Méthodologie de l enquête par questionnaire

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1 Méthodologie de l enquête par questionnaire Jean-hristophe Vilatte Laboratoire ulture & ommunication Université d vignon 1

2 «La connaissance des visiteurs est une nécessité de la muséologie actuelle ( ) En effet, la connaissance des attentes, des habitudes, des besoins, du niveau de satisfaction, des motivations, ou encore du profil sociodémographique des visiteurs par exemple, assure une meilleure cohérence de nos actions et, ce faisant, permet de bonifier la qualité des produits et des services offerts» Manon Lapointe Responsable du Service de la formation et du développement professionnel à la Société des musées québécois 2

3 1. Introduction Le questionnaire est l une des trois grandes méthodes pour étudier les faits psychosociologiques. est une méthode de recueil des informations en vue de comprendre et d expliquer les faits. Les deux autres méthodes les plus couramment utilisées étant l entretien et l observation. Si l entretien et l observation sont des méthodes individuelles et collectives, le questionnaire est une méthode qui est uniquement collective. est une méthode quantitative qui s applique à un ensemble (échantillon) qui doit permettre des inférences statistiques. est le nombre d éléments de l ensemble qui assure au questionnaire sa validité et qui permet aux informations obtenues d être jugées dignes de confiance. À l inverse, dans une observation ou un entretien, c est la qualité qui est le critère de pertinence. Élaborer un questionnaire, c est produire des chiffres qui vont permettre selon les tenants de cette démarche de se soustraire à la subjectivité. L approche repose sur des idéaux, idéalisme des mathématiques comme démarche purement rationnelle, raisonnant au-delà de la contingence matérielle des phénomènes. Il s agit donc d une démarche méthodique qui doit satisfaire à certaines exigences de rigueur. Tous les chiffres n ont pas la même valeur ou n ont pas la même fonction. On peut ainsi distinguer deux types de chiffres : - Les chiffres descriptifs : il s agit de dénombrer avec pour ambition d être le plus précis possible (exemple : le recensement d une population, la mesure d audience). Produire ces chiffres ne va pas de soi, ils doivent rendre compte d un phénomène qui est le plus souvent difficile à définir. Si l on veut connaître par exemple le nombre de visiteurs «familiers» d un musée, reste à définir ce que l on entend par familier. À partir de quelle fréquentation dira t-on qu il s agit d un visiteur familier : deux ou trois fois par ans? Plus? ela dépend du type de musée, du nombre d expositions temporaires, etc.. Les chiffres descriptifs, rappelle de Singly 1 (1992), requièrent toujours une médiation, celles des nomenclatures, des classements à opérer, des décisions à prendre. Tableau : Satisfaction après visite Effectifs % Tout à fait satisfait ,6 ssez satisfait ,3 Peu satisfait 8 1,0 Pas du tout satisfait 1 0,1 TOTL ,0 1 De Singly, F. (1992). L enquête et ses méthodes : le questionnaire. Paris : Nathan, collection 128 3

4 e que l on observe ici après qu une question ait été posée sur la satisfaction vis-à-vis de la visite, c est que les personnes interrogées sont dans l'ensemble satisfaites de la visite du musée : 66,6% d'entre elles se considèrent tout à fait satisfaites et 32,3% seulement assez satisfaites. Sur les huit cent trente-cinq visiteurs qui ont répondu au questionnaire, une seule personne estime qu'elle n'est pas du tout satisfaite de sa visite. On a là une information sur la satisfaction qui ne dit pas pourquoi et sur quoi porte la satisfaction, mais qui renseigne. - Les chiffres explicatifs : il s agit de mettre en évidence, à la fois, des faits psychologiques et/ou sociaux et des facteurs qui les déterminent. est ainsi qu en 1969, ourdieu et Darbel 2, à partir d une vaste enquête par questionnaire allait ouvrir de nouvelles problématiques dans le domaine des pratiques culturelles, en constatant l inégalité sociale d accès au musée. Les auteurs observent que le public des musées d art français est composé majoritairement de visiteurs appartenant aux catégories socioprofessionnelles élevées ou possédant un diplôme équivalent ou supérieur à la licence. Il apparaît cependant que la probabilité de visiter un musée est moins liée à la catégorie socioprofessionnelle ou à l âge qu au niveau d instruction. ette relation entre le niveau d instruction et la fréquentation muséale dépend en fait de l éducation familiale. L influence du niveau d instruction résulte du produit cumulé des effets de l éducation familiale et de la scolarisation. L action de l école apparaît d autant plus prononcée qu il y a eu dans la famille une familiarisation précoce à l art. Le sexe ne semble pas être une variable discriminante dans les pratiques de visite. Les auteurs concluent que la fréquentation des musées est presque exclusivement le fait des classes cultivées. Produire des chiffres ne doit pas enlever, pour autant, tout esprit critique sur la nature et les moyens de production. Toute enquête a des «biais» inévitables, autrement dit des limites. est ainsi qu un questionnaire ne décrit jamais exhaustivement une pratique et lorsqu il s en approche au plus près, les données sont en suites regroupées, recodées pour éviter l éparpillement et rendre possible l analyse statique, réduisant ainsi la complexité. Le fait auquel renvoie l objet de l enquête est soumis à quatre principales transformations qui sont inhérentes à toute démarche d enquête et de manière plus générale à toute démarche de recherche et qui sont : la délimitation du fait par la définition de l objet d étude, la sélection des éléments jugés pertinents au travers des questions, le tri par l activité de codage et de recodage des informations recueillies, la lecture seulement d une partie des données. 2 ourdieu, P., Darbel,. (1969). L amour de l art : les musées d art européens et leur public. Paris : Les Éditions de minuit. 4

5 2. Les objectifs d un questionnaire L idée d un questionnaire jaillit sous la pression d un problème général à résoudre, de la recherche de réponses à la question qu on se pose, d un besoin d information sur un problème psychosocial. Ghiglione 3 distingue les objectifs suivants : - L estimation : il s agit d une collecte de données, d une énumération de ces données. est la démarche la plus élémentaire dans le questionnaire. On ne cherche pas à comprendre les données, on cherche à les mettre à plat.! L estimation peut porter sur des grandeurs absolues (données primaires), comme les données socioéconomiques : niveau d études, niveau professionnel. Il s agit de faire un bilan, de donner un état de fait.! L estimation peut porter sur des grandeurs relatives : dans ce cas, on cherche à quantifier des populations, autrement dit à quantifier une typologie. ombien y a-t-il de sujets X, de sujets Y? Si ces grandeurs sont relatives, c est parce qu elles résultent d un certain nombre de modalités, ce sont des grandeurs complexes par rapport aux grandeurs absolues. Pour l exposition Hypothèse de collection, Eidelman 4 (1999) identifie cinq catégories de visiteurs : les indifférents (environ 6%), les curieux (un peu plus de 7%), les intéressés (un peu plus de 30%), les amateurs (un peu plus de 28%), les experts environ 29%). Pour chaque catégorie, elle en décrit les caractéristiques sociodémographiques, leur intérêt pour l art contemporain, leur fréquentation des musées et des musées de prédilection, ce qui va plus loin que la seule estimation. - La description : il s agit de retirer des informations qui décrivent les phénomènes subjectifs qui sous-tendent les phénomènes objectifs et d expliquer ainsi les phénomènes objectifs, comme les motivations, les représentations, les opinions et attentes qui orientent nos choix rationnels (nos comportements objectifs). On aborde ici le système de représentations de l enquêté. - La vérification d une hypothèse : il s agit ici d une démarche déductive, le questionnaire devient un outil pour confirmer ou infirmer une hypothèse. ette approche n est possible que si l on a une connaissance suffisante des problèmes à étudier. Le questionnaire est construit en fonction des hypothèses qui donnent un axe, une direction pour élaborer le questionnaire. On est à l opposé du questionnaire pour poser des questions. 3 Ghiglione, R. (1987). Les techniques d enquêtes en sciences sociales. Paris : Dunod 4 Eidelman, J. (1999). La réception de l exposition d art contemporain. Publics & Musées, 16,

6 Lapointe (2000), en se référent aux études de marketing, distingue deux objectifs possibles concernant les enquêtes de musée qui sont proches de ceux décrits ci-dessus : - L enquête descriptive : sa principale fonction est de décrire une situation, de répondre à un besoin d information. Il est possible de distinguer deux démarches. La démarche longitudinale qui consiste à conduire une enquête de manière périodique (exemple : Les pratiques culturelles des Français de Donnat - DEP, les Observatoires sur les publics des musées, les enquêtes périodiques du Louvre, etc.) et la démarche en coupe instantanée qui fournit la photographie d une situation à un moment donné. - L enquête causale : qui vise à l identification de la cause d un phénomène observé. La démarche prend la forme d une expérimentation par laquelle on fait varier une variable dite «indépendante» afin d observer les variations sur une variable dite «dépendante». L auteur donne l exemple suivant : un musée qui veut vérifier l impact de son budget publicitaire (variable indépendante) sur la fréquentation (variable dépendante). Une telle recherche suppose que les deux variables pertinentes au problème aient été clairement identifiées et maîtrisées. 3. Les phases d élaboration d un questionnaire Toute construction de questionnaire (rédaction) doit être précédée d une formulation claire et précise du problème, des objectifs de l étude, que ces objectifs soient circonscrits ou au contraire très vastes. Sans objectif, on a un questionnaire pour s informer, un questionnaire à poser des questions, pour poser ensuite des questions. nécessaire de : La valeur d un questionnaire dépend des objectifs sous-jacents à l étude. Pour cela, il est a) Définir l objet de l enquête : Sur quoi porte l enquête, ainsi que les moyens matériels (contraintes de budget et de temps). À l état naissant de l idée d enquête par questionnaire, il y a une intention : mieux connaître son public, savoir pourquoi on ne peut toucher tel ou tel public, fidéliser, connaître la satisfaction L intention indique ici une direction, mais ne précise pas ses objectifs. Pour faire une enquête par questionnaire, il est alors nécessaire de préciser l intention, de délimiter l objet, ce qui permettra une estimation plus juste des moyens nécessaires. b) Les objectifs et les hypothèses de l enquête : Qu est-ce que l on cherche à mettre en évidence, qu est-ce que l on veut vérifier? La définition des objectifs est impossible sans définition des hypothèses générales de l enquête. Si l on veut que l enquête se fasse, il faut formuler des hypothèses qui seront testées à travers un ensemble de 6

