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1 DÉMARCHE ERGOTHÉRAPIQUE DANS LA RECOMMANDATION D UNE SURFACE THÉRAPEUTIQUE DE TYPE MATELAS DE MOUSSE Équipe de consultation sur les aides techniques ÉCAT Octobre 2007

2 CEE DOCUMEENTT A ÉÉTTÉÉ PRODUIITT PAR LLEES EERGOTTHÉÉRAPEEUTTEES MEEMBREES DEE LL ÉÉCATT Louise De Serres Nicole O Dowd Nicole Leclerc-Boiteau Véronique Girard Yveline Delma Simon Leclerc Marie-Josée Filion Annie St-Hilaire Sylvie Brochu Gisèle Damecour Martine Brousseau Caroline Baribeau Institut de réadaptation de Montréal Centre de Réadaptation InterVal Institut en déficience physique de Québec CSSS de Trois-Rivières Agence santé SS Montréal Centre Centre de réadaptation Estrie CLSC Pointe-aux-Trembles/Montréal-Est CSSS-VC/CLSC Ste-Foy-Sillery-Laurentien CSSS Québec-Nord Secteur La Source Société d habitation du Québec Consultante CLSC St-Hubert ÉCAT: Démarche ergothérapique (2007) 2

3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 4 Chapitre PRÉSENTATION DES GRILLES... 8 ET DE LA DÉMARCHE... 8 Chapitre GRILLE AVEC FACTEURS... 6 ET INDICATEURS... 6 Facteurs du rendement occupationnelinfluençant le choix d une surface thérapeutique...12 Chapitre GRILLE VIERGE... 8 Facteurs du rendement occupationnel influençant le choix d une surface thérapeutique...16 Chapitre HISTOIRES DE CAS Histoire de cas numéro Histoire de cas numéro Histoire de cas numéro Histoire de cas numéro Chapitre LE CHOIX D UNE SURFACE THÉRAPEUTIQUE DE MOUSSE Introduction...39 La pression capillaire...40 Généralités sur les mousses...41 Caractéristiques des mousses...42 La densité...42 La compression...43 Conclusion...44 Chapitre GRILLE COMPARATIVE DES CARACTÉRISTIQUES DES MATELAS DE MOUSSE BIBLIOGRAPHIE, SITES INTERNET ET CONFÉRENCE Bibliographie...46 Sites Internet...46 Conférence...46 REMERCIEMENTS ÉCAT: Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques (2007) 3

4 INTRODUCTION

5 Malgré les nombreux efforts déployés par plusieurs professionnels de la santé pour prévenir l apparition des plaies de pression, ces dernières continuent d avoir une prévalence importante. Le traitement des plaies implique une approche interdisciplinaire où divers professionnels contribuent à la recherche active de solutions. L apport de l ergothérapeute à cet égard est complémentaire à la contribution des professionnels tels le médecin, l infirmier et le diététiste. De même, d autres intervenants participent à différents niveaux. Notons l intervention physiothérapique qui vise, entre autre, le renforcement musculaire et la mobilité, alors que le psychologue et le travailleur social veillent notamment à minimiser les conséquences émotionnelles et sociales des plaies pour la personne concernée. Pour sa part, l auxiliaire familial ou le préposé qui prodigue les soins d hygiène est souvent le premier à détecter les rougeurs ou les changements à l intégrité de la peau. Tous ces intervenants oeuvrent de concert avec l usager et son entourage afin d élaborer différentes solutions, optimiser la guérison et éviter la récurrence des plaies. Face à cette problématique complexe, quel est l apport spécifique de l ergothérapeute? Le présent document s intéresse au rôle spécifique de l ergothérapeute dans l évaluation, la prévention et le traitement des personnes présentant des plaies de pression. Dans un premier temps, les éléments pertinents à considérer lors du processus d évaluation seront exposés. Il est à noter que les éléments proposés proviennent de notions théoriques inspirées du modèle canadien du rendement occupationnel (MCRO). Ces notions se rattachent à la conception que toute personne atteinte d un problème particulier est un individu qui fonctionne dans un environnement donné et sa capacité de fonctionner dépend de ses dimensions physiques, cognitives et affectives. Les éléments retenus pour l évaluation et présentés sous forme de grille avec facteurs et indicateurs visent à faciliter la démarche ergothérapique. Une grille vierge est proposée aux personnes intéressées à utiliser cet outil. Quelques histoires de cas sont présentées afin d illustrer de façon concrète la démarche systématique de l ergothérapeute. Ces illustrations font valoir les problématiques, les priorités et les hypothèses faisant partie du processus d analyse et menant à des pistes de solutions possibles. Il importe de souligner que les éléments des grilles d évaluation et les propositions de solutions ont fait l objet d un consensus de cliniciens expérimentés en la matière. ÉCAT: Démarche ergothérapique surfaces thérapeutiques (2007) : Introduction 6

6 Dans un deuxième temps, ce document met en lumière les éléments à considérer lors du choix d une surface thérapeutique de mousse. Le profil clinique de l usager, ses caractéristiques personnelles, son environnement, les caractéristiques des matériaux des matelas sont autant de facteurs qui influencent le choix de la surface thérapeutique. Dans un troisième temps, une grille de comparaison de certains paramètres des matelas de mousse sont exposés. Ces matelas représentent une modalité souvent appropriée et fréquemment utilisée dans la pratique, parmi une très grande variété de surfaces thérapeutiques disponibles sur le marché. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Introduction 7

7 Chapittrre 1 PRÉSENTATION DES GRILLES ET DE LA DÉMARCHE

8 Afin de faciliter la démarche d évaluation des ergothérapeutes, deux grilles regroupant un ensemble de facteurs et d indicateurs ont été conçues. Ces grilles sont inspirées de différents éléments du Modèle canadien du rendement occupationnel, et présentent les étapes séquentielles menant à l analyse ergothérapique. Ces grilles ont été élaborées par un groupe d ergothérapeutes de différents horizons travaillant principalement en soutien à domicile et en réadaptation. Ces grilles facilitent la cueillette de données qui permet de cibler et de prioriser les problématiques des diverses clientèles. Suite à l analyse, des pistes de recommandations permettent de répondre aux besoins priorisés. Les éléments des grilles ont été divisés en quatre sections : les données de base et les trois domaines du rendement occupationnel, soit : environnement, occupation et les dimensions de la personne. Plusieurs facteurs ont été identifiés comme étant des éléments habituellement importants dans la problématique des plaies. Des indicateurs ont été ajoutés sur la première grille, pour faciliter la cueillette d information sur chaque facteur. Ils ne sont pas exhaustifs et ne constituent que des pistes de questionnements pour la cueillette des données. La démarche retenue comporte cinq étapes : 1. Collecte de données : L identification des désirs et des attentes du client et de son milieu permet de mieux cibler l intervention. Les échelles de Braden et de Norton donnent une mesure objective de la situation et mettent en lumière les éléments problématiques. Les éléments de la grille permettent d obtenir un portrait global. 2. Identification des problèmes : À partir de la grille, les problèmes pouvant influencer le choix d une surface sont identifiés puis regroupés. 3. Priorisation des problèmes : Un ordre d importance est établi parmi les problèmes identifiés en tenant compte des capacités, de l environnement, des ressources disponibles et de l ensemble des interventions envisagées par l équipe traitante. ÉCAT: Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Présentation des grilles et de la démarche 9

