Yves Debard. Université du Mans Master Modélisation Numérique et Réalité Virtuelle.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Yves Debard. Université du Mans Master Modélisation Numérique et Réalité Virtuelle. http://iut.univ-lemans.fr/ydlogi/index.html"

Transcription

1 Méthode des éléments finis : élasticité à une dimension Yves Debard Université du Mans Master Modélisation Numérique et Réalité Virtuelle 4 mars 6 9 mars 11

2

3 Table des matières 1 Rappels et hypothèses 1 Forme différentielle 3 Forme intégrale faible 3 4 Forme discrétisée : éléments finis Approximation du champ de déplacements Représentation élémentaire (ou locale) du champ de déplacements Représentation globale du champ de déplacements Partition des degrés de liberté Discrétisation de la forme intégrale faible Problèmes particuliers Problème stationnaire Modes propres de vibration Mise en œuvre pratique : assemblage Exemple de mise en équation Énoncé Discrétisation Partition des degrés de liberté Remarque Matrices élémentaires Assemblage Équation Calculs élémentaires : éléments isoparamétriques Élément isoparamétrique : définition Représentation de la géométrie Représentation du champ de déplacements Bibliothèque d éléments Élément à deux nœuds Élément à trois nœuds Calcul des matrices élémentaires Transformation des dérivées Transformation des longueurs Calcul des matrices Intégration numérique Cas particulier : la section droite est constante Élément à deux nœuds Élément à trois nœuds équidistants Calcul des contraintes 6.1 Première méthode Deuxième méthode Exemples 7.1 Poutre soumise à une force répartie et à une force nodale Modes propres d une poutre Énoncé Solution analytique

4 7..3 Modélisation Modélisation Modélisation Poutre à section droite variable soumise à une variation de température Énoncé Solution analytique Solution éléments finis Influence de la position du nœud milieu sur la performance d un élément isoparamétrique à trois nœuds Problème élastostatique : énergie potentielle et méthode de Ritz Calcul des variations Énergie potentielle Méthode de Ritz Méthode de Ritz et éléments finis Exemple Solution analytique Méthode de Ritz Éléments finis A Programmes Maple 43 A.1 3n int : élément à 3 nœuds A. 3n mat : élément à 3 nœuds A.3 3n milieu : élément à 3 nœuds Références 47

5 Élasticité à une dimension 1 1 Rappels et hypothèses Considérons une poutre droite d axe x soumise à un effort normal N(x; t). u(x; t) est le déplacement suivant x de la section droite d abscisse x à l instant t. A est l aire de la section droite. E, α et ρ sont respectivement le module de Young, le coefficient de dilatation et la masse volumique du matériau. La poutre porte une force répartie d intensité linéique p x et subit une variation de température égale à T. Figure 1 Équilibre d un tronçon de poutre L équilibre du morceau de poutre compris entre les sections droites d abscisses x et x + dx s écrit : N(x; t) + N(x + dx; t) + p x dx = N(x; t) + N(x; t) + N x dx + p x dx = ρ A ü dx (1.1) où l on a posé : ü = u t Après simplification, on obtient l équation d équilibre : N x + p x = ρ A ü (1.) Le tronçon de poutre de longueur dx à l instant initial devient à l instant t le tronçon de poutre de longueur dx (1 + ε xx ) (figure ). Figure Transformation d un tronçon de poutre L allongement unitaire ε xx est : ε xx = u(x + dx) u(x) dx = u x (1.3)

6 Méthode des éléments finis Figure 3 Loi de comportement Cet allongement unitaire est dû à la contrainte normale σ xx (loi de Hooke) et à la variation de température (figure 3) : ε xx = u x = σ xx E + α T avec σ xx = N (1.4) A d où : σ xx = E (ε xx α T ) = E (ε xx ε th ) (1.5) avec ε th = α T. Forme différentielle Résoudre un problème d élasticité à une dimension consiste à chercher un champ de déplacements u(x; t) tel que : ρ A u t = x (A σ xx) + p x tel que x O < x < x E (.1) avec la relation cinématique : la loi de comportement (ou loi constitutive) : ε xx = u x (.) σ xx = E ε xx Eα T (.3) les conditions aux limites : u(x O ; t) = u O (t) ou ( Aσ xx ) x=xo = F O (t) u(x E ; t) = u E (t) ou (Aσ xx ) x=xe = F E (t) (.4) les conditions initiales à l instant t = t : La quantité : u(x; t ) = u t (x) et u(x; t ) = u t (x) (.5) r(u) = ρ A u t x (A σ xx) p (.6) est le résidu de l équation (.1). Ce résidu est nul si le champ de déplacements u(x; t) est solution de cette équation. Notations : u(x; t) = u(x; t) t, ü(x; t) = u(x; t) t

7 Élasticité à une dimension 3 3 Forme intégrale faible Pour résoudre l équation (.1) par la méthode des éléments finis, nous utilisons la méthode des résidus pondérés. Multiplions le résidu r(u) par une fonction arbitraire u (x) et intégrons sur toute la longueur de la poutre : xe xe ( W(u, u ) = u r dx = u ρ A ü ) x O x (Aσ xx) p dx = u (3.1) Intégrons par parties la quantité xe x O xe x O u x (Aσ xx) dx = x O u x (Aσ xx) dx : xe x O x (u Aσ xx ) dx En portant cette expression dans l équation (3.1), il vient : où l on a posé xe xe xe x O u x Aσ xx dx xe W(u, u ) = A u ρ ü dx + A ε xx σ xx dx u p dx x O x O x O (3.) (A u σ xx ) x=xe + (A u σ xx ) x=xo = u ε xx = u x. ε xx est le champ de déformations induit par le champ de déplacements u. De plus, en O et en E, imposons la condition u = si le déplacement est connu. La forme intégrale faible d un problème d élasticité s écrit finalement : avec Trouver u(x; t) tel que : xe xe xe W(u, u ) = A u ρ ü dx + EA ε xx (ε xx α T ) dx x O x O x O u p dx (A u σ xx ) x=xe + (A u σ xx ) x=xo = u les conditions aux limites : les conditions initiales : Remarques : ( u(x O ; t) = u O (t) et u (x O ) = ) ou ( Aσ xx ) x=xo = F O (t) ( u(x E ; t) = u E (t) et u (x E ) = ) ou (Aσ xx ) x=xe = F E (t) (3.3b) u(x; t ) = u t (x) et u(x; t ) = u t (x) (3.3c) Les fonctions u et u doivent être suffisamment régulières pour que les expressions ci-dessus aient un sens. Le champ de déplacements u(x; t) est dit cinématiquement admissible (CA). La fonction u est appelée champ de déplacements virtuels. La formulation intégrale (3.3) est l expression du principe des travaux virtuels. Dans l équation (3.1) la fonction u doit être dérivable deux fois et une fois dans l équation (3.3). Ces équations sont dites respectivement forme intégrale forte et forme intégrale faible de l équation différentielle (.1). Sous certaines conditions de régularité, les formulations (.1) et (3.3) sont équivalentes.

8 4 Méthode des éléments finis 4 Forme discrétisée : éléments finis La solution analytique de l équation (3.3) est en général inaccessible. On est donc conduit à chercher une solution approchée par une méthode numérique : la méthode des éléments finis. Cette méthode est un cas particulier de la méthode de Galerkin : le champ de déplacements cherché u(x; t) et les fonctions test u appartiennent au même espace E u de dimension finie. 4.1 Approximation du champ de déplacements La poutre est décomposée en tronçons (les éléments) reliés entre eux en des points appelés nœuds. Cette opération s appelle maillage Représentation élémentaire (ou locale) du champ de déplacements Le champ de déplacement u e (x; t) dans élément (e) a pour expression : u e 1 (t) où : u e (x; t) = [. N1 e(x) N i e(x) N n e e(x)] u e i (t) = [N e (x)] {u e (t)} (4.1). un e e(t) n e est le nombre de nœuds de l élément. les fonctions Ni e (x) sont les fonctions d interpolation élémentaires (ou fonctions de forme). la matrice [N e (x)] est la matrice d interpolation élémentaire. le vecteur {u e (t)} regroupe les déplacements des nœuds de l élément (e). Exemple : élément à deux nœuds : Fonctions d interpolation : Champ de déplacements dans un élément à deux nœuds :

9 Élasticité à une dimension Représentation globale du champ de déplacements Le champ de déplacements u(x; t) a pour expression sur l ensemble de la poutre : u 1 (t) où : u(x; t) = [ N 1 (x)... N i (x)... N n (x) ]. u i (t) = [N(x)] {U(t)} (4.). u n (t) n est le nombre de nœuds du maillage. les fonctions N i (x) sont les fonctions d interpolation (ou fonctions de forme). [N(x)] est la matrice d interpolation. {U(t)} est le vecteur des déplacements nodaux. Les fonctions d interpolation vérifient les relations : Ni e (x j ) = δ ij N i (x j ) = δ ij i, j où x j est l abscisse du nœud j n e n Ni e = 1, N i = 1 i=1 i=1 Exemple : poutre discrétisée en n nœuds, n 1 éléments : (4.3) Fonctions d interpolation sur le domaine : Champ de déplacements sur le domaine : 4. Partition des degrés de liberté Effectuons une partition des degrés de liberté ([1], [1], [13]) en : déplacements inconnus {U L }. déplacements imposés et différents de : {U P }.

10 6 Méthode des éléments finis déplacements nuls : {U S } = {}. Il vient : {U L } =? {U {U} = {U P } = {}, {U L } } = {U P } = {} {U P } = {} {US } = {} Cette partition induit une partition de la matrice d interpolation : (4.4) [N] = [ [N L ] [N P ] [N S ] ] (4.5) d où l expression de u et u : u = [ [N L ] [N P ] [N S ] ] {U L } {U P }, u = [ [N L ] [N P ] [N S ] ] {UL } {} {} {} (4.6) Remarque : u représente une variation quelconque de u : δu = [ [N L ] [N P ] [N S ] ] {δu L } {δu P } = {} = u où {δu L } = {UL} (4.7) {} 4.3 Discrétisation de la forme intégrale faible De l expression du champ de déplacements sur le domaine : u(x; t) = [N] {U(t)} (4.8) on déduit : où la matrice [B] est égale à : [B] = ü = u = [N] {Ü} (4.9) t ε xx = u = [B] {U} (4.1) x [ N1 x N i x N ] n x (4.11) u = [N] {U } = {U } T [N] T, ε xx = [B] {U } = {U } T [B] T (4.1) En portant ces expressions dans l équation (3.3a), il vient : W({U}, {U }) = {U } T ( [M] {Ü} + [K] {U} {F } ) (4.13) où : xe [M] = ρ A [N] T [N] dx x O xe [K] = EA [B] T [B] dx x O xe xe {F } = [N] T p dx + [B] T EA α T dx + {F nod } x O x O {F nod } T = { } (A σ xx ) x=xo... (A σ xx ) x=xe (4.14)

11 Élasticité à une dimension 7 [M] est la matrice masse (kg). [K] est la matrice rigidité (N/m). {F } est le vecteur force (N). {U} est le vecteur des déplacements nodaux (m). {Ü} est le vecteur des accélérations nodales (m/s ). Le vecteur {F nod } ne contient que deux composantes non nulles : F O (t) et F E (t). Ces forces sont connues si le déplacement associé est inconnu. Dans le cas contraire ces forces sont des réactions d appui. Remarques : les matrices [M] et [K] sont par construction symétriques. dans l equation (4.13), il convient d ajouter éventuellement la contribution de l amortissement : {U } T [C] { U} (4.15) où [C] est la matrice d amortissement (kg/s) et { U} le vecteur des vitesses nodales (m/s). La partition des degrés de liberté ( 4.) induit une partition de [M], [C], [K] et {F } : [M LL ] [M LP ] [M LS ] [K LL ] [K LP ] [K LS ] [M] = [M P L ] [M P P ] [M P S ], [K] = [K P L ] [K P P ] [K P S ] (4.16) [M SL ] [M SP ] [M SS ] [K SL ] [K SP ] [K SS ] [C LL ] [C LP ] [C LS ] {F L } [C] = [C P L ] [C P P ] [C P S ], {F } = {F P } [C SL ] [C SP ] [C SS ] {F S } (4.17) La forme discrétisée d un problème d élasticité s écrit finalement : Trouver {U L (t)} tel que : W({U L }, {U L}) ={U L} T ( [[MLL ] [M LP ] ] { } {ÜL} + [ [C LL ] [C LP ] ] { { U L } {ÜP } { U P } } + [ [K LL ] [K LP ] ] { {U L } {U P } ) {F L } = {UL} } (4.18) avec les conditions initiales {U L (t )} = {U L, }, { U L (t )} = { U L, } Les déplacements nodaux inconnus {U L (t)} sont donc les solutions de l équation : avec les conditions initiales : [M LL ]{ÜL} + [C LL ]{ U L } + [K LL ]{U L } = {F L } [M LP ]{ÜP } [C LP ]{ U P } [K LP ]{U P } (4.19a) {U L (t )} = {U L, }, { U L (t )} = { U L, } (4.19b) Remarque : par construction, les matrices [K LL ] et [M LL ] sont symétriques.

12 8 Méthode des éléments finis 4.4 Problèmes particuliers Problème stationnaire Dans un problème stationnaire, l équation (4.19) se réduit à : [K LL ] {U L } = {F L } [K LP ] {U P } = { F L } (4.) Si le nombre de liaisons est suffisant, la matrice [K LL ] n est pas singulière (det [K LL ] ) et les déplacements inconnus sont égaux à : {U L } = [K LL ] 1 { F L } (4.1) Remarque : les réactions d appui {R} sont les composantes (P ) et (S) du vecteur {F nod }. Les déplacements étant connus, elles sont égales à : [ ] { } { } [KP {R} = L ] [K P P ] {UL } {FP } (4.) [K SL ] [K SP ] {U P } {F S } En pratique, cette méthode est peu utilisée : les blocs de matrices [K P L ], [K P P ], [K SL ], [K SP ], {F P } et {F S } ne sont pas assemblés Modes propres de vibration Les modes propres de vibration de la poutre sont les solutions de l équation : En posant : où {ŨL} est indépendant du temps, il vient : [M LL ] {ÜL} + [K LL ] {U L } = {} (4.3) {U L (t)} = {ŨL} sin ω t (4.4) [K LL ]{ŨL} = ω [M LL ]{ŨL} (4.5) où ω est une pulsation propre de la poutre et {ŨL} le vecteur propre associé. Les pulsations propres sont les solution de l équation : 4.5 Mise en œuvre pratique : assemblage det ( [K LL ] ω [M LL ] ) = (4.6) Dans la pratique, [M], [K] et {F } sont construits élément par élément. Cette opération s appelle assemblage. De l expression du champ de déplacements dans l élément (e) : u e (x; t) = [N e (x)] {u e (t)} (4.7) on déduit : ε e xx = [B e ] {u e } avec [B e ] = [ B e 1 B e i B e n e ] ü e = [N e ] {ü e } (4.8), B e i = N e i x (4.9) u e = [N e ] {u e } = {u e } T [N e ] T, ε e xx = [B e ] {u e } = {u e } T [B e ] T (4.3)

13 Élasticité à une dimension 9 En reportant ces expressions dans l équation (3.3a), il vient : W({U}, {U }) = e {u e } T ( [m e ] {ü e } + [k e ] {u e } {f e } ) {U } T {F nod } (4.31) où : [m e ] = ρ A [N e ] T [N e ] dx L e [k e ] = EA [B e ] T [B e ] dx L e {f e } = [N e ] T p dx + [B e ] T E A α T dx L e L e Dans ces formules, L e représente la longueur de l élément (e). (4.3) Exemple : soit un élément de longueur L et de section droite constante (aire A). Cet élément porte une force uniformément répartie d intensité linéique p. La masse volumique du matériau est égale à ρ. Les matrices élémentaires sont égales à : L équation (3.3a) s écrit : [N e ] = 1 [ ] L x x, [B e ] = 1 [ ] 1 1 L L [m e ] = ρ A L [ ] [ ] L x [L ] ρ AL 1 x x dx = L x 6 1 [k e ] = EA L [ ] [ ] 1 [ 1 ] EA dx = L 1 L 1 1 {f e } = 1 L { } L x p dx = p L { 1 L x 1} W({U}, {U }) = {U } T ( e ) ( ) [M e ] {Ü} + [Ke ] {U} {F e } {F nod } (4.33) Dans les matrices [M e ] et [K e ] et dans le vecteur {F e }, obtenus par expansion respectivement de [m e ], [k e ] et {f e }, les seuls termes non nuls sont les termes associés aux degrés de liberté de l élément (e). Par exemple, pour l élément (i j), le terme {u e } T [k e ] {u e } est égal à : {u e } T [k e ] {u e } = [ u i u ] [ ] { } k 11 k 1 ui j k 1 k u j u = [ u 1... u i... u j... u ]... k k 1... u i n (4.34)..... k 1... k... u j = {U } T [K e ] {U} u n On en déduit : [M] = e [M e ], [K] = e [K e ], {F } = e {F e }

14 1 Méthode des éléments finis Remarques : la partition des degrés de liberté ( 4.) est effectuée avant la phase d assemblage. dans le logiciel RDM seuls les blocs [K LL ], [K LP ], [M LL ], [M LP ] et {F L } sont assemblés. 4.6 Exemple de mise en équation Énoncé Soient E et ρ respectivement le module de Young et la masse volumique du matériau de la poutre représentée sur la figure 4. Figure 4 Exemple de mise en équation L aire de la section droite est égale à A entre et L et à A entre L et L. Elle est soumise à : une force uniformément répartie d intensité linéique p entre les abscisses et L. un déplacement imposé : u( L; t) = a sin ω t. Les conditions initiales sont : u t (x) =, u t (x) = Discrétisation La poutre est discrétisée en trois éléments à deux nœuds : (1 ), ( 3) et (3 4). Les variables nodales sont donc : u 1 (t) = u {U(t)} = (t) =? u 3 (t) =? u 4 (t) = a sin ω t Partition des degrés de liberté Effectuons une partition des degrés de liberté en déplacements connus et inconnus : { } u (t) =? {U L } =, {U u 3 (t) =? P } = {u 4 (t) = a sin ω t}, {U S } = {u 1 (t) = } d où : u {U L } (t) =? {U} = {U P } = u 3 (t) =? u {U S } 4 (t) = a sin ω t u 1 (t) =

15 Élasticité à une dimension 11 On en déduit la localisation des degrés de liberté dans les matrices globales : u 1 u {DDL} = 1 u 3 u Remarque La figure 5 représente la forme de la solution cherchée u(x; t) et des fonctions test u = δu. Figure 5 Forme de la solution cherchée et fonctions test Matrices élémentaires Les matrices élémentaires sont : élément 1 : [k 1 ] = 4 EA L [ 1 ] { } u1 {ddl 1 } = u 1, [m 1 ] = ρ A L 6 [ ] 1 1, {f 1 } = p L 4 { } 1 1 élément 3 : {ddl 3 } = { } u 1 u 3 [k 3 ] = [k 1 ], [m 3 ] = [m 1 ], {f 3 } = {f 1 } élément 3 4 : [k 3 4 ] = EA L {ddl 3 4 } = [ 1 ] { } u3 u 4 3, [m 3 4 ] = ρ A L 6 [ ] Assemblage L assemblage des matrices élémentaires conduit à la relation : ρ A L 6 [ ] ü ü 3 a ω + EA L sin ωt [ ] u u 3 = p L 4 a sin ωt { } 1 Remarque : seuls les blocs [K LL ], [K LP ], [M LL ], [M LP ] et {F L } sont assemblés.

16 1 Méthode des éléments finis Équation Les déplacements inconnus u et u 3 sont les solutions de l équation : ρ A L 6 = p L 4 avec les conditions initiales : { } u (t ) = u 3 (t ) [ ] } 4 1 {ü + EA [ ] { } 8 4 u 1 4 ü 3 L 4 5 u 3 { } + ρ A L { } 1 6 a ω + EA sin ωt L { } u (t ) = u 3 (t ) { } { a sin ωt 5 Calculs élémentaires : éléments isoparamétriques 5.1 Élément isoparamétrique : définition À chaque élément réel, on associe un élément de référence. } Figure 6 Élément isoparamétrique Représentation de la géométrie La transformation géométrique qui fait passer de l élément de référence à l élément réel possède les propriétés suivantes : elle est de la forme : où : x(ξ) = n N i (ξ) x i (5.1) i=1 n est le nombre de nœuds de l élément réel. ξ est la coordonnée d un point de l élément de référence. x(ξ) est la coordonnée du point de l élément réel. les fonctions N i (ξ) sont les fonctions d interpolation (ou fonctions de forme). les x i sont les abscisses des nœuds de l élément. Le jacobien de la transformation est égal à : x 1 J(ξ) = x ξ = n i=1 [ N i ξ x N1 i = ξ N i ξ N n ξ ]. x i. x n (5.)

17 Élasticité à une dimension 13 elle est nodale : un nœud de l élément de référence devient un nœud de l élément réel (les deux éléments possèdent donc le même nombre de nœuds) : x i = x(ξ i ) = n N j (ξ i ) x j, i = 1,..., n (5.3) j=1 où ξ i est l abscisse du i e nœud de l élément de référence. On en déduit : N j (ξ i ) = { si i j 1 si i = j (5.4) Remarque : si les nœuds de l élément de référence sont espacés régulièrement entre 1 et +1, on a : ξ i = 1 + i 1 (5.5) n 1 elle est bijective : le jacobien ne doit pas changer de signe sur l élément. Nous imposerons la condition : J(ξ) > (5.6) On appelle qualité du jacobien la quantité : Remarques : q J = longueur de l élément de référence longueur de l élément réel min(j(ξ)) ( q J 1) (5.7) La qualité est maximale est 1 : dans ce cas, le jacobien est constant dans l élément. Dans la pratique, pour évaluer q J, on se contente de calculer J(ξ) aux nœuds de l éléments. D autres définitions sont possibles, par exemple : q J = min(j(ξ)) max(j(ξ)) ( q J 1) (5.8) 5.1. Représentation du champ de déplacements Les fonctions N i (ξ) qui définissent la transformation géométrique sont les fonctions d interpolation pour le champ de déplacements (élément isoparamétrique) : où u i est le déplacement du nœud i. u(ξ) = n N i (ξ) u i (5.9) i=1 Critère de complétude : pour que la solution éléments finis converge vers la solution exacte quand la taille des éléments tend vers zéro, l élément doit pouvoir représenter un champ de déplacements qui correspond à des déformations nulles (mouvement de corps rigide) ou constantes. Considérons donc le champ de déplacements : u(x) = a + b x (5.1) d où les valeurs nodales : u i = a + b x i, i = 1,..., n (5.11)

18 14 Méthode des éléments finis Le champ de déplacements s écrit sous forme paramétrique (équation 5.9) : n n u(ξ) = N i (ξ) u i = N i (ξ) (a + b x i ) = a i=1 i=1 En utilisant la relation (5.1), il vient : n N i (ξ) + b i=1 n N i (ξ) x i (5.1) i=1 n u(x) = a N i (ξ) + b x (5.13) i=1 On retrouve le champ de déplacements (5.1) si : n N i (ξ) = 1 (5.14) Cette condition est vérifiée par les éléments décrits ci-dessous. 5. Bibliothèque d éléments 5..1 Élément à deux nœuds. i=1 Figure 7 Élément à deux nœuds Les coordonnées nodales sont x 1 et x avec L = x x 1. Soient u 1 et u les déplacements nodaux. La transformation géométrique est de la forme : x(ξ) = a + b ξ = [P (ξ)] {A} avec [P (ξ)] = [ 1 ξ ] et {A} = { } a b (5.15) [P (ξ)] est la base polynomiale de la transformation. La transformation est nodale d où : { } { } x1 x( 1) = = x(1) On en déduit x [ ] { a b d où l expression de la matrice d interpolation : } { } = [C] {A} d où {A} = [C] 1 x1 x { } x(ξ) = [P (ξ)] [C] 1 x1 x (5.16) (5.17) [N(ξ)] = [ N 1 (ξ) N (ξ) ] = [P (ξ)] [C] 1 (5.18) avec : [ 1 ξ [N(ξ)] = ] 1 + ξ, [ ] [ Ni 1 = ξ ] 1 (5.19)

19 Élasticité à une dimension 15 L élément est isoparamétrique : Figure 8 Élément à deux nœuds : fonctions d interpolation représentation de la géométrie : x(ξ) = [N] { x1 x } = 1 ξ x ξ x = x 1 + x + ξ L (5.) Le jacobien de la transformation est égal à : J = i=1 N i ξ x i = x x 1 = L (5.1) et est constant dans l élément. représentation du champ de déplacements : { } u1 u(ξ) = [N] u = 1 ξ u ξ u (5.) 5.. Élément à trois nœuds. Figure 9 Élément à trois nœuds Les coordonnées nodales sont x 1, x et x 3 avec L = x 3 x 1. Soient u 1, u et u 3 les déplacements nodaux. La transformation géométrique est de la forme : a x(ξ) = a + b ξ + c ξ = [P (ξ)] {A} avec [P (ξ)] = [ 1 ξ ξ ] et {A} = b c (5.3) [P (ξ)] est la base polynomiale de la transformation. La transformation est nodale : x 1 x( 1) a x = x() = 1 b = [C] {A} x(1) c d où {A} = [C] 1 x 3 x 1 x x 3 (5.4)

20 16 Méthode des éléments finis On en déduit x(ξ) = [P (ξ)] [C] 1 d où l expression de la matrice d interpolation (programme 3n int) : x 1 x x 3 (5.5) [N(ξ)] = [ N 1 (ξ) N (ξ) N 3 (ξ) ] = [P (ξ)] [C] 1 (5.6) avec : [ ξ(ξ 1) [N(ξ)] = ] 1 ξ ξ(ξ + 1), [ ] [ Ni ξ 1 = ξ ξ ] ξ + 1 (5.7) L élément est isoparamétrique : Figure 1 Élément à trois nœuds : fonctions d interpolation représentation de la géométrie : x(ξ) = [N] x 1 x x 3 = ξ (ξ 1) x 1 + (1 ξ ) x + ξ (ξ + 1) x 3 (5.8) Cette expression se réduit à : x(ξ) = x + ξ L si le nœud est situé au milieu de l élément. représentation du champ de déplacements : u 1 ξ (ξ 1) u(ξ) = [N] u = Le jacobien de la transformation est égal à : u 3 u 1 + (1 ξ ) u + ξ (ξ + 1) u 3 (5.9) J(ξ) = x(ξ) ξ = 3 i=1 N i ξ x i = x 3 x 1 + ξ (x 1 + x 3 x ) = L + ξ (x 1 + x 3 x ) (5.3) et se réduit à L/ si le nœud est au milieu de l élément. La qualité du jacobien est égale à : ( q J = min 1 + L (x 1 + x 3 x ), 1 ) L (x 1 + x 3 x ) (5.31) Elle est maximale (q J = 1) si le nœud est au milieu de l élément. Remarque : la condition J(ξ) > impose certaines conditions à la position du nœud. Considérons l élément réel de longueur L et de coordonnées : x 1 = L/, x, x 3 = L/.

21 Élasticité à une dimension 17 Le point de coordonnée ξ dans l élément de référence devient dans l élément réel le point de coordonnée : x(ξ) = 1 ξ L + (1 ξ ) x et le jacobien de la transformation est égal à : J(ξ) = 1 L ξ x Figure 11 Transformation géométrique x(ξ) et jacobien de la transformation J(ξ) Pour que le déterminant du jacobien reste positif quand ξ varie de 1 à +1, la quantité x doit rester comprise entre les valeurs L/4 et L/4. Si x est en dehors de cet intervalle, la transformation géométrique n est pas bijective : à certaines valeurs de l abscisse x correspondent deux valeurs de ξ (figure 11). 5.3 Calcul des matrices élémentaires Transformation des dérivées La dérivée d une fonction f(x) par rapport à ξ est égale à : f ξ = f x x ξ = J f x On en déduit l expression de la dérivée de f(x) par rapport à x : f x = 1 f J ξ (5.3) (5.33) 5.3. Transformation des longueurs L élément de longueur dξ à l abscisse ξ dans l élément de référence devient l élément de longueur dx à l abscisse x(ξ) dans l élément réel (figure 1) : dx = x dξ = J(ξ) dξ ξ

22 18 Méthode des éléments finis Remarque : la longueur de l élément est égale à : Calcul des matrices La matrice de rigidité est égale à : où : De même : [ k ] = [m] = {f th } = L Figure 1 Transformation des longueurs L = E A [B] T [B] dx = J(ξ) dξ [B] = [B 1 B i B n ] avec B i = N i x = 1 N i J ξ L {f(p)} = L Intégration numérique ρ A [N] T [N] dx = L 1 p [N] T dx = E A α T [B] T dx = 1 1 E A(ξ) [B(ξ)] T [B(ξ)] J(ξ) dξ (5.34) (5.35) ρ A(ξ) [N(ξ)] T [N(ξ)] J(ξ) dξ (5.36) p(ξ) [N(ξ)] T J(ξ) dξ (5.37) E A α T [B(ξ)] T J(ξ) dξ (5.38) Ces intégrales sont évaluées numériquement par la méthode de Gauss [3, 9, 1, 13] : 1 1 npi f(ξ) dξ w i f(ξ i ) (5.39) où npi, w i et ξ i sont respectivement le nombre de points d intégration, le poids et l abscisse du i e point d intégration. npi ξ i w i 1 ( ± ± ) 1/ i=1 ( (8/9) ± ± ) 3/ (5/9) 3 ( ) 6/5 ± ± /5 3 + ( ) 6/5 ± ± /5 Table 1 Points d intégration et coefficients de pondération pour la méthode de Gauss

23 Élasticité à une dimension 19 Remarque : un polynôme de degré inférieur ou égal à npi 1 est intégré exactement par la méthode de Gauss à npi points. Il vient pour les matrices élémentaires : npi [ k ] E A(ξ i ) [B(ξ i )] T [B(ξ i )] J(ξ i ) w i i=1 npi [m] ρ A(ξ i ) [N(ξ i )] T [N(ξ i )] J(ξ i ) w i i=1 npi {f(p)} p(ξ i ) [N(ξ i )] T J(ξ i ) w i i=1 npi {f th } = {f( T )} E A(ξ i ) α T (ξ i ) [B(ξ i )] T J(ξ i ) w i i=1 (5.4) 5.4 Cas particulier : la section droite est constante Élément à deux nœuds Jacobien de la transformation : Matrice [B] : Matrice de rigidité : Matrice de masse : [B] = [k] = [ N1 x [m] = J = x ξ = i=1 ] N = 1 [ N1 x J ξ N i ξ x i = L E A [B] T [B] J dξ = EA L ρ A [N] T [N] J dξ = ρ A L 6 ] N = 1 [ 1 1] ξ L [ 1 ] [ ] 1 1 Vecteur force dû à une force uniformément répartie d intensité linéique p : {f} = 1 1 [N] T p J dξ = pl Vecteur force dû à une force répartie dont l intensité linéique varie linéairement entre les valeurs p 1 et p : {f} = L { } p1 + p 6 p 1 + p { } 1 1 Vecteur force dû à une force ponctuelle d intensité P située à l abscisse x P : {f} = P { } b, a = x L a P x 1, b = x x P Vecteur force dû à une variation de température T constante : { } 1 {f th } = E A α T 1

24 Méthode des éléments finis 5.4. Élément à trois nœuds équidistants (programme 3n mat) Jacobien de la transformation : Matrice [B] : [B] = [ N1 x Matrice de rigidité : Matrice de masse : N x [k] = [m] = J = x ξ = ] N 3 = 1 [ N1 x J ξ i=1 N ξ N i ξ x i = L EA [B] T [B] J dξ = EA 3 L ρ A [N] T [N] J dξ = ρ A L 3 ] N 3 = 1 [ ] ξ 1 4 ξ ξ + 1 ξ L Vecteur force dû à une force uniformément répartie d intensité linéique p : 1 {f} = [N] T p J dξ = pl Vecteur force dû à une force répartie dont l intensité linéique varie linéairement entre les valeurs p 1 et p 3 : {f} = L p 1 p 1 + p 3 6 Vecteur force dû à une force ponctuelle d intensité P située à l abscisse x P : {f} = P b (L a) L 4 a b, a = x P x 1, b = x 3 x P a (L b) Vecteur force dû à une variation de température T constante : 1 {f th } = E A α T 1 6 Calcul des contraintes L approximation du champ de déplacements dans un élément est donnée sous forme paramétrique : p 3 où : x(ξ) = n N i (ξ) x i, u(ξ) = i=1 n N i (ξ) u i = [N] {u} (6.1) i=1 n est le nombre de nœuds de l élément.

25 Élasticité à une dimension 1 les N i (ξ) sont les fonctions d interpolation élémentaires. {u} est le vecteur déplacement élémentaire. les x i sont les coordonnées nodales. Soit L la longueur de l élément. 6.1 Première méthode Les contraintes sont calculées avec la formule : avec : [B] = [ N1 x... N i x... N ] n x σ xx = E u = E [B] {u} (6.) x, N i x = 1 N i J ξ Le champ de contraintes est alors donné sous forme paramétrique :, J = x ξ = n i=1 N i ξ x i Élément à deux nœuds : x(ξ) = x 1 + x + L ξ, σ xx(ξ) = E u x = E L [ ] { } u u (6.3) Élément à trois nœuds équidistants : x(ξ) = x 1 + x + L ξ, σ xx(ξ) = E L [ ] ξ 1 4 ξ ξ + 1 u 1 u u 3 (6.4) Cette méthode donne le résultat exact pour un champ de contraintes constant (élément à deux nœuds) ou linéaire (élément à trois nœuds). Il est préférable d utiliser la méthode présentée au paragraphe suivant. 6. Deuxième méthode L équilibre de l élément s écrit (3.3a) : xn xn xn W(u, u ) = A u ρ ü dx + A ε xx σ xx dx x 1 x 1 x 1 u p dx (6.5) + (A u σ xx ) x=x1 (A u σ xx ) x=xn = u De l expression du champ de déplacements dans l élément : u(x; t) = [N] {u(t)}, u (x) = {u } T [N] T on déduit : {u } T ( [ m ] {ü} + [ k ] {u} {f} {f nod }) = {u } (6.6)

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

La méthode des éléments finis et le contrôle des calculs

La méthode des éléments finis et le contrôle des calculs Table des matières Techniques Avancées en Calcul des Structures Cours d option La méthode des éléments finis et le contrôle des calculs J.-P. Pelle ENS - Cachan Master MIS Parcours TACS Année universitaire

Plus en détail

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité :

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité : Titre : SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre [...] Date : 15/1/011 Page : 1/6 Responsable : Nicolas GREFFET Clé : V6.0.16 Révision : 8101 SSNL16 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Hervé Oudin. HAL Id: cel-00341772 https://cel.archives-ouvertes.fr/cel-00341772v1

Hervé Oudin. HAL Id: cel-00341772 https://cel.archives-ouvertes.fr/cel-00341772v1 Méthode des éléments finis Hervé Oudin To cite this version: Hervé Oudin. Méthode des éléments finis. École d ingénieur. Ecole Centrale de Nantes, 2008, pp.63. HAL Id: cel-00341772 https://cel.archives-ouvertes.fr/cel-00341772v1

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Analyse statique d une pièce

Analyse statique d une pièce Analyse statique d une pièce Contrainte de Von Mises sur une chape taillée dans la masse 1 Comportement d un dynamomètre On considère le dynamomètre de forme globalement circulaire, excepté les bossages

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Hervé Oudin. HAL Id: cel-00341772 https://cel.archives-ouvertes.fr/cel-00341772v3

Hervé Oudin. HAL Id: cel-00341772 https://cel.archives-ouvertes.fr/cel-00341772v3 Méthode des éléments finis Hervé Oudin To cite this version: Hervé Oudin. Méthode des éléments finis. École d ingénieur. Nantes, France. 2008, pp.74. HAL Id: cel-00341772 https://cel.archives-ouvertes.fr/cel-00341772v3

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE L'objectif de ce tutorial est de décrire les différentes étapes dans CASTOR Concept / FEM permettant d'effectuer l'analyse statique d'une

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique : Chapitre Chapitre. Séries de Fourier Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction - périodique : c c a0 f x dx c an f xcosnxdx c c bn f xsinn x dx c L objet de

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008) Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut

Plus en détail

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE Revue Construction étallique Référence DÉVERSEENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYÉTRIQUE SOUISE À DES OENTS D EXTRÉITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE par Y. GALÉA 1 1. INTRODUCTION Que ce

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation

Plus en détail

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY T.P. FLUENT Cours Mécanique des Fluides 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY 2 Table des matières 1 Choc stationnaire dans un tube à choc 7 1.1 Introduction....................................... 7 1.2 Description.......................................

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION. Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique

ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION. Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique 1 ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique G. ALLAIRE 28 Janvier 2014 CHAPITRE I Analyse numérique: amphis 1 à 12. Optimisation: amphis

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Manipulateurs Pleinement Parallèles

Manipulateurs Pleinement Parallèles Séparation des Solutions aux Modèles Géométriques Direct et Inverse pour les Manipulateurs Pleinement Parallèles Chablat Damien, Wenger Philippe Institut de Recherche en Communications et Cybernétique

Plus en détail

Concours EPITA 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette BMW K1200S

Concours EPITA 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette BMW K1200S Concours EPIT 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette MW K1200S Durée : 2h. Calculatrices autorisées. Présentation du problème Le problème

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Chapitre 1 Cinématique du point matériel

Chapitre 1 Cinématique du point matériel Chapitre 1 Cinématique du point matériel 7 1.1. Introduction 1.1.1. Domaine d étude Le programme de mécanique de math sup se limite à l étude de la mécanique classique. Sont exclus : la relativité et la

Plus en détail

Baccalauréat ES/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé

Baccalauréat ES/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé Baccalauréat S/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé A. P. M.. P. XRCIC 1 Commun à tous les candidats Partie A 1. L arbre de probabilité correspondant aux données du problème est : 0,3 0,6 H

Plus en détail

Méthode des éléments-finis par l exemple

Méthode des éléments-finis par l exemple par l exemple Daniel Choï 1 LMNO Groupe Mécanique Modélisation Mathématique et Numérique Université de Caen, Bld Maréchal Juin, 14032 Caen Cedex, France Version Avril 2010 1. daniel.choi@unicaen.fr Ce

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL BTS Groupement A Mathématiques Session 11 Exercice 1 : 1 points Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL On considère un circuit composé d une résistance et d un condensateur représenté par

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Version default Titre : Opérateur MECA_STATIQUE Date : 17/10/2012 Page : 1/5 Responsable : Jacques PELLET Clé : U4.51.

Version default Titre : Opérateur MECA_STATIQUE Date : 17/10/2012 Page : 1/5 Responsable : Jacques PELLET Clé : U4.51. Titre : Opérateur MECA_STATIQUE Date : 17/10/2012 Page : 1/5 Opérateur MECA_STATIQUE 1 But Résoudre un problème de mécanique statique linéaire. Cet opérateur permet de résoudre soit : un problème mécanique

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

Cours de Mécanique du point matériel

Cours de Mécanique du point matériel Cours de Mécanique du point matériel SMPC1 Module 1 : Mécanique 1 Session : Automne 2014 Prof. M. EL BAZ Cours de Mécanique du Point matériel Chapitre 1 : Complément Mathématique SMPC1 Chapitre 1: Rappels

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Les équations différentielles

Les équations différentielles Les équations différentielles Equations différentielles du premier ordre avec second membre Ce cours porte exclusivement sur la résolution des équations différentielles du premier ordre avec second membre

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières

Plus en détail

Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions.

Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions. Problèmes mathématiques de la mécanique/mathematical problems in Mechanics Modèles bi-dimensionnels de coques linéairement élastiques: Estimations de l écart entre leurs solutions. Cristinel Mardare Laboratoire

Plus en détail

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers

Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER. Laure Delaporte ConstruirAcier. Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc Schaffner Ateliers SCHAFFNER Laure Delaporte ConstruirAcier Jérémy Trouart Union des Métalliers Jean-Marc SCHAFFNER des Ateliers SCHAFFNER chef de file du GT4 Jérémy TROUART de l Union des Métalliers

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE OLIVIER COLLIER Exercice 1 (2012) Une entreprise veut faire un prêt de S euros auprès d une banque au taux annuel composé r. Le remboursement sera effectué en n années par

Plus en détail

SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite

SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite Titre : SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculé[...] Date : 03/08/2011 Page : 1/6 SDLS08 - Modes propres d'une plaque carrée calculés sur base réduite Résumé : Ce cas test a pour objectif de

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice 1 5 points 1. Réponse d. : 1 e Le coefficient directeur de la tangente est négatif et n est manifestement pas 2e

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

Equations différentielles linéaires à coefficients constants

Equations différentielles linéaires à coefficients constants Equations différentielles linéaires à coefficients constants Cas des équations d ordre 1 et 2 Cours de : Martine Arrou-Vignod Médiatisation : Johan Millaud Département RT de l IUT de Vélizy Mai 2007 I

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail