Perspectives pour l économie mondiale

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1 Perspectives pour l économie mondiale Les marchés des produits de base à la croisée des chemins Asie du Sud 2009

2 Asie du Sud Tendances récentes En 2008, la croissance du PIB en Asie du Sud a sensiblement ralenti, à 6,3 % contre 8,4 % en Le déclenchement à la mi-septembre 2008 de la crise financière aux États-Unis et en Europe qui s est traduite par de graves perturbations financières sur les marchés émergents, notamment dans les pays d Asie du Sud a donné lieu à un ralentissement de l activité qui a commencé à s enraciner vers la fin de La croissance avait déjà commencé à décliner dans la région avant le déclenchement de la crise mondiale, car l'accroissement des pressions inflationnistes et le resserrement des conditions du crédit avaient déjà commencé à se répercuter sur l'activité intérieure, alors que la demande extérieure ralentissait déjà et que les prix internationaux élevés des produits de base entrainaient la détérioration des positions extérieures. La crise financière mondiale s est traduite dans un premier temps en Asie du Sud par des corrections notables des marchés régionaux des actions. En Inde, au Pakistan et au Sri Lanka, les cours de la bourse ont chuté respectivement de 57 %, 39 % et 35 % sur l année jusqu à la fin de la première moitié de novembre (soit 66% 50% et 39 % en dollars). Il y a lieu de noter qu au Pakistan des restrictions ont été imposées en août à la vente des actions, ce qui a de fait empêché les investisseurs de se retirer et découragé d éventuels nouveaux investisseurs. Les ventes massives des actions et les «reports sur les valeurs sûres» ont contribué à déprécier considérablement la monnaie de certains pays, celles de l Inde, du Pakistan et du Népal 7 perdant respectivement 21 %, 30 % et 21 % de leur valeur à l égard du dollar, sur l année jusqu à la fin de la première moitié de novembre. La roupie du Sri Lanka s est dépréciée de près de 2 % lorsque la banque centrale a laissé s ajuster, fin octobre 2008, le taux de change avec le dollar. En revanche, le taka du Bangladesh s est légèrement apprécié (2 %) sur la même période. Il faut remarquer que les secteurs bancaires de la région ont été en grande partie épargnés par la crise, parce qu ils sont très peu exposés aux instruments toxiques de la dette liés aux prêts hypothécaires «subprimes» des États-Unis. Pour ce qui est des effets connexes de la crise financière sur l économie réelle le financement des entreprises, les prêts aux ménages et le crédit commercial aux exportateurs étant devenus nettement plus difficile à obtenir les indications d une baisse de la demande intérieure et extérieure ont commencé à de dessiner. Par exemple, les exportations indiennes de marchandises se sont repliées de 12 % en octobre (en rythme annuel). Cette évolution fait suite à une décélération considérable de la croissance des exportations à 10 % en septembre contre 27 % en août, malgré la nette dépréciation de la roupie. Les exportations du Sri Lanka ont aussi régressé, de 9,4 % en septembre, alors qu elles avaient enregistré une expansion de 16,6 % et 24,1 % en août et juillet, respectivement. Par ailleurs, la confiance des consommateurs a diminué en Inde, l indice lié aux dépenses de consommation accusant en octobre une baisse pour le quatrième mois de suite 8. La dégradation de la conjoncture en Asie du Sud pouvait déjà se remarquer dans la région avant le déclenchement de la crise financière mondiale, et s inscrivait dans un environnement mondial de plus en plus difficile. Plus particulièrement, les effets très négatifs des termes de l échange imputables à la hausse des prix mondiaux du pétrole et des produits de base non énergétiques, qui ont culminé au milieu de 2008, ont freiné la croissance régionale et contribué au doublement du déficit courant de la région au cours de l année. Cette hausse a également contribué à l intensification des pressions inflationnistes dans la région. La flambée des prix, notamment ceux des produits alimentaires et des carburants, a mis à mal les revenus des ménages les ménages les plus démunis étant les plus touchés ce qui a freiné leurs dépenses. Plusieurs gouvernements se sont efforcés de contrer la hausse des prix internationaux par des subventions intérieures, grevant les finances publiques. Mais face à des augmentations substantielles et durables, jusqu'à la fin de la

3 première moitié de 2008, ces pays n'ont pas eu d'autre choix que de répercuter davantage sur les ménages les coûts élevés des produits alimentaires et des carburants. Les conditions plus rigoureuses de crédit, le repli de la demande, la hausse des prix et la baisse des niveaux de confiance ont pesé sur les dépenses de consommation comme sur celles des entreprises. Et la croissance des investissements est tombée à un niveau à un chiffre après les solides résultats enregistrés ces dernières années. Le ralentissement de la croissance en 2008 était en rapport avec l affaiblissement croissant des deux principales économies de la région, l Inde et le Pakistan (tableau A9). En Inde, la croissance a ralenti dans tous les secteurs, suite au resserrement de la politique monétaire, la montée des pressions inflationnistes et l aggravation des déficits budgétaire et courant pesant sur l activité économique. Le déclenchement plus récent de la crise financière sur les marchés des actions de l Inde, entrainant la dépréciation de la roupie. Les investisseurs institutionnels se sont retirés de l'inde pour couvrir leurs pertes dans les pays à revenu élevé et au moment où l'aversion pour le risque s'intensifiait à travers le monde. Au Pakistan, l économie s'est considérablement dégradée en 2008, suite à la montée en flèche de l'inflation globale et à l'augmentation des déficits courant et budgétaire, imputable à la hausse des prix du pétrole et des produits alimentaires. L économie du Pakistan a également été éprouvée par les troubles politiques et les préoccupations persistantes en matière de sécurité. La crise financière internationale a exercé des pressions considérables à la baisse sur ses marchés financiers. Avant de conclure à la mi-novembre un accord de confirmation avec le FMI, le Pakistan n était pas loin d une crise de grande envergure de sa balance des paiements. En Afghanistan voisin, l économie a pâti d une Asie du Sud - Résumé des perspectives (variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire) Est. Prévision mondiale s est traduit par des pertes sensibles PIB aux prix du marché (en dollars constants de 2000 ) PIB par habitant, $ constants PIB en PPA Consommation privée Consommation publique Investissement en capital fixe Exportations, BSNF Importations, BSNF Exportations nettes, contribution à la croissaince Solde courant,en % du PIB Déflateur du PIB,valeur médiane Équilibre budgétaire, % du PIB Pour Mémoire: PIB Asie du Sud à l'exclusion de l"inde Inde Pakistan Bangladesh Note: 1. Les taux de croissance couvrant des périodes sont des moyennes composées ; les chiffres indiqués pour les contributions à la croissance, les ratios et le déflateur du PIB sont des moyennes. 2. PIB en dollars constants de PIB évalué sur la base des parités de pouvoir d'achat de Exportations et importations, BSNF. Source : Banque mondiale

4 baisse de la production agricole imputable à une pluviométrie médiocre, de la flambée des prix Figure A15 : Interactions internationales clés (2007) 9% 6% 3% 0% Part du PIB en % ; données ventilées par type d apport Inde Pakistan Sri Lanka Bangladesh Source : Banque mondiale. Envois de fonds de l étranger Investissements de portefeuille internationaux des produits alimentaires et des restrictions imposées par le Pakistan aux exportations de blé, sans compter les effets perturbateurs de l insurrection grandissante. Au Bhoutan, la croissance du PIB est restée solide à 14,4 % en 2008, mais en légère baisse par rapport au niveau de 17 % enregistré en Cette expansion est attribuable à l impulsion donnée par la première année d exploitation du projet d hydroélectricité de Tala. Contrairement au ralentissement général de l activité dans la région, la croissance au Bangladesh est restée constante, la demande intérieure étant alimentée par la forte augmentation des envois de fonds de l étranger et de solides exportations de vêtements enregistrées au premier semestre de En raison de marchés de capitaux relativement étroits, la baisse des actions du Bangladesh a été nettement moins marquée que celle enregistrée sur les autres marchés de la région. Au Sri Lanka, la croissance a bien résisté en 2008, avant tout à cause d une augmentation sensible de la production agricole et de l essor des exportations de thé, ce qui a permis de compenser le ralentissement de la croissance des exportations de vêtements. Les marchés des actions du Sri Lanka ont subi des corrections rigoureuses suite à la crise financière mondiale, mais sa monnaie, la roupie, qui était rattachée au dollar au début de 2008, est restée stable face au billet vert. C est en partie la raison pour laquelle l appréciation réelle de la roupie s est traduite par un creusement sensible du déficit courant. Au Népal, la croissance s est affermie en 2008, grâce à l expansion de la production agricole et au renforcement des envois de fonds de l étranger. Ces facteurs ont contribué à améliorer le revenu des ménages et la consommation privée, malgré la montée des pressions inflationnistes. La dégradation générale des balances commerciales de la région a été contrebalancée par d importants envois de fonds de l étranger, qui ont représenté une part substantielle, et généralement croissante du PIB des pays concernés : en 2007, 14 % au Népal, 8 % au Bangladesh et au Sri Lanka, 4 % au Pakistan et 3 % en Inde. Les flux d IED sont restés robustes jusqu à la fin des six premiers mois de 2008, ce qui a permis d alléger les besoins de financement. En Inde, les IED ont grimpé à 3 % du PIB en 2008, contre 1,4 % en Les apports d IED au Pakistan sont restés relativement stables jusqu à la fin de l été 2008 bien partis pour égaler le niveau de 3,7 % du PIB enregistré en 2007 mais les graves difficultés financières et économiques rencontrées pendant la seconde moitié de l année ont probablement modifié cette tendance en mal. En 2007, les apports d IED au Sri Lanka et au Bangladesh ont atteint respectivement 1,7 % et 1 % du PIB (figure A15). Par contre, les flux d investissements de portefeuille nets à la région sont devenus nettement négatifs au cours de la première moitié de 2008, après les solides apports des années précédentes. En Inde, où ces flux sont grimpés à 3 % du PIB en 2007, les sorties devraient dépasser 1 % du PIB en Suite à l accroissement de l aversion pour le risque à travers le monde et au rééquilibrage des avoirs en portefeuille dans les pays à revenu élevé, les flux bruts de capitaux ont régressé en 2008, les émissions d actions et d obligations ont considérablement diminué et les emprunts bancaires se sont relativement amenuisés. La diminution de la confiance des investisseurs s est traduite par des spreads plus importants sur les obligations internationales, atteignant des

