Les 3 diapositives suivantes suggèrent la manière dont un tel projet pourrait être financé : Les dépenses : Elles ont été estimées à partir de données produites par la Mairie elle-même pour les espaces à racheter et démolir préalablement ainsi que pour le coût des voiries, et se basent sur le coût réel et réactualisé des projets comparables réalisés récemment dans d'autres villes. Les travaux de création d'une voirie nouvelle de 100 mètres étant courants pour une ville de 28000 habitants, ils n'ont pas été intégrés au montant du projet car ils font partie de ce que le budget habituel de la Ville peut payer sans difficulté. Le coût des places publiques de stationnement souterrain prévues n'a pas, selon nous, à être pris en charge par la collectivité mais par l'usager ; un tel parking serait donc réalisé et géré par une entreprise privée dans le cadre d'une «délégation de service public». Les recettes : Pour moitié, les recettes viendraient de la vente des actions du Casino Grand Cercle que possèdent la Ville et ses satellites. Cet actionnariat est illégal puisque périodiquement, lorsque la Ville concède le droit d'exploiter des jeux de hasard, elle est à la fois juge et partie ce que lui reproche la Chambre Régionale des Comptes. La cession de ce capital serait donc aussi une mise en conformité vis-à-vis de la loi. Elle n'empêcherait pas le maintien du versement par le casino d'une taxe et d'une participation annuelles d'un montant de 4 à 5 millions d'euros. L'autre moitié des recettes nécessaires serait essentiellement constituée de subventions et de ventes immobilières liées à ce projet. Celui-ci permettrait en effet de vider, au moins partiellement, certains vieux bâtiments publics, d'en réaffecter certains et d'en céder d'autres. L'objectif d'aix Avenir serait évidemment de tirer le maximum de ressources de ces ventes immobilières, contrairement à ce qui fut pratiqué ces dix dernières années à Aix-les-Bains. Toutefois, pour rendre pleinement crédible le budget de ce projet, et pour envisager l'hypothèse de rachats par des opérateurs d'habitat social, nous avons préféré minorer les estimations de ces recettes. En attendant un nouveau pôle dédié à la musique, l'école de variétés DEVA irait au 1er et 2ème étage de l'actuelle MJC, tandis que la Police Municipale irait au rezde-chaussée de ce même bâtiment ou dans le projet du «lot B» du boulevard Wilson : ainsi serait vendu l'ancien Zander que ces 2 structures occupent aujourd'hui. Les services municipaux des sports, des affaires scolaires et des affaires économiques déménageraient dans la future Mairie possible dans le bâtiment des anciens thermes, libérant les espaces que la Ville possède dans «L'Estal». Les Archives s'étendraient dans l'actuelle bibliothèque municipale, dont le rez-de-chaussée pourrait devenir une pépinière d'entreprises de services.
Dépenses d'investissement totales : 12,5 M Rachat du foncier La Poste 0,8 M Rachat du foncier Police Nationale 1,1 M Déménagements et démolition des bâtiments 0,6 M Construction du pôle culturel (Médiathèque, MA, MJC) 10,0 M Création, modification et équipement 0,9 M Budget de fonctionnement courant des cheminements et espaces publics Police Municipale et DEVA : Déménagement vers le RdC et l'étage 1 de l'actuelle MJC, et restructuration des locaux Parking souterrain (places «publiques» éventuelles) 40 000 Budget de fonctionnement courant DSP
Recettes exceptionnelles : 12,5 M Vente du terrain dit «lot B», bd Wilson 1,2 M Vente du tènement de la Maison des Associations 0,4 M après reclassement au PLU Vente de la Villa Russie, bd Roche du Roi ( logement) 0,2 M Vente de l'ancien Zander, rue Jean Monard 0,4 M Vente des étages de L'Estal 0,3 M (déménagement des services vers les Anciens Thermes, future Mairie!) Vente partielle du foncier de l'îlot Victoria 0,8 M à un opérateur immobilier / Logement Subventions publiques (UE, Ministère, Région, Dpt, CALB) 2,2 M Economies et reventes d'énergie sur 10 ans 0,3 M liées au transfert d'équipements publics dans des bâtiments écologiques Vente des 149 actions (sur 444) de la Société du Grand Cercle >> 6,7 M
Coût restant à charge de la collectivité : 0 = 0% de hausse d'impôts La capacité d'investissement de la Ville resterait INTACTE. Si nous avions eu à payer le pôle culturel sans recettes exceptionnelles, il aurait pesé 23 par Aixois et par an sur 20 ans
Le projet AA / VI. Le phasage possible Si tout cela démarrait aujourd'hui... Janvier-Février 2011 Publication d'un avant-projet : site web Ville, bulletin municipal, affichage dans les lieux concernés Février-Avril 2011 Consultation des Aixois : ateliers publics et scolaires, réunion publique de synthèse Mai 2011 Affinage du projet : lancement d'un concours d'architectes par le Conseil Municipal Juin 2011 Lancement des premières transactions foncières Novembre 2011 Réception et présentation aux Aixois des différentes propositions et options du concours d'architectes Janvier-Février 2012 Consultation des Aixois par Internet et délibération du Conseil Municipal pour définir le projet final et retenir les prestataires
Le projet AA / VI. Le phasage possible Mai 2012 Fouilles préventives puis début des travaux Le plan prévu permet de réaliser d'abord (1 ère phase) la partie Est de l'îlot, c'est-à-dire les immeubles destinés à récupérer la Police Nationale et les services du Ministère des Finances. Une fois ceux-ci relogés, il est possible (2 ème phase) de détruire les actuels bâtiments de ces deux services et de construire les immeubles destinés à accueillir un restaurant et la nouvelle agence postale. Cette dernière terminée, la partie Ouest de l'îlot, c'est-à-dire le pôle culturel, peut être à son tour modifiée (3 ème phase), et le parking souterrain agrandi au fur et à mesure achevé. La totalité du chantier prend au minimum 3 ans et 3 mois. Mars-Avril 2015 Lancement d'un concours d'idées et d'un vote par internet sur le nom du pôle culturel Septembre 2015 Réception des travaux, déménagements finaux vers les nouveaux équipements et services Octobre 2015 Inauguration des équipements Novembre 2015 Lancement des dernières transactions foncières