Guide des Techniques de Commercialisation des Céréales

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Guide des Techniques de Commercialisation des Céréales"

Transcription

1 Guide des Techniques de Commercialisation des Céréales Module 6 : INTRANTS, ET LEUR ACHAT Adapté du document A Guide to Maize Marketing for Extension Officers préparé par Andrew W. Shepherd Service de la commercialisation et des financements ruraux Division des systèmes de soutien àl agriculture de la FAO par le Projet d Appui au Système Décentralisé du Marché Agricole (PASIDMA) de l Assemblée Permanente des Chambres d Agriculture du Mali (APCAM) et Michigan State University (MSU) en collaboration avec l Observatoire du Marché Agricole du Mali (OMA) avec l appui financier de l USAID/Mali dans le cadre de l Accord de Coopération no. 2 entre USAID et MSU sur la Sécurité Alimentaire Les personnes suivantes ont contribué à l adaptation, la traduction et la mise en page de ce document: Sarmoye Hamadoun, Niama Nango Dembélé, Abdramane Traoré, James Tefft, Kadidia Konaré, Margaret Weaver, John Staatz et Yacouba Sidibé. Les opinions contenues dans le présent module ne reflètent pas nécessairement les positions officielles de la FAO ni de l USAID. Bamako 2000

2

3 I NTRANTS, ET LEUR ACHAT Objectifs principaux de ce module : Impact des changements des dispositifs de commercialisation des intrants : Les paysans ont besoin d identifier les détaillants qui ont les prix les plus compétitifs; Les paysans ont besoin d acheter des intrants à temps; Les paysans ont besoin de payer leurs intrants, et le crédit est moins facilement disponible maintenant. Comment les encadreurs peuvent aider les paysans à : Calculer leurs besoins en intrants; Identifier ou acheter les intrants; Organiser le transport en groupe; Obtenir le crédit; Epargner. Quand une famille épargne en biens, sa fortune est visible et susceptible au vol mais si la famille épargne de l argent dans une banque, les voisins et relations ne sont pas au courant de ses liquidités. 1

4 Les paysans sont souvent enthousiastes pour épargner Les encadreurs agricoles peuvent mettre l accent sur l importance de l épargne et la meilleure méthode d épargner. CHANGEMENTS DES DISPOSITIFS DE COMMERCIALISATION DES INTRANTS. A propos de ce module, nous considérons les intrants comme les semences, les engrais, les produits chimiques de stockage et les sacs pour le grain. Il y a bien sûr plusieurs autres intrants agricoles, notamment la main d œuvre, et l énergie mécanique et animale. Les gouvernements ont, par le passé, intervenus fortement dans la provision de crédit au secteur agricole. Le crédit sous forme de paquets d intrants était offerts par l office céréalier, qui,à son tour, déduisait les remboursements au moment de l achat des céréales auprès des producteurs. Les subventions du gouvernement et des bailleurs de fonds ont aidé souvent à garder les coûts de production et les prix des produits alimentaires bas. Cependant, les subventions conduisent souvent à des niveaux d utilisation des intrants qui ne sont pas durable au plan économique et environnemental. Avec la libéralisation du marché, il y a eu une tendance à la baisse et à l abolition des subventions avec le transfert de distribution des intrants agricoles au secteur privé (entreprises agricoles, sociétés de ventes d engrais, les commerçants et les marchands agricoles spécialisés.) Cependant, dans certains pays le gouvernement continue d intervenir, entravant ainsi le développement du secteur privé dans cette capacité. De plus, des efforts sont centrés sur la libéralisation des marchés et la réduction des distorsions dans les échanges avec peu d attention à encourager l utilisation des intrants agricoles sur le plan environnemental. 2

5 Les dispositifs de commercialisation pour les intrants n ont pas changé autant que ceux pour les céréales. Pour plusieurs pays, le système qui est en train d émerger graduellement est celui de détaillants privés, approvisionnés par des distributeurs privés. Les implications du système pour les paysans sont : De la même façon qu ils essaient actuellement d identifier les acheteurs de grain qui offrent le meilleur prix, ils doivent aussi identifier les détaillants d intrant les moins offrants; Des dispositions doivent être prises pour acheter les intrants avant que les stocks des détaillants dans la zone ne soient épuisés; Les dispositifs de crédit agricoles ont changé dans plusieurs pays. L obtention du crédit sera plus difficile et les paysans devront trouver des solutions alternatives de paiement pour leurs intrants. Intrants à prix compétitifs Les paysans ne doivent pas supposer que dans une ville où il existe plusieurs fournisseurs d intrants, les prix des produits qu ils vendent seront toujours les mêmes. Ainsi, en achetant des intrants il est dans l intérêt du paysan de contacter tous les fournisseurs pour obtenir le meilleur prix. Les raisons pour les différences de prix comprennent : Le produit peut être plus ou moins le même, mais les sources d approvisionnement peuvent différer. Par exemple, il y a plusieurs importateurs ou manufacturiers possibles d urée dans la région ouest africaine. Leurs prix de vente peuvent être tous différents et ce fait est reflété dans les prix de vente de leurs détaillants; Le détaillant peut fixer ses prix sur une base de «coût plus». Cela signifie qu il ajoute un pourcentage au prix qu il paie pour l engrais afin d arriver à son prix de vente. Ainsi le prix du détaillant peut, dépendre du moment de livraison de l engrais, comme les manufacturiers ou les grossistes changent leurs prix assez souvent; Le détaillant peut simplement sentir qu il peut fixer des prix à un niveau élevé et pouvoir vendre son stock. Par exemple, un détaillant qui dispose d un entrepôt proche d une gare d autobus peut sentir qu il peut faire payer plus qu un autre détaillant dont l entrepôt est plus éloigné ou, il peut y avoir une pénurie d urée dans la ville, ainsi rendant possible pour le détaillant l augmentation de ses prix et vendre son stock. Achat des intrants au moment de leur disponibilité Dans plusieurs pays, il y a habituellement de fortes fluctuations dans l approvisionnement des intrants. Durant certaines années, les coopératives locales ou l office commercial agricole connaissaient des pénuries d engrais, et pendant d autres années, ces structures disposaient de stocks d engrais supérieurs aux besoins des paysans. Au fur et à mesure qu un système privé de distribution d intrants se développe, il est probable que les approvisionnements deviennent plus stables. La quantité d engrais dans les magasins de vente ne dépendra pas de l efficacité de l office commercial agricole ou du montant de devises que le gouvernement peut allouer pour l engrais, mais des quantités que chaque détaillant individuel pense pouvoir vendre. Cependant, dans certains pays les fournisseurs du secteur privé sont toujours prudents sur le niveau de leur investissement dans les intrants agricoles dû au fait qu ils ne sont pas sûrs jusqu à quand le gouvernement continuera à interférer dans l approvisionnement en intrants. L engrais et les autres intrants sont chers et un détaillant d engrais a besoin d un montant considérable de capitaux. La dernière chose qu il veut, est d immobiliser après la période pendant laquelle les paysans appliquent le dernier traitement d engrais. Par conséquent, il sera conservateur dans l estimation de ses ventes probables, afin d éviter de laisser un stock qui ne peut être vendu que pour d autres neuf mois. Ainsi, les paysans qui retardent l achat de leurs engrais jusqu à la dernière minute ou qui connaissent des difficultés dans l acquisition de crédit, courent un risque que tous les détaillants en ville épuiseront leurs stocks. 3

6 Payer pour les intrants Avant l introduction des mesures d ajustement structurel dans plusieurs pays, il y avait une intervention excessive du gouvernement dans la gestion du crédit agricole. Le crédit agricole saisonnier pour la production de céréales aux petits paysans figurait bien en vue dans les budgets du gouvernement. Les banques agricoles et les institutions de crédit agricole spécialisées, agissant comme circuits pour le gouvernement et les agences des bailleurs de fonds, ont connu de faibles taux de remboursement de crédit, les rendant non-viables et les conduisant à leur effondrement éventuel. Dans plusieurs pays, le système antérieur était que les banques de crédit agricole donnaient le crédit pour des paysans individuels à travers l office commercial agricole d intrants. Là où l office ou la coopérative vendant l engrais était le même que l office achetant les céréales ou même où il y avait deux offices différents, recouvrer le crédit était en théorie, relativement facile. La banque conseillait simplement l office sur les noms des débiteurs et l office recouvrait le remboursement de prêt quand le paysan livrait ses céréales. En pratique, bien sûr, les choses n étaient pas souvent simples. Une mauvaise récolte veut dire que plusieurs paysans ne livraient pas de céréales et alors les prêts n étaient pas remboursés. Même là où il y avait une bonne récolte les paysans trouvaient souvent des voies pour éviter le remboursement, par exemple la commercialisation à travers une tierce partie. Un résultat majeur de la libéralisation du secteur financier a été le retrait des institutions financières des prêts directs aux petits paysans et ceci a conduit à un vide institutionnel total dans l offre de crédit rural. Les dispositifs d obtention de crédit ont ainsi changé considérablement. Dans plusieurs pays, les banques ne sont plus prêtes à prêter aux petits paysans, qui sont vus comme une catégorie à haut risque. Ceci ne veut pas dire que les paysans n auront pas d options pour financer l achat des intrants. D abord, l autofinancement ne doit pas être écarté. Mieux, des options alternatives commencent à émerger pour satisfaire aux besoins de financement des petits paysans comprenant : Schémas développeurs : Ceux-ci sont pour la plupart administrés par les commerçants des agroentreprises du secteur privé qui fournissent le financement au secteur agricole, principalement aux petits et moyens paysans, mais dans certains cas aussi aux grands exploitants. Ils peuvent exister sous diverses formes, généralement offrant un crédit de production sous forme d intrants et un prix garanti de pré-production pour la culture. Le crédit avancé est déduit des ventes des cultures au moment de la récolte. Les services offerts par les schémas développeurs comprennent d habitude : l approvisionnement en intrant à temps, formation en gestion des cultures et du crédit (ou les encadreurs peuvent jouer un rôle important) et de commercialisation des cultures. A travers les plans développeurs, les petits paysans ont directement accès au crédit auprès des institutions financières officielles. De tels schémas fonctionnent bien avec les cultures de rente telles que le coton et l arachide mais il y a peu d exemples de réussite de tels schémas avec des cultures alimentaires de base. Dispositifs de troc avec les fournisseurs d intrants. Les paysans peuvent échanger leurs céréales (ou autres produits agricoles acceptables) pour les intrants exigés. Aucune liquidité ne change de main, mais généralement l échange de produit doit se faire avant la mise à disposition des intrants. La COMADIS, une des principales sociétés d importation d engrais au Mali a installé des dépôts au niveau des chefs lieu de cercle dans les zones où elle opère, afin d améliorer l accès des petits paysans aux intrants; Commerçants des produits agricoles et agroentreprises. En plus des schémas développeurs opérant, les commerçants de produits agricoles octroient directement le crédit aux petits paysans; Associations de paysans. Celles-ci peuvent aider à l approvisionnement en intrants et à crédit des membres de l association et commercialiser le produit à travers un mécanisme de commercialisation en groupe; Epargner la liquidité en surplus au moment de la récolte pour acheter les intrants pour la prochaine saison. 4