7 questions précises. L observation de questionnaires montre qu il n existe pas de questionnaire d enquêtes sans hypothèses. Mieux encore, il faut remarquer qu il est impossible de formuler une question sans, qu on le veuille ou non, qu une hypothèse y soit contenue d une manière plus ou moins explicite. Dans la question : Q9. La visité guidée était plutôt de l ordre du : - Monologue / / - Dialogue entre le guide et les visiteurs / / L hypothèse ici est que pour une visite guidée, il y a deux modes de relation entre le guide et le public. Ne pas être d accord avec ceci suppose que l on fasse alors une autre hypothèse et que l on considère qu il y a d autres modes relationnels possibles. La mise à l épreuve des hypothèses représente les objectifs de l enquête c) Déterminer la population d enquête ou l univers de l enquête : On appelle l univers de l enquête l ensemble du groupe humain concerné par les objectifs de l enquête. est dans cet univers que sera découpé l échantillon. L univers est aussi appelé la «population» de l enquête. Déterminer exactement la population ne va pas forcément de soi. Si l on veut enquêter sur les adolescents, les jeunes adultes, qu entend t-on exactement par adolescent ou jeune adulte, les définitions varient d un auteur à l autre, et avec eux le début et/ou la fin de chacune de ces tranches d âges. d) Déterminer l échantillon : est-à-dire combien d individus seront retenus par rapport à l univers. La détermination de l échantillon à partir duquel sera effectuée l enquête résulte d une série d opérations indispensables et précises dont la fonction est d assurer la représentativité, c est-à-dire les conditions qui garantiront la généralisation ultérieure des résultats à l ensemble de la population. Deux grandes méthodes sont possibles pour construire une mini-population qui soit une sorte de maquette réduite fidèle, auxquelles s ajoutent des méthodes mixtes plus ou moins astucieuses. La méthode aléatoire : il s agit de faire en sorte que chaque élément de la population ait une chance égale d'être choisi. La méthode des quotas qui consiste à analyser soigneusement les caractéristiques de la population de l enquête (selon par exemple l âge, le sexe, la profession ou selon les caractéristiques qui sont en relation logique avec l objectif de l enquête : en fonction de l origine géographique du visiteur, s il est en vacances ou non ), on transposera ensuite les pourcentages de ces caractéristiques sur l échantillon. est ainsi que, si l on veut étudier la satisfaction des visiteurs, connaissant certaines 7

8 de leurs caractéristiques 5 (38 % sont intra-muros, 33% viennent d un autre département, 61% sont des femmes, 42% ont entre 15 et 24 nans, 77% ont moins de 35 ans ), il est alors assez facile de construire un échantillon qui soit représentatif. vec un questionnaire portant sur 100 enquêtés : 38 devront être des locaux, 33 venir d un autre département, 29 des étrangers, il faudra interrogé 61 femmes pour 39 hommes, 77 devront avoir moins de 35 ans., si l on veut 200 questionnaires, on double les effectifs, etc. La question de la représentativité ne se pose pas toujours et mérite d être questionnée. est ainsi que si l on cherche à tester la compréhension d un outil de médiation, la question est de savoir quels sont les critères qui vont nous permettre de rendre compte de différences de compréhension : est-ce que l âge peut jouer? le niveau de diplôme? le degré de compétence muséal?.). En fonction de cette analyse, on sélectionnera un échantillon qui aura pour chaque critère suffisamment de sujets selon les modalités, l échantillon n ayant pas besoin d être proportionnel à la population (on évalue ici comprendre v.s. non comprendre). Si l âge joue, il faudra pour chaque tranche d âge suffisamment de sujets pour pouvoir faire après un traitement quantitatif et maîtriser éventuellement les réponses «atypiques» 6. est ainsi que l on trouve parfois la règle suivante qui pose qu il faut un minimum de 30 personne pour répondre à un questionnaire, si l on considère qu aucun facteur ou variable ne joue sur les réponses. Par contre, dès qu une variable joue alors il faudra multiplier 30 par le nombre de modalités de la variable. insi, si le genre joue, on aura 30 x 2 = 60, si le genre et l origine sociale (en 3 modalités : classes supérieures, moyennes, basses) jouent, on aura 30 x 2 x 3 = 180. On voit ici que plus on identifie de variables susceptibles de jouer sur les réponses plus l échantillon sera élevé. Se pose alors la question de savoir quelles sont les variables qu il faudra nécessairement retenir car elles jouent significativement sur les réponses, celles que l on peut évacuer sans trop de risques, pour ne pas avoir trop de personnes à interroger. On voit ici que déterminer un échantillon ne va pas de soi/ e) Le projet du questionnaire : Sorte de canevas traçant les grands traits du questionnaire. Il s agit de poser les questions principales par rapport à l objet de l enquête. Exemple : soit une étude sur les pratiques muséales des adolescents : L objectif de l étude est d analyser les motivations, les représentations et comportements des adolescents par rapport au musée 5 Il s agit ici du profil sociodémographique des visiteurs du capcmusée (voir Mironer, L. (1999). Les publics du apcmusée, musée d art contemporain de ordeaux. Publics & Musée, 16, ). 6 Par exemple, si l on prend trois enfants pour tester l outil de médiation et que l un comprend très bien le message, on pourrait en conclure que 66% d entre eux ne le comprennent pas, et dire que ce n est pas terrible, alors que si on le faisait passer à 10 enfants et qu on ne trouve qu un seul enfant qui le comprend (toujours notre «cas) alors ici, on conclue que 90% d entre eux ne comprennent pas le message, ce qui est franchement mauvais, conclusion qui est ici certainement plus juste! 8

