Table des matières. Cours de Mathématiques Limites, équivalents, développements limités

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Table des matières I Limites des fonctions numériques.......................... 2 1. Propriétés vraies au voisinage d un point................. 2 2. Limite en un point.............................. 2 3. Limite à gauche ou à droite......................... 4 4. Opérations sur les limites........................... 5 5. Limites et relation d ordre.......................... 5 6. Formes indéterminées............................. 7 II Comparaisons locales................................. 8 1. Définitions................................... 8 2. Propriétés des relations f = o(g) et f = O(g)............... 9 3. Propriétés des équivalents.......................... 9 4. Quelques conseils............................... 10 5. Comparaisons usuelles............................ 11 III Développements limités................................ 12 1. Notion de développement limité....................... 12 2. Développements limités usuels........................ 15 3. Opérations sur les DL............................ 16 Page 1 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c EduKlub S.A.

I Limites des fonctions numériques 1. Propriétés vraies au voisinage d un point Définition Soit I un intervalle de R, d intérieur non vide. Soit a un élément de I ou une extrémité de I (éventuellement a = ± ). Soit P un prédicat (une propriété) de la variable réelle x, défini sur I. P(x) désigne donc une proposition, vraie ou fausse selon les valeurs de x dans I. On dit que P est vraie au voisinage de a si l une des situations suivantes est réalisée : a est réel et δ > 0 tel que : x I ]a δ, a + δ[, P(x) est vraie. a = + et M R tel que : x > M, P(x) est vraie. a = et M R tel que : x < M, P(x) est vraie. Remarques Dans le premier cas, la clause x I n est utile que si a est une extrémité de I. En effet si a est intérieur à I, alors pour tout δ assez petit, ]a δ, a + δ[ I. Si f et g sont des applications définies sur I, on pourra par exemple écrire des propositions du genre : si f(x) g(x) au voisinage de a, alors... 2. Limite en un point Définition (Limite en un point de R) Soit f : I R une application. Soit a un réel, élément ou extrémité de I. Soit l un réel. On dit que l est limite de f en a si : ε > 0, δ > 0 tq (x I et x a δ) f(x) l ε. On dit que + est limite de f en a si : M R, δ > 0 tel que (x I et x a δ) f(x) M. On dit que est limite de f en a si : M R, δ > 0 tel que (x I et x a δ) f(x) M. Remarques Dans les trois cas, la clause x I n est pas nécessaire si a est intérieur à I. Si a I et donc si f est définie en a, la seule limite possible de f en a est le réel f(a). Page 2 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c EduKlub S.A.

Définition (Limite en + ) Soit f : I R une application. On suppose que I =]α, + [, ou I = [α, + [, ou I = R. Soit l un réel. On dit que l est limite de f en + si : ε > 0, A R tel que x A f(x) l ε. On dit que + est limite de f en + si : M R, A R tel que x A f(x) M. On dit que est limite de f en + si : M R, A R tel que x A f(x) M. Définition (Limite en ) Soit f : I R une application. On suppose que I =], α[, ou I =], α], ou I = R. Soit l un réel. On dit que l est limite de f en si : ε > 0, A R tel que x A f(x) l ε. On dit que + est limite de f en si : M R, A R tel que x A f(x) M. On dit que est limite de f en si : M R, A R tel que x A f(x) M. Proposition (Unicité de la limite) Les définitions précédentes permettent de donner un sens à la phrase l est limite de f en a, où l et a sont des éléments de R = R {, + } (droite numérique achevée), à condition que a soit élément de l intervalle I ou qu il en soit une extrémité. Si un tel élément l existe, alors il est unique. On l appelle la limite de f en a, et on dit que f(x) tend vers l quand x tend vers a. On note lim f(x) = l, ou lim f = l ou f(x) l a x a Remarque Il se peut qu une application ne possède pas de limite en un point. Par exemple L application x cos x n a pas de limite en +. L application x E[x] n a pas de limite en 0. Importance des limites nulles ou des limites en 0 Si l est un réel, lim f(x) = l lim(f(x) l) = 0. Si a est un réel, lim f(x) = l lim f(a + h) = l. h 0 Proposition (Caractérisation séquentielle des limites) Soit f une application définie sur l intervalle I, à valeurs réelles. Soit a un élément de R (élément de I ou extrémité de I). Soit l un élément de R. lim f(x) = l pour toute suite (u n) de I tendant vers a, lim f(u n ) = l. n Page 3 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c EduKlub S.A.

Définition (Limite par valeurs supérieures ou inférieures) On suppose que la limite de f en a (élément de R) est le réel l. Quand x tend vers a, on dit que f(x) tend vers l par valeurs supérieures (resp. inférieures) si, au voisinage de a, f(x) l (resp. f(x) l). On peut alors éventuellement noter : lim f(x) = l + (resp. lim f(x) = l ). 3. Limite à gauche ou à droite Définition (Limite à gauche) On suppose que a est réel et est intérieur à l intervalle I. Soit l un élément de R. Soit g la restriction de f à l intervalle J = I ], a[. Le réel a est donc l extrémité droite de J, et n appartient pas à J. On dit que f admet l pour limite en a à gauche si g admet l pour limite en a. f(x) l On note alors lim f(x) = l, ou lim f = l, ou a x a Définitions équivalentes Soit l un nombre réel. lim f(x) = l ε > 0, δ > 0, (a δ x < a) f(x) l ε lim f(x) = + M R, δ > 0, (a δ x < a) f(x) M lim f(x) = M R, δ > 0, (a δ x < a) f(x) M Définition (Limite à droite) On suppose que a est réel et est intérieur à l intervalle I. Soit l un élément de R. Soit g la restriction de f à l intervalle J = I ] a, + [. Le réel a est donc l extrémité gauche de J, et n appartient pas à J. On dit que f admet l pour limite en a à droite si g admet l pour limite en a. f(x) l On note alors lim f(x) = l, ou lim f = l, ou + a + x a + Définitions équivalentes Soit l un nombre réel. lim f(x) = l ε > 0, δ > 0, (a < x a + δ) f(x) l ε + lim f(x) = + M R, δ > 0, (a < x a + δ) f(x) M + lim f(x) = M R, δ > 0, (a < x a + δ) f(x) M + Remarque La limite de f en a, à gauche ou à droite, si elle existe, est unique. De même, la plupart des propriétés vraies pour les limites le sont encore s il s agit de limites à gauche ou à droite. Page 4 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c EduKlub S.A.

4. Opérations sur les limites Proposition On suppose que lim f(x) = l et lim g(x) = l (avec l R et l R). Alors lim(f + g)(x) = l + l (si l + l n est pas une forme indéterminée.) De même, lim(fg)(x) = ll (si ll n est pas une forme indéterminée 0.) Cas particulier Si λ est un réel non nul, alors lim λf(x) = λl. Proposition (Limite de l inverse d une fonction) On suppose que lim f(x) = l. Si l R 1, alors lim f(x) = 1 l. 1 Si l = ±, alors lim f(x) = 0. 1 Si l = 0 et si, au voisinage de a, f(x) > 0, alors lim f(x) = +. 1 Si l = 0 et si, au voisinage de a, f(x) < 0, alors lim f(x) =. Proposition (Composition des limites) On suppose que l application g f est définie au voisinage de a. Si lim f(x) = b et lim x b g(x) = l, alors lim (g f)(x) = l. 5. Limites et relation d ordre Proposition (Limite et valeur absolue) Si lim f(x) = l, alors lim f (x) = l. La réciproque est fausse, mais : lim f(x) = 0 lim f (x) = 0. Proposition (Conséquences de l existence d une limite finie) Si f admet une limite finie en a, f est bornée au voisinage de a (réciproque fausse). Si f admet en a une limite réelle non nulle l, alors au voisinage de a : f(x) l 2. Si l > 0, alors au voisinage de a, f(x) > l Plus précisément : 2 > 0. Si l < 0, alors, au voisinage de a, f(x) < l 2 < 0. Page 5 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c EduKlub S.A.

Remarque Les propriétés précédentes sont utiles parce qu elles précisent le signe de f au voisinage de a 1 2 et permettent de majorer au voisinage de ce point par f(x) l. Proposition On suppose que lim f(x) = l et lim g(x) = l (avec l R et l R). Si on a f(x) g(x) au voisinage de a, alors l l. En particulier, si λ est un nombre réel : Si f(x) λ au voisinage de a, alors l λ. Si f(x) λ au voisinage de a, alors l λ. Remarque Si f(x) < g(x) au voisinage de a, alors on peut seulement affirmer que l l. Par passage à la limite, les inégalités strictes deviennent donc des inégalités larges. Proposition (Principe des gendarmes) On suppose que lim f(x) = lim g(x) = l (avec l R.) Si f(x) h(x) g(x) au voisinage de a, alors lim h(x) = l. Cas particuliers Si f(x) g(x) au voisinage de a et si lim g(x) = 0, alors lim f(x) = 0. Si f est bornée au voisinage de a et si lim g(x) = 0, alors lim(fg)(x) = 0. Si lim f(x) = +, alors lim g(x) = +. Supposons f(x) g(x) au voisinage de a : Si lim g(x) =, alors lim f(x) =. Proposition On suppose que lim f(x) = l et lim g(x) = l (avec l R et l R). Si l < l, alors, au voisinage de a on a l inégalité f(x) < g(x). En particulier, si λ est un nombre réel : Si l < λ, alors on a l inégalité f(x) < λ au voisinage de a. Si l > λ, alors on a l inégalité f(x) > λ au voisinage de a. Page 6 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c EduKlub S.A.

Proposition (Limite aux bornes, pour une application monotone) Soit f une application monotone de ]a, b[ dans R (a < b, a R, b R). Alors la limite l de f en a et la limite l de f en b existent dans R. Plus précisément : Supposons f croissante. Si elle est majorée, l est un réel, sinon l = +. Si elle est minorée, l est un réel, sinon l =. Supposons f décroissante. Si elle est minorée, l est un réel, sinon l =. Si elle est majorée, l est un réel, sinon l = +. Proposition (Limite en un point intérieur, pour une application monotone) Soit f une application monotone de ]a, b[ dans R (a < b, a R, b R). Soit c un réel de l intervalle ]a, b[. L application f admet en c une limite à gauche et une limite à droite, toutes deux finies. Plus précisément : Si f est croissante : lim f(x) f(c) lim f(x). x c x c+ Si f est décroissante : lim f(x) f(c) lim f(x). x c x c+ 6. Formes indéterminées On suppose que lim f(x) = l et lim g(x) = l (avec l R et l R). On dit qu on a affaire à la forme indéterminée : si on veut calculer la limite en a de f + g et si l = +, l =. 0 si on veut calculer la limite en a de fg et si l = 0, l = ±. 0 0 si on veut calculer la limite en a de f g et si l = l = 0. si on veut calculer la limite en a de f g et si l = ± et l = ±. 1 si l = 1 et l = ±. Le calcul de lim(f g ) donne lieu aux formes indéterminées : 0 si l = + et l = 0. a 0 0 si l = l = 0. Toutes ces formes indéterminées peuvent se ramener à ou à 0. Pour les trois dernières il suffit en effet de poser f g = exp(g ln f). Dans une forme indéterminée, tous les résultats sont possibles. Chaque problème doit donc être résolu individuellement. Comme on dit, il faut lever la forme indéterminée. Page 7 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c EduKlub S.A.

II Comparaisons locales Dans ce paragraphe, on considère un intervalle I de R, d intérieur non vide, et des applications qui sont définies sur I et à valeurs réelles. On désigne par a un élément ou une extrémité de I (a R). 1. Définitions Définition (Fonction dominée par une autre) Soient f, g deux applications de I dans R. On dit que f est dominée par g au voisinage du point a (ou en a) si : Il existe un réel positif ou nul M tel que, au voisinage de a, f(x) M g(x). On note alors f = O(g), ou éventuellement f = O a (g). Définition (Fonction négligeable devant une autre) Soient f, g deux applications de I dans R. On dit que f est négligeable devant g au voisinage du point a (ou en a) si : Pour tout ε > 0, l inégalité f(x) ε g(x) est vraie au voisinage de a. On note alors f = o(g), ou éventuellement f = o a (g). Définition (Fonction équivalente à une autre) On dit que f est équivalente à g au voisinage de a (ou en a) si : L application f g est négligeable devant g au voisinage de a. On note alors f g, ou éventuellement f a g. Définitions équivalentes On suppose que g ne s annule pas au voisinage de a (sauf éventuellement en a). f est dominée par g au voisinage de a f g est bornée au voisinage de a. f est négligeable devant g au voisinage de a f g tend vers 0 en a. f est équivalente à g au voisinage de a f g tend vers 1 en a. Remarques f g définit une relation d équivalence sur l ensemble des applications de I dans R. La symétrie permet donc dire : f et g sont équivalentes au voisinage de a. Dans les notations f = o(g), f = O(g) et f g, le point a n apparait pas en général. Le contexte doit donc être clair. Page 8 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c EduKlub S.A.