Rapport trimestriel - Classe P



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Rapport trimestriel - Classe P Fondation Pictet en faveur de la prévoyance individuelle (3 e Pilier A) Juin 2015

LPP/BVG-Short-Mid Term Bonds Commentaire du gérant Evolution du marché Le deuxième trimestre a connu l une des plus importantes ventes massives de ces dernières années. A titre d exemple, les rendements des obligations d Etat allemandes à 10 ans ont progressé de plus de 55 points de base. Cette forte hausse des taux d intérêt s explique essentiellement par de nouvelles attentes inflationnistes en Europe et des données plus favorables aux Etats-Unis. Les récentes statistiques ont confirmé la reprise économique, mais certains chiffres incitent cependant à la prudence. En Suisse, l économie continue d être mise à mal suite à la décision de la BNS d abandonner le taux plancher du franc suisse par rapport à l euro et à l introduction des taux d intérêt négatifs. Les exportations ont fortement chuté au mois de mai, en raison d un recul des produits chimiques et pharmaceutiques ainsi que de la faiblesse de l euro. Les données inflationnistes n ont pas été plus réjouissantes, l IPC ayant baissé au mois de mai de 1,2% en glissement annuel. Lors de sa réunion trimestrielle qui s est tenue le 18 juin dernier, la BNS a maintenu inchangée la fourchette d encadrement de son principal taux directeur (1,25%- 0,25%) et confirmé qu elle allait recourir à tous les outils à sa disposition pour affaiblir la monnaie helvétique si celle-ci devait continuer de s apprécier. La BNS a ainsi tenu sa promesse, suite à la décision surprise du Premier ministre grec Alexis Tsipras de lancer un référendum sur l acceptation ou non du plan de sauvetage proposé par les créanciers du pays. Dans ce contexte, la courbe de rendement des «swaps» de 2 à 10 ans s est raidie d environ 30 points de base, principalement sous l effet de la baisse du taux à 10 ans de 0,18% à 0,40%. Analyse des performances Le portefeuille a enregistré une performance inférieure à celle de son indice de référence durant le deuxième trimestre. Nous avons essentiellement été pénalisés par notre positionnement vis-à-vis du crédit, certaines valeurs en portefeuille ayant subi un élargissement de leurs «spreads». Nos paris sur la duration n'ont eu qu'une incidence modérément négative sur la performance. Evolution portefeuille Durant le trimestre, nous avons principalement arbitré nos positions à échéance courte, pour la plupart inférieures à ou proches d'un an, qui se négociaient à des rendements très négatifs, au profit d'émissions à échéance plus longue et aux rendements supérieurs. Nous avons notamment soldé nos positions dans Adecco, ANZ, Barclays, BNG, CAFFIL, les Banques cantonales de Berne et Fribourg et New York Life, et initié des positions dans ABB, Cembra Money Bank, Bank of New Zealand, Emmi, Galenica, GE, HSBC, la Banque cantonale de Schwytz, Lonza, RATP, Roche et SGS. Nous avons aussi arbitré certaines obligations des mêmes émetteurs, dont la ville de Zurich, DNB Bank, Nordea, et de la Centrale d'émission de lettres de gage des banques cantonales suisses et de la Banque des Lettres de Gage d'etablissements suisses de Crédit hypothécaire. Nous avons légèrement réduit notre exposition au crédit en cédant des émissions australiennes et des marchés émergents dont Black Sea Trading, BNDES, CAF et Pfandbriefbank Oesterreich, et nous avons allégé nos positions dans Glencore. En termes de duration, nous maintenons une position courte vis-à-vis des échéances à 2 ans de la courbe en francs suisses et avons conservé la position en vue d'un aplatissement des échéances de 2 à 5 ans de cette courbe. Nous avons clôturé la position courte en bons du Trésor américain à 2 ans et pris des bénéfices sur la position en vue d'une pentification des échéances de 2 à 5 ans de la courbe des emprunts d'etat en euros. En juin, nous avons pris une position en vue d'un aplatissement de la courbe des emprunts d'etat de 2 à 5 ans. L'activité a été anémique sur le marché primaire, où nous avons uniquement participé aux opérations d'aduno et de Swisscard. Il en a résulté un renforcement de l'exposition aux signatures AAA/A au détriment des signatures BBB. Enfin, nous avons réduit notre volant de liquidités. Perspectives du marché En Suisse, les perspectives du marché demeurent incertaines et moins favorables que l an passé. Après