BAROMÈTRE DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER FRANÇAIS



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Transcription:

BAROMÈTRE DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER FRANÇAIS En 2015, éclaircie sur le marché locatif, et investissement dynamique 17ème édition - Mars 2015 ipd.com msci.com

PRINCIPE DU BAROMÈTRE Depuis plus de quatre ans, les plus grandes sociétés d investissement présentes en France confient à IPD leurs anticipations concernant les grandes tendances à venir du marché immobilier. Stratégie d investissement, taux de rendement des actifs immobiliers, loyers faciaux contre revenus nets, mesures d accompagnement une vingtaine d indicateurs est passée au crible. Dans cette 17ème édition du Baromètre IPD, les panélistes ajustent leurs anticipations pour la fin 2015 et nous font part pour la première fois de leurs prévisions pour 2016 dans un contexte économique difficile, mais qui génère un afflux de liquidité vers les actifs immobiliers. Nous les avons également interrogés sur deux questions d actualité : l obsolescence des bureaux et l impact de la loi Pinel sur le rendement locatif des commerces. Nous remercions tous nos panélistes pour leur précieuse contribution, ainsi que Crédit Foncier Immobilier, qui par son soutien, permet au Baromètre IPD d être largement diffusé sur la place immobilière française. PANEL DU BAROMÈTRE IPD Aerium, AEW Europe, Affine, AG2R La Mondiale, Allianz Real Estate France, Altaréa France, Amundi Immobilier, Aviva Investors, AXA Real Estate France, BNP Paribas Cardif, BNP Paribas REIM, Caisse des Dépôts, CBRE Global Investors, Foncières des Régions, Gecina, Generali Immobilier France, Groupama immobilier, Grosvenor, Hammerson, Invesco Real Estate, Ivanohé Cambridge KanAm Grund, Klépierre, La Française REM, La Française Partners, LaSalle Investment Management, Mercialys, Perial, Primonial REIM, Segro, SFL, STAM Europe, Union Investment France, Valad et Viveris REIM. L ensemble de ces sociétés d investissement gère environ 100 milliards d euros d actifs immobiliers en France. En partenariat avec Crédit Foncier Immobilier.

BUREAUX Malgré une croissance supérieure à l année dernière et un environnement extrêmement favorable, qu il s agisse des taux bas qui allègent le coût de la dette ou de la baisse du prix du pétrole et de l euro, qui favorisent la compétitivité des entreprises, le climat des affaires reprend à peine et l indicateur paru en novembre a timidement repris 3 points. La majorité des climats sectoriels sont d ailleurs restés stables. Par ailleurs, le nombre de chômeurs reste à des niveaux record et continue de progresser. En Ile-de-France, le nombre de demandeurs d emploi a continué d augmenter (+ 6,2 % en un an selon les chiffres de l INSEE à septembre) dans des proportions supérieures à l ensemble de la France métropolitaine. STABILITÉ DE LA DEMANDE PLACÉE Dans ce contexte morose, le niveau annuel de la demande placée en Ile-de-France reste faible à 2,1 millions de m² en 2014, selon Immostat, bien qu en légère hausse par rapport à 2013. Cette demande repose davantage sur des logiques d optimisation des coûts que sur de réelles nouvelles prises à bail. Tous ces éléments expliquent la prudence des prévisions de nos panélistes qui tablent sur une très légère hausse voire une stabilité de la demande placée des bureaux en Ile-de-France puisqu ils prévoient pour 2015 un niveau à 2,2 millions de m² et 2,3 seulement pour 2016. ANTICIPATION DE LA DEMANDE PLACÉE DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE, EN MILLIONS DE M 2 2.8 M 2.6 M 2.4 M 2.2 M 2.0 M 1.8 M 1.6 M 1.8 2,2 1,9 1,8 2,3 2,1 2,0 2,0 2,0 2,1 2,0 2,1 2,1 2,1 2,2 2,3 Max Méd. Moy. Min 1.4 M 1.2 M Réalisé déb 2013 mi-2013 fin 2013 déb 2013 mi-2013 fin 2013 2013 2014 2015 2016 Source : Immostat - Baromètre IPD 3

