Projet de recherche no.12



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Transcription:

Titre du projet : Projet de recherche no.12 Intervention rapide en deu étapes, à l urgence, pour les patients âgés : impact sur la continuité des soins. Chercheurs(res) : Jane McCusker, Josée Verdon, Pierre Tousignant, Louise Poulin de Courval, Nandini Dendukuri, Philip Jacobs, Eric Latimer Objectif(s) du projet : Eaminer les effets sur le processus et les résultats des soins d une intervention rapide en deu étapes effectuée par l infirmière de liaison, à l urgence, pour les personnes âgées fragiles. Hypothèses ou questions de recherche : L intervention comprenait les étapes suivantes : dépistage des personnes âgées fraqiles à l aide d un questionnaire auto-administré (ISAR) de si questions, brève évaluation normalisée faite par l infirmière, consultation appropriée et référence au médecin de famille du patient et, si nécessaire, référence au CLSC et au services communautaires. La population-cible était composée des patients de l urgence âgés de 65 ans et plus, qui retourneraient à la maison après leur congé. Une étude randomisée nous a permis de démontrer que cette intervention avait un effet bénéfique sur le déclin fonctionnel subséquent, sans pour autant augmenter les coûts sociétau. Notre étude du processus de soins lors de la visite à l urgence et au cours du mois suivant avait pour but 1) de mieu comprendre les processus ayant pu contribuer à la rentabilité de l intervention et 2) de cerner les faiblesses et processus pouvant être améliorés. Contete sociopolitique, population à l étude, territoire géographique : Les patients âgés qui se présentent au urgences des hôpitau et retournent à la maison après leur congé. Perspective théorique, cadre conceptuel, logique d intervention etc. sur lesquels se fondent votre recherche : Les deu processus de soins particulièrement ciblés par notre intervention étaient les références de patients au médecin de première ligne et les références au CLSC. Dans cette étude, la mesure de l utilisation des services avait pour objectif de documenter l observance des références faites à l urgence. Nous avions pour hypothèse qu une intervention précoce (au cours du mois suivant la visite à l urgence), par le diagnostic et le traitement des problèmes décelés à l urgence, entraînerait une amélioration du pronostic fonctionnel des patients et de leur état de santé à long terme.

Description des aspects particuliers de l organisation des services de première ligne sur lesquels portent votre projet : Vision ou culture organisationnelle (responsabilité envers la population ou clientèle, finalité de services versus santé etc.) Structure organisationelle 1. Gouverne (professionnelle vs communautaire, relations entre acteurs découlant de règles ou lois, incitatifs comme mode de rémunération etc.) 2. Intégration/coordination (organisationnelle/ fonctionnelle, clinique, stratégique, systémique, eterne, interne etc.) 3. Autre : Ressources 1. Type (humaines, financières, physiques, technologiques etc.) Utilisation et coûts des services 2. Niveau (quantité, répartition) 3. Substitution (est-ce que les services de première ligne se substituent à des services spécialisés?) La référence précoce au fournisseurs de soins de première ligne et à d autres services communautaires entraîne-t-elle une diminution subséquente de l utilisation des services spécialisés et hospitaliers? 4. Autre Pratiques 1. Multidisciplinarité/interdisciplinarité 2. Processus de collaboration interprofessionnelle, interorganisationnelle Collaboration entre l urgence et les organismes communautaires 3. Services offerts (étendue, gamme) Infirmière de liaison ou autre professionnel de la santé spécialisé en gériatrie à l urgence de l hôpital 4. Mécanismes pour assurer la continuité, l accessibilité, la globalité Le projet portait sur la continuité des soins pour les personnes âgées fragiles au urgences des hôpitau. Il visait à améliorer le transfert d information de l urgence vers le médecin de première ligne et le CLSC pour les patients ayant déjà eu des contacts avec ces fournisseurs de soins communautaires. Lorsqu un patient n avait pas de médecin de famille, l infirmière essayait de lui en trouver un et le lui référait. Dans le cas des patients ne fréquentant pas le CLSC mais qui en avaient besoin, l infirmière essayait de faciliter la référence et l évaluation précoce. 5. Autre Effets 1. Profil d utilisation Utilisation des services un mois après la visite à l urgence 2. Continuité, globalité, accessibilité, réactivité 3. Santé Déclin fonctionnel au cours des quatre mois suivant la visite à l urgence 4. Autre Rentabilité (perspective sociétale) 2

