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Transcription:

Chapitre Rappels et compléments Dans ce chapitre, nous introduisons des notations et quelques notions ensemblistes utiles pour la suite de l ouvrage. Nous y avons aussi rassemblé les propriétés des fonctions usuelles, qui sont un pré-requis indispensable pour ce cours, même celles qui seront vues ultérieurement, pour donner au lecteur un aidemémoire complet. Les notions utilisées ici (continuité, dérivabilité, conveité, limites,...) seront définies dans les chapitres suivants dans un cadre plus général, où les fonctions usuelles serviront d eemples. Un lecteur familiarisé au symboles mathématiques, et pour qui les propriétés élémentaires des fonctions usuelles n auraient plus de secret, peut se dispenser de la lecture de ce premier chapitre... Quelques notations Les ensembles Un ensemble est une collection d objets. Si E est un ensemble : la notation E signifie appartient à E. On dit aussi que est un élément de E. la notation E signifie n appartient pas à E. Le symbole désigne l ensemble vide, qui n a aucun élément. Un ensemble qui ne contient qu un seul élément s appelle un singleton. Les ensembles classiques de nombres Nous notons N l ensemble des entiers naturels, comme par eemple ou 23, on écrit 23 N. L ensemble des entiers relatifs est noté quant à lui Z, par eemple 3 Z mais aussi 4 Z. Ainsi,N est un sous-ensemble de Z. Enfin, l ensemble des nombres réels est noté R, il comprend tous les nombres comme π ou 45/789. Les réels sont parfois aussi appelés des scalaires. On retrouvera cette terminologie au chapitre 0. On note R + (resp. R ) l ensemble des nombres réels positifs ou nuls (resp. négatifs ou nuls). On désigne par une étoile un ensemble de nombres privé de0,ainsir est l ensemble de tous les nombres réels non nuls. Quelques symboles ensemblistes On définit un ensemble, soit en donnant la liste de ses éléments, soit par une propriété qui les caractérise : E = 5,, 0, 3, 6, F = R 3 3 + 0.

2 CHAPITRE. RAPPELS ET COMPLÉMENTS Le symbole se lit tel que dans la définition d un ensemble. Par eemple, N <2 = 0,, R 2 +< 0 =. Si A et B sont deu ensembles, la réunion de A et B, notée A B, qui se lit «A union B», est l ensemble formé parleséléments qui appartiennent à A ou à B. Par eemple,, 4 = 4 et R = R + R 0, qui signifie que l ensemble des nombres réels est l union des nombres réels strictement positifs, des nombres réels strictement négatifs et de 0. Le signe décrit l intersection de deu ensembles et se lit «A inter B». A B est l ensemble des éléments qui appartiennent à A et à B. Par eemple,, 4, 6, 4, 5 =, 4 et R + Z = N. Nous utilisons aussi le signe qui montre qu un ensemble est inclus dans un autre, on dit que c est un sous-ensemble. Onapareemple, 4, 4, 5 et N Z R. L inclusion de l ensemble A dans l ensemble B signifie que tous les éléments de A sont aussi des éléments de B. Lorsque un ensemble est inclus dans un autre, on peut en faire la soustraction : si A B, alorsonpeutécrire B \ A, qui se lit «B privé dea», et qui représente les éléments qui sont dans B mais pas dans A. Par eemple, 4, 6\ = 4, 6 et R = R \0. Attention, il faut vérifier que les ensembles sont compatibles, c est-à-dire que le premier ensemble contient bien le second. Si A et B sont deu ensembles (par eemple des intervalles de R), on note A B, qui se lit «AcroiB», l ensemble des couples (a, b) telsquea A et b B. L ensemble A B s appelle le produit cartésien des ensembles A et B. Ilest équivalent d écrire a A, b B et (a, b) A B. L ordre est important : l ensemble A B n est égal à l ensemble B A que si A = B. SiA = B, on utilise aussi la notation A 2 au lieu de A A et A 3 pour A A A. On rencontrera ainsi souvent la notation R 2 pour l ensemble des couples de nombres réels et R 3 pour les triplets de nombres réels. Nous retrouverons le produit cartésien dans le chapitre 0. Symboles mathématiques Pour faciliter l écriture des énoncés mathématiques, nous utilisons lesigne qui signifie il eiste (la lettre E en miroir), lesigne pour quel que soit (ou pour tout), c est la lettre A renversée, première lettre du mot anglais all, quisignifietout. Nous obtenons par eemple : R +, y R +,= y 2, ce qui signifie que pour tout réel positif, ileisteunréel positif y tel que = y 2.

Implication et équivalence.2. RAPPELS SUR LES FONCTIONS USUELLES 3 Dans ce paragraphe, les lettres P et Q représentent des propositions, c est-àdire des énoncés mathématiques, auquels on peut attribuer la valeur vrai ou fau. La notation P = Q se lit «P implique Q», et elle signifie que si P est vraie, alors Q est vraie. La notation P Q se lit «P et Q sont équivalentes», et elle signifie que P implique Q et que Q implique P. Ces symboles ne sont pas des signes sténographiques, et ils doivent être utilisés à bon escient. Fonction factorielle Pour tout n N, ondéfinit la fonction factorielle de la façon suivante : 0! = et pour tout n, n! =n (n ) (n 2). Ainsiona!=,2!=2 et3!=3 2 =6..2. Rappels sur les fonctions usuelles Ce paragraphe regroupe les propriétés fondamentales des fonctions dites usuelles : valeur absolue, fonctions polynômes, eponentielle, logarithme et fonctions puissance. Les fonctions trigonométriques ne seront pas étudiées dans ce livre. Il s agit essentiellement de rappels du cours de Terminale S. Les notions de limites, dérivabilité et symétries sont redéfinies dans les chapitres suivants..2.. Valeur absolue Définition.. R, on appelle valeur absolue de le nombre réel positif noté déf si 0 = ma(, ) = si <0. Les deu figures ci-dessous représentent les graphes des fonctions et 2 +. On pourra remarquer leurs similitudes. y y 2 2 0 0 2 3

4 CHAPITRE. RAPPELS ET COMPLÉMENTS Le changement de en 2 décale la figure de deu unités vers la droite, et l ajout de la constante décale le graphe d une unité vers le haut. Cette remarque se généralise pour passer de la courbe représentative d une fonction f à celle de la fonction f( a)+b. On a les relations suivantes pour α R + : R α = R α α =[ α, α], et R >α = R >αou < α =], α[ ]α, + [. En remplaçant par a dans les formules précédentes, on vérifie que : si a R et α R +,alors R a α = R a α a + α =[a α, a + α]. En traçant la droite réelle, on peut interpréter l ensemble des réels tels que a α comme l ensemble des réels qui sont à une distance inférieure à α du réel a. Par eemple, dans la figure ci-dessous nous avons représenté les réels qui sont à une distance au plus α =2dupointa =.5, c est-à-dire l ensemble R.5 2. a α a a + α 0 2 3 4 Proposition.2 (Quelques propriétés de la valeur absolue) (i) a R, a 0 et a =0 a =0. (ii) (a, b) R 2, ab = a b (iii) a R, b R, a = a b b (iv) (a, b) R 2, a b a + b a + b. Cette dernière inégalité s appelle l inégalité triangulaire. Finalement, nous rappelons les liens entre la valeur absolue et la racine carrée :

.2. RAPPELS SUR LES FONCTIONS USUELLES 5 Proposition.3 (Quelques relations entre valeur absolue et racine carrée) Pour tous les réels a et b, ona (i) a 2 = a et a 2 = a 2, (ii) si b R +, a 2 = b a = ± b, (iii) a 2 b 2 a b b a b, (iv) a 2 <b 2 a < b b <a< b, (v) si ab 0, alors ab = a b, (vi) si a b 0 et b 0alors a b = a b. Eemple.4. Onaainsi 5 2 = 5 2, mais 5 3 =3 5, et ( 5 3) 2 =3 5..2.2. Fonctions polynômes et fractions rationnelles Définition.5. Soitn N. S il eiste des réels a 0, a,..., a n avec a n 0 tels que R, f() =a 0 + a + a 2 2 + + a n n alors la fonction f définie sur R est appelée fonction polynôme (ou polynomiale). Les réels a 0, a,..., a n sont appelés les coefficients, et l entier n le degré, du polynôme. Une fonction affine est une fonction polynôme de degré. Une fonction polynômedelaformef() =a avec a R est appelée une fonction linéaire. Dans la définition d une fonction polynôme, les eposants sont des nombres entiers positifs. Ainsi, la fonction définie par f() =2 /2 +3 /3 n est pas une fonction polynôme. Les fonctions polynômes sont définies et dérivables sur R. Définition.6. Une fraction rationnelle est un quotient de deu fonctions polynômes.

6 CHAPITRE. RAPPELS ET COMPLÉMENTS Les fractions rationnelles sont définies et dérivables en tout point où le dénominateur ne s annule pas..2.3. Fonction logarithmique La fonction logarithme népérien, notée ln, est définie sur ]0, + [. C est la primitive de la fonction qui s annule en. En particulier, ln est une fonction dérivable sur ]0, + [, et >0, (ln()) = et ln() = 0. Les limites à connaître de la fonction logarithme sont : lim ln() = et lim 0 + ln() =+. + On en déduit le tableau de variations puis le graphe. La fonction logarithmique est strictement croissante et son graphe est représenté sur la figure ci-dessous. Notons que e est l unique réel strictement positif tel que ln e =, il est approimativement égal à2.7. y 0 2 e 2 3 4 5 6 7 Graphe de ln() Les règles de calculs de la fonction logarithmique sont ( ) a, b R +, ln(a)+ln(b) =ln(ab), ln = ln a a a R +, b R, ln ( a b) = b ln(a)..2.4. Fonction eponentielle La fonction eponentielle, notée ep, est définie sur R. C est la fonction réciproque de la fonction logarithme. On a pour tout R, ep() =e. Elle est dérivable sur R et l on a R, (ep()) =ep(), ep(0) = et ep() > 0.

.2. RAPPELS SUR LES FONCTIONS USUELLES 7 Le lien fondamental avec la fonction logarithme est le suivant : R, y R +, ep() =y =lny. Dans la relation ci-dessus, liant le logarithme est l eponentielle, est un réel quelconque, tandis que y est un réel strictement positif. Les limites à connaître de la fonction eponentielle sont : lim ep() =0, lim ep() =+. + Les règles de calculs pour la fonction eponentielle sont a, b R, ep(a)ep(b) =ep(a + b) et ep(a) =ep( a) Enfin pour terminer, le graphe de la fonction eponentielle est représenté surla figure ci-dessous. y 3 e 2 3.2.5. Fonctions puissances 2 0 Graphe de ep() Une fonction puissance est une fonction de la forme α où α R, appelé l eposant. La définition, les domaines de définition et de dérivabilité des fonctions puissances dépendent de l eposant α. Les fonctions puissances se rencontrent beaucoup en économie. Par eemple, si on constate dans le cadre d une production, que les coûts d usure augmentent plus rapidement que la production, on peut choisir de modéliser ce phénomène à l aide d une fonction puissance d eposant 0 <α<. De façon analogue, lorsque nous étudierons les fonctions de deu variables et y dans la seconde partie du cours, nous rencontrerons souvent les fonctions dites de Cobb-Douglas,dela forme f(, y) = α y β, souvent utilisées pour modéliser un problème économique. On définit d abord les fonctions puissances pour α entier positif (α N), puis pour α entier négatif (α Z) puis enfin pour α réel quelconque (α R).

8 CHAPITRE. RAPPELS ET COMPLÉMENTS Valeur de α Domaine de définition Définition n N, n, n R n = n fois n N, n R n déf = / n n N, /n R+ si n est pair R si n est impair Fonction réciproque de n : y = /n = y n α R, α R + α déf = e α ln Eemple.7. Àpartirdesdéfinitions du tableau, on voit par eemple que, pour tout réel positif ou nul, /2 = Nous rappelons maintenant quelques règles de manipulation des puissances. Pour tous α R, β R et pour tout >0ety>0, on a : α β = α+β, (y) α = α y α (, α ) β = αβ α = α, α β = α β. Dérivée de la fonction puissance. Pour tout α R, lafonction α est dérivable sur ]0, + [, et sa dérivée vaut, pour tout >0, ( α ) = α α. Remarque.8.. Siα est un entier naturel, la formule pour la dérivée reste valable sur R (par eemple 2 ), tandis que si α est un entier négatif, elle reste valable sur R (par eemple ). 2. En utilisant la définition de la puissance à l aide de l eponentielle, on convient que 0 =, pour tout réel >0. Eemple.9. En appliquant la formule de dérivation avec α = 2,onretrouve la dérivée de la racine carrée : ( ) = ( /2) = 2 2 = 2 /2 = 2 /2 = 2.