9 La population (11-24 ans = allongement de la phase de l adolescence). La population étant très large, l analyse peut sur des tranches d âge ans, ans, ans Le questionnaire appréhende de manière ordinaire : " Les données personnelles : niveau d instruction, données familiales, professionnelles. " Les données sur l environnement : habitat, relations familiales, etc " Les motivations, les attentes : autrement dit ce qui pousse à l action, aux choix, à la décision " Les représentations " Les comportements : il s agit de savoir comme les enquêtés se comportent. On parlera peut-être aujourd hui davantage de pratiques " Les pratiques Exemple : la place de la visite des musées dans les activités de loisirs : temps, fréquence, types de musées, comparés aux autres loisirs (télévision, sports, lecture.). Tous ces points forment le projet, il s agit ensuite de les transformer en questions. Une fois le projet clairement établit, le plus gros de l élaboration du questionnaire est fait. f) Le prétest Il s agit d une phase fondamentale, souvent négligée, qui consiste à mettre à l épreuve le questionnaire par rapport à quelques individus, autrement dit à le tester. Elle est donc centrée sur l évaluation du questionnaire lui-même. L approche est ici plus qualitative que quantitative. Il s agit d évaluer la clarté et la précision des termes utilisés et des questions posées, la forme des questions, l ordre des questions, l efficacité de la mise en page, éliminer toutes les questions ambiguës ou refusées, repérer les omissions, voir si le questionnaire est jugé trop long, ennuyeux, indiscret, etc.. g) La rédaction définitive du questionnaire À partir des données du prétest, il faut alors élaborer la version qui sera soumis aux enquêtés. h) Le choix du mode d administration du questionnaire et de sa présentation : Il existe différents modes d administration Par enquêteur : une personne pose des questions et note les réponses de l enquêté, le taux de réponse est élevé. Dans le face à face avec un répondant, la personnalité de l enquêteur joue un rôle dont il faut connaître les effets. uto-administration : l enquêté répond seul au questionnaire L envoi postal qui donne généralement un taux de réponse faible (entre 10-20%) 9

10 Par téléphone : il peut se faire dans des délais très courts et constitue un compromis acceptable sur les plans des coûts et du taux de réponse Par Internet Un questionnaire se compose de trois parties : Des instructions à l enquêteur ou l enquêté dans le cas du questionnaire auto-administré Des questions Grille de codification des réponses i) Le dépouillement et le codage des résultats Lorsque les questionnaires sont rentrés, il s agit de procéder à leur dépouillement, autrement dit de transcrire les réponses sous une forme homogène afin de pouvoir les traiter, les comparer et établir des relations entre elles. j) L analyse des résultats en relation avec les objectifs de l enquête L analyse des résultats d une enquête va permettre de confirmer ou d infirmer les hypothèses émises au départ. Par ailleurs, s ajoute toujours à cette démarche une phase d interprétation des résultats obtenus. est-à-dire une phase de compréhension de l existence de relations entre diverses variables. Les méthodes de la statistique descriptive et inductive peuvent être utilisées pour analyser les données recueillies. À l heure actuelle, on dispose d outils statistiques telles que l analyse en composantes principales, l analyse factorielle des correspondances, etc. qui vont tenter d appréhender un ensemble de données complexes et donner une vue du phénomène dans sa totalité. est ainsi qu à titre d exemple, à partir d un questionnaire, il s agissait d identifier si les visiteurs des musées avaient ou non tendance à visiter certains musées plutôt que d autres. La question était la suivante : Q1 u cours des 12 derniers mois, avez-vous visité? chaque ligne entourez votre réponse un musée des beaux-arts non oui un musée d'art moderne ou contemporain non oui un musée des sciences et techniques, d'histoire naturelle non oui autre genre de musée non oui une exposition temporaire de peinture ou sculpture non oui une exposition de photographies non oui une galerie d'art privée non oui un monument historique non oui si oui, combien de fois 10

