Structures algébriques

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1 Chapitre 1 Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E u E dans E. Soient E et F deu ensembles. Une loi de composition eterne à gauche (resp. à droite) sur E à domaine d'opérateurs F est une application de F u E dans E (resp. E u F dans E). Notation T : E u E o E A : F u E o E (,y) Å T(,y) T y (a,) Å (a,) a A On appelle magma tout ensemble muni d'une loi de composition interne. Etant donné les différentes lois de composition interne qui peuvent eister sur un ensemble, on précisera généralement celle qui est considérée pour le magma. Eemples et contre eemples Soit G l'ensemble des points du plan. Soit T l'application qui, à tout couple de points (A,B), associe le milieu de segment [A,B] (G,T) est un magma. Soit E {fonctions numériques définies sur Á à valeurs dans Á + }. Soit T l'application qui, à tout couple de fonctions (f,g) de E u E, associe la fonction h définie par h() = (ln f()) 2 + (ln g()) (E,T) est un magma. Soit À l'ensemble des entiers naturels. Soit l'application ep : (n,p) Å n p (À,ep) est un magma. Le produit scalaire sur les vecteurs du plan ou de l'espace n'est pas une loi de composition interne. Soit E l'ensemble des fonctions numériques définies sur [0,1]. Soit F l'ensemble des entiers pairs. Soit A l'application qui, au couple (a,f) de F u E, associe la fonction h définie par h() af() + 2. A est une loi de composition eterne sur E à domaine d'opérateur F. Francis Wlazinski page 1

2 On peut aussi définir une loi se composition interne par un tableau. Par eemple, A : {a,b,c} o {a,b,c} définie par A a b c a c b b b a a c c c c a 2. Monoïdes s On dit qu'un magma (E,T) est unifère ou qu'il admet un élément neutre si e F E / F E et = Te =. On dit qu'un magma (E,T) est associatif si, y, z F E, T(yTz) = (Ty)Tz. Un magma unifère associatif est appelé un monoïde. Eemples Les magmas suivants sont des monoïdes : (À,+) où est l'addition usuelle. (À, ) où u est la multiplication usuelle. (G(E), ) où E est un ensemble, G(E) l'ensemble des parties de E et la réunion usuelle (G(E),ˆ) où E est un ensemble, G(E) l'ensemble des parties de E et ˆ l'intersection usuelle (E,o) où E est l'ensemble des fonctions numériques définies sur Á et o la composition usuelle des fonctions. De façon plus générale, (E,o) où E E E 8 (E,E) est l'ensemble des applications de E dans E et o la composition usuelle des fonctions. L'élément neutre d'un magma unifère est unique. Soit (E,T) un magma. On suppose qu'il eiste deu éléments neutres e et e'. On a e T e' e car e' est un élément neutre e T e' e' car e est un élément neutre d'où le résultat. s On dit que deu éléments et y d'un magma (E,T) commutent ou sont permutables si et seulement si T y y T. On dit qu'un magma (E,T) est commutatif si et seulement si tous les éléments de E sont deu à deu permutables. Eemples Les quatres premiers cas de l'eemple précèdent sont des monoïdes commutatif; mais c'est fau pour les deu derniers. Francis Wlazinski page 2

