Les limites du Médecin généraliste dans la prise en charge des poussées des colites cryptogénétiques. Jean Pierre GENDRE Hôpital Saint Antoine Paris

Documents pareils
Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

et l utilisation des traitements biologiques

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

Psoriasis. EPU Bats CARMI Esther

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Recommandations de la Société de Pneumologie de Langue Française sur la prise en charge de la tuberculose en France

La maladie de Still de l adulte

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

Maladies inflammatoires chroniques intestinales: une approche globale

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Les rhumatismes inflammatoires. Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Les nouveaux traitements du psoriasis

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Le psoriasis est une dermatose

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Carte de soins et d urgence

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

La migraine : une maladie qui se traite

Société Algérienne de Dermatologie Pédiatrique 12èmes Journées Nationales Alger, 3-4 mars Symposium PFIZER

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Analyse pharmaco-économique des anti-tnf alpha dans le traitement de la Polyarthrite Rhumatoïde en France.

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

Quelle est l incidence

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

La recto-colite hémorragique

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut PARIS Tél. : >SIREN N APE N Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Migraine et Abus de Médicaments

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

MIGRAINE - TRAITEMENT

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI.

Cytokines et Anti-cytokines

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Maladie de Behçet Les Nouvelles Thérapeutiques

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Traitement de l hépatite C: données récentes

. Arthritepsoriasique

GROSSESSE et lupus/sapl

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Comprendre la COLITE ULCÉREUSE

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Innovations thérapeutiques en transplantation

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

Transcription:

Les limites du Médecin généraliste dans la prise en charge des poussées des colites cryptogénétiques Jean Pierre GENDRE Hôpital Saint Antoine Paris

Médecin généraliste et MICI Rôle essentiel en dehors des poussées Encouragement au traitement régulier Surveillance des effets secondaires du Tt Encouragement à la surveillance Biologique Endoscopique (Pb dysplasie) Diagnostic de la poussée

Médecin généraliste et MICI Critères cliniques et/ou biologiques pour la RCH Truelove et Witts Score de la Mayo clinic pour la MC Index de Best ou de Harvey - Bradshaw

Recto-colite hémorragique Critères de Truelove et Witts (1955) F sévères Nombre de selles sanglantes : n > 6/j Temp. vespérale : m > 37 5 Fréquence cardiaque : m > 90/min Hémoglobine : < 75% N Vitesse de sédimentation (1h): > 30 mm Albumine : < 35 g/l F légères n<4 normale normale normale < 30 mm > 35 g

M. de Crohn : index d évolutivité Recueil prospectif sur 7 J consécutifs: Nb de selles liquides ou très molles Douleurs abdominales Etat général x2 x6 x6 Manifestations extra intestinales LAP, Fistules... Prise de ralentisseurs du transit Masse abdominale Hématocrite Variations de poids x 30 / item Total : Total <150 150-450 x4 x 10 x6 x1 xxx >450 Best WR et al. Gastroenterology 1979 ; 77 : 843-6

Index de Best M.C. : Objectifs thérapeutiques 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 CDAI = 150 activité Tt d attaque? 0 6 12 18 mois 24 30 Tt d entretien

450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 F «bénigne» Index de Best Index de Best M. de Crohn : Profils évolutifs CDAI = 150 activité 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 F «sévère» CDAI = 150 activité 0 0 6 12 18 24 6 12 18 mois 30 Index de Best mois F «chronique active» 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 CDAI = 150 activité 0 6 12 18 24 30 mois Selon Index de Best / Crohn s Disease Activity Index / CDAI 24 30

Médecin généraliste et MICI Analyse critique des SF Diarrhée séquelle d intervention antérieure Diarrhée à composante motrice des TFI variation dans l intensité des troubles Grande valeur des signes généraux Fièvre Amaigrissement Pâleur Manifestations sytémiques

Médecin généraliste et MICI Importance de l anamèse récente Voyage à l étranger Contage familial Prise de médicaments (AINS, AB) Cause précise ou Déclenchement authentique poussée

Médecin généraliste et MICI Grande valeur des anomalies biologiques Anémie Hyperleucocytose Syndrome inflammatoire (VS - CRP) Carence martiale (ferritine ) Ne pas oublier Coproculture, examen parsito, recherche Cd

Médecin généraliste et MICI Dépister une poussée grave hospitalisation Pronostic vital est en jeu Signes cliniques aspect général météorisme (colectasie??) signes péritonéaux

Médecin généraliste et MICI Toutes les autres poussées peuvent être prises en charge, au moins au début, en ambulatoire donc par le généraliste Poussées mineures Poussées modérées Poussées franches (très symptomatiques)

Régime alimentaire La cause des MICI n est pas alimentaire pas de régime alimentaire adapter le régime aux symptômes Au cours des poussées Régime pauvre en fibres et en lactose En dehors des poussées Régime le plus normal possible En cas de sténose serrée (maladie de Crohn du grêle) Régime «sans bouchon»

Assistance nutritionnelle Sans intérêt spécifique pour la RCH Très utile pour la MC Traiter les poussées évolutives Rompre la corticodépendance Traiter la dénutrition Favoriser la croissance chez l enfant 7. 8. Modalités Nutrition entérale à débit constant : NEDC Nutrition parentérale totale : NPT Exclusive ou non exclusive

5-ASA et Aspirine NH2 Acide 5-aminosalicylique Acide acétique

Aminosalicylés Traitement de choix de première intention des poussées mineures et modérées (galénique variable) Action topique Posologie 3 à 4 g/j Intérêt de la voie locale pour la RCH (distale) Efficacité modérée Tt d induction de la rémission et de prévention des rechutes Durée??? Indéfinie?? Prévention du cancer? Précautions : surveillance fonction rénale (MMX mésalazine Mezavant 1 prise par jour)

Aminosalicylés et Cancer colorectal au cours de la RCH Etude de 102 cas de cancer sur RCH appariés 1 à 1 (sexe, âge + 10, étendue des lésions, durée + 5) Traitement Doses OR 5-ASA Mésalazine Mésalazine Sulafasalazine Sulfasalazine Autres Toutes < 1,2 g/j > 1,2 g/j < 2 g/j > 2 g/j 0,25 0,08 0,09 0,56 0,41 0,40 IC 0,13-0,48 0,08-0,85 0,03-0,29 0,17-1,84 0,04-0,92 0,04-3,58 p <0,00001 =0,04 <0,00001 =0,34 =0,03 =0,41 Eaden JA et al. (Aliment Pharmacol Ther 2003 S2; 18: 15-21)

MICI et Corticostéroïdes systémiques Posologie : 1 mg/kg/j en traitement d attaque «Gold standard» Pb des effets secondaires : Cosmétiques (poids, facies lunaire, vergetures, acné ) HTA Os Régime peu salé 2 à 3 semaines à «pleine» dose => rémission Durée 20% de corticorésistance Décroissance progressive = > Sevrage Corticodépendance?? (20 à 30%)

Evolution à long terme après mise en rémission sous corticoïdes 77 malades avec M de Crohn (Papi C et al. Am J Gastroenterology 2007) Rémission induite par les CS et maintenue au moins 4 semaines Résultats à 12 mois 65,3% Rémission maintenue sans reprise des CS 34.6% Rechute nécessitant corticoïdes Probabilié cumulée de rester sans corticoïdes 3 mois 93,3 6 mois 82,6 9 mois 78,6 12 mois 66,6

MC et Corticostéroïdes : budésonide Nouveaux Corticoïdes ou Corticoïdes topiques Forte affinité avec les récepteurs (x 16 vs cortisone) Libération contrôlée in situ Galénique ==> M de Crohn iléocolique Importante biotransformation hépatique Budesonide (Entocort Rafton ) p.o Activité analogue aux corticoïdes systémiques?? Réduction des effets secondaires? Pas d action théorique dans la RCH Intérêt dans les colites microscopiques

Azathioprine (Imurel ) et 6-mercaptopurine (Purinéthol ) Efficacité Bonne posologie (2 à 2,5 mg/kg/j pour l Imurel ) 65 à 75% de rémissions prolongées sans corticoïdes Mais délai d action de 3 à 4 mois donc sans intérêt immédiat pour une poussée Optimisation Dosage TPMT et 6-TGN Tolérance et Surveillance Hématologique (Poly neutro et Lymphocytes) Hépatique (Hépatite, Hyperplasie Nodulaire Régénérative) Cancers et lymphomes???

MICI et Méthotrexate Réservé aux échecs et intolérances à l Imurel ou au Purinéthol Action un peu plus rapide mais sans intérêt pour une poussée Efficacité analogue? Surveillance : hépatopathie Limites : grossesse contre-indiquée +++

Traitements anti-tnfα Molécules synthétiques complexant le TNFα Infliximab CDP571 CDP870 Adalimumab = = = = anticorps monoclonal chimérique IgG-1 anticorps monoclonal humanisé IgG-4 Fab humanisé et pégylé (certolizumab) anticorps monoclonal humain IgG-1 Molécules naturelles complexant le TNFα Prot. fusion = Fc humain IgG-1 + récept. de type 1 (p55) (Onercept) Fc humain IgG-1 + récept. de type 2 (p75) (Lenercept - Etanercept) Inhibiteurs de la synthèse du TNF α thalidomide, ISIS 104838 (anti-sens), oxpentifylline Remicade Humira Cimzia Enbrel

Les anti-tnfα Séquences murines Séquences humaines Infliximab ac chimérique IgG1 isotype Afelimomab ac humanisé CDP870 Certolizumab pegol ac humain Adalimumab CDP571 IgG4 isotype (P55) Etanercept Enbrel (P75) Onercept Recepteur/Fc Protéine de fusion Remicade Cimzia Humira IgG1 isotype

Anti-TNFα et MICI Infliximab Remicade Adalimumab Humira Certolizumab Cimzia Type Chimérique (75%) Humanisé (100%) Humanisé 95% Voie Perfusion IV SC SC 0,2,6 semaines 5mg/kg 160-80 mg 400 mg 2 semaines?? 8 semaines ( 4) 5-10 mg/kg 2 semaines ( 1) 40 mg 4 semaines ( 2) 400 mg Induction Délai action Entretien

Evolution des taux sériques de l infliximab 100 1 mg/kg (n=5) 5 mg/kg (n=5) 10 10 mg/kg (n=5) 20 mg/kg (n=5) 1 1433pc-6.IL7 Médiane Infliximab (μg/ml) 1000 <0.1 0 4 24 1 Heures 2 4 6 8 Semaines Evolution des taux après la fin de la perfusion

MICI et Remicade Extension des indications de l AMM Maladie de Crohn active sévère Chez les patients répondeurs dans les 2 semaines perfusions supplémentaires à S2 et S6 : Tt induction 1- puis toutes les 8 semaines 2- ou ré-administration en cas de rechute Maladie de Crohn fistulisée Chez les patients répondeurs dans les 2 semaines perfusions supplémentaires toutes les 8 semaines Recto-colite hémorragique

MICI et Remicade Risque infectieux : prudence avec abcès tuberculose 147 000 patients traités ==> 70 cas de Tuberculose 18 pour MC 40 extra pulmonaires et 17 disséminées (Keane J. et al. N Eng J Med 10/2001) 130 cas au 31 octobre 2002 Risque de sténose?? Résultats discordants CI si insuffisance cardiaque Prix?? 100 mg 573 60 kg (5 mg/kg) ==> 1 719 pour 1 perfusion

MICI et Remicade Remicade et tuberculose Interrogatoire détaillé BCG Contage Exposition Antécédents personnels Traitements antérieurs Radiographie thoracique IDR à 10 U Tuberculose latente Prophylaxie chez les sujets à risque rifampicine 10 mg/kg + pyrazinamide 20 mg/kg 2 m rifampicine 10 mg/kg + isoniazide 4 mg/kg 3m isoniazide seul 4 mg/kg 9m 3 semaines de Tt avant la 1ère perfusion

MICI et Remicade Amélioration de l efficacité et de la tolérance 3 moyens de réduire la formation d ATI Les immuno-suppresseurs? La prémédication par l hydrocortisone (200 mg IV) La répétition des perfusions

Tabac et Maladie de Crohn Dans la MC le tabac en particulier chez la femme 1- augmente le risque de la maladie 2- accentue la sévérité 3- favorise les récidives postopératoires Les efforts de tous sont nécessaires pour obtenir l arrêt du tabagisme