un bref rebond au mois de mai, le baromètre conjoncturel du KOF s est inscrit à la baisse en juin pour atteindre 89,7, soit son plus bas niveau depuis décembre 2011. Cette baisse peut s expliquer par la détérioration de l industrie, essentiellement liée au recul des commandes. A l'inverse, l indice des directeurs d achat (PMI) manufacturier du mois de juin a rebondi à 50. Dans ce contexte, le SECO a légèrement abaissé ses prévisions officielles, avec des prévisions de croissance du PIB de 0,8% pour cette année et de 1,6% pour 2015, contre respectivement 0,9% et 1,8% il y a trois mois. Concernant l'inflation, il table sur un taux de -1,0% en 2015 et 0,3% en 2016. La BNS, pour sa part, anticipe un taux de renchérissement de -1,0% pour 2015 et de -0,4% pour 2016, pour redevenir positif en 2017 à 0,3%. S agissant du PIB, la BNS s attend à un taux de croissance de l ordre de 1% pour cette année. Les incertitudes concernant un éventuel Grexit continueront d affecter les marchés de la zone euro au cours de l été. Alors que la partie courte de la courbe CHF est relativement figée, le marché obligataire sera tiré par la partie longue, qui évoluera en fonction des résultats du référendum grec. Stratégie du portefeuille Le relèvement imminent des taux d'intérêt par la Fed restera source de volatilité sur les marchés obligataires. Les rendements de la partie courte de la courbe resteront négatifs. Aussi maintiendrons-nous un positionnement de duration courte dans le segment à deux ans de la courbe, compte tenu du portage négatif. Nous conserverons une position d'aplatissement dans le segment du 2 à 5 ans et l'étofferons si des opportunités intéressantes se présentent sur le marché primaire ou en profitant des rendements tirés des arbitrages entre mêmes émetteurs ou entre secteurs. Nous pourrions également être amenés à reprendre une position de pentification des échéances de 2 à 5 ans sur le Bund. La position en vue d'un aplatissement des emprunts d'etat de 2 à 5 ans sera conservée. Le risque de crédit sera maintenu ou réduit en cas de resserrement des «spreads» de certaines obligations. Enfin, nous surveillerons de près le niveau des liquidités pour le maintenir aussi faible que possible. 1 LPP/BVG-Short-Mid Term Bonds Fin juin 2015

Fin juin 2015 FPPI-LPP/BVG-Short-Mid Term Bonds-P Fondation Pictet en faveur de la prévoyance individuelle (3e Pilier A) EVOLUTION DE LA VNI NIVEAU DE RISQUE OBJECTIF D'INVESTISSEMENT Par le biais de fonds de placement ou de titres, ce portefeuille peut investir dans des obligations, titres de créances et liquidités libellés en CHF ou en monnaies étrangères; l'échéance moyenne résiduelle du portefeuille ne dépasse pas trois ans et l'échéance maximale résiduelle par investissement n'excède pas dix ans. PERFORMANCE TRIMESTRIELLE RÉPARTITION DE MATURITÉ 3-5 ans 14.2% 1-3 ans 68.9% < 1 an 16.9% RÉPARTITION DES RATINGS NC (incl. cash & éq.) -0.3% Ba 0.2% Baa 27.8% A 31.7% Aa 12.1% Aaa 28.5% PERFORMANCE vs Swiss Bond Index AAA-BBB 1-3 Composite 1 févr. 2004 à 31 déc. 2007 Swiss Bondindex Domestic 1-3 Yrs Cumulée Annualisée YTD 0.29% 0.60% - - 1 mois -0.03% 0.07% - - 3 mois 0.06% 0.25% - - 1 an 0.25% 0.84% 0.25% 0.84% 3 ans 1.45% 2.97% 0.48% 0.98% 5 ans 3.34% 6.15% 0.66% 1.20% Depuis création 14.7% 21.5% 1.22% 1.74% Par année Juin à Juin 2014 0.34% 0.68% 0.25% 0.84% 2013 0.15% 0.69% 0.68% 1.02% 2012 1.43% 2.09% 0.51% 1.07% 2011 0.81% 1.37% 0.90% 1.48% 2010 0.76% 1.77% 0.96% 1.58% INFORMATIONS TECHNIQUES VNI CHF 114.74 Dividende Réinvesti Taille (mios) CHF 7.22 Nombre de positions 244 Gain maximal 1.96% Perte maximale -0.78% Rendement moyen -0.18% Coupon moyen 2.31% Duration modifiée 1.90 années Volatilité 0.46% INFORMATIONS GÉNÉRALES Gestionnaire Ermira Marika, Olivier Hildbrand Banque dépositaire Banque Pictet & Cie SA Statut juridique Fondation suisse Pays d'enregistrement CH Date de lancement initiale 1 mars 2004 Clôture de l'exercice 31 décembre Multi classe Oui Calcul de la VNI Quotidien, "forward pricing" Commission de gestion 0.30% p.a. ISIN CH0017245074 Bloomberg FSMTBDP SW 2 LPP/BVG-Short-Mid Term Bonds Fin juin 2015 Le prix des parts peut baisser aussi bien qu'augmenter et, lors du remboursement, les investisseurs peuvent ne pas récupérer la totalité du capital initialement investi. La performance passée n'est pas une garantie des résultats futurs. Les statistiques historiques sont calculées sur trois ans.