7 Comme notifié quelque part, les paysans peuvent essayer d épargner une partie du produit des ventes des céréales ou retarder la vente d une quantité de céréales jusqu à ce que le besoin d achat d intrants se fasse sentir. Comme alternatif de vente de céréales aux commerçants, ils peuvent considérer de les troquer en échange pour l engrais avec les détaillants d intrant. S ils font confiance à un détaillant particulier, ils peuvent créer un compte avec lui, en payant en céréales ou en cash au moment de la récolte et collecter l engrais disponible. Les encadreurs peuvent fournir une assistance aux paysans individuels et en groupe en établissant des liens avec les institutions financières officielles, mutualistes ou mixtes et en fournissant une liste de fournisseurs d intrants dans la zone qui gèrent des schémas de crédit, des schémas développeurs ou des dispositifs de troc. Il n est pas suffisant de juste améliorer l accès des petits paysans au financement; ils ont besoin d être capable de gérer leur argent efficacement. Ceci est souvent négligé. AIDER LES PAYSANS EN APPROVISIONNEMENT D INTRANTS ET EN FINANCEMENT De la même manière que les encadreurs peuvent mieux faire pour assister les paysans à commercialiser leurs céréales, il y a une latitude pour eux d aider les paysans à obtenir les intrants nécessaires. Ces activités consistent à aider les paysans pour : Calculer leurs besoins en intrants; Identifier où acheter leurs intrants; Organiser un transport en groupe; Obtenir le crédit; Epargner. Estimation des besoins en intrants Les nouveaux dispositifs de commercialisation groupée des céréales avec les changements en cours aux dispositifs de crédit dans certains pays de la région, veulent dire que les paysans auront besoin de réévaluer leurs besoins en intrant. Dans plusieurs pays, les paysans adoptaient une approche irresponsable au remboursement du crédit, en considérant le crédit comme un don et les taux de remboursement étaient souvent très bas. Le fait qu il n y avait aucune obligation réelle (à part la morale) pour rembourser les prêts voulait dire que les paysans ne s inquiétaient pas beaucoup de savoir si leur application de l engrais était efficace financièrement. Les temps ont actuellement changé et le crédit facile n est pas du tout disponible. En ce moment, il est plus difficile maintenant de calculer la viabilité économique de l application de l engrais. Par le passé, si l office commerciale agricole annonçait le prix des céréales en avance, le paysan pouvait avoir une idée raisonnable des rentrées/ recettes en utilisant l engrais. En effet, le prix des céréales du gouvernement était souvent calculé sur la base du coût de production utilisant l engrais. Actuellement, le prix est inconnu. Si toute la récolte est bonne, alors le prix sera bas et ne peut pas justifier l application des engrais. Si toute la récolte est mauvaise alors le prix sera élevé et pourra certainement justifier l application des engrais si le paysan mène à bien une récolte normale. Mais, en période de sécheresse, il peut avoir une très petite récolte sans surplus au-delà des besoins de sa famille. Les Ministères de l Agriculture dans la région ont besoin de considérer la révision des taux d application recommandés pour l engrais afin de refléter les changements aux dispositifs de commercialisation et de fixation de prix pour les intrants et les produits. Les recommandations globales antérieures pour tout un pays ont besoin d être beaucoup plus spécifiques pour certaines zones et types de sol, et pour refléter les risques relatifs d échec des cultures. Les encadreurs devraient être capables de conseiller les paysans sur les augmentations probables de rendement résultant de l ap- 5

8 plication des engrais, et les aider à calculer leurs recettes probables, en estimant les différents prix de vente de leurs céréales. Une mesure de rentabilité grandement utilisée pour l utilisation d engrais a été le ratio valeur-coût (RVC). Ceci est défini comme la valeur des ventes des produits extra, obtenus en utilisant les engrais, divisée par le coût de cet engrais. Normalement, un RVC de 2 au moins est considéré nécessaire, bien qu un RVC de ce niveau est risquant s il y a un danger de sécheresse, de maladie ou de chute des prix de culture. La figure suivante illustre comment le RVC peut changer quand le prix des produits augmente. Quand le prix des céréales était fixé par le gouvernement, le calcul du RVC était relativement facile. Cependant, ces jours-ci, il est presque impossible de calculer le RVC en période de culture car le paysan fait face à un manque d information sur la prévision du prix probable. La situation n est pas assez difficile quand l application de maintien est exigée parce que l évolution des précipitations pluviométriques devrait être claire et on peut se faire une idée sur l état probable des récoltes. En aidant les paysans à estimer le RVC, l encadreur agricole doit s assurer que la valeur qu il utilise pour les céréales et le coût qu il RVC Figure 6.1 Illustration des changements du ratio valeur-coût (RVC) 4,0 3,0 2,0 1, Prix de vente de la culture en FCFA/kg Suppositions : Pas d engrais utilisé rendement par hectare 1,5 tonnes Engrais utilisé rendement par hectare 2,5 tonnes Application d engrais 200 kg/ha Prix de l engrais 210 FCFA/kg utilise pour l engrais sont les prix actuels du producteur. Cela veut dire que le transport et les autres coûts doivent être déduits du prix du grain et ajoutés au prix de l engrais. Les méthodes par lesquelles les encadreurs peuvent assister les paysans dans la prise de décisions sur l utilisation d intrant comprennent : La diffusion de l information sur les prix du marché de grain par rapport aux dernières années, et en les ajustant pour l inflation; La diffusion de l information sur les prix dans les pays voisins; La diffusion de l information sur n importe quelles prévisions du temps disponible. Où acheter les intrants? Le module 3 suggérait que les services d encadrement doivent considérer la préparation de listes des acheteurs de céréales et leurs prix. Aux moments appropriés de l année de telles listes devraient inclure aussi les fournisseurs d engrais, de semences, de produits agrochimiques, des sacs et leurs prix. Là où il y a des téléphones disponibles, les encadreurs confirmeraient ces prix avant que les paysans ne se rendent dans les villes pour acheter les intrants. L information sur les commerçants capables d accorder le crédit ou préparés à troquer les céréales contre les intrants doit être disponible. Transport en groupe des intrants Malgré que les commerçants soient souvent prêts à visiter les villages pour acheter les céréales et les autres produits agricoles, les marchands d intrant sont, à ce moment, rarement préparés pour livrer les intrants. Cette situation peut changer dans l avenir comme les détaillants d intrant privés deviennent plus viables financièrement et plus confiants, mais à court terme, les paysans auront à continuer d organiser leur propre transport. Dans certains pays, les grandes compagnies spécialisées en engrais ont installé des dépôts au niveau des zones de production où ils offrent des dispositifs 6

9 de troc. Les paysans peuvent échanger les céréales contre l engrais et les semences. Les paysans qui s organisent eux-mêmes en groupe peuvent unir leurs ressources et acheter leurs intrants en vrac, comme la semence, l engrais ou les pesticides, en réduisant ainsi les coûts de transport et en s assurant d une livraison d intrants au moment opportun. Ce système est largement pratiqué a l Office du Niger au Mali, où les paysans regroupés au sein d associations villageoises passent des contrats d approvisionnement avec des importateurs. C est une approche qui pourrait être adopté dans d autres régions et d autres systèmes de production. Elle conduirait à une forte réduction des coûts d acquistion des intrants par rapport a l achat et le transport de quelques sacs sur le porte-bagages d une bâchée par les paysans individuels. Il peut être aussi possible d obtenir des remises sur la quantité des détaillants, qui préféraient clairement vendre un chargement de bâchée ou un chargement de camion en même temps, plutôt que d avoir à traiter avec plusieurs petits paysans voulant chacun un ou deux sacs. L organisation du transport en groupe n est pas cependant facile et c est là que l encadreur peut jouer un rôle important en contactant les compagnies de transport, identifiant et négociant avec les détaillants et s assurant que les groupes de paysans sont proprement organisés. Aider les paysans à obtenir le crédit Soit en essayant d acquérir un prêt ou faire un dépôt dans une institution financière officielle ou mixe exigera le transport, le temps et dans plusieurs cas des visites répétées. L agent d encadrement, bien qu il ne serait pas impliqué dans les pratiques bancaires «actuelles», relatives à l épargne or au crédit, peut fournir l assistance aux paysans de son district comme suit : En fournissant une liste des institutions financières, les compagnies privées, les schémas développeurs, et les agro-entreprises qui sont engagés à fournir du crédit aux petits paysans, en spécifiant : nom, adresse et numéro de téléphone; s il y a un service bancaire ambulant aux villages (jour, heure etc...); les modalités du prêt, c est-à-dire taux d intérêt, durée du prêt et l échéancier. En estimant les coûts de production. Le montant qui peut être financé à partir des fonds propres du paysan et le montant de crédit externe qui sera exigé pour l achat des intrants. En organisant le transport en groupe pour les centres urbains. Dans la majorité des cas les visites répétées auprès des institutions financières sont nécessaires avant que le prêt ne soit octroyé. Avec une planification soignée, les paysans peuvent, cependant, diriger leurs affaires financières conjointement avec la vente du produit, réduisant ainsi les coûts. En remplissant les formulaires de demande pour les paysans (prêts et comptes d épargne), qui peuvent être détaillés et d une procédure lourde, spécialement pour les clients qui sont tout à fait illettrés. Si les commerçants des produits agricoles, agroentreprises et les schémas développeurs opèrent dans les districts voisins, l agent d encadrement peut établir leur crédibilité. En même temps, il peut les assurer que les paysans en question rembourseraient leurs prêts. Aider les paysans à épargner L accumulation d épargnes avant de demander un prêt est un mécanisme pédagogique de valeur pour aider les petits paysans à apprécier la valeur de l argent. En épargnant même des petits montants sur une base régulière inculque un effet disciplinaire sur l épargnant. L idée que les petits paysans ont une faible capacité d épargne, et par conséquent une faible demande pour les structures d épargnes, est fausse. Les familles rurales peuvent et font l épargne et si elles ont accès aux instruments d épargnes appropriés et les institutions financières stables (où les épargnes peuvent être considérées en sûreté ) elles devraient être encouragées pour épargner en termes monétaires plutôt qu en nature. Il est largement reconnu que l accès aux structures d épargnes et aux services de transfert d argent est justement aussi vital que l accès aux prêts. Dans n importe quelle communauté donnée, il y a probablement quatre ou cinq fois autant d épargnants 7

10 qu il y en a d emprunteurs. L accès, la sécurité, la maintenance de valeur et le revenu de l investissement sont tous importants pour le déposant. Cependant, il y a souvent un manque d appréciation parmi les petits ménages ruraux du potentiel de l épargne locale pour financer des investissements. En encourageant les petits paysans à épargner favorisera l investissement dans les zones rurales. Les agents d encadrement ont aussi besoin de mettre l accent sur l importance d utiliser les épargnes pour acheter les intrants pour la prochaine saison. Quand un petit paysan épargne de l argent, son premier souci est celui de la sécurité / sûreté. Une question importante qu un encadreur doit essayer de répondre est de savoir si oui ou non les institutions financières locales sont sûres. Si une telle institution échoue, il en résultera une méfiance durable envers l idée d épargne. Quand un paysan épargne «en nature» soit dans l élevage, le grain ou autres produits agricoles, sa richesse/ fortune est visible à la communauté et, en plus, plus susceptible au vol et dégât. Les épargnes financières, en sécurité, éliminent le risque de perte. Les voisins, les relations et les amis ne sont pas au courant des biens du paysan et en conséquence demande moins. Les méthodes par lesquelles l agent d encadrement peut assister les paysans pour épargner comprennent : Mettre l accent sur l importance de l épargne. Fournir des conseils sur les institutions financières disponibles : Stabilité de l institution et la sûreté des dépôts; Types de compte d épargnes offerts; Montant minimum exigé comme dépôt initial; Taux d intérêt; Accès à l épargne (par exemple un dépôt à vue est payable sur demande et n exige aucune notice avant le retrait, généralement de tels dépôts ont un taux d intérêt bas. Les dépôts à terme sont payables après une période de temps prédéterminée et généralement ont un taux d intérêt élevé). Conseiller les paysans individuels et les groupes sur les comptes d épargnes qui conviennent mieux à leur situation, en considérant les coûts de production, les modèles de production et les besoins domestiques. L expérience a montré que les caisses d épargnes et de crédit ont bien fonctionné et ont été grandement couronnés de succès parmi les producteurs dans certains pays africains. Les groupes sont volontairement d accord pour s ériger en club pour assurer l accès aux intrants les moins chers en achetant en vrac à un prix d escompte. De tels clubs ont maintenu un compte d épargnes dans une banque, une société de construction ou une banque d épargne ou un office des postes, et gagner des intérêts par ces moyens (qui couvre les coûts d administration du club et les frais de transaction) sur leurs épargnes et éliminer la menace de perte ou de vol. 8

11 Adapté du document A Guide to Maize Marketing for Extension Officers préparé par Andrew W. Shepherd Service de la commercialisation et des financements ruraux Division des systèmes de soutien à l agriculture de la FAO par le Projet d Appui au Système d Information Décentralisé du Marché Agricole (PASIDMA) de l Assemblée Permanente des Chanbres d Agriculture du Mali (APCAM) et Michigan State University (MSU) en collaboration avec l Observatoire du Marché Agricole du Mali (OMA) 9

12

FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda

FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda Plan 1. À propos de la FMB 2. Évolution de la FMB 3. Présentation et caractéristiques des produits 4. Facteurs

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel

Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel Roger Blein, Bureau Issala La crise alimentaire induite par la hausse des prix a relancé le débat sur la régulation des

Plus en détail

II. LE PRINCIPE DE LA BASE

II. LE PRINCIPE DE LA BASE II. LE PRINCIPE DE LA BASE Le comportement des opérateurs (position longue ou courte) prend généralement en compte l évolution du cours au comptant et celle du cours à terme. Bien qu ils n évoluent pas

Plus en détail

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Norme internationale d information financière 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Objectif 1 L objectif de la présente norme est de spécifier la comptabilisation d

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Le crédit agricole Guide d auto-apprentissage pour les chargés de prêt

Le crédit agricole Guide d auto-apprentissage pour les chargés de prêt Le crédit agricole Guide d auto-apprentissage pour les chargés de prêt LEÇON 6 Objectif: Approbation du prêt et suivi pour examiner en détail les étapes qui suivent l approbation du prêt, y compris l approbation

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Situation actuelle : Sommaire d une recommandation Page 1 de 5

Situation actuelle : Sommaire d une recommandation Page 1 de 5 Le but de l entreprise est d offrir la meilleure qualité de service dans la vente de pièces automobiles. Les clients de Pintendre on besoin de se procurer les pièces automobiles rapidement afin de changer

Plus en détail

Schéma du plan d affaires

Schéma du plan d affaires Plan d affaires Schéma du plan d affaires SOMMAIRE EXÉCUTIF DESCRIPTION DU PROJET OBJECTIFS FORME JURIDIQUE ÉQUIPE DIRIGEANTE MARKETING PRODUCTION SOUTIEN ADMINISTRATIF ANALYSE MARCHÉ ANALYSE MARKETING

Plus en détail

Revue des expériences Nigériennes. Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger

Revue des expériences Nigériennes. Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger Revue des expériences Nigériennes Présentée par Mr SANI Mahamadou Economiste Consultant Indépendant en Microfinance au Niger Plan de présentation Définition du warrantage Pourquoi le warrantage? Le cercle

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Impact de la variabilité des prix des produits agricoles et des intrants sur les exploitations en France Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49 Colloque

Plus en détail

L Indice Environnemental

L Indice Environnemental L Indice Environnemental Historique et position face à l hypothèse de Porter Corinne MERCADIE Responsable Environnement & Emballages 1ere expérience de collecte et de mesure environnementale 2008 à 2010

Plus en détail

Service de fourniture de gaz naturel Service de gaz de compression

Service de fourniture de gaz naturel Service de gaz de compression Les services de fourniture et de gaz de compression de gaz naturel et de gaz de compression EN BREF Service de fourniture de gaz naturel Le service de fourniture de gaz naturel correspond à la fourniture

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

BANQUE ALIMENT BETAIL Présenté par Seidi Mohamed Abdourahmane

BANQUE ALIMENT BETAIL Présenté par Seidi Mohamed Abdourahmane Association : Conscientisation et Réflexion pour la Promotion de L Elevage. (ACRPE) Arrêté n 0033/MI/SP/D/DGAPJ/DLP BP : 24 Tahoua Tel : 96 59 05 77 E-mail : ass.acrpea@yahoo.fr BANQUE ALIMENT BETAIL Présenté

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Mesure et Contrôle des Impayés. Calcul et Fixation de Taux d Intérêt GROUPE COUNSULTATIF POUR L ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES

Mesure et Contrôle des Impayés. Calcul et Fixation de Taux d Intérêt GROUPE COUNSULTATIF POUR L ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES A I D E - M E M O I R E Mesure et Contrôle des Impayés ET Calcul et Fixation de Taux d Intérêt GROUPE COUNSULTATIF POUR L ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES NOTE Cet aide-mémoire est constitué des messages et

Plus en détail

WP Promotion No. 8/06

WP Promotion No. 8/06 WP Promotion No. 8/06 International Coffee Organization Organización Internacional del Café Organização Internacional do Café Organisation Internationale du Café 22 septembre 2006 Original : portugais

Plus en détail

Faire équipe avec votre banquier

Faire équipe avec votre banquier Faire équipe avec votre banquier SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Le fonctionnement du système bancaire Les attentes de votre banquier L établissement de bonnes relations avec votre banquier SÉRIE PARTENAIRES

Plus en détail

Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts

Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts par Équiterre 30 novembre 2011 Objet de l étude Cette étude

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

Gestion économique du produit agricole, dossier 3, Arnaud Diemer, IHEDREA, MCF Clermont-Ferrand LES MARCHES A TERME

Gestion économique du produit agricole, dossier 3, Arnaud Diemer, IHEDREA, MCF Clermont-Ferrand LES MARCHES A TERME LES MARCHES A TERME Institut des Hautes Etudes en Droit Rural et Economie Agricole 1 PLAN I ) CARACTERISTIQUES DES MARCHES A ) Objectifs B ) Fonctions C ) Conditions d existence D ) Types d intervention

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009

PROMISAM - II. Formation en Suivi /Evaluation des Plans de Sécurité Alimentaire 2009 Présidence de la République Commissariat à la Sécurité Alimentaire APCAM/MSU/USAID Projet de Mobilisation des Initiatives en matière de Sécurité Alimentaire au Mali Phase II (PROMISAM - II) PROMISAM -

Plus en détail

PROJET D ELECTRIFICATION RURALE PAR RESEAU SBEE <<MESURES D ACCOMPAGNEMENT>> (MISSION D INTERMEDIATION SOCIALE)

PROJET D ELECTRIFICATION RURALE PAR RESEAU SBEE <<MESURES D ACCOMPAGNEMENT>> (MISSION D INTERMEDIATION SOCIALE) 1 PROJET D ELECTRIFICATION RURALE PAR RESEAU SBEE (MISSION D INTERMEDIATION SOCIALE) STRATEGIE DE DISTRIBUTION DES CARTES PREPAYEES 2 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION... 3 1.

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013

PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013 PLAN DE FORMATION COMPTABLE NOVEMBRE 2013 I L ENTREPRISE ET LA FAMILLE La famille est une entreprise La famille dépend de l entreprise La famille et l entreprise se gèrent de la même manière mais indépendamment

Plus en détail

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario

Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Extraits sur la prévention du surendettement des clients texte original en espagnol La philosophie «Vivre la solidarité» peut s appliquer à toute notre vie.

Plus en détail

Annonce de Programme de Subventions («Annual Program Statement» ou APS)

Annonce de Programme de Subventions («Annual Program Statement» ou APS) Annonce de Programme de Subventions («Annual Program Statement» ou APS) Titre du Programme de Subvention: Numéro de Référence: APS-AVANSE-2014-01 Date d Emission : 16 Juillet 2014 Date limite de réception

Plus en détail

Les principaux crédits et les pièges à éviter

Les principaux crédits et les pièges à éviter Chapitre 1 Les principaux crédits et les pièges à éviter 1. Le crédit revolving Le crédit revolving (ou crédit permanent) est souvent vendu comme une réserve d argent permettant de financer des envies

Plus en détail

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser MICHEL MORIN, AGR. AGROÉCONOMISTE (CDPQ) COLLABORATEURS: STÉPHANE D AMATO, AGR., AXIS AGRICULTURE JEAN-DENIS LABRECQUE, CTA 2003 RÉJEAN LEBLANC,

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015 LE RÉSEAU DES SERVICES DE COMPTABILITÉ ET DE FISCALITÉ DE L'UPA RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015 AVIS Prenez note que les mesures fiscales du budget du Québec ne sont pas

Plus en détail

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Dans ce travail, nous avons évalué les possibilités d une intensification de l agriculture dans le Plateau Central à partir des nouvelles technologies (techniques traditionnelles

Plus en détail

Mali. étude sur le financement. de l agriculture. et du monde rural

Mali. étude sur le financement. de l agriculture. et du monde rural étude sur le financement de l agriculture et du monde rural Rapport complémentaire - Analyse de l offre et de la demande en financement agricole Mali Étude sur le financement de l agriculture et du monde

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

LES CRÉANCES ET LES DETTES

LES CRÉANCES ET LES DETTES LES CRÉANCES ET LES DETTES Règles générales d évaluation Définition d un actif et d un passif ACTIFS Tout élément de patrimoine ayant une valeur économique positive pour l entité est considéré comme un

Plus en détail

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique les services d'orange pour l agriculture en Afrique ce catalogue a pour objectif d éclairer sur les méthodes développées par Orange pour améliorer la productivité dans le monde rural 2 sommaire 1 2 3 l'apport

Plus en détail

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

Présentation des termes et ratios financiers utilisés [ annexe 3 Présentation des termes et ratios financiers utilisés Nous présentons et commentons brièvement, dans cette annexe, les différents termes et ratios financiers utilisés aux chapitres 5, 6 et 7.

Plus en détail

L éducation financière. Manuel du participant Les notions de base du crédit

L éducation financière. Manuel du participant Les notions de base du crédit L éducation financière Manuel du participant Les notions de base du crédit 2 Contenu DOCUMENT 6-1 Les types de crédit Type de crédit Prêteur Usages Modalités Crédit renouvelable Carte de crédit (garantie

Plus en détail

BANQUE MONDIALE. DiRectives pour les décaissements applicables aux projets

BANQUE MONDIALE. DiRectives pour les décaissements applicables aux projets BANQUE MONDIALE DiRectives pour les décaissements applicables aux projets mai 2006 BANQUE MONDIALE DIRECTIVES POUR LES DÉCAISSEMENTS APPLICABLES AUX PROJETS DÉPARTEMENT DES PRÊTS 1 ER MAI 2006 Copyright

Plus en détail

Epargne : définitions, formes et finalités.

Epargne : définitions, formes et finalités. Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,

Plus en détail

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions

Plus en détail

Standard du Commerce Equitable Fairtrade. les organisations de petits producteurs

Standard du Commerce Equitable Fairtrade. les organisations de petits producteurs Standard du Commerce Equitable Fairtrade pour le cacao pour les organisations de petits producteurs Valable également pour la production contractuelle en Océanie Version actuelle: 01.05.2011_v1.2 Prochaine

Plus en détail

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés.

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. 4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. C est un droit et non une obligation. L acheteur d une option

Plus en détail

Introduction des. comptes d épargne libre d impôt

Introduction des. comptes d épargne libre d impôt Introduction des comptes d épargne libre d impôt Comptes d épargne libre d impôt Une nouvelle façon d épargner Les comptes d épargne libre d impôt ont été introduits par le gouvernement fédéral dans le

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

POLITIQUE SUR LES DÉPLACEMENTS

POLITIQUE SUR LES DÉPLACEMENTS POLITIQUE SUR LES DÉPLACEMENTS 1. INTRODUCTION La présente politique sur les déplacements énonce les objectifs, principes et procédures appliquées par la Fondation Pierre Elliott Trudeau (la «Fondation»)

Plus en détail

LES ETAPES DE LA CREATION

LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES

Plus en détail

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais En vigueur à compter du 6 octobre 2014 En tant que client de Pro-Investisseurs MD CIBC, vous avez accepté de payer certains frais selon les types

Plus en détail

Micro-irrigation à Madagascar

Micro-irrigation à Madagascar P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles

Plus en détail

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/bank_country-200-fr Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE

Plus en détail

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE Proposition de réglementation spécifique de la production et de la commercialisation de produits agricoles et alimentaires traditionnels en Amérique latine ( ) - Propositions «Metate» - Marlen LEON GUZMAN

Plus en détail

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020

Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 Brief: Les perspectives de la politique agricole N 5 / Décembre 2013 Présentation de la réforme de la PAC 2014-2020 SOMMAIRE 1. INTRODUCTION 2. DÉFIS ET OBJECTIFS 3. BUDGET DE LA PAC 4. ÉVOLUTION DE LA

Plus en détail

Taux global d actualisation - Comment analyser une transaction immobilière?

Taux global d actualisation - Comment analyser une transaction immobilière? Taux global d actualisation - Comment analyser une transaction immobilière? Par Andréanne Lavallée Directrice principale Avril 2013 Résumé L auteure se penche sur la notion des rendements immobiliers recherchés

Plus en détail

Leçon 12. Le tableau de bord de la gestion des stocks

Leçon 12. Le tableau de bord de la gestion des stocks CANEGE Leçon 12 Le tableau de bord de la gestion des stocks Objectif : A l'issue de la leçon l'étudiant doit être capable de : s initier au suivi et au contrôle de la réalisation des objectifs fixés au

Plus en détail

Pourquoi est-il important pour une banque de sécuriser le chiffre d affaires des entreprises agricoles?

Pourquoi est-il important pour une banque de sécuriser le chiffre d affaires des entreprises agricoles? Pourquoi est-il important pour une banque de sécuriser le chiffre d affaires des entreprises agricoles? Pourquoi est-il important pour une banque de sécuriser le chiffre d affaires des entreprises agricoles?

Plus en détail

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU)

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU) PJ 39/12 Add. 1 (F) 21 septembre 2012 Original: anglais F Comité des projets Conseil international du Café 24 28 septembre 2012 Londres, Royaume Uni Résumé du rapport de situation soumis par les Agences

Plus en détail

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite

Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le 19 avril 2013 Rapport du comité d experts du Québec sur les moyens de pérenniser le système de retraite Le comité d experts a été formé vers la fin de 2011, et on lui a donné le mandat de formuler des

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

MODULE 1 : INTRODUCTION A LA GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE

MODULE 1 : INTRODUCTION A LA GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE MODULE 1 : INTRODUCTION A LA GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE 1. L IMPORTANCE DE SYSTEME DE GESTION D UNE MUTUELLE DE SANTE Une mutuelle de santé est une organisation et de solidarité ; elle constitue un

Plus en détail

Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie

Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie René AZOKLY/ Président du Fonds International de Garantie Les Fonds de Garantie en Afrique de l'ouest: Particularités,

Plus en détail

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Ministère de l Environnement l et du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Expert National Statisticien/Economiste

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux?

Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux? Avec la participation i de l Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux? Philippe EVEILLARD UNIFA Union des Industries de la Fertilisation Le développement durable et l agriculture :

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS

MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS UGAMA/Centre de Services aux Coopératives Tél : (00250)562096/562097 Fax : (00250)562251 E-mail :ugamacsc@rwanda1.com MODULE DE FORMATION SUR LA GESTION FINANCIERE & GESTION DES CREDITS Projet commun CSC/UGAMA-WBI-UNDP

Plus en détail

Vérifier, en un regard, la nature des flux de la caisse et donc éviter les pertes, les abus ou les vols éventuels.

Vérifier, en un regard, la nature des flux de la caisse et donc éviter les pertes, les abus ou les vols éventuels. DÉFINITION LA CAISSE CAISSE : espèces que l entreprise détient. FONDS DE CAISSE : liquidité permettant de rendre la monnaie à l acheteur lors d une vente de produits/services. GESTION DE LA CAISSE : comptabilité

Plus en détail

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux 3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux (111) Cette section présente une liste d actions recommandées qui devraient être mises en place par le gouvernement central

Plus en détail

Norme comptable internationale 38 Immobilisations incorporelles

Norme comptable internationale 38 Immobilisations incorporelles Norme comptable internationale 38 Immobilisations incorporelles Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire le traitement comptable des immobilisations incorporelles qui ne sont pas spécifiquement

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

Webinaire trimestriel ICCA/RBC: Tendances conjoncturelles - Options de financement de biens d'équipement

Webinaire trimestriel ICCA/RBC: Tendances conjoncturelles - Options de financement de biens d'équipement Webinaire trimestriel ICCA/RBC: Tendances conjoncturelles - Options de financement de biens d'équipement Sondage ICCA/RBC : Tendances conjoncturelles T1 2012 Aperçu des résultats économiques Le niveau

Plus en détail

(Ordonnance n 109/08) Efficace le 1 septembre, 2008 CODE DE DÉONTOLOGIE VISANT LES TRANSACTIONS D ACHAT DIRECT

(Ordonnance n 109/08) Efficace le 1 septembre, 2008 CODE DE DÉONTOLOGIE VISANT LES TRANSACTIONS D ACHAT DIRECT OBJECTIF CODE DE DÉONTOLOGIE VISANT LES TRANSACTIONS D ACHAT DIRECT Le Code de déontologie («Code») établit les normes minimales que les intermédiaires en gaz naturel doivent respecter lorsqu ils achètent,

Plus en détail

Le warrantage ou crédit stockage : un moyen pour les paysans de mieux valoriser leurs produits et une sécurisation du financement rural

Le warrantage ou crédit stockage : un moyen pour les paysans de mieux valoriser leurs produits et une sécurisation du financement rural Le warrantage ou crédit stockage : un moyen pour les paysans de mieux valoriser leurs produits et une sécurisation du financement rural Janvier 2007 Cécile Beaure d'augères, Afdi Afdi (Agriculteurs français

Plus en détail

TSTT ACC OUTILS DE GESTION COMMERCIALE FICHE 1 : LES MARGES

TSTT ACC OUTILS DE GESTION COMMERCIALE FICHE 1 : LES MARGES TSTT ACC OUTILS DE GESTION COMMERCIALE FICHE 1 : LES MARGES Coût de revient du produit + Marge du fabricant = Prix de vente HT au distributeur Prix d'achat HT du distributeur + Marge du distributeur =

Plus en détail

FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE

FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE La fracture agricole mondiale : «Ouvrir des perspectives pour les espaces en développement» 4 et 5 février 2005 Rapport - ATELIER 2A Thème : Les modèles économiques

Plus en détail

Document explicatif Introduction à Fairtrade

Document explicatif Introduction à Fairtrade Document explicatif Introduction à Fairtrade Explication de quelques mots et expressions clés utilisés à Fairtrade. Coopérative de Café Cocla, Peru. Photo: Henrik Kastenskov Document: Document explicatif

Plus en détail

Plan de commercialisation

Plan de commercialisation Plan de commercialisation Plan de commercialisation Organigramme VAliDATiON Du POSiTiONNEMENT ET DE la MiSSiON STrATÉGiES MArKETiNG MESSAGE PuBliciTÉ relations PuBliQuES PrOMOTiONS radio AcTiViTÉS SOciAlES

Plus en détail

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)?

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)? 1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)? 2. Afin de fournir un service d investissement à ses clients, Delta Lloyd Bank est tenue de catégoriser ses clients 3. L un des fondements

Plus en détail

S P K C S E. Procédure de qualification pour la formation professionnelle initiale du commerce de détail Gestionnaire du commerce de détail

S P K C S E. Procédure de qualification pour la formation professionnelle initiale du commerce de détail Gestionnaire du commerce de détail S P K C S E im Detailhandel dans le Commerce de Détail nel Commercio al Dettaglio Procédure de qualification pour la formation professionnelle initiale du commerce de détail Gestionnaire du commerce de

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

Accès des populations rurales au capital en Agroland

Accès des populations rurales au capital en Agroland PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

Prise de position du CCRE sur la proposition de directive relative à l efficacité énergétique

Prise de position du CCRE sur la proposition de directive relative à l efficacité énergétique COUNCIL OF EUROPEAN MUNICIPALITIES AND REGIONS CONSEIL DES COMMUNES ET REGIONS D EUROPE Inscrit au registre des représentants d intérêts de la Commission européenne. Numéro d inscription : 81142561702-61

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture Conseil exécutif

Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture Conseil exécutif _.- -. 4,_ I ;, % i :.,.% * es- >,y p L _. J 1 r\sll ::Y 4, ex Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture Conseil exécutif Cent trente-cinquième session 135 EX/21 PARIS,

Plus en détail

protection consommateurs commerce électronique Principes régissant la dans le Le cadre canadien des

protection consommateurs commerce électronique Principes régissant la dans le Le cadre canadien des Principes régissant la protection consommateurs des dans le commerce électronique Le cadre canadien Groupe de travail sur la consommation et le commerce électronique Principes régissant la protection

Plus en détail

TRAVAILLER AVEC LES BANQUES

TRAVAILLER AVEC LES BANQUES TRAVAILLER AVEC LES BANQUES GUIDE PRATIQUE DE NÉGOCIATION AVEC LES BANQUES DANS LE CADRE DE PROGRAMMES DE TRANSFERTS MONÉTAIRES THE CASH LEARNING PARTNERSHIP www.cashlearning.org AU SOMMAIRE DE CE GUIDE

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail