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Transcription:

LYCEE REDA SLAOUI CLASSES PREPARATOIRES Agadir Devoir surveillé n 2-T- n 3 Proposé par: EL JAOUI EL HASSAN 07/06/2008 Ce devoir surveillé est composé d'un problème formé de trois parties dépendantes. La première partie est extraite du concours national marocain -2006-MP. La deuxième partie est une introduction de la troisième. La dernière partie est extraite du concours commun polytechnique :CCP-2008-MP. Elles ont été modiées pour qu'elles soient adaptées au programme de première année MPSI. Les élèves sont informés que la qualité de la rédaction et de la présentation, la clarté et la précision des raisonnements constitueront des éléments importants pour l'appréciation de la copie. Tout essai de plagiat ou de fraude sera sévèrement puni. Les résultats de calcul devront être centrés et encadrés. Souligner pour séparer deux réponses consécutives, et surtout n'oublier pas de laisser une bonne marge pour la notation et les remarques du correcteur. 1 Problème. Dans tout le problème, K = R ou C et n un entier natural supérieur ou égal à 2. Pour toute matrice A de M n (K), on note t A la matrice transposée de A, T r(a) sa trace et rg(a) son rang. Pour tout couple (i, j) d'éléments de {1, 2,..., n}, on note E i,j la matrice de M n (K) dont tous les coecients sont nuls sauf celui de la i-ème ligne et la j-ème colonne valant 1 ; on rappelle que la famille (E i,j ) 1 i,j n est la base canonique de M n (K) et que : (i, j) {1, 2,..., n}; E i,j E k,l = δ j,k E i,l. avec δ j,k = 1 si j = k et δ j,k = 0 si non. Pour tout couple (P, Q) d'éléments de GL n (K), on notera u P,Q et v P,Q les applications dénies de M n (K)) dans lui même par : M M n (K); u P,Q (M) = P MQ et v P,Q (M) = P t MQ. On dira qu'une application linéaire φ de M n (K)) dans lui même : conserve le rang si, M M n (K); rg(φ(m)) = rg(m). conserve le déterminant si, M M n (K); det(φ(m)) = det(m). conserve la trace si, M M n (K); T r(φ(m)) = T r(m). 1

Partie I : Endomorphismes conservant le rang. 1. Étude de u P,Q et v P,Q. (a)- Montrer que u P,Q et v P,Q sont deux endomorphismes de M n (K). (b)- Justier que u P,Q et v P,Q conservent le rang. (c)- A quelle condition sur P et Q les endomorphismes u P,Q et v P,Q conservent -t-ils le déterminant? (d)- A quelle condition sur P et Q les endomorphismes u P,Q et v P,Q conservent -t-ils la trace? 2. Trace d'une matrice. Soit A = (a i,j ) 1 i,j n dans M n (K). (a) Pour tout couple (i, j) d'éléments de {1, 2,..., n}, exprimer les matrices AE i,j et E i,j A dans la base canonique de M n (K). (b) On suppose que, pour toute matrice M M n (K), AM = MA, montrer que A est une matrice scalaire, c'est à dire de la forme λi n avec λ K. (c) Pour tout couple (i, j) d'éléments de {1, 2,..., n}, calculer T r(ae i,j ). (d) On suppose que, pour toute matrice M M n (K), on a T r(am) = 0 ; montrer que A est nulle. (e) Montrer que pour tout couple (A, B) d'éléments de M n (K), on a : T r(ab) = T r(ba). (f) Montrer que deux matrices semblables M et N de M n (K) possèdent même trace même déterminant et même rang. (g) Soit f une forme linéaire sur M n (K) tel que : A M n (K); B M n (K); f(ab) = f(ba). Montrer que f = λt r, où λ est une constante de K. Jusqu'à la n de cette partie, on considère un endomorphisme φ de M n (C) qui conserve le déterminant c'est à dire tel que : M M n (C); det(φ(m)) = det(m). On veut montrer que φ conserve le rang. Pour tout r {1, 2,..., n}, on pose K r = I n J r où J r est la matrice de M n (C) dénie par : ( ) Ir 0 J r = 0 0 On considère une matrice M,xée dans M n (C), de rang r : rg(m) = r. 3. Calculs préliminaires. (a) Soient s {1, 2,..., n} et A = (a i,j ) 1 i,j n M n (C), montrer que det(xj s + A) dénit, en fonction de x, un polynôme à coecients complexes de degré inférieur ou égal à s. Indication : on pourra utiliser l'expression suivante du déterminant : det(a) = ε(σ) n a σ(i),i, en séparant le cas où σ laisse invariants tous les σ S n i=1 éléments de {1, 2,..., s} et le cas contraire. 2

(b) Justier qu'il existe deux matrices R et S inversibles telles que M = RJ r S. (c) Calculer det((x 1)J r + I n ). (d) On pose N = RK r S ; montrer que : det(xm + N) = det(r) det(s)x r. 4. D'abord une inégalité. Supposons que rg(φ(m)) = s. (a) Montrer que det(xφ(m)) + φ(n))) dénit, en fonction de x, un polynôme à coecients complexes de degré inférieur ou égal à s. Utiliser la linéarité de φ et la question (I 3 a). (b) Montrer que det(xφ(m)) + φ(n))) = det(r) det(s)x r. (c) En déduire que r s c'est à dire que rg(m) rg(φ(m)). (d) Montrer que ce dernier résultat est encore vrai dans le cas r = 0. 5. Ensuite l'égalité. (a) En utilisant la question (I 4 c), montrer que l'endomorphisme φ est injectif. (b) En déduire que l'endomorphisme φ est bijectif. (c) Montrer que l'endomorphisme φ 1, lui aussi, conserve le déterminant. (d) En déduire que rg(m) rg(φ 1 (M)), pour toute matrice M de M n (C). (e) Conclure que l'endomorphisme φ conserve le rang, c'est à dire que : M M n (C); rg(φ(m)) = rg(m). (f) Énoncer le résultat démontré dans cette partie. Partie II : Polynôme caractéristique. A toute matrice A de M n (C), on associe le polynôme χ A (X) = det(a XI n ) ; appelé polynôme caractéristique de A. Toute racine de ce polynôme sera appelée une valeur propre de A. L'ensemble des valeurs propres de A sera appelé spectre de A et sera noté Sp(A). 1. Quelques exemples. Calculer χ A (X), puis déterminer les valeurs propres de A et Sp(A) dans chacun des cas suivants : (a) A = Diag(λ 1, λ 2,..., λ n ). (b) A est ( une matrice ) triangulaire. 0 1 (c) A =. 1 0 ( ) 0 1 (d) A =. 1 0 2. Cas où n = 2. ( ) a b Supposons dans cette question que n = 2 et que A =. c d (a) Démontrer que χ A (X) = X 2 T r(a)x + det(a). (b) Montrer que χ A (A) = 0. En fait ce résultat est vrai pour toute matrice carrée de type (n, n) et il est appelé théorème de Cayley-Hamilton. (c) En déduire que si A est inversible, alors : A 1 = 1 det(a) (T r(a)i 2 A). 3

(d) Exprimer A 1 sous forme de tableau matriciel. 3. Quelques propriétés. On revient à présent au cas général n 2. (a) Montrer que les matrices A et sa transposée t A possèdent le même polynôme caractéristique, c'est à dire que χ A (X) = χt A(X). Elles ont donc les mêmes valeurs propres et le même spectre. (b) Soient A M n (C) et B GL n (C), montrer que χ AB (X) = χ BA (X). (c) Montrer que si A et B sont deux matrices semblables, alors χ A (X) = χ B (X). (d) Montrer que le polynôme χ A (X) est de degré n et que son coecient dominant est égal à ( 1) n. Quel est son coecient constant? Pour ce dernier point, on ne demande pas de justication. (e) Montrer que A est inversible si, et seulement si 0 / Sp(A). 4. Autres Exemples. Calculer χ A (X), puis déterminer les valeurs propres de A et Sp(A) dans chacun des cas suivants : a b b (a) A = b a b. b b a 1 1 1 (b) A = 1 1 1. 1 1 1 a c c b (c) A = c a b c c b a c. b c c a où (a, b, c) R 3. Partie III : Matrices à diagonale propre. On dira qu'une matrice A = (a i,j ) 1 i,j n dans M n (R) est une matrice à diagonale propre si son polynôme caractéristique est scindé sur R et si ses termes diagonaux sont ses valeurs propres, c'est-à-dire si le polynôme caractéristique de A est : χ A (X) = n (a i,i X). i=1 On pourra noter en abrégé A est une MDP pour A est une matrice à diagonale propre. On notera E n l'ensemble des matrices de M n (R) à diagonale propre. 1. Exemples. (a) Montrer qu'une matrice triangulaire (respectivement. diagonale) est une matrice à diagonale propre. 1 1 α (b) Soient α R et M(α) = 0 2 α. 1 1 2 α Calculer le polynôme caractéristique de M(α). (c) Montrer que M(α) est une matrice à diagonale propre, pour tout réel α. 0 0 1 (d) On considère la matrice A = 0 0 0. 1 0 0 Montrer que la matrice antisymétrique A n'est pas une matrice à diagonale propre. 4

( ) a b (e) Cas n = 2. Soit A = une matrice de M c d 2 (R). Montrer que la matrice A est une matrice à diagonale propre si, et seulement si bc = 0. Donner alors tous les éléments de E 2. 2. Inverse d'une MDP. Soit A = (a i,j ) 1 i,j 3 dans M 3 (R). (a) Montrer que si A est à diagonale propre, alors A est inversible si, et seulement si, on a : i [ 1, 3 ]; a i,i 0. Utiliser la question (II 3 e). 1 1 0 On considère la matrice A = 0 2 0. 1 1 2 (b) Montrer que la matrice A est à diagonale propre, puis qu'elle est inversible. (c) Déterminer l'inverse A 1 de A. (d) Montrer que la matrice A 1 est aussi à diagonale propre. 3. Test dans le cas n = 3. On considère A = (a i,j ) 1 i,j 3 dans M 3 (R). (a) En utilisant la méthode de Sarrus, donner l'expression de det(a), en fonction des coecients a i,j. (b) En déduire l'expression de χ A (X), en fonction des coecients a i,j et de X. Sans reprendre les calculs précédents. (c) Démontrer alors que A est à diagonale propre, et seulement si, elle vérie les deux propriétés suivantes : det(a) = 3 a i,i et a 1,2 a 2,1 + a 1,3 a 3,1 + a 2,3 a 3,2 = 0. i=1 (d) Parmi les matrices suivantes indiquer celles qui sont à diagonale propre : 1 0 3 5 2 2 1 1 4 A = 3 2 3 ; B = 8 4 0 ; C = 0 2 4. 0 0 2 1 1 4 1 1 2 4. Exemples de matrices par blocs. ( ) A B (a) Soit M = une matrice de M 0 C n (R) ; où A et C sont des matrices carrées, démontrer que : det(m) = det(a) det(c). (b) En déduire que χ M (X) = χ A (X).χ C (X). (c) Donner alors un exemple d'une matrice M de M 4 (R) à diagonale propre contenant treize réels non nuls. On pourra la construire par blocs. ( ) A B (d) Donner un exemple d'une matrice M = de M 0 C 4 (R) à diagonale propre ; où A, B et C sont toutes des matrices de M 2 (R) ne contenant aucun terme nul. 5

5. Quelques propriétés. (a) Soit A une matrice de M n (R) à diagonale propre ; démontrer que pour tout couple (a, b) de réels, les matrices aa + bi n et a t A + bi n sont encore des matrices à diagonale propre. (b) Démontrer que toute matrice A = (a i,j ) 1 i,j n de M n (R) est la somme de deux matrices à diagonale propre. Penser à décomposer A en deux matrices triangulaires. (c) L'ensemble E n est-il un sous-espace vectoriel de M n (R)? 6. Matrices symétriques à diagonale propre. Soit A = (a i,j ) 1 i,j n une matrice de M n (R). On pose M = t AA. (a) Vérier que la matrice M est symétrique. (b) Démontrer que T r(m) = n n a 2 i,j. i=1 j=1 On admet que si λ 1, λ 2,..., λ n sont les valeurs propres de A, alors T r(m) = n λ 2 i. i=1 (c) En utilisant ce résultat, montrer si de plus A est à diagonale propre, alors A est une matrice diagonale, c'est-à-dire A = Diag(λ 1, λ 2,..., λ n ). (d) Déterminer alors les matrices symétriques à diagonale propre. 7. Matrices antisymétriques à diagonale propre. Soit A = (a i,j ) 1 i,j n une matrice antisymétriques à diagonale propre de M n (R). On pose toujours M = t AA. (a) Démontrer que A n = 0, puis calculer M n = 0. (b) Démontrer que M = 0. (c) Conclure que A = 0. (d) Déterminer alors les matrices antisymétriques à diagonale propre. FIN 6