APPORT THEORIQUE DES NORMES BIOLOGIQUES. Docteur Jean-Jacques VERDOT Laboratoire Hôpital Saint Joseph de Marseille

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1 APPORT THEORIQUE DES NORMES BIOLOGIQUES Docteur Jean-Jacques VERDOT Laboratoire Hôpital Saint Joseph de Marseille

2 NORME : Définition Règle fixant : les conditions de réalisation d une opération l exécution d un objet l élaboration d un produit dont on veut unifier l emploi ou assurer l interchangeabilité Norme ISO : EXIGENCES POUR L'ACCREDITATION DES LABORATOIRES D'ANALYSES DE BIOLOGIE MEDICALE Dr J-J VERDOT / IDE

3 NORMAL : Définition Qui est conforme à une moyenne considérée comme une norme ANORMAL : Définition «Contraire à» Différent de la norme, de la règle générale Dr J-J VERDOT / IDE

4 VALEUR de Référence Référence : «Qui se rapporte à quelque chose, à quelqu un qui sert de repère» Fonction du patient État physiologique État(s) pathologique(s) Fonction d une analyse biologique précise Pour un dosage considéré, fonction : du laboratoire d analyses de la méthodologie technique du réactif utilisé Dr J-J VERDOT / IDE

5 Quelques précisions Garantir la justesse Ni juste ni fidèle («inexact») Garantir la fidélité Garantir l exactitude Juste mais pas fidèle Fidèle mais pas juste Juste et fidèle («exact») Dr J-J VERDOT / IDE

6 Valeurs de références : distribution en courbe de Gauss 5 % Moyenne 90 % de la population 5 % Dr J-J VERDOT / IDE

7 Ecart type (s ou sd) L écart type en statistique est la mesure de la dispersion de l ensemble des mesures autour de la moyenne L'écart-type est surtout utile pour comparer la dispersion d'une variable dans une même population à des temps différents Dr J-J VERDOT / IDE

8 Valeurs de références / Erreur Valeur de référence acceptée Valeurs observées Erreur analytique aléatoire Erreur analytique systématique Erreur totale Fidélité (Répétabilité Fidélité intermédiaire) Justesse (Biais) Dr J-J VERDOT / IDE

9 Système MKSA M : Mètre K : Kilogramme S : Seconde A : Ampère Peu utilisable en biologie, on utilise plutôt des : * sous multiples : milli-, micro-, nano-, pico -,... * multiples : méga, giga, téra,... Mole : Quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d atomes dans 0,012 kilogramme de Carbone 12. Une mole d atomes contient environ 6, atomes Dr J-J VERDOT / IDE

10 Expression des résultats En théorie, on devrait utiliser une expression en mole et en m 3 En pratique : Sous multiples de mole et de litre Facteur de conversion pour une expression en gramme (ou sous multiples) par litre (ou sous multiples) Unités en Système International (SI) Double expression : anciennes unités connue par l usage unités du SI permettant d unifier tous les résultats Dr J-J VERDOT / IDE

11 Expression des résultats La plupart des résultats d analyse de sang utilisent Grammes par litre (g/l) Moles / l Pour convertir les grammes en moles, on divise le poids de la substance en gramme par sa masse molaire, par exemple : La concentration du calcium dans le sang est 95 à 105 mg/l Masse molaire du calcium = 40 Taux de calcium : 2,4 à 2,6 mmol/l Dr J-J VERDOT / IDE

12 Expression des résultats Les unités internationales par litre (UI/l) Sont utilisées pour exprimer les résultats de Dosages des enzymes Nombreuses autres analyses Correspondent à la «quantité d enzyme qui catalyse la transformation d une micromole de substrat par minute à une température de 30 C et dans des conditions optimales de concentration en substrat et en ph» Dr J-J VERDOT / IDE

13 Variations des normes selon l état physiologique du patient Les normes sont définies dans des conditions De jeûne De repos D âge De bonne exécution du prélèvement veineux périphérique En pratique Hommes / Femmes Enfants / Nouveau-nés / Sujets âgés Femmes enceintes Dr J-J VERDOT / IDE

14 Variations des normes selon l état physiologique du patient Normes établies Sur une population générale adulte en bonne santé (donneurs de sang par exemple) Avec un échantillonnage important (> ) Mais : Les normes peuvent varier selon l âge et le sexe Normes pédiatriques Différences très significatives pour nouveau-nés, enfants, adolescents Difficultés de prélèvement pouvant interférer dans l interprétation du résultat Chez la femme, certains dosages hormonaux sont à interpréter en fonction de la période du cycle ovulatoire Dr J-J VERDOT / IDE

15 Variations des normes selon l état physiologique du patient Prélèvement dans des conditions optimales avec respect du jeûne et du repos Prélèvement ne respectant pas ces conditions Urgence Hospitalisation Patient avec état veineux précaire Dr J-J VERDOT / IDE

16 Conditions où le jeun est nécessaire Glycémie / Insuline (jeun de 4h) Exploration anomalie lipidique (jeun de 12h) Cholestérol Triglycérides HDL, LDL Cholestérol Conditions où le jeun est souhaitable NFS Augmentation des Globules blancs après un repas (et/ou un effort physique) Dr J-J VERDOT / IDE

17 Conditions spécifiques à respecter Prélèvement postprandial : au moins 1 heure après le repas Horaire : Cortisol sérique à 8h car pic matinal de sécrétion Repos au moins 15 mn : Prolactine Règles rigoureuses d asepsie de prélèvement pour microbiologie Chaîne du froid : ACTH, Amoniémie, Pyruvivémie Transport à l abri de la lumière : porphyrines urinaires Transport à 37 C : Recherche de cryoglobulines Dr J-J VERDOT / IDE

18 Analyses peu concernées par les conditions de jeûne et repos Sérologies parasitaires, virales Toxoplasmose Hépatites, VIH,... Agglutinines irrégulières Exploration de l auto-immunité Hormones, en majorité Hémostase de base TP TCA Hémocultures Dr J-J VERDOT / IDE

19 Tests dynamiques Réalisation précise du protocole écrit Quantité adaptée de produits à ingérer ou injecter Respect stricte des temps et conditions de prélèvements Conditions de stockage et transport des prélèvements (chaîne du froid par exemple) Si incidents pendant la réalisation du test, informer le laboratoire Influence l interprétation du test Dr J-J VERDOT / IDE

20 Facteurs influençant le rendu du résultat Hémolyse lors du prélèvement Mauvaise homogénéisation du tube Prélèvement sur site de perfusion Risque d hémolyse Dilution de l examen biologique (NFS/fausse anémie) Interférence du résultat de l analyse et soluté perfusé Glycémie et G30 Ionogramme (K+, Ca++,...) Règles de désinfection cutanée, conditions aseptiques de prélèvement et prélèvements microbiologiques hémocultures Dr J-J VERDOT / IDE

21 Cas des Marqueurs tumoraux Valeurs de référence adaptées à un laboratoire donné : CA 125, CA 15-3, CA 19-9, PSA, ACE,... Absence de corrélation possible d un laboratoire à un autre laboratoire car les valeurs de références sont fonctions de la méthodologie et de la trousse de dosage utilisée Impact important en cas de valeurs limites hautes dans le cadre de surveillance d un patient (rechute de la maladie?) Incidence pour le suivi du patient Dr J-J VERDOT / IDE

22 Intérêt des valeurs de références en lien avec les principales pathologies

23 Indications des examens biologiques Dépistage et prévention Médecine du travail Médecine du sport Diagnostic : 75 à 80% des pathologies s accompagnent d anomalies biologiques Suivi et surveillance Efficacité d un traitement guérison Chimiothérapie Performance du traitement Indication de la poursuite ou de l arrêt du traitement Dr J-J VERDOT / IDE

24 Intérêt des valeurs de références en lien avec les principales pathologies Hématologie - Hémostase

25 Numération formule sanguine (NFS) ou Hémogramme Mesure du nombre des éléments figurés du sang Globules rouges ou hématies Globules blancs ou leucocytes Plaquettes ou thrombocytes Mesures et/ou calculs d indices érythrocytaires Hématocrite (rapport entre volume occupé par les GR et le volume sanguin total) VGM : Volume globulaire moyen TCMH : Teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine CCMH : Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine Formule leucocytaire différencie les populations de globules blancs Dr J-J VERDOT / IDE

26 Intérêt des indices érythrocytaires pour le diagnostic d anémie VGM permet de caractériser une anémie Normocytaire : 80 < VGM < 100 Macrocytaire : VGM > 100 Microcytaire : VGM < 80 TCMH > 27 pg : Normochrome < 27 pg : Hypochrome Les Réticulocytes (jeunes hématies de moins de 48h) permettent d apprécier si anémie Régénérative : > 100 G/l Arégénérative : < 20 G/l Dr J-J VERDOT / IDE

