COMPTE-RENDU DE CERTIFICATION DE DE LA CLINIQUE ARC-EN-CIEL. 71, avenue d Angoulême Châteaubernard BP COGNAC CEDEX

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COMPTE-RENDU DE CERTIFICATION DE DE LA CLINIQUE ARC-EN-CIEL 71, avenue d Angoulême Châteaubernard BP 10260 16112 COGNAC CEDEX Octobre 2006

SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU DE CERTIFICATION»... p.3 PARTIE 1 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ... p.8 PARTIE 2 DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE DE CERTIFICATION... p.9 PARTIE 3 CONCLUSIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ I APPRÉCIATION DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ SYNTHÈSE PAR RÉFÉRENTIEL... p.10 II. DÉCISIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ Modalités de suivi... p.13-2 / 13-

COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU DE CERTIFICATION» Le «compte-rendu de certification» dont vous disposez résulte d une procédure d évaluation externe d un établissement de santé (hôpital ou clinique), conduite par la Haute Autorité de santé (HAS). Cette procédure vise à développer les actions relatives à la qualité et à la sécurité des soins au sein de chaque établissement. Ce compte-rendu présente les résultats de la procédure engagée par l établissement. Pour en faciliter la lecture quelques informations vous sont proposées cidessous. I. QU EST-CE QUE LA CERTIFICATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ? La certification est un moyen pour inciter l ensemble des professionnels des établissements de santé (soignants, médecins, personnels administratifs, agents d entretien ) à analyser leur organisation et à améliorer la qualité de la prise en charge des patients. La procédure de certification est obligatoire et intervient périodiquement. CE QUE N EST PAS LA CERTIFICATION - Elle n établit pas un palmarès des hôpitaux ou cliniques. - Elle ne note pas les médecins, les soignants ou les services. - Elle ne décide pas de l attribution de moyens supplémentaires. -3 / 13-

QU APPORTE LA PROCÉDURE DE CERTIFICATION? La procédure de certification favorise une meilleure organisation de l établissement au service de la personne soignée. Grâce à l auto-évaluation et à la visite des experts-visiteurs, elle permet aux professionnels de l établissement de santé de : réfléchir ensemble à leur organisation, en fonction des différents besoins des personnes soignées ; reconnaître les points forts et les points à améliorer ; définir des actions prioritaires ; faire évoluer leur façon de travailler. dans le but de : permettre à tous d accéder à des soins de qualité ; contribuer à mieux répondre aux différents besoins de chaque personne soignée ; améliorer la qualité et la sécurité des soins (cf. encadré) et des autres services (accueil, hôtellerie, information ). APPORT POUR LA QUALITÉ DES SOINS - L information de la personne soignée et de sa famille sur les conditions de séjour et sur son état de santé. - L amélioration de la sécurité des soins. - Une meilleure coordination des professionnels intervenant auprès de la personne soignée. - La réalisation de soins respectant les bonnes pratiques recommandées. III. COMMENT EST ÉTABLI LE COMPTE-RENDU DE CERTIFICATION? La procédure de certification d un établissement de santé se déroule en plusieurs temps. Elle débute par une évaluation réalisée par les professionnels de cet établissement (appelée «auto-évaluation») à l aide d un manuel* de certification proposé par la HAS. Ce manuel comporte 300 questions permettant l appréciation de la sécurité et de la qualité regroupées en 10 chapitres appelés référentiels. Ces référentiels sont complémentaires, de façon à traiter l ensemble des activités d un établissement et aboutir à une vision transversale de son fonctionnement. * Le manuel de certification est disponible sur le site Internet de la HAS www.has-sante.fr. -4 / 13-

LES RÉFÉRENTIELS DE CERTIFICATION 1. Droits et information du patient 2. Dossier du patient 3. Organisation de la prise en charge du patient 4. Management de l établissement et des secteurs d activité 5. Gestion des ressources humaines 6. Gestion des fonctions logistiques 7. Gestion du système d information 8. Qualité et prévention des risques 9. Vigilances sanitaires et sécurité transfusionnelle 10. Surveillance, prévention, contrôle du risque infectieux Après l auto-évaluation, la HAS organise la visite de l établissement (la «visite de certification») pour observer son organisation et discuter avec les personnels des résultats de l auto-évaluation. Cette visite est réalisée par une équipe d «experts-visiteurs» (médecins, directeurs, soignants) formés par la HAS. Pour garantir l indépendance de la procédure de certification, les experts-visiteurs sont issus d établissements de santé publics et privés d une région différente de celle de l établissement visité. Les résultats de cette visite et les observations de l établissement sur celle-ci sont analysés par la Haute Autorité de santé. La Haute Autorité de santé établit un «rapport de certification» qui est transmis à l établissement de santé et à l autorité dont il dépend dans sa région (Agence Régionale de l Hospitalisation ou ARH ). Le compte-rendu de certification est élaboré à partir du rapport de certification. -5 / 13-

DÉROULEMENT D UNE PROCÉDURE DE CERTIFICATION Entrée de l établissement de santé dans la procédure Réalisation d une auto-évaluation par l établissement de santé Visite de l établissement et rédaction d un rapport par des experts-visiteurs Formulation d observations par l établissement de santé sur le rapport des experts-visiteurs Étude du rapport des experts-visiteurs et des observations de l établissement. Élaboration du rapport de certification par la HAS. Élaboration du compte-rendu de certification -6 / 13-

IV. QUE CONTIENT LE COMPTE-RENDU DE CERTIFICATION? Le compte-rendu de certification contient les informations suivantes : - la présentation de l établissement de santé, - le déroulement de la procédure de certification, - les conclusions de la HAS sur la situation de l établissement. Ces conclusions mettent en évidence une synthèse selon les 10 référentiels. Dans ses décisions, la HAS peut émettre : - des recommandations : demandes formulées à l établissement pour progresser sur des domaines précisés en perspective de la prochaine procédure ; - des réserves : constat(s) d insuffisances sur des domaines précisés et absence de dynamique de progrès ; - des réserves majeures : constat(s) d insuffisances graves relatives aux exigences de qualité et de sécurité, sans qu il y ait eu de preuves d actions correctrices. Les décisions de la HAS peuvent se résumer de la façon suivante : APPRÉCIATIONS Sans recommandation Avec recommandations Avec réserves Avec réserves majeures MODALITÉS DE SUIVI La HAS encourage l établissement de santé à poursuivre la dynamique engagée. L établissement de santé met en œuvre les mesures préconisées et assure le suivi des recommandations formulées par la HAS en vue de la prochaine procédure. L établissement de santé produit un rapport de suivi ou fait l objet d une «visite ciblée» sur les sujets concernés dans un délai fixé par la HAS. L établissement de santé doit apporter des solutions aux réserves majeures lors d une «visite ciblée» à une date fixée par la HAS. * * * Les comptes rendus de certifications des établissements de santé ayant conclu leur procédure de certification sont disponibles auprès de la direction de chaque établissement concerné et sur le site Internet de la HAS www.has-sante.fr -7 / 13-

PARTIE 1 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ Nom de l établissement Situation géographique Statut (privé-public) Type de l établissement (CHU, CH, CHS, hôp. local, PSPH, Ets privé à but lucratif) Nombre de lits et places (préciser la répartition des lits par activité, non par service (MCO, SSR, USLD)) Nombre de sites de l établissement et leur éloignement s il y a lieu Activités principales (par exemple : existence d une seule activité ou d une activité dominante) Activités spécifiques (urgences, soins ambulatoires, consultations externes spécialisées, hospitalisation sous contrainte, etc.) Coopération avec d autres établissements (GCS, SIH, conventions ) Origine géographique des patients (attractivité) Transformations récentes réalisées ou projetées, ou les projets de restructuration s il y a lieu Clinique Arc-en-Ciel Ville : Cognac Département : 16100 Privé Clinique privée à caractère commercial 78 lits et 9 places de chirurgie ambulatoire 1 site Chirurgie (digestive, gynécologique, vasculaire, orthopédique, ORL ) / Région : Poitou-Charentes Convention de partenariat avec l hôpital de Cognac pour la prise en charge des urgences chirurgicales, découlant de la convention tripartite signée entre l'arh, le centre hospitalier de Cognac et la clinique Arc-en-Ciel Convention de partenariat avec la maison de convalescence La Maison-Blanche Jarnac 16 Convention de partenariat avec le centre de rééducation Les Glamots Roullet (16) Participation de l'établissement aux réseaux de cancérologie pour le secteur de Saintes (17) et d'angoulême (16) Convention de partenariat avec le laboratoire CJ Bio Convention de partenariat avec le service d'imagerie médicale du Docteur-Dobbels La majorité des patients provient de la région Poitou-Charentes, plus particulièrement du bassin cognaçais qui recouvre les cantons de Cognac, Jarnac et Segonzac Transfert de l établissement sur le site de Châteaubernard en 2003-8 / 13-

PARTIE 2 DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE DE CERTIFICATION La présente procédure de certification concerne : - La Clinique Arc-en-Ciel, sise 71 avenue d Angoulême, Châteaubernard, 16112 Cognac cedex. Ce rapport fait suite à l engagement de l établissement dans la procédure de certification en date du 13 janvier 2006. Cette procédure a donné lieu à une auto-évaluation réalisée par l établissement, suivie d une visite effectuée du 25 au 28 avril 2006 par une équipe multiprofessionnelle de 3 experts-visiteurs mandatée par la Haute Autorité de santé. A l issue de cette visite un rapport des experts a été communiqué à l établissement qui a formulé ses observations auprès de la HAS. Le rapport des experts ainsi que les observations de l établissement audit rapport ont été communiqués à la HAS pour délibération en octobre 2006. Après avoir pris connaissance : - du rapport des experts, et plus particulièrement des modalités de réalisation de l auto-évaluation et de la visite, de la mise à disposition des documents de synthèse sur la sécurité et du suivi des recommandations faites par les organismes de contrôle, - des observations et informations complémentaires au rapport des experts fournies par l établissement, La Haute Autorité de santé décide que l établissement faisant l objet du présent rapport a satisfait à la procédure de certification. -9 / 13-

PARTIE 3 CONCLUSIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ I APPRECIATION DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ Synthèse par référentiel I.1 Droits et information du patient La direction et l ensemble des personnels démontrent une volonté d intégrer les droits et l information du patient dans la prise en charge du patient. La charte du patient est affichée dans les services, diffusée dans le livret d accueil du patient et connue des professionnels. Le personnel est sensibilisé au respect de l intimité, de la dignité, de la confidentialité, mais celle-ci doit être garantie au moment de l admission du patient à l accueil de l établissement. Le questionnaire est analysé depuis 2000. Son taux de retour est de 48 %. L analyse est diffusée aux praticiens, au personnel et disponible à l accueil. I.2 Dossier du patient Un dossier unique du patient est en place depuis mars 2006. Des modalités de tenue ont été formalisées et validées par les instances. Le contenu du dossier permet de disposer des informations nécessaires à la prise en charge du patient. Les prescriptions médicales sont datées et signées par les praticiens. La traçabilité de la réflexion bénéfice-risque reste généralisée. Pour les traitements personnels des patients, il persiste des transcriptions par les infirmières. L archivage est organisé et formalisé par une procédure dans des locaux sécurisés. L évaluation régulière du dossier reste à mettre en œuvre. I.3 Organisation de la prise en charge des patients Le projet d établissement, le projet médical, le projet de soins et le projet hôtelier sont formalisés. Depuis 2003, un contrat tripartite est signé entre l établissement, l agence régionale d hospitalisation ( ARH ) et l hôpital de Cognac qui vise à organiser la prise en charge des interventions chirurgicales de l unité de proximité, d accueil, de traitement et d orientation des urgences ( UPATOU ) de l hôpital de Cognac par la clinique Arc-en-Ciel. L engagement des personnels médical et paramédical est effectif. Reste à l établissement à mettre en place les transmissions ciblées, et à sécuriser le circuit du médicament. -10 / 13-

I.4 Management de l établissement et des secteurs d activité L établissement dispose d un projet d établissement ( PE ) élaboré de manière pluridisciplinaire et d un contrat d objectifs et de moyens ( COM ) renouvelé en 2004. Le rôle et la place des instances délibérantes et consultatives sont clairement définis et chacune d entre elles exerce pleinement ses attributions. Les règlements intérieurs sont finalisés. La politique financière et budgétaire est définie annuellement et associe les acteurs concernés. Des outils de gestion et de contrôle budgétaire ont été développés et sont utilisés. Une évaluation des objectifs est réalisée. La politique de communication interne et externe est définie. Des modalités de concertation sont en place. Les gardes et astreintes médicales, paramédicales et administratives sont organisées et permettent d assurer la continuité des soins. I.5 Gestion des ressources humaines La politique sociale de la clinique est formalisée dans le projet d établissement. La gestion des ressources humaines est assurée conjointement par la direction des ressources humaines, la direction et la surveillante générale. Le dialogue social est organisé et favorisé par la taille de la structure. La conférence médicale d établissement ( CME ) est opérationnelle. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est mise en œuvre, la vérification des titres et diplômes est systématique lors du recrutement. Les fiches de poste et de fonction sont finalisées. L accueil et l intégration de nouvel agent et de stagiaire sont organisés. L évaluation du personnel n est pas réalisée. Le plan de formation est élaboré chaque année de manière participative et contribue à la promotion des personnels de la clinique. La gestion administrative du personnel respecte les normes de confidentialité et de sécurité. Le comité d hygiène, de sécurité et des conditions de travail ( CHSCT ) et la médecine du travail participent activement à l amélioration des conditions de travail. Des indicateurs de gestion de ressources humaines sont suivis. La mise en place d entretien individuel, de processus d évaluation et de l amélioration de la qualité de la gestion des ressources humaines est à poursuivre. I.6 Gestion des fonctions logistiques Les approvisionnements de l établissement sont assurés. Les procédures d achats associent les professionnels concernés. Les procédures d approvisionnement en urgence sont en place. La maintenance préventive et curative, la sécurité des équipements et des installations et la sécurité incendie sont opérationnelles. Le transport des patients est réalisé dans le respect des règles d hygiène et de sécurité, de l intimité et de la confidentialité du patient. La sécurité des biens est assurée. Les fonctions restauration et de traitement du linge sont efficientes. L élimination des déchets est perfectible en ce qui concerne le transport interne. Les contrôles bactériologiques sont réalisés. Des évaluations sont en place (lingerie, circuit des déchets, restauration, bionettoyage), une généralisation permettra d aboutir à une maîtrise de l ensemble des fonctions logistiques. -11 / 13-

I.7 Gestion du système d information Le projet d établissement définit une politique des systèmes d information. Les services administratifs et le programme de médicalisation du système d information ( PMSI ) sont informatisés. La protection de la confidentialité et de la sécurité des informations concernant le patient est réalisée. Le médecin responsable du département d informatique médicale est identifié. Les missions du médecin département d information médicale ( DIM ) sont établies en concertation avec la commission médicale d établissement. Il reste à engager la mobilisation de l ensemble des personnels médical et paramédical sur le projet d informatisation du dossier du patient prévue en 2008. I.8 Gestion de la qualité et prévention des risques L établissement a défini la politique qualité dans son projet d établissement. Une charte qualité a été finalisée en 2002 et réactualisée en 2005. Elle est connue des professionnels. Un comité de gestion des risques et de la qualité a été créé en mars 2005. Il se réunit tous les mois et coordonne la politique qualité de la clinique. Un programme qualité a été défini en 2005 ainsi qu en 2006. Le questionnaire de satisfaction des patients mis en place depuis et analysé et les résultats sont exploités semestriellement et largement diffusé au sein de la clinique. Le document unique est finalisé et validé par le CHSCT. Il existe une fiche d événements indésirables qui a été réactualisée en 2005. L analyse trimestrielle des fiches de signalement d événements indésirables est communiquée au comité qualité. Il reste à finaliser la politique d évaluation. I.9 Vigilances sanitaires et sécurité transfusionnelle La politique de vigilance sanitaire et de sécurité transfusionnelle est en place. Les différents correspondants sont identifiés. La coordination des vigilances est exercée par le comité qualité et gestion des risques. Les professionnels de l établissement ont été sensibilisés et informés sur l obligation de signalement des événements indésirables et notamment ceux relatifs aux vigilances. L établissement met en œuvre les règles de sécurité transfusionnelle et les évalue. I.10 Surveillance, prévention et contrôle du risque infectieux La politique de maîtrise du risque infectieux est élaborée par le comité de lutte contre les infections nosocomiales ( CLIN ). Une infirmière a reçu une formation à l hygiène en 1999. Les professionnels sont informés des activités du CLIN. Il existe une stratégie de surveillance ciblée, de prévention par la mise en place de procédures, de rationalisation de l usage des antibiotiques et de protection des professionnels. Un système d assurance qualité est en place dans l unité de stérilisation. L entretien et le contrôle de l environnement et de la restauration sont opérationnels. L infirmière hygiéniste assure la formation de tout nouvel arrivant et des nombreux stagiaires. Elle assure également la formation en interne de l ensemble des personnels concernés. L évaluation du respect des procédures de prévention est engagée. Il reste à l établissement à les généraliser à l ensemble du programme d activité du CLIN et à mettre en œuvre la recherche systématique de BMR lors de l admission ou la préadmission des patients à risque. -12 / 13-

II DÉCISIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ Modalités de suivi Au vu des éléments contenus dans le présent rapport de certification issu des résultats de l auto-évaluation, du rapport des experts consécutif à la visite sur site et des observations de l établissement à ce rapport, la Haute Autorité de santé, décide que l établissement a satisfait à la procédure de certification. Considérant la dynamique qualité de l établissement, la Haute Autorité de santé décide qu il ne fait l objet d aucune recommandation et l invite à poursuivre sa démarche d amélioration continue de la qualité. -13 / 13-