Maladies motrices du tube digestif
DIU explorations fonctionnelles Responsable : Pr François Mion (CHU Lyon) Correspondant parisien : Benoit Coffin Principes : 2 semaines de cours : Données fondamentales Pratique clinique. Stage pratique : acquisition des techniques Manométries oesophagienne et ano-rectale ph-métrie Terrain de stages parisiens : services disposant du matériel (Louis Mourier, HEGP, Bichat, Cochin). Examen final Spécificité reconnue par CNO.
1- L incontinence anale peut être due à (Réponses exactes) A Un fécalome B Une rupture sphinctérienne C Une lésion du nerf sciatique D Une arythmie cardiaque E Une lésion du nerf honteux interne
2-Quels sont les chiffres exacts? A L incontinence anale touche 2% de la population générale B 33% des personnes âgées en institution sont incontinentes C L incontinence anale touche 10% des femmes après un 1 er accouchement D L incontinence anale touche 5 % de la population générale E Le risque d incontinence anale après un 2 ème accouchement par voie basse est de 40 % si le premier avait provoqué une rupture sphinctérienne
3- Quelles sont les 2 explorations les plus couramment utiles dans le bilan d une incontinence anale? A Echographie endo-anale B Coloscopie avec iléoscopie C Electrophysiologie du périnée D Manométrie anorectale E Scanner abdomino-pelvien
4- Quels sont les traitements possibles de l incontinence anale? A Colectomie B Rééducation anale C Laxatifs ou régulateurs du transit D Ralentisseur du transit E Sphincterorraphie
5- Chez un patient ayant un RGO pour lequel l indication opératoire a été retenue, la manométrie oesophagienne préopératoire est indispensable : 1. Pour confirmer le diagnostic 2. Pour rechercher une contre-indication opératoire 3. Pour disposer d un point de repère en cas de dysphagie post-opératoire. 4. N a aucun intérêt
6- La scintigraphie est une technique utilisée en pratique quotidienne pour mesurer (réponses exactes) : A Le temps de transit oesophagien B La vidange gastrique des solides C La vidange gastrique des liquides D Le temps de transit intestinal E Le temps de transit colique
7- Chez un patient ayant une achalasie (réponses fausses) 1. L injection intra-sphinctérienne de toxine botulique est effectuée en première intention chez un sujet jeune. 2. Le traitement médical est très efficace 3. Le traitement médical repose sur les IPP et les prokinétiques. 4. La chirurgie doit être réservée uniquement aux patients en situation d échec répété des techniques endoscopiques.
8- En cas de suspicion de pseudoobstruction chronique intestinale (réponses fausses) 1. Les biopsies per-endoscopiques permettent facilement de distinguer facilement POIC myogéne et neurogène 2. La manométrie du grêle est une technique simple, peu invasive, devant être réalisée en ambulatoire 3. Un support nutritionnel adapté est la clé d une survie prolongée 4. La transplantation intestinale est contre-indiquée dans cette étiologie 5. La réalisation d une entérectomie sub-totale est parfois nécessaire pour contrôler l occlusion
9- Les résultats du traitement chirurgical de la constipation sont meilleurs : 1. Si les symptômes ont débuté tôt, dans l enfance 2. S il existe une pathologie psychiatrique associée 3. Si le diagnostic d inertie colique vraie a été confirmée par des explorations adéquates
10- Le syndrome d Ogilvie (réponses exactes) 1. Est une pseudo-obstruction aiguë du grêle et du colon 2. S observe toujours chez des malades réanimatoires et ventilés 3. Son traitement repose sur la prostigmine IV 4. En cas d échec, la coloscopie d exsufflation est parfois nécessaire
QCM 11 Le traitement chirurgical de l inertie colique (réponses vraies) A- concerne environ 10% des constipés B- est d autant plus efficace que le bilan préopératoire est complet C- repose sur la colectomie totale avec anastomose iléorectale D- est contrindiqué en cas de trouble de l évacuation rectale associée E- repose sur la colectomie segmentaire orientée par le temps de transit colique
QCM 12 : le bilan préopératoire avant colectomie totale pour inertie colique comprend (réponses vraies) A- B- un lavement baryté une coloscopie C- une manométrie oesophagienne et anorectale D- une défécographie E- un transit du grêle
Une demande d avis sur des vomissements répétés Homme, 22 ans, étudiant, bien inséré, pas de problème psychologique évident. ATCD : appendicectomie dans l enfance Tabac : 10 cig/j depuis l age de 17 ans Alcool : le week end, occasion
HDM Depuis 3 ans environ, vomissements en crise : 4-7 jours, massifs, intolérance alimentaire totale, soif +++, décalage thermique (38 C), sensation de chaleur, besoins compulsifs de prendre des bains chauds. Survenue 2-3 fois par an Cède spontanément T107 : 2 crises en janvier, 1 crise en février : après 5 jours d évolution (-8 kg), hospitalisation
Urgences 38, malade conscient, calme, vomissements faciles en jet, bilieux Biologie, normale ; PL : Normale Hospitalisation : cède difficilement (4-5 jours), recours Zophren IV EOGD : normale Scanner thoraco-abdomino-pelvien : Nl IRM cérébrale et du tronc : Normale Adressé pour avis 6 semaines plus tard.
Quel est votre hypothèse diagnostique que vous confirmerez par la recherche d un élément d interrogatoire qui n avait pas été noté par votre collègue?
Incontinence fécale (L Abarmowitz) Dans quelles situations faut-il demander une exploration de la motricité digestive? (A Vienne) Achalasie (D Carmona) Cas clinique déroulé (F Joly) Constipation sévère : place du traitement chirurgical (Y Panis) Données thérapeutiques récentes (B Coffin)