VACANCE La vacance des bureaux en France des portefeuilles des investisseurs institutionnels (hors immeubles d exploitation) a atteint en 2013 son niveau le plus haut des dix dernières années selon l indice IPD et semble se stabiliser au 1er semestre 2014. Malgré ce contexte difficile, les membres du baromètre n envisagent pas une poursuite de l augmentation de la vacance mais entrevoient plutôt une légère baisse, la vacance atteignant en moyenne 11,7% à fin 2015 et 11,2% en 2016. ANTICIPATION DE LA VACANCE EN FRANCE DES INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS 13.0% 12.0% 11.0% 10.0% 9.0% 8.0% 7.0% 6.0% 5.0% 4.0% 3.0% 10.0 7.4 Réalisé Prévision 17ème Baromètre 10.5 10.6 10.6 10.7 12.1 12.0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014* (taux IPD S1 2014) 11.7 11.2 2015 2016 Source : IPD- Baromètre IPD LOYERS ET MESURES D ACCOMPAGNEMENT Nous retrouvons cette légère diminution de la vacance prévue par nos panélistes dans leurs anticipations sur les mesures d accompagnement puisqu ils ne prévoient pas de hausse de ces dernières. Ils tablent plutôt sur une stabilisation pour les actifs de seconde main Paris QCA (18% pour 2015 comme au dernier sondage ) et anticipent en revanche une légère diminution pour les actifs prime Paris QCA (17% contre 19% lors du dernier baromètre). GAMME DES LOYERS ET MESURES ACCOMPAGNEMENTS (2015) /m 2 787 800 Loyer facial 700 17 Loyer économique 600 651 511 500 18 400 421 300 Par ailleurs, nos panélistes anticipent qu à fin 2015, les loyers prime dans Paris QCA s établiront autour de 787 /m², en hausse par rapport à leurs dernières prévisions (765 /m²), mais en deçà du loyer facial prime établi par DTZ à 790 /m² à. Quant aux bureaux de seconde main dans Paris QCA, les membres du baromètre envisagent une légère reprise des loyers pour s établir à environ 511 /m² à fin 2015. 200 "Prime" Paris QCA Source: Baromètre IPD Seconde main Paris QCA 4

BAROMÈTRE DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER FRANÇAIS OBSOLESCENCE QUELLES ACTIONS COMPTEZ-VOUS MENER SUR LES IMMEUBLES OBSOLÈTES DANS LES DEUX PROCHAINES ANNÉES? Dans cette 17ème édition du baromètre, nous avons interrogé 2015 pour la première fois nos panélistes sur l obsolescence de leur parc de bureaux. La vente après travaux 27% La vente sans travaux 27% A peine le tiers d entre eux pense détenir entre 10 et 19% de leur parc de bureaux qu il juge difficile à louer à cause de son obsolescence, tandis que plus de la moitié déclare posséder moins de 4% d actifs difficiles à louer du fait de La restructuration lourde pour conservation 23% l obsolescence. La transformation 18% Quant aux actions qu ils comptent mener sur ces immeubles obsolètes dans les prochaines années, ils sont 27% à Aucune action prévue 5% envisager de les vendre sans travaux et la même proportion envisagerait de mener des travaux d aménagement avant de Source: Baromètre IPD les vendre. Néanmoins, 23% d entre eux comptent mener de lourds travaux de restructuration en vue de conserver ces immeubles et 18% souhaitent carrément les transformer. 5