Stratégie de recherche: Étude cas-témoin randomisée dans quatre hôpitau de Montréal, comparant les patients bénéficiant d une intervention au patients recevant les soins habituellement dispensés à l urgence Variables à l étude : Variables dépendantes : les résultats principau, mesurés quatre mois après la visite à l urgence, comprenaient le déclin fonctionnel et les coûts sociétau. Les résultats secondaires (processus de soins), mesurés un mois après la visite à l urgence, comprenaient la référence et les visites au médecin de famille et au CLSC. Les covariants pour les résultats secondaires comprenaient des mesures indiquant si les patients avaient visité leur médecin de famille ou leur CLSC au cours du mois précédant leur visite à l urgence. Type de devis Étude cas-témoin randomisée multi-sites Échantillon (type d échantillon, taille des effectifs) La population-cible se composait de patients âgés de 65 ans prêts à recevoir leur congé de l urgence sans autre intervention. Les participants ont été recrutés au urgences de quatre hôpitau universitaires de Montréal entre le 14 septembre 1998 et le 1 er avril 1999. Le recrutement a été effectué à chacune des urgences par une assistante de recherche, surtout pendant la semaine, au cours du quart de jour. Les patients étaient eclus s ils avaient été transférés d une résidence ou d un centre de soins prolongés, si l équipe de l urgence prévoyait qu ils seraient hospitalisés, s ils étaient incapables de communiquer en français ou en anglais, ou n étaient pas résidants de Montréal. Ils étaient également eclus si leur état de santé était instable ou s ils souffraient d un déficit cognitif (une erreur ou plus, à trois questions d orientation dans le temps et l espace) et n étaient pas accompagnés d un membre de leur famille pouvant agir à titre de représentant. Finalement, les patients étaient eclus si, au moment du recrutement, ils avaient déjà reçu une consultation d un membre de l équipe de gériatrie de l hôpital (médecin spécialiste en gériatrie, infirmière en gériatrie, physiothérapeute, ergothérapeute, ou travailleur social), car leur inclusion aurait pu diluer l effet de l intervention epérimentale. Cependant, les patients ayant reçu une telle consultation après leur recrutement dans l étude n ont pas été eclus, car le devis reposait sur l intention de traiter. Même si, au moment du recrutement, l équipe de l urgence s attendait à ce que tous les patients reçoivent leur congé, certains d entre eu furent hospitalisés. Ceu-ci ont été inclus dans l analyse originale avec intention de traiter, mais furent eclus de l étude parce que : 1) la période où ils étaient «à risque» d effectuer une visite au médecin de première ligne et au CLSC était plus courte, et 2) les interventions de planification des congés dont ils avaient fait l objet à l hôpital auraient dilué l effet des références faites à l urgence. La taille de l échantillon de l étude pour l analyse des résultats primaires était de 178 patients randomisés pour l intervention et de 210 patients recevant les soins habituellement dispensés à l urgence. La taille de l échantillon pour les résultats secondaires était de 166 patients pour le groupe d intervention et de 179 patients pour le groupe témoin. Instruments de mesure, outils de collecte et sources de données L aspect économique a été eaminé sous l angle sociétal, tant pour les patients et les fournisseurs de soins, que pour le système de soins de santé lui-même (subventionné par le gouvernement). Les résultats, mesurés du début de l étude randomisée jusqu à quatre mois après celle-ci, comprenaient : (1) le déclin fonctionnel (mesuré à l aide d un instrument évaluant les activités quotidiennes) ou le décès; et (2) les changements observés dans les symptômes de dépression. Ces résultats étaient mesurés par le biais d entrevues avec les patients. Les coûts comprenaient les soins post-urgence (incluant l hospitalisation, les services fournis par les médecins, les soins dispensés par les organismes communautaires et les médicaments donnés 3

au patients eternes), ainsi que les coûts au patients et au fournisseurs de soins. Les dépenses diverses ont été mesurées à partir de données provenant de banques de données administratives et de questionnaires auto-administrés. Type d analyse (quantitative, qualitative, triangulation) : Quantitative Période de temps sur laquelle porte l étude : De septembre 1998 à août 1999 Résultats, aspects de la démarche particulièrement pertinents pour les décideurs : L intervention a été associée avec une diminution du tau de déclin fonctionnel (incluant la mort) après quatre mois et n a pas eu d effet significatif sur l ensemble des coûts sociétau. Nous avons cependant observé une réduction de ces coûts chez les patients ayant utilisé l urgence avant l étude. Pour ce qui est du processus de soins, les patients du groupe d intervention avaient une probabilité significativement plus élevée d avoir une référence documentée par un dossier à leur CLSC et au médecin de première ligne, et d avoir reçu des soins à domicile un mois après leur visite à l urgence. Plus de patients du groupe d intervention que du groupe témoin ont rapporté avoir été référés à leur médecin de famille lors de leur visite à l urgence, et avoir communiqué avec lui ou l avoir visité. Toutefois, des analyses utilisant des données administratives ont indiqué que, pour les patients du groupe d intervention, la probabilité de visiter leur médecin de famille au cours du mois suivant la visite à l urgence n'était que légèrement plus élevée. Les analyses eploratoires ont suggéré que 1) l effet de l intervention semblait se limiter au patients ayant visité leur médecin de famille au cours du mois précédant la visite à l urgence; et que 2) parmi les patients n ayant pas vu leur médecin avant la visite initiale à l urgence, le tau de visites de retour à l urgence était plus élevé dans le groupe d intervention. Cependant, les résultats de ces analyses eploratoires devraient être interprétés avec prudence, car ils reposent sur des échantillons réduits et ne sont pas statistiquement significatifs. Les analyses ajustées ont révélé que les patients du groupe d intervention avaient une probabilité significativement plus élevée que les patients du groupe témoin de recevoir des soins à domicile au cours du mois suivant la visite à l urgence. Votre opinion concernant le caractère probant de vos résultats pour les décideurs : Peu Moyennement Énormément S.O..* Validité interne : jusqu à quel point êtes-vous sûr de la force de la relation entre vos variables en vous fondant notamment sur : Le devis La taille de l échantillon (puissance statistique) L analyse de l intervention (logique/théorie de l intervention) L analyse de l implantation (synergie, antagonisme avec éléments du contete) Autre : 4

Validité eterne : jusqu à quel point vos résultats sont-ils généralisables à d autres contetes en vous fondant notamment sur : La taille de la population de référence, diversité des cas étudiés L inférence statistique (inférence de l échantillon à la population échantillonnée) L analyse d implantation (jusqu à quel point les conditions d implantation peuvent se retrouver dans un autre contete/ réplicabilité) L analyse de l intervention (inférence théorique découlant du fait que l intervention étudiée est basée sur une théorie de l intervention eplicite qui peut s appliquer dans un autre contete) Autre : Applicabilité : jusqu à quel point vos résultats peuvent-ils être utilisés par les décideurs compte tenu de ce que vous savez des contraintes ou barrières ou des éléments facilitant leur application: Décrivez les éléments contraignants : Le manque de personnel pour l implantation et le manque de médecins de première ligne ont constitué une contrainte majeure à Montréal Décrivez les éléments facilitants : *S. O. : Sans objet Sources de financement : Le Fonds pour l adaptation des services de santé, Santé Canada Stratégies d échange des connaissances privilégiées dans le déroulement de votre projet: Les résultats ont été publiés dans des revues scientifiques (voir ci-dessous). McCusker J, Verdon J, Tousignant P, Poulin de Courval L, Dendukuri N, Belzile E. Rapid emergency department intervention for elders reduces risk of functional decline : Results of a multi-centre randomized trial. Journal of the American Geriatrics Society, 49(10): 1272-1281, 2001. McCusker J, Jacobs P, Dendukuri N, Latimer E, Tousignant P, Verdon J. Cost-effectiveness of a brief 2-stage emergency department intervention for high-risk elders: Results of a quasirandomized controlled trial. Annals of Emergency Medicine, 41(1): 45-56, 2003. McCusker J, Dendukuri N, Tousignant P, Verdon J, Poulin de Courval L, Belzile E. Rapid two-stage emergency department intervention for seniors : Impact on continuity of care. Academic Emergency Medicine, 10(3): 233-243, 2003. Les résultats ont également été communiqués à tous les hôpitau et CLSC du Québec. 5

Retombées anticipées ou utilité pour la planification ou la prise de décision : DÉCIDEURS CIBLÉS (administratifs, cliniques) Gestionnaires des politiques et programmes (MSSS,Agences régionales) Gestionnaires des organisations (CH,CLSC, GMF, CMA, etc.) Associations / ordres professionnels RETOMBÉES Valeur du dépistage et de l équipe de liaison Idem Idem Groupes communautaires Idem Autre: Quelles avenues prometteuses de recherche découlent de votre projet concernant la même problématique ou une nouvelle problématique? Notre groupe poursuit ses recherches sur les méthodes d implantation de ces résultats par les hôpitau du Québec et par certains hôpitau, ailleurs au Canada et dans le monde. Il est nécessaire d adapter l intervention pour les différents sites et patients; par eemple, pour les patients qui n ont pas de médecin de famille. Principau mots-clés : gériatrie, urgence, intervention de liaison, continuité des soins, continuité de l information 6