27 Hémogramme Valeurs de références Femmes Hommes GR (Téra/l) 3,8-5,2 4,5-5,5 Hb (g/100 ml) 12,5-15,5 14,0-17,0 Hématocrite (l/l) VGM (fentolitres) TCMH (pg) CCMH (g/100 ml) GB (Giga/l) Plaquettes (Giga/l) ,0-10, Dr J-J VERDOT / IDE

28 Formule ou Différenciation leucocytaire Éléments normaux Polynucléaires Neutrophiles (40-75%) Eosinophiles (0-7%) Basophiles (0-1%) Lymphocytes (15-45%) Monocytes (1-15%) Éléments inhabituels mais normaux Myélocytes Métamyélocytes Érythroblastes Éléments inhabituels et pathologiques Cellules anormales Hémoblastes (leucémies) Dr J-J VERDOT / IDE

29 Formule ou Différenciation leucocytaire Expression habituelle des différents leucocytes en pourcentage Rendu des érythroblastes pour 100 GB Intérêt des valeurs absolues Expression en pourcentage : technique manuelle Les automates savent quantifier les valeurs absolues Exemple : 10 % Polynucléaires éosinophiles (N < 5%) Si numération GB = 1,0 G/l 0,1 G/L PE normal Si numération GB = 10, 0 G/l 1 G/l PE éosinophilie7 Les valeurs absolues permettent de fixer les bornes de normalité Dr J-J VERDOT / IDE

30 Diagnostic d une Polynucléose ou Hyperleucocytose à Poly. Neutrophiles Définition : augmentation dans le sang circulant des PN > 7,5 G/l Étiologies Causes physiologiques Digestion Exercice physique violent Menstruation Effet de certains médicaments : corticoïdes, adrénaline Infections bactériennes : localisées ou généralisées Syndromes inflammatoires Cancers Tabagisme chronique Dr J-J VERDOT / IDE

31 Diagnostic d une Hyperlymphocytose Définition : augmentation dans le sang circulant des lymphocytes > 4,0 G/l chez l adulte > 6,0 G/l chez l enfant > 11,0 G/l chez le nourrisson Étiologies Infections aiguës bénignes (enfants, adultes) Syndromes mononucléosiques : MNI, CMV, Hépatites Viroses : oreillons, rougeole, rubéole Hémopathies malignes (chez adultes) : LLC, Lymphomes Dr J-J VERDOT / IDE

32 Vitesse de sédimentation : VS Vitesse avec laquelle les globules rouges d un échantillon de sang s agglomèrent au fond d un tube Examen facile à réaliser mais informations non spécifiques mesures aux temps 1h et 2h. Intérêt : suivi de maladies inflammatoires et/ou infectieuses ( fibrinogène et α2-globulines) Résultat normal à la première heure Homme : < 30 mm Femme : < 40 mm Enfants et personnes de plus de 70 ans : < 30 mm Dr J-J VERDOT / IDE

33 Exploration biologique de l Hémostase avant intervention chirurgicale Plaquettes Taux de Prothombine ou Temps de Quick Temps de Céphaline activée (Kaolin, Silice,...) Dr J-J VERDOT / IDE

34 Taux de Prothrombine expression en % Temps de Quick expression en secondes Permet de tester certains facteurs de la coagulation : I,II, V, VII, X Permet d apprécier l action de substances «anti-thrombine», lors de fibrinolyse Abaissé : Insuffisance hépato-cellulaire Cirrhoses Hépatites Prise thérapeutique orale d anticoagulants : AVK Déficits congénitaux CIVD N = % Chez le patient sous anticoagulation orale 25 % < TP < 35 % > 35 % : peu efficace < 25 % : risque hémorragique accru INR, permet de standardiser le test 2 < INR < 3 Dr J-J VERDOT / IDE

35 Temps de Céphaline Activée (TCA) Temps de Céphaline Kaolin (TCK) Explore la voie dite intrinsèque de la coagulation Céphaline : équivalent plaquettaire Activateur/Kaolin : équivalent de l action jouée par les «Facteurs contacts» Permet de mesurer la coagulation d un plasma sanguin recalcifié sans l interférence de ces 2 paramètres Résultat du Malade (M) exprimé par comparaison avec sujets Témoins (T) exempts de pathologie Rapport M/T N < 1,3 Surveillance traitement anticoagulant par Héparine Temps Malade > 1,5 à 3 fois Temps Témoin Si > 3 : risque hémorragique Dr J-J VERDOT / IDE

