«J AI LA MÉMOIRE QUI FLANCHE» PRESENCE PSY Eric MARIETTI

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1 «J AI LA MÉMOIRE QUI FLANCHE» 1 Eric MARIETTI

2 «J AI LA MÉMOIRE QUI FLANCHE» Programme Généralités sur la Mémoire Le fonctionnement de la Mémoire Les variables de la Mémorisation Mémoire et Vieillissement Les Pathologies de la mémoire Optimiser/stimuler la Mémoire Eric MARIETTI

3 Eric MARIETTI Psychologue DE

4 Pour vous, qu est-ce que la mémoire? 4

5 Définition La mémoire est une fonction, un processus qui permet de conserver et de faire revenir consciemment quelque chose que l on a appris antérieurement. La mémoire est donc une entité capable notamment : D enregistrer de nouvelles informations De les consolider De les évoquer plus tard Eric MARIETTI 5

6 Une des plaintes les plus souvent rencontrées chez le sujet vieillissant a rapport à la mémoire et aux diminutions des capacités mnésiques. «J ai du mal à apprendre de nouvelles choses» «je ne retiens plus!» ; «j oublie» 6

7 Qu avez-vous à dire concernant votre mémoire? 7

8 La mémoire est véritablement ce qui permet à l homme de s adapter à son environnement, de vivre dans son milieu. En résumé, elle lui permet : D apprendre, de lire, d écrire, de compter D anticiper en faisant appel à des expériences déjà vécues De transmettre De permettre aux émotions d exister 8

9 On distingue trois catégories temporelles de mémoire. la mémoire sensorielle la mémoire de travail ou mémoire à court terme (MCT) la mémoire à long terme. (MLT) Celles-ci ont un rôle spécifique. Néanmoins, bien retenir que : Elles interagissent entre elles Elles dépendent de régions cérébrales distinctes 9

10 La Mémoire sensorielle On l appelle aussi «registre de l information sensorielle» Il s agit d un système de mémoire qui permet de maintenir en place une information sensorielle délivrée par nos sens pendant 2oo à 300 ms. 10

11 La Mémoire sensorielle Les 5 sens : ouïe, vue, odorat, gustation, toucher 11

12 La Mémoire sensorielle Ex1 : un goût, une odeur parvient à vos sens La persistance de cette sensation ne durera que quelques dixièmes de seconde. Si cette information vous semble pertinente, vous allez y porter attention et alors entrera en jeu d autres formes de mémoire. Sinon, cette information sensorielle s évanouira. 12

13 La Mémoire sensorielle Ex2 : je goûte un vin Je suis peu intéressé par les vins et j en bois rarement. Je ne vais pas faire attention aux différentes saveurs, parfums et robe de ce dernier. Je ne retiendrai rien de cette expérience. Je connais bien les vins. Je porte une attention particulière à ce vin que je ne connaissais pas. Tous mes sens sont en éveil. Il faut absolument que je me souvienne de ce vin. 13

14 La Mémoire sensorielle 14

15 La Mémoire à court terme ( MCT) La mémoire à court terme est un système de mémoire immédiate, que nous utilisons pour retenir une information qui nous est utile sur le moment. Cette mémoire récupère les signaux de la mémoire sensorielle que nous jugeons utiles. Elle peut maintenir des informations de manière ponctuelle, durant une dizaine de secondes environ. Sa capacité de stockage est évaluée à environ 7 éléments. Les informations y sont stockées, de 0.5 seconde à 10 minutes après leur entrée dans le cerveau. 15

16 La Mémoire à court terme ( MCT) Exemples : - retenir un numéro de téléphone avant de le composer. - retenir une petite liste de courses - La mémoire à court terme est la première étape d'une mémorisation à plus long terme (si le sujet le souhaite) 16

17 La Mémoire à court terme ( MCT) Ex1 : Un charpentier mesure la longueur d'une poutre qu'il va placer sur un toit. Le temps de descendre du toit pour la découper, il garde la mesure en mémoire. Il a utilisé son sens visuel pour recenser le chiffre sur son mètre ; il a donc aussi fait appel à sa «mémoire des chiffres» mémoire de données acquises, enregistrées en mémoire à long terme. Il utilise la MCT le temps de descendre et de faire sa mesure. Ensuite il l oubliera sûrement car il n en a plus l utilité. 17