9 4. Analyse des problèmes et concordance avec les caractéristiques des matelas : Il y a un jumelage à faire entre les problèmes identifiés et les caractéristiques propres à une ou plusieurs surfaces. 5. Recommandations, objectifs poursuivis et modalités : Le traitement et la prévention des plaies impliquent un ensemble de mesures, parmi celles-ci, la recommandation d une surface thérapeutique. Cette étape permet notamment de cibler une surface spécifique ou un groupe de surfaces ayant des caractéristiques communes. 6. Données d expérience clinique : Cette section permet d ajouter des éléments de rappel ou de perspective à ne pas oublier en lien, entre autres, avec une clientèle, avec les types de surfaces ou les aspects propres à la personne évaluée. ÉCAT: Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Présentation des grilles et de la démarche 10

10 Chapittrre 2 GRILLE AVEC FACTEURS ET INDICATEURS

11 FACTTEEURS DU REENDEEMEENTT OCCUPATTIIONNEELLIINFFLLUEENÇANTT LLEE CHOIIX D UNEE SURFFACEE TTHÉÉRAPEEUTTIIQUEE Nom Date Intervenant Motif de la référence, vu en ergothérapie pour : DÉSIRS ET ATTENTES DU CLIENT : Désirs et attentes du milieu : ÉCHELLE DE BRADEN NORTON Données de base Environnement : physique, social, et culturel Occupations Domaines du rendement occupationnel Facteurs Diagnostic Pronostic Âge Environnement humain Heures-services disponibles Présence et implication des aidants Méthodes de déplacements utilisées Type et dimensions du lit (sommier) Type et dimensions du matelas Éléments de posture et autres aides techniques Housse, literie, poids des couvertures Qualité de l'air et salubrité Coût et valorisation Autres surfaces et éléments sur lesquels la personne est assise Autres: Temps passé au lit Réalisation des activités personnelles (AVQ) et autres activités au lit. Sommeil et repos au lit Indicateurs Principales conditions associées, Maladie évolutive Disponibilité, santé, risque d épuisement, implication dans les soins de plaies et pour la mobilisation au lit Respect du PDSB Longueur, largeur, hauteur minimum, hauteur maximum Longueur, largeur, épaisseur Utilisation d oreillers ou modules de positionnement au lit en mousse ou autre matériaux Source de financement Fauteuil roulant, fauteuil d'aisance, de transfert, auto Considérer les 3 types d activités : personne, productions et loisirs Niveau de participation, fréquence et durée, position au lit Qualité, durée, positions durant périodes éveillées Tête de lit relevée : (angle) Durée pour : (raisons) ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Grille avec facteurs et indicateurs (2007) 12

12 Dimension de la personne DIVERS Facteurs Diagnostic Soins médicaux effectués au lit Mobilité au lit et transferts Alimentation et hydratation Conscience corporelle *et hygiène posturale* Autres Physique : Morphologie Histoire de plaies Origine des plaies Stade des plaies Emplacement et taille des plaies Qualité de la peau Humidité Sensibilité/confort/douleur Tonus musculaire Contractures Posture Qualité de mouvement/force musculaire Déplacements Capacité respiratoire Autres Cognitive Communication Émotive Comportement Autres : Indicateurs Principales conditions associées, Pour plaie, soins respiratoires Autonomie, fréquence, aides techniques pour transfert Équilibrée, dysphagie Taille, poids, obésité, maigreur, déformations Récurrence, modalités de traitement (médical, réadaptation, habitudes de vie) Alimentation, hydratation, condition médicale, diminution mobilité Actuelles et antérieures Transpiration/continence/incontinence Localisation et intensité de la douleur Amplitude de mouvement Compréhension des consignes, capacité à suivre les consignes Contact avec la réalité, persévérance, désir de vivre, responsabilisation Qualité de contact avec intervenants et famille ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Grille avec facteurs et indicateurs (2007) 13

13 ANALYSE Liens entre les éléments retenus, facilitants et entravants IDENTIFICATION DES PROBLÈMES Priorité des problèmes Analyse des problèmes et concordance avec les caractéristiques des matelas. RECOMMANDATIONS ET OBJECTIFS Objectifs poursuivis Modalités DONNÉES D'EXPÉRIENCE CLINIQUE *Conscience corporelle : Capacité ou habileté à percevoir la position des différents segments corporels et l impact de l environnement sur le corps *Hygiène posturale : Ensemble des habitudes d une personne visant à assurer l adoption de positions saines pour elle et à varier ces positions, de façon autonome ou avec aide, afin de maintenir son intégrité corporelle. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Grille avec facteurs et indicateurs (2007) 14

14 Chapittrre 3 GRILLE VIERGE

15 FACTTEEURS DU REENDEEMEENTT OCCUPATTIIONNEELL IINFFLLUEENÇANTT LLEE CHOIIX D UNEE SURFFACEE TTHÉÉRAPEEUTTIIQUEE Nom Date Intervenant Motif de la référence, vu en ergothérapie pour : Désirs et attentes du client : Désirs et attentes du milieu : ÉCHELLE DE BRADEN NORTON Données de base Environnement : physique, social, et culturel Occupations Domaines du rendement occupationnel Facteurs Diagnostic Pronostic Âge Environnement humain Heures-services disponibles Présence et implication des aidants Méthodes de déplacements utilisées Type et dimensions du lit (sommier) Type et dimensions du matelas Éléments de posture et autres aides techniques Housse, literie, poids des couvertures Qualité de l'air et salubrité Coût et valorisation Autres surfaces et éléments sur lesquels la personne est assise Autres: Temps passé au lit Réalisation des activités personnelles (AVQ) et autres activités au lit. Sommeil et repos au lit Soins médicaux effectués au lit Mobilité au lit et transferts Alimentation et hydratation Conscience corporelle et hygiène posturale Autres Indicateurs ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Formulaire vierge (2007) 16

