vaccins grippaux H1N1v

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "vaccins grippaux H1N1v"

Transcription

1 DES NOUVEAUTÉS EN SOINS AMBULATOIRES (CELVAPAN, FOCETRIA, PANDEMRIX, PANENZA ) vaccins grippaux H1N1v Vacciner les personnes à risque élevé de complication grave, avec des préférences quant au vaccin Résumé La grippe due au virus A/H1N1 de 2009 (H1N1v) n'a pas de gravité clinique particulière par rapport à la grippe saisonnière, mais le nombre de personnes infectées risque d'être plus important. Les mesures physiques de prévention (principalement le lavage des mains) sont d'efficacité incomplète, et parfois difficiles à mettre en œuvre. Plusieurs vaccins grippaux monovalents inactivés contre le virus H1N1v sont autorisés ou annoncés d'ici la fin de l année Ils diffèrent sur plusieurs critères, tels que : type de vaccin (virus entier, fragmenté, ou à sousunités ), présence ou non d adjuvant lipidique (visant à amplifier la réponse immunitaire et à augmenter le rendement de production), présentations unidoses ou multidoses, conservateurs ou non. Les agences du médicament ont mis en place des procédures accélérées pour évaluer les données fournies par les firmes et permettre une commercialisation rapide des vaccins grippaux H1N1v. Au 30 septembre 2009, seuls quelques résultats préliminaires d études d immunogénicité à court terme chez des personnes en bonne santé sont publiés. Les vaccins grippaux H1N1v à virus fragmenté ou à sous-unités sans adjuvant s apparentent à ceux habituellement utilisés contre la grippe saisonnière. Selon des résultats préliminaires, la réponse immunitaire a été considérée satisfaisante chez plus des trois quarts de 240 adultes âgés de moins de 65 ans ayant reçu un vaccin H1N1v de ce type. Selon les résultats préliminaires d une autre étude chez 70 enfants ayant reçu un autre vaccin H1N1v du même type, la réponse a paru, comme prévisible, moindre chez les plus jeunes. Un vaccin grippal avec adjuvant lipidique MF59C.1 est commercialisé contre la grippe saisonnière depuis plusieurs années. Dans une étude, la réponse a été considérée satisfaisante chez plus des trois quarts de 100 adultes âgés de moins de 50 ans ayant reçu un vaccin H1N1v de ce type. L'adjuvant lipidique AS03 est de composition voisine de celle de l adjuvant MF59C.1, laissant présumer un effet immunogène voisin. Au 30 septembre 2009, on ne dispose d aucune donnée d évaluation concernant le vaccin H1N1v à virus entier, seul vaccin grippal de ce type. Dans les études d immunogénicité chez les adultes, les effets indésirables ont été ceux prévisibles (réactions locales et douleurs musculaires le plus souvent). La fréquence a paru plus élevée avec un adjuvant lipidique. L adjuvant MF59C.1 n'expose que rarement à des effets indésirables systémiques graves, et bénéficie d'un recul plus important que l'adjuvant AS03. Chez les nourrissons et les femmes enceintes, la présence d adjuvant lipidique dans les vaccins grippaux H1N1v soulève des interrogations en termes immunitaires, et d'éventuelles convulsions fébriles du nourrisson. Une surveillance active des effets indésirables neurologiques, tels que le syndrome de Guillain-Barré, est de mise comme pour tous les autres vaccins grippaux, et surtout avec le vaccin à virus entier. Une présentation unidose en seringue préremplie prête à l emploi est préférable pour mettre à l abri d une contamination microbienne et des risques liés à un conservateur. En pratique, bien qu'encore parcellaires, les données disponibles au 30 septembre 2009 justifient une vaccination des personnes à risque élevé de complication grave de la grippe H1N1v, et aussi de celles qui les entourent et qui les soignent. Plusieurs vaccins sont proposés. Le vaccin doit être choisi, selon les disponibilités, pour réduire au minimum les risques d'effets indésirables, notamment chez les nourrissons et les femmes enceintes jugés à risque : c est-à-dire de préférence un vaccin à virus fragmenté sans adjuvant. Notre synthèse repose sur les données que nous avons rassemblées au 30 septembre Nous aborderons les conditions pratiques d'accès à ces vaccins dans de futurs numéros. Prescrire PAGE 806 LA REVUE PRESCRIRE NOVEMBRE 2009/TOME 29 N 313

2 Lire aussi pages Repères vaccin grippal H1N1v fragmenté sans adjuvant (Panenza ) APPORTE QUELQUE CHOSE Pour la vaccination antigrippale contre le nouveau virus H1N1v, la balance bénéfices-risques du vaccin à virus fragmenté sans adjuvant est favorable, en particulier chez les personnes à risque élevé de complication grave de la grippe, dont certains nourrissons (de plus de six mois) en raison de leurs antécédents et les femmes enceintes les plus à risques au cours du deuxième et du troisième trimestre de grossesse. vaccin grippal H1N1v fragmenté ou à sous-unités avec adjuvant lipidique MF59C.1 (Focetria ) ou AS03 (Pandemrix ) ÉVENTUELLEMENT UTILES Par rapport au vaccin à virus fragmenté sans adjuvant, la balance bénéfices-risques des vaccins à virus fragmenté ou à sous-unités H1N1v avec adjuvant lipidique (MF59C.1 de préférence) est moins favorable, du fait de leurs effets indésirables, en particulier chez les femmes enceintes et les nourrissons. Mais ils peuvent rendre service à certains patients en cas d indisponibilité du vaccin à virus fragmenté sans adjuvant. vaccin grippal H1N1v à virus entier inactivé (Celvapan ) LA RÉDACTION NE PEUT SE PRONONCER Pour la vaccination antigrippale contre le nouveau virus H1N1v, fin septembre 2009, on ne dispose pas de donnée spécifique pour juger de la balance bénéfices-risques du vaccin grippal à virus entier inactivé. Des données concernant des vaccins anciens de ce type incitent à la prudence. Début septembre 2009, la gravité clinique de la vague épidémique de grippe liée au nouveau virus A/H1N1 de 2009 (H1N1v) reste voisine de celle de certaines épidémies de grippe saisonnière (1). Les personnes à risque élevé de complication grave sont surtout les patients atteints de diabète, de maladies cardiaques ou respiratoires sévères, d une immunodépression, et les femmes enceintes au cours du troisième trimestre (lire dans ce numéro pages ). Les décès chez les personnes en bonne santé ont été exceptionnels dans les régions déjà touchées (1). En prévention de cette grippe, les mesures physiques (lavage des mains principalement) sont d'efficacité incomplète, et ne sont pas toujours faciles à mettre en œuvre (lire pages ). Plusieurs vaccins grippaux spécifiques de ce nouveau virus de la grippe sont autorisés ou annoncés d'ici la fin Quelle est leur composition? Quelle est leur efficacité en termes d immunogénicité, en particulier chez les personnes à risque élevé de complication grave de la grippe? Leurs effets indésirables sont-ils différents de ceux des vaccins grippaux saisonniers? Voici les principaux éléments de réponse rassemblés à partir de notre veille documentaire et de notre recherche documentaire, fin septembre Préparation à une pandémie grave Chaque année, le choix des souches à inclure dans les vaccins grippaux saisonniers est adapté suivant les recommandations émises par l Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela aboutit en quelques mois à la commercialisation de vaccins grippaux saisonniers (2). Cette procédure est mise en œuvre deux fois par an, pour produire les vaccins pour chaque hémisphère. L évaluation repose surtout sur des études d immunogénicité, requises dans l Union européenne, mais pas aux États-Unis d Amérique. L efficacité clinique de la vaccination antigrippale saisonnière est variable selon le degré de correspondance entre le vaccin et le virus circulant. Lorsque la correspondance est bonne, la vaccination antigrippale réduit la mortalité, les hospitalisations ou les pneumopathies et les épisodes symptomatiques, en particulier chez les personnes âgées de plus de 65 ans (3,4). Depuis l émergence dans les années 2000 d un virus grippal A/H5N1 associé à une forte mortalité (peu de personnes étant touchées, cependant), s est posé le problème de la production rapide d un vaccin en cas de pandémie grippale grave (a)(5,6). Pour pallier une éventuelle faiblesse de l immunogénicité de certains antigènes grippaux, et produire une plus grande quantité de doses de vaccins avec une même quantité totale d antigènes, plusieurs firmes ont ajouté un adjuvant de type émulsion lipidique à base de squalène dans la fabrication des vaccins. Des vaccins prototypes (en anglais mock-up pandemic vaccines ) ont été évalués notamment avec des fragments de souche A/H5N1, puis ont fait l objet d autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne chez les adultes (5,6). Différents vaccins H1N1v En 2009, lors de l émergence du virus grippal H1N1v, certaines firmes ont lancé la production de vaccins spécifiques selon la procédure habituellement utilisée pour les vaccins grippaux saisonniers (sans adjuvant), et certaines ont choisi les procédures développées en prévision d une pandémie, avec des vaccins à adjuvant lipidique. Plusieurs vaccins grippaux monovalents H1N1v inactivés ont été développés. Ils ont en commun la souche vaccinale du nouveau virus grippal A/California/7/2009 X-179A, mais ils diffèrent sur plusieurs critères, dont les principaux sont pris en compte dans le tableau page 809. Au 30 septembre 2009, seuls deux vaccins grippaux H1N1v, l un à virus fragmenté, l autre à sous-unités, tous deux avec adjuvant lipidique, ont été a- Entre 2003 et le 16 juin 2009, 433 cas humains de grippe A/H5N1 confirmés ont été notifiés à l OMS, dont 262 décès, soit une mortalité de 61 % (réf. 5). LA REVUE PRESCRIRE NOVEMBRE 2009/TOME 29 N 313 PAGE 807

3 DES NOUVEAUTÉS EN AMBULATOIRE vaccins grippaux H1N1v recommandés par la Commission d AMM européenne (CHMP), puis autorisés par la Commission européenne (b)(7). Immunogène, avec ou sans adjuvant Au 30 septembre 2009, les données d évaluation clinique des vaccins grippaux H1N1v fournies par l Agence européenne du médicament sont limitées au résumé des caractéristiques (RCP) des 2 vaccins autorisés et à une brève communication (8,9,10). Les diverses firmes que nous avons interrogées n'ont pas été en mesure de nous transmettre d'autres éléments du dossier d'évaluation. Les résultats préliminaires de 3 études d immunogénicité ont été publiés. Deux études ont inclus au total 415 adultes âgés de 18 ans à 65 ans en bonne santé ayant reçu, dans une étude, un vaccin sans adjuvant (de la firme CSL Biotherapies) et, dans l autre étude, un vaccin contenant ou non l adjuvant MF59C.1 (de la firme Novartis) (11,12). La troisième étude a inclus 583 enfants âgés de 6 mois à 17 ans en bonne santé ayant reçu un vaccin grippal sans adjuvant (de la firme Sanofi Pasteur) (13). Au 30 septembre 2009, on ne dispose pas de donnée d évaluation concernant le vaccin H1N1v à virus entier inactivé. Vaccin sans adjuvant : réponse le plus souvent satisfaisante. Dans l étude d immunogénicité après l'injection intramusculaire d'une dose de vaccin sans adjuvant, la réponse immunitaire a été considérée satisfaisante selon les trois critères habituels utilisés pour les vaccins grippaux saisonniers, chez plus des trois quarts des 240 adultes vaccinés (11). Doubler la dose n a pas paru plus efficace. La réponse a paru moindre chez les personnes âgées de 50 ans à 64 ans, par rapport à celles âgées de 18 ans à 50 ans (8). De l étude d immunogénicité chez les enfants, seuls les résultats chez 70 enfants sont disponibles (au 30 septembre 2009) (14). Le taux de réponse immunitaire satisfaisante huit jours à dix jours après l injection intramusculaire d un vaccin sans adjuvant a paru moindre chez les nourrissons et les jeunes enfants : 76 % chez 25 enfants âgés de 10 ans à 17 ans, 36 % chez 25 enfants âgés de 3 ans à 9 ans, et 25 % chez 20 nourrissons et jeunes enfants âgés de 6 mois à 35 mois (10). Cette tendance est aussi observée avec les vaccins grippaux saisonniers (3). Vaccins avec adjuvant. Dans l étude d immunogénicité, deux à trois semaines après l injection intramusculaire d'un vaccin avec adjuvant MF59C.1, la réponse a été considérée satisfaisante selon les mêmes critères chez plus des trois quarts des 100 premiers adultes vaccinés, tous âgés de moins de 50 ans (12). Doubler la dose n a pas paru plus efficace. Les résultats après injection du vaccin sans adjuvant ne sont pas mentionnés dans le compte rendu publié de cette étude (12). Selon un bref compte rendu d une étude d immunogénicité chez 62 adultes âgés de 18 ans à 60 ans, la réponse a aussi paru satisfaisante trois semaines après l injection d un vaccin avec l adjuvant AS03 (9). Pour les deux vaccins avec adjuvant autorisés, le CHMP a recommandé 2 doses espacées de trois semaines chez les adultes, dont les femmes enceintes, et chez les enfants de plus de 6 mois (7). Toutefois, il a noté que «les résultats préliminaires suggèrent qu une dose pourrait être suffisante chez les adultes» (7). Des profils d effets indésirables différents selon les vaccins Dans les deux études d immunogénicité chez les adultes, les effets indésirables rapportés dans les quelques semaines suivant l injection des vaccins grippaux H1N1v ont été de même nature que ceux des vaccins antigrippaux saisonniers : douleurs au point d injection, douleurs musculaires, sensations de malaise, frissons, fièvre (3,11,12). Aucun effet indésirable grave n a été rapporté. On ne dispose pas de donnée détaillée chez les enfants (14). Réactions locales plus fréquentes avec un adjuvant. Dans l étude d immunogénicité chez les adultes ayant reçu un vaccin sans adjuvant, la fréquence des effets indésirables locaux a été de 46,3 %, et celle des effets indésirables systémiques de 45,0 % (11). Dans l étude d immunogénicité chez les adultes du vaccin contenant l adjuvant MF59C.1, les réactions au site d injection ont été très fréquentes (70 % des cas), avec souvent des douleurs musculaires (42 % des cas) (12). Une comparaison indirecte a un faible niveau de preuves, mais ce surcroît d effets indésirables a été aussi observé avec un vaccin grippal saisonnier contenant l adjuvant MF59C.1 pour lequel on dispose d un plus long recul d utilisation, surtout chez les personnes âgées de plus de 65 ans (plus de 45 millions de doses vendues) (c)(7,10,15). Depuis sa commercialisation, les événements indésirables graves notifiés ont été rares : chocs anaphylactiques, vascularites, troubles neurologiques tels que encéphalomyélites, névrites, syndromes de Guillain- Barré (8). Le recul avec un vaccin grippal contenant l adjuvant AS03 est beaucoup plus limité. Il repose surtout sur l évaluation menée avec un vaccin grippal A/H5N1 chez environ adultes (9). Troubles neurologiques : à surveiller avec un vaccin à virus entier. Des réactions auto-immunes telles que des vascularites et des effets indésirables neurologiques n ont été qu exceptionnellement rapportés avec les vaccins grippaux saisonniers (3). Un risque augmenté de syndrome de Guillain-Barré a été suspecté, en particulier lors d une campagne de vaccination de masse aux États-Unis d Amérique en 1976, où un vaccin grippal A/H1N1 à virus entier sans adjuvant a été associé à une augmentation faible du risque de syndrome de Guillain-Barré (d environ 1 cas pour vaccinations) dans les huit semaines suivant la vaccination (16,17). La campagne de vaccination a alors été interrompue. Les vaccins à virus entier comprennent, outre les antigènes spécifiques, des constituants non spécifiques du virus grippal, qui sont autant de stimulants naturels de la réponse immunitaire de l hôte (18). Leur utilisation a été plus souvent associée à des effets indésirables (18,19). On ne dispose pas de donnée avec le vaccin grippal H1N1v à virus entier, au 30 septembre Vaccins avec adjuvant : prudence chez les nourrissons et les femmes enceintes. Chaque année, l utilisation des vaccins grippaux saisonniers sans adjuvant est préconisée chez les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de grossesse et certains nourrissons à partir de l âge de six mois, en cas de risque élevé de complication grave de la grippe (3,19,20, 21). Les vaccins grippaux sont trop peu immunogènes avant l'âge de 6 mois. Le Haut conseil de santé publique en France a souligné les incertitudes concernant la vaccination avec un adjuvant lipidique chez les enfants de moins de 3 ans, dont le système immunitaire est en matu- PAGE 808 LA REVUE PRESCRIRE NOVEMBRE 2009/TOME 29 N 313

4 Lire aussi pages Repères Vaccins grippaux monovalents inactivés H1N1v autorisés ou annoncés dans l Union européenne au 30 septembre 2009 (par ordre alphabétique) Nom commercial Type de vaccin ; Forme et voie Adjuvant Présentations Thiomersal Stade administratif (a) Firme mode de culture d administration ; dose de l'antigène (hémagglutinine) par injection CELVAPAN virus entier inactivé ; suspension injectable IM non flacon multidoses non Pas d'avis du CHMP Baxter culture sur cellules 7,5 μg par dose de 0,5 ml au 30/09/2009 Vero (singe) FOCETRIA antigènes de surface suspension injectable IM MF59C.1 seringue préremplie oui (flacon AMM européenne Novartis vaccines (hémagglutinine et 7,5 μg par dose de 0,5 ml (squalène, unidose de 0,5 ml, multidoses) par procédure centralisée neuraminidase) ; polysorbate 80, ou flacon multidoses le 29/09/2009 culture sur œufs trioléate de sorbitan) PANDEMRIX virus fragmenté ; préparation pour émulsion AS03 (squalène, multidoses oui AMM européenne par GlaxoSmithKline culture sur œufs injectable IM DL-α-tocophérol, procédure centralisée 3,75 μg par dose de 0,5 ml polysorbate 80) le 29/09/2009 PANENZA virus fragmenté ; suspension injectable IM non non déterminé non déterminé Pas d'avis du CHMP Sanofi Pasteur (b) culture sur œufs 15 μg par dose de 0,5 ml au 30/09/2009 au 30/09/2009 au 30/09/2009 a- Au 30 septembre 2009, aucun de ces vaccins n est mis à disposition en France, et les conditions d'accès ne sont pas connues précisément. b- Au 30 septembre 2009, un vaccin à virus fragmenté avec adjuvant AF03 de Sanofi Pasteur est aussi évoqué, sous le nom de Humenza. Nous y reviendrons dans un futur numéro. ration, et chez les patients atteints de maladie auto-immune (6). Chez les nourrissons, les réactions fébriles fréquentes liées aux adjuvants font prévoir une fréquence accrue de convulsions fébriles avec ce type de vaccin (6,16). Chez les femmes enceintes, on ne dispose pas de donnée fiable concernant les vaccins grippaux avec adjuvant lipidique. Pour les vaccins à virus fragmenté sans adjuvant, les données obtenues avec les vaccins grippaux saisonniers sont rassurantes (8,9,10,16,20). Chez les animaux, les données avec les vaccins contenant un adjuvant lipidique n'ont toutefois pas montré d'effet tératogène (10). Gare aux réactions d'hypersensibilité graves. Des réactions d'hypersensibilité graves ont été rapportées avec les vaccins grippaux saisonniers, en lien avec une allergie vraie à l'œuf ou à d'autres composants du vaccin (antibiotiques, formaldéhyde) (3,19,20). Des chocs anaphylactiques ont été rapportés avec le vaccin grippal saisonnier contenant l'adjuvant MF59C.1 (8). En présence d'adjuvant dans les vaccins, une fréquence accrue de réactions d'hypersensibilité graves est à prévoir. Préférer si possible une présentation unidose, sans conservateur. Au 30 septembre 2009, la date de mise à disposition des vaccins grippaux H1N1v n est pas connue avec précision. On ne sait pas non plus précisément quelles présentations seront disponibles. Dans la mesure du possible, une présentation unidose en seringue préremplie prête à l emploi est préférable à un flacon multidoses. Cela met à l abri d une contamination microbienne et des risques liés à la présence d un conservateur. Par exemple, le thiomersal est un conservateur mercuriel dont la présence dans les vaccins n est plus recommandée par prudence depuis les années 2000 en raison d un effet neurotoxique potentiel, surtout chez les nouveau-nés, par accumulation de mercure (10,22). Il expose aussi à de rares réactions d hypersensibilité graves (10). Chez les femmes enceintes, un vaccin sans thiomersal est à privilégier, en l absence de données fiables excluant une éventuelle toxicité de ce conservateur sur le fœtus (20). Interaction avec un vaccin grippal saisonnier? La souche A/H1N1 du vaccin grippal saisonnier ne protège pas contre le nouveau virus A/H1N1v (2). En l absence d étude d interaction entre les vaccins grippaux saisonniers et les vaccins grippaux H1N1v, et compte tenu d'une éventuelle réactivité croisée au niveau des déterminants antigéniques autres que l'hémagglutinine pouvant induire une régulation négative de la réponse vaccinale, le Haut conseil de la santé publique en France a préconisé d espacer d au moins trois semaines les injections entre les deux vaccins (6). Une telle préconisation n a pas été retenue par le CHMP. Aux États-Unis d Amérique, l injection simultanée en deux endroits anatomiques distincts d un vaccin grippal saisonnier et d un vaccin grippal H1N1v sans adjuvant n'est pas déconseillée (8,9,10,23). Ce schéma est aussi préconisé en cas d'association à un vaccin non grippal. En pratique : vacciner les personnes à risque élevé de complication grave Fin septembre 2009, on en sait encore très peu sur les vaccins monovalents H1N1v. Pour cerner leurs balances bénéfices-risques et faire un tri, il faut recourir à diverses extrapolations. Les vaccins à virus fragmentés ou à sous-unités sans adjuvant s apparentent aux vaccins grippaux saisonniers, pour lesquels le changement d antigènes est une procédure habituelle. L expérience clinique avec le vaccin grippal saisonnier contenant l adjuvant lipidique MF59C.1 a montré des effets indésirables locaux plutôt plus fréquents qu'avec un vaccin sans adjuvant, et des effets indésirables systémiques rarement graves. L'adjuvant lipidique AS03, de composition voisine, est moins évalué que l adjuvant MF59C.1. Pour le vaccin grippal à virus entier, fin septembre 2009, on ne dispose pas de donnée spécifique pour juger de sa balance bénéfices-risques. Comme pour la vaccination annuelle contre la grippe saisonnière, les personnes susceptibles de tirer le plus grand bénéfice de la vaccination contre la grippe H1N1v sont celles qui présentent un b- Les vaccins grippaux fragmentés renferment un fragment de virus contenant des antigènes de surface (hémagglutinine et neuraminidase) et d autres protéines. Les vaccins dits à sous-unités contiennent uniquement des antigènes de surface (réf. 15). c- Deux autres vaccins avec un adjuvant de type émulsion lipidique sont commercialisés dans l Union européenne : un vaccin papillomavirus (Cervarix ) et un vaccin hépatite B chez les insuffisants rénaux (Fendrix ) (réf. 24,25). Mais, l adjuvant présent dans ces vaccins, AS04C, est différent de ceux présents dans les vaccins grippaux H1N1v : AS03 et MF59C.1. LA REVUE PRESCRIRE NOVEMBRE 2009/TOME 29 N 313 PAGE 809

5 DES NOUVEAUTÉS EN AMBULATOIRE vaccins grippaux H1N1v risque élevé de complication grave. Les vacciner se justifie au regard des résultats préliminaires des études d immunogénicité et par extrapolation des données d efficacité clinique de la vaccination antigrippale saisonnière. On ne s attend guère à une différence d efficacité notable entre les vaccins. En pratique, le vaccin à virus fragmenté sans adjuvant est à privilégier. En cas d'indisponibilité, un vaccin avec adjuvant est acceptable, y compris probablement chez les femmes enceintes les plus à risque au cours du deuxième et du troisième trimestre de grossesse, et chez les nourrissons de plus de six mois à risque élevé de complication grave. Une surveillance active de ces femmes et des futurs nouveau-nés est de mise. Dans tous les cas, une présentation unidose prête à l emploi est préférable aux présentations multidoses. Chez les adultes et les nourrissons en bonne santé, la gravité somme toute sans particularité de la grippe H1N1v ne justifie pas une stratégie vaccinale différente de celle mise en œuvre contre la grippe saisonnière. Chez eux, autant se passer de la vaccination, sauf contact fréquent et étroit avec des personnes à risque élevé de complication grave, par exemple les personnes partageant le même foyer, ou les soignants. La vaccination ne procure qu une prévention clinique incomplète. Le lavage fréquent des mains, parfois le port de masques, voire rarement une chimioprophylaxie restent de mise : lire pages Synthèse élaborée collectivement par la Rédaction, sans aucun conflit d intérêts Prescrire Extraits de la recherche documentaire Prescrire. Baxter, que nous avons interrogé, ne nous a fourni qu'une documentation administrative minimale. GlaxoSmithKline, que nous avons interrogé, ne nous a fourni qu'une documentation publiée. Novartis vaccines, que nous avons interrogé, ne nous a fourni qu'une documentation administrative minimale. Sanofi Pasteur, que nous avons interrogé, n a pas été en mesure de nous fournir de documentation. 1- Prescrire Rédaction Grippe A/H1N1 de 2009 : gravité clinique modérée Rev Prescrire 2009 ; 29 (312) : Prescrire Rédaction Vaccin grippal saison : sans rapport avec la pandémie Rev Prescrire 2009 ; 29 (312) : Prescrire Rédaction Vaccination contre la grippe. Idées-Forces Prescrire mise à jour novembre 2007 ; site : 5 pages. 4- Organisation mondiale de la santé The five-six month timetable for influenza vaccine production from isolation of vaccine strain to release first vaccine lots 01 mai 2009 : 3 pages. 5- Haut conseil de la santé publique - Commission spécialisée maladies transmissibles - Comité technique des vaccinations Pandémie grippale. Pertinence de l utilisation d un vaccin dirigé contre le virus grippal A(H1N1) v [v pour variant] 22 juin 2009 : 29 pages. 6- Haut conseil de la santé publique Avis - Recommandations sur les priorités sanitaires d utilisation des vaccins pandémiques contre le virus grippal A (H1N1)v 07 septembre 2009 : 20 pages. 7- European Medicines Agency - Press office European Medicines Agency recommends authorisation of two vaccines for influenza pandemic (H1N1) Commission paves the way for vaccinations for influenza pandemic (H1N1) et 29 septembre 2009 : pages. 8- CHMP Résumé des caractéristiques - Focetria 24 septembre 2009 : 9 pages. 9- CHMP Résumé des caractéristiques - Pandemrix 24 septembre 2009 : 14 pages. 10- European Medicines Agency Pandemic influenza A(H1N1)v vaccines authorised via the core dossier procedure. Explanatory note on scientific considerations regarding the licensing of pandemic A(H1N1)v vaccines 24 septembre 2009 : 11 pages. 11- Greenberg ME et coll. Response after one dose of a monovalent influenza A (H1N1) 2009 vaccine - preliminary report N Engl J Med 2009 ; 361 : 10 pages. 12- Clark TW et coll. Trial of influenza A (H1N1) 2009 monovalent MF59-adjuvanted vaccine - preliminary report N Engl J Med 2009 ; 361 : 11 pages. 13- U.S. National Institutes of Health Peds Sanofi H1N1 influenza vaccine administred at two dose levels Site consulté le 25 septembre 2009 : 4 pages. 14- U.S. National Institutes of Health NIH news : early results : in children, 2009 H1N1 influenza vaccine works like seasonal flu vaccine Site consulté le 22 septembre 2009 : 2 pages. 15- Prescrire Rédaction vaccin grippal avec adjuvant au squalène-gripguard. Pas mieux que les autres Rev Prescrire 2004 ; 24 (254) : 653 (version complète sur le site : 4 pages) + (255) : II de couv. 16- Organisation mondiale de la santé Comité consultatif de la sécurité vaccinale, rapport de la réunion des 17 et 18 juin 2009 Wkly Epidemiol Rec 2009 ; 84 : Afssaps Vaccins contre le virus de la grippe A(H1N1)v : premiers résultats de l évaluation européenne. Le syndrome de Guillain-Barré 25 septembre 2009 : 1 page. 18- Prescrire Rédaction Les adjuvants vaccinaux. Une solution empirique pour les vaccins trop peu immunogènes Rev Prescrire 2005 ; 25 (259) : Organisation mondiale de la santé Vaccins antigrippaux Wkly Epidemiol Rec 2005 ; 80 : Prescrire Rédaction Grossesse et vaccin contre la grippe. Évaluation modeste, pas de danger spécifique connu Rev Prescrire 2003 ; 23 (244) : Prescrire Rédaction Vacciner les enfants contre la grippe? Seulement en cas de risque élevé de complication grave Rev Prescrire 2003 ; 23 (245) : Prescrire Rédaction Thiomersal dans les vaccins : suite Rev Prescrire 2000 ; 20 (210) : Centers for Disease Control and Prevention Use of influenza A (H1N1) 2009 monovalent vaccine. Recommendations of the advisory committee on immunization practices (ACIP), 2009 MMWR CDC Surveill Summ 2009 ; 58 : Prescrire Rédaction vaccin hépatite B avec adjuvant-fendrix. Chez les insuffisants rénaux : pas plus de répondeurs, mais des rappels plus espacés Rev Prescrire 2008 ; 28 (297) : 490 (version complète sur le site : 3 pages). 25- Vaccin Cervarix. In : Dictionnaire Vidal Vidal, Issy-les-Moulineaux 2009 : SYSTÈME DOCUMENTAIRE PRESCRIRE Service Références Prescrire Pour les abonnés, les documents portés en référence des textes de Prescrire et qui ne correspondent pas à d anciens textes Prescrire sont disponibles (actuellement depuis le n 246). Pour en obtenir la photocopie, vous pouvez passer vos commandes au service Références Prescrire, en précisant bien la(les) page(s) et le(s) numéro(s) de Prescrire concernés, ainsi que les numéros des références désirées (le libellé complet des références est facultatif). Tarif (taxes, port et droit de copie inclus) : 0,55 par page pour les abonnés Prescrire (minimum de facturation : 7 ). Service Références Prescrire - La revue Prescrire 83 boulevard Voltaire Paris Cedex 11 FRANCE - Fax : (33) (0) Courriel : abonnements@prescrire.org - Site internet : PAGE 810 LA REVUE PRESCRIRE NOVEMBRE 2009/TOME 29 N 313

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Sophie FOUCAULT, IDE Hygiéniste, FFC Service ECLIN P.MIR, C.JACOB, Praticiens de Santé au Travail R.HUE, Praticien Hygiéniste, Service

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 décembre 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 décembre 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 décembre 2010 MENVEO, poudre et solution pour injection Vaccin méningococcique des groupes A, C, W-135 et Y conjugué B/1 flacon + 1 seringue préremplie (CIP: 360 379-1)

Plus en détail

Points clés : knowledge that s contagious! Des saviors qui se transmettent! Juillet 2012

Points clés : knowledge that s contagious! Des saviors qui se transmettent! Juillet 2012 Juillet 2012 Points clés : Stratégie de vaccination de masse contre la grippe A/H1N1 pour 2009 : comparaison multinationale Trina Racine, PhD Programme des pathogènes spéciaux, Laboratoire national de

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Procédures d enregistrement des médicaments

Procédures d enregistrement des médicaments Vie du Médicament Procédures d enregistrement des médicaments Avis scientifiques Essais cliniques ATU Inspections AMM Vigilances Contrôle Veille Sanitaire Procédures d enregistrement Soumission du dossier

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Série de Webinaires de l AIIC : Progrès de la pratique Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Caroline Quach Pédiatre microbiologiste-infectiologue, Hôpital de Montréal

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé Prise de position sur les biosimilaires Résumé Les médicaments biotechnologiques, appelés également biomédicaments, occupent une place importante dans le traitement de maladies comme le cancer, la polyarthrite

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction de la prévention des risques infectieux Bureau des maladies infectieuses, des risques

Plus en détail

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN Chaîne de production, exigences réglementaires et accès aux vaccins International Federation of Pharmaceutical Manufacturers & Associations LE CHEMINEMENT COMPLEXE D

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

NoR li', '. In I op I Tr',' r, old

NoR li', '. In I op I Tr',' r, old -I -è -l Lib"'!:3!!y:!!!l!!! RÉnunlrquE FRANÇArsE Mtrutsrune DE L'tNTERIEUR, DE L'ourRE-MER ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES MIruIsTeRe DE LA sant ET DEs SPoRTS LE MrNrsrRE DE L'INTERIEUR, DE L'ourRE-MER

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique 9 octobre 2013 Communiqué de presse Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

MISE À JOUR SUR L UTILISATION DES VACCINS CONJUGUÉS QUADRIVALENTS CONTRE LE MÉNINGOCOQUE

MISE À JOUR SUR L UTILISATION DES VACCINS CONJUGUÉS QUADRIVALENTS CONTRE LE MÉNINGOCOQUE RELEVÉ DES MALADIES TRANSMISSIBLES AU CANADA RMTC JANVIER 213 VOLUME 39 DCC-1 ISSN 1481-8531 Une déclaration d un comité consultatif (DCC) Comité consultatif national de l immunisation (CCNI) MISE À JOUR

Plus en détail

ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT VÉTÉRINAIRE Equip WNV - émulsion injectable pour chevaux 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque dose de 1 ml contient:

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2006 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 200 La vaccination contre les infections invasives à méningocoque Depuis l introduction du vaccin contre

Plus en détail

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition 09-0749 1 WHO/EMP/MAR/2009.3 Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition Synthèse des résultats des études publiées entre 1990 et 2006 Organisation

Plus en détail

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS.

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Sommaire 1. Points-clés sur les nouvelles recommandations 4 2. Recommandations 5 Vaccination des personnes

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA)

Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) Exemples d items de lecture Le présent document contient deux exemples de types d items qui se trouvent dans les évaluations de lecture

Plus en détail

Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III

Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III COMMUNIQUE DE PRESSE Alemtuzumab (Lemtrada * ) réduit significativement les rechutes dans la sclérose en plaques comparé à l interféron Bêta-1a dans une étude de Phase III - Présentation de nouvelles données

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Que signifie être membre du Programme de l OMS pour la pharmacovigilance internationale

Que signifie être membre du Programme de l OMS pour la pharmacovigilance internationale Que signifie être membre du Programme de l OMS pour la pharmacovigilance internationale Historique Le Programme de l OMS pour la pharmacovigilance internationale a été mis sur pied en 1968 suite au désastre

Plus en détail

assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective

assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective Les forces du changement en assurance collective Denis Gobeille, M.Sc. R.I., CRHA Conseiller en assurance collective La pénurie de main-d œuvre ralentira la croissance D ici 2030, il manquera 363 000 travailleurs

Plus en détail

VIH : Parlons-en franchement!

VIH : Parlons-en franchement! VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT ANNEXE I RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT ImmunoGam, 312 UI/ml, solution injectable. 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque ml contient 312 UI d'immunoglobuline

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Vaccinations. Actualités et perspectives

Vaccinations. Actualités et perspectives Vaccinations Actualités et perspectives Cet ouvrage présente les travaux du groupe d experts réunis par l Inserm dans le cadre de la procédure d expertise collective, pour répondre aux questions posées

Plus en détail

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Le VIH-sida, qu est-ce que c est? LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte Vaccins et chimiothérapies chez l adulte 1 1 Coordination Pr Odile LAUNAY (CIC Vaccinologie, Cochin-Pasteur; Paris), Dr Pierre LOULERGUE (CIC Vaccinologie, Cochin-Pasteur; Paris) Membres du groupe de travail

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT Sommaire Comment se fait la recherche sur un nouveau médicament? (page 1) A quoi sert la recherche sur un nouveau médicament? (page

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans

Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 16 ans _0_ An Vag Enq N adresse N individuel... Prénom Année de naissance (réservé enquêteur) Questionnaire santé et soins médicaux pour les moins de 6 ans Enquête sur la Santé et la Protection Sociale 00 Prénom

Plus en détail

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire ésumé des Caractéristiques du Produit 1 sur 5 21/09/2010 14:31 Mis à jour : 16/02/2010 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE Pour accomplir votre pèlerinage, vous devez acheter votre voyage auprès d un opérateur immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours tenu par Atout

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 1 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, Forme pharmaceutique, Dosage, Présentation - ARANESP 10 µg, Darbépoétine

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

FIPROTEC, PIPETTES CONTRE PUCES ET TIQUES :

FIPROTEC, PIPETTES CONTRE PUCES ET TIQUES : FIPROTEC, PIPETTES CONTRE PUCES ET TIQUES : FIPROTEC 50 MG SOLUTION SPOT-ON POUR CHAT Composition :Une pipette de 0,50 ml contient 50 mg de Fipronil. Indications d utilisation : Chez les chats : - Traitement

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail