Manga MAKRADA MAINA Doctorant HTPS/HERITECHS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Manga MAKRADA MAINA Doctorant HTPS/HERITECHS"

Transcription

1 1 Manga MAKRADA MAINA Doctorant HTPS/HERITECHS Adresse : 14 rue du Port aux meules La Ferté sous Jouarre - France Tel makinael@yahoo.fr

2 2 Le patrimoine Sao : enjeu culturel et développement économique Sao, patrimoine, valorisation, enjeu Sao, heritage, development, issue El Patrimonio de los Sao, tanto material como inmaterial es, con mucho, el más conocido y representativo de Chad. Los Sao fueron los primeros ocupantes de la zona de Chad y han dejado un patrimonio, natural y cultural, rico y fascinante. Una mejor política de valorización y de gestión sería beneficiosa para las poblaciones y el Estado de Chad. Este patrimonio puede ser preservado y puesto en valor para construir la identidad nacional y el desarrollo económico. Es posible utilizar el patrimonio mediante el impulso a las creaciones artísticas y al sector turístico para el bien de las poblaciones implicadas. En este trabajo presentamos el patrimonio sao, resaltando las ventajas y los beneficios que puede aportar al gobierno de Chad y las poblaciones locales. The heritage of Sao, whether material or immaterial is by far the best-known and most representative heritage of the people of Chad. The people of Sao who are conveniently the first occupants of the geographical area now known as Chad, has left a rich and fascinating cultural and natural heritage. A better policy aimed at the valorization and management of this heritage could be beneficial to both the people and the government of Chad. This heritage may be enhanced in order to promote the creation of national identity and also for socioeconomic development. For the benefit of the people of Chad, it is possible to use this heritage for the development of artistic creation and tourism. In this paper, the heritage of the people of Sao is presented, with emphasis on the advantages, which both the government and the local population could derive from its proper conservation and management.

3 3 En Afrique, tout patrimoine cache derrière soi, une fonction immatérielle. Si en occident la tendance est de s interroger sur le «pourquoi» des choses, l africain lui, à cela, se questionne sur le «pour qui?». Il est lié à un objet (masque, statuette, arbre..) ou à un lieu (forêt, montagne, cours d eau, case ) qu il faut entretenir, protéger et transmettre à ses descendants. Un patrimoine est attaché à la fois à la croyance, à la mémoire et à une appartenance à une communauté donnée. Le patrimoine africain prend en compte donc deux éléments: le matériel, palpable et l immatériel invisible. Dans les sociétés traditionnelles africaines, ces deux éléments sont tous si importants qu ils sont indissociables. Sa protection revient à toute la communauté pour laquelle il a une signification. Généralement, un héritage culturel a un caractère beaucoup plus communautaire car, la notion de bien individuel n est pas trop développée dans les sociétés traditionnelles africaines. Au Tchad, le patrimoine culturel le plus connu et étudié est celui des Sao. Il est constitué des sites, paysages naturels, objets et aussi des éléments immatériels légendes, contes, chants ). Malgré cette richesse et son importance d un point de vue culturel, ce patrimoine peine à trouver sa place dans les préoccupations des autorités. Il pourrait pourtant être utilisé pour une construction de l identité nationale et aussi, à travers le tourisme culturel, il peut contribuer à l amélioration des conditions de vie des populations locales. Dans cet article, nous abordons le patrimoine sao, sa place et ce qu il représente comme enjeu culturel et économique au Tchad. 1. Qui sont les Sao? Les Sao sont un peuple à la fois légendaire et historique qui a occupé le bassin du Lac Tchad c'est-à-dire, le Tchad, le nord du Cameroun et le l extrême nord-est Nigeria. Les Sao sont ceux que Malraux 1 qualifiait le jour de la proclamation de l indépendance du Tchad : vos gaulois. 2 Ils sont connus pour être d après les légendes qui ont circulé depuis le moyen-âge, 3 comme étant des personnes de grande taille, dotées de force surhumaine. Les Sao restent conventionnellement, les premiers occupants du Tchad, du moins du bassin du Lac Tchad où, ils développèrent une brillante civilisation caractérisée par l utilisation et la fabrication 1 André Malraux est un ancien ministre français. C est lui que le Président De Gaule chargea pour le représenter lors des indépendances des anciennes colonies françaises d Afrique. 2 Chapelle (1986), p Batouta (1982), pp

4 4 d objets en argile, d où le terme : civilisation née de l argile. Dans ce bassin du Lac Tchad où ils vécurent jusqu à leur disparition à partir du XIXe siècle 4, les Sao bâtirent des cités forteresses sur des buttes (photo 1 : site de Lamadji) de terre pour se protéger, à la fois de l inondation que de leurs ennemis traditionnels qui sont des groupes ethniques islamisés dont principalement, les arabes, les Kanembus, et les Boulala. Les fouilles archéologiques réalisées dans le bassin du lac Tchad, sur les anciens sites sao ont permis aux chercheurs de mettre au jour plusieurs jarres funéraires, ce qui confirme les informations véhiculées depuis le moyenâge faisant état de cette pratique particulière à ce peuple (photo 2 : jarres funéraires). Sur ces sites, l équipe de l ethnologue français converti par passion à la question sao, en archéologue, découvrit plusieurs objets composés de jarres, assiettes (ustensiles) des figurines anthropomorphiques (photo 3). Les proximités de ces figurines avec les cimetières montrent qu elles ont plus que des fonctions d artistiques. Derrière ces objets sao, se cache une fonction immatérielle. C est à partir du 19 e siècle que les explorateurs occidentaux comme Barth et Nachtigal mentionnent dans leurs écrits, 5 ceux que l Italien Annania, Ibn Batuta et Léon l Africain évoquèrent dans leurs récits au moyen-âge. C est avec les Français Marcel Griaule et surtout Jean Paul Lebeuf (GRIAULE, Marcel, 1943, Les Sao légendaires, Paris, Gallimard, 172 p ; LEBEUF, Jean Paul et Annie 1977 : Les arts des Sao. Cameroun, Tchad, Nigeria, Paris, Chêne, 205p ; LEBEUF, Jean Paul, 1945, Quand l or était vivant, Paris, J. Susse, (rééd. en 1950, Je Sers) que les Sao commencèrent par sortir du monde jusque là, «mythologique» pour entrer dans le «monde réel», grâce aux fouilles archéologiques réalisées sur les sites qu ils occupaient. Alors que les Sao étaient perçus par le reste du monde y compris par les Tchadiens eux-mêmes, comme purs objets de légendes, avec Lebeuf, des éléments palpables viennent élider ces perceptions. Ces preuves matérielles permettent ainsi de parler des Sao comme des êtres historiques. Une reconstitution du passé des Sao peut donc se faire en se basant sur les sources orales et surtout les résultats des fouilles. Block écrivait à ce propos: Tout ce que l homme dit ou écrit, tout ce qu il fabrique, tout ce qu il touche peut renseigner sur lui 6. 4 Bauzou (2007), Toumaï action n 7. 5 Nachtigal (1987) 6 Block (1974), p.63.

5 5 2. Le patrimoine sao Culturellement, le patrimoine le plus représentatif et le plus étudié, les Sao sont une partie très importante du passé de l espace tchadien. Même si de nos jours, seuls les Kotoko et Bouduma réclament être leurs descendants, tous les Tchadiens ont néanmoins conscience d avoir d une manière ou d une autre, une relation directe ou indirecte avec les prétendus premiers occupants de leur pays. Très tôt après l indépendance, les autorités ont entamé une politique de réintroduction du passé des populations tchadiennes. Cette prise de conscience et volonté manifeste, en plus des nombreuses preuves matérielles, n ont pas empêché les Tchadiens de percevoir les Sao comme des mythes. Beaucoup sont ceux qui pensent encore que les Sao n ont jamais existé. C est pour faire revivre ce passé que les équipes nationales de football et basketball ont été baptisées : les Sao du Tchad. Un des principaux boulevards de la capitale tchadienne, porte le nom de Sao (Boulevard Sao). Sur le plan culturel ou artistique, deux groupes musicaux portent aussi ce nom (Sao junior et Hirondelle Sao). A Gaoui, un village kotoko et ancienne cité sao, a été construit à l initiative de la population locale, un musée appelé : Musée Sao-kotoko de Gaoui (photo 4). Celui-ci est situé à une dizaine de kilomètres de N djamena. Leur patrimoine est constitué d éléments matériels, immatériels, naturels et des sites archéologiques à pleine vue à N djamena, ses environnants et dans tout le bassin du Lac Tchad La tradition orale et les légendes Les légendes, mythologies sont un patrimoine immatériel très important pour la connaissance des Sao. Elles ne peuvent pas être sous estimées ou ignorées pour toute reconstitution du passé des Sao. Si l histoire en tant que science les appréhende avec précaution, elles doivent être considérées entièrement dans tout processus de patrimonialisation. Les légendes apparaissent donc comme un patrimoine non négligeable dans le cas des Sao. Elles les présentent comme des géants, forts, ingénieux. Elles racontent qu un Sao pouvait tuer et transporter à lui tout seul un éléphant ou un hippopotame C est aussi grâce à la tradition orale et aux multiples légendes que les nouvelles concernant les sao ont traversé des siècles et des continents. Ces traditions orales présentent les sao comme des géants invincibles. Certains contes racontent même que les Sao seraient descendants de deux jumeaux incestueux qui viendraient d Irak et que leur arche se serait

6 6 échouée près de Moussoro après le déluge biblique. Dans son livre intitulé : «Les Sao Légendaires», Marcel Griaule rapporte quelques-unes des légendes racontées sur ce peuple Le bassin et le Lac Tchad Il y a eu une relation d amour entre les Sao et le Lac Tchad (Photo 5). Les Sao ne peuvent être évoqués sans le bassin du Lac Tchad où ils s installèrent et développèrent une civilisation. Ce lac qui était le deuxième d Afrique, riche en poisson était propice pour la pêche et l élevage. Les abords du Lac Tchad pendant la période de décrue, bien arrosés, leur offraient de terres riches pour l agriculture. D après les légendes, les Sao attiraient les convoitises de leurs voisins, en ce sens que tout leur était favorable. La relation Sao/lac Tchad est la même que celle que les Egyptiens entretenaient avec le Nil. C est tout autour de ce lac que les Sao se sont installés jusqu à leur disparition. Aujourd hui, le Lac Tchad a perdu ses eaux et ses abords ont perdu de leur fertilité elle aussi légendaire, mais la mémoire et les souvenirs des Sao y sont restés Les sites sao A ce jour, plus de 841 sites ont été répertoriés dont 442 au Cameroun et 140 au Nigeria et 250 au Tchad. Le nombre de sites répertoriés au Tchad est largement inférieur car depuis les années 70, aucune carte archéologique n a été faite et les informations n ont pas été mises au jour. Les autorités tchadiennes se basent encore sur les données fournies par Jean Paul Lebeuf dans son livre intitulé: Carte archéologique des abords du Lac Tchad. 8 La capitale N Djamena, anciennement Fort Lamy, a été fondé en 1900, sur des sites sao qu elle engloutie avec l expansion démographique. Dans plusieurs quartiers de N Djamena, on peut encore remarquer des maisons construites sur un site (photo 6 : Site de Madjorio) et un autre transformé en champs (photo 7 : Site de Madaga). Ceci explique les relations entre les Sao et les populations actuelles. Même s ils ont physiquement disparu, les Sao sont présents quotidiennement dans la vie de tchadiens. 7 «[...] Les Sao étaient si hauts de taille que leurs bois d arc étaient fait de palmiers entiers, que leurs gobelets, grands comme des jarres funéraires, pouvaient contenir deux hommes assis. Ils pêchaient sans filet en barrant de leurs mains les rivières. Ils prenaient à la main les hippopotames et les dévoraient comme des poulets. Ils annonçaient en criant d une cité à l autre leur tour de pêche et leur voix roulait jusqu au Tchad comme un tonnerre, faisant fuir tous les oiseaux des arbres. Leurs ongles étaient si épais qu ils ont résisté à la pourriture et qu on en déterrerait aujourd hui dans les buttes [...]. Dans leur chevelure, on trouvait des nids de rapaces.» 8 Lebeuf (1969)

7 7 Sur ces sites, entre 1935 et 1940, Lebeuf et son équipe de chercheurs ont découvert des jarres funéraires avec des squelettes, des palais, des poteries, des statues, et aussi, bracelets, pendentifs, bijoux, pipes, statues, pièces de monnaie, etc. Ils y trouvèrent aussi bien d autres objets en terre cuite dont des ustensiles ménagers, des jarres (photo 8), des colliers et statuettes en bronze ou en cuivre (photo 9) Enjeu culturel et identitaire Dans un pays aussi divisé comme le Tchad, et où les considérations ethniques sont si présentes, il est possible d utiliser le patrimoine comme élément fédérateur et facteur d une reconquête identitaire. Etant donné que les Sao sont le patrimoine le plus représentatif du pays et que d une manière ou d une autre, ils ont laissé des traces dans le quotidien des tchadiens, il est possible de les utiliser comme point d union. Le patrimoine sao est de loin le plus représentatif dans ce Tchad multiethnique et multiconfessionnel. Même si seuls les Kotoko se réclament encore être les descendants des Sao, tous les tchadiens admettent volontiers avoir une relation avec ces ancêtres semi mythiques qui procurent une sorte de fierté perdue. Très vite l indépendance du Tchad, avec la ferveur de la liberté retrouvée, l Etat tchadien avait décidé prendre en main son patrimoine à travers la Loi du 2 novembre En réalité, même si elle aborde la question des sites archéologiques et les objets pillés, elle met un accent sur le patrimoine bâti. On parlait à cette époque de réappropriation des biens qui reviennent aux tchadiens mais aussi du concept : tchaditude 11. La connaissance et l acceptation de son passé détermine le chemin à suivre pour le futur. A ce propos, Marcus Garvey disait : «Un peuple sans passé, est un peuple sans avenir». La période coloniale est venue non pas bouleverser le cours de l histoire des populations tchadiennes, mais elle a donné l impression de dérouter celles-ci de leur passé. C est pourquoi, il était question après l indépendance de se réapproprier le patrimoine tchadien sans Loi n du 2 novembre 1960 ayant pour objet la protection des monuments et sites naturels, des sites et monuments de caractère préhistorique, archéologique, scientifique, artistique ou pittoresque, le classement des objets historiques ou ethnographiques et la réglementation des fouilles. 11 Concept développé par le premier président tchadien François Ngarta Tombalbaye qui vise encourager les tchadien à un vrai retour vers leurs sources.