LPP/BVG-Bonds Commentaire du gérant Evolution du marché Le deuxième trimestre a connu l une des plus importantes ventes massives de ces dernières années. A titre d exemple, les rendements des obligations d Etat allemandes à 10 ans ont progressé de plus de 55 points de base. Cette forte hausse des taux d intérêt s explique essentiellement par de nouvelles attentes inflationnistes en Europe et des données plus favorables aux Etats-Unis. Les récentes statistiques ont confirmé la reprise économique, mais certains chiffres incitent cependant à la prudence. En Suisse, l économie continue d être mise à mal suite à la décision de la BNS d abandonner le taux plancher du franc suisse par rapport à l euro et à l introduction des taux d intérêt négatifs. Les exportations ont fortement chuté au mois de mai, en raison d un recul des produits chimiques et pharmaceutiques ainsi que de la faiblesse de l euro. Les données inflationnistes n ont pas été plus réjouissantes, l IPC ayant baissé au mois de mai de 1,2% en glissement annuel. Lors de sa réunion trimestrielle qui s est tenue le 18 juin dernier, la BNS a maintenu inchangée la fourchette d encadrement de son principal taux directeur (1,25%- 0,25%) et confirmé qu elle allait recourir à tous les outils à sa disposition pour affaiblir la monnaie helvétique si celle-ci devait continuer de s apprécier. La BNS a ainsi tenu sa promesse, suite à la décision surprise du Premier ministre grec Alexis Tsipras de lancer un référendum sur l acceptation ou non du plan de sauvetage proposé par les créanciers du pays. Dans ce contexte, la courbe de rendement des «swaps» de 2 à 10 ans s est raidie d environ 30 points de base, principalement sous l effet de la baisse du taux à 10 ans de 0,18% à 0,40%. Analyse des performances Le portefeuille a affiché une performance conforme à son indice de référence et à nos attentes au deuxième trimestre 2015. S'agissant de la dette, les écarts se sont creusés, tandis que les taux d'intérêt progressaient fortement, au même titre que les Bunds. Evolution portefeuille Entre avril et juin 2015, l'activité du portefeuille s'est principalement concentrée sur le rééquilibrage du portefeuille à la fin de chaque mois et sur son ajustement en fonction des souscriptions et des rachats. Nous avons également suivi de près nos positions en titres individuels et avons profité des émissions sur le marché primaire pour ajuster l'exposition du portefeuille. Dans le segment domestique par exemple, nous avons acheté des titres émis par la Banque cantonale de Bâle, la Banque cantonale de Berne, le Canton de Bâle-Campagne, le Canton de Thurgovie, EGW, SGS, les Services Industriels de Genève, la Banque cantonale de St.-Gall, les Transports Publics Genevois, et dans le segment des émetteurs étrangers, des titres de BNZ International Funding, CABEI, Credit Suisse Guernsey, Nordea et Westpac. Nous avons également participé aux nouvelles émissions de la Confédération suisse, de la Centrale d'émission de lettres de gage des banques cantonales suisses et de la Banque des Lettres de Gage d'etablissements suisses de Crédit hypothécaire de manière à ajuster notre exposition à ces émetteurs domestiques majeurs. Globalement, l'écart de suivi n'a subi aucun changement significatif. Perspectives du marché En Suisse, les perspectives du marché demeurent incertaines et moins favorables que l an passé. Après un bref rebond au mois de mai, le baromètre conjoncturel du KOF s est inscrit à la baisse en juin pour atteindre 89,7, soit son plus bas niveau depuis décembre 2011. Cette baisse peut s expliquer par la détérioration de l industrie, essentiellement liée au recul des commandes. A l'inverse, l indice des directeurs d achat (PMI) manufacturier du mois de juin a rebondi à 50. Dans ce contexte, le SECO a légèrement abaissé ses prévisions officielles, avec des prévisions de croissance du PIB de 0,8% pour cette année et de 1,6% pour 2015, contre respectivement 0,9% et 1,8% il y a trois mois. Concernant l'inflation, il table sur un taux de -1,0% en 2015 et 0,3% en 2016. La BNS, pour sa part, anticipe un taux de renchérissement de -1,0% pour 2015 et de -0,4% pour 2016, pour redevenir positif en 2017 à 0,3%. S agissant du PIB, la BNS s attend à un taux de croissance de l ordre de 1% pour cette année. Les incertitudes concernant un éventuel Grexit continueront d affecter les marchés de la zone euro au cours de l été. Alors que la partie courte de la courbe CHF est relativement figée, le marché obligataire sera tiré par la partie longue, qui évoluera en fonction des résultats du référendum grec. Stratégie du portefeuille La stratégie de placement consiste principalement à prévoir tout changement survenant dans la structure de l'indice de référence et à assurer la transition de façon à minimiser l'exposition relative aux coûts. 3 LPP/BVG-Bonds Fin juin 2015

Fin juin 2015 FPPI-LPP/BVG-Bonds-P Fondation Pictet en faveur de la prévoyance individuelle (3e Pilier A) EVOLUTION DE LA VNI NIVEAU DE RISQUE OBJECTIF D'INVESTISSEMENT Par le biais de fonds de placement ou des titres, ce portefeuille peut investir dans des obligations et autres titres de créances libellés en CHF et/ou monnaies étrangères sur les marchés obligataires suisse et étrangers. PERFORMANCE vs Swiss Bonds Index AAA-BBB Composite 1 févr. 2004 à 31 déc. 2007 Swiss Bond Index (CHF) PERFORMANCE TRIMESTRIELLE RÉPARTITION DE MATURITÉ 10 ans et plus 24.1% 7-10 ans 16.6% 5-7 ans 17.2% 3-5 ans 20.1% 1-3 ans 19.2% < 1 an 2.9% RÉPARTITION DES RATINGS NC (incl. cash & éq.) 0.4% Ba 0.1% Baa 8.1% A 18.4% Aa 24.4% Aaa 48.7% Cumulée Annualisée YTD 0.70% 1.04% - - 1 mois -1.06% -0.98% - - 3 mois -1.12% -0.93% - - 1 an 3.53% 4.22% 3.53% 4.22% 3 ans 6.27% 8.50% 2.05% 2.76% 5 ans 12.6% 16.6% 2.41% 3.11% Depuis création 32.3% 41.2% 2.50% 3.09% Par année Juin à Juin 2014 6.13% 6.82% 3.53% 4.22% 2013-2.04% -1.30% 3.28% 4.01% 2012 3.41% 4.21% -0.61% 0.09% 2011 4.25% 4.83% 5.07% 5.76% 2010 2.76% 3.65% 0.86% 1.58% INFORMATIONS TECHNIQUES VNI CHF 132.33 Dividende Réinvesti Taille (mios) CHF 4.68 Nombre de positions 924 Gain maximal 10.5% Perte maximale -3.26% Rendement moyen 0.15% Coupon moyen 2.10% Duration modifiée 6.93 années Volatilité 2.49% INFORMATIONS GÉNÉRALES Gestionnaire Ermira Marika, Olivier Hildbrand Banque dépositaire Banque Pictet & Cie SA Statut juridique Fondation suisse Pays d'enregistrement CH Date de lancement initiale 1 mars 2004 Clôture de l'exercice 31 décembre Multi classe Oui Calcul de la VNI Quotidien, "forward pricing" Commission de gestion 0.50% p.a. ISIN CH0017245249 Bloomberg FPPIBDP SW 4 LPP/BVG-Bonds- Fin juin 2015 Le prix des parts peut baisser aussi bien qu'augmenter et, lors du remboursement, les investisseurs peuvent ne pas récupérer la totalité du capital initialement investi. La performance passée n'est pas une garantie des résultats futurs. Les statistiques historiques sont calculées sur trois ans.

LPP/BVG-25 Commentaire du gérant Evolution du marché Les résultats du deuxième trimestre ont été très décevants pour la gestion diversifiée. La performance des principales classes d actifs a été globalement négative, à l exception des matières premières. Les marchés ont connu un retour de la volatilité, dû pour l essentiel aux secousses autour de la crise de la dette grecque, à la poussée des rendements des obligations d Etat, notamment en Europe, aux incertitudes concernant la date du premier relèvement de taux de la Fed, et enfin à l appréciation du franc suisse. Dans ce contexte, la dette étrangère libellée en francs suisses (Citigroup WGBI: -5,4%) a brusquement dévissé, sous-performant les obligations suisses (Swiss Bond Index: -0,9%). De nombreux marchés actions se sont consolidés à un niveau proche de leurs plus hauts, avant de refluer en fin de trimestre. Les actions étrangères converties en francs suisses (MSCI AC World: -3,5%) ont été source de déception, sous-performant notre marché domestique (SPI: -2,4%). Avec le retour des incertitudes sur les marchés financiers, le franc suisse a repris son rôle de valeur refuge, s appréciant face à la plupart des principales monnaies (USD/CHF: -3,9%; JPY/CHF: -5,6%; EUR/CHF: -0,1%; GBP/CHF: +1,9%). Les segments alternatifs ont enregistré des résultats décevants (SXI Real Estate: -4,9%; HFRX couvert en CHF: -1,2%; S&P GSCI Gold: -4,9%), à l exception des matières premières (S&P GSCI: +4,5%). Analyse des performances Le portefeuille a enregistré un rendement négatif, tant en termes absolus que relatifs. L essentiel de la contribution négative est imputable à notre surpondération des obligations européennes. Nous restons convaincus que le programme d assouplissement quantitatif (QE) européen devrait juguler la récente poussée des taux d intérêt. La surpondération résiduelle des actions mondiales a constitué un autre facteur de contre-performance. Sur une note plus positive, la sous-pondération des obligations mondiales, qui ont également pâti de la hausse des taux d intérêt, ainsi que l importante sous-pondération des obligations suisses, qui ont essuyé leur première perte trimestrielle depuis fin 2013, ont contribué à atténuer la contre-performance. Enfin, tandis que l exposition à la dette des marchés émergents n avait aucun effet, notre pari relatif en faveur de la dette «high yield» en euros, aux dépens des obligations d entreprise en euros, a généré un rendement positif. S agissant des actions, notre préférence pour les titres japonais s est également avérée payante, contrairement à notre deuxième sélection régionale, l Europe. La recrudescence des craintes d un «Grexit» a eu un fort impact négatif dans cette région. Sur les marchés émergents, nous avons tiré quelques bénéfices de notre exposition résiduelle au fonds Pictet Greater China. Globalement, l effet de change a été légèrement négatif en raison principalement de notre position longue en yens, bien que nous ayons bénéficié de notre position courte en euros. En ce qui concerne les classes d actifs alternatifs, nous avons pâti de la chute brutale de l immobilier suisse, malgré notre prise partielle de bénéfices fin avril. Enfin, l exposition aux stratégies de rendement absolu s est montrée très résiliente durant le trimestre. Evolution portefeuille Durant le deuxième trimestre, nous avons progressivement réduit le risque en allégeant une partie de notre exposition aux actions, ramenée à environ 26% (-2%). Par ailleurs, l allocation en obligations a été accrue de plus de 2%, passant à 56%. Les liquidités ont été légèrement réduites. Au sein de la classe des actions, nous avons réduit notre exposition au marché américain des actions, qui devrait désormais sous-performer ses pairs, et avons pris certains bénéfices sur notre allocation thématique dans le fonds Pictet Greater China (-0,5%). Enfin, nous avons réduit notre exposition au marché national (-0,7%). S agissant des obligations, nous avons renforcé notre exposition aux obligations suisses en investissant dans notre fonds obligataire à court terme en francs suisses dont le rendement est supérieur à celui du marché monétaire, avec une duration très faible (+2%). De même, nous avons renforcé de 1% l allocation dans le fonds Absolute Return Fixed Income et augmenté l exposition à la dette émergente. A l inverse, nous avons réduit de plus de 1% notre allocation en obligations européennes en allégeant encore l exposition aux fonds Pictet EUR Corporate et EUR Government. Nous avons maintenu au même niveau l exposition thématique au «high yield» en euros ainsi qu à la périphérie européenne, principalement en Espagne et au Portugal. Sur le front des monnaies, nous avons conservé une exposition plus ou moins neutre au dollar et sous-pondéré l euro. Enfin, nous avons continué de surpondérer le yen. S agissant des classes d actifs annexes, nous avons pris, fin avril, certains bénéfices sur l immobilier suisse (-0,5%), et poursuivi notre stratégie visant à renforcer l exposition aux stratégies de rendement absolu (+1,5%). Perspectives du marché Nous conservons un positionnement modérément positif à l égard des actifs risqués. Sur la base de nos indicateurs économiques, l économie mondiale a gagné en dynamisme au cours du trimestre, après avoir ralenti au début de l année. Ce rebond a été largement initié par les économies développées, les marchés émergents continuant de peser sur la croissance mondiale. Même si les conditions de liquidité au sein du système financier mondial ne sont pas aussi favorables qu au premier trimestre, elles devraient néanmoins s avérer suffisamment robustes pour soutenir les actifs risqués. Aux Etats-Unis, nous persistons à penser que la Fed prendra son temps pour normaliser sa politique de taux d intérêt. La situation est très différente au sein de la zone euro et au Japon: l abondance de liquidités, conséquence des programmes d assouplissement quantitatif de la BCE et de la BoJ, génère dans ces régions certaines opportunités d investissement attractives. Selon nos indicateurs de valorisation, les prix de la plupart des classes d actifs restent trop élevés en termes absolus. Sur la base de multiples d environ 16 fois les bénéfices prévisionnels, les actions se négocient au plus haut de leur fourchette hors bulle. Les valorisations relatives montrent une