11 11 À partir de là une analyse factorielle a été conduite donnant les résultats suivants : Figure 1 - Structure des visites et types de visiteurs VisiteM : Oui VisiteM : Non VisiteMM : Oui VisiteMM : Non VisiteSetT : Oui VisiteSetT : Non visiteexpops : Oui visiteexpops : Non visitephoto : Oui visitephoto : Non visitegp : Oui visitegp : Non visitemh : Oui visitemh : Non Légende : Visite M : visite d'un musée des beaux-arts Visite MM : visite d'un musée d'art moderne et contemporain Visite S et T : visite d'un musée des sciences et techniques ou d'histoire naturelle Visite ExposPS : visite d'une exposition temporaire de peinture ou de sculpture Visite Photo : visite d'une exposition de photographies Visite GP : visite d'une galerie d'art privée Visite MH : visite d'un monument historique : les jeunes adultes qui ne visitent aucun musée : les jeunes adultes qui visitent les lieux d art : les jeunes adultes qui visitent les musées à dominante scientifique et classique Sur cette Figure 1, se trouvent représentés tout à la fois les visites et les jeunes adultes interrogés. Tous les sujets n'apparaissent pas sur le graphique en raison des superpositions possibles de plusieurs enquêtés. Les lettres,, caractérisent les sujets ; elles résultent d une analyse typologique qui a permis d'identifier trois groupes de sujets se différenciant par leurs fréquentations des lieux d'exposition : - Le groupe des «non-visiteurs» (type, 183 individus), situé à droite du graphique : ils déclarent

12 ne pas visiter de musées ou d expositions. Une analyse fine de leur fréquentation de chacun des lieux culturels et patrimoniaux montre qu ils sont neuf sur dix à n'avoir visité, au cours de l'année, aucun musée des beaux-arts et que la proportion est identique en ce qui concerne la sortie dans un musée d'art moderne et contemporain ou dans une galerie d'art privée, ainsi que dans un musée des sciences et techniques ; qu ils sont près de huit sur dix à ne pas avoir fréquenté une exposition temporaire de peinture ou une exposition de photographies ; enfin, six sur dix à n'avoir pas visité un monument historique. - Le groupe des visiteurs «à dominante art» (type, 124 individus), en bas, à gauche de la figure : ils ont une forte tendance à visiter les musées ou les expositions d'art plutôt que les autres lieux d exposition ou patrimoniaux. Ils sont neuf sur dix à avoir fréquenté une exposition temporaire de peinture, près de huit sur dix d'entre eux à avoir fréquenté un musée des beaux-arts, sept sur dix, un musée d'art moderne et contemporain ou une exposition de photographies et, six sur dix, une galerie d'art privée. En ce qui concerne, les autres lieux d'exposition, ils sont huit sur dix à avoir visité un monument historique, mais seulement trois sur dix à avoir fréquenté un musée des sciences et techniques ou d'histoire naturelle. - Le groupe des visiteurs «à dominante sciences et art classique» (type, 110 individus, en haut du graphique : ils visitent plutôt les musées scientifiques et techniques et les monuments historiques. Ils sont neuf sur dix à fréquenter un monument historique, sept sur dix à visiter un musée des beaux-arts ou un musée des sciences et techniques. Ils sortent peu dans les autres lieux d'art, ils sont seulement trois sur dix à avoir visité un musée d'art moderne et contemporain ou une exposition temporaire de peinture, deux sur dix une exposition de photographies, et enfin moins de un sur dix, une galerie d'art privée. k) La rédaction du rapport et de la publication éventuelle des résultats Il n existe pas vraiment de règle pour le rapport d enquête, sinon qu il faut en rédiger un. fin qu il puisse être lu, le rapport se doit de comporter trois parties : une introduction sur les objectifs de l enquête et sur la population concernée, la présentation et le commentaire des résultats, la présentation devant comporter des tableaux clairs, enfin la méthodologie utilisée et la justification des calculs (les omettre crée de la suspicion avec l idée que les enquêteurs dissimulent leur carence méthodologique). 12

13 4. Le questionnaire a) L introduction du questionnaire Tout questionnaire doit être introduit par des phrases explicatives qui doivent : - Indiquer le nom de l organisme qui réalise l étude, autrement dit préciser ses références - Préciser les buts de l étude en soulignant son importance. Pour un questionnaire sur l éducation, on peut souligner l importance de l étude pour l avenir de la jeunesse. - Montrer à la personne interrogée pourquoi on l a choisi et la nécessité qu elle a de répondre aux questions - Il faut également garantir l anonymat et remercier l enquêté des sacrifices de son temps L introduction doit être brève, efficace. Très souvent, c est à l enquêteur, qu incombe la lecture de l introduction Enquête auprès des visiteurs du musée de la oisselerie ois d mont onjour, Madame, Monsieur, nous effectuons une étude auprès des visiteurs du musée et nous vous demandons de bien vouloir répondre aux quelques questions suivantes. Nous vous remercions vivement de votre participation Musée de la oisselerie Musées des Techniques et ultures omtoises Laboratoire ulture et ommunication - vignon À noter que pour un questionnaire postal, on peut joindre au questionnaire une lettre explicative signée, plus détaillée que l introduction. L effet de la lettre est supérieur par rapport aux consignes données en tête du questionnaire. b) Les questions # La formulation des questions questionnaire. Il s agit ici de décrire le type de questions que le rédacteur peut choisir pour composer son - Les questions fermées à réponse unique : ce sont les questions les plus simples. La question est le plus souvent sous forme interrogative, ce qui provoque des réponses d approbation ou évaluation sur une gamme de jugements prévus. 13

14 Q11. u cours de la visite aviez-vous de questions à poser au guide? - Non / / - Oui / / Question 4. vez-vous déjà fréquenté la galerie d art?! oui! non! Si oui, combien de temps y avez-vous passé? 1 J y suis passé sans m y arrêter! 2 Entre 1 et 5 min! 3 Entre 5 et 10 min! 4 Entre 10 et 15 min! 5 Plus de 15 min! Q.6 dans quelle catégorie d âge vous trouvez-vous actuellement. En dessous de 20 ans /_/. De ans /_/. De ans /_/ Q. 15 Trouvez vous qu il y ait une logique de visite de la première salle à la dernière salle? Non Oui / / / / Pour formuler les questions, on peut demander la consigne suivante qui dans tous les cas doit être clairement affichée, avec aucune ambiguïté et il faut qu elle soit la même, il faut garder une démarche cohérente dans la présentation et les consignes.. arrer la réponse qui convient : oui non. Entourer la réponse qui convient : oui non. De cocher la case qui correspond à la réponse : Oui $ Non % D autres modes de présentation sont envisageables. L avantage des questions fermées est le suivant : - Facilité de faire un questionnaire - Facilité pour coder un questionnaire 14

15 - Facilité de réponse pour le questionné Très souvent, on les utilise en début de questionnaire. Elles peuvent servir de filtre par rapport au quota. est ainsi que dans le où l on cherche uniquement à interroger des personnes qui fréquentent les musées, la première question peut-être. Ex : llez-vous au musée? Oui! Non! & Stop, merci de votre réponse Elles sont inefficaces et contre-indiquées pour un questionnaire pouvant provoquer plusieurs réponses, des réponses nuancées, autrement dit pour toutes les questions où l on a du mal à répondre par oui ou par non, où l on souhaite répondre autre chose. Toutefois, ce type de question, les questions fermées, a un sens. Il s agit de conduire le sujet à prendre position (à choisir une tendance), même s il n y adhère que partiellement. Q1. imez-vous l art contemporain? Oui! non! On pourrait dire, cela dépend du type d art, de l artiste, pas toujours, en partie, etc. Il s agit ici de mesurer si la personne à une tendance générale à aimer l art contemporain ou pas, sa dominance, cela entraîne un choix forcé, mais le fait de choisir indique une orientation qui devra être retrouvée à travers d autres questions d opinion. On met ici en évidence une attitude pour l art contemporain. Pour éviter l aspect négatif d une question fermée (2 réponses), il est possible de proposer une question comportant une échelle d attitude, la réponse pourra être plus nuancée (personnalisée) Q. 16 Maintenant que vous avez fini votre visite, êtes-vous globalement " " " " " " " " Tout à fait Pas du tout Satisfait(e) satisfait(e) Est-ce que c est important pour vous de visiter des musées? 1 = pas du tout important, 5 = très important ; les notes intermédiaires permettent de nuancer votre jugement. (ochez la case qui correspond à votre jugement) Pas du tout important " 1 " 2 " 3 " 4 " 5 " Très important 15

16 " " " " " " Pour ce type d échelle, souvent les réponses extrêmes ne sont pas choisies par de nombreux sujets, la tendance est de rester dans la moyenne, d où la préférence des échelles à 7, 9 points plutôt que 3 (peu discriminantes). - les questions ouvertes : ce type de questions ne canalise absolument pas l enquêté qui exprime librement son opinion Exemple : Que pensez-vous de votre visite? Pourquoi allez-vous dans un musée? Que penses-vous des musées d art? Il est à noter que la deuxième question ne justifie pas l utilisation de la question ouverte. Elle entraîne des réponses objectives. Elle met en évidence la méconnaissance de celui qui a construit le questionnaire. Elle doit être une question préformée. Nous savons aujourd hui quelles sont les différentes raisons qui font que tel ou tel individu va dans un musée. Il faut savoir que le plus souvent quand les questions ouvertes sont posées, elles entraînent des réponses assez courtes (une ou deux idées). Les avantages des questions ouvertes sont les suivants : - On ne contraint pas le sujet à donner une réponse qui ne lui correspond pas tout à fait. Dans les questions fermées, le sujet doit choisir ou non. Parfois, son point de vue est plus nuancé. La question ouverte va lui permettre de s exprimer. Très souvent les questions fermées provoquent un sentiment de frustration, on ne se sent pas concerné et l on est obligé de répondre, - La question ouverte est plus vivante, plus motivante. La question fermée provoque souvent des réponses automatiques entre le oui et le non, sans que l interviewé ne réfléchisse vraiment. Il y a une implication de l interviewé dans les questions ouvertes, - Elle peut faire apparaître des informations auxquelles on aurait pas pensées, même avec une préenquête pour construire un questionnaire. En interrogeant seulement quelques personnes, il est impossible de passer en revue toutes les opinions, la question ouverte permet de rattraper des outils, de palier l inefficacité de certaines questions mal formulées par rapport au problème (on peut passer à côté d un point important). Toutefois, la question ouverte n est pas le remède miracle et ne saurait se substituer aux autres types de question. Elle comporte également des inconvénients. Elle peut provoquer un comportement d évitement, l interviewé se sent directement engagé. On l oblige à s investir, d où parfois, certains biais, le discours reste neutre si le sujet est délicat. On attend d un questionnaire de pouvoir y répondre très vite, 16

17 sans trop réfléchir, la question ouverte arrête, contraint à la réflexion, le risque est qu on la passe, qu on y mette seulement quelques mots, alors que l on aurait plus à dire. La question ouverte est également longue à dépouiller. Il faut analyser chacune des réponses, en comprendre le sens, ce qui n est pas toujours évident. Très souvent, on ne laisse pas le temps au sujet de s exprimer complètement. On se retrouve ainsi avec une information riche, mais ambiguë. Une question ouverte se dépouille en faisant une analyse de contenu qui consiste à créer des catégories et à classer les différents discours dans ces catégories. Les questions ouvertes nécessitent d être traitées par des personnes qualifiées, alors que les autres questions peuvent être dépouillées par toutes personnes. - les questions à choix multiples ou questions préformées ou question cafétéria : L enquêté choisit parmi plusieurs réponses, celles qui convient le mieux à son opinion. Q. 8 - Du guide qui vous a fait visiter, vous diriez que c est plutôt : (plusieurs réponses sont possibles) - Un expert / / - Un témoin / / - Un animateur / / - Un transmetteur / / - Un héritier / / La formulation de ce genre de question nécessite le plus souvent une pré-enquête où l on recueille l ensemble des diverses opinions émises. Très souvent, les questions pré-formées résultent d un préquestionnaire avec questions ouvertes. L avantage de ces questions par rapport aux questions ouvertes est qu elles facilitent la tâche de la personne interviewée, de l enquêteur et du dépouillement. Leur inconvénient est qu elles peuvent suggérer aux personnes interviewées des réponses auxquelles elles n auraient pas pensées. Elles peuvent également ne pas donner à l interviewé la possibilité d exprimer fidèlement son opinion. Pour remédier à ceci, on créé la catégorie «utres» - utres (Précisez) ette catégorie s analyse comme pour les questions ouvertes, en analyse de contenu. Si la fréquence des réponses à la catégorie «utres» est trop élevée, voir supérieure à celles des catégories précodées, c est le signe d un mauvais questionnaire. La fréquence des réponses doit être faible, mais se pose alors la valeur et l intérêt de cette catégorie. Il est important de préciser si l enquêté doit cocher : 1 réponse, plusieurs réponse, autant qu il veut, etc.. 17

18 Q.7 - u cours de cette visite, le guide à cherché à vous : (Quatre réponses au maximum) - Transmettre des savoirs / / - Expliquer, faire comprendre / / - Donner des clefs de lecture / / - Dépayser / / - Présenter des objets, des machines / / - Mettre en valeur des objets, des machines / / - Faire partager une expérience / / - Donner vie aux objets / / - Transmettre un message / / - Transmettre un héritage / / - Transmettre des valeurs / / - Transmettre des émotions / / - Faire découvrir un monde / / - Raconter des histoires d objets / / - Transmettre une histoire des techniques / / - Donner accès au savoir faire du passé / / - Faire le lien entre le passé et le présent / / - Faire découvrir la vie d autrefois / / - utre / / Veuillez préciser Formation «Evaluation», 1er - 2 février 2007 à Grisolles Ici l on attend ici seulement quatre réponses, c est pour que les enquêtés fassent des choix et ne se mettent pas à tout cocher systématiquement - les questions à classement : l enquêté classe les réponses possibles dans l ordre de préférence. 39. Quels sont les styles ou les genres que vous proposez lors des activités d écoute? (Hiérarchisez vos réponses, 1 pour le style le plus étudié) "lassique "Jazz "ontemporain (expérimental, atonal, etc.) "Traditionnel "Paysage sonore (la ville, la forêt ) "Musiques actuelles (variétés, rock, techno, etc.) "utre, précisez : Le classement des 2-3 premiers critères est facile à réaliser pour l enquêté. Il peut être considéré comme juste. En revanche, la qualité du classement des dernières propositions (surtout s il y en a 6 ou plus) est souvent difficile. Il arrive qu on donne la liste des propositions en demandant à l enquêté d en choisir deux ou trois parmi l ensemble. Pour ce type de question, il ne faut surtout pas oublier de préciser la nature de la consigne 18

19 35. Quel est le répertoire de chants que vous proposez? (Si plusieurs réponses, hiérarchisez par ordre d importance, 1 pour le plus important) hansons traditionnelles : (folklore français et / ou étranger) hansons pour enfants : (ex : H.Dès,. Sylvestre, S. Waring ) omptines Variétés actuelles : (ex : Lorie, Jennifer, lizée ) hansons à texte : (ex : Nougaro, uffray, Fersen ) utre, précisez : - Un questionnaire peut comporter autre chose que des questions au sens strict : voici quelques types d items qui peuvent être utilisés dans un questionnaire «Parmi ces images, pour vous, qu est-ce qui caractérise le mieux l art contemporain ou cet artiste» Des phrases à compléter : «un visiteur de musées d art contemporain, c est..» «L art contemporain c est. Des réponses multiples spontanées «itez les dix qualités qui vous viennent à l esprit après avoir vu cette exposition» # L organisation des questions ou la structuration de l ensemble du questionnaire Il est bon de commencer par des questions simples qui mettent l enquêté en confiance. Les premières questions doivent être des questions de prise de contact destinées à gagner la confiance de l enquêté. Toutefois, un autre courant considère qu il faut partir de questions intéressantes, motivantes, qui donnent envie de continuer à remplir le questionnaire, ce qui n est pas le cas des questions simples à réponse oui/non. Quand on a peu l habitude de réaliser un questionnaire, il est préférable de regrouper les questions par thème et pour chaque thème, de partir de la question la plus générale pour aller vers les questions les plus particulières et également les plus impliquantes (personnelles). Le regroupement par thèmes canalise l attention de l enquêté, rend le questionnaire cohérent. Pour passer d un thème à l autre, des phrases de liaisons ou des questions de transition peuvent être posées, du genre «Nous allons maintenant parler de». Le sujet sait ici que l on change de thème, d où il se reprend, recentre son attention. Enfin, on termine les questions par des questions d identification : sexe, SP, etc qui offfe un intérêt limité. La longueur du questionnaire dépend de ce que l on cherche et de la précision des résultats que l on veut obtenir (qualité de l information). Il ne faut pas hésiter à supprimer les questions qui ne sont pas en rapport direct avec l étude, même si elles sont intéressantes, d où la nécessité de se fixer dès le début des objectifs précis. La tentation est toujours grande d ajouter des questions : c est un défaut. 19

20 Il faut également surveiller que les questions ne fassent pas double emploi (sauf si l on cherche à vérifier le bien fondé de la réponse). La longueur du questionnaire détermine en grande partie le nombre de personnes qui accepteront d y répondre. Il sera plus facile de trouver des personnes qui acceptent de répondre en # h plutôt qu en 3/4h. Plus le questionnaire est long, plus la fatigue s installe et moins bonne est la précision des réponses. Parfois, les personnes répondent très vites ou n importe quoi, pour se débarrasser du questionnaire. Toutefois, si les questions sont motivantes, suscitent une implication de la part de l enquêté, la longueur du questionnaire pose moins de problème. Les questions posées doivent attirer l attention, éveiller l intérêt et laisser à l enquêté une liberté de réponse. Quels les musées que tu préfères? Mauvaise question, car le sujet n est pas obligé d aimer les musées, ici on l oblige à choisir ; d où : Q1 : s-tu un type ou genre de musée préféré? oui! & laquel.. Non! Les questions posées doivent être facilement compréhensibles : le vocabulaire doit être adapté aux personnes interrogées. Il faut utiliser les mots du langage courant. Il faut éviter les mots qui choquent, trop chargés affectivement et leur préférer des équivalents neutres. Il faut éviter les mots trop techniques, les mots abstraits, les sujets à équivoques. «ombien de temps avez-vous passé dans l exposition?» Trop vague, d où : «Votre visite de l exposition a duré selon vous?» - Moins d un # d heure! - Entre # d heure et $ heure! - Entre 1/2heure et 1h! - Plus 1 heure! Il faut éviter les questions à double négation : «Ne pensez-vous pas que les musées ne prennent pas assez en compte les attentes des visiteurs?». De la même manière, il faut éviter les négations. Eviter les questions qui contiennent deux idées en même temps. Il ne doit y avoir qu une seule idée par question, sinon il est impossible de savoir ce que l enquêté à répondu, on ne sait à quelle idée est liée la réponse et donc il est impossible de dépouiller la question. «vez-vous appréciez les collections permanentes ou l exposition temporaire?» Ici impossible de savoir lorsque la personne répond par oui ce qu elle a apprécié et éventuellement n a pas apprécié. 20

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