3 2. Groupes Un magma (G, ) est un groupe si il vérifie les trois conditions suivantes i) La loi est associative c'est-à-dire, y, z F G, (y z) = ( y) z. ii) La loi admet un élément neutre c'est-à-dire e G G, e e. iii) Tout élément est symétrisable c'est-à-dire G, ' G ' ' e. Si, de plus, la loi est commutative, on dit que le groupe est commutatif ou abélien. Eemples et contre-eemples Les magmas suivants sont des groupes : (Ä,+) où est l'addition usuelle. (Â*, ) où u est la multiplication usuelle. Soit E un ensemble. Soit S(E) ^bijections de E dans E` ^permutations de E` (S(E),o) est un groupe appelé groupe symétrique de E. (E,+) où E ^fonctions numériques définies sur Á}et est la somme usuelle des fonctions. C'est-à-dire, f et g étant deu éléments de E, f g est définie, pour tout réel, par : (f g)() f() g(). {0,1} muni d'une loi défini par le tableau suivant : Les magmas suivants ne sont pas des groupes : (Ä, ) où u est la multiplication usuelle. (Á, ) où u est la multiplication usuelle. s Notation additive de la loi : Dans ce cas, on parle d'opposé à la place de symétrique et on note ( ) () e 0 G. Par convention 0 G. 0 G, 1. 1, n.... (n fois) et (n) (n.). Notation multiplicative de la loi : Dans ce cas, on parle d'inverse à la place de symétrique et on note 1 1 e 1 G. Par convention 0 1 G, 1, n... (n fois) et n ( n ) 1. La notation additive est plus souvent utilisée pour les groupes additifs. Dans le reste du cours, nous utiliserons de préférence la notation multiplicative. Soit (G, ) un groupe et soit un élément de G. Le symétrique de est unique. On suppose qu'il eiste deu symétriques à : ' et " ' " (' ) " e " " ' ( ") ' e ' Francis Wlazinski page 3

4 Si une loi est commutative, pour vérifier qu'un élément e est l'élément neutre, il suffit de vérifier que, G, on a e (ou e ). L'autre relation étant obtenue par la commutativité. De même, pour vérifier qu'un élément ' est le symétrique de ', il suffit que l'on ait soit ' e soit ' e. Si (G, ) est juste un magma, on a : a b et a b Ÿ a c b c Ÿ c a c b. Si, de plus, (G, ) un groupe, on a alors la réciproque. car ac b c Ÿ (a c) c' (b c)c' où c' est le symétrique de c Ÿ a(c c') b (c c') Ÿ a b De même : c a c b Ÿ c'(c a) c' ( cb) où c' est le symétrique de c Ÿ (c'c) a (c'c) b Ÿ a b On a : (Á,+) est un groupe et ac b c œ a b. On a : (Á, ) n'est pas un groupe (car 0 n'est pas inversible) et donc a c b c A a b. Soit (G, ) un groupe, pour tous les éléments a et b de G, on a : (a b) 1 b 1 a 1 (a b) 1 est par définition l'unique élément de G qui vérifie (a b) 1 (a b) (a b)(a b) 1 e. Or (b 1 a 1 ) (a b) b 1 (a 1 a) b b 1 e b b 1 b e et (a b)(b 1 a 1 ) a(bb 1 ) a 1 a e a 1 a a 1 e. Dans le cadre de lois non commutatives, les définitions d'élément neutre, de symétrique, d'élément simplifiable (et autres) peut être donné en séparant les cas à gauche et à droite. Par eemple : a c b c œ a b signifie que c est simplifiable à droite. Soit (G, ) un groupe. n,p Ä, G, n p n p et n p ( n ) p. Si n et p strictement positifs, n p = (... ) (... ) = n+p. Si n et p strictement negatifs, n p = (( ) ( )... ( ) ( ) ( )... ( ) = n+p. Si n positif et p négatif, n p n p =... n fois n fois n fois p fois ( ) ( )... ( ) = e = 1 G = 0 n fois p fois Francis Wlazinski page 4

5 n! p n p =... n fois n p n p =... n fois Si n negatif et p positif : idem. ( ) ( )... ( ) =... = n p p fois n p fois ( ) ( )... ( ) = ( ) ( )... ( ) = n p p fois p n fois En notation additive, cela donne :n,p Ä, G, (np) (n)(p) (n up) n (p). Soit (G, ) un groupe. Soit H G et Hz. On dit que H est un sous-groupe de (G, ) si et seulement si H est un groupe pour la loi induite. Eemples Ä est un sous-groupe de (Á,+). 2Ä {2k ; k Ä} est un sous-groupe de (Ä,+). (Ä*u n'est pas un sous-groupe de (Á*, ). Soit (G, ) un groupe noté multiplicativement. Soit H G. Les propriétés suivantes sont équivalentes : (1) H est un sous-groupe de G. (2) Hz, H est stable par la loi de G et H, on a 1 H. (3) Hz et,y H, on a y 1 H. (1) Ÿ (2) évident (2) Ÿ (3) évident (3) Ÿ (1) Associativité : découle de celle de G. Elément neutre : H, 1 H Ÿ e H. Symétrique : H, e 1 H Ÿ 1 H. Loi de composition interne :,y H, on a y 1 H et donc y (y ) 1 H. s Soit H un sous-groupe de G. L'élément neutre de H et le même que celui de G. Le symétrique d'un élément de H est le même dans H que dans G. Si la loi de G est une loi notée additivement, on a : (2') Hz, H est stable par la loi de G et H, on a H. (3') Hz,,y H, on a y H. Francis Wlazinski page 5