5 Asie du Sud - Résumé des perspectives par pays (variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire) Est. Prévision Bangladesh PIB aux prix du marché (en dollars constants de 2000 ) Solde courant,en % du PIB Inde PIB aux prix du marché (en dollars constants de 2000 ) Solde courant,en % du PIB Népal PIB aux prix du marché (en dollars constants de 2000 ) Solde courant,en % du PIB Pakistan PIB aux prix du marché (en dollars constants de 2000 ) Solde courant,en % du PIB Sri Lanka PIB aux prix du marché (en dollars constants de 2000 ) Solde courant,en % du PIB Note: 1. Les taux de croissance couvrant des périodes sont des moyennes composées ; les chiffres indiqués pour les contributions à la croissance, les ratios et le déflateur du PIB sont des moyennes. 2. PIB en dollars constants de Les chiffres indiqués pour la croissance et le compte courant sont des projections de la Banque mondiale et peuvent être différents des objectifs indiqués dans d'autres documents de la Banque. 4. Faute de données suffisantes, aucune prévision n'a été établie pour l'afghanistan, le Bhoutan et les Maldives. Source : Banque mondiale niveaux prohibitifs au Pakistan et au Sri Lanka en septembre et en octobre. Les réserves de monnaies fortes ont fait l objet de tirages à des degrés divers, à mesure que les investisseurs se retiraient des marchés de la région et que les banques centrales s efforçaient de soutenir les monnaies. Les politiques financières en Asie du Sud sont globalement expansionnistes, avec des déficits dépassant généralement 4,5 % du PIB en 2008, ils devraient atteindre 8,5 % en Inde, 7,5 % au Pakistan et au Sri Lanka et 4,7 % au Bangladesh. Le Népal constitue une exception : en 2008 le déficit était prévu à 2,8 % du PIB, bien que ce niveau soit probablement le double de celui enregistré un an auparavant. En 2008, les déficits budgétaires ont augmenté ou sont restés élevés à travers la région, les subventions des prix des produits alimentaires, des carburants et des engrais ayant contribué à l augmentation des dépenses publiques. Dans certains cas (Inde, Bangladesh, Pakistan), les subventions ont eu pour effet d inverser la tendance générale vers l assainissement des finances publiques enregistrée au cours des dernières années. Les pressions à la baisse exercées sur les flux de revenus, suite à la décélération de la croissance, ont aussi joué un rôle. En conséquence, de nombreux gouvernements de la région ont commencé à réduire les dépenses de développement. Étant donné des taux d intérêt faibles, voire négatifs dans bien de cas, la politique monétaire est aussi globalement expansionniste en Asie du Sud. Avant le déclenchement de la crise financière mondiale, en septembre 2008, certains pays avaient resserré les conditions du marché monétaire par des hausses des taux d intérêt (Inde) ou en freinant la croissance du crédit (Sri Lanka), en vue d atténuer l accroissement des pressions inflationnistes. Toutefois, plus tard dans l année, lorsque la pénurie de crédit est devenue évidente, les autorités monétaires régionales sont intervenues rapidement en injectant de la liquidité dans les systèmes bancaires par diverses mesures, notamment la baisse des ratios de réserves obligatoires et la réduction des taux directeurs.

6 Perspectives à moyen terme Les perspectives de croissance pour la région sont très incertaines, en raison du niveau constant d instabilité et du caractère synchronisé du ralentissement de l activité économique dans tous les pays et aussi parce que l ampleur des répercussions de la crise financière sur les économies régionales et mondiales reste incertaine. La croissance du PIB de l Asie du Sud devrait régresser à 5,4 % en 2009 contre 6,3 % en L instabilité persistante du secteur financier et la faiblesse des bilans se traduiront par l aversion pour le risque. Cette situation devrait entrainer une contraction plus importante du portefeuille des investissements et assombrir les perspectives d IED, dont pâtiront surtout l Inde et le Pakistan, qui reçoivent la majeure partie des apports de capitaux à la région. Ces facteurs devraient, à leur tour, se solder par une chute de la croissance des investissements privés. Les baisses des prix des actions devraient se solder par des effets de richesse négatifs, en particulier dans le cas de l'inde, où la capitalisation du marché a atteint 160 % du PIB en 2007, contre 90 % en 2006, et où le boom de l immobilier commence à faiblir (tableau A10). Le ralentissement de la demande extérieure devrait entrainer une décélération importante de la croissance des exportations régionales, notamment des services. Plus particulièrement, le secteur de l informatique et des communications est considéré comme étant vulnérable aux variations de l activité du secteur financier, alors que les recettes des exportations de vêtements et celles du tourisme sont vulnérables aux variations des dépenses discrétionnaires. Au nombre des facteurs éventuels d atténuation des risques figurent les mesures d économie prises par les entreprises dans les pays à revenu élevé au profit des soustraitants (l Inde par exemple) et la réorientation des dépenses vers les magasins à bas prix, comme Wal-Mart, ce qui profite à leurs fournisseurs (tels que le Bangladesh). La récession dans les pays à revenu élevé et un ralentissement de la croissance dans les pays exportateurs de pétrole du Golfe devraient réduire les envois de fonds des travailleurs migrants. Toutefois, l ensemble de conditions défavorables au plan international devrait se solder par les baisses des prix des produits de base, ce qui, non seulement donnera un coup de fouet aux revenus réels des ménages, mais permettra aussi aux gouvernements de disposer d une marge de manœuvre plus grande pour stimuler l économie par des mesures budgétaires. La chute des prix des produits de base permettra de réduire la facture des importations et d améliorer les termes de l échange de la région. Au plan régional, le déficit courant devrait décroitre considérablement. Par ailleurs, la forte dépréciation récente des monnaies nationales par rapport au dollar dans le cas de l Inde, du Pakistan et du Népal renforcera la compétitivité de leurs exportations. Cette évolution devrait permettre d annuler partiellement les effets négatifs de la contraction anticipée du commerce mondial. Pour atténuer le ralentissement de l activité économique lié à la crise financière, les gouvernements d Asie du Sud appliquent des mesures anticycliques, bien que l espace budgétaire soit limité. C est ainsi que les mesures de politique monétaire constitueront souvent la principale riposte à la crise, bien qu il soit nécessaire d opérer avec soin les réductions des taux directeurs lorsque des pressions s exercent sur le taux de change. Même lorsque les enveloppes budgétaires sont limitées, les gouvernements de la région peuvent améliorer l efficacité des dépenses publiques en ciblant plus directement les programmes de protection sociale au profit des pauvres. En outre, et plus particulièrement lorsque les pouvoirs publics ont des possibilités limitées de réaction au niveau de la politique budgétaire et monétaire, il faudrait renforcer les réformes structurelles pour stimuler la croissance dans l immédiat et améliorer les perspectives à moyen et long terme. Il s agira, par exemple, d améliorer la gouvernance et la gestion des entreprises du secteur public, de rationaliser les finances publiques, de renforcer l ouverture lorsqu elle peut améliorer la stabilité (par exemple dans le cas des IED), et d améliorer la qualité des

7 infrastructures physiques et financières. La réalisation des programmes d investissement prévus actuellement, qui peut durer plusieurs années, appuiera les activités actuelles et renforcera les capacités en vue d une éventuelle reprise. Les répercussions négatives de la crise financière mondiale devraient être temporaires en raison de la solide dynamique de croissance en Asie du Sud. Une reprise relativement rapide devrait intervenir en 2010, la croissance du PIB rebondissant à 7,2 % vers La croissance de la consommation et des investissements privés devrait s accélérer, grâce au renforcement de la demande mondiale et à l amélioration de la confiance des consommateurs et des entreprises. Des baisses des prix des produits de base sont prévues, ce qui favorisera une réduction des pressions inflationnistes dans les économies d Asie du Sud. Le taux médian d inflation de la région aura atteint son niveau maximum en 2008, à 9,7 %, même si les pressions exercées par la réserve de projets empêcheront une décélération rapide, l inflation s atténuant progressivement à 8 % en 2009 et à 6 % en Risques En raison du caractère synchronisé et généralisé de la crise actuelle, les risques de dégradation de la situation par rapport au scénario de référence sont élevés. Une pénurie de crédit plus prolongée et plus généralisée que prévu dans les scénarios de référence entrainerait une récession mondiale plus profonde. Cette situation, à son tour, se traduirait par une véritable contraction des investissements privés en capital fixe (par rapport au net ralentissement de la croissance prévu dans le scénario de référence), imputable en partie au tarissement des entrées d IED. De même, la région enregistrerait probablement une contraction et non pas un ralentissement de ses exportations, et les envois de fonds de l étranger pourraient diminuer considérablement, et plus particulièrement si les pays d accueil devaient rapatrier les migrants. Le ralentissement de la croissance s accompagnerait d un fléchissement des revenus des ménages et d une augmentation du chômage. La lutte contre la pauvreté pourrait sensiblement marquer le pas. Si le secteur bancaire de la région n a pas été exposé aux instruments toxiques de la dette qui ont fait de nombreuses victimes parmi les pays à revenu élevé, dans un scénario de dégradation de la situation caractérisée durablement par une croissance léthargique et l aversion pour le risque, des signes de faiblesse pourraient apparaitre dans le secteur financier de la région. L Inde détient des réserves substantielles de devises (malgré les récents prélèvements) pour faire face à une dynamique de croissance plus négative que prévu, alors que dans le cas des autres pays de la région, les déficits commerciaux croissants et les sorties de capitaux réduisent les réserves, aggravant leur vulnérabilité à des pressions pouvant s exercer durablement sur les monnaies. Les pays qui ont d importantes obligations de la dette à court terme seraient plus vulnérables. Aux Maldives, l'accumulation rapide des obligations de la dette attribuable au boom du bâtiment, intervenu après le tsunami, constitue un sujet de préoccupation. Le Sri Lanka a une dette publique importante (équivalent à 83 % du PIB en 2007), dont 44 % vis-à-vis de l étranger, bien qu étant de caractère essentiellement concessionnel. La situation de ses finances publiques est donc vulnérable à des taux d intérêt élevés et à la dépréciation des taux de change de sa monnaie. Des pressions pourraient s exercer sur le rattachement de la monnaie du Sri Lanka au dollar, la couverture des réserves en devises étant relativement faible. Le Bhoutan a également des obligations considérables de la dette extérieure, mais les créances sont essentiellement détenues par l Inde pour le développement de l'hydroélectricité, que le Bhoutan vend à son tour à l'inde. Si une crise plus profonde se traduisait par une baisse de l'aide extérieure, les pays qui en sont particulièrement tributaires (comme l Afghanistan) en pâtiraient le plus. Par contre, si l actuelle crise financière mondiale était réglée assez rapidement, et que la dynamique de croissance se révélait plus favorable que prévu, les décideurs seraient confrontés à des défis très différents. Les pressions inflationnistes pourraient redevenir le principal sujet de préoccupation car les mesures anticycliques pourraient devenir effectivement pro-cycliques parce qu elles

8 entraineraient des déficits internes et externes plus importants, entraveraient les investissements (par l effet d éviction) et freineraient la croissance. Notes 6. Les chiffres du compte du revenu national et du compte du produit intérieur sont présentés sur la base des années civiles, bien qu ils aient initialement été présentés sur la base des années budgétaires par le Bangladesh, l Inde, le Népal et le Pakistan. C est ainsi que l année budgétaire 2007/2008 est présentée comme l année civile 2007 pour l Inde et comme 2008 pour le Bangladesh, le Népal et le Pakistan, en raison des différences qui existent entre leurs années budgétaires. 7. La monnaie du Népal est rattachée à la roupie indienne. 8. Source : Boston Analytics Consumer Sentiment Index (BACSI), qui se fonde sur une enquête mensuelle ciblant les consommateurs indiens de 11 villes (Delhi, Mumbai, Kolkata, Chennai, Hyderabad, Bengaluru, Nagpur, Kochi, Lucknow, Chandigarh et Jaipur). Voir

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