Annexe 1. Fiches projets. Annexe 2. Termes de référence de l évaluation. Annexe 3. Eligibilité des projets. Annexe 4. Liste des personnes rencontrées

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1 ANNEXES

2 Annexe 1. Fiches projets Annexe 2. Termes de référence de l évaluation Annexe 3. Eligibilité des projets Annexe 4. Liste des personnes rencontrées 2

3 Annexe 1. Fiches projets Burkina Faso Cambodge Mali 3

4 AIDES Convention programme I Soutien à la mobilisation des acteurs de la lutte contre le sida (Burkina Faso) Titre du projet Pays de réalisation Secteur Montant du financement total/part octroyée par l AFD ou le MAE (ensemble des pays) Soutien à la mobilisation des acteurs associatifs de lutte contre le sida Burkina Faso, Côte d Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Togo, Sénégal, Burundi, Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, RCA, RDC, Rwanda, Tchad, Cambodge, Vietnam Santé lutte contre le sida EUR / EUR Nombre de tranches de financement 4 Date de démarrage du projet Septembre 2005 Date d achèvement du projet Décembre 2010 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet Autres évaluations réalisées du projet Autres partenaires financiers du projet Oui MAE Suite sur la convention programme «Empowerment» Oui évaluation externe 2010 Steps consulting Néant Objectif général Promouvoir au niveau international les savoir faire associatifs pour améliorer localement la qualité de la prise en charge globale des personnes infectées par le VIH dans les pays en développement. Objectifs spécifiques 1. Elargir les partenariats de AIDES à l Afrique centrale et à l Asie 2. Renforcer les capacités d interpellation et de propositions des acteurs associatifs de la lutte contre le sida 3. Renforcer le plaidoyer et diffuser les résultats du programme à travers des supports de communication et des actions d éducation au développement Contexte et déroulement du projet La convention vise à élargir la base partenariale de AIDES en Afrique subsaharienne à travers (i) la mobilisation des associations partenaires en réseaux et (ii) le renforcement des capacités de AIDES pour une meilleure visibilité internationale. Certains réajustements ont été opérés durant la convention : tout d abord, la fin de la convention, initialement prévue pour 2008, a été reportée jusqu en 2010 ; ensuite, des partenaires du Maghreb ont été intégrés à partir de 2009 et la zone Asie a été retirée de la zone d intervention de la convention. L appui au Fonds d appui aux initiatives communautaires (FAIC) au Mali et au Burkina Faso a également été annulé à la suite de l évaluation de ce dispositif en

5 Critères Critères d appréciation Description Pertinence Efficacité Efficience Impact Pérennité Conformité du projet aux priorités nationales Qualité des partenariats Effectivité du renforcement de la société civile Atteinte des résultats Qualité des indicateurs Délais d exécution et retards Utilisation du système de suivi Conformité des ressources avec les activités prévues Optimisation des moyens par rapport aux objectifs Effets du projet sur les bénéficiaires Effets sur les dispositifs de gouvernance de la santé Effets sur le long terme Qualité de la reprise des activités par les partenaires Viabilité financière, technique et opérationnelle La pertinence de ce projet est élevée car l approche proposée par AIDES est en cohérence autant avec les politiques mondiales de promotion de la santé, qu avec les priorités des engagements des pays bénéficiaires. La démarche du projet est très structurée au niveau international mais intègre moins les acteurs publics nationaux. Les thématiques d appui sont apparues plus pertinentes en Afrique centrale (dimension psychosociale de la prise en charge) qu en Afrique de l Ouest (prise en charge globale). AIDES a su tirer avantage des conventions programmes : elle a amélioré la pertinence de ses actions en s adaptant au fur et à mesure au contexte de la lutte contre le sida dans chaque pays. Les objectifs poursuivis et les résultats prévus ont été atteints en matière de renforcement de (i) la prise en charge globale, (ii) de la gouvernance et (iii) de la gestion des associations (accès aux fonds du Fonds mondial et recours aux formations internes). En matière de plaidoyer, les associations ont été renforcées au niveau de la négociation avec les pouvoirs publics et de la sensibilisation. Un travail sur les capacités à représenter un collectif, à se mobiliser lors des grands rassemblements et à définir un programme commun avec d autres partenaires reste essentiel. En général, l appréciation des résultats des actions de plaidoyer reste difficile en l absence d un système interne de suivi des avancées, et de mesure du degré de contribution de AIDES dans les actions entreprises. Certains retards ne dépendant pas directement de l ONG ont été constatés. Les ressources mobilisées sont en accord avec les prévisions mais l émergence de nouveaux défis a contraint AIDES à mobiliser d autres partenaires du Nord comme Sidaction ou le MFPF (fin du programme qui assurait les salaires du personnel des associations ; ouverture de la thématique «homosexuels» et identification de 200 nouvelles personnes ; etc.). L efficience de ce projet peut être améliorée en rendant systématiques les diagnostics de départ des associations, en appuyant la structuration de la demande des associations par des plans d action au lieu de répondre par l offre d appui, et en renforçant le dispositif de suivi évaluation capitalisation. Les témoignages font surtout ressortir l évolution en termes de motivations à venir se déclarer, à parler de son statut sérologique, voire de son homosexualité. Les tabous au sein de la famille demeurent très présents, ce qui rend le dépistage plus difficile dans les zones marginales des pays. Les réseaux créés sont pérennes et en constant renforcement. Par contre, la stratégie de pérennisation des organisations partenaires est essentiellement axée sur une professionnalisation organisationnelle et institutionnelle. AIDES devrait encourager et exploiter les possibilités d investissement dans des équipements ou patrimoines pour réduire la dépendance des associations aux financements extérieurs. Toutefois la création du réseau Coalition + apparait importante pour les associations rencontrées car il devrait permettre de faire financer l intégralité d un plan d action plutôt que des parties. Cette convention d objectifs a permis des avancées sensibles en termes de renforcement de capacités des associations sur la gouvernance interne (au plan politique tant que de gestion). Toutefois, selon le rapport d évaluation, le réseau fonctionne comme un espace de professionnalisation plus que de mobilisation sociale. La conventionprogramme a permis une augmentation du nombre de partenaires (de 21 à 32 associations ; de 12 à 18 pays et 3 réseaux (Afrique 2000, Afrique centrale et Action entre le Maghreb et l Europe pour le dépistage l information et le soutien AMEDIS). En juin 2010, les partenaires d Afrique centrale et du Maghreb (AMEDIS) ont rejoint le réseau Afrique En avril 2009, le réseau Africagay contre le Sida a été créé afin de promouvoir la prise en charge globale et les droits des homosexuels. La reconnaissance de AIDES pour ses capacités de plaidoyer et de réformes est reconnue, mais plus à l échelle internationale qu à l échelle nationale, compte tenu des difficultés pour construire des collectifs en capacité de constituer une force militante, et aussi du fait que le dispositif est limité à quelques associations dans chaque pays. 5

