TD1 de Géométrie Différentielle du Septembre 2009 université Paris Diderot

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Transcription:

TD1 de Géométrie Différentielle du Septembre 2009 université Paris Diderot (1) f α (x, y, z) = x 2 +y 2 +z 2 xyz α; df α = (2x yz, 2y xz, 2z xy). Le rang de df α est nul ssi (x, y, z) = (0, 0, 0), (2, 2, 2), ( 2, 2, 2), ( 2, 2, 2), (2, 2, 2). Par le thm du rang: fα 1 {0} est une variété si α 0, 4. Si α = 0, le thm de Morse (Hirsch Differential Topology p.143) donne un difféo local en 0 tel que f ϕ = x 2 + y 2 + z 2. Donc 0 est un point isolé de f 1 0 qui est une variété. Si α = 4, on fait le chgt de variable X = x 2, Y = y 2, Z = z 2, on a alors f4 1 {0} = {X2 + Y 2 + Z 2 2(Y Z + ZX + XY ) XY Z = 0}. La forme quadratique X 2 + Y 2 + Z 2 2(Y Z + ZX + XY ) est non-dégénérée, à nouveau par le thm de Morse, on a f = x 2 1 + x2 2 x2 3 dans des coordonnées adéquates, donc f4 1 {0} n est pas une variété en (2, 2, 2). (2) f(x, y) = y 2 x 3 + 3px q; df = (2y, 3x 2 + 3p). Si q 2 4p 3, le thm du rang montre f 1 {0} est une variété. Sinon à chgt de coordonnées près, soit p = q = 0, soit p = 1, q = 2. Dans le premier cas, y 2 = x 3 n est pas une variété en (0, 0). En effet, si on fait tendre un pt (x, y) vers (0, 0) le long de la courbe y 2 = x 3, le vecteur unitaire associé tendra toujours vers (1, 0). Si y 2 = x 3 était une sous-variété, on pourrait aussi obtenir ( 1, 0). Dans le second cas, y 2 = x 3 3x + 2 et au point (1, 0), on vérifie que la courbe est constituée de deux droites se croisant transversalement. En effet, en faisant le chgt de coordonnée X = x 1, Y = y, la courbe est donnée par Y 2 + 3X 2 X 3 = 0. On prends alors X tel que (X ) 2 = 3X 2 X 3 (appliquer le thm d inversion locale). Dans les coordonnées (X, Y ) la courbe est donnée par Y 2 (X ) 2 = 0. Le thm du rang montre que S 1 et S 2 sont des sous-variétés. S 2 est une union disjointe de deux cercles. La sphère avec un cheveu n est pas une variété par invariance de la dimension. d(det) M H = det(m) Tr(M 1 H). Le thm du rang implique que SL(n, R) est une variété. Le groupe O(n) est fermé borné donc compact. ϕ(m) = t MM, dϕ M H = t HM + t MH. Si M est diagonalisable sur C, le rang de dϕ M est n 2 n(n 1)/2 (autre méthode: on remarque que l image de dϕ appartient à l ensemble des matrices symétriques, et que dϕ M (MS) = 2S pour toute matrice symétrique). Toute matrice de O(n) est diagonalisable sur C, donc le thm du rang s applique, et O(n) est une variété de dimension 1

2 n(n 1)/2. SO(n) est une des deux composantes connexes de O(n): c est donc aussi une variété de dimension n(n 1)/2. la dimension de U(n) est n 2, et de SU(n) est n 2 1. Soit π : R {0, 1} M la projection naturelle. Un ensemble U de M est ouvert ssi π 1 (U) est ouvert. Le point π(0, 0) appartient à π(] 1, +1[ 0) qui est ouvert dans M. Mais la suite de points π(1/n, 0) = π(1/n, 1) possède deux points d accumulation π(0, 0) et π(0, 1). Donc M n est pas séparé. (la droite longue et la surface de Prüfer) Une correction détaillée est donnée dans le livre de Spivak Vol. I Appendice A. L et M ne sont pas des variétés car ces espaces admettent un ensemble non dénombrable discret. (1) (t 2, t 4 ) n est pas une immersion mais y = x 2 est une sous-variété. (2) (t 2, t 3 ) n est pas une immersion et y 2 = x 3 n est pas une sous-variété (voir le premier exercice (1)). L application (x 1/3, y) est un homéo envoyant y 2 = x 3 sur x = 0. (3) X(t) = (t cos(t 1 ), t sin(t 1 )) est une immersion car dx dt 2 = 1 + 1 t 2 1 t sin( 2 t ) > 0. L application est un plongement mais pas un plongement propre. (1) On prend p f(n), et on note q = f 1 (p) N. On fixe U un voisinage de q, V un voisinage de p et des coordonnées dans U et V respectivement telles que (y 1,..., y k ) = f(x 1,.., x n, x n+1,..., x m ) = (x 1,..., x n, 0,..., 0). Comme f : N f(n) est un homéomorphisme, on peut trouver un voisinage V V de q tel que π 1 (V ) est inclus dans U. Dans V, on a f(n) V f(u), donc l ensemble f(n) est un ouvert de y n+1 =... = y k = 0, ce qui montre que f(n) est une sous-variété. (2) f est ouverte par le thm du rang. (3) Si f : S n R n est une immersion, alors f(s n ) est un ouvert de R n qui est aussi compact. Contradiction. (plan projectif) (1) On note π : S 2 RP 2 : c est un difféo local. Comme f( x, y, z) = (x, y, z), il existe g : RP 2 R 3 unique telle que g π = f. Comme π est un difféo local, et f est différentiable, g est aussi différentiable. Le rang de la différentielle de g est le même que celle de f. On a: df (x,y,z) = 0 z y z 0 x. y x 0 Au point (1, 0, 0), df est de rang 1 donc sa restriction à l espace tangent de S 2 aussi. En particulier, f ne peut être une immersion en ce point.

(2) On calcule maintenant df (x,y,z) = 2x 2y 0 y x 0 z 0 x 0 z y 3. On vérifie que la différentielle df en (x, y, z) S 2 restreinte à l espace tangent de S 3 i.e. à l espace (h 1, h 2, h 3 ) R 3 t.q. xh 1 + yh 2 + zh 3 = 0 est de rang constant égal à 2. Celà montre que F est une immersion de RP 2 dans R 4. Ensuite, on montre que F est injective. Immersion du tore moins un point: le tore moins un point est difféo à l union de deux anneaux s intersectant le long d un carré (regarder dans le modèle du carré). Il suffit donc d immerger un anneau. Immersion de la bande de Möbius: on plonge un cercle dans un plan R 3, et on accroche à chaque point θ [0, 2π] du cercle une droite passant par θ et faisant un angle θ avec le plan contenant le cercle. La bande de Möbius ne s immerge pas dans R 2 car sinon elle serait orientable. (fibration de Hopf) (1) Voir Gallot-Hulin-Lafontaine p.12. (2) La différentielle dπ est une application linéaire complexe de rang 1. L espace tangent à S 3 est une hypersurface réelle de dimension 3, donc en tout point T S 3 ker(dπ) est de dimension réelle 1. Donc π est une submersion. (partition de l unité) (1) Pour chaque x K U i, on pose ρ(x) = dist(x, R n \ U i ). On extrait un recouvrement fini B(x j, ρ(x j )) de K, et on pose ρ = min ρ(x j ). Enfin on définit K i = {x U i, dist(x, R n \ U i ) ρ}. (2) Définir χ 0 comme 0 sur ], 0] et exp( 1/t(t 1)) sur [0, 1], et 0 sur [1, + [. C est une application lisse. Puis poser χ 1 (t) = t χ 0ds/ R χ 0ds. Cette fonction est nulle sur ], 0], constante égale à 1 sur [1, + [. Enfin χ(t) = χ 1 (t 1). (3) On recouvre K i par un nombre fini de boules de rayon ρ/2 et relativement compactes dans U i. Pour chacune de ces boules B k = B(y, ρ/2), on définit ψ k (x) = χ(1 1 ρ (dist(x, y) 3ρ 2 ). La fonction ψ = ψ k est strictement positive sur K i et à support compact. Soit δ = inf Ki ψ > 0. La fonction θ i = ψ/(χ(2ψ/δ)) est à support compact et constante égale à 1 sur K i. (4) Facile. On peut supposer U i fini. On fixe (V j, g j ) un atlas fini g j : V j R n difféos, on fixe K j compact de V j tel que K j M. On applique le résultat précédent au recouvrement U i V j des V j : ϕ j i : U i V j [0, 1] à support compact dans U i tel que i ϕj i = 1 sur K j. On pose alors ϕ i = j ϕj i

4 qui est à support compact dans U i. De plus ψ := ϕ i = i,j ϕj i 1 sur K j = M. Finalement, ϕ i = ϕ i /ψ convient. On fixe un atlas fini {U i } 1 i N et des difféos h i : U i R n. On extrait une famille couvrante B k M finie de la famille h 1 i B(x, 1). Pour chaque B k on note B k la boule correspondante de Rn de rayon 2 la contenant. On note h k : B k B(0, 2) Rn le difféo naturel. On note ϕ k une fonction lisse sur B k à support compact, et constante égale à 1 sur B k. On pose ensuite f(x) = (ϕ k (x)h k (x), ϕ k (x)) (R n ) N R N. Il est facile de voir que cela donne f est une immersion injective (donc un plongement) de M dans R (n+1)n. Le point est de montrer que tout recouvrement U i admet un raffinement localement fini i.e. pour tout point p M, il existe un nombre fini d indices i tels que p U i. On dit que M est paracompact. Voir Lee Smooth Manifolds pour l implication dénombrable à l infini implique paracompact. Chaque point p M admet un ouvert W (p) relativement compact dans M et difféo par g p à la boule unité, et contenant V (p) = gp 1 B(0, 1/2). On peut supposer de plus que le recouvrement W (p) est plus fin que U i. On extrait alors un recouvrement localement fini des V (p), que l on note V j. On note aussi W j le recouvrement correspondant. On considère V j = gj 1 B(0, 1/2). On prends ϕ j lisse, égal à 1 sur V j et à support compact dans W j. Alors ϕ = ϕ j est fini et > 0 sur M. On pose ϕ j = ϕ j /ϕ. On considère la projection naturelle π : S 2 RP 2. On note S 2 + = {(x, y, z) R 3, x 2 + y 2 + z 2 = 1, z 0} = S 2 {z 0}: c est un disque fermé. La projection π : S 2 + RP 2 est surjective, injective au-dessus du disque ouvert, et identifie (x, y, 0) à ( x, y, 0). En prenant deux paires de points du cercle diamétralement opposés, et les ramenant aux sommets d un carré, on voit que RP 2 est le quotient du carré modulo les relations (x, 0) (1 x, 1) et (0, y) (1, 1 y). (éclatement réel) On travaille dans une des n cartes U recouvrant RP n 1 : (y 1,..., y n 1 ) [y 1 :... : y n 1 : 1]. Alors dans π2 1 (U), l ensemble V n est définie comme l ensemble des (x 1,..., x n, [l 1,..., l n ] tels que x 1 l1 =... = xn l n i.e. x i l j x j l i = 0 pour tout i j. En d autres termes dans les coordonnées x i, y j, on a V n π2 1 (U) = n 1 i=1 {x i = x n y i }. L application f(x, y) = (x i x n y i ) est de rang maximal hors de {x n = 0} qui n intersecte pas π2 1 (U). Le thm du rang implique que V n π2 1 (U) est un variété. Finalement V n est une sous-variété de R n RP n 1. La préimage π1 1 (p) est un point si p (0), et RP n 1 si p = (0). La surface V 2 est difféomorphe à la bande de Möbius. Pour le voir, on paramétrise RP 1 par l angle θ [0, π] avec une droite fixe. On dessine R 2 [0, π] puis V 2 dans ce produit.

On pose H(t, (x, l)) = (tx, l). On prends un ouvert U autour de p et un difféo h : U B(0, 1) tel que h(p) = 0. On considère maintenant le recollement de M \{p} avec π1 1 B(0, 1) à l aide du difféomorphisme π1 1 h de U \{p} sur π1 1 B(0, 1)\{0}. L espace obtenu est une variété séparé M. Soit π définie par id sur M \{p} et h 1 π 1 sur π1 1 B(0, 1). Cette application est différentiable de M sur M et vérifie les propriétés demandées. 5