COMMERCES VERS UNE REPRISE TRÈS PROGRESSIVE Sur l ensemble du quatrième trimestre 2014, les dépenses de consommation des ménages sont restées quasi stables (+0,1 %). Cependant, sur l ensemble de l année 2014, elles reculent de nouveau légèrement (-0,2 % après 0,3 % en 2013), malgré le redressement de la consommation en produits manufacturés (+0,7 % en 2014 après -0,6 %). Cette stabilisation de la consommation des ménages sur le quatrième trimestre se reflète dans la fréquentation des centres commerciaux restée également stable sur le trimestre selon le CNCC qui relève néanmoins un mois de décembre très positif. Cette stabilisation confirme toutefois la bonne résistance du modèle de centre commercial grâce notamment aux efforts consentis par les commerçants et les gestionnaires. Par ailleurs, dans son communiqué de janvier 2015, le CNCC confirme l impact très négatif qu ont pu avoir les attentats dans Paris sur la fréquentation des centres commerciaux et en particulier pendant les cinq premiers jours de soldes qui a vu la fréquentation baisser par rapport à 2014 de 7,8% sur l ensemble du territoire et de 12,2% en Ile-de-France. Toutefois la fréquentation s est redressée à mi-janvier et les consommateurs ont retrouvé le chemin des commerces. Malgré ce redressement, le CNCC craint que le chiffre d affaires des commerçants perdu lors des premiers jours de soldes ne soit pas complètement compensé. VERS UNE STABILISATION DE LA VACANCE Les avis de nos panélistes sur la vacance des centres commerciaux sont assez optimistes sur 2015 puisque plus de 50% d entre eux attendent une amélioration, aussi légère soit-elle. Cependant, seuls 2 d entre eux pensent que cette légère amélioration perdurera en 2016 alors que 40% tablent plutôt sur une stabilisation de la vacance. TENDANCE POUR LA VACANCE DES CENTRES COMMERCIAUX 33% 31% 31% 39% 33% 33% 44% 28% 21% 39% 1 5% 21% 81% 19% 5 59% 38% 35% 61% 44% 44% 19% 19% 50% 61% 53% 33% 13% 22% 67% 21% 57% 44% 17% 32% 47% 5% 47% 2 Forte dégradation Légère dégradation Stabilisation Légère amélioration Forte amélioration déb 2013 mi-2013 fin 2013 déb 2013 mi-2013 fin 2013 2013 2014 2015 2016 Source: Baromètre IPD 6

Quant à la tendance des loyers des commerces dans ce contexte pour le moins mitigé, les membres du panel sont très prudents. Aucun d entre eux ne prévoit une remontée du niveau des loyers tandis que 63% s attendent plutôt à une stabilisation. Les 3 restants prévoient même une baisse des niveaux de loyers. En ce qui est de 2016, les prévisions de nos panélistes semblent retrouver un brin d optimisme puisqu ils sont plus du tiers à attendre une augmentation des loyers alors que plus de la moitié s attend à des niveaux stables. TENDANCE POUR LE LOYER DES COMMERCES 50% 50% 3 25% 22% 3 12% 7% 40% 3 1 65% 67% 67% 63% 67% 7 80% 53% Diminution 40% 44% 64% 20% 33% 64% 33% 53% 63% 32% Stabilisation Augmentation 10% 15% 13% 12% 13% 7% déb 2013 mi-2013 fin 2013 déb 2013 mi-2013 fin 2013 2013 2014 2015 2016 Source: Baromètre IPD LOI PINEL Dans ce contexte économique peu favorable, amplifié par une pression fiscale grandissante, nous avons interrogé les panélistes, lors de cette 17ème édition du baromètre, sur l impact de la loi Pinel sur le rendement locatif en 2015. La grande majorité d entre eux pensent qu elle aura certes un impact négatif mais non significatif. 7

LOGISTIQUE OPTIMISME SUR LA DEMANDE PLACÉE EN 2015 En 2014, la demande placée des entrepôts de plus de 10 000 m² en France est resté quasiment stable selon les données Immostat, grâce notamment à une accélération de la demande au deuxième semestre, notamment en Ile-de- France et dans la région lyonnaise, confirmant ainsi les prévisions des deux derniers baromètres. En 2015, la logistique bénéficierait des perspectives de légère reprise de la consommation des ménages, de la production et des exportations. 41% de nos panélistes envisagent en effet une augmentation de la demande placée et 53% une stabilisation, traduisant une demande placée assez active, et le report d un certain nombre de projets qui ne se sont pas réalisés en 2014. Leurs prévisions pour 2016 sont encore plus optimistes puisque 67% d entre eux penchent vers une augmentation de la demande. Selon nos panélistes, les valeurs locatives des entrepôts devraient rester stables sur une grande partie des marchés. Ils estiment qu en 2015 les loyers prime faciaux atteindront 52 /m²/an en Ile-de-France, tandis qu ils seraient de 45 /m² sur la dorsale Nord-sud (hors Ile-de-France) et 40 /m². En 2016, ils envisagent une légère tendance à la hausse pour les loyers faciaux prime des entrepôts en Ile de France à 53 /m². TENDANCES POUR LE MARCHÉ DES ENTREPÔTS EN FRANCE 47% 23% 41% La demande placée sera plus importante 5 5 67% 4 La demande placée sera similaire 47% 53% 7% 31% 38% 38% 22% La demande placée sera moins importante Déb 2015 Déb 2015 2014 2015 2016 Source: Baromètre IPD 8

INVESTISSEMENT VERS UNE STABILISATION DES VOLUMES D INVESTISSEMENT En 2014, les volumes d investissement en France ont atteint leur niveau record d après crise avec 22,5 milliards d euros investis (hors hôtels et santé), selon le Crédit Foncier Immobilier, niveau assez inattendu et nettement au-dessus des précédentes prévisions de nos panélistes qui avoisinaient les 16,9 milliards d euros. Pour 2015, ils ont revu leurs anticipations et penchent vers une stabilisation à 22,7 milliards d euros d investissement, tendance qui se poursuivrait en 2016. ANTICIPATION DU VOLUME GLOBAL D INVESTISSEMENT EN FRANCE, HORS HÔTEL ET SANTÉ, EN MILLIARDS D EUROS 30 Mds 29 28 Mds 26 Mds 24 Mds 22 Mds 22,5 22,7 22,8 20 Mds 18 Mds 16 Mds 14 Mds 12 Mds 10 Mds 8 Mds 6 Mds 13 8,5 11,2 15,0 14,5 12,5 10,8 fin 2011 déb 2012 15,0 13,1 déb 2013 16,9 17,3 Max Méd. Moy. Min Réalisé 07 08 09 10 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Source : Crédit Foncier Immobilier - Baromètre IPD Dans la continuité des éditions précédentes, les SCPI et OPCI Retail et les compagnies d assurance devraient toujours rester en 2015 les acteurs les plus actifs à l investissement, mais les compagnies d assurances reprennent la tête du classement. Ces deux catégories d acteurs continueraient à bénéficier d une collecte importante auprès des épargnants, qui boudent le livret A au profit des contrats d assurance vie et des SCPI et OPCI retail. Néanmoins, cette édition annonce le retour en 2015 sur le marché de l investissement des foncières cotées au coude à coude avec les investisseurs moyen-orientaux et asiatiques, et juste devant les fonds souverains. Les investisseurs Nordaméricains devraient être, selon les panélistes, moins actifs que les autres acteurs, en retrait par rapport à 2014. Enfin ils ont écarté les fonds allemands des acteurs les plus actifs à l investissement en 2015. De plus, leur poids s accroît au détriment des fonds non cotés y compris les OPCI professionnels, qui, selon nos panélistes, baisseraient leurs investissements à mais gardent la 3ème place du podium. 9