16 Dimension de la personne DIVERS Facteurs Diagnostic Physique : Morphologie Histoire de plaies Origine des plaies Stade des plaies Emplacement et taille des plaies Qualité de la peau Humidité Sensibilité/confort/douleur Tonus musculaire Contractures Posture Qualité de mouvement/force musculaire Déplacements Capacité respiratoire Autres Cognitive Communication Émotive Comportement Autres : Indicateurs ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Formulaire vierge (2007) 17

17 ANALYSE Liens entre les éléments retenus, facilitants et entravants IDENTIFICATION DES PROBLÈMES Priorité des problèmes Analyse des problèmes et concordance avec les caractéristiques des matelas. RECOMMANDATIONS ET OBJECTIFS Objectifs poursuivis Modalités DONNÉES D'EXPÉRIENCE CLINIQUE ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Formulaire vierge (2007) 18

18 Chapittrre 4 HISTOIRES DE CAS Voici 4 histoires de cas présentant différentes situations vécues qui illustrent un processus ergothérapique d analyse et de recommandation d une surface thérapeutique de mousse. La première histoire de cas démontre qu il n est pas toujours pertinent de recommander une surface thérapeutique. Les autres histoires illustrent une démarche de recommandation de surfaces thérapeutiques en fonction de l identification des problèmes spécifiques de la personne. É.C.A.T. 2007

19 HIISTTOIIREE DEE CAS NUMÉÉRO 1 FACTEURS DU RENDEMENT OCCUPATIONNEL INFLUENÇANT LE CHOIX D'UNE SURFACE THÉRAPEUTIQUE Nom : Monsieur Gagnon Date : Intervenant : V. G._T. Motif de la référence, vu en ergothérapie pour : inconfort au lit et difficulté au transfert. Vu en ergothérapie pour évaluation des mobilisations et transferts au lit. DÉSIRS ET ATTENTES DU CLIENT : AIMERAIT SE LEVER DU LIT PLUS FACILEMENT. VEUT RESTER À DOMICILE. Désirs et attentes du milieu : aucune, monsieur vit seul Échelle de Braden 19/23 Norton 17/20 Données de base Environnement (physique, social, culturel) Facteurs Diagnostic Pronostic Âge Heures/services disponibles Présences et implication des aidants Méthodes de déplacements utilisées Type et dimensions du lit (sommier) Type et dimensions du matelas Éléments de posture et autres aides techniques Housse, literie, poids des couvertures Qualité de l'air et salubrité Coût et valorisation Autres surfaces et éléments sur lesquels la personne est assise Autres: Indicateurs Parkinson Maladie évolutive 72 ans Aucune heure service en place Vit seul, aucun aidant présent Ambulant sans aide technique mais avec démarche à petits pas Lit simple de maison avec base en métal, hauteur adéquate Matelas ressort mou 39" X 75", usure 15 ans N/A Housse supportant l incontinence urinaire N/A Réattribution possible si équipement disponible ou demande au programme AVQ/AVD au besoin N/A ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 1 (2007) 20

20 Occupations Domaines du rendement occupationnel Dimension de la personne Facteurs Temps passé au lit Réalisation des activités personnelles (AVQ) et autres activités au lit. Sommeil et repos au lit Soins médicaux effectués au lit Mobilité au lit et transferts Alimentation et hydratation Conscience corporelle et hygiène posturale Autres Physique : Morphologie Histoire de plaies Origine des plaies Stade des plaies Emplacement et taille des plaies Qualité de la peau Humidité Sensibilité/confort/douleur Tonus musculaire Contractures Posture Qualité de mouvement/force musculaire Déplacements Capacité respiratoire Autres Cognitive Communication Émotive Comportement Autres : Indicateurs De 22 h à 7 h le matin. Sieste de 13 h à 14 h Positions au lit : sur le dos et côté droit surtout. L hygiène, l habillage et changement de culottes se font dans la salle de bain ou à l extérieur du lit. Bon sommeil. Siestes au lit en après-midi. Aucun Difficulté à se tourner dans le lit et à se relever du lit. Matelas mou et creux. Aucun appui disponible aux membres supérieurs. N/A N/A IMC normal, 5 8", 160 livres Pas de plaies Urgence mictionnelle Inconfort au lit Hypertonicité surtout aux membres inférieurs Difficulté à initier les mouvements Utilise une canne à l extérieur de la maison Aucune particularité observée Aucune particularité observée ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 1 (2007) 21

21 ANALYSE IDENTIFICATION DES PROBLÈMES Maladie évolutive Priorité 7 Parkinson Absence d aidants Priorité 6 Vit seul Priorisation des problèmes Analyse des problèmes et concordance avec les caractéristiques des matelas. Mobilité au lit / transferts Priorité 1 Difficulté à se transférer (assis-debout) et à se mobiliser au lit en raison de l hypertonicité et des efforts requis pour initier le mouvement secondaire à la maladie de Parkinson. Le matelas actuel régulier de monsieur est mou surtout au centre (indice de compression bas et variable en surface) ce qui limite sa capacité à se mobiliser sans effort et entraîne de l inconfort. L absence d appuis solides aux membres supérieurs limite également le transfert et la mobilité au lit. Humidité (incontinence vésicale) Priorité 2 En raison des difficultés à se mobiliser efficacement, monsieur ne peut se lever assez rapidement pour éviter les urgences mictionnelles. Sensibilité/confort/douleur Priorité 3 Inconfort, voir analyse de priorité 1 Tonus musculaire Priorité 4 Voir analyse de priorité 1 (hypertonicité) Qualité des mouvements (difficulté à initier les mouvements) Priorité 5 Voir analyse de priorité 1 ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 1 (2007) 22

22 RECOMMANDATIONS ET OBJECTIFS Données d'expérience clinique Objectifs poursuivis: 1. Monsieur pourra se mobiliser et se transférer au lit efficacement en limitant ses efforts. 2. Monsieur s assurera d avoir un confort satisfaisant au lit. 3. Afin que monsieur puisse appliquer des stratégies pour compenser son incontinence urinaire 1. Maladie évolutive 2. Absence d aidants Modalités : D ici 1 mois : Changement du matelas de monsieur par un matelas régulier neuf. Achat par monsieur. L indice de compression sera alors uniforme sur toute la surface. Utilisation d une barre d appui au lit. Prêt d équipement à organiser et demande à un programme de financement si essai concluant. D ici 1 mois : Changement du matelas de monsieur par un matelas régulier neuf. Achat par monsieur. L indice de compression sera alors uniforme sur toute la surface. D ici 1 mois Utilisation d un piqué imperméable ou d une housse imperméable ou d une serviette protectrice pour la nuit. Utilisation d un urinoir près du lit. Étant donné le caractère évolutif de la maladie, il est important d assurer un suivi ou d informer le client de contacter son ergothérapeute si une diminution du contrôle des mouvements survient car il peut y avoir des risques plus importants de rougeur et de plaie. Période «On-Off» à considérer ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 1 (2007) 23