8 8 mettre un accent sur sa gestion. Le patrimoine est essentiel pour un peuple, pour sa maturité et pour son développement. Il contribue à sa quête ou au renforcement de son identité. Au moment où l on se demande de plus en plus, si les tchadiens sont une nation ou simplement des groupes hétéroclites réunis dans un espace qu est le Tchad, les Sao et leur héritage peuvent être utilisés par les autorités pour la construction d une nation, gage de stabilité et de cohésion nationale. Il s agira dans cette construction identitaire de trouver l élément fédérateur à tous les Tchadiens, en mettant en exergue cette symbolique qui sont les Sao. Ainsi, les Sao patrimonialisés pourront être associés au quotidien de la population au point de devenir l un de ses symboles, c est-à-dire de participer à définir l identité sociale et nationale du Tchad 12. Sur quels éléments se baser pour cette quête d une identité commune? En quelques mots, quel héritage les Sao ont-ils laissé au tchadiens? 4. Patrimoine sao et développement économique L industrie du patrimoine culturel et naturel n a pas encore trouvé sa place au Tchad. Le secteur patrimonial quel qu il soit, ne représente pas une préoccupation des autorités tchadiennes. Le patrimoine sao, qu il soit immatériel ou matériel est de loin le plus représentatif du Tchad. Les Sao occupent, comme nous ne cessons de souligner, une place très importante dans la perception du Tchad culturel. C est d ailleurs pour mieux les connaitre et les appréhender que l exploration scientifique non marchande du Tchad a été engagée par les explorateurs et chercheurs occidentaux. 13 La patrimonialisation ou la réorganisation à but lucratif, culturel ou identitaire est une sorte de réinvestissement. La patrimonialisation peut être définie comme un processus de réinvestissement, de revalorisation d espaces désaffectés 14. Depuis un certain temps, la patrimonialisation en se «modernisant», cesse de plus en plus d être un élément de rappel des souvenirs et se socialise en incluant les aspirations actuelles. La patrimonialisation rejoint l idéologie du développement durable sans 12 Ripoll, Veschambre (2005), p Makrada Maina, (2010) 14 NOROIS (2000), 173 p.

9 9 rien perdre de sa philosophie. 15 Certains pays africains comme le Sénégal ou la Maroc ont su mettre un accent sur leur potentiel touristique avec un accent particulier sur la culture. Les dirigeants tchadiens n ont pas compris la nécessité de diversifier les sources financières. L'industrie des biens culturels, le tourisme peuvent contribuer à la redynamisation de l économie nationale en contribuant efficacement dans la lutte pour le développement social et économique. Nous conviendrons avec Ripoll que le patrimoine est sorti du cadre purement historique, culturel, monumental ou de revendication en élargissant ses frontières et en se donnant une définition mise à jour pour devenir un enjeu tout à fait différent 16, comme pour dire : nous avons notre héritage tant réclamé, que peut-il nous rapporter et comment en tirer profit sans pour autant le céder. Les textes de protection et de proposition de meilleure gestion du patrimoine sont là, il suffit de les appliquer à bon escient. 17 Il est donc tout à fait possible d utiliser le patrimoine immatériel comme ressource supplémentaire au développement économique. Celui-ci peut contribuer dans la politique de diversification des économies et à l'autonomie des communautés et territoires. Au même titre que les richesses naturelles, les éléments constitutifs du patrimoine immatériel sont des ressources à développer et à exploiter. Les ressources du patrimoine constituent un potentiel économique souvent ignoré. 18 Dans un pays comme le Tchad où le patrimoine d une manière générale ne trouve pas sa place parmi les multiples préoccupations qui sont la santé, l éducation et la question sécuritaire, il est important de faire un travail de sensibilisation préalablement à l endroit des autorités. Car, pour qu il y ait patrimonialisation et pour qu une importance puisse être accordée à l héritage des Sao, il ne suffit généralement pas que l héritage ciblé ait acquis du sens pour un groupe, une collectivité et qu il y ait une légitimation «scientifique» par les spécialistes du patrimoine : il faut également que l objet patrimonial puisse acquérir une valeur économique. Afin de permettre un renforcement de l économie tchadienne à l instar des autres pays du monde et pour éviter de ne compter que sur les ressources du pays qui sont 15 Di Méo (2007) «Processus de patrimonialisation et construction des territoires» Colloque "Patrimoine et industrie en Poitou-Charentes : connaître pour valoriser", Poitiers-Châtellerault : France 16 Ripoll, Veschambre (2002), Calenge (dirs.), pp Audrerie (2000), p

10 10 traditionnellement, le pétrole, le bétail et le coton, l Etat devrait songer à développer le secteur touristique. Il faudrait donc convaincre les autorités que la culture peut engendrer l économie. 19 Il est aussi possible d encourager les créations artistiques (peinture, sculpture, céramique) autour des Sao. Ceci pourrait stimuler les créations artistiques et exporter les créations tchadiennes surtout que d après La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la demande mondiale de produits culturels a plus que doublé, ce qui représente une opportunité pour redynamiser les économies des pays en développement face à la récession mondiale. 20 En effet, le développement économique et la valorisation du patrimoine peuvent se renforcer mutuellement et la promotion du tourisme dans les cas des sites permettrait d'assurer le développement local en passant par la création d emplois et d activités génératrices de revenus, qui pourraient à leur tour être utilisés dans la gestion de site. D après Jeff Morgan 21, Les pays en développement perdent plusieurs milliards de dollars de revenus (liés au tourisme et aux emplois) en négligeant leurs sites de patrimoine culturel. L Etat tchadien peut mettre en place une politique touristique qui permettra aux populations d acquérir une certaine autonomie financière et d être moins dépendantes de l Etat. Le tourisme culturel peut en effet, contribuer efficacement à créer des emplois, favoriser le développent et stimuler les créations artistiques. Ce tourisme culturel autour des la culture et des sites sao impliquera leur patrimoine matériel et immatériel. L UNESCO conscient des avantages du secteur touristique pour les pays en voie de développement s est engagé à aider les Etats à : - à concevoir des stratégies nationales pour la sauvegarde à long terme du patrimoine culturel; - à mieux promouvoir et faire connaître le patrimoine culturel; - à favoriser des échanges interculturels constructifs entre la population locale et les voyageurs, ce qui contribuerait au développement économique, social et culturel. 19 Pinçon-Charlot (2005), p CNUCED «Le rapport de l'économie de la création 2010» 21 Directeur exécutif du Global Heritage Fund, un groupe à but non lucratif basé en Californie et qui a publié le rapport baptisé «Sauver notre Héritage en Déclin»

11 11 L héritage des sao a des valeurs très importantes pour les Tchadiens d un point de vue culturel et historique. Celui-ci peut-être utilisé dans la construction identitaire et comme une valeur ajoutée pour l économie tchadienne. Pour cela, il faut une réelle volonté politique et une mise en place des stratégies soutenues de mise en valeur de ce patrimoine culturel et naturel le plus important du Tchad. Pour y parvenir, la valorisation de ce patrimoine doit s appuyer sur des synergies locales et concilier les logiques de protection et de mise en valeur patrimoniale avec le développement artisanal, artistique et touristique basé sur les richesses scientifiques des sites, respectueux des identités locales et conciliables avec les enjeux du développement durable. Bibliographie AUDRERIE, Dominique (2000) : La protection du patrimoine culturel dans les pays francophones, Paris, ESTEM, 112p. BATOUTA, Ibn (1982) : Voyages III. Inde, Extrême-Orient, Espagne et Soudan, Traduction de l arabe de C. Defremery et B.R. Sanguinetti (1858), Paris, Collection FM/La Découverte, 381p. BAUZOU, Thomas (2007) : «L art et les cultures Sao» in Toumaï action, n 007 CHAPELLE, Jean (1986) : Le peuple tchadien : ses racines, sa vie quotidienne et ses combats, Paris, Harmattan, 304p. 1 Charte Internationale Du Tourisme Culturel (1999) : «La Gestion du Tourisme aux Sites de Patrimoine Significatif» Adoptée par ICOMOS à la 12è Assemblée Générale au Mexique, Octobre DI MEO, Guy (2007) : «Processus de patrimonialisation et construction des territoires» Colloque "Patrimoine et industrie en Poitou-Charentes : connaître pour valoriser", Poitiers- Châtellerault : France BLOCH, Marc (1974) : Apologie pour l Histoire, 1 ère éd. 1949, Paris, Colin, 155p. GRIAULE, Marcel, (1943), Les Sao légendaires, Paris, Gallimard, 172 p. LEBEUF, Jean Paul (1969) : Carte archéologique des abords du Lac Tchad (Cameroun, Nigéria, Tchad), CNRS, Paris, 2 vol. 171p. LEROI GOURHAN, André (2000) : L Homme et la matière, Paris, Science d aujourd hui, 348p. PINÇON-Charlot, Monique, PINÇON Michel (2005) : Châteaux et châtelains, Paris, Editions Anne Carrière, 291 p.

12 12 NACHTIGAL, Gustav (1987) : Sahara and Sudan, vol. III, The Chad Basin and Bagirmi, Londres / Humanities Press International, Atlantic Highlands (New Jersey), XXII p., 3 cartes hors texte. NOROIS, 2000 : «Patrimoine et environnement : les territoires du conflit», n 185, tome 47, 173 p. RIPOLL, Fabrice, VESCHAMBRE, Vincent (2005) : «L appropriation de l espace comme problématique», Norois, n /2, PUR, pp MAKRADA MAINA, Manga (2010) : Le patrimoine culturel des Sao du Bassin du Lac Tchad : connaissances et mise en valeur, Master TPTI, Evora, 168p. RIPOLL, VESCHAMBRE (2002) : Jean Y., Calenge C. (dirs.), Lire les territoires, Collection perspectives «villes et territoires», n 3, pp RIPOLL Fabrice, VESCHAMBRE Vincent (2002) : «Face à l hégémonie du territoire : éléments pour une réflexion critique», 2002, dans Jean Y., CALENGE C. (dirs.), Lire les territoires, Collection perspectives «villes et territoires», n 3, pp

13 13 Illustrations Photo 1 : Site de Lamadji (Source Makrada Manga) Photo 2 : Jarres funéraires (ph. J.P Lebeuf)

14 14 Photo 3 : tête antropomorphique (ph. Darbois) Photo 4 : Musée Sao-Kotoko de Gaoui. (Ph.Makrada Manga)

15 15 Photo 5 : Le Lac Tchad (ph. Larousse) Figure 6 : Le site sao occupé de Madjorio (ph. Makrada Manga)

16 16 Photo 7 : Site sao de Madaga occupé par les habitation et le champs (Ph. Makrada Manga) Photo 8 : Jarre sao (Ph. Darbois)

17 17 Photo 9 : Cavalier sao en bronze mis en vente sur le site

Musées et paysages culturels

Musées et paysages culturels La Charte de Sienne Musées et paysages culturels Proposée par l ICOM Italie le 7 juillet 2014 à la Conférence internationale de Sienne 1. Le paysage italien Le paysage italien est le pays que nous habitons,

Plus en détail

QUI SONT LES SAO? Manga Makrada Maïna. Historien et gestionnaire du patrimoine

QUI SONT LES SAO? Manga Makrada Maïna. Historien et gestionnaire du patrimoine 1 QUI SONT LES SAO? Manga Makrada Maïna Historien et gestionnaire du patrimoine Peuple légendaire de grande taille, artistes, dotés de forces prodigieuses et premiers occupants du bassin du lac Tchad,

Plus en détail

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DIVERSITE CULTURELLE CULTURELLE Adoptée par la 31 e session de la Conférence Générale de l UNESCO PARIS, 2 NOVEMBRE

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

Charte du tourisme durable

Charte du tourisme durable Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme

Plus en détail

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE 1 APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE Nous, signataires, acteurs culturels en Bretagne, individuels et associations, demandons aux élus et institutionnels de soutenir

Plus en détail

Tiken Jah Fakoly : Je dis non!

Tiken Jah Fakoly : Je dis non! Tiken Jah Fakoly : Je dis non! Paroles et musique : Tiken Jah Fakoly / Tiken Jah Fakoly Barclay / Universal Music Thèmes L Afrique et ses problèmes. Objectifs Objectifs communicatifs : Repérer les rimes

Plus en détail

WIPO/GRTKF/IC/7/3 ANNEXE I

WIPO/GRTKF/IC/7/3 ANNEXE I ANNEXE I RESUME DU PROJET D OBJECTIFS DE POLITIQUE GENERALE ET DE PRINCIPES FONDAMENTAUX CONCERNANT LA PROTECTION DES EXPRESSIONS CULTURELLES TRADITIONNELLES OU EXPRESSIONS DU FOLKLORE La présente annexe

Plus en détail

Christelle MAZIERE (30 ans)

Christelle MAZIERE (30 ans) Christelle MAZIERE (30 ans) Villa Orcéa, Lieu-dit Pertérato 20212 Favalello di Boziu 06.35.58.13.21 maziere@univ-corse.fr COMPÉTENCES PARTICULIÈRES Enseignement Gestion de corpus de données : recueil,

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

LE BATON D ISHANGO. Une machine à calculer vieille de 20 000 ans...

LE BATON D ISHANGO. Une machine à calculer vieille de 20 000 ans... LE BATON D ISHANGO Une machine à calculer vieille de 20 000 ans... Les collections du Muséum des Sciences naturelles à Bruxelles abritent un artefact aussi unique que remarquable : le bâton d Ishango.

Plus en détail

Si j étais né ailleurs, seraisje différent?

Si j étais né ailleurs, seraisje différent? Si j étais né ailleurs, seraisje différent? Compétence ou problématique abordée : Identifier ce qui m a conditionné, ce qui m a construit : - au plan éducatif - au plan social - au plan culturel Concepts

Plus en détail

Principles Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé

Principles Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Fonction émettrice Département des Ressources humaines Auteur/département émetteur

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/EB.AIR/WG.1/2009/8 8 juillet 2009 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE ORGANE EXÉCUTIF DE LA CONVENTION SUR LA

Plus en détail

CHARTE INTERNATIONALE SUR LA CONSERVATION ET LA RESTAURATION DES MONUMENTS ET DES SITES (CHARTE DE VENISE 1964)

CHARTE INTERNATIONALE SUR LA CONSERVATION ET LA RESTAURATION DES MONUMENTS ET DES SITES (CHARTE DE VENISE 1964) CHARTE INTERNATIONALE SUR LA CONSERVATION ET LA RESTAURATION DES MONUMENTS ET DES SITES (CHARTE DE VENISE 1964) IIe Congrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques, Venise,

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

La promotion de la pluralité linguistique dans l usage des nouvelles technologies de l information et de la communication

La promotion de la pluralité linguistique dans l usage des nouvelles technologies de l information et de la communication Intervention de M. Khamsing Sayakone, Président de la section Lao de l APF à la 32 ème session de l APF (30juin-3 juillet 2006, Rabat, Maroc) (31 La promotion de la pluralité linguistique dans l usage

Plus en détail

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme,

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme, Documents de synthèse DS 2 20.12.09 IIEDH Observatoire de la diversité et des droits culturels Situation des droits culturels Argumentaire politique www.droitsculturels.org 1. Définition des droits culturels

Plus en détail

L histoire de l assurance en Algérie

L histoire de l assurance en Algérie POINT DE VUE POINT OF VIEW Assurances et gestion des risques, vol. 81(3-4), octobre-décembre 2013, 285-290 Insurance and Risk Management, vol. 81(3-4), October-December 2013, 285-290 L histoire de l assurance

Plus en détail

PATRIMOINE. DURABILITÉ DU PATRIMOINE Indice de développement d un cadre multidimensionnel pour la durabilité du patrimoine

PATRIMOINE. DURABILITÉ DU PATRIMOINE Indice de développement d un cadre multidimensionnel pour la durabilité du patrimoine Indicateur central Description DURABILITÉ DU Indice de développement d un cadre multidimensionnel pour la durabilité du patrimoine 132 INDICATEURS UNESCO DE LA CULTURE POUR LE DÉVELOPPEMENT I. PERTINENCE

Plus en détail

MÉMOIRES DU XXe SIÈCLE EN RÉGION RHÔNE-ALPES APPEL À PROJETS 2015

MÉMOIRES DU XXe SIÈCLE EN RÉGION RHÔNE-ALPES APPEL À PROJETS 2015 MÉMOIRES DU XXe SIÈCLE EN RÉGION RHÔNE-ALPES APPEL À PROJETS 2015 ATTENTION : UNE SEULE SESSION EN 2015 La Région Rhône-Alpes et l État, DRAC Rhône-Alpes, ont souhaité mettre conjointement en place le

Plus en détail

Commentaires de. l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document. Un regard neuf sur le patrimoine culturel

Commentaires de. l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document. Un regard neuf sur le patrimoine culturel Commentaires de l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document Un regard neuf sur le patrimoine culturel Dans le cadre de la consultation publique pour une révision de la

Plus en détail

L EMPIRE ROMAIN. étude de cas : Lucius Aponius Cherea habitant de Narbo Martius au II siècle. Fabienne Rouffia - collège V.

L EMPIRE ROMAIN. étude de cas : Lucius Aponius Cherea habitant de Narbo Martius au II siècle. Fabienne Rouffia - collège V. L EMPIRE ROMAIN étude de cas : Lucius Aponius Cherea habitant de Narbo Martius au II siècle Détail du piédestal de la statue d Aponius Cherea (II siècle) musée archéologique de Narbonne Source : Service

Plus en détail

Venez tourner aux Gobelins

Venez tourner aux Gobelins enez ourner ux obelins Le site du Mobilier national se compose de deux ensembles architecturaux distincts, disposés de chaque côté de la rue Berbier-du-Mets dont le tracé suit celui de la Bièvre recouverte

Plus en détail

CONVENTION EUROPEENNE DU PAYSAGE Convention de Florence

CONVENTION EUROPEENNE DU PAYSAGE Convention de Florence Strasbourg, 19 février 2007 T- FLOR (2007) 12 CONVENTION EUROPEENNE DU PAYSAGE Convention de Florence CONFERENCE DU CONSEIL DE L EUROPE SUR «LA CONVENTION EUROPEENNE DU PAYSAGE» Conseil de l Europe Palais

Plus en détail

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1123829L/Bleue-1 ------ ÉTUDE D IMPACT

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1123829L/Bleue-1 ------ ÉTUDE D IMPACT RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère des affaires étrangères et européennes PROJET DE LOI autorisant l approbation de l avenant à la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement

Plus en détail

Une réponse au défi Création de richesses collectives durables

Une réponse au défi Création de richesses collectives durables 29 Une réponse au défi Création de richesses collectives durables La question de la propriété est au centre des valeurs qui animent l économie sociale. L économie est devenue guerrière lorsqu elle a mis

Plus en détail

Vieu X. à Vieux. Il y a bien longtemps... Il y a bien long. Il y a bien longtemps... Il y a bien longtemps... bien longtem.

Vieu X. à Vieux. Il y a bien longtemps... Il y a bien long. Il y a bien longtemps... Il y a bien longtemps... bien longtem. Il y a bien longtemps... bien longtem. Il y a bien long Il y a bien longtemps... Il y a bien longtemps... Il y a bien longtemps... a bien longte Il y a bien lon longtemps... Il y a bien longtemps... Il

Plus en détail

LES NOTES D ALTAÏR. L intégration des œuvres d art dans l ISF : une mesure lourde de conséquences.

LES NOTES D ALTAÏR. L intégration des œuvres d art dans l ISF : une mesure lourde de conséquences. LES NOTES D ALTAÏR L intégration des œuvres d art dans l ISF : une mesure lourde de conséquences. Altair Think tank culture médias interpelle les parlementaires afin qu ils prennent le temps de la réflexion

Plus en détail

Thomas Dutronc : Demain

Thomas Dutronc : Demain Thomas Dutronc : Demain Paroles et musique : Thomas Dutronc Mercury / Universal Music Thèmes La conception de la vie, la joie de vivre, l insouciance. Objectifs Objectifs communicatifs : Donner son avis,

Plus en détail

COMPTE RENDU OU NOTES DE LECTURE SUR LA LITTERATURE ORALE AFRICAINE

COMPTE RENDU OU NOTES DE LECTURE SUR LA LITTERATURE ORALE AFRICAINE 1 COMPTE RENDU OU NOTES DE LECTURE SUR LA LITTERATURE ORALE AFRICAINE Christiane SEYDOU : «Comment définir le genre épique? Un exemple : l épopée africaine» in JASO Journal of the Anthroplogical Society

Plus en détail

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique. Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :

Plus en détail

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion?

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion? Chantier sur la cohésion sociale et l inclusion dans le cadre des Ateliers des savoirs partagés JUIN 2013 1) Mise en contexte Dans le cadre des Ateliers des savoirs partagés à Saint-Camille, 4 chantiers

Plus en détail

NATIONS UNIES. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques

NATIONS UNIES. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques NATIONS UNIES Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques www2.ohchr.org/english/issues/minorities Droits des minorités Introduction

Plus en détail

Quel contrôle de gestion pour les ONG 1?

Quel contrôle de gestion pour les ONG 1? Quel contrôle de gestion pour les ONG 1? (Rémi Bachelet et Nathalie Claret) Dans le cadre de l atelier portant sur les nouveaux champs du contrôle de gestion, une réflexion sur la place de ce dernier dans

Plus en détail

QuickTime et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. ETUDE DE CLIENTELE TOURISTIQUE DU LIMOUSIN. 7 avril 2009

QuickTime et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. ETUDE DE CLIENTELE TOURISTIQUE DU LIMOUSIN. 7 avril 2009 ETUDE DE CLIENTELE TOURISTIQUE DU LIMOUSIN 7 avril 2009 Objectifs de l enquête Définir les caractéristiques des clientèles touristiques du Limousin : motivations, profils et comportements Mesurer leur

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772 Nations Unies A/AC.105/772 Assemblée générale Distr.: Générale 7 décembre 2001 Français Original: Anglais Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Rapport du deuxième Atelier

Plus en détail

Française de Motivation

Française de Motivation Française de Motivation Ensemble,nous trouverons toujours Ensemble, la meilleure nous trouverons solution. toujours la solution qui vous convient. Philosophie Créée en 1991, née de la réunion du savoir-faire

Plus en détail

LE TOURISME N A PAS DE FRONTIERE

LE TOURISME N A PAS DE FRONTIERE LE TOURISME N A PAS DE FRONTIERE Samedi 30 mai 2015 Photo : Jaymantir UNE DESTINATION, C EST QUOI? Juin 2015 Brigitte Bloch Le touriste, un oiseau migrateur Le touriste n a pas de frontière. Sa vision

Plus en détail

La question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010

La question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 La question sociale globale et les migrations Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 1. Nous connaissons un moment sans précédent de victoire contre la pauvreté 2.

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Introduction. 1. Les engagements de McGill

Introduction. 1. Les engagements de McGill Introduction L Université McGill remercie le Conseil municipal et l Office de consultation publique de Montréal de tenir des consultations publiques sur le projet du Plan de protection et de mise en valeur

Plus en détail

Agenda 21 de la culture du Québec

Agenda 21 de la culture du Québec Agenda 21 de la culture du Québec Table des matières 2 Contexte 4 Introduction 8 Principes pour guider l action 10 Objectifs 11 Partie 1 : L action culturelle dans une perspective de durabilité 12 Partie

Plus en détail

Livret de visite. 7-12 ans. l e. âge du EXPOSITION. VILLENEUVE D ascq. Hall de la Bibliothèque Universitaire Centrale Lille 3

Livret de visite. 7-12 ans. l e. âge du EXPOSITION. VILLENEUVE D ascq. Hall de la Bibliothèque Universitaire Centrale Lille 3 Sur les pas des archéologues : une autre lecture de l histoire du territoire moderne s Livret de visite 7-12 ans os exp ition av l e ec uv r Bronze âge du Fer âge du Moyen Âge Déco Palé olith ique e romain

Plus en détail

NARA +20 SUR LES PRATIQUES DU PATRIMOINE, LES VALEURS CULTURELLES, ET LE CONCEPT DE L AUTHENTICITÉ

NARA +20 SUR LES PRATIQUES DU PATRIMOINE, LES VALEURS CULTURELLES, ET LE CONCEPT DE L AUTHENTICITÉ NARA +20 SUR LES PRATIQUES DU PATRIMOINE, LES VALEURS CULTURELLES, ET LE CONCEPT DE L AUTHENTICITÉ Rappelant les réalisations du Document de Nara de 1994 sur l authenticité dans l établissement des principes

Plus en détail

Qu est-ce que le pansori? Je voudrais pour commencer interroger les raisons qui m ont amenée à me poser cette question, et à me la poser en français

Qu est-ce que le pansori? Je voudrais pour commencer interroger les raisons qui m ont amenée à me poser cette question, et à me la poser en français AVANT-PROPOS Qu est-ce que le pansori? Je voudrais pour commencer interroger les raisons qui m ont amenée à me poser cette question, et à me la poser en français dans le cadre d une recherche avancée.

Plus en détail

CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014

CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014 CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014 PREMIERE PARTIE : HISTOIRE (13 POINTS) 1. Questions (6 points) 1. A quels siècles correspond l «âge des églises gothiques»? (1 point) L «âge des églises gothiques» va

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles République Islamique de Mauritanie Honneur Fraternité - Justice Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles Communication de Madame la Secrétaire d Etat Fatimetou Mint

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE FAITES VOS JEUX! AV E C SAINT- H ONORÉ-LES-BAIN S. infos www.bibracte.fr. Exposition photographique jusqu au 1 er septembre 2010

DOSSIER DE PRESSE FAITES VOS JEUX! AV E C SAINT- H ONORÉ-LES-BAIN S. infos www.bibracte.fr. Exposition photographique jusqu au 1 er septembre 2010 AV E C FAITES VOS JEUX! SAINT- H ONORÉ-LES-BAIN S DOSSIER DE PRESSE Exposition photographique jusqu au 1 er septembre 2010 Rencontres autour de Bibracte du 15 juin au 24 août 2010 infos www.bibracte.fr

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. PENTA Editions Des livres qui résonnent

DOSSIER DE PRESSE. PENTA Editions Des livres qui résonnent DOSSIER DE PRESSE En couverture : Ludwig van Beethoven, impression couleur d après une peinture de Johann Baptist Reiter Beethoven-Haus Bonn Partie de violon de quatuor à cordes op. 135 de Ludwig van Beethoven,

Plus en détail

Laisser une empreinte Devenez acteur de la restauration des plantations du canal du Midi

Laisser une empreinte Devenez acteur de la restauration des plantations du canal du Midi Laisser une empreinte Devenez acteur de la restauration des plantations du canal du Midi Le canal du Midi, un patrimoine exceptionnel Une vitrine. L inscription par l Unesco en 1996 sur la liste du patrimoine

Plus en détail

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Renforcer l'autonomie des populations et la protection de leur environnement le partenariat continu pour apporter un

Plus en détail

Rhône-Alpes le Québec&

Rhône-Alpes le Québec& Délégation générale Paris Rhône-Alpes le Québec& ensemble naturellement En 2008, la Région Rhône-Alpes est partenaire de la célébration du 400 e anniversaire de Québec Édito Rhône-Alpes partage avec le

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités Nations Unies Assemblée générale Distr. générale 17 septembre 2012 Français Original: anglais A/HRC/FMI/2012/2 Conseil des droits de l homme Forum sur les questions relatives aux minorités Cinquième session

Plus en détail

Commentaire de la SCPCP concernant le projet de loi C-32

Commentaire de la SCPCP concernant le projet de loi C-32 CANADIAN PRIVATE COPYING COLLECTIVE SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PERCEPTION DE LA COPIE PRIVÉE 150, avenue Eglinton Est, bureau 403 Toronto (Ontario) M4P 1E8 Tél. : 416 486-6832 Sans frais : 1 800 892-7235 Téléc.

Plus en détail

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) FACONNER ENSEMBLE L OIT DU FUTUR «Pour tout ce qui a été, merci. Pour tout ce qui sera, oui.» (Dag

Plus en détail

LES RELATIONS INTERNATIONALES. du Conseil national de l Ordre des médecins

LES RELATIONS INTERNATIONALES. du Conseil national de l Ordre des médecins LES RELATIONS INTERNATIONALES du Conseil national de l Ordre des médecins 02_ LES RELATIONS INTERNATIONALES DE L ORDRE DES MÉDECINS UN MÊME ENGAGEMENT, D R PATRICK BOUET Président du Conseil national de

Plus en détail

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret

Plus en détail

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 Fabrice KOM TCHUENTE Fabrice.kom-tchuente@finafrique.com Deux chiffres pour caractériser le marché financier

Plus en détail

ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL. Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement

ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL. Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement ETUDE DE LA CARTE DU TOURISME CULTUREL ET NATUREL Sami GHARBI Architecte Général Directeur du Patrimoine et de l Environnement SOMMAIRE 1. CONTEXTE DE L ETUDE 2. OBJECTIFS DE L ETUDE 3. CONSISTANCE DE

Plus en détail

ESA DES BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES POUR LES ÉTUDIANTS AFRICAINS UN PROJET D ENTREPRENEURIAT SOCIAL

ESA DES BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES POUR LES ÉTUDIANTS AFRICAINS UN PROJET D ENTREPRENEURIAT SOCIAL ESA DES BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES POUR LES ÉTUDIANTS AFRICAINS UN PROJET D ENTREPRENEURIAT SOCIAL Résumé Le projet vise à offrir aux étudiants des universités et des écoles d enseignement supérieur d Afrique

Plus en détail

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Ce bref portrait statistique porte sur l Afrique de l Ouest, région qui regroupe ici les quinze pays membres de la CEDEAO (Communauté Economique

Plus en détail

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste

Plus en détail

Judge Group: P Title: Quel est meilleur: le compost ou le fertilisant chimique? Student(s): Emma O'Shea Grade: 6

Judge Group: P Title: Quel est meilleur: le compost ou le fertilisant chimique? Student(s): Emma O'Shea Grade: 6 Project No.1114 Title: Quel est meilleur: le compost ou le fertilisant chimique? Level: Student(s): Emma O'Shea Grade: 6 This progect compares the results of compost, chemical fertilizer and normal earth

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Le Château de Kerjean est classé monument historique

Le Château de Kerjean est classé monument historique restauration du château 7/06/06 18:13 Page 1 restauration du château 7/06/06 18:14 Page 2 Le Château de Kerjean est classé monument historique Ce classement a été effectué en 1911, lorsque le château a

Plus en détail

Les communes de la Montagne et de Bouguenais

Les communes de la Montagne et de Bouguenais Contribution d'un groupe de citoyens et d'élus réunis le mercredi 1er avril 2015 Les communes de la Montagne et de Bouguenais Envoyé le 08/04/2015 Deux communes de l agglomération nantaise : LES AUTEURS

Plus en détail

CONVENTION SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES

CONVENTION SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES CONVENTION SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES PRÉAMBULE La Conférence générale de l Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture,

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

2014-2015. Animations pédagogiques TANINGES. - Ecoles primaires - Cycles 2 et 3. Arcade MAISON du PATRIMOINE

2014-2015. Animations pédagogiques TANINGES. - Ecoles primaires - Cycles 2 et 3. Arcade MAISON du PATRIMOINE Animations pédagogiques 2014-2015 TANINGES - Ecoles primaires - Cycles 2 et 3 «Située à Taninges, au cœur de la vallée du Giffre, la Maison du Patrimoine vous emmène dans une rue reconstituée pour découvrir,

Plus en détail

Le rôle de leadership du chef Tecumseh dans la défense du Haut-Canada

Le rôle de leadership du chef Tecumseh dans la défense du Haut-Canada Le rôle de leadership du chef Tecumseh dans la défense du Haut-Canada Aperçu de la leçon Le leadership est une qualité importante en temps de guerre. Qu est-ce qui fait un leader? Le chef Tecumseh a joué

Plus en détail

MOBILITY HELP DESK FOR APPRENTICES AND TEACHERS. Les apprentis peuvent effectuer des périodes de formation dans des entreprises européennes.

MOBILITY HELP DESK FOR APPRENTICES AND TEACHERS. Les apprentis peuvent effectuer des périodes de formation dans des entreprises européennes. MOBILITY HELP DESK FOR APPRENTICES AND TEACHERS Qui peut participer? Les apprentis peuvent effectuer des périodes de formation dans des entreprises européennes. Ce dispositif est réservé aux jeunes des

Plus en détail

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones Note d information La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a été adoptée par l Assemblée Générales

Plus en détail

Camus l a joliment formulé : le seul. introduction

Camus l a joliment formulé : le seul. introduction introduction Camus l a joliment formulé : le seul choix qui s offre à nous, aujourd hui, est d être soit un pessimiste qui rit, soit un optimiste qui pleure. L optimiste croit que tout va bien. Dans La

Plus en détail

Outil d Evaluation relatif aux Socles de compétences Premier degré de l enseignement secondaire HISTOIRE. ANVERS AU XVI e SIÈCLE. Dossier de l élève

Outil d Evaluation relatif aux Socles de compétences Premier degré de l enseignement secondaire HISTOIRE. ANVERS AU XVI e SIÈCLE. Dossier de l élève Outil d Evaluation relatif aux Socles de compétences Premier degré de l enseignement secondaire HISTOIRE ANVERS AU XVI e SIÈCLE Dossier de l élève Nom :.. Prénom : Classe : Première partie Tâche : Tu disposes

Plus en détail

LIVRET JEUNE PUBLIC (3-12 ans)

LIVRET JEUNE PUBLIC (3-12 ans) LIVRET JEUNE PUBLIC (3-12 ans) KADER ATTIA est né en 1970 à Dugny (Seine-St-Denis), il vit et travaille à Berlin. L ATELIER ÉPHÉMÈRE un samedi par mois, de 14h30 à 16h Pour explorer l exposition, peindre,

Plus en détail

Accord Cohésion Sociale

Accord Cohésion Sociale Accord Cohésion Sociale Entre l Unité Economique et Sociale MACIF, représentée par Monsieur Roger ISELI, Directeur Général de la MUTUELLE ASSURANCE DES COMMERCANTS ET INDUSTRIELS DE FRANCE, Société d'assurance

Plus en détail

ORIGINES ET CONTOURS, FONDEMENTS ET TRAJECTOIRE DES ENTREPRISES COLLECTIVES AU QUÉBEC ET DANS LE MONDE

ORIGINES ET CONTOURS, FONDEMENTS ET TRAJECTOIRE DES ENTREPRISES COLLECTIVES AU QUÉBEC ET DANS LE MONDE CHAPITRE 1 ORIGINES ET CONTOURS, FONDEMENTS ET TRAJECTOIRE DES ENTREPRISES COLLECTIVES AU QUÉBEC ET DANS LE MONDE L enjeu théorique COOPÉRATION ET ÉCONOMIE SOCIALE : UNE SYNTHÈSE INTRODUCTIVE L initiative

Plus en détail

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS DOCUMENT : 1979. 29489 (1). «L'Actualité. L'union fait la force. Jeu stratégique». Sans éditeur. Vers 1915. PLACE

Plus en détail

Must Today s Risk Be Tomorrow s Disaster? The Use of Knowledge in Disaster Risk Reduction

Must Today s Risk Be Tomorrow s Disaster? The Use of Knowledge in Disaster Risk Reduction Must Today s Risk Be Tomorrow s Disaster? The Use of Knowledge in Disaster Risk Reduction Website: https://dce.yorku.ca/crhn/ Submission information: 11th Annual Canadian Risk and Hazards Network Symposium

Plus en détail

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire La construction du temps et de l espace au cycle 2 Rappel de la conférence de Pierre Hess -Démarche de recherche: importance de se poser des questions, de chercher, -Envisager la démarche mentale qui permet

Plus en détail

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION

LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION LE DON : UN MODELE DE MANAGEMENT AU SERVICE DE LA COOPERATION Face à une rationalisation croissante du secteur social et médico-social, accentuée par les effets de crise, comment un directeur de structure

Plus en détail

LE COMMERCE ELECTRONIQUE OPPORTUNITES ECONOMIQUES ET SOCIALES

LE COMMERCE ELECTRONIQUE OPPORTUNITES ECONOMIQUES ET SOCIALES LE COMMERCE ELECTRONIQUE OPPORTUNITES ECONOMIQUES ET SOCIALES François Ossama Prix RFI NET AFRIQUE 2006 du Meilleur site Internet Africain Chef de la Cellule Informatique du MINDUH Président du Réseau

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

Ressources. APIE Agence du patrimoine immatériel de l état. Les paiements sur Internet. l immatériel. Pour agir. En bref

Ressources. APIE Agence du patrimoine immatériel de l état. Les paiements sur Internet. l immatériel. Pour agir. En bref Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l état En bref Valoriser le patrimoine immatériel invite l État à développer des approches nouvelles et, parfois, à céder contre paiement

Plus en détail

VERS UN SYSTÈME COLLABORATIF POUR LA MISE À JOUR DE RÉFÉRENTIELS GÉOGRAPHIQUE

VERS UN SYSTÈME COLLABORATIF POUR LA MISE À JOUR DE RÉFÉRENTIELS GÉOGRAPHIQUE CO-153 VERS UN SYSTÈME COLLABORATIF POUR LA MISE À JOUR DE RÉFÉRENTIELS GÉOGRAPHIQUE VIGLINO J.M. IGN-F, SAINT-MANDÉ, FRANCE RESUME La vulgarisation des technologies de communication actuels tels que les

Plus en détail

Le Réseau intercommunal des bibliothèques

Le Réseau intercommunal des bibliothèques Réseau intercommunal des bibliothèques APPEL A CANDIDATURE POUR UNE RESIDENCE D AUTEUR Dans la période d octobre 2010 à janvier 2011, la Communauté de communes Vallée de l Hérault accueille un auteur en

Plus en détail

LES DÉFIS DE L EXPANSION

LES DÉFIS DE L EXPANSION LES DÉFIS DE L EXPANSION DU MONDE 49 e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBEC JEAN-LOUIS ROY, 28 MAI 2015 L ESPACE AGRICOLE GLOBAL JEAN-LOUIS ROY, MAI 2015 Tous les pays du monde 1,35 milliards

Plus en détail

Paris. Classes et séjours de découvertes Année scolaire 2015/2016. Résidence internationale de Paris. Paris 1 re découverte (2 jours/1 nuit)

Paris. Classes et séjours de découvertes Année scolaire 2015/2016. Résidence internationale de Paris. Paris 1 re découverte (2 jours/1 nuit) Classes et séjours de découvertes Année scolaire 2015/2016 Résidence internationale de Paris ou autres hébergements collectifs Paris Classes accueillies : toutes classes Brochure page 76 Dernière mise

Plus en détail

LES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI

LES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI ÉDITORIAL LES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI MICHEL ROGALSKI Privé de la présence de Fidel Castro pour cause de maladie, le XIV e Sommet des Non-alignés s est tenu en septembre 2006 à La Havane. L usage

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

École doctorale 124. «Histoire de l art et Archéologie» (ED VI) Formation doctorale obligatoire

École doctorale 124. «Histoire de l art et Archéologie» (ED VI) Formation doctorale obligatoire École doctorale 124 «Histoire de l art et Archéologie» (ED VI) Formation doctorale obligatoire 2014/2015 Présentation de la formation doctorale obligatoire L originalité de l École doctorale réside dans

Plus en détail

Commission des finances

Commission des finances Autorité internationale des fonds marins ISBA/21/FC/5 Commission des finances Distr. limitée 4 juin 2015 Français Original : anglais Vingt et unième session Kingston (Jamaïque) 13-24 juillet 2015 État

Plus en détail

DIVERSITÉ CULTURELLE JOURS FÉRIÉS Pour en savoir Plus, veuillez vous adresser à :

DIVERSITÉ CULTURELLE JOURS FÉRIÉS Pour en savoir Plus, veuillez vous adresser à : Le Manitoba en bref Le Manitoba : Province du Canada depuis 1870. Manitoba signifie «lieu où vit l Esprit» dans les langues des peuples autochtones de la province. Chef politique : Premier ministre (Greg

Plus en détail