général www.harmonie-mutuelle.fr Votre santé mérite toute notre attention Les avantages de Harmonie Santé Partenaires Le partenariat conclu entre notre mutuelle

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

Maltraitance Technophobie Technophilie Technopénie Pr Robert Moulias Commission Age Droits Liberté Fédération 39 77 contre la Maltraitance (ex ALMA

Maltraitance Technophobie Technophilie Technopénie Pr Robert Moulias Commission Age Droits Liberté Fédération 39 77 contre la Maltraitance (ex ALMA Maltraitance Technophobie Technophilie Technopénie Pr Robert Moulias Commission Age Droits Liberté Fédération 39 77 contre la Maltraitance (ex ALMA et HABEO) 1 RAPPEL Vieillesse ne signifie pas : - DEPENDANCE

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

À tout moment. une mutuelle sur qui compter

À tout moment. une mutuelle sur qui compter À tout moment une mutuelle sur qui compter Harmonie Mutualité, votre partenaire santé Votre entreprise vous permet de bénéficier d une complémentaire santé collective Harmonie Mutualité. En nous rejoignant,

Plus en détail

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne O B S E R V A T O I R E R E G I O N A L D E L A S A N T E D E M I D I - P Y R E N E E S Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne Novembre 2007 SYSTEME

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP CONTEXTE Selon la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées «Art. L. 114. - Constitue un

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

P atients S anté T erritoires

P atients S anté T erritoires H ôpital P atients S anté T erritoires L exercice regroupé dans les services de santé Une action coordonnée des professionnels en faveur des patients De plus en plus de professionnels de santé ont depuis

Plus en détail

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général. www.harmonie-mutuelle.fr

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général. www.harmonie-mutuelle.fr Garantie Harmonie Santé Partenaires Régime général www.harmonie-mutuelle.fr Votre santé mérite toute notre attention Les avantages de Harmonie Santé Partenaires Le partenariat conclu entre notre mutuelle

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge

Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge Colloque de Lyon du 5, 6 et 7 janvier 2012 1 Plan de l intervention 1. Présentation MFP Services : Union

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

Livret. Maison. handicapées. Maison. de prestations. des personnes. départementale

Livret. Maison. handicapées. Maison. de prestations. des personnes. départementale Livret de prestations Maison départementale des personnes handicapées Vous informer, vous orienter, évaluer vos besoins, suivre vos prestations Maison départementale des personnes handicapées PYRÉNÉES-ATLANTIQUES

Plus en détail

La Mutualité. Française. Rhône. dans le. Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire

La Mutualité. Française. Rhône. dans le. Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire La Mutualité Française Rhône dans le Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire Des valeurs qui font la différence Edito La Mutualité Française Responsabilité CHACUN

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique

ARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

Schéma Régional d Organisation des Soins VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE

Schéma Régional d Organisation des Soins VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE VOLET AMBULATOIRE ANNEXE PHARMACIES DIAGNOSTIC DE L OFFRE AMBULATOIRE SOMMAIRE 1.DIAGNOSTIC REGIONAL DE LA DELIVRANCE DU MEDICAMENT EN AMBULATOIRE... 3 1.1.Les modes d ouverture d une pharmacie... 3 1.2.Le

Plus en détail

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE Service de presse Paris, le 11 décembre 2014 CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP Relevé des conclusions A l occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 décembre 2014,

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE 5. INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Dr Jacqueline Cardona L INCAPACITÉ PERMANENTE (IP) EN ACCIDENT DU TRAVAIL Principe juridique Article L 434-2 du code de la sécurité sociale

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER Pour en savoir plus, rendez-vous sur : MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER www.cmu.fr www.ameli.fr www.securite-sociale.fr + 3646 ACS CMU Caisse Primaire d Assurance Maladie 657 boulevard

Plus en détail

Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé. Tours

Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé. Tours Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé Tours Débat régional du 13 février 2014 Chantier n 1 du programme Gaspar : développer les conventionnements tiers payant

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT)

sociales (pour information) CIRCULAIRE DGS(SD6/A)/DGAS/DSS/2002/551 / du 30 octobre 2002 relative aux appartements de coordination thérapeutique (ACT) Le Ministre de la Santé, de la Famille Et des personnes Handicapées A Mesdames et Messieurs les Préfets de région Direction régionales des affaires sanitaires et sociales Mesdames et Messieurs les Préfets

Plus en détail

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? Résumé des trois enjeux présentés lors de l Assemblée publique du comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles

Plus en détail

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Pôle Culture, Sport, Santé, Associations Secteur Santé Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Nom du demandeur: Intitulé du projet : Contact

Plus en détail

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Paris, le 12 juin 2014 Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Délibération n CONS. 13 12 juin 2014 Projet de loi de financement rectificative de la

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

La couverture complémentaire santé des jeunes

La couverture complémentaire santé des jeunes La couverture complémentaire santé des jeunes en France et dans les Pays de la Loire 2013 Décembre www.santepaysdelaloire.com Auteur Sandrine David, Dr Anne Tallec, Observatoire régional de la santé (ORS)

Plus en détail

Transports sanitaires

Transports sanitaires Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire Juillet 2015 www.santepaysdelaloire.com La santé observée dans les Pays de la Loire Transports sanitaires L'essentiel En 2014, 5,6 millions de patients

Plus en détail

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH www.lmde.com La Mutuelle des Étudiants - LMDE : mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la Mutualité. SIREN 431 791 672. Siège

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH

Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH Tampon dateur de la MDPH Formulaire de demande(s) auprès de la MDPH N 13788*01 A - Identification de l enfant ou de l adulte concerné par la demande Nom de naissance : Nom d épouse ou nom d usage : Prénom(s)

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance

Plus en détail

Secrétariat d Etat chargé de la Famille et de la Solidarité

Secrétariat d Etat chargé de la Famille et de la Solidarité Secrétariat d Etat chargé de la Famille et de la Solidarité RAPPORT DE LA MISSION «HANDICAP ET SANTE BUCCO-DENTAIRE» Améliorer l accès à la santé bucco-dentaire des personnes handicapées Dr Patrick HESCOT

Plus en détail

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement

Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Agence d urbanisme de la région nantaise AURAN - 88.07 n Le nombre de seniors dans l Agglomération nantaise progresse et plus particulièrement

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.cmu.fr www.ameli.fr www.securite-sociale.fr + 3646 MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER ACS CMU Caisse Primaire d Assurance Maladie 5, avenue

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente

Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente Offre et recours aux soins de premiers recours sur le Pays Sud Charente Cette étude a été réalisée en collaboration entre les services de l Agence Régionale de Santé (ARS), Mme Anne ROUSSEL, statisticienne

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Document de travail «Conduite de l évaluation interne dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes» Mars 2011

Document de travail «Conduite de l évaluation interne dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes» Mars 2011 Document de travail «Conduite de l évaluation interne dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes» Mars 2011 DOCUMENT DE TRAVAIL Anesm-MARS 2011 1 Sommaire 1. Introduction... 3 Qu

Plus en détail

ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS

ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS ARS et Conseils généraux de Bretagne Prestations d études et d analyses de l organisation de la prise en charge des personnes avec TED dans les ESSMS Synthèse des questionnaires destinés aux établissements

Plus en détail

+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009.

+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009. Chiffres clés 21 Créée en 24, la CNSA contribue au financement des politiques d aide à l autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle consacre en particulier une grande part de son

Plus en détail

Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées. Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1

Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées. Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1 Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1 Prestations financières pour adultes handicapés Prestation financière

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail