Mettre en place la gestion des risques dans le cadre de l hygiène
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- Michele Lavergne
- il y a 7 ans
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1 Mettre en place la gestion des risques dans le cadre de l hygiène Dr Isabelle Verheyde Praticien anesthésiste réanimateur CH Roubaix Coordonnateur gestion des risques lies aux soins Directrice médicale Réseau santé qualité Journée d informations et d échanges avec les CRUQPC dans le cadre des infections liées aux soins La loi HPST (contexte et enjeux) La qualité des soins, première attente des usagers Des accidents médicamenteux dramatiques Des avancées fortes dramatiques, sur le risque infectieux associés aux soins Quand une personne est atteinte, elle l est à 100% Responsabiliser sur un programme d actions en matière de qualité des soins Passer d une logique de moyens à une logique de résultats et de gestion de projet
2 Enquête de la DREES, 2005 et État des lieux en France Enquête ENEIS sur les EIG liés aux soins (2005) DRESS. Ministère de la santé. mai Michel P. Risques et Qualité 2005, 2 : à EIG /an en France dont à évitables La sécurité des soins = Enjeu majeur
3 5 Densité d incidence (DI) des EIG évitables selon le type d exposition EIG pendant H EIG évitables Effectif [IC à 95%] Procédures dont interventions chirurgicales Produits de santé dont médicament Infections liées aux soins 58 1,7 [1,1 ; 2,3] 25 0,6 [0,3 ; 0,8] 41 1,1 [0,6 ; 1,6] 24 0,7 [0,3 ; 1,1] 28 0,9 [0,4 ; 1,3] Etude Nationale des Evénements Indésirables liés aux processus de Soins ENEIS 2005 DRESS et CCECQA Entre et EIG évitables / an surviennent pendant l hospitalisation 3 grands mécanismes ou exposition interventions chirurgicales médicaments - psychotropes chez les personnes âgées - prévention du risque thrombo-embolique infections liées aux soins 85% des EIG analysés : présence de causes latentes
4 La loi HPST Article L : Gestion des risques liés aux activités dans les établissements de santé Suite à l Enquête DGOS sur ES en 2009 : donner du sens à la GDR liés aux activités Médicalisation, intégration aux pratiques. Priorisation :suite à ENEIS 1 et 2, EMIR : recherche de l évitabilité Infections nosocomiales, sécurité de l opéré qualité de la prise en charge médicamenteuse, Principaux risques évitables Acte invasif ou intervention chirurgicale : 1.7/1000JH Evènement Indésirable lié à un produit de santé(médicament ou DMI) : 1.1/1000JH Infections associées aux soins : 0.9/1000JH
5 Résultats 2009 : Soit 6.2 EIG/1000 JH dont 2.6 sont évitables Facteurs favorisants : Défaillance humaine(27.6 %) Supervision insuffisante(26.4%) Communication entre les professionnels (24.1%) Pas d évolution avec les chiffres de 2004 «Medicine used to be simple, ineffective and relatively safe. Now it is complex, effective and potentially dangerous» Sir Cyril Chandler, 1999 Demande croissante et organisée des usagers Désengagement des assureurs
6 Loi HPST article L Les missions des établissements de santé sur la politique d amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins Décision conjointe directeur / Président de CME Loi HPSTL & L Un rôle renforcé De la commission médicale (public) et conférence médicale (privé) sur l amélioration continue de la qualité des soins.
7 Loi HPST article L et L Une obligation de transparence La diffusion publique des indicateurs Loi HPST ( décret du ) Les établissements de santé élaborent et mettent en œuvre une politique d amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins et une gestion des risques visant à prévenir et traiter les évènements indésirables liés à leurs activités Dans ce cadre ils organisent la lutte contre les infections associées au soin et l iatrogénie définissent une politique du médicament et des DMS et mettent en place un système permettant d assurer la qualité de la stérilisation des DM ils doivent avoir des priorités d intervention (gestion des risques liés à leur activité infections médicaments et DM douleur nutrition accueil). Ils doivent s évaluer et suivre leurs indicateurs La CME contribue à l élaboration de la politique d amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d accueil et de prise en charge des usagers. Elle propose un programme d action assorti d indicateurs de suivi L établissement met à disposition du public les résultats publiés chaque année des indicateurs de qualité et de sécurité des soins
8 Décrets d application Sécurité de la prise en charge médicamenteuse arrêté RETEX 6 Avril 2011 La gestion des risques incluant entre autre la sécurité en matière d hygiène décret du 12 novembre 2010 identifiant un coordinateur de la gestion des risques interface médico administrative Circulaire d application du 18 novembre Articulation des textes
9 Décret de lutte contre les évènements indésirables associés aux soins dans les établissements de santé La gestion des risques associés aux soins : vise à prévenir l apparition d évènements indésirables associés aux soins en cas de survenue l identifier analyser les causes, en atténuer ou à en supprimer les effets dommageables mettre en oeuvre les mesures permettant d éviter qu il se reproduise. La gestion des risques associés aux soins Sur le pourquoi et non le comment : relève des acteurs de terrain programme d actions : étude des risques (CPOM, Certification, CBU, rapport de la CRUQPC ), pour conduire les actions de prévention, atténuation, récupération, analyse des évènements indésirables : révision du programme, se fixer des indicateurs de suivi
10 Objectifs du décret Décret de lutte contre les évènements indésirables associés aux soins dans les établissements de santé Le directeur après concertation avec le Président de CME nomme un coordonateur de la gestion des risques liés aux soins et arrête l organisation pour lutter contre les EI formation/information afin de développer la culture de sécurité expertise méthodologique dont analyse des EI aide à l élaboration du programme d actions coordination des personnels qui participent à la lutte contre les évènements indésirables associés aux soins Décret de lutte contre les évènements indésirables associés aux soins dans les établissements de santé coordonnateur de la gestion des risques (veiller à ce que les missions soient remplies), formation adaptée, accès aux données. programme d actions avec 2 invariants : médicaments et infections EOH assiste la CME pour le volet IN, formation adaptée, accès aux données plusieurs établissements peuvent coopérer pour mener la lutte contre les EI associés aux soins
11 Décret de lutte contre les évènements indésirables associés aux soins dans les établissements de santé Fixer des priorités sur les risques graves évitables A partir des travaux nationaux et internationaux, Médicaments Risque péri-opératoire Infections nosocomiales Intégration des outils de la gestion des risques dans le tableau de bord des infections nosocomiales
12 Gestion des risques : 2 approches Approche réactive qui permet d apporter les corrections à un incident pour éviter sa réapparition ou limiter ses conséquences(récupération) Approche proactive qui permet d appréhender les problèmes en amont, avant leur apparition 2424 Identifier les risques A posteriori : les événements indésirables survenus, avérés. Répertoriés à partir des signalement via les FEI, les systèmes des vigilances, etc. Une approche réactive consiste alors à mettre en place des actions correctives. A priori: les événements redoutés, potentiels, les vulnérabilité. Une approche préventive ou anticipative rend possible leur identification, puis la mise en place d actions de prévention et l évaluation de leur efficacité.
13 Quels outils? Pour identifier le risque infectieux La surveillance La vigilance et la déclaration des Événements Indésirables Autres sources d information La surveillance Quels outils? Pour identifier le risque infectieux - Participer aux enquêtes de surveillance en réseau (BMR, AES, REARAISIN, NEOCAT, INCISO, DIALIN, ) - Participer aux ENP - Participer aux audits de pratiques nationaux ou régionaux (GREPHH, SPA, )
14 La vigilance Quels outils? Pour identifier le risque infectieux - Les alertes descendantes - Les alertes ascendantes (signalement externe, maladies à déclaration obligatoire) - La déclaration des EI par tous +++ (organisation à définir dans chaque établissement) Quels outils? Pour identifier le risque infectieux Autres sources d information - Les réunions de correspondants, et les échanges qui en découlent - La gestion des plaintes - Le cahier de garde - Les REX des ARLIN - Les résultats des RMM d autres disciplines - Les qualités relationnelles des membres de l EOH
15 En pratique. Gestion du risque infectieux au bloc op? cartographie des risques / APR GDR en cuisine : HACCP Pourquoi ai-je des mauvaises pratiques en hémodialyse? Ishikawa Pourquoi les épidémies de GEA en EHPAD ne sont pas mieux gérées? Méthode ALARM, analyse de scénario Comment améliorer le taux d ISO en traumato? RMM Le but étant que la gestion du risque infectieux devienne l affaire de tous et que l ICALIN le devienne aussi!! 30 Base de l analyse systémique La plupart des erreurs ne sont pas dues à notre négligence/incompétence mais à des défauts dans l organisation. Ces conditions permettent aux erreurs de survenir. Il est difficile de changer les hommes, mais on peut modifier les conditions de travail. L organisation doit prévenir la survenue de situations nous mettant en difficulté.
16 La culture sécurité JL J.L Quenon ccecqa Engageons nous dans la mise en place d une culture de sécurité! European Society for Quality in Health Care: la culture de sécurité désigne un ensemble cohérent et intégré de comportements individuels et organisationnels, fondé sur des croyances et des valeurs partagées, qui cherche continuellement à réduire les dommages aux patients, lesquels peuvent être liés aux soins.
17 La culture de sécurité
18 Conclusion Les outils de la gestion des risques structurent les actions des EOH Doivent être une aide Mais pas 1 frein (méthode oui, carcan non) intégration des outils mais adaptabilité +++ RSQ Aujourd hui 6 professionnels permanents 200 établissements Une dimension nationale avec la Forap, la HAS, le ministère Deux régions : le Nord Pas-de-Calais, la Picardie Des partenariats institutionnels, professionnels et avec les réseaux de santé
19 Nos domaines d activité La qualité, la gestion des risques La certification HAS des établissements L EPP/le DPC La prise en charge médicamenteuse La prise en charge nutritionnelle La bientraitance Droits et satisfaction des patients L hygiène La sécurité au bloc opératoire... Nos méthodes Les groupes de travail L activité de Conseil L accompagnement La formation L information les Rencontres Les réponses aux demandes particulières (SOS qualité, benchmarking) Les audits croisés
20 Notre site internet Notre partenariat avec l ARLIN
21 Nos partenaires Des démarches La certification : Quels leviers pour améliorer la sécurité? La démarche gestion des risques Le circuit du médicament La maîtrise du risque infectieux Le bloc opératoire une pratique exigible prioritaire (V2010) Mise en place d une cartographie des risques (à priori) Mise en place d une une cellule risque au bloc d analyse positive des évènements indésirables (à posteriori) L EPP L accréditation des spécialités à risques des évènements porteurs de risque Des outils la check list au bloc opératoire La RMM les CREX
22 Les structures régionales d appui RSQ/ ARLIN Groupes de travail benchmarking mutualisation des outils Bloc opératoire cartographie cellule risque d analyse des EI Annonce d un EI lié aux soins (charte non sanctionnnante) RMM infection site opératoire Formations pour aider les professionnels à utiliser les outils les méthodes Promouvoir la culture sécurité Analyse approfondie des évènements indésirables RMM Accréditation CREX Médicament, Bloc Démarche gestion des risques Les outils de la gestion des risques en hygiène ALARM RMM ISO analyse de scénario cartographie Pour un partenariat entre deux structures régionales d appui le RSQ et l ARLIN L ARLIN : garant du contenu scientifique, du suivi des orientations et des priorités régionales Le RSQ : apport méthodologique pour les démarches d amélioration, relais pour la diffusion des bonnes pratiques, organisme de formation, gestion/animation des groupes de travail, organisation conjointe des réunions régionales.
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