6 Eemples importants Soit G un groupe. {e} et G sont des sous-groupes de G. Tous les autres sous-groupes sont dits propres. Si (K, ) est un sous-groupe de (H, ) et si (H, ) est un sous-groupe de (G, ) alors (K, ) est un sous-groupe de (G, ). Eemple Soit G l'ensemble des points du plan. L'ensemble T des transformations (bijections du plan) du plan muni de la loi de composition usuelle des fonctions est un groupe. L'ensemble I des isométries est un sous-groupe de T. L'ensemble des translations est un sous-groupe de I. L'ensemble des rotations d'un centre commun est un sous-groupe de I. L'ensemble des déplacements (conserve les angles orientés) est un sous-groupe de I. Trivial + remarque sur la loi. Soit G un groupe et soit (H i ) i I une famille non vide de sous-groupes de G. Alors H i est un sous-groupe de G. i I i I (z ), e H i donc e H i donc H i z. i I i I Soit et y deu éléments de H i. i I, et y H i donc y 1 H i. D'où y 1 H i. i I i I En général, la réunion de 2 sous-groupes n'est pas un sous-groupe. Par eemple, on a 2Ä est un sous-groupe de (Ä,+) et 3Ä est un sous-groupe de (Ä,+). Si 2Ä 3Ä était un sous-groupe de (Ä,+), on devrait avoir 2 3 2Ä 3Ä. Soit G un groupe et soit a un élément de G. Il eiste un plus petit sous-groupe de G contenant a. Ce sous-groupe est appelé groupe engendré par a et est noté gr(a). Soit (H i ) i I l'ensemble des sous-groupes de G qui contiennent a. Cette famille n'est pas vide car G appartient à cette famille et gr(a) i I H i Francis Wlazinski page 6

7 Soit G un groupe dont la loi est notée multiplicativement et soit a un élément de G. On a gr(a) {..., a 2, a 1, 1, a, a 2,... } {a i où i Ä}. ( ) On pose E {..., a 2, a 1, 1, a, a 2,... }. Il suffit de montrer que E est un sous-groupe de G. Puisque l'on a bien E qui contient a, E z.,y E, n,p Ä / a n et y a p. On a y a n p E. (Š) Puisque gr(a) est un sous-groupe qui contient a, gr(a) doit être stable par inverse et composition. Donc a 1 gr(a) et n Ä, a n gr(a). Eemples (2Ä,+) est le sous-groupe de (Ä,+) engendré par 2. (Ä,+) est le sous-groupe de (Á,+) engendré par 1. Dans (Â*, ), gr(i) { 1, i, 1, i }. On peut généraliser cette définition à une partie A quelconque d'un groupe G : il eiste un plus petit sous-groupe de G contenant A. Ce sous-groupe est appelé groupe engendré par A et est noté gr(a). Soit G un groupe dont la loi est notée multiplicativement et soit A une partie de G. On note A 1 { 1 où A}. On a gr(a) {a 1 a 2... a n où n Ä et a i A A 1 }. ( ) On pose E ={ a 1 a 2... a n où n Ä et a i A A 1 }. Il suffit de montrer que E est un sous-groupe de G. Puisque l'on a bien E qui contient a, E z. (Š) Eemple,y E, n,p Ä et a 1, a 2,..., a n, b 1, b 2,..., b p A A 1 tels que : a 1 a 2... a n et y b 1 b 2... b p. D'où y a 1 a 2... a n b p b p 1... b 1. On a bien y 1 E car b A A 1 i i 1,n. Puisque gr(a) est un sous-groupe qui contient a, gr(a) doit être stable par inverse et composition. Donc A gr(a), A A 1 gr(a) et n Ä, a 1 a 2... a n gr(a) si a i A A 1. Dans (Ä,+), on considère A {2,3}. On a gr(a) Ä. Soit G un groupe et soit A une partie de G. On dit que A est une partie génératrice de G si et seulement si gr(a) G. En particulier, on dit que le groupe est monogène si et seulement si card(a) 1. Francis Wlazinski page 7