toute autre image. Les actions continuent d offrir davantage de valeur que les obligations. Notre mesure du sentiment du marché nous renvoie des signaux contrastés. En particulier, l embellie balbutiante du marché actions devrait être considéré avec prudence, car les gains du marché sont concentrés sur un nombre sans cesse plus limité de titres et de secteurs. Stratégie du portefeuille Globalement, nous maintenons une allocation quasiment neutre en termes de risque, avec une surpondération résiduelle des actions, ce qui montre que notre degré réel de conviction est assez faible. En termes macroéconomiques, notre approche est de nous maintenir en territoire neutre à cause de la faiblesse de l économie chinoise et de la reprise pour le moins peu convaincante de la conjoncture américaine au deuxième trimestre. La tendance reste porteuse en Europe et au Japon. Du fait de la récente poussée des taux, les valorisations des actions deviennent tendues, avec une progression des bénéfices globalement faible. A court terme, l issue de la crise grecque jouera un rôle essentiel, la date cruciale étant le 20 juillet (remboursement de la dette à la BCE). Au sein de l univers des actions, nous continuerons de privilégier l Europe et le Japon, tout en restant prudents à l égard des Etats-Unis. Sur les marchés émergents, nous sommes désormais neutres, avec encore une préférence pour l Asie, région où nous espérons profiter de la politique monétaire plus accommodante de la Banque populaire de Chine. S agissant des obligations, nous maintenons notre forte sous-pondération des titres suisses et continuons de nous diversifier dans des stratégies à revenu fixe non conventionnelles, mettant l accent sur le rendement absolu. Ailleurs, nous conservons une préférence pour les obligations européennes (souveraines et «high yield»), en dépit du drame politique autour de la Grèce. S agissant de la dette émergente, nous nous focalisons désormais uniquement sur les obligations en monnaies fortes, aussi bien d entreprise que d Etat. Bien que nous maintenions une surpondération des stratégies de rendement absolu, nous sommes désormais à l affût d occasions de renforcer notre exposition à l immobilier suisse à la moindre faiblesse du secteur. 5 LPP/BVG-25 Fin juin 2015

Fin juin 2015 FPPI-LPP/BVG-25-P Fondation Pictet en faveur de la prévoyance individuelle (3e Pilier A) EVOLUTION DE LA VNI NIVEAU DE RISQUE OBJECTIF D'INVESTISSEMENT Par le biais de fonds de placement ou de titres, ce portefeuille peut investir dans toutes les classes d'actifs autorisées par l'opp2. La part d'actions doit être comprise entre 15% et 35% des actifs. PERFORMANCE TRIMESTRIELLE RÉPARTITION DES ACTIFS Obligations CHF 37.6% Obligations en monnaies étr. 16.2% Actions étrangères 15.4% Investissements alternatifs 11.2% Actions suisses 10.1% Immobilier suisses 5.2% Liquidités 4.4% RÉPARTITION MONÉTAIRE CHF 75.1% USD 8.7% EUR 7.4% JPY 1.6% GBP 1.0% Autres 6.2% 10 PRINCIPALES POSITIONS Novartis 1.9% Nestlé 1.7% Roche Holding D.Right 1.5% UBS Group Reg. 0.6% Cie Financiere Richemont Nom. 0.4% ABB 0.3% Credit Suisse Group 0.3% Zurich Insurance Group Nom. 0.3% Syngenta 0.3% Apple 0.2% PERFORMANCE vs Pictet LPP 2000 / LPP-25 Cumulée Annualisée YTD -1.21% -1.55% - - 1 mois -1.86% -1.78% - - 3 mois -2.32% -1.98% - - 1 an 2.64% 3.00% 2.64% 3.00% 3 ans 13.7% 16.9% 4.37% 5.35% 5 ans 18.3% 24.2% 3.42% 4.43% Depuis création 36.8% 47.9% 2.80% 3.52% Par année Juin à Juin 2014 7.59% 9.44% 2.64% 3.00% 2013 3.61% 4.43% 5.67% 7.09% 2012 5.50% 7.58% 4.82% 6.00% 2011 0.98% 1.64% 4.48% 5.77% 2010 0.54% 1.28% -0.42% 0.42% INFORMATIONS TECHNIQUES VNI CHF 136.78 Dividende Réinvesti Taille (mios) CHF 17.3 Gain maximal 17.3% Perte maximale -5.91% Volatilité 3.47% INFORMATIONS GÉNÉRALES Gestionnaire Eric Rosset Banque dépositaire Banque Pictet & Cie SA Statut juridique Fondation suisse Pays d'enregistrement CH Date de lancement initiale 1 mars 2004 Clôture de l'exercice 31 décembre Multi classe Oui Calcul de la VNI Quotidien, "forward pricing" Commission de gestion 0.95% p.a. ISIN CH0017245355 Bloomberg FPPI25P SW 6 LPP/BVG-25 Fin juin 2015 Le prix des parts peut baisser aussi bien qu'augmenter et, lors du remboursement, les investisseurs peuvent ne pas récupérer la totalité du capital initialement investi. La performance passée n'est pas une garantie des résultats futurs. Les statistiques historiques sont calculées sur trois ans.

LPP/BVG-40 Commentaire du gérant Evolution du marché Les résultats du deuxième trimestre ont été très décevants pour la gestion diversifiée. La performance des principales classes d actifs a été globalement négative, à l exception des matières premières. Les marchés ont connu un retour de la volatilité, dû pour l essentiel aux secousses autour de la crise de la dette grecque, à la poussée des rendements sur les obligations d Etat, notamment en Europe, aux incertitudes concernant la date du premier relèvement de taux de la Fed, enfin à l appréciation du franc suisse. Dans ce contexte, la dette étrangère libellée en francs suisses (Citigroup WGBI: -5,4%) a brusquement dévissé, sous-performant les obligations suisses (Swiss Bond Index: -0,9%). De nombreux marchés actions se sont consolidés à un niveau proche de leurs plus hauts, avant de refluer en fin de trimestre. Les actions étrangères converties en francs suisses (MSCI AC World: -3,5%) ont été source de déception, sous-performant notre marché domestique (SPI: -2,4%). Avec le retour des incertitudes sur les marchés financiers, le franc suisse a repris son rôle de valeur refuge, s appréciant face à la plupart des principales monnaies (USD/CHF: -3,9%; JPY/CHF: -5,6%; EUR/CHF: -0,1%; GBP/CHF: +1,9%). Les segments alternatifs ont enregistré des résultats décevants (SXI Real Estate: -4,9%; HFRX couvert en CHF: -1,2%; S&P GSCI Gold: -4,9%), à l exception des matières premières (S&P GSCI: +4,5%). Analyse des performances Le portefeuille a enregistré un rendement négatif, tant en termes absolus que relatifs. L essentiel de la contribution négative est imputable à notre surpondération des obligations européennes. Nous restons convaincus que le programme d assouplissement quantitatif (QE) européen devrait juguler la récente poussée des taux d intérêt. La surpondération résiduelle des actions mondiales a constitué un autre facteur de contre-performance. Sur une note positive, la sous-pondération des obligations mondiales, qui ont également pâti de la hausse des taux d intérêt, ainsi que l importante sous-pondération des obligations suisses, qui ont essuyé leur première perte trimestrielle depuis fin 2013, ont contribué à atténuer la contre-performance. Enfin, tandis que l exposition à la dette des marchés émergents n a produit aucun effet, notre pari relatif en faveur de la dette «high yield» en euros, aux dépens des obligations d entreprise en euros, a généré un rendement positif. S agissant des actions, notre préférence pour les titres japonais s est également avérée payante, contrairement à notre deuxième sélection régionale, l Europe. La recrudescence des craintes d un «Grexit» a eu un fort impact négatif dans cette région. Sur les marchés émergents, nous avons tiré quelques bénéfices de notre exposition résiduelle au fonds Pictet Greater China. Globalement, l effet de change a été légèrement négatif en raison principalement de notre position longue en yens, bien que nous ayons bénéficié de notre position courte en euros. En ce qui concerne les classes d actifs alternatifs, nous avons pâti de la chute brutale de l immobilier suisse, malgré notre prise partielle de bénéfices fin avril. Enfin, l exposition aux stratégies de rendement absolu s est montrée très résiliente durant le trimestre. Evolution portefeuille Durant le deuxième trimestre, nous avons progressivement réduit le risque en allégeant une partie de notre exposition aux actions, ramenée à environ 41% (-2%). Par ailleurs, l allocation en obligations a été accrue de presque 2%, passant à 44%. Les liquidités sont restées inchangées. Au sein de la classe des actions, nous avons réduit notre exposition au marché américain des actions qui devrait désormais sous-performer ses pairs et avons pris certains bénéfices sur notre allocation thématique dans le fonds Pictet Greater China (-0,5%). Enfin, nous avons réduit notre exposition au marché national (-0,7%). S agissant des obligations, nous avons renforcé notre exposition aux obligations suisses en investissant dans notre fonds obligataire à court terme en francs suisses dont le rendement est supérieur à celui du marché monétaire, avec une duration très faible (+2%). De même, nous avons renforcé de 0.6% l allocation dans le fonds Absolute Return Fixed Income et augmenté l exposition à la dette émergente. A l inverse, nous avons réduit de plus de 1% notre allocation en obligations européennes en allégeant encore l exposition aux fonds Pictet EUR Corporate et EUR Government. Nous avons maintenu au même niveau l exposition thématique au «high yield» en euros ainsi qu à la périphérie européenne, principalement en Espagne et au Portugal. Sur le front des devises, nous avons sous-pondéré tant l euro que le dollar, tout en maintenant la surpondération du yen. S agissant des classes d actifs annexes, nous avons pris, fin avril, certains bénéfices sur l immobilier suisse (-0,5%), et poursuivi notre stratégie visant à renforcer l exposition aux stratégies de rendement absolu (+1,2%). Perspectives du marché Nous conservons un positionnement modérément positif à l égard des actifs risqués. Sur la base de nos indicateurs économiques, l économie mondiale a gagné en dynamisme au cours du trimestre, après avoir ralenti au début de l année. Ce rebond a été largement initié par les économies développées, les marchés émergents continuant de peser sur la croissance mondiale. Même si les conditions de liquidité au sein du système financier mondial ne sont pas aussi favorables qu au premier trimestre, elles devraient néanmoins s avérer suffisamment robustes pour soutenir les actifs risqués. Aux Etats-Unis, nous persistons à penser que la Fed prendra son temps pour normaliser sa politique de taux d intérêt. La situation est très différente au sein de la zone euro et au Japon: l abondance de liquidités, conséquence des programmes d assouplissement quantitatif de la BCE et de la BoJ, ouvre dans ces régions certaines opportunités d investissement attractives. Selon nos indicateurs de valorisation, les prix de la plupart des classes d actifs restent trop élevés en termes absolus. Sur la base de multiples d environ 16 fois les bénéfices prévisionnels, les actions se négocient au plus haut de leur fourchette hors bulle. Les valorisations relatives montrent une toute autre image. Les actions continuent d offrir davantage de valeur que les obligations. Notre mesure du sentiment du marché nous renvoie des signaux contrastés. En particulier, la base étroite de l embellie du marché actions devrait être considérée avec prudence, car les gains du marché sont concentrés sur un nombre sans cesse plus limité de titres et de secteurs. Stratégie du portefeuille Globalement, nous maintenons une allocation quasiment neutre en termes de risque, avec une surpondération résiduelle des actions, ce qui montre que notre degré réel de conviction est assez faible. En termes macroéconomiques, notre approche est de nous maintenir en territoire neutre à cause de la faiblesse de l économie chinoise et de la reprise pour le moins peu convaincante de la conjoncture américaine au deuxième trimestre. La tendance reste porteuse en Europe et au Japon. Du fait de la récente poussée des taux, les valorisations des actions deviennent tendues, avec une progression des bénéfices globalement faible. Sur le court terme, le principal facteur est l issue de la crise grecque, la date cruciale étant le 20 juillet (remboursement de la dette à la BCE). Au sein de l univers des actions, nous continuerons de privilégier l Europe et le Japon, tout en restant prudents à l égard des Etats-Unis. Sur les marchés émergents, nous sommes désormais neutres, avec encore une préférence pour l Asie, région où nous espérons profiter de la politique monétaire plus accommodante de la Banque populaire de Chine. S agissant des obligations, nous maintenons notre forte sous-pondération des titres suisses et continuons de nous diversifier dans des stratégies à revenu fixe non conventionnelles, mettant l accent sur le rendement absolu. Ailleurs, nous maintenons notre préférence pour les obligations européennes (souveraines et «high yield»), en dépit du drame politique autour de la Grèce. S agissant de la dette émergente, nous nous focalisons désormais uniquement sur les obligations en monnaies fortes, aussi bien d entreprise que d Etat. Bien que nous maintenions notre surpondération des stratégies de rendement absolu, nous sommes désormais à l affût d occasions de renforcer notre exposition à l immobilier suisse à la moindre faiblesse du secteur. 7 LPP/BVG-40 Fin juin 2015

Fin juin 2015 FPPI-LPP/BVG-40-P Fondation Pictet en faveur de la prévoyance individuelle (3e Pilier A) EVOLUTION DE LA VNI NIVEAU DE RISQUE OBJECTIF D'INVESTISSEMENT Par le biais de fonds de placement ou titres, ce portefeuille peut investir dans toutes les classes d'actifs autorisées par l'opp2. La part d'actions doit être comprise entre 30% et 50% des actifs. PERFORMANCE TRIMESTRIELLE RÉPARTITION DES ACTIFS Obligations CHF 26.4% Actions étrangères 24.4% Obligations en monnaies étr. 16.3% Actions suisses 16.1% Investissements alternatifs 9.7% Immobilier suisses 5.3% Liquidités 1.9% RÉPARTITION MONÉTAIRE CHF 75.9% USD 10.2% EUR 3.0% JPY 1.6% GBP 1.4% Autres 7.9% 10 PRINCIPALES POSITIONS Novartis 3.1% Nestlé 2.8% Roche Holding D.Right 2.4% UBS Group Reg. 1.0% Cie Financiere Richemont Nom. 0.6% ABB 0.6% Credit Suisse Group 0.5% Zurich Insurance Group Nom. 0.5% Syngenta 0.5% Apple 0.4% PERFORMANCE vs Pictet LPP 2000 / LPP-40 Cumulée Annualisée YTD -0.91% -1.97% - - 1 mois -2.36% -2.20% - - 3 mois -2.55% -2.28% - - 1 an 3.34% 3.33% 3.34% 3.33% 3 ans 19.9% 22.7% 6.24% 7.06% 5 ans 24.8% 30.3% 4.54% 5.44% Depuis création 152% - 3.85% - Par année Juin à Juin 2014 8.40% 10.8% 3.34% 3.33% 2013 6.97% 7.76% 7.49% 8.89% 2012 7.07% 9.26% 7.95% 9.07% 2011-0.62% -0.14% 3.83% 5.47% 2010 0.88% 1.18% 0.27% 0.69% INFORMATIONS TECHNIQUES VNI CHF 122.5 Dividende Réinvesti Taille (mios) CHF 139 Gain maximal 24.5% Perte maximale -7.30% Volatilité 4.45% INFORMATIONS GÉNÉRALES Gestionnaire Eric Rosset Banque dépositaire Banque Pictet & Cie SA Statut juridique Fondation suisse Pays d'enregistrement CH Date de lancement initiale 31 décembre 1990 Clôture de l'exercice 31 décembre Multi classe Oui Calcul de la VNI Quotidien, "forward pricing" Commission de gestion 1.15% p.a. ISIN CH0017245405 Bloomberg FPPI40P SW 8 LPP/BVG-40 Fin juin 2015 Le prix des parts peut baisser aussi bien qu'augmenter et, lors du remboursement, les investisseurs peuvent ne pas récupérer la totalité du capital initialement investi. La performance passée n'est pas une garantie des résultats futurs. Les statistiques historiques sont calculées sur trois ans.

FPPI3RA P FRA 0615 Pour plus d informations, veuillez contacter: Fondation Pictet en faveur de la prévoyance individuelle (3 e Pilier A) Route des Acacias 60 1211 Genève 73 Téléphone 058 323 2960 Fax 058 323 1071 pictetfoundations@pictet.com www.pictet.com