+ 1. Qu est ce que cela donne pour notre calcul de 1,01? On pose x = 1,01 donc f (x) ,01

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "+ 1. Qu est ce que cela donne pour notre calcul de 1,01? On pose x = 1,01 donc f (x) 1 + 1 0,01"

Transcription

1 Eo7 Dérivée d une fonction Vidéo partie. Définition Vidéo partie. Calculs Vidéo partie 3. Etremum local, théorème de Rolle Vidéo partie 4. Théorème des accroissements finis Eercices Fonctions dérivables Motivation Nous souhaitons calculer,0 ou du moins en trouver une valeur approchée. Comme,0 est proche de et que = on se doute bien que,0 sera proche de. Peut-on être plus précis? Si l on appelle f la fonction définie par f () =, alors la fonction f est une fonction continue en 0 =. La continuité nous affirme que pour suffisamment proche de 0, f () est proche de f ( 0 ). Cela revient à dire que pour au voisinage de 0 on approche f () par la constante f ( 0 ). y y = ( ) + y = y = 0 Nous pouvons faire mieu qu approcher notre fonction par une droite horizontale! Essayons avec une droite quelconque. Quelle droite se rapproche le plus du graphe de f autour de 0? Elle doit passer par le point ( 0, f ( 0 )) et doit «coller» le plus possible au graphe : c est la tangente au graphe en 0. Une équation de la tangente est y = ( 0 )f ( 0 ) + f ( 0 ) où f ( 0 ) désigne le nombre dérivé de f en 0. On sait que pour f () =, on a f () =. Une équation de la tangente en 0 = est donc y = ( ) +. Et donc pour proche de on a f () ( ) +. Qu est ce que cela donne pour notre calcul de,0? On pose =,0 donc f () + 0,0 ( ) = + =,005. Et c est effectivement une très bonne de approimation de 0,0 =, En posant h = on peut reformuler notre approimation en : + h + h qui est valable pour h proche de 0. Dans ce chapitre nous allons donc définir ce qu est la dérivée d une fonction, et établir les formules des dérivées des fonctions usuelles. Enfin, pour connaître l erreur des approimations, il nous faudra travailler beaucoup plus afin d obtenir le théorème des accroissements finis.

2 . Dérivée.. Dérivée en un point Soit I un intervalle ouvert de R et f : I R une fonction. Soit 0 I. Définition f est dérivable en 0 si le tau d accroissement f () f ( 0) 0 a une limite finie lorsque tend vers 0. La limite s appelle alors le nombre dérivé de f en 0 et est noté f ( 0 ). Ainsi f ( 0 ) = lim 0 f () f ( 0 ) 0 Définition f est dérivable sur I si f est dérivable en tout point 0 I. La fonction f () est la fonction dérivée de f, elle se note f ou d f d. Eemple La fonction définie par f () = est dérivable en tout point 0 R. En effet : f () f ( 0 ) = 0 = ( 0)( + 0 ) = On a même montré que le nombre dérivé de f en 0 est 0, autrement dit : f () =. Eemple Montrons que la dérivée de f () = sin est f () = cos. Nous allons utiliser les deu assertions suivantes : sin et sin p sin q = sin p q cos p + q 0. Remarquons déjà que la première assertion prouve en 0 = 0 et f (0) =. Pour 0 quelconque on écrit : f () f (0) 0 = sin et donc f est dérivable f () f ( 0 ) 0 = sin sin 0 0 = sin 0 0 cos + 0. Lorsque 0 alors d une part cos + 0 cos 0 et d autre part en posant u = 0 alors u 0 et on a sin u u. Ainsi f () f ( 0) 0 cos 0 et donc f () = cos... Tangente La droite qui passe par les points distincts ( 0, f ( 0 )) et (, f ()) a pour coefficient directeur f () f ( 0) 0. À la limite on trouve que le coefficient directeur de la tangente est f ( 0 ). Une équation de la tangente au point ( 0, f ( 0 )) est donc : y = ( 0 )f ( 0 ) + f ( 0 )

3 3 M 0 M 0.3. Autres écritures de la dérivée Voici deu autres formulations de la dérivabilité de f en 0. Proposition f ( 0 + h) f ( 0 ) f est dérivable en 0 si et seulement si lim eiste et est finie. h 0 h f est dérivable en 0 si et seulement s il eiste l R (qui sera f ( 0 )) et une fonction ε : I R telle que ε() 0 avec 0 f () = f ( 0 ) + ( 0 )l + ( 0 )ε(). Il s agit juste de reformuler la définition de f ( 0 ). Par eemple, après division par 0, la deuième écriture devient f () f ( 0 ) = l + ε(). 0 Proposition Soit I un intervalle ouvert, 0 I et soit f : I R une fonction. Si f est dérivable en 0 alors f est continue en 0. Si f est dérivable sur I alors f est continue sur I. Supposons f dérivable en 0 et montrons qu elle est aussi continue en ce point. Voici une démonstration concise : partant de l écriture alternative donnée dans la proposition, nous écrivons f () = f ( 0 ) + ( 0 )l+( } {{ } 0 )ε(). } {{ } 0 0 Donc f () f ( 0 ) lorsque 0 et ainsi f est continue en 0. On reprend cette démonstration sans utiliser les limites mais uniquement la définition de continuité et dérivabilité : Fions ε > 0 et écrivons f () = f ( 0 ) + ( 0 )l + ( 0 )ε() grâce à la proposition, où ε() 0 et 0

4 4 l = f ( 0 ). Choisissons δ > 0 de sorte qu il vérifie tous les points suivants : δ δ l < ε si 0 < δ alors ε() < ε (c est possible car ε() 0) Alors l égalité ci-dessus devient : f () f (0 ) = ( 0 )l + ( 0 )ε() 0 l + 0 ε() δ l + δε pour 0 < δ ε + ε = ε Nous venons de prouver que si 0 < δ alors f () f (0 ) < ε, ce qui eprime eactement que f est continue en 0. Remarque La réciproque est fausse : par eemple, la fonction valeur absolue est continue en 0 mais n est pas dérivable en 0. y y = 0 En effet, le tau d accroissement de f () = en 0 = 0 vérifie : f () f (0) = 0 = + si > 0 si < 0. Il y a bien une limite à droite (qui vaut +), une limite à gauche (qui vaut ) mais elles ne sont pas égales : il n y a pas de limite en 0. Ainsi f n est pas dérivable en = 0. Cela se lit aussi sur le dessin il y a une demi-tangente à droite, une demi-tangente à gauche mais elles ont des directions différentes. Mini-eercices. Montrer que la fonction f () = 3 est dérivable en tout point 0 R et que f ( 0 ) = Montrer que la fonction f () = est dérivable en tout point 0 > 0 et que f ( 0 ) = Montrer que la fonction f () = (qui est continue en 0 = 0) n est pas dérivable en 0 = Calculer l équation de la tangente (T 0 ) à la courbe d équation y = 3 au point d abscisse 0 =. Calculer afin que la tangente (T ) au point d abscisse soit parallèle à (T 0 ). 5. Montrer que si une fonction f est paire et dérivable, alors f est une fonction impaire.

5 5. Calcul des dérivées.. Somme, produit,... Proposition 3 Soient f, g : I R deu fonctions dérivables sur I. Alors pour tout I : (f + g) () = f () + g (), (λf ) () = λf () où λ est un réel fié, (f ( ) g) () = f ()g() + f ()g (), f f () = () (si f () 0), f () ( ) f f g () = ()g() f ()g () (si g() 0). g() Remarque Il est plus facile de mémoriser les égalités de fonctions : (f + g) = f + g, (λf ) = λf, (f g) = f g + f g, ( ) = f f f, ( f g ) = f g f g g. Prouvons par eemple (f g) = f g + f g. Fions 0 I. Nous allons réécrire le tau d accroissement de f () g() : f ()g() f ( 0 )g( 0 ) 0 = f () f ( 0) g() + g() g( 0) 0 0 f ( 0 ) 0 f ( 0 )g( 0 ) + g ( 0 )f ( 0 ). Ceci étant vrai pour tout 0 I la fonction f g est dérivable sur I de dérivée f g + f g... Dérivée de fonctions usuelles Le tableau de gauche est un résumé des principales formules à connaître, est une variable. Le tableau de droite est celui des compositions (voir paragraphe suivant), u représente une fonction u(). Fonction Dérivée Fonction Dérivée n n n (n Z) α α α (α R) e ln cos sin e sin cos tan + tan = cos u n nu u n (n Z) u u u u u u u α αu u α (α R) e u ln u cos u sin u u e u u u u sin u u cos u tan u u ( + tan u) = u cos u

6 6 Remarque Notez que les formules pour n, et α sont aussi des conséquences de la dérivée de l eponentielle. Par eemple α = e αln et donc d d (α ) = d d (eαln ) = α eαln = α α = α α. Si vous devez dériver une fonction avec un eposant dépendant de il faut absolument repasser à la forme eponentielle. Par eemple si f () = alors on réécrit d abord f () = e ln pour pouvoir calculer f () = ln e ln = ln..3. Composition Proposition 4 Si f est dérivable en et g est dérivable en f () alors g f est dérivable en de dérivée : ( g f ) () = g ( f () ) f () La preuve est similaire à celle ci-dessus pour le produit en écrivant cette fois : g f () g f ( 0 ) 0 = g ( ) ( f () g f (0 ) ) f () f ( 0) f () f ( 0 ) 0 g ( f ( 0 ) ) f ( 0 ). 0 Eemple 3 Calculons la dérivée de ln( + ). Nous avons g() = ln() avec g () = ; et f () = + avec f () =. Alors la dérivée de ln( + ) = g f () est ( g f ) () = g ( f () ) f () = g ( + ) = +. Corollaire Soit I un intervalle ouvert. Soit f : I J dérivable et bijective dont on note f : J I la bijection réciproque. Si f ne s annule pas sur I alors f est dérivable et on a pour tout J : ( f ) () = f ( f () ) Notons g = f la bijection réciproque de f. Soit y 0 J et 0 I tel que y 0 = f ( 0 ). Le tau d accroissement de g en y 0 est : g(y) g(y 0 ) g(y) 0 = y y 0 f ( g(y) ) f ( 0 ) Lorsque y y 0 alors g(y) g(y 0 ) = 0 et donc ce tau d accroissement tend vers f ( 0 ). Ainsi g (y 0 ) =

7 7 f ( 0 ). Remarque Il peut être plus simple de retrouver la formule à chaque fois en dérivant l égalité f ( g() ) = où g = f est la bijection réciproque de f. En effet à droite la dérivée de est ; à gauche la dérivée de f ( g() ) = f g() est f ( g() ) g (). L égalité f ( g() ) = conduit donc à l égalité des dérivées : f ( g() ) g () =. Mais g = f donc ( f ) () = f ( f () ). Eemple 4 Soit f : R R la fonction définie par f () = + ep(). Étudions f en détail. Tout d abord :. f est dérivable car f est la somme de deu fonctions dérivables. En particulier f est continue.. f est strictement croissante car f est la somme de deu fonctions strictement croissante. 3. f est une bijection car lim f () = et lim + f () = f () = + ep() ne s annule jamais (pour tout R). Notons g = f la bijection réciproque de f. Même si on ne sait pas a priori eprimer g, on peut malgré tout connaître des informations sur cette fonction : par le corollaire ci-dessus g est dérivable et l on calcule g en dérivant l égalité f ( g() ) =. Ce qui donne f ( g() ) g () = et donc ici g () = f ( g() ) = + ep ( g() ). Pour cette fonction f particulière on peut préciser davantage : comme f ( g() ) = alors g() + ep ( g() ) = donc ep ( g() ) = g(). Cela conduit à : g () = + g().

8 8 y y = + ep() y = y = ( ) y = g() 0 Par eemple f (0) = donc g() = 0 et donc g () =. Autrement dit ( f ) () =. L équation de la tangente au graphe de f au point d abscisse 0 = est donc y = ( )..4. Dérivées successives Soit f : I R une fonction dérivable et soit f sa dérivée. Si la fonction f : I R est aussi dérivable on note f = (f ) la dérivée seconde de f. Plus généralement on note : f (0) = f, f () = f, f () = f et f (n+) = ( f (n)) Si la dérivée n-ième f (n) eiste on dit que f est n fois dérivable. Théorème. Formule de Leibniz ( ) ( ) ( ) (n) f g = f (n) n n g + f (n ) g () + + f (n k) g (k) + + f g (n) k Autrement dit : ( ) ( ) (n) n n f g = f (n k) g (k). k k=0 La démonstration est similaire à celle de la formule du binôme de Newton et les coefficients que l on obtient sont les mêmes. Eemple 5 Pour n = on retrouve (f g) = f g + f g. Pour n =, on a (f g) = f g + f g + f g. Eemple 6 Calculons les dérivées n-ième de ep() ( + ) pour tout n 0. Notons f () = ep() alors f () = ep(), f () = ep(),...,f (k) () = ep(). Notons g() = + alors g () =, g () = et pour k 3, g (k) () = 0. Appliquons la formule de Leibniz : ) ( ) ( ) ( ) (n)() n n n f g = f (n) () g()+( f (n ) () g () ()+ f (n ) () g () ()+ f (n 3) () g (3) ()+ 3

9 9 On remplace f (k) () = ep() et on sait que g (3) (), g (4) () = 0,... Donc cette somme ne contient que les trois premiers termes : ( ) ( ) ( ) (n)() n n f g = ep() ( + ) + ep() + ep(). Que l on peut aussi écrire : ( ) (n)() f g = ep() ( n(n ) + n + ) +. Mini-eercices. Calculer les dérivées des fonctions suivantes : f () = ln, f () = sin, f 3() = + +, f 4 () = ( ln( + )) 3, f 5 () =, f 6 () = arctan + arctan.. On note (f ) = f. Calculer (f g). f 3. Soit f :],+ [ ],+ [ définie par f () = ln(). Montrer que f est une bijection. Notons g = f. Calculer g(0) et g (0). 4. Calculer les dérivées successives de f () = ln( + ). 5. Calculer les dérivées successives de f () = ln() Etremum local, théorème de Rolle 3.. Etremum local Soit f : I R une fonction définie sur un intervalle I.

10 0 Définition 3 On dit que 0 est un point critique de f si f ( 0 ) = 0. On dit que f admet un maimum local en 0 (resp. un minimum local en 0 ) s il eiste un intervalle ouvert J contenant 0 tel que pour tout I J f () f ( 0 ) (resp. f () f ( 0 )). On dit que f admet un etremum local en 0 si f admet un maimum local ou un minimum local en ce point. y maimum global minimums locau maimums locau I Dire que f a un maimum local en 0 signifie que f ( 0 ) est la plus grande des valeurs f () pour les proches de 0. On dit que f : I R admet un maimum global en 0 si pour toutes les autres valeurs f (), I on a f () f ( 0 ) (on ne regarde donc pas seulement les f () pour proche de 0 ). Bien sûr un maimum global est aussi un maimum local, mais la réciproque est fausse. Théorème Soit I un intervalle ouvert et f : I R une fonction dérivable. Si f admet un maimum local (ou un minimum local) en 0 alors f ( 0 ) = 0. En d autres termes, un maimum local (ou un minimum local) 0 est toujours un point critique. Géométriquement, au point ( 0, f ( 0 )) la tangente au graphe est horizontale. y I

11 Eemple 7 Étudions les etremums de la fonction f λ définie par f λ () = 3 +λ en fonction du paramètre λ R. La dérivée est f λ () = 3 + λ. Si 0 est un etremum local alors f λ ( 0) = 0. Si λ > 0 alors f () > 0 et ne s annule jamais il n y a pas de points critiques donc pas non λ plus d etremums. En anticipant sur la suite : f λ est strictement croissante sur R. Si λ = 0 alors f λ () = 3. Le seul point critique est 0 = 0. Mais ce n est ni un maimum local, ni un minimum local. En effet si < 0, f 0 () < 0 = f 0 (0) et si > 0, f 0 () > 0 = f 0 (0). Si λ < 0 alors f λ () = 3 λ = 3 ( + λ )( 3 λ ) 3. Il y a deu points critiques = λ λ 3 et = + 3. En anticipant sur la suite : f λ () > 0 sur ], [ et ],+ [ et f λ () < 0 sur ], [. Maintenant f λ est croissante sur ], [, puis décroissante sur ], [, donc est un maimum local. D autre part f λ est décroissante sur ], [ puis croissante sur ],+ [ donc est un minimum local. λ > 0 λ = 0 λ < 0 Remarque. La réciproque du théorème est fausse. Par eemple la fonction f : R R, définie par f () = 3 vérifie f (0) = 0 mais 0 = 0 n est ni maimum local ni un minimum local.. L intervalle du théorème est ouvert. Pour le cas d un intervalle fermé, il faut faire attention au etrémités. Par eemple si f : [a, b] R est une fonction dérivable qui admet un etremum en 0, alors on est dans l une des situations suivantes : 0 = a, 0 = b, 0 ]a, b[ et dans ce cas on a bien f ( 0 ) = 0 par le théorème. Au etrémités on ne peut rien dire pour f (a) et f (b), comme le montre les différents maimums sur les dessins suivants. 0 I a I

12 I b 3. Pour déterminer ma [a,b] f et min [a,b] f (où f : [a, b] R est une fonction dérivable) il faut comparer les valeurs de f au différents points critiques et en a et en b. Preuve du théorème Supposons que 0 soit un maimum local de f, soit donc J l intervalle ouvert de la définition contenant 0 tel que pour tout I J on a f () f ( 0 ). Pour I J tel que < 0 on a f () f ( 0 ) 0 et 0 < 0 donc f () f ( 0) 0 0 et donc à la limite f () f ( lim 0 ) Pour I J tel que > 0 on a f () f ( 0 ) 0 et 0 > 0 donc f () f ( 0) 0 0 et donc à la limite f () f ( lim 0 ) Or f est dérivable en 0 donc lim 0 f () f ( 0 ) 0 = lim + 0 f () f ( 0 ) 0 = f ( 0 ). La première limite est positive, la seconde est négative, la seule possibilité est que f ( 0 ) = Théorème de Rolle Théorème 3. Théorème de Rolle Soit f : [a, b] R telle que f est continue sur [a, b], f est dérivable sur ]a, b[, f (a) = f (b). Alors il eiste c ]a, b[ tel que f (c) = 0. f (a) = f (b) a c b Interprétation géométrique : il eiste au moins un point du graphe de f où la tangente est horizontale.

13 3 Tout d abord, si f est constante sur [a, b] alors n importe quel c ]a, b[ convient. Sinon il eiste 0 [a, b] tel que f ( 0 ) f (a). Supposons par eemple f ( 0 ) > f (a). Alors f est continue sur l intervalle fermé et borné [a, b], donc elle admet un maimum en un point c [a, b]. Mais f (c) f ( 0 ) > f (a) donc c a. De même comme f (a) = f (b) alors c b. Ainsi c ]a, b[. En c, f est donc dérivable et admet un maimum (local) donc f (c) = 0. Eemple 8 Soit P(X) = (X α )(X α ) (X α n ) un polynôme ayant n racines réelles différentes : α < α < < α n.. Montrons que P a n racines distinctes. On considère P comme une fonction polynomiale P(). P est une fonction continue et dérivable sur R. Comme P(α ) = 0 = P(α ) alors par le théorème de Rolle il eiste c ]α,α [ tel que P (c ) = 0. Plus généralement, pour k n, comme P(α k ) = 0 = P(α k+ ) alors le théorème de Rolle implique l eistence de c k ]α k,α k+ [ tel que P (c k ) = 0. Nous avons bien trouvé n racines de P : c < c < < c n. Comme P est un polynôme de degré n, toutes ses racines sont réelles et distinctes.. Montrons que P + P a n racines distinctes. L astuce consiste à considérer la fonction auiliaire f () = P()ep. f est une fonction continue et dérivable sur R. f s annule comme P en α,...,α n. La dérivée de f est f () = ( P()+P () ) ep. Donc par le théorème de Rolle, pour chaque k n, comme f (α k ) = 0 = f (α k+ ) alors il eiste γ k ]α k,α k+ [ tel que f (γ k ) = 0. Mais comme la fonction eponentielle ne s annule jamais alors (P + P )(γ k ) = 0. Nous avons bien trouvé n racines distinctes de P + P : γ < γ < < γ n. 3. Déduisons-en que P + P a toutes ses racines réelles. P + P est un polynôme à coefficients réels qui admet n racines réelles. Donc (P + P )(X) = (X γ ) (X γ n )Q(X) où Q() = X γ n est un polynôme de degré. Comme P +P est à coefficients réels et que les γ i sont aussi réels, ainsi γ n R. Ainsi on a obtenu une n-ième racine réelle γ n (pas nécessairement distincte des autres γ i ). Mini-eercices. Dessiner le graphe de fonctions vérifiant : f admet deu minimums locau et un maimum local ; f admet un minimum local qui n est pas global et un maimum local qui est global ; f 3 admet une infinité d etremum locau ; f 4 n admet aucun etremum local.. Calculer en quel point la fonction f () = a + b + c admet un etremum local. 3. Soit f : [0,] R une fonction deu fois dérivable telle que f (0) = f () = f () = 0. Montrer qu il eiste c, c tels que f (c ) = 0 et f (c ) = 0. Montrer qu il eiste c 3 tel que f (c 3 ) = Montrer que chacune des trois hypothèses du théorème de Rolle est nécessaire. 4. Théorème des accroissements finis

14 4 4.. Théorème des accroissements finis Théorème 4. Théorème des accroissements finis Soit f : [a, b] R une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[. Il eiste c ]a, b[ tel que f (b) f (a) = f (c) (b a) A B a c b Interprétation géométrique : il eiste au moins un point du graphe de f où la tangente est parallèle à la droite (AB) où A = (a, f (a)) et B = (b, f (b)). Posons l = f (b) f (a) b a et g() = f () l ( a). Alors g(a) = f (a), g(b) = f (b) f (b) f (a) b a (b a) = f (a). Par le théorème de Rolle, il eiste c ]a, b[ tel que g (c) = 0. Or g () = f () l. Ce qui donne f (c) = f (b) f (a) b a. 4.. Fonction croissante et dérivée Corollaire Soit f : [a, b] R une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[.. ]a, b[ f () 0 f est croissante ;. ]a, b[ f () 0 f est décroissante ; 3. ]a, b[ f () = 0 f est constante ; 4. ]a, b[ f () > 0 = f est strictement croissante ; 5. ]a, b[ f () < 0 = f est strictement décroissante. Remarque La réciproque au point (4) (et aussi au (5)) est fausse. Par eemple la fonction 3 est strictement croissante et pourtant sa dérivée s annule en 0.

15 5 Prouvons par eemple (). Sens =. Supposons d abord la dérivée positive. Soient, y ]a, b[ avec y. Alors par le théorème des accroissements finis, il eiste c ], y[ tel que f () f (y) = f (c)( y). Mais f (c) 0 et y 0 donc f () f (y) 0. Cela implique que f () f (y). Ceci étant vrai pour tout, y alors f est croissante. Sens =. Réciproquement, supposons que f est croissante. Fions ]a, b[. Pour tout y > nous f (y) f () avons y > 0 et f (y) f () 0, ainsi le tau d accroissement vérifie y 0. À la limite, quand y, ce tau d accroissement tend vers la dérivée de f en et donc f () Inégalité des accroissements finis Corollaire 3. Inégalité des accroissements finis Soit f : I R une fonction dérivable sur un intervalle I ouvert. S il eiste une constante M tel que pour tout I, f () M alors, y I f () f (y) M y Fions, y I, il eiste alors c ], y[ ou ]y, [ tel que f () f (y) = f (c)( y) et comme f (c) M alors f () f (y) M y. Eemple 9 Soit f () = sin(). Comme f () = cos alors f () pour tout R. L inégalité des accroissements finis s écrit alors : pour tous, y R sin sin y y. En particulier si l on fie y = 0 alors on obtient sin ce qui est particulièrement intéressant pour proche de 0. y y = y = sin y = sin y = 4.4. Règle de l Hospital

16 6 Corollaire 4. Règle de l Hospital Soient f, g : I R deu fonctions dérivables et soit 0 I. On suppose que f ( 0 ) = g( 0 ) = 0, I \ { 0 } g () 0. Si f () f () lim 0 g = l ( R) alors lim () 0 g() = l. Fions a I \ { 0 } avec par eemple a < 0. Soit h : I R définie par h() = g(a)f () f (a)g(). Alors h est continue sur [a, 0 ] I, h est dérivable sur ]a, 0 [, h( 0 ) = h(a) = 0. Donc par le théorème de Rolle il eiste c a ]a, 0 [ tel que h (c a ) = 0. Or h () = g(a)f () f (a)g () donc g(a)f (c a ) f (a)g (c a ) = 0. Comme g ne s annule pas sur I \ { 0 } cela conduit à f (a) g(a) = f (c a ) g (c a ). Comme a < c a < 0 lorsque l on fait tendre a vers 0 on obtient c a 0. Cela implique f (a) lim a 0 g(a) = lim f (c a ) a 0 g (c a ) = lim f (c a ) c a 0 g (c a ) = l. Eemple 0 Calculer la limite en de ln( + ) ln(). On vérifie que : f () = ln( + ), f () = 0, f () = + +, g() = ln(), g() = 0, g () =, Prenons I =]0,], 0 =, alors g ne s annule pas sur I \ { 0 }. Donc f () g () = + + = f () g() 3. Mini-eercices. Soit f () = Étudier la fonction f. Tracer son graphe. Montrer que f admet un minimum local et un maimum local.. Soit f () =. Appliquer le théorème des accroissements finis sur l intervalle [00,0]. En déduire l encadrement Appliquer le théorème des accroissements finis pour montrer que ln( + ) ln() < (pour tout > 0). 4. Soit f () = e. Que donne l inégalité des accroissements finis sur [0, ]? 5. Appliquer la règle de l Hospital pour calculer les limites suivantes (quand 0) :

17 7 ( + ) n ; ln( + ) ; cos tan ; sin 3. Auteurs Arnaud Bodin Niels Borne Laura Desideri

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Dérivation : cours. Dérivation dans R TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

FONCTION EXPONENTIELLE ( ) 2 = 0.

FONCTION EXPONENTIELLE ( ) 2 = 0. FONCTION EXPONENTIELLE I. Définition Théorème : Il eiste une unique fonction f dérivable sur R telle que f ' = f et f (0) =. Démonstration de l'unicité (eigible BAC) : L'eistence est admise - Démontrons

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

Cours de mathématiques Première année. Exo7

Cours de mathématiques Première année. Exo7 Cours de mathématiques Première année Eo7 2 Eo7 Sommaire Logique et raisonnements 9 Logique 9 2 Raisonnements 4 2 Ensembles et applications 9 Ensembles 20 2 Applications 23 3 Injection, surjection, bijection

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Seconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction.

Seconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction. Seconde Généralités sur les fonctions Exercices Notion de fonction. Exercice. Une fonction définie par une formule. On considère la fonction f définie sur R par = x + x. a) Calculer les images de, 0 et

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Cours d Analyse I et II

Cours d Analyse I et II ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE Cours d Analyse I et II Sections Microtechnique & Science et génie des matériaux Dr. Philippe Chabloz avril 23 Table des matières Sur les nombres. Les nombres

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

BACCALAUREAT GENERAL MATHÉMATIQUES

BACCALAUREAT GENERAL MATHÉMATIQUES BACCALAUREAT GENERAL FEVRIER 2014 MATHÉMATIQUES SERIE : ES Durée de l épreuve : 3 heures Coefficient : 5 (ES), 4 (L) 7(spe ES) Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformement à la

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme?

Exercices Alternatifs. Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? Exercices Alternatifs Quelqu un aurait-il vu passer un polynôme? c 2004 Frédéric Le Roux, François Béguin (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: polynome-lagrange/. Version

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée. ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle

Plus en détail

Dérivation : Résumé de cours et méthodes

Dérivation : Résumé de cours et méthodes Dérivation : Résumé de cours et métodes Nombre dérivé - Fonction dérivée : DÉFINITION (a + ) (a) Etant donné est une onction déinie sur un intervalle I contenant le réel a, est dérivable en a si tend vers

Plus en détail

Baccalauréat ES/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé

Baccalauréat ES/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé Baccalauréat S/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé A. P. M.. P. XRCIC 1 Commun à tous les candidats Partie A 1. L arbre de probabilité correspondant aux données du problème est : 0,3 0,6 H

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

I. Ensemble de définition d'une fonction

I. Ensemble de définition d'une fonction Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 OBLIGATOIRE MATHÉMATIQUES. Série S. Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 OBLIGATOIRE MATHÉMATIQUES. Série S. Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 MATHÉMATIQUES Série S Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformément à la

Plus en détail

III- Raisonnement par récurrence

III- Raisonnement par récurrence III- Raisonnement par récurrence Les raisonnements en mathématiques se font en général par une suite de déductions, du style : si alors, ou mieux encore si c est possible, par une suite d équivalences,

Plus en détail

FctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008. Fonctions affines

FctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008. Fonctions affines FctsAffines.nb 1 Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008 Fonctions affines Supports de cours de mathématiques de degré secondaire II, lien hpertete vers la page mère http://www.deleze.name/marcel/sec2/inde.html

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Dérivation CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES

Dérivation CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Capitre 4 Dérivation Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Dérivation Nombre dérivé d une fonction en un point. Tangente à la courbe représentative d une fonction dérivable

Plus en détail

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 A. P. M. E. P. EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points Une entreprise informatique produit et vend des clés USB. La vente de ces clés est réalisée

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Développements limités

Développements limités Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Développements limités Bernard Ycart Les développements limités sont l outil principal d approximation locale des fonctions. L objectif de ce chapitre

Plus en détail

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat ES Antilles Guyane 12 septembre 2014 Corrigé EXERCICE 1 5 points Commun à tous les candidats 1. Réponse c : ln(10)+2 ln ( 10e 2) = ln(10)+ln ( e 2) = ln(10)+2 2. Réponse b : n 13 0,7 n 0,01

Plus en détail

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique : Chapitre Chapitre. Séries de Fourier Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction - périodique : c c a0 f x dx c an f xcosnxdx c c bn f xsinn x dx c L objet de

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Licence Sciences et Technologies Examen janvier 2010

Licence Sciences et Technologies Examen janvier 2010 Université de Provence Introduction à l Informatique Licence Sciences et Technologies Examen janvier 2010 Année 2009-10 Aucun document n est autorisé Les exercices peuvent être traités dans le désordre.

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Séquence 8. Fonctions numériques Convexité. Sommaire

Séquence 8. Fonctions numériques Convexité. Sommaire Séquence 8 Fonctions numériques Conveité Objectifs de la séquence Introduire graphiquement les notions de fonctions convees et de fonctions concaves. Établir le lien entre le sens de variation d une fonction

Plus en détail