8 Eemple (Ä,+) est monogène car gr(1) Ä. Un groupe est dit cyclique si et seulement si il est monogène et de cardinal fini. Eemples ({ 1, i, 1, i }, ) est cyclique. Ä /p est cyclique. Soit p un entier non nul Dans le plan cartésien muni d'un repère orthonormal (O,, Œ), l'ensemble des rotations de centre O et d'angle fonctions est un groupe cyclique. 2k p (k Ä) muni de la loi de composition usuelle des Un groupe cyclique est donc un ensemble de la forme {1, a, a 2,..., a p }. Soit (G, ) un groupe d'élément neutre 1 et soit un élément de G. On définit l'ordre de (noté ordre()) par : si n À*, n z 1 alors ordre() f sinon ordre() est le plus petit entier non nul p tel que p 1. Eemples Dans ({ 1, i, 1, i }, ), ordre(1) 1, ordre( 1) 2, ordre(i) 4 et ordre( i) 4. Dans (Ä,+), ordre(1) f, ordre(3) f et ordre(0) 1. Soient (G, ) et (G',') deu groupes. On dit qu'une application f de G vers G' est un morphisme de groupe si et seulement si :,y G, f ( y) f () ' f (y). Eemples f : (Á,+) o (Á*, ) Å ep g : (Á*, ) o (Á,+) Å ln h : (Â*, ) o (Â*, ) z Å z Soit (G, ) et (G',') sont deu groupes d'éléments neutres respectifs e et e'. i : (G, ) o (G',') Å e' Francis Wlazinski page 8

9 s Un morphisme d'un ensemble dans lui-même est appelé un endomorphisme. Un morphisme bijectif est appelé un isomorphisme. Un endomorphisme bijectif est appelé un automorphisme. Eemples fondamentau Soit (G, ) un groupe noté multiplicativement et soit un élément de G. f : (Ä,+) o (G, ) n si n > 0 n G e si n = 0 on vérifie que f est un bien un homomorphisme de groupe. ( 1 ) n si n < 0 Soit (G, ) un groupe noté additivement et soit un élément de G. f : (Ä,+) o (G, ) n si n > 0 n G 0 si n = 0 on vérifie que f est un bien un homomorphisme de groupe. ( n)( ) si n < 0 On pourra parler aussi de morphismes de magmas ou de monoïdes. Par eemple, si E est un ensemble, on a : f : (G(E), )o (G(E),ˆ) X o C E X est un morphisme de monoïde. Soient (G, ) et (G',') deu groupes d'éléments neutres respectif e et e'. Soit f un morphisme de groupe de G vers G'. Alors f(e) e'. f() f( e) f() ' f(e) f(e) f(e)' f() C'est-à-dire f(e) e' à cause de l'unicité de l'élément neutre. Soient (G, ) et (H, ) deu groupes. Soit f un morphisme de groupe de G vers H. Alors on a : G, f( 1 ) [f()] 1 G, n Ä, f( n ) [f()] n e' f ( 1 ) f() f( 1 ) f( 1 ) f( 1 ) f() C'est-à-dire f( 1 ) [f()] 1 à cause de l'unicité du symétrique. Francis Wlazinski page 9

10 1ère étape : si n t 0, on utilise une démonstration par récurrence : vrai au rang 0 : par convention 0 e on suppose vrai au rang n f( n 1 ) f( n ) f( n ) f() [f()] n f() [f()] n 1 2ème étape : si n 0 f( n ) f[( 1 ) n ] [f( 1 )] n [f() 1 ] n [f()] n En notation additive, cela donne : G, f( ) f(). G, n Ä, on a f(n) nf(). La composée de deu morphismes est un morphisme. La composée de deu isomorphismes est un isomorphisme. Soient (G 1,1), (G 2,2) et (G 3,3) trois groupes. Soit f un morphisme de groupe de G 1 vers G 2 et soit g un morphisme de groupe de G 2 vers G 3. a,b G 1, (f og)(a1b) f [g(a1b)] f [g(a)2g(b)] car g est un morphisme f [g(a)]3f [g(b)] car f est un morphisme Soit (G 1,1) un groupe d'élément neutre e 1 et soit (G 2,2) un groupe d'élément neutre e 2. Soit f un morphisme de groupe de G 1 vers G 2. On appelle image de f et on note Im f l'ensemble image de f c'est-à-dire : f(g 1 ) = Im f {y G 2 / G 1 ; y f ()}. On appelle noyau de f et on note Kerf l'image réciproque de {e 2 } c'est-à-dire : Ker f { G 1 / f () e 2 }. Eemples f : (Ä,+) o ({0,1},+) på 0 si p 2k k Ä på 1 si p 2k1 k Ä Kerf 2Ä f : (Á,+) o (Á*, ) Å ep Im f Á + Soit (G 1,1) un groupe d'élément neutre e 1 et soit H 1 un sous-groupe de G 1. Soit (G 2,2) un groupe d'élément neutre e 2 et soit H 2 un sous-groupe de G 2. Soit f un morphisme de groupe de G 1 vers G 2. Alors f(h 1 ) est un sous-groupe de G 2 et f 1 (H 2 ) est un sous-groupe de G 1. En particulier, Im f est un sous-groupe de G 2 et Kerf est un sous-groupe de G 1. Francis Wlazinski page 10

11 f(h 1 ) sous-groupe de G 2. e 1 H 1 donc f(e 1 ) e 2 f(h 1 ) Donc f(h 1 )z. Soient b 1 et b 2 deu éléments de f(h 1 ). a 1 H 1 / b 1 f(a 1 ) et a 2 H 1 / b 2 f(a 2 ) b 1 2 (b 2 ) 1 f(a 1 ) 2 ( f(a 2 )) 1 1 f(a 1 ) 2 f(a 2 ) 1 f(a 1 1 a 2 ) 1 or a 1 1 a 2 H 1 car H 1 est un sous-groupe de G 1. Donc b 1 2 (b 2 ) 1 f(h 1 ). f 1 (H 2 ) sous-groupe de G 1. e 2 H 2 et f(e 1 ) e 2 donc e 1 f 1 (H 2 ). Donc f 1 (H 2 )z. Soient a 1 et a 2 deu éléments de f 1 (H 2 ). b 1 H 2 / b 1 f(a 1 ) et b 2 H 2 / b 2 f(a 2 ) 1 f(a 1 1 a 2 ) 1 f(a 1 )2 f(a 2 ) f(a 1 )2( f(a 2 )) 1 b 1 2 (b 2 ) 1 or b 1 2 (b 2 ) 1 H 2 car H 2 est un sous-groupe de G 2. 1 Donc a 1 1 a 2 f 1 (H 2 ). 3. Anneau et corps Soit A un ensemble muni de deu lois de composition interne T et. On dit que (A,T, ) est un anneau si et seulement si : i ) (A,T) est un groupe abélien. ii ) (A, ) est un monoïde. iii ) La loi A est distributive par rapport à la loi T. c'est-à-dire distributive à gauche:,y,z A, ( y T z) ( A y) T ( A z) et distributive à droite:,y,z A, (y T z) A (y A) T (z A). s Un anneau n'est jamais vide Généralement la loi donnant la structure de groupe est notée additivement et l'autre est notée multiplicativement. Eemples (Ä,+, ) où et u sont l'addition usuelle et la multiplication usuelle. (D,+, ) où et u sont l'addition usuelle et la multiplication usuelle ({0,1},+, ) où et u sont les lois définis par les tableau suivants : et ({0},+, ) où et u sont l'addition usuelle et la multiplication usuelle. Cet anneau est appelé un anneau nul. Francis Wlazinski page 11

12 Soit E ^fonctions numériques définies sur Á` (E,+, ) où et u sont les lois usuelles : (f g)() f() g() et (f u g)() f() u g() pour tout réel (f et g étant deu éléments de E) On pourrait déterminer les éléments neutres pour chacune des lois... Notation Soit (A,+, ) un anneau. On note généralement 0 ou 0 A l'élément neutre de (A,+) et 1 ou 1 A l'élément neutre de (A, ). On parlera d'opposé pour le symétrique d'un élément pour la loi +. On note A* A \ {0 A }. Eemple Pour les matrices, on a dans (D 3 (Á),+, ) : I et Un anneau (A,+, ) est dit commutatif si la loi u et commutative. Eemples Les précédents eemples d'anneau sont des anneau commutatifs. Soit (G,+) un groupe abélien. Soit End(G) ^endomorphismes de G` et o étant l'addition et la composition usuelle des fonctions. (End(G),+,o) est un anneau qui n'est généralement pas commutatif. (D n (Á),+, ) que nous verrons plus tard n'est pas non plus commutatif. s Soit (A,+, ) un anneau. a. A, 0 u u 0 0. b.,y A ( ) u y ( y) ( uy). c.,y A ( ) ( y) uy. Conséquence 0 n'a de symétrique pour la loi u que si 1 0. a. A, 0 u (0 0) u 0 u 0 u. Donc 0 u 0. Idem pour l'autre égalité. Francis Wlazinski page 12

13 b.,y A 0 u y 0 0 u y ( ( ))uy y ( ) y 0 Donc ( ) y est le symétrique de y. u 0 0 u 0 u (y ( y)) y ( y) 0 Donc ( y) est aussi le symétrique de y. c.,y A ( ) ( y) ( ( y)) ( y) y importante Soit (A,+, ) un anneau. Si l'élément neutre de la multiplication est le même que celui de l'addition c'est-à-dire 1 A, 1. car 1 élément neutre de la multiplication. et d'après la propriété précédente. 0 alors Donc A, 0 c'est-à-dire A anneau réduit à un seul élément. Un tel anneau sera appelé un anneau nul. Les autres anneau seront dits unifères. Soit (A,+, ) un anneau unifère. On dit qu'un élément est inversible si et seulement si il admet un symétrique par rapport à la loi u c'est-à-dire A et inversible œ ' A u ' ' u 1. On note u(a) l'ensemble des éléments inversibles de A (qui sont appelés aussi des unités). Eemple u(ä) { 1;1} et u(ã) Ã*. (E,+, ) où E ^fonctions numériques définies sur Á}, et u sont l'addition et la multiplication usuelles des fonctions. u(e) ^fonctions numériques qui ne s'annulent pas sur Á`. (End(G),+,o) où (G,+) est un groupe et o sont l'addition et la composition usuelles des fonctions. u(end(g)) Aut(G) {automorphismes de G}. Soit (A,+, ) un anneau unifère. L'ensemble u(a) des unités est un groupe pour la loi u de A (loi induite). Stabilité : évident,y u(a) y (y 1 1 ) 1 Associativité : évident (A, ) est un monoïde Elément neutre : évident Symétrique : évident par définition de u(a) Eemple (Á,+, ) est un anneau dont les éléments inversibles sont les réels non nuls donc (Á*, ) est un groupe. (Ä,+, ) est un anneau dont les éléments inversibles sont 1 et 1 donc ({ 1;1}, ) est un groupe. Francis Wlazinski page 13

14 Soit (A,+, ) un anneau unifère. Soit a,b A*. Si a b 0, on dit que a est un diviseur de zéro à gauche et que b est un diviseur de zéro à droite. Eemples (E,+, ) où E ^fonctions numériques définies sur Á}, et u sont l'addition et la multiplication usuelles des fonctions. Soient f et g les fonctions de E définies par : f() 0 si 0 g() 1 si 0 1 sinon 0 sinon On a f u g 0. Dans Ä/ 6, on a 2 3 = Dans D 2 (Á), on a = On dit qu'un anneau non nul est intègre si et seulement si il ne possède pas de diviseur de zéro. Eemples (Ä,+, ) est un anneau intègre. (Â,+, ) est un anneau intègre. (Ä/ 5,+, ) est un anneau intègre ( et u étant les lois quotients). De façon général, (Ä/ p,+, ) est un anneau intègre si p est premier. Soit (A,+, ) et (A',+, ) deu anneau. On appelle morphisme d'anneau toute application de A dans A' qui vérifie :,y A, f( y) f() f(y) et f( u y) f() u f(y). Eemple f : (Â,+, ) o (Â,+, ) zå z L'élément unité de A n'est pas forcement transformé en l'élément unité de A'. f : A o A' Å 0 f est bien un morphisme d'anneau et on a f(1) 0. Soient A et B deu anneau. i : A o A u B Å (,0) i est bien un morphisme d'anneau et on a i(1) (1,0) z. Si A et A' sont unifères et que l'on a f(1) 1, on dit que f est unitaire. Francis Wlazinski page 14

15 Soit (A,+, ) un anneau. On dit qu'une partie B de A est un sous anneau de A si et seulement si : (i) (B,+) est un sous-groupe de A. (ii) B est stable pour la loi u c'est-à-dire,y B, uy B Eemples (Ä,+, ) est un sous anneau de (Á,+, ). (2Ä,+, ) est un sous anneau de (Ä,+, ). s Soit (A,+, ) un anneau et B un sous anneau de A. A unifère H/ B unifère. Par eemple, {0 A } est un sous anneau de tout anneau unifère. (2Ä,+, ) est un sous anneau de A mais ne possède pas d'élément neutre pour la multiplication.. On dit qu'un sous anneau B d'un anneau A est unitaire s'il possède le même élément unité que A. Eemple Ä est le seul sous anneau unitaire de (Ä,+, ). Pour Bourbaki et certains autres, il n'eiste pas d'autre sous-anneau que ceu qui sont unitaires et il n'eiste pas d'autre morphisme que ceu qui sont unitaires. Un sous-anneau unitaire d'un anneau est un anneau. Soit (A,+, ) un anneau. Soit (B i ) i I une famille non vide de sous anneau (resp. sous anneau unitaires) de A. Alors est un sous anneau (resp. sous anneau unitaire) de A. B i i I B i i I i I, B i est un sous-groupe de A donc est un sous-groupe de A. Stable par multiplication B i i I,y œi I, B i et y B i Ÿi I, uy B i i F I, 1 A F I. Donc 1 A F. B i i I Ÿuy B i i I Francis Wlazinski page 15

16 Soit (A,+, ) un anneau et soit C une partie de A. On appelle sous anneau engendré par C, le plus petit (en terme d'inclusion) sous anneau de A qui contient le sous-ensemble C. Soit (B i ) i I l'ensemble des sous anneau de A qui contiennent C. Cette famille n'est pas vide car A appartient à cette famille. est le plus petit sous anneau de A qui contient C. i I B i Soient (A,+, ) et (A',+, ) deu anneau. Soit f un morphisme unitaire d'anneau de A vers A'. L'image directe d'un sous anneau (resp. unitaire) de A est un sous anneau (resp. unitaire) de A'. L'image réciproque d'un sous anneau (resp. unitaire) de A' est un sous anneau (resp. unitaire) de A. Sous-groupe déjà fait. Stabilité par multiplication évidente. Dans la partie qui concerne les idéau, nous considérerons uniquement les anneau unifères commutatifs. Soit (A,+, ) un anneau et soit I une partie de A. On dit que I est un idéal de A si et seulement si (i) (I,+) est un sous-groupe de A. (ii) I, a A, a u I. Eemples (2Ä,+, ) est un idéal de (Ä,+, ) De façon plus général (pä,+, ) est un idéal de (Ä,+, ) pour tout p À. A et {0 A } sont des idéau de A. s Tout idéal est un sous anneau. Si A est unifère le seul idéal de A qui contienne l'élément unité est A. Ä est un sous anneau de (Á,+, ) mais n'est pas un idéal de ce même anneau. Soit (A,+, ) un anneau et soit (I j ) j J une famille non vide d'idéau de A. Alors est un idéal de A. I j j J Francis Wlazinski page 16

17 I j j J j J, I j est un sous-groupe de A donc est un sous-groupe de A. Stable par multiplication par un élément de A I j j J œj J, I j Ÿj J, ua I j a A Ÿua. I j j J Soit (A,+, ) un anneau et soit C une partie de A. On appelle idéal engendré par C, le plus petit (au sens de l'inclusion) idéal de A qui contient C. Soit (B i ) i I l'ensemble des idéau de A qui contiennent C. Cette famille n'est pas vide car A appartient à cette famille. est le plus petit idéal de A qui contient C. B i i I (Caractérisation d'un idéal engendré par une partie d'un anneau) Soit C une partie non vide d'un anneau (A,+, ). Soit E ^c 1 a 1 c 2 a 2 c n a n où n À* et i 1,n c i C et a i A ` 1. Tout élément de E appartient à l'idéal engendré par C dans A. 2. On peut vérifier que E est un idéal de A qui contient C. Soit (A,+, ) un anneau et soit I une partie de A. On dit que I est un idéal principal de A si et seulement si I est engendré par un seul élément. Eemples (2Ä,+, ) est un idéal principal de (Ä,+, ). C'est le plus petit idéal de Ä qui contient 2. I ^(X 1)Q(X) où Q Á[X]` est un idéal principal de (Á[X],+, ) C'est le plus petit idéal de Á[X] qui contient X 1. On dit qu'un anneau est principal si et seulement si tous ses idéau sont principau. Soient (A,+, ) et (A',+, ) deu anneau. Soit f un morphisme d'anneau de A vers A'. L'image réciproque d'un idéal de A' est un idéal de A. En particulier, Ker f est un idéal de A. Mais en général, c'est fau pour l'image directe d'un idéal de A. Francis Wlazinski page 17

18 1. Image réciproque Sous-groupe déjà fait. Stabilité par multiplication par un élément de A. Soit I un idéal de A', f 1 (I) œf() I a A, f(a ) f(a) f() or f(a) A' et f() I donc f(a) f() I. C'est-à-dire a f 1 (I) 2. Kerf f 1 ({0 A' }), {0 A' }est bien un idéal de A'. 3. Image directe : Il faudrait que f soit surjective pour espérer que cela marche. I A f(a) f(i) A' Soit (A,+, ) un anneau. On définit l'indice d'un élément a de A (noté i(a)) par : Si n À, na z 0 alors i(a) f. Sinon i(a) est le plus petit entier non nul p tel que pa 0. Eemple Dans Ä/12Ä, i(2) 6 et i(3) 4. Soit (A,+, ) un anneau. Soit J l'ensemble des indices des éléments de A. Si J est majoré, le ppcm de ces indices est appelé caractéristique de l'anneau A et est noté F(A). Si J est non majoré, on dit que l'anneau est de caractéristique nulle. Eemples F (Á) = 0. F (Ä/2Ä) = 2. On appelle corps tout anneau unifère tel que tout élément non nul soit inversible. C'est-à-dire, si (A,+, ) est un anneau unifère, on a : A corps œ (A*, ) est un groupe Si de plus la loi u est commutative, on dit que le corps est commutatif. Francis Wlazinski page 18

19 Eemples (Ä,+, ) et (Á[X],+, ) ne sont pas des corps. (Á,+, ) et (Á(X),+, ) sont des corps. Ä/5Ä est un corps. Tout corps est intègre. Supposons a b 0 avec a z 0 et b z 0. Si a z 0, alors a est inversible Ÿa 1 a b a 1 0 Ÿb 0 absurde. Francis Wlazinski page 19

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