36 Intérêt des valeurs de références en lien avec les principales pathologies Biochimie

37 Glycémie Dosage : À jeun Post-prandial Hyperglycémie Provoquée par voie orale (HPO) après prise de 75 g de glucose Temps 0 mn Temps 2h Bandelettes réactives après auto-piqure du bout de doigt intérêt de surveillance chez le diabétique Taux normal à jeun 4,0 à 6,1 mmol/l 0,7 à 1,1 g/l Taux normal en post-prandial < 7,7 mmol/l < 1,4 g/l Dr J-J VERDOT / IDE

38 Glycémie Valeur maximale a jeun admissible pour ne pas être considéré comme diabétique en mmol/l 1,26 g/l Hypoglycémie Sujet non diabétique 2,5 mmol/l ou 0,45 g/l Sujet diabétique 3,3 mmol/l ou 0,60 g/l Dr J-J VERDOT / IDE

39 Glucomètre Le glycomètre est un appareil permettant de contrôler la glycémie présentation sous différentes formes pratique, pouvant s'emmener partout Dans la langue française, glucomètre et glycomètre sont considérés comme synonymes Nécessité d une bonne éducation de l opérateur (IDE, patient) Nécessité du respect strict des conditions techniques Dr J-J VERDOT / IDE

40 Créatinine (Créatininémie) Constituée d'azote provenant de la dégradation de la créatine (un des constituants du tissu musculaire). C est le «miroir» du fonctionnement rénal Augmentation Physiologique chez l individu très musclé Pathologique Insuffisance rénale, témoin du degré d altération de la filtration rénale Maladies musculaires Dr J-J VERDOT / IDE

41 Créatinine (Créatininémie) Taux normal micromol/l 5 12 mg/l Débit de filtration glomérulaire (DFG) ou Clairance à la créatinine selon Cockcroft et Gault, faisant intervenir dans le calcul taux de créatinine, âge et sexe Normalement : autour de 120 ml/mn Si < 70 ml/mn : insuffisance rénale Si < 10 ml/mn : nécessité d une hémodialyse Dr J-J VERDOT / IDE

42 Urée (Azotémie) Elle provient de la destruction des protéines et s élimine par le rein Augmentation Destruction trop importante des protéines Anomalies de la fonction rénale Toujours interpréter en corrélation avec la Créatinine sérique Taux normal 2,1-7,1 mmol/l 0,15-0,50 g/l Dr J-J VERDOT / IDE

43 Acide Urique (Uricémie) Produit terminal de dégradation par catabolisme des protéines Acides nucléiques de l organisme : ADN, ARN Digestion de certains aliments riches en acides nucléiques (purines) : foie, ris de veau, certains poissons et volailles Augmentation sanguine Goutte Insuffisance rénale Médicaments Taux normal Certains diurétiques Chimiothérapies lors d hémopathies ou de cancers Homme : micromol/l (25-70 mg/l) Femme : micromol/l (20 60 mg/l) Dr J-J VERDOT / IDE

44 Ionogramme sanguin Dosage des principaux ions du sang Éléments chargés positivement : Cations Éléments chargés négativement : Anions Équilibre entre les deux à l état normal Dosage : Na +, K +, Cl -, Bicarbonates (Réserve Alcaline) Anomalies Nombreuses maladies (rénales, hormonales, troubles gastrointestinaux, malnutrition,...) Après prise de certains médicaments : diurétiques,... Surveillance essentielle en réanimation État d hydratation ou de déshydratation Patients perfusés Dr J-J VERDOT / IDE

45 Calcium sérique Le calcium est stable dans le sang par régulation Parathormone Calcitonine Variations Maladies osseuses Maladies rénales Maladies endocriniennes Mauvais apport de Vitamine D Taux normal 2,2 2,6 mmol/l mg/l Dr J-J VERDOT / IDE

46 Autres ions Ca ++, Mg ++, Phosphates HPO 4 --, Sulfates SO 4 --,... Na+ (mmol/l) K+ (mmol/l) Cl- (mmol/l) HCO3- (RA) (mmol/l) Ca++ (mmol/l) Mg++ (mmol/l) Phosphates-- (mmol/l) Protides (g/l) ,6-5, ,2-2,6 0,75-1,03 0,78-1, Dr J-J VERDOT / IDE

47 Transaminases Enzymes intervenant dans la synthèse et la dégradation des acides aminés ALAT : Alanine AminoTransférase ou transaminase glutamiquepyruvique (SGPT) ASAT : Aspartate AminoTransférase ou transaminase glutamique oxalo-acétique (SGOT) Leur augmentation reflète une lésion cellulaire Hépatique Hépatites : virales, infectieuses, toxiques Alcoolisme Médicaments toxiques pour le foie Cardiaque (IDM : ASAT) Musculaire (myopathies) Taux normaux ALAT : 5 23 UI/l ASAT < 20 UI/l Dr J-J VERDOT / IDE

48 Gamma-Glutamyl-Transpeptidase (GGT) Enzymes Provenant de plusieurs organes : foie, pancréas, rein Participant au transfert des acides aminés entre les cellules Augmentation : signe fiable d intoxication alcoolique chronique Absence d augmentation en cas d intoxication aiguë Son dosage permet de suivre l observance du régime sans alcool Élévation : Obstruction des voies biliaires : cholestase, pancréatites aiguës Hépatites virales Médicaments : barbituriques, certains antidiabétiques, pilule,... 10% de la population sans explication valable Taux normal < 60 U/l Dr J-J VERDOT / IDE

49 Intérêt des valeurs de références en lien avec les principales pathologies Autres...

50 Gazométrie Étude Des gaz dissous dans le sang : O2 et CO2 De la capacité de l Hémoglobine des GR à se charger en O2, Saturation en oxygène : SaO2 Du ph sanguin Du taux des bicarbonates Ponction artérielle (radiale), pratique hospitalière Intérêt Exploration fonction respiratoire Équilibre acido-basique : états d alcalose, d acidose Surveillance comas Dr J-J VERDOT / IDE

51 Gazométrie artérielle ph 7,38-7,42 PaO2 PaCO mm Hg mm Hg 10,7-13,2 kpa 4,67-6,00 kpa Bicarbonates (HCO3) SaO mmol/l % Théoriquement, PaO2 en mm Hg = 104,2-0,27 x âge en année Dr J-J VERDOT / IDE

52 Exploration des Lipides Le sang contient 5 à 7 g/l de lipides, liés à des molécules spécifiques : les lipoprotéines, chargées de les transporter Chylomicrons, riches en Triglycérides VLDL (Very Low Density Lipoproteins), riches en Triglycérides LDL (Low Density Lipoproteins), transportant la majeure partie du Cholestérol LDL-Cholestérol «Mauvais Cholestérol» car athérogène HDL (High Density Lipoproteins), transportant surtout des Phospholipides et un peu de Cholestérol HDL-Cholestérol «Bon Cholestérol» protégeant les artères contre l athérome Dr J-J VERDOT / IDE

53 Cholestérol g/l mmol/l Cholestérol 1,40-2,50 3,6-6,45 HDL-Cholestérol 0,4-0,5 1,0-1,3 LDL-Cholestérol < 2 < 4,1 Hypercholestérolémie si taux sanguin > 6,7 mmol/l > 2,6 g/l Dr J-J VERDOT / IDE

54 Triglycérides Taux normal 0,33 1, 58 mmol/l 0,30 1,40 g/l Hypertriglycéridémie > 1,75 mmol/l > 2 g/l Pathologie Alimentation déséquilibrée Excès de consommation de sucres Excès de consommation d alcool Obésité Contraception orale par certaines pilules Dr J-J VERDOT / IDE

55 HCG (β-hcg) Hormone chorionique gonadotrope Sécrétée par l embryon puis le placenta Élévation rapide de son taux lors de la grossesse Recherche dans les urines Dosage sanguin Au cours du 2 ème et 3 ème trimestre maintien du taux entre et U/l En l absence de grossesse 4 è semaine d aménorrhée 6 è semaine d aménorrhée 8 è semaine d aménorrhée 12 è semaine d aménorrhée 17 è semaine d aménorrhée < 5 U/l U/l U/l U/l U/l U/l Dr J-J VERDOT / IDE

