LA QUALITÉ DE L AIR EN 2012 DANS LE VAL-DE-MARNE. Septembre 2013

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1 LA QUALITÉ DE L AIR EN 2012 DANS LE VAL-DE-MARNE Septembre 2013

2 Station trafic Boulevard Haussmann

3 SOMMAIRE 1 Généralités Bilan météorologique de 2012 en Ile-de-France Normes de qualité de l'air Le réseau de mesure en petite couronne francilienne La qualité de l'air dans le Val-de-Marne... 5 Dioxyde d azote (NO 2 )... 5 Particules PM10 et PM Ozone (O 3 ) Benzène (C 6 H 6 ) Benzo(a)pyrène et autres Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) Métaux : plomb, arsenic, cadmium et nickel Monoxyde de carbone (CO) Dioxyde de soufre (SO 2 ) Bilan de l indice de qualité de l'air européen CITEAIR Bilan des déclenchements de la procédure d information et d alerte à l échelle de la région Conclusion Pour en savoir plus La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année 2012

4 La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année 2012

5 LA QUALITE DE L'AIR DANS LE VAL-DE-MARNE EN Généralités Ce document présente une synthèse départementale des niveaux de pollution en 2012, au regard des normes de qualité de l'air. Les résultats sont présentés de la façon suivante : - Bilan météorologique annuel - Rappel des normes de qualité de l'air - Carte des stations de mesure du réseau en petite couronne - Pour les principaux polluants réglementés (NO 2, PM10, PM2.5, ozone, benzène) : cartes de répartition spatiale des concentrations moyennes annuelles en µg/m 3, à l échelle de la petite couronne francilienne et à l échelle départementale - Tableau des statistiques annuelles par station pour tous les polluants réglementés - Bilan départemental annuel des indices de qualité de l'air - Bilan régional annuel des déclenchements de la procédure d information et d alerte, zoom sur les stations du département 1.1 Bilan météorologique de 2012 en Ile-de-France Les conditions météorologiques en 2012 ont été très contrastées. Le premier trimestre se caractérise par des conditions météorologiques défavorables en termes de pollution atmosphérique : une vague de froid intense en février, suivie d un mois de mars exceptionnellement sec et ensoleillé. On enregistre sur cette période un nombre important d épisodes de pollution aux particules. Le reste de l année est globalement marqué par un été frais et pluvieux, hormis une vague de chaleur tardive en août, et un automne doux et pluvieux, favorables à des niveaux peu élevés de pollution. Les niveaux de pollution moyens de 2012 sont donc légèrement inférieurs à ceux de Normes de qualité de l'air Afin de juger de la qualité de l air d une année, la réglementation s appuie sur plusieurs notions. Les valeurs limites sont définies par la réglementation européenne et reprises dans la réglementation française. Elles correspondent à un niveau fixé dans le but d éviter, de prévenir, ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint. Ce sont donc des valeurs réglementaires contraignantes. Elles doivent être respectées chaque année. Un dépassement de valeur limite doit être déclaré au niveau européen. Dans ce cas, des plans d actions motivés doivent être mis en œuvre afin de conduire à une diminution rapide des teneurs en dessous du seuil de la valeur limite. La persistance d'un dépassement peut conduire à un contentieux avec l'union Européenne. La plupart des valeurs limites voyaient leurs seuils diminuer d'année en année. Pour les particules PM10 et le dioxyde de soufre, les valeurs limites ont atteint leur niveau définitif en Pour le dioxyde d'azote et le benzène, le seuil des valeurs limites a achevé sa décroissance au 1 er janvier Pour les particules PM2.5, la décroissance se poursuit jusqu au 1 er janvier Les valeurs cibles, définies par les directives européennes, correspondent à un niveau fixé dans le but d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et l'environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée. Elles se rapprochent dans l esprit des objectifs de qualité français puisqu il n y a pas de contraintes contentieuses associées à ces valeurs. Elles ont été introduites fin 2008 dans la réglementation française. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

6 Les objectifs de qualité sont définis par la réglementation française. Ils correspondent à une qualité de l air jugée acceptable ou satisfaisante. Les objectifs à long terme concernent spécifiquement l ozone. Ils sont définis par la réglementation européenne. Ils correspondent à un niveau à atteindre à long terme (> 10 ans), sauf lorsque cela n'est pas réalisable par des mesures proportionnées, afin d'assurer une protection efficace de la santé humaine et de l'environnement dans son ensemble. Comme pour les valeurs cibles, ces valeurs sont assimilables aux objectifs de qualité français. Au regard des normes européennes et françaises de la qualité de l'air, des polluants restent problématiques dans certaines zones d Ile-de-France, en raison du dépassement récurrent des seuils fixés par ces normes. Il s agit notamment du dioxyde d'azote, des particules (PM10 et PM2.5), du benzène et de l ozone. Le détail de l'ensemble des normes de qualité de l'air européennes et françaises applicables en 2012 est fourni en annexe Le réseau de mesure en petite couronne francilienne La carte de la Figure 1 présente l implantation des stations de mesure dans Paris et en petite couronne. Figure 1 : carte des stations de mesure du réseau Airparif à Paris et en petite couronne francilienne en 2012 La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