6 AIDES CGT INTERACTIFS (Burkina Faso) Titre du projet Pays de réalisation Secteur Montant du financement total/part octroyée par l AFD ou le MAE Inter Actifs (Projet en Consortium AIDES CGT) Niger (Niamey), Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo Dioulasso) et Guinée (Conakry) Santé lutte contre le sida EUR / EUR Nombre de tranches de financement 3 Date de démarrage du projet 01/01/2008 Date d achèvement du projet 30/06/2011 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet Autres évaluations réalisées du projet Autres partenaires financiers du projet Néant Oui sur convention programme «Empowerment» Exercice de capitalisation réalisé par CCMO Conseil Néant Objectif général La mobilisation conjointe des acteurs de la société civile (syndicats et associations de lutte contre le sida) permet de construire et mettre en œuvre des politiques articulées et cohérentes de lutte contre le sida dans l entreprise. Objectifs spécifiques 1. Les différents acteurs de la société civile (associations de lutte contre le sida et syndicats) ont acquis une expertise et bâtissent des stratégies communes de lutte contre le sida et contre les discriminations des populations vulnérables (femmes, homosexuels, prostitués, etc.). 2. Les syndicats ont développé des programmes et négocié des accords collectifs de lutte contre le sida au niveau d entreprises ou de branches, avec le soutien des acteurs associatifs, garantissant l accès et le maintien dans l emploi et la non discrimination dans l entreprise. 3. Les salariés des entreprises ont un meilleur accès à l information, à la prévention et aux soins en matière de VIH/sida, et les PVVIH et populations vulnérables bénéficient d un accès et maintien dans l emploi facilité par un travail de lutte contre les discriminations dans l entreprise Contexte et déroulement du projet Ce projet favorise l émergence d une nouvelle catégorie d acteurs et de nouvelles formes d investissement dans le domaine du sida sur les lieux de travail, auxquelles vont participer des syndicats. Par sa nature, ce projet a nécessité plusieurs ajustements pour trouver la meilleure articulation entre des acteurs si différents. Au Burkina Faso, il s est clôturé d une manière décevante car les associations et syndicats réunis n ont pas participé à la réunion internationale prévue à Ouagadougou. Les raisons avancées sont la mauvaise négociation de leur mandat et de leur rôle dans l organisation de la réunion. Cette situation est toutefois particulière au Burkina Faso. 6

7 Critères Critères d appréciation Description Pertinence Efficacité Efficience Impact Pérennité Conformité du projet aux priorités nationales Qualité des partenariats Effectivité du renforcement de la société civile Atteinte des résultats Qualité des indicateurs Délais d exécution et retards Utilisation du système de suivi Conformité des ressources avec les activités prévues Optimisation des moyens par rapport aux objectifs Effets du projet sur les bénéficiaires Effets sur le long terme Effets sur les dispositifs de gouvernance de la santé Qualité de la reprise des activités par les partenaires Viabilité financière, technique et opérationnelle La pertinence de ce projet est élevée au regard du choix du milieu. En effet, intervenir au sein des entreprises permet d investir le monde urbain et «moderne», dans une perspective politique de mettre en avant des droits spécifiques. Le projet s aligne sur le besoin de prévention exprimé dans les programmes gouvernementaux, mais ne s appuie sur aucune initiative publique préexistante. En effet, l initiative répond plus à l expression de besoins latents que de demandes clairement formulées. Notons que le cadre logique du projet pourrait être plus précis. En termes d efficacité, les principaux atouts de ce projet sont la reconnaissance du VIH comme l un des aspects des droits des travailleurs et l implication des organes de représentation des salariés. L échange entre les associations et les syndicats a permis de construire une expertise commune (notamment en termes d actions de changement de l environnement) mais celle ci n a pas été reproduite après le projet. En effet, si la création d un réel partenariat entre les syndicats et les associations est effective dans ce projet, aucune activité concrète ne s est poursuivie/mise en œuvre de manière conjointe après la fin du projet. Enfin, la fin du projet n a pas permis à AIDES d aller au delà des actions de prise en charge et des dispositifs d éducateurs pairs avec les syndicats dans le cadre du présent projet. Ce travail s est poursuivi avec les associations à travers la convention programme sur l «empowerment» L efficience de ce projet est faible pour différentes raisons aussi bien externes (missions annulées pour cause d insécurité) que liées à la gestion du projet (surtout en terme de suivi). Des retards liés aux différences de culture professionnelle des partenaires ont ralenti l obtention des résultats. On note des difficultés à mobiliser et valoriser les ressources présentes sur le programme en proportion des compétences, des motivations et des intérêts. L échec relatif de la réunion internationale sur lequel le projet s est clôturé est révélateur des difficultés de l ONG française à gérer à distance des acteurs nouveaux, particuliers, et de faire converger les représentations et agendas respectifs. Ailleurs (Guinée, Niger), des facteurs politiques ont également contraint à renoncer à certaines missions sur le terrain. Les effets sur la visibilité des partenaires directs sont indiscutables ; par ailleurs, on observe une professionnalisation dans l identification des PVVIH ainsi qu un accroissement des hommes (catégorie plus difficile à atteindre) dans la file active des associations. Le système de suivi n étant pas très performant (pas de mesure d évolution des indicateurs), il est difficile d apprécier l impact des actions sur un environnement dépassant le cadre du projet. Notons aussi l effet positif d essaimage au Burkina Faso (CGT B a déposé une demande au SP/CNLS dans laquelle il est prévu de déployer, sur tout le territoire, le même type d actions que le projet Interactifs). On peut douter de la pérennité des acquis, malgré ce qu en disent les partenaires localement. Si les acquis conceptuels en termes de connaissances de la problématique de la lutte contre le sida dans les entreprises peuvent être considérés comme connus chez les principaux protagonistes du projet, le maintien des activités au sein de ces entreprises n est pas garanti un an après la fin du projet. Des partenariats avec différents départements de la justice 1, avec des collectivités territoriales (etc.) peuvent renforcer la pérennité du projet car ils permettront de couvrir toutes les dimensions du VIH (de sa prise en charge et du suivi) au travail. Même si l expérience semble ambitieuse, l ensemble des partenaires reconnaît l atteinte des résultats prévus en termes d expérimentation. Les comités de pilotage sont en place dans tous les pays d intervention. Néanmoins, l ingénierie du projet (définition précise d indicateurs et reporting en conséquence) pourrait être améliorée à 3 niveaux : sens du suivi (accompagner les changements survenus au niveau de chacune des organisations), dispositif du suivi (gestion à distance ou par les comités de pilotage mis en place dans les pays, les diverses activités du projet) et outils du suivi (suivi d indicateurs quantifiés). Le suivi à distance sur des dispositifs multi pays nécessite sans doute une délégation plus forte et plus précise entre l ONG française et ses partenaires. 1 Notamment pour mieux juger des cas d absences au travail dues à la maladie 7

8 AIDES Convention programme II «Empowerment des acteurs de la lutte contre le sida» (Burkina Faso) Titre du projet Pays de réalisation Secteur Empowerment des acteurs de la lutte contre le sida en Afrique du Nord, Afrique de l Ouest et Afrique centrale Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie, Mali, Sénégal, Niger, Burkina Faso, Guinée, Côte d Ivoire, Togo, Bénin, Tchad, Cameroun, République Centrafricaine, Gabon, Congo, RDC, Burundi, Rwanda (soit 20 pays d Afrique francophone) Santé lutte contre le sida Montant du financement total/part octroyée par l AFD EUR / EUR Nombre de tranches de financement 2 Date de démarrage du projet 16 mai 2011 Date contractuelle d achèvement du projet 15 mars 2013 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet Autres évaluations réalisées du projet Convention I Néant Néant Autres partenaires financiers du projet Fondations privées Objectif général Contribuer à enrayer l épidémie de sida en Afrique francophone par l accès universel à la prise en charge générale des personnes vivants avec le VIH, à travers l empowerment des associations de lutte contre le sida et le plaidoyer international. Objectifs spécifiques 1. Améliorer les capacités des associations de lutte contre le sida pour renforcer leur reconnaissance et leur influence dans leur pays. 2. Consolider l engagement de AIDES à l international pour promouvoir de nouveaux enjeux, être facilitateur du renforcement des associations partenaires, et renforcer son positionnement d acteur de plaidoyer sur les enjeux internationaux Contexte et déroulement du projet Initialement envisagée sur la période pour un budget total de EUR, la conventionprogramme II présentée à l AFD a été réduite à 2 ans (mai 2011 mars 2013). Un prolongement a été accordé en cours d exécution pour un achèvement en décembre Elle fait suite à la convention I et au projet «Interactifs» mais s inscrit dans un contexte différent. Au lancement des activités, les associations appuyées par AIDES sont saturées de demandes de prise en charge globale (file active de plus de PVVIH) et font face à de nouveaux défis de gestion et de gouvernance. La convention vise donc à renforcer les capacités des associations pour (i) qu elles deviennent des interlocuteurs pertinents des pouvoirs publics autant au niveau national qu international et (ii) qu elles participent à l élaboration et à la mise en œuvre des projets financés par les bailleurs multilatéraux. La convention vise également à améliorer la lisibilité de l action de AIDES afin de développer ses actions de plaidoyer à l international et, par conséquent, optimiser les plaidoyers nationaux. La situation sécuritaire instable a causé l arrêt de certaines activités au Mali et la suspension des financements internationaux en Côte d Ivoire. A contrario, la normalisation de la situation sécuritaire au Tchad et au Niger a permis de reprendre les missions dans ces deux pays. 8

9 Critères Critères d appréciation Description Pertinence Efficacité Efficience Impact Pérennité Conformité du projet aux priorités nationales Qualité des partenariats Effectivité du renforcement de la société civile Atteinte des résultats Qualité des indicateurs Délais d exécution et retards Utilisation du système de suivi Conformité des ressources avec les activités prévues Optimisation des moyens par rapport aux objectifs Effets du projet sur les bénéficiaires Effets sur les dispositifs de gouvernance de la santé Effets sur le long terme Qualité de la reprise des activités par les partenaires Viabilité financière, technique et opérationnelle La pertinence de ce projet est élevée car il s insère parfaitement dans les priorités des engagements du pays. De plus, le choix des associations qu il appuie pour mieux les faire reconnaitre est pertinent. Néanmoins, les résultats attendus sont trop nombreux pour un laps de temps assez réduit (convention sur 2 ans au lieu de 4, sans réajustement des engagements initiaux). Le projet renforce les capacités de la société civile sur les volets organisationnel, opérationnel et politique (plaidoyer) ainsi que sur l intégration des résultats de la recherche, mais sans forcément prendre en compte les différences culturelles (moindres quand il s agit de traitement, mais extrêmement importantes lorsqu il s agit de prévention). La pertinence peut être améliorée en définissant de manière plus précise les équilibres entre l international et le national, surtout en matière de plaidoyer et de constitution de réseaux. Il est encore prématuré de se prononcer sur l ensemble des activités de ce projet mais l on peut d ores et déjà affirmer que ce dernier a été efficace en ce qui concerne : la mise en place de groupes pilotes ; la réalisation de diagnostics internes permettant de prioriser les actions de RC ; l appui aux demandes de rapprochement des programmes nationaux avec les projets financés par le Fonds mondial; l impulsion d une dynamique de professionnalisation permettant les apprentissages collectifs ; le renforcement des équipes (recrutement et formation), l implication du réseau français de AIDES et la mobilisation des militants ; la formalisation du dispositif d accompagnement. Par ailleurs, l accès aux soins par les droits et l intégration du genre ont été lancés dans l esprit de mieux articuler développement de savoirs et mise en pratique de nouvelles thématiques. La nouvelle démarche partant de diagnostics croisés des besoins permet d être plus efficient dans l appui aux associations partenaires. Cependant, l ONG a connu certaines difficultés pour identifier les profils adéquats pour plusieurs postes, ce qui a induit des retards dans le démarrage effectif des activités. De plus, la crise des financements internationaux durant cette première tranche a poussé l ONG à mobiliser ses ressources sur la recherche de financements au détriment d autres activités. Par ailleurs, AIDES prend en charge le salaire de plusieurs employés expatriés en plus d une forte proportion du coût des salariés du siège même si certains postes sont moins nécessaires et peuvent être pourvus localement (méthodologie de projet, par exemple). Il est prématuré de se prononcer sur l impact alors que la convention n est pas encore à son terme mais les effets/impacts les plus perceptibles à ce stade concernent le genre. Ce thème a été posé comme l une des priorités de l association sur le plan national avec comme objectif de faire en sorte que chacun des partenaires de AIDES s approprie et intègre l approche genre dans les actions. La pérennité du projet est relativement bonne car les nouveaux processus et thématiques sont bien appropriés, le renforcement technique est effectif, même s il conduit plus à une autonomisation technique qu économique (malgré les investissements conséquents dans les bâtiments dans certains pays). Il n existe pas de plan ou de stratégie de désengagement à moyen ou long terme mais la stratégie explicite en termes d autonomie financière est de renforcer les capacités à concevoir, mettre en œuvre et gérer des projets financés de l extérieur. AIDES considère les investissements économiques (bâtiments, par exemple) comme relevant d un autre métier, ce qui explique que cette activité n ait pas été réalisée dans tous les pays. La difficulté, dans ce genre de convention, est de réguler une priorisation générale dans un programme multi pays à des demandes de plus en plus globales des partenaires inscrites dans des plans d action. AIDES s est investie plus que dans les précédents programmes sur la problématique du genre, de façon à questionner la capacité des sociétés «partenaires» à combattre les discriminations qui contraignent fortement la capacité à accepter de se faire dépister ; de façon aussi à questionner le rapport à la sexualité et aux sexes et à ce qui s y rapporte en termes de modalités de contraception, de relations de couple, voire même de transmission mère enfant. 9

10 SIDACTION : appui aux associations (Burkina Faso) Titre du projet Pays de réalisation Secteur Montant du financement total/part octroyée par l AFD Développer et promouvoir les compétences des associations de lutte contre le sida en Afrique de l Ouest et centrale Pays d Afrique de l Ouest et centrale : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d Ivoire, Mali, Niger, Togo Santé lutte contre le sida EUR / EUR Nombre de tranches de financement 3 Date de démarrage du projet 1 er janvier 2010 Date d achèvement du projet 31 décembre 2012 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet Autres évaluations réalisées du projet Autres partenaires financiers du projet Néant/fonds propres de Sidaction ou du MAE pour la partie renforcement des pharmacies communautaires ( ) AFD sur une partie du projet, réintégrée dans le cadre d une conventionprogramme présentée en 2013 Néant Néant Objectif général Contribuer à l élargissement de la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH en Afrique de l Ouest et centrale à travers le soutien à la professionnalisation des associations communautaires de lutte contre le sida et leur valorisation dans les systèmes de prise en charge. Objectifs spécifiques 1. Développer les compétences des personnels médicaux et paramédicaux 2. Renforcer les capacités fonctionnelles des associations 3. Formaliser et promouvoir des expériences et des dispositifs associatifs d intérêt commun Contexte et déroulement du projet Le projet de Sidaction s inscrit dans un contexte de difficultés d accès des associations aux instruments financiers existant. Les techniques d identification des personnes séropositives ayant évolué, le projet devait répondre à un nombre croissant de demandes de prise en charge sur le long terme (accroissement des populations identifiées et diminution des décès liés à la maladie). Pour atteindre ses objectifs, Sidaction a retenu les activités suivantes : prise en charge médicale, psychologique et sociale; gestion des pharmacies ; ingénierie pédagogique ; gestion comptable, financière et des ressources humaines en plus des activités transversales suivantes : accès à des formations financées dans le cadre d un appel d offres annuel et organisées par Sidaction ; missions courtes d appui/conseil à la carte; regroupements régionaux de recyclage de connaissances et de partage d expériences ; élaboration et diffusion d outils pédagogiques. Les actions se déroulent comme prévu à l exception des activités de valorisation des dispositifs associatifs qui sont réalisées au cours de l année 3 du projet. L action connaît une évolution rapide et efficace, au Burkina Faso notamment où l appui de proximité apporté par le chargé de mission gestion/finance aux associations soutenues par Sidaction leur permet d améliorer leur gestion comptable et financière (via la maîtrise progressive du logiciel Tom Pro) et de répondre ainsi aux exigences de bailleurs de fonds (comme le Fonds mondial), dont la plupart sont sous récipiendaires. 10

11 Critères Critères d appréciation Description Pertinence Efficacité Efficience Impact Pérennité Conformité du projet aux priorités nationales Qualité des partenariats Effectivité du renforcement de la société civile Atteinte des résultats Qualité des indicateurs Délais d exécution et retards Utilisation du système de suivi Conformité des ressources avec les activités prévues Optimisation des moyens par rapport aux objectifs Effets du projet sur les bénéficiaires Effets sur les dispositifs de gouvernance de la santé Effets sur le long terme Qualité de la reprise des activités par les partenaires Viabilité financière, technique et opérationnelle La formulation de ce projet ne s est pas appuyée sur des études des besoins (de la demande et des intérêts) précises mais sur des études à caractère général de l ONUSIDA. Le projet s est principalement orienté sur l accroissement de l accès aux services VIH en reconnaissant 3 séries de problèmes : (i) les limites du modèle empirique d acquisition des compétences et l inadéquation de l offre de formation accessible aux associations ; (ii) les faiblesses structurelles freinant les capacités des associations à consolider et diversifier leurs activités et (iii) les pratiques et les expériences associatives originales insuffisamment reconnues et exploitées. Ce projet jouit donc d une cohérence interne élevée car le RC des associations leur permet aussi bien de répondre aux nombreux défis du domaine de la lutte contre le sida que d être considérés dans le rapport de force opposant ses différents acteurs. Néanmoins, la pertinence du projet est limitée car il ne prend en compte que les acteurs associatifs et le RC repose exclusivement sur l ingénierie managériale. Enfin, le dispositif multi pays limite aussi les possibilités de mutualiser certaines fonctions entre associations (un poste de comptable pour plusieurs associations), de travailler le renforcement des compétences plus dans l esprit de coresponsabilité et de contractualisation avec d autres acteurs des services de santé. L efficacité de ce projet est élevée : au total, sur les 2 premiers objectifs, les résultats dépassent les prévisions. L efficacité est plus difficile à apprécier sur le dernier objectif de promotion et de valorisation des dispositifs d intérêt commun car l activité a été réalisée tardivement et est donc en cours d analyse et «d exploitation». Les ressources mobilisées autour de ce projet apparaissent réalistes et gérées rigoureusement. Le recours au partage d expérience et à une pédagogie active (avec Bioforce) lors des formations est important et permet de partir des pratiques et expériences concrètes des bénéficiaires des formations. Les modalités de travail en binôme compétences Nord et Sud sont également à souligner et à encourager. Néanmoins, le dispositif de suivi évaluation n est pas bien structuré, car il ne met l accent que sur le suivi des formations et du personnel salarié sur le projet. Des retards dus à la situation politique instable dans certains pays ont nécessité des reports de formations et de missions, mais sans grande incidence sur le bon déroulement du projet. L appui sur le long terme participe indéniablement aux bons résultats engrangés en termes de prévalence. Il est encore prématuré de se prononcer sur l accès aux fonds du FMSTP de manière plus directe (la reconnaissance des associations soutenues comme récipiendaire serait un bon indicateur d impact) mais nous pouvons affirmer dès aujourd hui que le renforcement des associations actives dans la lutte contre le sida a un effet sur les capacités des autres associations actives dans le domaine médical, de manière plus générale. L absence d indicateurs décrivant la «situation de référence» du projet nous empêche de faire la part des choses en ce qui concerne les effets qui proviennent du RC et ceux qui proviennent du financement des salaires et des frais de fonctionnement. La pérennité des acquis reste tributaire d un problème essentiel : la fuite de cerveaux vers d autres organisations (le privé par exemple), en mesure de mieux rétribuer les compétences acquises 2. L articulation avec d autres acteurs (publics et privés) devrait être davantage recherchée afin de mutualiser la réponse à certains besoins. Parallèlement au travail de plaidoyer auprès de l Etat, les associations devraient entamer une réflexion sur la nécessité d investissements plus structurels dans des patrimoines et des activités économiques afin d assurer sur le long terme la prise en charge des services délivrés. Sidaction ne présente pas de stratégie de désengagement explicite mais ce travail de longue haleine participe certainement à assurer la survie des activités en garantissant un appui ponctuel aux besoins émergeant. La pertinence est très élevée, car le travail des associations est complémentaire de l action de l Etat. Elle est plus discutable dans l absolu, car le financement de salaires et de frais de fonctionnement ne crée pas forcément les conditions d une autonomie «reliante», c est à dire articulée aux autres possibilités de financement local et national et aux autres catégories d acteurs. Pour renforcer la pérennité du projet, il serait utile d ouvrir un chantier de réflexion avec les associations sur la prise en charge locale du financement à long terme des services offerts par ces associations aux porteurs du VIH/Sida, et sur le rôle des associations par rapport aux autres acteurs d ici ans. 2 Commentaires Sidaction : Le turnover est une réalité dans plusieurs associations. Certains acteurs vont travailler dans le privé ou dans les plus grosses ONG, dans les ministères, dans les organisations onusiennes ou la coopération. Malheureusement, il s agit là d un enjeu qui dépasse largement Sidaction et les autres acteurs de la solidarité internationale. 11

12 SIDACTION : Grandir I et II (Burkina Faso) Grandir I Grandir II Titre du projet Pays de réalisation Secteur Montant du financement total/part octroyée par l AFD (ou MAE) Projet de renforcement des capacités des acteurs de la prévention et de la prise en charge du VIH/sida chez l enfant en Afrique Burkina Faso, Bénin, Côte d'ivoire, Cameroun, Congo, Mali, RDC, Tchad, Togo EUR / EUR (MAE) Santé Lutte contre le Sida Idem + Burundi EUR / EUR (AFD) Nombre de tranches 3 3 Date de démarrage du projet 1 er mai er août 2010 Date d achèvement du projet 31 juillet décembre 2013 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet AFD : Projet «Développer et promouvoir les compétences des associations de lutte contre le sida en Afrique de l Ouest et centrale» (fiche précédente) MAE : «Sommet des personnes vivant avec le VIH» Convention de financement réf EJ 8935 Casper Subvention de EUR octroyée en 2008 Phase pilote Grandir et Grandir I réf. CPO n 9409 Suite Grandir II Demande de financement à l AFD à partir de fondations Autres évaluations réalisées du projet Evaluation Grandir I Néant Autres partenaires financiers du projet Initiatives et Développement (partenaire technique) Initiatives et Développement Mairie de Paris Grandir I Objectif général : Un nombre croissant d enfants en Afrique bénéficient de mesures de PTME et les enfants exposés au VIH ou infectés par le VIH ont accès à une prise en charge de qualité à proximité de leur lieu de vie Objectif spécifique Les soignants et les acteurs communautaires en Afrique sont en mesure de mieux soigner et d accompagner un plus grand nombre d enfants exposés au VIH ou infectés par le VIH au sein d unités de prise en charge familiale du VIH. Sous objectifs spécifiques 1. Supports d information accessibles. 2. Offre de formation PTME et VIH pédiatrique proposée. Grandir II Contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité infantile liées au VIH en Afrique subsaharienne. Contribuer à la réduction de la transmission du VIH de la mère à l enfant en Afrique subsaharienne. Renforcer les capacités d action des soignants impliqués dans la prévention et la prise en charge du VIH chez l enfant en Afrique subsaharienne. Sous objectifs spécifiques 1. Consolider les compétences et les moyens d action des praticiens impliqués dans la prise en charge de l enfant infecté dans 17 associations d Afrique subsaharienne. 2. Favoriser, à travers des dispositifs pérennes, la diffusion des bonnes pratiques de prise en charge globale de l enfant infecté en Afrique subsaharienne. Contexte et déroulement du projet Le projet est fondé sur le constat suivant : «La prise en charge du VIH pédiatrique a accusé un retard important en Afrique, entraînant la mort de nombreux enfants, souvent avant leur premier anniversaire» 3. Il s appuie sur une stratégie de prise en charge globale tout en ayant recours à des interventions de (i) PTME, (ii) à des soins et traitements destinés aux enfants exposés ou infectés par le VIH, ainsi que (iii) de l appui psychosocial aux enfants et la mobilisation communautaire des enfants infectés et de leurs parents. Sidaction a décidé d appuyer les acteurs déjà impliqués dans la lutte contre le sida à travers la formation des acteurs, la réalisation de projets de terrain et la mobilisation communautaire. La première phase de ce projet a été conduite avec le soutien de la MAAIONG. Elle a débuté en avril 2007 et a été prolongée jusqu en juillet Dans sa seconde phase, le projet Grandir a monté un partenariat avec ESTHER pour renforcer son dispositif de suivi, élargir ses formations aux acteurs publics et approfondir les thématiques déjà abordées, tout en intégrant le Burundi dans les pays cibles. Par ailleurs, il a privilégié les échanges Sud/Sud et le compagnonnage. 3 Sidaction 2010 GRANDIR Projet de renforcement des capacités des acteurs de la prévention et de la prise en charge du VIH/Sida chez l enfant en Afrique. Rapport final à l Agence Française de Développement 12

13 Critères Critères d appréciation Description Pertinence Efficacité Efficience Impact Pérennité Conformité du projet aux priorités nationales Qualité des partenariats Effectivité du renforcement de la société civile Atteinte des résultats Qualité des indicateurs Délais d exécution et retards Utilisation du système de suivi Conformité des ressources avec les activités prévues Optimisation des moyens par rapport aux objectifs Effets du projet sur les bénéficiaires Effets sur les dispositifs de gouvernance de la santé Effets sur le long terme Qualité de la reprise des activités par les partenaires Viabilité financière, technique et opérationnelle Le projet est hautement pertinent car il s attaque aux problèmes d une population à risque. En effet, les traitements étant moins adaptés aux enfants et l observance des traitements étant moins respectée parmi cette population, un projet visant à professionnaliser les associations sur cette thématique pallie largement le déficit des politiques publiques sur la question du sida. Plus qu une réponse à des demandes précises des partenaires, ce projet répond à des besoins qu il identifie au fur et à mesure de son évolution. Les partenaires sont pertinemment choisis et renforcés en fonction de la problématique du projet. La première phase consistait surtout à créer un référentiel et à le diffuser ; la seconde est plus exigeante en termes de mise en œuvre de ce référentiel dans le quotidien des services de santé et des associations. On note un professionnalisme croissant d une phase à l autre. L efficacité est déjà élevée en première phase, les résultats ayant été obtenus et même souvent dépassés. Il est toutefois utile d apporter certaines nuances : (i) le pourcentage d enfants dans la file active est de 8 % contre un objectif de 10 % (après une forte augmentation, on assiste à une stagnation durant la 3 e année) ; (ii) la prise en charge devait concerner enfants au terme de Grandir I mais ce sont enfants qui ont été intégrés dans les associations appuyées par Sidaction. Des indicateurs permettant de mesurer la situation de référence existent mais l association ne semble pas y recourir systématiquement. Les résultats sont également à la hauteur des prévisions en matière de production d information (avec des lettres d informations et un site spécifique fournissant quantité de supports), en matière de formation (identification des besoins, 2 formations comme prévu et des évaluations à distance de ces formations), et de soutien à des projets associatifs (14 projets soutenus pour un total de EUR avec mise en place et suivi d un comité de sélection des projets). Il est encore tôt pour se prononcer sur l efficacité de la seconde phase mais elle apparait en proie à davantage de difficultés pour atteindre des résultats attendus assez ambitieux en termes de prise en charge réelle des enfants dans les dispositifs existants ainsi que d intégration du suivi nutritionnel (pas d accès à la charge virale pédiatrique dans la plupart des sites du projets, pas de prescription de la charge virale, etc.) Les réajustements de la seconde phase ont induit des retards dans la mise en place des activités La capacité à mobiliser les ressources financières, humaines et matérielles apparaissent importantes dans les deux phases. La deuxième phase a permis une augmentation du nombre d associations et de projets soutenus et, donc, du nombre d enfants pris en charge, bien que le dispositif soit similaire à celui de la première phase. Par ailleurs, la coordination avec d autres acteurs français de lutte contre le sida, et en particulier les activités menées conjointement avec ESTHER, ont permis d optimiser les ressources et d éviter la duplication d activités. Le suivi se concentre plus sur les activités (appuis au suivi médical, au suivi sérologique, au suivi psychologique des enfants) que sur les objectifs du projet, même si l on note une amélioration durant la seconde phase. Le grand nombre d associations impliquées dans ce programme complique le suivi de leurs besoins. La décision, prise en début de phase II, de ne pas s ouvrir à de nouvelles associations apparait efficiente mais pose plus des questions en termes d impact de l action à l échelle nationale. Les principaux effets observés concernent les synergies entre associations et services de santé étatiques. Ces synergies permettent d améliorer l accès aux soins dans le cadre de la décentralisation de l offre. La collaboration avec d autres ONG françaises (Action contre la Faim) a également des incidences positives. L expérience du suivi au long cours d enfants atteints du VIH pourra servir d exemple pour d autres maladies chroniques comme le diabète ou la tuberculose. La pérennité des acquis techniques des acteurs n est pas à mettre en doute étant donné les efforts de documentation, de formation, et d appuis concrets du projet. Celle de la prise en charge des enfants posait problème en fin de première phase (interruption des traitements) mais fait l objet d une attention particulière durant la 2 e phase. Le renforcement de capacités, en se limitant aux capacités techniques de prise en charge et de gestion de projet ne permet pas de garantir la survie des associations. L articulation avec les services décentralisés et les autorités locales reste trop peu investie de ce point de vue pour une pérennisation des acquis et les associations locales sont souvent dépendantes des financements extérieurs. Afin d améliorer la qualité du projet et de répondre à certains difficultés rencontrées, nous recommandons de : développer un travail de plaidoyer plus conséquent en direction des responsables politiques du ministère de la Santé pour une meilleure prise en compte des conditions d une prise en charge de l enfant ; mobiliser les orphelinats et centres de jeunesse à travers le ministère de l Action sociale dans les pays de manière à accroître la prévention ; identifier les projets associatifs visant la recherche de fonds propres structurels (ex : projet de centre agro pastoral proposé par REVS+) et étudier les possibilités d accompagner de telles initiatives. 13

14 Solidarité Sida : ELSA (Burkina Faso) Titre du projet Pays de réalisation Secteur Ensemble luttons contre le sida en Afrique ELSA Afrique du Sud, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo (Brazzaville), Côte d'ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée Conakry, Maurice, Kenya, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Nigeria, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie, Zimbabwe Santé Montant du financement accordé MAE/AFD EUR dont AFD EUR (59 %) Nombre de tranches de financement 3 Date de démarrage du projet Janvier 2009 Date d achèvement du projet Mars 2012 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet Divers financements MAE depuis sa création en 2002 AFD sur une partie du projet, réintégrée dans une phase suivante (ELSA 4) portée par Sida Info Service sur cofinancement AFD ( ). Autres évaluations réalisées du projet Evaluation finale ELSA 3 Autres partenaires financiers du projet Mairie de Paris, Fondation de France, Associations membres d ELSA Objectifs du projet Contribuer au renforcement de la réponse communautaire en Afrique dans la lutte contre le sida à travers 4 sous objectifs : 1. permettre les échanges entre ONG du Nord et entre ONG du Nord et du Sud, faire remonter les informations des associations partenaires du Sud sur des situations pays ou des thématiques particulières ; 2. permettre l acquisition de compétences, l échange de pratiques et l amélioration des savoir faire ; 3. améliorer la visibilité des associations partenaires ; 4. renforcer les possibilités de réponse des associations partenaires. Contexte et déroulement du projet Solidarité Sida est une association spécialisée dans l appui au renforcement de capacités. Elle accueille pour le moment la plateforme ELSA qui, dénuée de personnalité juridique, est en effet portée alternativement par plusieurs de ses membres. La plateforme ELSA est un espace qui réunit des associations françaises de lutte contre le sida intervenant auprès d associations en Afrique. Sa création, en 2002, a été initiée par le MAE pour servir d espace de concertation et de coordination des actions d appui des membres à leurs associations partenaires au Sud ; elle a donc été financée par le MAE à hauteur de 100 % sur un Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) pour ses deux premières phases. La phase 3 présentée à l AFD s est vue, quant à elle, appliquer le taux de cofinancement plafond des concours Initiatives ONG, ce qui a pu générer des difficultés d adaptation pour la plateforme. Les associations membres d ELSA sont actuellement AIDES, le MFPF, Sidaction, Sida Info Service et Solidarité Sida. Les associations partenaires d ELSA sont des partenaires respectifs de chacune des associations membres, soit au total près de 80 associations dans 20 pays d Afrique. Les activités s organisent autour de projets triennaux : ELSA 1 ( ) ; ELSA 2 ( ) ; ELSA 3 ( ) ; ELSA 4 ( ). Le plan de financement global a été revu à la baisse. Le financement MAE AFD est resté inchangé mais sa part est passée de 49 à 59 %. Le calendrier est régulièrement décalé : les activités prévues sur 12 mois s étalent plutôt sur 14 mois. L année 1 porte sur la période février 2009 mars 2010 (dû à un retard au démarrage de trois mois) ; l année 2 porte sur la période avril 2010 mai L année 3 porte sur la période juin 2011 mars

15 Critères Critères d appréciation Description Pertinence Efficacité Efficience Impact Pérennité Conformité du projet aux priorités nationales Qualité des partenariats Effectivité du renforcement de la société civile Atteinte des résultats Qualité des indicateurs Délais d exécution et retards Utilisation du système de suivi Conformité des ressources avec les activités prévues Optimisation des moyens par rapport aux objectifs Effets du projet sur les bénéficiaires Effets sur les dispositifs de gouvernance de la santé Effets sur le long terme Qualité de la reprise des activités par les partenaires Viabilité financière, technique et opérationnelle La nécessité de développer et renforcer une dynamique de groupe entre les ONG françaises investies dans la lutte contre le sida était et reste parfaitement pertinente. Cependant, la formulation de l objectif principal «renforcement de la réponse communautaire» reste floue et vague. Elle exprime, selon le rapport d évaluation finale , deux orientations complémentaires : l une au bénéfice de ses membres, i.e. les ONG françaises, pour améliorer leurs pratiques d appui aux associations africaines ; l autre au bénéficie des partenaires du Sud pour accompagner leur structuration et leur professionnalisation. Compte tenu de la multiplicité des acteurs positionnés sur cette thématique, il serait plus pertinent pour ELSA d être plutôt en appui stratégique aux programmes des membres afin de renforcer un effort (et un besoin) de capitalisation commune. Les objectifs initiaux ont été poursuivis et les résultats prévus atteints dans leur ensemble. Les activités mises en œuvre sont les stages Sud/Sud ; les ateliers de formations regroupant les partenaires et animés en binômes Nord/Sud (+ formation de stagiaires) ; les formations au plaidoyer ; les missions d appui et les conférences internationales. Les activités d ELSA se répartissent de la façon suivante : 54 % en prise en charge, 21 % en prévention et 25 % en structuration. Certains retards sont constatés au démarrage du projet. Ils sont liés à la mobilisation des fonds mais n ont pas affecté l atteinte des résultats attendus. Un suivi régulier est effectué à travers les nombreuses réunions/séminaires mais aucun dispositif de suivi évaluation n a été défini au préalable. Le rendement des stages apparait relatif et peu efficient au regard des coûts (26 associations concernées sur 86). Le projet étant basé sur la réponse à des demandes (Nord et Sud), il n a pas réussi à élaborer une programmation à moyen terme autour d objectifs stratégiques. De plus, Le positionnement d ELSA est aussi contraint par le fait que la plateforme n est pas mandatée pour représenter et être le porte parole des principales ONG qui la constituent au Nord. Ces deux constats nous conduisent à déplorer la faible visibilité de la plateforme, sa communication externe trop minimaliste et son fonctionnement plus pragmatique que stratégique (cf. rapport d évaluation finale) On constate, sur l ensemble des ONG, des effets et impacts sensibles sur la question du genre, bien investie par la plateforme. Toutefois, comme le montre l évaluation de la plateforme, l équipe est happée par la gestion quotidienne (notamment les nombreux stages de formation) et peine à prendre plus de hauteur en amont (identification d enjeux communs) et en aval (capitalisation) des programmes des ONG membres de façon à contribuer au renforcement des ONG françaises de lutte contre le sida. La pérennité est relativement forte si l on en juge par le degré d engagement des ONG dans la plateforme ; en revanche, se pose la question des arbitrages entre des fonctions transversales et stratégiques et le renforcement d activités, déjà assurés par les ONG membres. Un positionnement en tant que tête de réseau augmenterait sans doute la pertinence du projet vis à vis des acteurs du Nord. Ces derniers attendent de la plateforme une meilleure coordination et des actions de partage plus importantes. Vis à vis des acteurs du Sud, il serait utile de rendre les stages plus efficients. 4 Rapport Balizet et Saou-Moussoko (2011). 15

16 MFPF : Risques sexuels et femmes (Burkina Faso) Titre du projet Pays de réalisation Secteur Montant du financement total/part octroyée par l AFD Prévention des risques sexuels en direction des femmes Burkina Faso, Cameroun, Madagascar Santé EUR / EUR (y compris remboursement par MFPF d un trop perçu de l année 3) Nombre de tranches de financement 3 Date de démarrage du projet Novembre 2008 Date d achèvement du projet Mai 2010 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet Autres évaluations réalisées du projet Autres partenaires financiers du projet Projet antérieur de (MAAIONG) (puis de nov à mai 2010) Financement obtenu de l AFD pour la suite du projet (juillet 2011 juillet 2014) d un montant de EUR Evaluation finale effectuée par le Centre Muraz Cofinancement par la Fondation Marc sous l égide de la Fondation de France Objectifs du projet Le MFPF vise à contribuer à l amélioration de la santé sexuelle et reproductive (SSR) des femmes et à la connaissance de leurs droits fondamentaux. Résultats attendus Résultat 1 : mise en réseau des associations Résultat 2 : formation en cascade des formatrices et des animatrices sur la SSR et le VIH/sida Résultat 3 : multiplication des groupes de parole sur les thèmes de discussion et leur suivi et évaluation Résultat 4 : promotion et diffusion du préservatif féminin Contexte et déroulement du projet Dans le cadre de la décentralisation, des quartiers de la ville de Grenoble ont été jumelés à ceux de Ouagadougou. En 2003, un partenariat a été construit entre des associations du Sud et le MFPF pour monter un premier programme de planning familial. Il a consisté à transférer les compétences sur la SSR et le VIH/sida aux associations, à les mettre en réseau et à faire la promotion du préservatif féminin. Le renouvellement du programme sur la période a permis de poursuivre et de renforcer les activités du premier programme. Les interventions en matière de planning familial se focalisent, depuis des décennies, sur les systèmes de santé et sont limités à une démonstration de l utilisation de la contraception. Afin d élargir les objectifs et les résultats de ces interventions, le MFPF a mis en place une initiative de spécialistes du planning familial visant à couvrir l ensemble des problématiques de ce domaine. Le projet s est déroulé comme prévu initialement et suit ses principaux engagements. 16

17 Critères Critères d appréciation Description Pertinence Efficacité Efficience Impact Pérennité Conformité du projet aux priorités nationales Qualité des partenariats Effectivité du renforcement de la société civile Atteinte des résultats Qualité des indicateurs Délais d exécution et retards Utilisation du système de suivi Conformité des ressources avec les activités prévues Optimisation des moyens par rapport aux objectifs Effets du projet sur les bénéficiaires Effets sur le long terme Effets sur les dispositifs de gouvernance de la santé Qualité de la reprise des activités par les partenaires Viabilité financière, technique et opérationnelle Ce projet est parfaitement conforme aux priorités des politiques nationales et il répond à de vrais besoins latents mais peu exprimés, compte tenu des tabous culturels. Les politiques cherchent, entre autres, à favoriser une transition démographique en obtenant une baisse de la fécondité au sein de la population. Les formations dispensées par le MFPF sont donc toutes pertinentes, d autant plus qu elles sont ciblées sur les personnes ayant rarement recours à la contraception. De plus, il joue entre le soignant et le soigné un rôle d intermédiaire jusqu alors inexistant dans les services de santé classiques. L offre du MFPF, investie sur des questions de genre, vient donc à point nommé pour réconcilier la population avec son système de santé : cette dernière a donc la parole, en toute intimité, dans son milieu et a bien saisi cette opportunité de discussion et d acquisition de connaissances tout en développant une véritable demande de contraception (même si les femmes préfèrent se faire accompagner par les animatrices). Le projet s articule bien avec les acteurs publics mais pourrait améliorer sa pérennité en renforçant l articulation avec d autres acteurs de la société civile, comme Marie Stopes International. La plupart des résultats du programme sont atteints à l exception de la formalisation du réseau. Une cinquantaine d associations ont été mises en réseau d emblée afin de mener les activités. Reste encore l achèvement des formalités théoriques de reconnaissance officielle de ce Réseau santé sexualité droit et genre (RSSDG), en cours au ministère de l Administration territoriale. Les compétences sur la SSR et la prévention VIH/sida ont été transférées aux associations (20 formatrices et 110 animatrices). Les groupes de parole ont été tenus et démultipliés : 178 groupes à Ouagadougou et 78 à Bobo Dioulasso avec environ bénéficiaires. Les sept thèmes prévus y ont fait l objet de discussions. La promotion du préservatif féminin a été faite, mais son adoption pose encore problème puisque sa disponibilité n est pas assurée convenablement, et que son succès est très relatif. L efficacité du programme va au delà des résultats prévus en allant jusqu à la formation de leaders locaux : chefs traditionnels, conseillers municipaux et conseillers villageois de développement. Leur implication dans le programme a certainement contribué à la création d un cadre favorable à sa réussite dans certaines localités comme Bobo Dioulasso Aucun retard dans le déroulement du projet n a été constaté. Le système de suivi est efficace mais l information ne circule pas facilement. La capacité de l ONG française et de ses partenaires à mobiliser les ressources financières et matérielles sur ce projet est, certes, suffisante mais pourrait être renforcée (un cofinancement escompté n a pas été obtenu ; certains frais ont été sous estimés). En général, les ressources étaient limitées pour les animatrices et formatrices. Eu égard à la pression sociale et à l émulation pour plus de sensibilisation, une bonne partie des activités a été portée par la motivation et le bénévolat de ces animatrices. Cette situation n est pas et ne doit pas être perçue comme négative : elle témoigne d une réappropriation importante et de capacités de reprises locales. Globalement, le MFPF essaie d assurer l essentiel pour offrir aux animatrices des conditions de travail décentes. S agissant de la mobilisation des ressources intellectuelles et symboliques, les valeurs et normes qui sont à l origine des règles et démarches proposées (et parfois un peu imposées) ne sont pas réellement revues et corrigées (effort considérable des animatrices pour convaincre le MFPF de cibler aussi les hommes, modifications des consignes par les animatrices en pratique, mais faible capacité du MFPF à se remettre en cause). En effet, le cas du Burkina Faso illustre bien la difficulté, pour les femmes du Sud, à adapter et enrichir des conceptions théoriques du genre élaborées au Nord. Enfin, certains thèmes abordés lors des formations nécessitaient des supports imagés qui n étaient pas toujours disponibles pour toutes les associations. Il existe également des tensions au niveau de la gouvernance du réseau. Nous avons classé les principaux effets constatés selon trois niveaux : (i) l amélioration de la relation parent/enfant (prise de conscience de certains tabous entretenus en famille), (ii) l amélioration de la relation de couple et l écoute au sein du ménage et (iii) l alternative à la difficile relation soignante/soignée vécue dans les centres de santé et au coût des soins (si des cas de manque d accueil sont rapportés aux animatrices ou formatrices, elles interviennent en discutant avec les agents de santé afin de résoudre les problèmes). En général, les effets sont significatifs pour bon nombre d aspects relevant des perceptions. Les effets et impacts dans la société apparaissent d autant plus importants quantitativement et qualitativement que les consignes initiales ont été adaptées par les animatrices locales. Un comité de pilotage est en place (pas encore fonctionnel) et un réseau d associations est constitué. La pérennité du projet dépend largement du succès de ces deux entités. La pérennité est traitée au Burkina Faso en termes de remise/reprise à la coordination locale (jugée comme nécessitant encore un appui pendant quelques années) plus qu en termes d économies à générer localement pour assurer la survie des animatrices après le projet. Ces dernières, généralement recrutées au sein d associations déjà structurées et actives, ont d autres activités que celles fournies dans le cadre de ce projet. Le succès du programme a entraîné la promotion d autres animatrices qui sont sollicitées pour fournir des prestations. L émulation est très encourageante et représente l une des très grandes forces de ce programme. Ce projet est riche d enseignements de par ses réussites mais aussi de ses faiblesses, et par les controverses qu il suscite entre protagonistes de sa mise en œuvre. 17

18 E&D : Accès aux services de santé (Burkina Faso) Titre du projet Pays de réalisation Secteur Montant du financement total/part octroyée par l AFD Favoriser l accès à des soins de santé primaire de qualité pour les populations des quartiers non lotis de Ouagadougou Burkina Faso Santé et social EUR dont AFD : EUR Nombre de tranches de financement 3 Date de démarrage du projet 1 er janvier 2010 Date d achèvement du projet 31 décembre 2012 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet Autres évaluations réalisées du projet Autres partenaires financiers du projet Néant Néant Commission européenne Objectifs du projet Contribuer à l'amélioration des conditions sanitaires en milieu urbain défavorisé. Objectifs spécifiques Améliorer l'accès à des services de santé primaire de qualité pour les populations vulnérables des quartiers non lotis de Ouagadougou. Résultats attendus 1. Renforcement des capacités des CSPS 2. Amélioration de l accès aux soins de santé primaire pour les populations les plus vulnérables 3. Echanges, capitalisation et transmission des outils et méthodologies mis en œuvre 4. Renforcement technique et organisationnel de l'ong partenaire Contexte et déroulement du projet E&D a été créé le 26 avril 1984 sous le nom de SOS Enfants du Cambodge afin de venir en aide aux enfants victimes du génocide cambodgien. Les actions au Cambodge leur font rencontrer une ONG belge, le Service laïque de coopération au développement (SLCD), qu E&D entreprend d appuyer au Burkina Faso en 2004 dans la petite ville de Barsalogho. Puis un premier programme «communautaire de développement global de l enfant» est mis en place avec l ONG Enfants du Sahel et le docteur Kabore dans le district sanitaire de Barsalogho entre 2004 et Une mission de prospection à Ouagadougou avec le Dr Kabore va être à l origine du présent projet. Elle s appuie beaucoup sur les relations de ce médecin. Entre 2007 et 2010 cependant, deux représentants d E&D quittent la structure. Le Dr Kabore quitte, lui aussi, le projet assez tôt, en septembre 2010, pour un poste en RDC. Le déroulement du projet est marqué dès son origine par les relations difficiles entre partenaires, et plus précisément entre responsables de projets : le partage des responsabilités entre les organisations semble basé sur un principe de financement (le financeur décide en dernière instance) et un principe hiérarchique (plus que de cogestion) assez peu défini entre le chef de projet expatrié et l assistant chef de projet local. Un audit effectué en 2012 sur l organisation et sur la relation partenariale constate un excès de délégation de la gestion au partenaire local, comme le confirment les nombreux départs de personnels entre 2006 et

19 Critères Critères d appréciation Description Pertinence Efficacité Efficience Impact Pérennité Conformité du projet aux priorités nationales Qualité des partenariats Effectivité du renforcement de la société civile Atteinte des résultats Qualité des indicateurs Délais d exécution et retards Utilisation du système de suivi Conformité des ressources avec les activités prévues Optimisation des moyens par rapport aux objectifs Effets du projet sur les bénéficiaires Effets sur les dispositifs de gouvernance de la santé Effets sur le long terme Qualité de la reprise des activités par les partenaires Viabilité financière, technique et opérationnelle La pertinence est élevée dans l absolu : s occuper des zones non loties et fournir des services (tels que les permanences sociales) dans ces quartiers particulièrement excentrés auprès d une population particulièrement défavorisée correspond à un réel besoin et participe à renforcer la politique nationale. Cependant, l articulation entre les réponses aux besoins des zones non loties et celles loties n est pas définie et la zone de couverture du projet reste très réduite. De plus, dans le contexte de la santé et de l action sociale, où les services ne peuvent se financer que sur un principe d équité (les plus riches payant pour les plus pauvres), la focalisation sur les plus pauvres creuse encore la question de la pérennité. S agissant des modalités de partenariats, la grande rigueur et le professionnalisme technique manifeste des expatriés se heurtent aux réalités d un partenaire local nouveau qui a d autres savoirs et rapports au travail. E&D peine à trouver un équilibre dans ce rapport. Les résultats attendus 1 et 2 ont été atteints et même dépassés (3 arrondissements couverts au lieu de 2 prévus ; 4 permanences sociales ouvertes au lieu de 2, et 30 agences de santé communautaire «bénéficiaires» au lieu de 20). Les résultats attendus 3 et 4 sont en deçà des espérances. S agissant du résultat 3, de nombreux outils et méthodes ont été diffusés comme prévu mais les compétences locales apparaissent toujours à renforcer si l on en juge tant par les documents de l ONG française que par les propos recueillis. Par ailleurs, les pratiques et savoirs locaux pourraient être mieux valorisés. Enfin, le résultat 4 n est pas atteint car les associations locales n ont pas été renforcées afin de faciliter l accès des personnes urbaines vulnérables aux services de soins. Ceci est dû d une part, à une concentration exceptionnelle (en comparaison aux autres projets évalués ici) des responsabilités sur des expatriés et, d autre part, à des modalités de gestion financière ne permettant pas l autonomisation des structures locales (pas de fonds propres mais justification de toutes les dépenses ; pour chaque chargé de projet local, un chef de mission expatrié qui fait autorité ; etc.). En général, l efficience de ce projet est faible car, comparé à des programmes étalés sur 20 pays, son budget n est que de 3 à 4 fois inférieur alors qu il n intervient que dans une zone extrêmement limitée. Le budget montre que les postes d expatriés long terme ou en mission (2 3 missions de 1 à 3 personnes par an) sont importants. Les ressources ne semblent pas bien équilibrées par rapport au partage entre ressources pour expatriés et ressources pour locaux (sur la première année, le taux de décaissement pour les postes locaux est de 47 % alors qu il est de 115 % pour le chef de projet expatrié). Pour autant, une volonté d articulation et de synergie avec d autres organisations et, donc, de partage des ressources existe (échanges avec l OPO et l Institut supérieur des sciences de la population ISSP). Il n y a cependant pas ou pas encore de tentative de structuration et d institutionnalisation d une réponse collective aux besoins identifiés. L impact de ce projet est assez faible même si l on relève des effets sensibles sur la prise de conscience des populations des zones non loties quant à l importance des services de santé (en plus de l établissement de l état civil, la fréquentation des CSPS durant la grossesse, la tenue du foyer familial par rapport à la prévention des maladies et l organisation des activités génératrices de revenus). Mais cela ne débouche pas encore sur un impact sensible, l expérience étant certainement trop récente, mais aussi trop repliée sur elle même, peu encline à échanger avec d autres organisations «paires» de la place. La pérennité de ce projet est très insuffisante en termes (i) de pérennisation des activités à travers leur ancrage dans des réalités socioéconomiques locales, (ii)) de renforcement institutionnel des acteurs locaux, notamment du partenaire associatif associé à cette expérience et en termes (iii) de construction de la pérennisation des services entre collectivités locales, CSPS et COGES. Les moyens, mais aussi l esprit de méfiance entre partenaires minent fortement le potentiel de ce projet. Si les bénéficiaires institutionnels sont plus positifs (matériel acquis et RC des agents), ils demeurent sceptiques quant à la viabilité du projet. A titre d exemple, certains outils de travail tels que les supports des suivis médicaux, très appréciés, ne peuvent être reproduits au niveau national. Ils sont donc appelés à être abandonnés par souci de standardisation du ministère de la Santé. Enfin, si les bénéficiaires des services des permanences sociales sont très satisfaits, ils ne s approprient qu une partie infime du circuit de délivrance du service (en général celle qui les concerne directement). 5 Un audit financier devrait être réalisé car il subsiste des questions sur la façon dont sont créées (financièrement) les conditions d un partenariat un tant soit peu équilibré. Par ailleurs, il est également important d introduire une dimension plus socioéconomique (et non financière) dans toutes les activités du projet en termes de capacités à générer à la fois des activités rémunératrices, de l emploi, autant que du sens et de l intérêt général. La dimension économique semble en effet totalement absente du projet. 5 Le volet AF se poursuit encore deux ans dans le cadre d un contrat UE. Le volet santé devrait être repris sous une autre stratégie si des financements le permettent. 19

20 MDM : Convention programme de promotion de la santé reproductive/accès aux soins de santé primaire (Burkina Faso) Titre du projet Pays de réalisation Programme international de promotion de la santé reproductive /Volet projet «Sahel» Amélioration de l accès aux soins de santé primaire dans 3 districts sanitaires (Mali, Burkina Faso, Niger) Mali, Niger, Burkina Faso Secteur Santé Montant du financement total/part octroyée par l AFD ou MAE EUR ( EUR sur 2 ans pour le volet Sahel 6 ) dont AFD EUR Nombre de tranches de financement 2 Année de démarrage du projet 2010 Année d achèvement du projet 2012 Autres financements associés ou antérieurs du MAE/AFD pour le projet Financements prévus ou demande de financements attendus de l AFD pour la suite du projet Autres évaluations réalisées du projet Volet SAHEL intégré dans une convention de programme bien plus large sur la santé reproductive Prolongement dans le cadre d une nouvelle phase d une convention programme sur la santé sexuelle et reproductive cofinancée par l AFD ( ) Evaluation à mi parcours Objectifs du projet Contribuer à l amélioration de l état de santé des populations vivant en zone sahélienne Objectifs spécifiques Améliorer l accès aux soins de santé primaire pour les populations vulnérables, en particulier les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. 1. L accessibilité à des soins de santé primaire est améliorée pour les populations cibles 2. L organisation des services de santé est améliorée 3. Les nouvelles politiques d'accès aux soins sont réappropriées par les autorités sanitaires. Contexte et déroulement du projet Il s agit d un projet régional financé dans le cadre de la convention programme sur la santé reproductive initialement prévue sur 4 ans et dont la première phase a été réduite à la période ( ). Le bureau régional de MDM basé à Ouagadougou met en œuvre un programme régional de promotion de la SSR au Burkina Faso, au Mali et au Niger. En 2006, MDM avait déjà accompagné le district de Keita au Niger dans la mise en application de la politique nationale de gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Forte de cette expérience, MDM décide d élargir l action à la partie sahélienne de la sousrégion présentant des caractéristiques similaires et lance une étude d opportunité et de faisabilité réalisée début 2008 au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Ces 3 pays sont caractérisés par une mortalité maternelle et infantile très élevée. L inaccessibilité financière et géographique aux soins sanitaires y représente un obstacle majeur à l amélioration de la SSR. Par ailleurs, ces pays ont en commun un contexte politique d application de la décentralisation intégrant un transfert de compétences des services de santé primaire aux communes. Le programme a fait l objet de quelques adaptations pour répondre aux particularités de chaque contexte. Le démarrage du projet, prévu en 2009, n a eu lieu qu en 2011 à cause de problèmes de ressources humaines au Burkina Faso. Au Niger, il s agit de la poursuite du projet de 2007, qui ne pose pas de problèmes particuliers si ce n est un renforcement de la sécurité des dispositifs MDM en place. Au Mali également, la situation politique a conduit à remplacer la région de Koro pour celle de Douentza, ce qui a occasionné un retard de 4 mois. 6 Le projet ici évalué est le Volet «Sahel» d un programme multi pays beaucoup plus vaste. 20

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