56 HCG (β-hcg) Hormone chorionique gonadotrope Dr J-J VERDOT / IDE

57 Anticorps et Sérodiagnostic Lors d une infection par un micro-organisme (virus, bactérie, parasite), l organisme fabrique des anticorps (Ac) Protection servant à la défense de l organisme Témoin du contact avec le micro-organisme Le sérodiagnostic sert à détecter la présence d Ac spécifique HBV, HCV, VIH, Rubéole, Rougeole, Toxoplasmose, Syphilis,Typhoïde, Tétanos, Résultat Qualitatif : Présence / Absence / (Douteux) Quantitatif : Taux en U/l avec Détermination des Ig.G et des Ig.M Commentaire interprétatif Dr J-J VERDOT / IDE

58 Hémocultures Prélèvement de sang veineux Mis en culture afin d'y rechercher des germes Effectué si possible avant la mise en route d'une antibiothérapie Réalisé en général sur 3 prélèvements différents à quelques heures d'intervalle si possible au moment de pic hyperthermique hypothermie frissons, signant une décharge bactériémique Conditions d asepsie rigoureuse (risque de souillure ou de contamination) Le sang prélevé est introduit (ensemencé) dans des flacons spéciaux pour détection des germes Flacon aérobie Flacon anaérobie (sans oxygène) Flacons spécifiques : pédiatrie, levures, mycobactéries Dr J-J VERDOT / IDE

59 Hémocultures - 2 flacons à hémoculture 1 anaérobie ( bouchon rouge ) 1 aérobie ( bouchon vert ) - Une aiguille épicrânienne protégée - Une "tulipe" à hémoculture - 1 garrot - Bétadine moussante, dermique - compresses stériles, sparadrap - gants non stériles en latex - Le malade n'a pas besoin d être à jeun - Ne pas décontaminer les bouchons des 2 flacons (stériles sous la protection) - Remplir avec ce système * le flacon aérobie en premier * puis le flacon anaérobie Dr J-J VERDOT / IDE

60 Hémocultures Flacons sont ensuite mis dans une étuve à 37 C Si on utilise un automate, les flacons sont testés régulièrement pour déceler des signes de présence bactérienne (acidification, diminution de l'oxygène...) En cas de détection de bactéries, une alerte est donnée pour que les flacons soient rapidement pris en charge par un technicien Temps de cultures : 15 jours, en moyenne On retrouve le germe en généralement seulement quelques jours, mais parfois il pousse plus lentement parce que le patient a été traité par des antibiotiques antérieurement au prélèvement il s'agit de germes à croissance lente Une fois isolé, on teste la sensibilité de ce germe à une batterie de différents antibiotiques antibiogramme Dr J-J VERDOT / IDE

61 Antibiogramme Pour chaque couple bactérie-antibiotique, on détermine une concentration minimale inhibitrice ou CMI La CMI est la plus petite concentration d'antibiotique qui inhibe toute croissance visible En comparant la CMI aux concentrations critiques, on détermine la sensibilité ou la résistance de la bactérie à l'antibiotique La bactérie est sensible à l'antibiotique quand la CMI est inférieure à la concentration critique inférieure Dr J-J VERDOT / IDE

62 En cas d hémocultures positives toujours interpréter en fonction de la clinique Hémocultures positives avec un seul germe retrouvé, bactérie pathogène spécifique résultat significatif si on retrouve le germe sur un ou plusieurs flacons Hémocultures positives avec un seul germe retrouvé, bactérie pathogène opportuniste résultat significatif si on retrouve le germe sur plusieurs flacons contamination probable si on ne le retrouve que sur un flacon Hémocultures positives avec isolement de plusieurs germes terrain débilité (déficit immunitaire, cirrhose...) foyer infectieux digestif ou cutané contamination lors du prélèvement à cause d'une mauvaise technique (fréquent) Dr J-J VERDOT / IDE

63 Autres prélèvements non sanguins Normes adaptées du laboratoire Urines Liquides de ponction LCR Liquide pleural Liquide d ascite Liquide bronchoalvéolaire Salive Selles Sperme Sueur Différents sites de prélèvement à visée microbiologique Sphère digestive Sphère ORL Sphère génitale Prélèvements cutanéomuqueux Prélèvements de fragments organiques Biopsies, Poumons, Reins Dr J-J VERDOT / IDE

64 Pour un patient donné, l interprétation des résultats doit tenir compte des valeurs de référence fournies par le laboratoire ayant réalisé les examens biologiques

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