7 Le dispositif de surveillance, dont le réseau de mesure régional, est dimensionné pour répondre aux exigences réglementaires 1 mais aussi aux problématiques de qualité de l air liées au contexte local comme par exemple la présence d un réseau routier dense dans une zone fortement peuplée. Ce dispositif est composé d un réseau de mesures fixes continues, complété de mesures discontinues et d outils de modélisation. A l aide de ces derniers, des cartes des niveaux moyens annuels, intégrant les résultats de mesure aux stations, sont réalisées chaque année pour les principaux polluants réglementés. Ces cartes permettent d estimer les niveaux de pollution en tout point de la région, à la fois en situation de fond et de proximité au trafic routier. Les résultats de ce dispositif sont affinés par des campagnes de mesures ponctuelles en différents points de la région. Le tableau suivant détaille les paramètres par station dans le Val-de-Marne, avec leur date d ouverture. Polluants mesurés - Dates d'ouverture Station Typologie NO et NO 2 PM10 PM2.5 O 3 HAM (1) HAP (2) SO 2 Cachan Urbaine 15/03/2000 (3) 22/03/2002 Champigny-sur-Marne Urbaine 18/01/ /01/2005 Ivry-sur-Seine Urbaine 11/01/1994 Nogent-sur-Marne Urbaine 01/01/2004 (3) 01/01/ /12/2003 Vitry-sur-Seine Urbaine 04/05/ /09/ /09/ /02/ /10/ /03/1991 RN4 Champigny-sur-Marne * Trafic 29/01/2007 RN186 Choisy-le-Roi * Trafic 05/02/2007 Autoroute A6a Arcueil * Trafic 07/02/2011 * : Mesures discontinues par tubes à diffusion (14 semaines réparties sur l'année). Pour les NOx, cette méthode ne fournit que le NO 2. (1): Hydrocarbures aromatiques monocycliques, 5 composés mesurés, dont seul le benzène est réglementé. (2): Hydrocarbures aromatiques polycycliques, 12 composés mesurés, dont seul le benzo(a)pyrène est réglementé. (3): Fermeture définitive du paramètre au 30/04/2012, dans le cadre de la réorientation de la surveillance vers la proximité au trafic routier, remplacé par une mesure discontinue par tubes à diffusion passive La définition des typologies des stations est présentée en annexe 2. Selon les références françaises et européennes, une distinction est faite entre les situations de fond (points de mesure éloignés des sources et représentant le niveau de pollution général d un secteur géographique) et les situations de proximité au trafic, le long des axes de circulation. Dans le cadre de l optimisation du réseau de mesure et de la réorientation de la surveillance vers les polluants les plus problématiques, la mesure d ozone de la station de Vitry-sur-Seine a été fermée au 31 décembre Les directives européennes fixent notamment un nombre minimum de capteurs dans les différentes zones de surveillance, défini en fonction du nombre d habitants La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

8 La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

9 2 La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Dioxyde d azote (NO2) Le dioxyde d azote est un polluant indicateur des activités de transport, notamment le trafic routier. Dans le Val-de-Marne, les émissions directes ou «primaires» d oxydes d'azote sont dues en majorité au trafic routier (43%) et au secteur résidentiel et tertiaire (25%), comme dans l ensemble des départements de petite couronne où l urbanisation est dense. Le secteur de l extraction, transformation et distribution d énergie représente également une part notable des émissions de NOx du département (18%), en raison de la présence d une centrale thermique à flamme de forte puissance à Vitry-sur-Seine [Airparif, 2012]. Il est également produit dans l atmosphère à partir des émissions de monoxyde d azote, (NO) sous l effet de leur transformation chimique en NO 2 (polluant «secondaire»). Les processus de formation du NO 2 sont étroitement liés à la présence d ozone dans l air. (NO + O 3 NO 2 + O 2 ). A la différence du NO 2, le NO n est pas considéré comme un polluant dangereux pour la santé. Effets sur la santé : Les études épidémiologiques ont montré que les symptômes bronchitiques chez l'enfant asthmatique augmentent avec une exposition de longue durée au NO 2. On associe également une diminution de la fonction pulmonaire aux concentrations actuellement mesurées dans les villes d'europe et d'amérique du Nord. A des concentrations dépassant 200 μg/m 3, sur de courtes durées, c'est un gaz toxique entraînant une inflammation importante des voies respiratoires [OMS, 2011]. Effets sur l environnement : - Contribution au phénomène des pluies acides, qui appauvrissent les milieux naturels (sols et végétaux) - Contribution à la formation de l'ozone Valeur limite annuelle Objectif de qualité Valeur limite horaire Protection de la santé Protection de la santé 40 µg/m 3 en moyenne annuelle 200 µg/m 3 moyenne horaire, à ne pas dépasser plus de 18 fois par an Dans le département 94 Tendances Valeur limite annuelle Normes à respecter Valeur limite horaire Loin du trafic ( ) Respectée Respectée Le long du trafic ( ) Dépassée Peut-être dépassée selon les années La qualité de l'air en Seine-Saint-Denis Année

10 A l échelle de la petite couronne et du Val-de-Marne Les cartes de la Figure 2 présentent la concentration moyenne annuelle de NO 2 de 2007 à 2012 sur la petite couronne, ainsi qu un zoom sur le département du Val-de-Marne. Ces cartes renseignent la pollution de fond et la pollution liée à l influence directe du trafic routier (proximité et voisinage des axes). Il y apparait clairement que les concentrations sont sensiblement plus élevées aux abords des axes de circulation, et que la valeur limite annuelle est fréquemment dépassée près des axes à fort trafic, voire dans certaines zones du centre de l agglomération. Malgré une légère diminution des niveaux, le motif global reste identique d année en année µg/m 3 Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

11 2010 µg/m 3 Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) Figure 2 : concentration moyenne annuelle de dioxyde d azote (NO 2 ) sur la petite couronne francilienne et zoom sur le Val-de-Marne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 Les outils de modélisation permettent d estimer les concentrations annuelles au droit et à proximité des principaux axes routiers franciliens, donc le nombre de kilomètres de voirie dépassant les seuils. Les concentrations modélisées, s, croisées avec des données fines de population, permettent d estimer la superficie et le nombre d habitants potentiellement soumis à des dépassements de seuils. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

12 Nombre de kilomètres de voirie, superficie, et nombre d habitants potentiellement concernés par des dépassements de seuils dans le Val-de-Marne en 2012 (pour un réseau modélisé d environ 690 km de voirie, une superficie totale de 245 km² et un nombre total de 1.3 millions d habitants) Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) Nombre de km de voirie 180 Superficie (en km²) 26 Nombre d habitants (en millions) 0.2 En 2012, le dépassement de la valeur limite annuelle en NO 2 (40 µg/m 3 ) concerne environ 180 km d axes routiers dans le département, soit environ 25 % du réseau routier modélisé et environ 10% de la superficie du département. Près de habitants sont potentiellement exposés 2 à un air excédant la valeur limite annuelle pour le NO 2, soit près de 15% de la population du Val-de-Marne. Zoom sur les stations de mesure Le tableau présente les éléments statistiques pour le NO 2 dans le Val-de-Marne. Le glossaire est présenté en annexe 3. POLLUANT DIOXYDE D'AZOTE (NO 2 ) (µg/m3) Période Année civile 2012 Méthode et fréquence de mesure Nbre D Nbre D STATIONS Date Moy an Max Date Max Date TR TR début H J max J H max H H H J H NO 2 Directives européennes Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Valeur limite horaire (18 dép.) Seuil d'alerte (3 heures consécutives) Réglementation française Valeur limite annuelle 40 µg/m3 (Objectif de qualité 40 µg/m3) Valeur limite horaire (18 dép.) Seuil d'information Seuil d'alerte Urbaines et périurbaines (P) MESURES CONTINUES Cachan (3) (1) / (2) 01-janv nr janv /04 9h % 40% Champigny-sur-Marne (1) 01-janv mars /03 7h % 99% Ivry-sur-Seine (1) 01-janv mars /07 6h % 98% Nogent-sur-Marne (3) (1) / (2) 01-janv nr mars /03 9h % 39% Vitry-sur-Seine (1) 01-janv mars /03 7h % 100% Moyenne agglomération parisienne NO MESURES DISCONTINUES STATIONS Méthode et fréquence de mesure Moyenne annuelle estimée (4) Cachan (3) (1) / (2) 33 Nogent-sur-Marne (3) (1) / (2) 38 Trafic MESURES DISCONTINUES STATIONS Méthode et fréquence de mesure Moyenne annuelle estimée (4) RN4 Champigny-sur-Marne (2) 58 RN186 Choisy-le-Roi (2) 54 Autoroute A6a Arcueil (2) 64 Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : Automatique, horaire. (2) : Tubes passifs, mesure hebdomadaire (en continu toutes les semaines, ou discontinu 14 semaines par an). (3) : Afin de répondre aux exigences réglementaires, Airparif procède à un rééquilibrage du réseau de mesure NO2 entre sites de fond et sites de proximité au trafic routier. Plusieurs mesures fixes de NO2 en fond, dont Cachan et Nogent-sur-Marne, ont été remplacées en cours d'année par des mesures indicatives, afin d'ajouter des mesures fixes de NO2 en proximité au trafic. Pour ces stations, la moyenne annuelle de NO2 est reconstituée à partir des 2 types de mesures. Les maximums horaire et journalier sont représentatifs de l'année, et sont conservés. (4) : La méthode utilisée fournit des moyennes annuelles estimées à partir des mesures discontinues avec une incertitude associée de l'ordre de ± 10% suivant les stations. La couverture temporelle répond aux objectifs définis dans les directives pour les mesures indicatives. 2 exposition des personnes qui respireraient en permanence l'air extérieur de leur domicile La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

13 En situation de fond, les moyennes annuelles de NO 2 des stations urbaines sont comprises entre 31 µg/m 3 et 38 µg/m 3. La valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) est respectée sur l ensemble de ces stations. Aucune de ces stations ne dépasse la valeur limite horaire (maximum de 18 dépassements de 200 µg/m 3 en moyenne horaire). Le seuil horaire de 200 µg/m 3 a été dépassé sur une station de fond du département, à Vitry-sur- Seine, le 9 mars 2012 à 7 heures. En situation de proximité au trafic routier, les moyennes annuelles sont de 54 µg/m 3, 58 µg/m 3 et 64 µg/m 3 respectivement sur les sites RN186 Choisy-le-Roi, RN4 Champigny-sur-Marne et Autoroute A6a Arcueil. Ces 3 sites dépassent la valeur limite annuelle (40 µg/m 3 en moyenne annuelle). NB : la méthode de mesure de ces 3 sites (mesures hebdomadaires 14 semaines en discontinu sur l année) ne permet pas de positionner les sites par rapport à la valeur limite horaire. Evolution des niveaux en situation de fond sur le moyen terme En moyennes sur 3 ans, la Figure 3 montre que les niveaux de NO 2 observent une baisse de 2000 à 2007, qui s explique par les améliorations technologiques des véhicules, notamment la généralisation progressive des pots catalytiques. Sur les 5 dernières années les niveaux de NO 2 sont stables dans le Val-de-Marne µg/m Figure 3 : évolution, à échantillon constant de trois stations urbaines de fond, de la concentration moyenne sur 3 ans en dioxyde d azote (NO2) dans le Val-de-Marne de à Au-delà des variations météorologiques pouvant conduire à une bonne ou une mauvaise année en termes de pollution, il semble bien que la baisse des niveaux de fond de dioxyde d'azote soit de plus en plus réduite dans Paris et dans l'agglomération. Les exigences croissantes en matière de véhicules moins polluants constituent certes un facteur favorable. Mais les normes en matière d'émission sont basées sur les NO x et non sur le NO 2. Il est aujourd'hui certain que la part du NO 2 dans les émissions de NO x des véhicules est en régulière augmentation, en particulier en raison des filtres à particules à catalyse d oxydation. Ce phénomène pourrait expliquer que les niveaux de fond de NO 2 ne diminuent plus aussi rapidement et sont stables ces dernières années. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

14 Particules PM10 et PM2.5 Les particules sont constituées d un mélange de différents composés chimiques et peuvent être de différentes tailles. On distingue les particules PM10, de diamètre inférieur à 10 µm et les PM2.5, de diamètre inférieur à 2.5 µm. Les particules PM10 sont majoritairement formées de particules PM2.5 : en moyenne annuelle, les PM2.5 représentent environ 60 à 70 % des PM10. Les sources de particules sont multiples. On observe d une part des rejets directs dans l'atmosphère. Dans le Val-de-Marne, les principaux secteurs d'émission des particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10) sont le secteur résidentiel et tertiaire (38%), l industrie (28%) et le trafic routier (27%). Dans le seul secteur de l industrie (28%), 66% des émissions de PM10 sont dues aux chantiers et BTP. En Ile-de-France, ces mêmes secteurs d'émission sont répartis en proportions équilibrées (25 à 29%). Pour les particules de diamètre inférieur à 2,5 µm (PM2.5), on retrouve les même secteurs prédominants : dans Paris, les émissions sont réparties principalement sur les 3 secteurs du résidentiel et tertiaire (51%), du trafic routier (25%), et de l industrie (18%). Les autres secteurs interviennent très faiblement dans les émissions de PM2.5. Cette répartition est proche de celle du niveau régional. Les sources de particules sont également indirectes : transformations chimiques de polluants gazeux (NO 2, SO 2, NH 3, COV...) qui réagissent entre eux pour former des particules, transport de particules à travers l'europe, ou encore remise en suspension des poussières déposées au sol. A proximité du trafic routier, on estime que 45 % des particules PM2.5 proviennent de l impact du trafic local, 15 % de la pollution ambiante de l agglomération et 40 % de l import (transport et réactions chimiques) [Airparif-LSCE, 2011]. Effets sur la santé : Aux concentrations auxquelles sont exposées la plupart des populations urbaines et rurales des pays développés et en développement, les particules ont des effets nuisibles sur la santé. L'exposition chronique contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires [OMS, 2011]. Les particules fines peuvent véhiculer des substances toxiques capables de passer la barrière air/sang au niveau des alvéoles pulmonaires [ORS, 2007]. Effets sur l environnement : - - Dégradation des bâtiments - - Les particules ont un impact direct sur le climat par absorption/diffusion du rayonnement solaire, et un effet indirect par leur rôle dans la formation des nuages. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

15 Particules PM10 Valeur limite annuelle Protection de la santé 40 µg/m 3 en moyenne annuelle Valeur limite journalière Protection de la santé 50 µg/m 3 en moyenne horaire, à ne pas dépasser plus de 35 fois par an Objectif de qualité Protection de la santé 30 µg/m 3 en moyenne annuelle Particules PM2.5 Valeur limite annuelle Protection de la santé 2012 : 27 µg/m 3 en moy annuelle Valeur cible Protection de la santé 20 µg/m 3 en moyenne annuelle Objectif de qualité Protection de la santé 10 µg/m 3 en moyenne annuelle Dans le département 94 Loin du trafic Tendances Pour les tendances régionales, se reporter au Bilan de la Qualité de l Air en Ile-de-France PM10 Valeur limite annuelle Normes à respecter Valeur limite journalière Norme non contraignante Objectif de qualité Loin du trafic Respectée Respectée Respecté Le long du trafic 3 Dépassée Dépassée Dépassé Normes à respecter Normes non contraignantes PM2.5 Valeur limite annuelle Valeur cible Objectif de qualité Loin du trafic Respectée Respectée Dépassé Le long du trafic 3 Respectée Dépassement possible Dépassé 3 Estimation basée sur les outils de modélisation La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

16 Particules PM10 A l échelle de la petite couronne et du Val-de-Marne Les cartes de la Figure 4 présentent la concentration moyenne annuelle de particules PM10 de 2007 à 2012 sur la petite couronne, ainsi qu un zoom sur le département du Val-de-Marne. µg/m 3 Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) 2007 Objectif de qualité (30 µg/m 3 ) La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

17 µg/m 3 Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) 2010 Objectif de qualité (30 µg/m 3 ) Figure 4 : concentration moyenne annuelle de particules PM10 sur la petite couronne francilienne et zoom sur le Val-de- Marne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 Les cartes mettent en évidence l influence des variations des conditions météorologiques d une année sur l autre sur les niveaux de particules. L effet des conditions météorologiques ayant conduit à de forts niveaux de particules, tant en hiver qu au printemps, apparaît ainsi nettement sur la carte de l année 2007 et, dans une moindre mesure, de En 2008, les niveaux de particules plus faibles traduisaient une météorologie plus favorable sur l'ensemble de l'année. En 2012, la situation est proche de 2011, et sensiblement plus faible que Les concentrations les plus élevées sont relevées au voisinage des principaux axes routiers régionaux et des axes parisiens, avec toutefois un écart moins important avec le fond environnant que celui observé pour le NO 2. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

18 Les cartes de la Figure 5 présentent le risque de dépassement de la valeur limite journalière (au maximum 35 jours dépassant 50 µg/m 3 ) en particules PM10 de 2007 à 2012 sur Paris et la petite couronne Risque de dépassement des 35 jours supérieurs ou égaux à 50 µg/m 3 en PM10 Dépassement certain Dépassement vraisemblable Dépassement peu probable Aucun risque Figure 5 : risque de dépassement de la valeur limite journalière européenne en particules PM10 sur Paris et la petite couronne francilienne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 Ces cartes mettent en évidence de fortes variations interannuelles, qui s expliquent principalement par l évolution des niveaux de fond, très dépendante du contexte météorologique. En 2012, la situation est proche de l année 2011, et sensiblement plus faible que Le tracé des axes à forte circulation apparait clairement sur les cartes. C est aux abords de ces axes que les concentrations sont les plus élevées, et que le dépassement des seuils est le plus probable. En 2008 et en 2010, le risque de dépassement de la valeur limite journalière est vraisemblable à proximité des grands axes du centre de l agglomération. En 2009, et davantage encore en 2007, le dépassement de la valeur La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

19 limite est vraisemblable sur un grand nombre d axes de l agglomération parisienne mais aussi en situation de fond dans certaines zones du cœur dense de l agglomération parisienne. En 2012, le nombre de jours de dépassement en situation de fond est proche de 35 dans le nord du cœur dense de l agglomération parisienne. Cela entraîne un dépassement certain de la valeur limite journalière le long de la majorité des axes de l agglomération parisienne et des axes de circulation majeurs de la grande couronne, ainsi que dans leur zone d influence. Nombre de kilomètres de voirie, superficie, et nombre d habitants potentiellement concernés par des dépassements de seuils dans le Val-de-Marne en 2012 (pour un réseau modélisé d environ 690 km de voirie, une superficie totale de 245 km² et un nombre total de 1.3 millions d habitants) Objectif de qualité (30 µg/m 3 ) Valeur limite journalière (35 jours >= 50 µg/m 3 ) Nombre de km de voirie ~ 60 ~ 350 Superficie (en km²) Non significatif ~ 25 Nombre d habitants (en millions) Non significatif 0.2 Dans le Val-de-Marne, comme dans le reste de l Ile-de-France, le dépassement de la valeur réglementaire en PM10 le plus problématique concerne la valeur limite journalière (35 jours maximum supérieurs à 50 µg/m 3 ). En 2012, le dépassement de l objectif de qualité annuel (30 µg/m 3 ) concerne environ 60 km d axes routiers, soit environ 10 % du réseau routier modélisé. En 2012, le nombre d habitants sont potentiellement exposés 4 à un air excédant l objectif de qualité annuel pour les particules PM10 est très faible, ce chiffre n est donc pas significatif. La superficie et le nombre d habitants concernés par un dépassement de la valeur limite annuelle en PM10 (40 µg/m 3 ) sont très faibles. Compte-tenu des incertitudes de la méthode d estimation employée, ces chiffres ne sont pas significatifs. En 2012, le dépassement de la valeur limite journalière concerne environ 350 km d axes, soit près de 50% du réseau modélisé. Dans le Val-de-Marne, la superficie concernée par le dépassement des 35 jours est estimée à environ 25 km 2. Cela représente environ personnes potentiellement exposées 4. Ces valeurs doivent être considérées comme des ordres de grandeur, compte-tenu des origines multiples des particules : émissions locales, remise en suspension, chimie atmosphérique, transport longue distance, et du degré de précision associé à certains de ces paramètres pour la modélisation. Zoom sur les stations de mesure Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour les particules PM10 dans le Val-de-Marne en 2012 (glossaire en annexe 3). En situation de fond, les deux stations de Nogent-sur-Marne et de Vitry-sur-Seine ont respectivement une moyenne annuelle de 22 et 27 µg/m 3. Elles sont toutes les deux inférieures à la valeur limite annuelle (40 µg/m 3 en moyenne annuelle) et à l objectif de qualité (30 µg/m 3 en moyenne annuelle). La valeur limite journalière (maximum de 35 dépassements de 50 µg/m 3 en moyenne journalière) est également respectée. Les moyennes des stations de fond du département sont proches à la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne (26 µg/m 3 ). Les particules PM10 ne sont pas mesurées en situation de proximité au trafic routier dans le département du Val-de-Marne. A titre d information, à l échelle de Paris et la petite couronne, les moyennes annuelles de PM10 en proximité au trafic automobile sont comprises entre 33 et 55 µg/m 3. Cette dernière valeur est mesurée à Saint-Denis en bordure de l autoroute A1. Elles sont toutes supérieures à la valeur limite annuelle et à l objectif de qualité. 4 exposition des personnes qui respireraient en permanence l'air extérieur de leur domicile La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

20 POLLUANT PARTICULES : PM10 (µg/m3) Période Année civile 2012 Mérthode de mesure Nbre D Nbre D Nbre D STATIONS Date Moy an Max Date Max Date TR TR début H J max J H max H J J J J H Directives européennes Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Valeur limite journalière (35 dep.) Réglementation française Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Objectif de qualité 30 µg/m3 Seuil d'information Valeur limite journalière (35 dep.) Seuil d'alerte Urbaines et périurbaines (P) Cachan Champigny-sur-Marne Ivry-sur-Seine Nogent-sur-Marne (1) 01-janv févr /01 22h % 97% Vitry-sur-Seine (2) (1) 01-janv mars /03 8h % 98% Moyenne agglomération parisienne PM (5) Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : FDMS (2) : Le PM10 ajusté a été remplacé en cours d'année par un FDMS. Les calculs ont été réalisés à partir de l'ensemble des données annuelles, les deux méthodes confondues (équivalentes) Les normes européennes et françaises de qualité de l'air relatives aux particules PM10 sont donc respectées en situation de fond. Elles sont en revanche largement dépassées en situation de proximité au trafic routier. Evolution des niveaux de fond sur le moyen terme A compter du 1 er janvier 2007, afin de mieux prendre en compte les particules semi-volatiles et de se conformer aux prescriptions des directives européennes, la méthode de mesure des particules a été modifiée. Les figures suivantes comprennent les valeurs mesurées avec l ancienne méthode jusqu en 2006 et les mesures prenant en compte les semi-volatils depuis Comme le montre la figure ci-après, le changement de méthode de mesure a induit une hausse des teneurs mesurées en particules PM10 et PM2.5, évaluée à environ 30 % en moyenne en situation de fond et 20 % en proximité au trafic. µg/m : changement de méthode de mesure induisant une hausse moyenne des teneurs annuelles évaluée de l'ordre de 30 % Figure 6 : évolution de la concentration moyenne annuelle en particules PM10 de 2000 à 2012 en fond dans le Val-de- Marne, intégrant la hausse induite par le changement de méthode de mesure en 2007 (TEOM, station de Vitry, FDMS Echantillon constant de 2 stations) La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

21 Les teneurs moyennes de particules PM10 d une année sur l autre sont très impactées par les conditions météorologiques et 2010 ont connu une météorologie favorable n ayant pas entraîné d épisodes intenses de particules. A l inverse, en 2007, 2009 et 2011, des situations défavorables, couplées à des émissions accrues de particules (notamment le chauffage au bois pendant les épisodes hivernaux), ont conduit à de forts niveaux de particules en hiver et au printemps. Si l on s affranchit des fluctuations météorologiques interannuelles et des évolutions métrologiques, les teneurs de PM10 sont globalement stables au cours des dernières années. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

22 Particules PM2.5 A l échelle de la petite couronne et du Val-de-Marne Les cartes de la Figure 7 présentent la concentration moyenne annuelle de particules PM2,5 de 2007 à 2012 sur la petite couronne, ainsi qu un zoom sur le département du Val-de-Marne. µg/m 3 Valeur limite annuelle 2012 (27 µg/m 3 ) Valeur cible 2010 EU (25 µg/m 3 ) 2007 Valeur cible 2010 Fr (20 µg/m 3 ) Objectif de qualité (10 µg/m 3 ) La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

23 2010 µg/m 3 Valeur limite annuelle 2012 (27 µg/m 3 ) Valeur cible 2010 EU (25 µg/m 3 ) Valeur cible 2010 Fr (20 µg/m 3 ) Objectif de qualité (10 µg/m 3 ) Figure 7 : concentration moyenne annuelle de particules PM2.5 sur la petite couronne francilienne et zoom sur le Val-de- Marne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 C est aux abords des axes de circulation que les concentrations sont les plus élevées. Comme pour les PM10, les niveaux plus faibles au cours de l année 2008 apparaissent clairement sur l historique des cartes. En raison du nombre limité de points de mesure PM2.5 sur la région Ile-de-France, la cartographie obtenue ne permet pas les mêmes interprétations que pour le NO 2 et les PM10 au regard des normes pour l ensemble de la région. L interprétation vis-à-vis des dépassements des valeurs réglementaires ne peut se faire que sur les points de mesure que constituent les stations. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

24 La superficie, le nombre d habitants et le nombre de kilomètres de voirie concernés par un dépassement des seuils réglementaires en PM2.5 (valeur limite annuelle et valeur cible) sont très faibles pour l année Compte-tenu des incertitudes de la méthode d estimation employée et du manque de recul sur la qualité des cartographies, ces chiffres ne peuvent être documentés de façon fiable. La totalité du département et de ses habitants sont concernés par un dépassement de l objectif de qualité (10 µg/m 3 ). Les cartes à l échelle de la région montrent que ce seuil est également dépassé en tout point de la région. Zoom sur les stations de mesure Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour les particules PM2.5 dans le département du Val-de- Marne en 2012 (glossaire en annexe 3). POLLUANT PARTICULES : PM2,5 (µg/m3) Période Année civile 2012 Directives européennes Mérthode de mesure STATIONS Date Moy an (3) Max Date Max Date TR TR début H J max J H max H J H Valeur limite annuelle 2012 : 27 µg/m : 25 µg/m : 20 µg/m3 (4) Valeur cible 25 µg/m3 Réglementation française Valeur limite annuelle 2012 : 27 µg/m : 25 µg/m3 Valeur cible : 20 µg/m3 Objectif de qualité : 10 µg/m3 Urbaines et périurbaines (P) Cachan Champigny-sur-Marne Ivry-sur-Seine Nogent-sur-Marne Vitry-sur-Seine 01-janv (1) avr 92 16/03 9h 98% 98% Moyenne agglomération parisienne PM2, Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : Mesure par méthode FDMS (3) : Norme US EPA = 15 µg/m3 en moyenne sur 3 ans ; recommandation de l'oms : 10 µg/m3 (4) : Révision par la Commission en 2013 : confirmation ou modification de la valeur limite indicative 2020 (Phase 2 de la directive 2008/50/CE) En 2012, le Val-de-Marne comporte une station de mesure de fond des PM2.5 à Vitry-sur-Seine. La moyenne annuelle y est inférieure à la valeur limite annuelle applicable en 2012 (27 µg/m 3 ) et aux valeurs cibles européenne (25 µg/m 3 ) et française (20 µg/m 3 ). Elle est supérieure à l objectif de qualité dont le seuil est fixé à 10 µg/m 3 en moyenne annuelle, comme toutes les stations d Ile-de-France. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

25 Evolution des niveaux de fond sur le moyen terme Comme pour les PM10, les variations importantes de niveaux liées à la survenue d épisodes de pollution plus ou moins intenses se retrouvent les particules PM2.5 (Figure 6). Hormis ces variations inter-annuelles, les niveaux sont globalement stables en situation de fond. µg/m : changement de méthode de mesure induisant une hausse moyenne des teneurs annuelles évaluée de l'ordre de 30 % Figure 6 : évolution de la concentration moyenne annuelle en particules PM2.5 de 2000 à 2012 en fond sur la station de Vitry-sur-Seine, intégrant la hausse induite par le changement de méthode de mesure en La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

26 La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

27 Ozone (O3) L ozone n est pas directement émis dans l atmosphère, il s agit d un polluant secondaire. Il est principalement formé par réaction chimique entre des gaz «précurseurs», le dioxyde d azote (NO 2 ) et les Composés Organiques Volatils (COV), sous l effet du rayonnement solaire (UV). L ozone réagit chimiquement avec le monoxyde d azote, émis en grande partie par le trafic routier. Les teneurs en ozone sont donc très faibles à proximité immédiate du trafic routier. C est pourquoi ce polluant n est mesuré que sur les stations de fond et pas sur les stations trafic. La formation de l ozone nécessite un certain temps durant lequel les masses d'air se déplacent. C est pourquoi les niveaux moyens d'ozone sont plus soutenus en zone rurale que dans l'agglomération où leurs précurseurs ont été produits. Effets sur la santé : À des concentrations élevées, l'ozone a des effets marqués sur la santé de l'homme : problèmes respiratoires, déclenchement de crises d'asthme, diminution de la fonction pulmonaire et apparition de maladies respiratoires. Plusieurs études européennes ont signalé un accroissement de la mortalité quotidienne de 0,3% et des maladies cardiaques de 0,4% pour chaque augmentation de 10 μg/m 3 de la concentration en ozone [OMS, 2011]. Effets sur l environnement : - perturbation de la photosynthèse, conduisant à une baisse du rendement des cultures, - nécroses sur les feuilles et les aiguilles d arbres, - dégradation des matériaux de construction, - contribution à l effet de serre. Objectif de qualité Objectif à long terme Objectif de qualité Objectif à long terme Valeur cible Protection de la santé Protection de la végétation Protection de la santé 120 µg/m 3 en moyenne sur 8 heures AOT40* = 6000 µg/m 3.h sur une année 120 µg/m 3 en moyenne sur 8 heures, à ne pas dépasser + de 25 jours par an en moy sur 3 ans Protection de Valeur cible AOT40* = µg/m 3.h en moyenne sur 5 ans la végétation * pour «Accumulation Over Threshold», correspond à la somme des différences entre les mesures horaires d'ozone supérieures à 80 µg/m 3 et la valeur de 80 µg/m 3, relevées entre 9 et 21h légales, du 1er mai au 31 juillet de l'année considérée Loin du trafic Tendances OQ / OLT santé Normes non contraignantes Valeur Cible santé OQ / OLT végétation Valeur Cible végétation Dépassé Respectée Dépassé Respectée La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

28 A l échelle de l Ile-de-France L ozone, polluant secondaire, se caractérise par des niveaux de fond plus importants en zones périurbaine et rurale. Pour bien illustrer ce comportement spatial, les cartes annuelles d ozone sont présentées à l échelle régionale (Figure 7 et Figure 8). Les cartes de la Figure 7 représentent le nombre de jours de dépassement du seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures (objectif de qualité : seuil à ne pas dépasser en cours d année) Figure 7 : nombre de jours de dépassement de l objectif de qualité en ozone (O 3 ) (seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures, à ne pas dépasser) en Ile-de-France de 2007 à 2011 L objectif de qualité relatif à la protection de la santé (120 µg/m 3 sur une période de 8 heures) est dépassé chaque année en tout point de la région (Figure 7). Le dépassement est plus ou moins important selon les conditions météorologiques dominantes de l année, en particulier les conditions estivales. La valeur cible pour la protection de la santé, établie en moyenne sur 3 ans, était dépassée jusqu'en 2007 dans les zones rurales du sud-ouest et du nord de la région. La succession de cinq étés peu propices à des forts niveaux d'ozone a induit une baisse sensible de la moyenne calculée sur trois ans. Depuis la période , la valeur cible n'est plus dépassée en Ile-de-France. Cela se confirme sur la période (Figure 8). La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

29 Valeur cible : 25 jours en moyenne sur 3 ans Figure 8 : situation de l Ile-de-France au regard de la valeur cible en ozone (O 3 ) pour la santé (seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures) période Zoom sur les stations de mesure Les deux tableaux suivants présentent les éléments statistiques pour l ozone dans le Val-de-Marne en 2012 (glossaire en annexe 3). POLLUANT OZONE (O 3 ) (µg/m3) Période Année civile 2012 Nbre J Nbre J Nbre D avec avec TR TR STATIONS Date Max Date Max Date 120 8H>=120 8H>=120 hiver été TR TR début J max J 8H max 8H 8H H H J 8H Directives européennes Objectif à long terme (0 j.) Valeur cible (25 j.)(1) Réglementation française Valeur Objectif de cible pour qualité pour la santé la santé (0 j.) (25 j.)(1) Urbaines et périurbaines (P) Cachan 01-janv juil / h % 99% 99% 99% Champigny-sur-Marne 01-janv juil / h % 98% 98% 99% Ivry-sur-Seine Nogent-sur-Marne Vitry-sur-Seine Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : En moyenne sur 3 ans Pour la protection de la santé, l objectif de qualité (seuil de 120 µg/m 3 en moyenne 8 heures à ne pas dépasser en cours d année) est dépassé sur toutes les stations du département, de même que sur toutes les stations franciliennes. Il est dépassé au cours de 9 journées à Cachan et 12 journées à Champigny-sur-Marne. En revanche, la valeur cible (seuil de 120 µg/m 3 en moyenne 8 heures, à ne pas dépasser plus de 25 jours en moyenne sur 3 ans) est respectée dans le Val-de-Marne, comme sur l ensemble de la région Ile-de-France : le nombre de jours de dépassement de ce seuil en moyenne sur est de 13 à Champigny-sur-Marne et 14 à Cachan. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

30 Pour la végétation, l objectif de qualité (6000 µg/m 3.h) est dépassé sur toutes les stations du Val-de-Marne, comme sur toutes les stations franciliennes. En revanche, la valeur cible (18000 µg/m 3.h en moyenne sur les 5 dernières années) est respectée, de même que sur l ensemble de la région Ile-de-France. Il y a, à l échelle de la région, un dépassement récurrent de l objectif de qualité en ozone, tant pour la santé que pour la végétation. POLLUANT Période OZONE (O 3) (µg/m3) Année civile 2012 Nbre J Nbre J Nbre J Moy AOT40 AOT40 Nbre D Nbre D Nbre D Nbre D avec avec avec TR TR STATIONS Date an AOT40 végétation végétation Max Date H 3H 3H AOT40 AOT40 TR début H forêt H max H H H H H >=180 >=240 >=300 forêt végétation H Directives européennes Objectif à long terme 6000 µg/m3.h Valeur cible µg/m3.h (1) Seuil Seuil d'alerte d'information 3h consécutives Réglementation française Objectif de Valeur qualité cible pour pour la la végétation végétation µg/m3.h µg/m3.h (1) Seuil d'information Seuil d'alerte 1 3h consécutives Seuil d'alerte protection sanitaire 1h Seuil d'alerte 2 3h consécutives Seuil d'alerte 3 1h Urbaines et périurbaines (P) Cachan 01-janv /7 15h % 98% 98% Champigny-sur-Marne 01-janv /7 13h % 98% 98% Ivry-sur-Seine Nogent-sur-Marne Vitry-sur-Seine Moyenne agglomération parisienne O Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : En moyenne sur 5 ans En situation urbaine de fond, les moyennes annuelles d ozone dans le département sont comprises entre 39 µg/m 3 et 41 µg/m 3. Elles sont du même ordre que la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération, qui est de 40 µg/m 3. A l inverse des polluants précédents, les concentrations d ozone ont tendance à augmenter à mesure que l on s éloigne du centre de l agglomération (effet de titration par le monoxyde d'azote, fortement émis dans le centre de l agglomération et temps de formation de l ozone après émission de ses précurseurs). La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

31 Benzène (C6H6) Le benzène est un Hydrocarbure Aromatique Monocyclique (HAM). C'est un polluant émis majoritairement par le trafic routier, plus particulièrement les véhicules à motorisation essence dont les Deux Roues Motorisés. Effets sur la santé : Le benzène est cancérogène pour l homme [IARC, 2012]. De plus, sa dégradation dans l atmosphère produit des composés de type phénols, nitrophénols, nitrobenzène, péroxyacetyl nitrate qui ont également des effets toxiques et/ou cancérogènes. Effets sur l environnement : Le benzène a un effet indirect sur l environnement puisque c est un précurseur d ozone qui perturbe la photosynthèse et a un impact négatif sur la végétation. Valeur limite Protection de la santé 5 µg/m 3 en moyenne annuelle Objectif de qualité Protection de la santé 2 µg/m 3 en moyenne annuelle Dans le département 94 Tendances Normes à respecter Valeur limite annuelle Normes non contraignantes Objectif de qualité Loin du trafic Respectée Respecté Le long du trafic 5 Respectée Dépassement possible 5 Estimation basée sur les outils de modélisation La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

32 A l échelle de la petite couronne et du Val-de-Marne Les cartes de la Figure 9 présentent la concentration moyenne annuelle de benzène de 2007 à 2012 sur la petite couronne, ainsi qu un zoom sur le département du Val-de-Marne. µg/m Objectif de qualité (2 µg/m 3 ) La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

33 µg/m Objectif de qualité (2 µg/m 3 ) Figure 9 : concentration moyenne annuelle de benzène sur la petite couronne francilienne et zoom sur le Val-de-Marne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 Les concentrations sont plus élevées à proximité des axes de circulation, et plus particulièrement près des axes parisiens où les conditions de circulation et de dispersion des émissions sont plus difficiles : configuration des axes, vitesse plus faibles, congestion du trafic, proportion importante de moteurs froids Les concentrations de benzène en situation de fond sont légèrement plus élevées dans le cœur dense de l agglomération parisienne. Une décroissance des niveaux est constatée au fur et à mesure que l on s éloigne du centre de l agglomération parisienne. Sur la base des cartographies présentées en Figure 13, le dépassement de l objectif de qualité en benzène (2 µg/m 3 ) concerne environ 30 kilomètres de voirie, soit environ 5% du réseau modélisé, cette proportion n est La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

34 pas significative. La superficie et le nombre d habitants concernés par ce dépassement sont très faibles. Compte-tenu des incertitudes de la méthode d estimation employée, ces chiffres ne sont pas significatifs. La valeur limite en benzène n est pas atteinte sur le réseau routier modélisé. Ce constat se base sur les résultats de la modélisation et les observations du réseau de mesure notamment sur les axes parisiens chargés (Rue de Rivoli, Place Victor Basch, ). Zoom sur les stations de mesure Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour le benzène dans le département du Val-de-Marne en 2012 (glossaire en annexe 3). POLLUANT HYDROCARBURES AROMATIQUES MONOCYCLIQUES (HAM) - Unité : µg/m 3 Période Année civile 2012 Durée et Nom de la station Type de station fréquence Méthode (s) Date Moy an TR de mesure de mesure début Hebdo Directive européenne Valeur limite annuelle benzène : 5 µg/m3 Réglementation française Valeur limite annuelle benzène : 5 µg/m3 Objectif de qualité benzène : 2 µg/m3 BENZENE (BEN) - STATIONS URBAINES ET PERIURBAINES MESURES CONTINUES Nogent-sur-Marne Urbaine hebdo continu Tubes passifs corrigés 01-janv % Vitry-sur-Seine Urbaine hebdo continu Tubes passifs corrigés 01-janv % Moyenne agglomération parisienne Benzène En situation de fond, les moyennes annuelles des stations urbaines sont de 1.1 µg/m 3 à Vitry-sur-Seine et à Nogent-sur-Marne. Elles sont inférieures à la valeur limite annuelle (5 µg/m 3 en moyenne annuelle), et à l objectif de qualité (2 µg/m 3 en moyenne annuelle). Elles sont similaires à la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne (1.1 µg/m 3 ). Le département du Val-de-Marne n est pas équipé de mesures de benzène en situation de proximité au trafic routier. Les normes européennes et françaises de qualité de l'air relatives au benzène sont respectées en situation de fond. En situation de proximité au trafic routier, la valeur limite annuelle est respectée, mais l objectif de qualité est dépassé. La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

35 Benzo(a)pyrène et autres Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques se forment lors de combustions incomplètes, en particulier celle de la biomasse. Les HAP sont ainsi majoritairement émis par le chauffage au bois, par les combustions non maîtrisées (brûlage de déchets verts, barbecues) ainsi que par le trafic routier, en particulier par les véhicules diesel. Les HAP sont toujours présents sous forme de mélanges complexes et peuvent se trouver sous forme gazeuse ou particulaire dans l atmosphère. Une partie des HAP, notamment le benzo(a)pyrène, entrent donc dans la composition des particules PM10. Effets sur la santé : La toxicité des HAP varie fortement d un composé à l autre. La plupart des HAP sont mutagènes. Ils peuvent notamment entraîner une diminution de la réponse du système immunitaire. Le benzo(a)pyrène, considéré comme traceur de la pollution urbaine aux HAP, est cancérogène pour l homme. D autres HAP sont reconnus cancérogènes probables ou possibles. [IARC, 2012] Effets sur l environnement : Certains HAP, tels que le benzo(a)anthracène, le fluoranthène et le pyrène, sont toxiques pour l environnement. Les HAP contaminent les sols, les eaux et la chaîne alimentaire ; leur accumulation dans les organismes vivants en perturbe l équilibre, notamment par stress oxydant. Valeur cible applicable au Protection de la santé Benzo(a)pyrène dans la fraction PM10 1 ng/m 3 en moyenne annuelle Dans le département 94 Tendances Normes non contraignantes Valeur cible Loin du trafic Respectée Le long du trafic Pour les tendances régionales, se reporter au bilan de la qualité de l air en Ile-de-France Respectée 6 6 Estimation objective sur la base des autres stations du réseau de mesure La qualité de l'air dans le Val-de-Marne Année

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