18 La Mémoire à court terme ( MCT) Ex2 : Quand on croise quelqu'un dans un ascenseur et que l'on veut en faire la description cinq minutes plus tard Si on ne prête aucune attention et que l on est stressé ou concentré sur un problème, le quelqu un en question passera inaperçu. Vous n aurez aucun souvenir de lui. Mem sensorielle puis évanouissement des données Si vous prêtez attention, vous aurez un souvenir plus ou moins précis de la personne et en tout cas plus ou moins précis en fonction de l attention portée. Mem sensorielle puis Mem à court terme puis éventuellement consolidation si intérêt 18

19 La Mémoire à court terme ( MCT) 19

20 La Mémoire à long terme ( MLT) Il s agit d un stockage durable à l intérieur de certaines zones du cerveau. Elle peut être subdivisée en : mémoire déclarative non déclarative. 20

21 Perceptions sensorielles Volonté, intérêt MCT Mémoire à long Terme Répétitions mentales Volonté, intérêt Mémoire Déclarative Mémoire non déclarative Sémantique Episodique Procédurale (les automatismes) Emotionnelle 21

22 La Mémoire à long terme ( MLT) La mémoire déclarative concerne le stockage et la récupération de données qu'un individu peut faire émerger consciemment puis exprimer par le langage. Elle est responsable de la mémorisation de toutes les informations sous forme verbale. 22

23 La Mémoire à long terme ( MLT) La mémoire non déclarative ou procédurale - Elle permet l'acquisition et l'utilisation de compétences motrices (faire du vélo ou pratiquer un sport, marcher, jouer un instrument de musique, souder à l arc, souffler le verre etc ). - Il s agit aussi d une mémoire émotionnelle 23

24 Mémoire à long Terme (MLT) Mémoire Déclarative Mémoire non déclarative Sémantique Episodique Procédurale (les automatismes) Emotionnelle 24

25 La mémoire sémantique est une mémoire des faits et des concepts théoriques qui n'a pas de lien avec le temps et l'espace (exemple : savoir qu'une pomme est un «fruit» ) C est un peu le réservoir des connaissances générales définitivement acquises il y a longtemps. En effet, c'est un système par lequel l'homme stocke sa connaissance du monde. 25

26 La mémoire sémantique 26

27 La mémoire épisodique est une mémoire grâce à laquelle on se souvient des événements vécus avec leur contexte (date, lieu, état émotionnel). Y sont stockées les informations sur les événements que l'on a vécus : les souvenirs. Elle permet de se souvenir et de prendre conscience des événements personnellement vécus dans un contexte spatial et temporel précis ; elle permet donc de voyager mentalement dans le temps, de revivre des expériences passées. 27

28 La mémoire épisodique 28

29 La mémoire procédurale, est la seconde partie de la mémoire à long terme, une mémoire inconsciente. Les souvenirs qui y sont enregistrés sont en fait une association de savoirs- faire. - Exemple : Lorsque nous faisons du vélo, nous ne mobilisons pas consciemment nos muscles pour pédaler et nous tenir en équilibre. 29

30 La mémoire procédurale GESTE répétitions Les sens MCT MAITRISE Stockage en mémoire procédurale AUTOMATISMES 30

31 31

32 Encodage Attention Concentration MCT Stockage MLT Restitution 32

33 Au niveau de l encodage La perception et les défauts de perception L observation et la volonté ou l attention portée à tel ou tel canal sensitif L état de santé Au niveau de l encodage-stockage Les émotions Les motivations La répétition de l apprentissage Les connaissances existantes et en lien aux nouvelles perceptions Le raisonnement 33

34 Au niveau de l encodage La perception et les défauts de perception Je suis mal voyant je suis sourd d une oreille Je suis enrhumé, je n ai plus d olfaction ni de gustation Le sujet âgé a une probabilité importante d avoir un ou des sens défectueux, ce qui d office perturbera l encodage. 34

35 Au niveau de l encodage L observation et la volonté ou l attention portée à tel ou tel canal sensitif : ++ Je suis très attentif car le sujet est très intéressant (implication, motivation) -- Je joue au fond de la classe avec mon Smartphone pendant le cours de grammaire -- Je somnole pendant l exposé -- Je suis anxieux et dépressif, rien ne m intéresse 35

36 Au niveau de l encodage L état de santé L état de santé est une variable importante dans le processus de mémorisation : Être facilement fatigué, être anxieux, être douloureux, être contrarié 36

37 D après vous, parmi ces exemples, qu est-ce qui facilite ou non l encodage et donc la mémorisation? J ai mangé du poisson hier Je suis sourd d'une oreille et je visite le château de Chambord avec un guide Je lis un sujet sur l Inde et je m y suis rendu l année dernière Je suis en Terminale et j ai pris des gélules pour favoriser la mémoire Je passe mon bac dans 3 jours ; je vais réviser nuit et jour Je suis dépressif, je ne m intéresse à rien. 37

38 Au niveau de l encodage-stockage Les émotions(ms-mct) L aspect émotionnel est très important dans l apprentissage et dans la force d encodage puis de stockage. On peut parler d affect ou de force affective : L état affectif de l apprenant Le contenu affectif de l information qui est enregistrée 38

39 Au niveau de l encodage-stockage Les motivations ( MS- MCT) La motivation entraîne l attention portée à. Je suis motivé pour apprendre ce morceau de guitare ; je vais être très attentif aux conseils du prof et je vais être à 100% dans «l écoute» de mon instrument et de mon corps ( fausses notes, rythmes, pression sur les cordes, agilité de la main ) 39

40 Au niveau de l encodage-stockage La répétition de l apprentissage J apprends un nouveau morceau de guitare. Certains passages sont délicats et je me loupe. Je retravaille ces passages pour que «ça passe». De la sorte, je finis par «automatiser» en partie ou en totalité ces passages délicats il y a encore quelques jours ( MLT non déclarative (procédurale)). 40

41 Au niveau de l encodage-stockage Les connaissances existantes et en lien aux nouvelles perceptions Je vais plus facilement intégrer de nouvelles connaissances si je peux les raccrocher à des données déjà présentes en mémoire Ex : cours de mathématiques sur les conversions en prenant des exemples de la vie quotidienne comme repère. 41

42 Au niveau de l encodage-stockage le raisonnement Si j ai des potentialités de raisonnement, je vais faciliter l intégration et la mise en ordre (ordonnancement) des données perçues. 42

43 Au niveau de l encodage La perception et les défauts de perception L observation et la volonté ou l attention portée à tel ou tel canal sensitif Au niveau de l encodage-stockage Les émotions Les motivations La répétition de l apprentissage Les connaissances existantes et en lien aux nouvelles perceptions Le raisonnement 43

44 Le vieillissement et la mémoire Dire ou affirmer que le vieillissement est associé à des troubles graves de la mémoire est FAUX Est-ce que le vieillissement vous condamne forcément à la chaise roulante? Non, vous marchez moins bien mais vous marchez! 44

45 Le vieillissement et la mémoire Sur le plan physiologique La mémoire existe par les circuits neuronaux. Les circuits neuronaux se mettent en place progressivement dès la naissance et permettent les premiers apprentissages. La mémoire est dite mature à l adolescence Dès 25 ans, le cerveau perd des neurones 45

46 Le vieillissement et la mémoire 46

47 Le vieillissement et la mémoire 47

48 Le vieillissement et la mémoire 48

49 Le vieillissement et la mémoire -- Le vieillissement physiologique du cerveau entraînerait donc une diminution d efficacité de certaines formes de mémoire -- les perceptions peuvent être affaiblies ( les sens) 49

50 Le vieillissement et la mémoire +++ Néanmoins à 50 ou 60 ans et plus, nous avons acquis de multiples expériences et connaissances ; celles-ci sont en MLT ; grâce à elles, nous avons des «références». Ces références, ce savoir, les expériences vécues nous apportent une aide précieuse dans l exécution de tâches. 50

51 Le vieillissement et la mémoire L encodage est moins efficace ( le passage des infos de la MCT à la MLT) Cela concerne donc les apprentissages. Cela ne veut pas dire qu ils ne sont plus possibles ; ils sont juste plus laborieux. les capacités attentionnelles ( mécanismes inhibiteurs défaillants) sont diminuées Ex : Avoir de la difficulté à intégrer le fonctionnement du nouveau téléphone La récupération des informations en mémoire peut être plus laborieuse elle aussi. 51

52 Le vieillissement et la mémoire La récupération d informations en mémoire Ex : Ne plus se souvenir du nom d un chanteur Ne plus se souvenir du prénom du petit neveu quand on en a plusieurs du même âge qu on ne voit pas souvent Il s agit de difficultés de récupération et non pas d un effacement de l information. L information finit par revenir 52

53 Le vieillissement et la mémoire Oublier le nom d une personne qu on vient tout juste de rencontrer (défaut d encodage du au fait qu on ne prêtait pas attention) Oublier un petit détail d un événement ou d une expérience de vie (prob de récupération en mémoire épisodique) Avoir de la difficulté à se concentrer en essayant de faire plusieurs tâches en même temps 53

54 Le vieillissement et la mémoire Au contraire, la liste suivante donne des exemples de problèmes de mémoire qui peuvent indiquer la présence d un problème plus sérieux. Avoir des changements de mémoire qui ont un impact sur le fonctionnement quotidien Oublier le nom d un membre de la famille proche ou ne pas reconnaître son visage Avoir des problèmes à se souvenir comment effectuer des tâches quotidiennes ( défaillance de la mémoire non déclarative) Avoir des problèmes de mémoire qui s accentuent rapidement Oublier des choses beaucoup plus fréquemment qu auparavant. 54

55 Les pathologies de la Mémoire Maladie d Alzheimer Pathologie de la mémoire liée à l alcool La confusion mentale Les maladies neuro-dégénératives Les troubles vasculaires Les hypermnésies 55

56 Découverte en 1906 par Aloïs Alzheimer, la maladie d Alzheimer est une affection du cerveau dite «neurodégénérative», c est-à-dire qu elle entraîne une disparition progressive des neurones. Elle touche près de personnes en France. C est donc la plus fréquente des maladies de la mémoire. L âge en est le principal facteur de risque et comme la population française est vieillissante, cette affection touche beaucoup de personnes. 56

57 Cette maladie est évolutive sur ans. Les troubles de la mémoire vont envahir progressivement la personne. Dans une première phase, la personne voit donc ses capacités de mémorisation légèrement diminuées : elle a des oublis bénins de noms ou d événements récents et présente des difficultés pour acquérir de nouvelles informations. Par la suite, apparaissent des difficultés dans l organisation de la vie quotidienne. 57

58 Avec le temps, plusieurs autres zones du cerveau sont à leur tour endommagées, notamment dans le cortex associatif temporo-pariéto-occipital, ce qui engendre des troubles des gestes du langage de la reconnaissance. A un stade avancé de la maladie, les lésions cérébrales ayant progressé, la récupération d informations ne peut quasiment plus se faire, la personne oublie alors les événements et les informations de son passé. 58

59 Le syndrome de Korsakoff Majoritairement observé chez les alcooliques chroniques, on peut l observer dans certaines encéphalites. Amnésie de fixation : le sujet ne peut plus fixer en mémoire de nouvelles informations. En quelques minutes, les données nouvelles sont oubliées. 59

60 Ils peuvent avoir des origines diverses : Etat dépressif Choc émotionnel ( deuil, accident, placement en institution) Origine infectieuse ( troubles de l élimination ) Origine toxique ( drogues, alcool, médicaments) Ils se traduisent par des troubles de la mémoire de fixation, des troubles de la mémoire épisodique, une désorientation temporo-spatiale En fonction des causes, ces troubles peuvent disparaître en quelques jours. 60

61 Les maladies neuro-dégénératives Les troubles vasculaires cérébraux (Les AVC sont fréquents et graves. Ils représentent une cause majeure de handicap et constituent la deuxième cause de démence (après la maladie d Alzheimer) et la troisième cause de mortalité.) Les hypermnésies ( capacité exceptionnelle mais sélectives des capacités mnésiques) 61

62 L aspect psycho-physiologique La qualité du sommeil L alimentation saine La (non) médication L activité physique 62

63 L aspect psycho-physiologique La qualité du sommeil Eviter les changements de rythme veille-sommeil Le sommeil paradoxal permet l ordonnancement des informations en mémoire. Certains médicaments altèrent la qualité du sommeil et donc la mémorisation des apprentissages 63

64 L aspect psycho-physiologique L alimentation saine Veiller à avoir une alimentation équilibrée, sans excès Veiller à éviter la surconsommation de produits psychotropes : alcool ; café ; thé Respecter vos régimes si vous en avez Mangez des fruits Pensez à boire (de l eau) 64

65 L aspect psycho-physiologique La (non) médication Certains médicaments influent directement sur la vigilance ( baisse de vigilance) ce qui perturbe l encodage mais aussi la capacité générale du cerveau à stocker l information. Les anti dépresseurs Les anxiolytiques Les somnifères Les neuroleptiques. Bien entendu, si le médecin vous demandent de les prendre mais surtout pas d auto-médication 65

66 L activité physique Elle est la bienvenue pour lutter contre les maladies, de réguler son métabolisme, d éliminer, mais elle permet aussi de s oxygéner et d améliorer la circulation sanguine. Elle permet donc d améliorer ou de maintenir les fonctionnalités du cerveau. Ne pas oublier : le cerveau est un organe. II utilise beaucoup d oxygène et de sucre pour son fonctionnement. 66

67 Par : L interaction sociale La stimulation intellectuelle 67

68 L aspect environnemental L interaction sociale Les rencontres favorisent les échanges verbaux mais également l évocation de souvenirs (mémoire épisodique), le partage d émotions. Ex : Rencontre en famille, entre amis : échanges sur des histoires de vie communes ( MLT) Apprendre de l autre, transfert de compétences (MLT procédurale) ( j apprends à coudre, j apprends une technique de bricolage..) Jouer à des jeux de société ( MLT sémantique, mise en place de stratégie, observation Faire des voyages Apprendre à connaître l autre, s intéresser à l autre. 68

69 L aspect environnemental La stimulation intellectuelle Lire, c est confronter ses lectures avec son réservoir de connaissances : mémoire sémantique Apprendre : acquisition de nouvelles connaissances, acquisition de nouvelles habiletés, effectuer des recherches ( travaux manuels, bricolage etc ) permet la stimulation des différents types de mémoire et participe au maintien de la plasticité du cerveau. (Mémoire sémantique ; mémoire épisodique) 69

70 Conseils de bon sens Apprendre à se connaître ( il n est jamais trop tard) et repérer les entrées sensorielles les plus efficaces). Apprendre à faire confiance à sa mémoire d apprentissage Retenir une petite liste de courses Retenir une action à réaliser dans x jours Organiser une activité ( un voyage par exemple) Effectuer des activités bénévoles Ne pas se réfugier dans la technologie à tout prix Eviter la passivité proposée par les média ( la TV notamment) mais au contraire recouper les informations, utiliser par ex activement internet pour parfaire votre connaissance du vaste sujet qu est la MÉMOIRE!! 70

71 C est : Être acteur Interagir avec d autres Faire confiance à sa mémoire S intéresser à avoir des objectifs 71

72 Les jeux de société Les jeux de lettres : mots croisés, Scrabble, mots fléchés ou codés, Mémoire sémantique, accès au stock lexical, stratégies de récupération de l'information Les jeux de mots cachés Capacités d'attention et de concentration, stratégies de recherche dans l'espace. Les jeux de chiffres : Sudoku, calcul mental, mémoire de travail, planification, organisation, logique... Les jeux de cartes : exemple: Le bridge Mémoire à long terme, capacités de stockage en mémoire, raisonnement et concentration... Les jeux de société : exemple: Le Trivial Pursuit Mémoire sémantique et connaissances culturelles Le jeu de Memory : mémoire épisodique. Les jeux de reconnaissance des odeurs et des arômes : mémoire des sens, mémoire sémantique 72

73 Merci pour votre écoute Eric MARIETTI Psychologue DE