FREINS À L INVESTISSEMENT: LE CORE, TOUJOURS ET ENCORE Comme lors des précédents baromètres, la rareté des actifs Core associée à des rendements trop faibles représentent pour nos panélistes les principales contraintes à l investissement. Ils représentent à eux deux plus de 50% des freins à l investissement. Sans grande surprise, les investisseurs continuent d afficher une certaine défiance face à la politique économique et fiscale menée en France qui ralentiraient selon eux les investissements, tout comme l incertitude sur l environnement économique mais un peu moins que lors de notre dernière édition. Quant à la fourchette Bid-Ask, son appréhension reste similaire chez nos panélistes et pèse à hauteur de 9%, presqu au même niveau qu au précédent baromètre. LES TROIS TYPES D ACTEURS LES PLUS ACTIFS À L INVESTISSEMENT 2015 LES FREINS AU REDÉMARRAGE DE L INVESTISSEMENT 2015 Compagnies d'assurance et assimilés 30% Rareté / faiblesse des actifs dits «core» 34% SCPI - OPCI Retail Fonds non cotés Core/Core+/Value-Added (y compris OPCI professionnels) Investisseurs moyen-orientaux ou asiatiques Foncières cotées Fonds souverains Fonds opportunistes 4% 9% 21% Rendement trop faible sur les actifs dits «core» Défiance face à la politique économique et fiscale menée en France Incertitude sur l'environnement économique / le marché locatif Impact de la fiscalité 17% 13% Investisseurs américains 2% Fourchette Bid-Ask trop importante 9% Impact des réglementations 10

LES TAUX DES BUREAUX PRIME EN BAISSE EN 2015 ANTICIPATION DES TAUX PRIME DES BUREAUX PARIS QCA? 6.0% 5.5% Dans cette édition, les panélistes envisagent encore une compression des taux Prime des Bureaux Paris QCA, pourtant déjà très faibles. A la majorité, ils pensent que les taux pourraient atteindre 3, à fin 2015. Ce résultat n est pas surprenant compte tenu de l abondance de liquidités à investir en immobilier, de la rareté de l offre prime et du positionnement de certains acteurs qui investissent à très long terme sur ce marché, ce qui le rend inaccessible pour un grand nombre d investisseurs locaux. Néanmoins, les taux se stabiliseraient à 3, en 2016, selon eux, et tous estiment que ces taux ne remonteront pas au dessus du seuil 4%. 5.0% 4.5% 4.0% 3,9 3.5% 3.0% 4,4 4,1 3,9 3,6 3,6 2015 2016 Max Méd. Moy. Min Les centres commerciaux prime, bien que toujours très recherchés, verrait leur taux se stabiliser à 4,3% en 2015 et 4,2% en 2016. ANTICIPATION DES TAUX PRIME DES CENTRES COMMERCIAUX 6.0% 5.5% Après une année 2014 très dynamique sur le marché de l investissement en logistique, avec une demande plus importante que l offre disponible sur les actifs prime, les panélistes anticipent une compression des taux de rendement prime des plateformes logistiques en 2015, à 6,7%. En 2016, ce taux resterait stable selon eux. 5.0% 4.5% 4.0% 3.5% 3.0% 4,2 4,6 4,4 4,2 4,3 4,2 QUELLES PERSPECTIVES FINANCIÈRES? A fin 2013, les indices annuels IPD présentaient pour le secteur Bureaux un rendement global de 4,4% en baisse par rapport à 2012, avec notamment un rendement en capital de -1,3%, tendance confirmée au 1er semestre 2014 avec une baisse des valeurs de bureaux de -0,9%. 2015 2016 Max Méd. Moy. Min ANTICIPATION DES TAUX PRIME DES PLATEFORMES LOGISTIQUES 6.0% Néanmoins, cette tendance du segment Bureaux reste à nuancer en fonction de la localisation géographique et de la qualité des actifs. Les fortes tensions sur les actifs core et la compression des taux prime semblent se poursuivre et, nos panélistes s attendent à un rendement en capital de 2, à fin 2015, avec des disparités assez fortes allant jusqu à plus de 5%. En revanche, en 2016, les anticipations de nos panélistes sont plus unanimes, la moyenne étant de 1,8%, traduisant un retour vers la stabilité dans Paris QCA, alors que les acteurs commencent à reporter leurs investissements vers d autres secteurs. 5.5% 5.0% 4.5% 4.0% 6,9 3.5% 3.0% 7,1 6,9 6,9 6,7 6,6 2015 2016 Max Méd. Moy. Min 11

STRATÉGIE LES BUREAUX, TOUJOURS À LA TÊTE DES CHOIX D ALLOCATION DE NOS PANÉLISTES, SÉDUISENT ENCORE PLUS QUE JAMAIS Selon notre sondage, les bureaux représentent plus de 80% des intentions d achat des investisseurs du panel alors qu ils étaient à 60 % lors du dernier baromètre à. Si on analyse de près ces résultats, les bureaux Reste de Paris demeurent en tête avec 27% des intentions d achats. La surprise de ce sondage est le Paris QCA qui se retrouve à la 2e place puisque un quart des panélistes souhaitent y investir alors qu ils n étaient que 9% au dernier baromètre. Par ailleurs, lors de cette édition, nous remarquons l appétit grandissant pour les bureaux en région. Ainsi, lors du baromètre à, ces produits séduisaient à peine 7% de nos panélistes tandis que plus de 14% de ces derniers nous ont confié début 2015 leur intention d investir dans les bureaux Prime en région, avec une préférence pour la métropole Lyonnaise (9%). Lille quant à elle, séduit à hauteur de 4%. Nantes et Marseille ne semblent pas attirer pour l instant. Il convient de préciser que dans ce baromètre, figuraient parmi les choix les métropoles de Lyon, Lille, Nantes et Marseille. Cependant, suite à la demande de nos panélistes, nous proposerons dès le prochain baromètre d autres métropoles régionales telles que Bordeaux ou Toulouse. En deuxième position après les bureaux, nous retrouvons les commerces avec 9% d intentions d achat, avec presque autant d intérêt pour les boutiques et commerces de pieds d immeubles (5%) que pour les centres commerciaux et Retail parks (4%). La logistique ne séduit toujours pas plus (stable à 7%) alors que les hôtels et actifs de santé perdent de l attrait puisqu ils sont passés de 7% d intentions d achat lors du dernier baromètre à 2%. Toutefois les hôtels semblent séduire plus que les actifs de santé. Bien que les actifs à revenu sécurisé continuent au fil des derniers baromètres à attirer de moins en moins d investisseurs, notamment parce qu ils deviennent de plus en plus difficiles d accès, ils gardent néanmoins la tête du podium avec 25% des intentions d investissements. Les développements commercialisés séduisent quant à eux de plus en plus nos panélistes qui étaient 17% à à souhaiter y investir contre 23% lors de ce sondage. PRODUITS PRIVILÉGIÉS À L ACHAT EN FRANCE TYPES D ACTIFS PRIVILÉGIÉS EN FRANCE À L ACHAT 2015 2015 Bureaux reste de Paris 27% Actifs à revenu sécurisé 25% Bureaux Paris QCA 25% Développements pré-commercialisés 23% Bureaux Reste IDF 1 Développement en blanc 12% Bureaux neufs Prime Lyon Logistique Boutiques et commerces de pieds d immeubles Résidentiel 9% 7% 5% 4% Portefeuille Actifs présentant de la vacance Actifs à restructurer 12% Centres commerciaux & Retail Parks 4% Sale & Lease Back 7% Bureaux neufs Prime Lille 4% Hôtels 2% 12

ARBITRAGE: LES BUREAUX TOUJOURS EN TÊTE DES INTENTIONS DE CESSION Les Bureaux gardent leur 1ère position des produits à arbitrer en 2015 avec 50% d intentions de vente. Le secteur de bureaux reste Ile-de-France sera le principal produit que nos panélistes envisagent de mettre sur le marché en 2015 (22%). Les bureaux Paris hors QCA totalisent 17% des intentions, au même niveau que lors du dernier sondage. Les bureaux dans Paris QCA seront moins disponibles car seulement de nos panélistes envisagent de les libérer contre 17% de sondés à. Le désengagement des bureaux en régions trouve moins d écho auprès de nos panélistes (3% contre 12% au dernier baromètre). Les membres du panel semblent ainsi se positionner comme acquéreurs de bureaux en régions en 2015. Les commerces viennent en 2e position après les bureaux avec une préférence d arbitrage pour les centres commerciaux et Retail Parks: 19% contre pour les boutiques et commerces de pieds d immeubles. Contrairement à la précédente édition de ce baromètre, les panélistes souhaitent plus se désengager de leurs locaux d activités que de leurs actifs de Logistique. Selon notre baromètre, les actifs présentant de la vacance seront la première cible d arbitrage pour plus du tiers de nos panélistes. Les membres du panel ne semblent plus être aussi nombreux à vouloir mettre sur le marché leurs actifs à revenu sécurisé. Alors qu ils étaient plus de 40% en 2014, ils ne sont plus que 23% en 2015. Les actifs à restructurer seraient encore dans le pipeline des cessions de nos panélistes. PRODUITS À CÉDER EN PRIORITÉ TYPES D ACTIFS À CÉDER EN PRIORITÉ Bureaux Reste IDF Centres commerciaux & Retail Parks Bureaux reste de Paris 14% 19% 22% Actifs présentant de la vacance Actifs à restructurer 23% 31% Bureaux Paris QCA Résidentiel 8% Actifs à revenu sécurisé 23% Locaux d'activités Boutiques et commerces de pieds d immeubles Logistique Bureaux neufs Prime Lille 3% 8% Portefeuille* Autres Sale & Lease Back* 3% 14% 2015 2015 2014 2014 13

INVESTISSEMENT INDIRECT: LES FONDS NON COTÉS SONT PLÉBISCITÉS ET LA DETTE IMMOBILIÈRE NE SÉDUIT PLUS La dette immobilière ne semble plus séduire nos panélistes (9% d intentions d achat contre 22% à ). Elle a ainsi été détrônée par les fonds non cotés qui ont gagné 27 points dans les sondages du fait notamment de la bonne performance enregistrée par les OPCI professionnels et les SCPI. Les foncières cotées gagnent en attrait et totalisent des intentions d investissement pour 2015 contre seulement 5% lors du dernier sondage. INVESTISSEMENT À L ÉTRANGER: L ALLEMAGNE TOUJOURS EN TÊTE L Allemagne reste toujours en tête du classement des pays où nos panélistes souhaiteraient investir même si elle perd 4 points par rapport au dernier sondage. L Espagne en revanche perd des points en faveur de l Italie qui a l air d attirer de plus en plus d investisseurs. Ils étaient seulement 7% à souhaiter y investir contre 14% début 2015. Les marchés asiatiques qui ne présentent pas une cible adéquate pour nos panélistes semblent attirer plus de panélistes même si cet attrait reste assez faible ( d intentions d investissement en 2015 contre 2% seulement à ). CHOIX D ALLOCATION DES INVESTISSEURS PAR TYPE DE VÉHICULES INDIRECTS Fonds non cotés Core Fonds non cotés Core + / Value Added Foncières cotées Dettes immobilières Fonds non cotés Opportunistic Rachat de sociétés (avec effectif salarié) 3% 9% 9% 17% 20% 2015 2015 2014 2014 2013 mi-2013 CHOIX D ALLOCATION DES INVESTISSEURS PAR PAYS Allemagne 28% 14% Espagne Italie 14% Benelux 12% Royaume-Uni 12% Amérique du Nord Asie Europe Centrale et de l Est 4% 2015 2% 2015 Amérique du Sud* 2014 Je n investirai pas à l étranger 2% 2014 14

ABOUT IPD AN MSCI BRAND IPD is a leading provider of real estate performance and risk analysis, providing critical business intelligence to real estate owners, managers, brokers, lenders and occupiers worldwide. Our unique database holds searchable information on 79,000 properties, valued at approximately USD 1.7 trillion, which are located in 33 countries, with a long performance history (25+ years) and which are mostly appraised quarterly. IPD is well known for its sophisticated research capability and provides fundamental analysis that can be applied across all types of real estate: direct property, listed and unlisted vehicles, joint ventures, separate accounts and debt. IPD s clients are global industry leaders and we have a symbiotic relationship with them. This includes nine of the top ten global fund managers* and nine of the largest ten European REITs**. IPD does not participate in real estate investment markets and does not offer consultancy advice on investment decisions. * INREV/ANREV Fund Manager Survey 2012 ** MSCI 2013 A PROPOS DE CRÉDIT FONCIER IMMOBILIER Crédit Foncier Immobilier, filiale du Crédit Foncier, accompagne les grands propriétaires, promoteurs, investisseurs, établissements financiers et particuliers, dans leurs projets immobiliers et la valorisation de leur patrimoine. Cultivant une forte proximité avec ses clients, Crédit Foncier Immobilier offre une large gamme de prestations, allant du conseil à la commercialisation, en passant par l expertise et l audit. Crédit Foncier Immobilier, qui rassemble 270 collaborateurs dans 15 métropoles, est le quatrième conseil immobilier français et a réalisé en 2014 un chiffre d affaires de 41,3 millions d euros. www.creditfoncierimmobilier.fr CONTACT MSCI T: +33 1 58 05 36 81 E: enquiries@ipd.com Crédit Foncier Immobilier E: emmanuel.ducasse@ creditfoncierimmobilier.fr msci.com clientservice@msci.com The information contained herein (the Information ) may not be reproduced or redisseminated in whole or in part without prior written permission from MSCI. The Information may not be used to verify or correct other data, to create indexes, risk models, or analytics, or in connection with issuing, offering, sponsoring, managing or marketing any securities, portfolios, financial products or other investment vehicles. Historical data and analysis should not be taken as an indication or guarantee of any future performance, analysis, forecast or prediction. None of the Information or MSCI index or other product or service constitutes an offer to buy or sell, or a promotion or recommendation of, any security, financial instrument or product or trading strategy. Further, none of the Information or any MSCI index is intended to constitute investment advice or a recommendation to make (or refrain from making) any kind of investment decision and may not be relied on as such. The Information is provided as is and the user of the Information assumes the entire risk of any use it may make or permit to be made of the Information. NONE OF MSCI INC. OR ANY OF ITS SUBSIDIARIES OR ITS OR THEIR DIRECT OR INDIRECT SUPPLIERS OR ANY THIRD PARTY INVOLVED IN THE MAKING OR COMPILING OF THE INFORMAT ION (EACH, AN MSCI PARTY ) MAKES ANY WARRANTIES OR REPRESENTAT IONS AND, TO THE MAXIMUM EXTENT PERMITTED BY LAW, EACH MSCI PARTY HEREBY EXPRESS LY DISCLAIMS ALL IMPLIED WARRANTIES, INCLUDING WARRANTIES OF MERCHANTAB ILITY AND FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. WITHOUT LIMITING ANY OF THE FOREGOING AND TO THE MAXIMUM EXTENT PERMITTED BY LAW, IN NO EVENT SHALL ANY OF THE MSCI PARTIES HAVE ANY LIABILITY REGAR DING ANY OF THE INFORMAT ION FOR ANY DIRECT, INDIRECT, SPECIAL, PUNITIVE, CONSEQUENTIAL (INCLUDING LOST PROFITS) OR ANY OTHER DAMAGES EVEN IF NOT IFIED OF THE POSS IBILITY OF SUCH DAMAGES. The foregoing shall not exclude or limit any liability that may not by applicable law be excluded or limited. 2015 MSCI Inc. All rights reserved CBR0315