23 HIISTTOIIREE DEE CAS NUMÉÉRO 2 FACTEURS DU RENDEMENT OCCUPATIONNEL INFLUENÇANT LE CHOIX D'UNE SURFACE THÉRAPEUTIQUE Nom : Madame Falardeau Date : Intervenant : A. S. erg. Motif de la référence, vu en ergothérapie pour : référée pour plaie de stade 1 au coccyx, vue en ergothérapie pour évaluation du positionnement. DÉSIRS ET ATTENTES DU CLIENT : AVOIR MOINS MAL ET MIEUX DORMIR. Désirs et attentes du milieu : Aucune, madame vit seule. Échelle de Braden : 17/23 Norton : 15/20 Données de base Environnement (physique, social, culturel) Facteurs Diagnostic Pronostic Âge Heures/services disponibles Présences et implication des aidants Indicateurs Polyarthrite rhumatoïde, ostéoporose, instabilité cervicale aucun 73 ans Aucune, Mme refuse l aide, fait seule ses AVQ péniblement Ami au besoin, à l occasion. Bon réseau, Mme a 2 filles également. Méthodes de déplacements utilisées Sans aide technique à l intérieur, parfois utilise une canne. F.R. motorisé à l extérieur. Type et dimensions du lit (sommier) Base de bois sert de sommier, 54" X 75". Occupations Domaines du rendement occupationnel Type et dimensions du matelas Éléments de posture et autres aides techniques Housse, literie, poids des couvertures Qualité de l'air et salubrité Coût et valorisation Autres surfaces et éléments sur lesquels la personne est assise Autres: Temps passé au lit Réalisation des activités personnelles (AVQ) et autres activités au lit. Matelas tissu et ressorts, usé ++ (plus de 15 ans). Coussin de corps Valco. s/p s/p Mme envisage la possibilité de changer pour un matelas et lit simple (35" X 75"). Fauteuil de type lazy-boy utilisé au salon, F.R. motorisé à l extérieur. Pour dormir seulement. 6 heures par nuit environ et sieste de 1 heure en pm. Aucune activité réalisée au lit. Incapable d incliner la tête de lit en raison des douleurs. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 2 (2007) 24

24 Dimension de la personne Facteurs Indicateurs Diagnostic Polyarthrite rhumatoïde, ostéoporose, instabilité cervicale Sommeil et repos au lit 7 heures par jour en deux périodes. Qualité du sommeil insatisfaisante. Soins médicaux effectués au lit Aucun. Mobilité au lit et transferts Difficiles +++. Doit utiliser une poignée de lit non fixés au lit de type «Bed-Helper». Fait ses déplacements en bloc avec friction. Alimentation et hydratation Mange peu et de façon peu équilibrée. Conscience corporelle et hygiène posturale Change de positions le plus possible, mais difficile. Autres Physique : Morphologie 5 2, 110 lbs (amaigrie, proéminences osseuses et déformations) Histoire de plaies Rougeurs Origine des plaies Immobilité Stade des plaies Stade 1 Emplacement et taille des plaies Au coccyx (haut du pli inter-fessier), grandeur d un 25, 2,5 cm diamètre Qualité de la peau Sèche Humidité Absence d incontinence. Sensibilité/confort/douleur Douleurs constantes (cou, épaules, dos, genoux) Tonus musculaire s/p Contractures En flexion a/n des genoux suite à des opérations, doigts, orteils. Posture Dos avec cyphose dorsale haute Qualité de mouvement/force musculaire Diminution de force globale aux m.s. et m.i., a.a.a diminuées au cou, épaules, doigts, genoux et chevilles. Déplacements Autonome sur de courtes distances à l intérieur de son domicile. Utilise un F.R. motorisé à l extérieur, mais sort très peu en raison des douleurs et de la fatigue. Capacité respiratoire Asthme Autres Mme s est habituée à vivre avec la maladie. Non opérable pour son instabilité cervicale C1-C2, épuisée par le manque de sommeil. Cognitive N/E. Aucune évidence d atteinte à ce niveau. Communication Normale. Émotive Éléments dépressifs présents. Médication à ce sujet. Comportement S/P ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 2 (2007) 25

25 Diagnostic Autres : Facteurs Indicateurs Polyarthrite rhumatoïde, ostéoporose, instabilité cervicale Évaluation médicale complétée au niveau de la gestion de la douleur. DIVERS ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 2 (2007) 26

26 ANALYSE IDENTIFICATION DES PROBLÈMES Priorisation des problèmes Analyse des problèmes et concordance avec les caractéristiques des matelas. Sommeil altéré (inconfort) Priorité 4 Voir analyse priorité 1 Mobilité au lit et transferts. Priorité 2 Difficulté à faire des transferts en raison de la diminution de force globale et des douleurs secondaire aux diagnostics. Alimentation Priorité 6 Voir analyse priorité 3 Plaie stade 1 au coccyx Priorité 3 Malgré les résultats obtenus aux échelles de Braden (17/23) et de Norton (15/20), qui suggèrent que Mme ne serait pas à risque de développer des plaies, celle-ci demeure à risque en raison de son immobilité, de sa maigreur avec proéminences osseuses. La posture assise prolongée favorise également l apparition des plaies au coccyx. DOULEURS CHRONIQUES Priorité 1 Madame présente une perte de sommeil et un état dépressif en raison de douleurs chroniques, de déformations et d inconfort au lit secondaire à la polyarthrite rhumatoïde et l ostéoporose. CONTRACTURE ET CYPHOSE DORSALE. Priorité 5 Voir analyse priorités 1 et 3 ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 2 (2007) 27

27 Recommandations et objectifs Objectifs poursuivis : Modalités : Madame sera confortable et retrouvera le sommeil dans son lit le plus rapidement possible. Matelas mousse avec superposition de couches de différentes densités. La couche du dessus (de confort) sera mince et d indice de compression bas. En-dessous elle sera d indice de compression plus élevée afin de donner du support au matelas. Données d'expérience clinique Madame pourra poursuivre ses transferts et déplacement au lit de façon autonome dès la mise en place de la surface thérapeutique. Éviter les matelas à rebords plus fermes et les matelas dont la surface change d indice de compression. Indice de compression uniforme à privilégier. Éviter les reliefs dans la mousse du dessus et/ou les textures. Cela a tendance à rendre les transferts et déplacements au lit plus difficiles. Les personnes avec douleurs importantes ont tendance à être très sensibles aux changements de textures du matelas et cela les rend souvent inconfortables. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 2 (2007) 28

28 HIISTTOIIREE DEE CAS NUMÉÉRO 3 FACTEURS DU RENDEMENT OCCUPATIONNEL INFLUENÇANT LE CHOIX D'UNE SURFACE THÉRAPEUTIQUE Nom : M. Lavoie Date : Intervenant : M.J.F., erg. Motif de la référence, vu en ergothérapie pour : Monsieur fait présentement usage d une surface thérapeutique Alpha Xcel. M. a été référé dernièrement pour une augmentation des douleurs lombaires et des difficultés à se retourner dans le lit même avec usage de côtés de lits. Monsieur est vu en ergothérapie pour évaluation de la mobilité et du positionnement au lit. DÉSIRS ET ATTENTES DU CLIENT : DIMINUTION DES DOULEURS, AMÉLIORATION DU CONFORT, PRÉVENTION DU DÉVELOPPEMENT DE PLAIES Désirs et attentes du milieu : conjointe, aidante naturelle désire maximisation du potentiel résiduel de Monsieur Lavoie. ÉCHELLE DE BRADEN : 19/23 NORTON : NON COMPLÉTÉE Données de base Environnement (physique, social, culturel) Facteurs Indicateurs Diagnostic Sclérose en plaques, ostéoporose, multiples infections entraînant périodes d hospitalisations. Pronostic Détérioration récente suivant problème de santé ( MPOC) Âge 58 ans Heures/services disponibles Monsieur reçoit une trentaine d heures de services d assistance à domicile. Présences et implication des aidants Son aidante comble tous les autres besoins en dehors des heures de services. Risque élevé d épuisement. Méthodes de déplacements utilisées Respect du PDSB, levier et toile. Type et dimensions du lit (sommier) Multi-tech de ROTEC 36 x 80 Type et dimensions du matelas Surmatelas à alternance d air Alphaxcell Éléments de posture et autres aides techniques Coussins pour genoux en écailles de sarrasin lorsqu au lit, bascule et Roho au fauteuil roulant Housse, literie, poids des couvertures Aucune particularité. Qualité de l'air et salubrité Adéquat malgré le chien Mira. Coût et valorisation Financement du lit, matelas et côtés par l Agence de Santé de Montréal ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 3 (2007) 29

29 Occupations Domaines du rendement occupationnel Dimension de la personne Diagnostic Facteurs Autres surfaces et éléments sur lesquels la personne est assise Autres: Temps passé au lit Réalisation des activités personnelles (AVQ) et autres activités au lit. Sommeil et repos au lit Soins médicaux effectués au lit Mobilité au lit et transferts Alimentation et hydratation Conscience corporelle et hygiène posturale Autres Physique : Morphologie Histoire de plaies Origine des plaies Stade des plaies Emplacement et taille des plaies Indicateurs Sclérose en plaques, ostéoporose, multiples infections entraînant périodes d hospitalisations. Coussin Roho au fauteuil motorisé. Présence d une bascule électrique sur son fauteuil motorisé. Usage d`une chaise d aisance sur base coulissante pour élimination et bains complets. Usage du lit principalement pour sommeil 10 heures, hygiène partielle, habillage partiel, et soins de sonde. Depuis sa récente hospitalisation il y a environ 3 mois, Monsieur ne peut participer aux activités d hygiène, d habillage et soins au lit. Il peut cependant se mobiliser en se tournant sur les côtés, assistant indirectement lors des manœuvres avec un aidant. La fonction d alternance de la surface semble exiger une trop grande contre force pour que Monsieur arrive à se retourner en bloc Tête de lit relevée :20 o Durée 10 heures pour la nuit Soins de sonde Tous les transferts sont effectués à l`aide d un lève-personne. Monsieur est corpulent. Il est difficile pour l aidant de le mobiliser, même avec un piqué. Monsieur n arrive plus à agripper le côté de lit pour se retenir. L effet d alternance du surmatelas crée une instabilité et ainsi augmente les douleurs lombaires de monsieur. Équilibrée, préparée par sa conjointe Bonne conscience corporelle. Monsieur a des spasmes en extension difficiles à contrôler aux membres inférieurs Monsieur est un fumeur 225lbs. 5 pieds 10 pouces Plaies récurrentes de 2 à 3 fois par année jusqu à usage de la présente surface thérapeutique depuis 4ans. Développe rougeurs facilement lorsque pression au siège sans support spécialisé. Ex : lors d un séjour en hébergement temporaire, il a développé une plaie de stade 2 en moins de 4 jours. Présentement aucune plaie. Présentement aucune plaie. Non-applicable. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 3 (2007) 30

30 Facteurs Indicateurs Diagnostic Sclérose en plaques, ostéoporose, multiples infections entraînant périodes d hospitalisations. Qualité de la peau Rougeurs facilement observables si absence de mesures préventives en position assise ou couchée. Humidité Porteur d`une sonde supra pubienne. Sensibilité/confort/douleur Douleurs lombaires qu il évalue à 8/10. Tonus musculaire Spasticité aux membres inférieurs compensée partiellement par positionnement au lit ainsi qu au fauteuil motorisé. Contractures Flexion légère poignet droit et membre inférieur droit. Posture Tendance à fléchir tronc vers l avant. Qualité de mouvement/force musculaire Quadraparésie ; faiblesse généralisée aux quatre extrémités, particulièrement au niveau des jambes et MSD. Déplacements En fauteuil motorisé, monsieur se déplace toujours en compagnie de son chien MIRA. Capacité respiratoire Réduite. Autres M. est anxieux à l idée de possiblement changer de surface mais demeure ouvert. Cognitive Communication Émotive Comportement Autres : Pertes de mémoire à court terme, exprime ses idées très lentement, se fatigue rapidement lorsqu il parle. Monsieur vit avec sa conjointe depuis plus de 25 années. Il est heureux à la maison. Il est motivé à y demeurer le plus longtemps possible. Monsieur est facile d`approche, il est flexible, sa conjointe et sa fille sont très présentes, impliqué avec l association MIRA. DIVERS ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 3 (2007) 31

31 ANALYSE : IDENTIFICATION DES PROBLÈMES DIFFICULTÉ À SE MOBILISER DANS LE LIT FRAGILITÉ DE LA PEAU DU SIÈGE (rougeurs) Priorisation des problèmes Analyse des problèmes et concordance avec les caractéristiques des matelas. Priorité 1 La surface à alternance d air cause de l instabilité lors des mobilisations au lit. Augmentation des douleurs notée lors de la mobilisation et suivant périodes de sommeil, car monsieur demeure sur le dos, ne pouvant pas se retourner. Risque d épuisement pour l aidante qui ne peut mobiliser monsieur régulièrement. PDSB plus exigent pour les auxiliaires qui doivent fournir un effort supplémentaire pour mobiliser monsieur et le tenir en position lors des soins au lit. Priorité 3 Monsieur n a pas de plaie depuis qu il utilise une surface à alternance d air. Monsieur demeure ouvert aux changements de surface. DOULEURS LOMBAIRES Priorité 2 L incapacité de monsieur à se retourner par lui-même entraîne une augmentation de la douleur lombaire. Recommandations et objectifs Objectifs poursuivis: Monsieur sera capable de se retourner seul au lit. Monsieur maintiendra un niveau de douleur lombaire tolérable (échelle numérique de la douleur inférieur à 5/10) lors des périodes passées au lit. Monsieur appliquera les stratégies enseignées pour maintenir l intégrité de sa peau. Modalités : D ici 1 mois, essais d une surface de mousse. La nouvelle surface devra être uniforme. Pas besoin de mousse de contour, car pourrait empêcher rotation maximale sur le côté. Minimum deux couches de mousse. Indice de compression élévé pour la couche d en dessous afin d assurer support et stabilité et faciliter la mobilité. Viscose ou mousse à plus faible indice de compression pour favoriser le confort au niveau de la couche du dessus. Prévoir une période d essai d un minimum de 7 jours. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 3 (2007) 32

32 HIISTTOIIREE DEE CAS NUMÉÉRO 4 FACTEURS DU RENDEMENT OCCUPATIONNEL INFLUENÇANT LE CHOIX D'UNE SURFACE THÉRAPEUTIQUE Nom : M. Carrier Date : 22 novembre 2006 Intervenant : S.B. erg. Motif de la référence, vu en ergothérapie pour : Référé par le travailleur social du programme SAD pour demander une augmentation du nombre d heures au plan de services. Vu en ergothérapie pour une évaluation de l autonomie fonctionnelle et plus spécifiquement la recommandation d une surface thérapeutique afin de réduire le nombre de mobilisation et prévenir les plaies au coccyx. DÉSIRS ET ATTENTES DU CLIENT : AUGMENTER LA QUALITÉ ET DURÉE DU SOMMEIL Désirs et attentes du milieu : Offrir du répit aux parents qui sont fatigués. Les parents désirent réduire le nombre de mobilisations au lit de 6 à 2 fois par nuit. ÉCHELLE DE BRADEN : 13/23 NORTON : 13/20 Données de base Environnement (physique, social, culturel) Diagnostic Facteurs Pronostic Âge Heures/services disponibles Présences et implication des aidants Méthodes de déplacements utilisées Type et dimensions du lit (sommier) Type et dimensions du matelas Éléments de posture et autres aides techniques Housse, literie, poids des couvertures Qualité de l'air et salubrité Coût et valorisation Autres surfaces et éléments sur lesquels la personne est assise Indicateurs Dystrophie musculaire de type Duchesne, atteinte motrice sévère des 4 membres et du tronc, cypho-scoliose, diminution des capacités respiratoires. Phase terminale, Oxygène 8 à 12 heures/nuit 22 ans 40 heures /semaine pour AVQ et AVD. Très fatigués, les parents participent pleinement au plan de services, et ce, 24/24 heures Dépendant d un aidant pour tous les transferts effectués avec un lève-personne électrique amovible sur rail. Lit électrique 39".X 80" avec côtés de lit pleine longueur. Matelas 39".X 78" Viscovery usé et inconfortable selon monsieur. Oreillers pour compenser les contractures aux membres inférieurs et scoliose du tronc Literie légère pour réduire l inconfort relié au poids des couvertures Salubrité requise, re : Oxygénothérapie Valorisation possible, programme AVQ-AVD Positionnement au fauteuil motorisé requis avec coussin roho et bascule électrique. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 4 (2007) 33

33 Occupations Domaines du rendement occupationnel Dimension de la personne Diagnostic Facteurs Autres: Temps passé au lit Réalisation des activités personnelles (AVQ) et autres activités au lit. Sommeil et repos au lit Soins médicaux effectués au lit Mobilité au lit et transferts Alimentation et hydratation Conscience corporelle et hygiène posturale Autres Physique : Morphologie Indicateurs Dystrophie musculaire de type Duchesne, atteinte motrice sévère des 4 membres et du tronc, cypho-scoliose, diminution des capacités respiratoires. Nuit : 10 hres (21 h à 7 h) et sieste en p.m. : 2 hres Soins d hygiène, habillage / changement de culotte d incontinence. Activités de loisirs : regarder la télévision et écouter de la musique Inconfortable, nécessite d être mobilisé 6 à 8 fois par nuit Oxygénothérapie Dépendant d un aidant pour toutes les mobilisations et tous les transferts au lit (levier sur rail). Adéquat. Mobilisations fréquentes pour assurer un confort et prévenir les plaies. Soins particuliers pour hygiène posturale. Amaigri, scoliose, cyphose Histoire de plaies Histoire de plaie aux coccyx en 2004 Origine des plaies Immobilité au lit Stade des plaies Stade 1, Rougeurs au siège et aux talons. Emplacement et taille des plaies Omoplates, talons et coccyx Qualité de la peau Vulnérable aux plaies, rougeurs fréquentes Humidité Sudation importante. Sensibilité/confort/douleur Une posture prolongée occasionne des douleurs et de l inconfort, certaines positions ne sont pas tolérées. Tonus musculaire Hypotonicité aux 4 membres et au tronc. Contractures Multiples contractures aux 4 membres. Posture Déformations du tronc et des 4 membres Qualité de mouvement/force musculaire Aucun mouvement contre gravité sauf aux mains Force musculaire très réduite au tronc et 2/5 aux 4 membres Déplacements Dépendant d un fauteuil motorisé (positionnement et bascule électrique) Capacité respiratoire Réduite : Oxygénothérapie 8 à 12 hres /nuit, traitement de clapping au besoin. Cognitive Aucune particularité ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 4 (2007) 34

34 Diagnostic Communication Émotive Comportement Facteurs Indicateurs Dystrophie musculaire de type Duchesne, atteinte motrice sévère des 4 membres et du tronc, cypho-scoliose, diminution des capacités respiratoires. Adéquate Aucune particularité Bonne collaboration ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 4 (2007) 35

35 IDENTIFICATION DES PROBLÈMES Priorisation des problèmes Analyse des problèmes et concordance avec les caractéristiques des matelas. mobilité au lit. Priorité 2 MONSIEUR NE SE MOBILISE PLUS AU LIT ET CONSERVE LA MÊME POSTURE DE FAÇON PROLONGÉE EN RAISON DE LA PERTE DE CAPACITÉS MOTRICES. plaies/ rougeurs Priorité 1 Monsieur ne se mobilise plus au lit et conserve la même posture de façon prolongée en raison de la perte de capacités motrices. Cela entraîne des rougeurs et des points de pression au siège, aux omoplates et aux talons. aidants ÉPUISéS PAR LES MOBILISATIONS FRÉQUENTES ( 6 FOIS PAR NUIT). Priorité 3 Monsieur est dépendant des aidants naturels pour toutes mobilisations au lit et transferts, l hygiène posturale nécessite une attention particulière. Risque d épuisement des aidants. Recommandations et objectifs Objectifs poursuivis: Monsieur présentera une amélioration significative de l intégrité de sa peau Monsieur sera mobilisé de 2 à 4 fois par nuit. Modalités : Choix d une surface thérapeutique statique à au moins 2 épaisseurs sans rebords fermes et sans surfaces irrégulières avec indice de compression bas sur le dessus incluant une composante de viscose et indice de compression modérée pour la couche de support ce qui permettra à la fois une mobilisation au lit par les aidants tout en procurant un confort. Choix d une surface thérapeutique qui permet l installation d éléments de posture pour améliorer la posture en décubitus dorsal et assurer la sécurité de l usager lors des activités au lit. Cela permettra également de diminuer le nombre de mobilisations la nuit. Monsieur aura un sommeil de qualité. Choix d une surface thérapeutique qui permet de diminuer le nombre de mobilisations la nuit et qui augmente le confort. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 4 (2007) 36

36 Données d'expérience clinique Éviter la dépendance face aux changements de position du lit électrique. Éviter les matelas à pression alternée pour réduire l inconfort majeur relié à l incapacité physique de se mobiliser seul au lit. Favoriser un lit électrique avec manette adaptée pour favoriser l autonomie dans la mobilité au lit. Favoriser les surfaces thérapeutiques statiques. ÉCAT : Démarche ergothérapique, surfaces thérapeutiques : Histoire de cas 4 (2007) 37

37 Chapittrre 5 LE CHOIX D UNE SURFACE THÉRAPEUTIQUE DE MOUSSE Nicole O'Dowd ergothérapeute

38 INTTRODUCTTIION Avec l'évolution de la technologie et l'avènement de nouveaux matériaux, il existe de plus en plus de surfaces thérapeutiques de mousse sur le marché, si bien qu'il nous est impossible de les recenser toutes ici. La littérature existante présente plusieurs résultats de recherche sur les surfaces thérapeutiques sans pouvoir proposer l'achat d une surface particulière. On peut retrouver les indices de pression capillaire pour seulement 10 % des surfaces étudiées dans ces recherches. Il devient donc important, lors de l achat, de prêter une attention particulière aux différentes caractéristiques qui peuvent déterminer la capacité de la mousse à réduire la pression. Le but du présent texte est de sensibiliser et d outiller les ergothérapeutes dans leur démarche clinique pour le choix d une surface. Plusieurs surfaces thérapeutiques de mousse sont comparables au niveau des effets cliniques. L ergothérapeute aura donc le choix entre différents produits pour répondre à un même niveau de risque de plaies. Cependant, comme il y a des facteurs subjectifs à considérer dans le choix d une surface thérapeutique, l ergothérapeute sera avisé de faire essayer deux ou trois surfaces à son client dans la mesure du possible avant d arrêter son choix. Un client peut se sentir confortable avec une surface donnée et inconfortable avec une autre de la même catégorie. La découpe de la mousse de confort du dessus ou la combinaison des mousses avec des épaisseurs différentes ou des indices de compression différents peuvent influencer le niveau de confort du client dans un sens positif ou négatif. Aussi, selon la composition de la housse, certains clients vont transpirer plus sur certains matelas que sur ceux d une autre compagnie, ce qui peut aussi orienter le choix vers une surface ou une autre. Dans cet article, nous présentons un bref exposé sur la pression capillaire et le niveau de réduction de pression possible en fonction du type de surfaces utilisées. Par la suite nous énoncerons quelques généralités sur les mousses, nous décrirons les caractéristiques de la mousse et enfin nous vous présenterons en annexe à ce document un tableau des principales caractéristiques de certaines surfaces thérapeutiques de mousse utilisées au Québec. Nicole O'Dowd, erg., Le choix d'une surface thérapeutique de mousse (2007) 39

39 LA PREESSIION CAPIILLLLAIIREE La pression capillaire est la pression qui s'exerce sur les parois d'un vaisseau situé entre une surface osseuse et une surface portante. La pression capillaire moyenne est de 32 mm de Hg chez une personne en santé. Elle peut être légèrement inférieure à cela chez une personne alitée, malade ou en perte d autonomie. Dans les publicités ou dans la littérature, la pression capillaire observée pour une surface thérapeutique donnée est une information qu il faut comprendre à titre indicatif pour un individu moyen. En réalité, elle peut varier d une personne à l autre selon le poids, la taille, la masse corporelle et la morphologie de la personne visée. Sur le plan pratique, il est de plus en plus difficile, dans les feuillets de publicité, d'avoir des données scientifiques sur les indices de pression capillaire des surfaces thérapeutiques de mousse. C'est pourquoi il est important de connaître quelques caractéristiques de base sur les mousses pour les apprécier et faire un choix à partir d autres considérants cliniques. Même si nous ne connaissons pas toujours l indice de pression capillaire des surfaces thérapeutiques de mousse nous pouvons dire qu une surface de mousse réduit la pression capillaire par rapport à un matelas à ressorts. Par exemple, un matelas à ressorts donne une lecture de 150 à 200 mm de Hg et une surface thérapeutique de mousse ou réductrice de pression (Pressure relief) peuvent offrir une pression capillaire de 70 mm de Hg. On peut donc dire qu une surface de mousse réduit la pression sans l'enlever complètement. Les surfaces thérapeutiques de mousse ont la particularité de diminuer la pression en agrandissant la surface de contact. En comparaison, une surface thérapeutique de type "à faible perte d'air" ou "d'alternance d'air" va présenter une pression capillaire sous les 32 mm de Hg donc égale ou inférieure à la pression capillaire normale. Elle soulage donc la pression capillaire (Pressure Release). Nicole O'Dowd, erg., Le choix d'une surface thérapeutique de mousse (2007) 40

40 GÉÉNÉÉRALLIITTÉÉS SUR LLEES MOUSSEES Les types de mousses utilisées pour les surfaces thérapeutiques de mousse sont habituellement du polyuréthane ou de la mousse viscoélastique. Defloor (1997) a conclu, en se basant sur des mesures de la pression, que les surfaces thérapeutiques en viscoélastique étaient de meilleurs réducteurs de pression que les surfaces thérapeutiques en mousse polyuréthane ou en gel. Ces résultats ont été confirmés par l'étude de DeKeyser (2000). Les surfaces thérapeutiques en mousse polyuréthane sont sans mémoire et ont tendance à chercher à revenir à leur forme d'origine (Hampton, 1999) lorsqu'elles sont compressées. Ceci signifie qu'elles exercent une force à l'encontre du corps qui l'écrase. Par contre, à la longue elles reviennent de moins en moins à leur épaisseur d'origine, ce qui entraîne une diminution de leur épaisseur et de leur efficacité. Il importe dans ce cas de choisir une mousse de densité supérieure pour assurer une meilleure longévité à ce type de surface thérapeutique. Le viscoélastique est une mousse à mémoire longue (Slow foam ou memory foam). Contrairement à la mousse polyuréthane, la mousse viscoélastique n'exerce pas de force à l'encontre du corps qui l'écrase puisqu'il n'a pas tendance à conserver sa forme lorsqu'il subit une pression. Les recherches et expérimentations faites ont permis de constater une diminution de 20 à 30 % de la pression capillaire par rapport à la pression exercée par un matelas standard. La réduction de pression obtenue avec les surfaces thérapeutiques de mousse est réelle mais insuffisante pour que ces surfaces soient considérées comme moyen de prévention unique pour réduire le risque de plaies. Il ne faut pas négliger les autres facteurs de risque et continuer à retourner le client régulièrement durant la nuit. La meilleure façon de diminuer le nombre d'escarres est d'utiliser à la fois la surface thérapeutique de mousse et l'alternance des positions aux deux heures. Une étude précise ne pas avoir obtenu d'incidence de réduction des escarres si la fréquence des retournements ne se fait pas plus souvent qu'aux 3 heures. (Defloor, 2000) Nicole O'Dowd, erg., Le choix d'une surface thérapeutique de mousse (2007) 41

41 Sur le plan pratique, pour maintenir l'efficacité de la mousse, il est préférable d'utiliser le drap housse élastique, c est-à-dire un drap dont le tissu s étire au moins dans deux sens. L'utilisation d'alaises, de piqués, de molleton, de peaux de mouton ou autre diminue l'efficacité de la surface thérapeutique. CARACTTÉÉRIISTTIIQUEES DEES MOUSSEES Deux caractéristiques sont importantes à considérer pour évaluer une surface thérapeutique et son application clinique : la densité de la mousse et son indice de compression. LA DEENSIITTÉÉ La densité est une unité de mesure de la masse volumétrique. poids d'un cube de mousse. Elle s'exprime en lbs/pi 3 ou kg/m 3. La densité représente donc le C'est probablement l'un des indicateurs les plus importants de la qualité d'une mousse. La densité n'est pas une mesure de la fermeté ou de la mollesse de la mousse. En général, plus une mousse est dense, plus elle est de qualité, plus elle est durable et meilleur est le support offert. De plus une mousse de bonne densité sera moins portée à s'affaisser avec le temps et reprendra plus rapidement sa forme. Pour se donner une balise en terme de référence, nous pouvons dire que : - Une mousse de densité de 1,2 lbs/ pi 3 sera considérée comme une mousse de faible densité (économique). Par exemple, les surmatelas de "coquilles d'œuf" sont fabriqués avec ce genre de mousse. - Une mousse de densité de 1,4 lbs/pi 3 sera considérée comme une mousse de densité moyenne (standard). Par exemple, ce genre de mousse peut être utilisé sur des parties encastrées d'un matelas ou parfois comme mousse de confort sur le dessus. - Une mousse de densité de 1,8 lbs/pi 3 sera considérée comme une mousse de haute densité (haute qualité). Ce type de mousse sert de couche de support principal. Nicole O'Dowd, erg., Le choix d'une surface thérapeutique de mousse (2007) 42

42 - Une mousse de haute résilience (HR) doit avoir une densité minimale de 2,5 lbs/pi 3. C'est une mousse de qualité supérieure dont la structure des cellules est différente de la structure de la mousse conventionnelle. Elle est utilisée dans l'industrie du meuble et du matelas pour ses qualités de support, de confort et de durabilité. On retrouve ce type de mousse sur la couche supérieure des surfaces thérapeutiques. - La densité est une des propriétés de la mousse et ne saurait à elle seule indiquer la qualité et les valeurs thérapeutiques d'une mousse. LA COMPREESSIION La compression (Identation Load Deflection : ILD) est une unité de mesure qui indique le degré de fermeté ou de mollesse d'une mousse. La compression est un indice différent de la densité de la mousse. Il est possible d'avoir deux mousses d'une même densité mais avec des indices de compression différents. La compression s'exprime en livres ou en kilogrammes. Elle indique le poids requis pour affaisser une mousse de 25% de sa hauteur. Par exemple, si on lit : ILD-40, cela signifie qu'il faut un poids de 40 livres pour compresser un bloc de mousse de 4" d'épaisseur jusqu'à 3" d'épaisseur. Plus l'indice de compression est élevé, plus la mousse est ferme. En outre une mousse dont l'indice de compression est de 60 livres est plus ferme qu'une dont l'indice de compression est de 30 livres. Sur le plan clinique, on peut estimer qu'un client va s'enfoncer davantage dans une surface de mousse à faible indice de compression. Il faut alors considérer l'impact de l'indice de compression sur la mobilité du client au lit et sur sa capacité à réaliser ses transferts de manière autonome. Par exemple, un client très faible verra sa mobilité réduite dans ses retournements au lit s il est couché sur une surface trop molle et dans laquelle il s enfonce. Aussi, une surface thérapeutique avec une bordure ferme, donc à indice de compression élevée, facilitera la réalisation des transferts de manière autonome. Pour se donner une balise en terme de référence, nous pouvons dire que : Nicole O'Dowd, erg., Le choix d'une surface thérapeutique de mousse (2007) 43

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