La physique au petit déjeuner

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La physique au petit déjeuner"

Transcription

1 La physique au petit déjeuner La question est l'étude des tourbillons à l'arrière d'un objet (par exemple dans une tasse de chocolat au lait). Nous avons expérimenté avec un petit chariot muni d'un moteur électrique. Ce chariot déplace un tube en verre qui avance régulièrement dans le fluide. On observe les tourbillons qui apparaissent dans certaines conditions de vitesse, diamètre du tube, viscosité du liquide. Les images sont enregistrées puis analysées afin de déterminer la fréquence des tourbillons. Plusieurs procédés de visualisation ont été essayés (poudre d'alu, lycopode) puis tomographie par nappe laser. C'est très joli et par balayage, on voit en 3D! Cette étude trouve des applications étonnantes. Par exemple, c est l'apparition des tourbillons à une certaine fréquence qui a fait entrer le pont de Tacoma en résonance et non une éventuelle décomposition en série de Fourier des bourrasques de vent. A cet effet, un jet d'air ou d'eau est envoyé sur une corde permet de la faire vibrer. Un petit montage ingénieux permet même de pouvoir écouter ces tourbillons

2 OLYMPIADES DE PHYSIQUE La physique au petit déjeuner Héléna LACROIX Marion DERIOT sous la direction de Hervé IDDA Lycée Gustave Eiffel Dijon Académie de Dijon

3 Nous souhaitons remercier chaleureusement Monsieur IDDA, professeur de physique au lycée Gustave Eiffel de Dijon, pour nous avoir suivi et motivé dans cette expérience. Merci aussi au jury qui nous a permis de continuer l aventure ainsi que le lycée International des Pontonniers pour nous avoir accueilli à Strasbourg. Enfin, merci à l administration, à l intendance du lycée Eiffel et à toutes les personnes qui nous ont soutenus.

4 Sommaire Introduction 03 I. Mise en place de l expérience sur les tourbillons 1. Vous préférez cacao ou noix de coco?! Le travail en volume Mise en mouvement de l objet et enregistrement Constatations 11 II. Mesures et exploitation 1. Technique de mesure Les résultats expérimentaux Interprétation des résultats Petit point «d histoire» 18 III. Vérification de nos mesures 1. Les nombres de Reynolds et de Strouhal Mesure de la viscosité h 25 IV. Applications 1. Aussi dans la nature Résonance d un fil L incroyable histoire du pont de Tacoma 29 Bibliographie

5 Introduction Au petit déjeuner tout le monde a déjà eu l occasion de tourner une centaine de fois sa cuillère dans sa tasse, pourtant on ne prête jamais attention aux tourbillons qui se forment alors derrière notre cuillère! C est le début d une aventure au cours de laquelle nous mettrons en place un protocole expérimental permettant d analyser ces fameux tourbillons. Par la suite, la lecture de thèses de recherche nous permettra de mieux comprendre et de confirmer nos résultats à l aide de quelques expériences supplémentaires. Pour finir, nous avons découvert quelques applications inattendues de ces phénomènes. Mais pour toutes les découvrir, il faut patienter encore un peu

6 I. Mise en place de l expérience sur les tourbillons 1. Vous préférez cacao ou noix de coco?! Pour mettre en place notre expérience et reproduire ces tourbillons observés dans la tasse du petit déjeuner il a d abord fallu trouver une poudre permettant la reproduction des tourbillons de façon relativement précise, nous avons donc essayé plusieurs substances : Poudre de cacao Poudre de liège Poudre de noix de coco Rétro projection sur un tableau blanc - 4 -

7 Nous sommes passés par le cacao, la poudre de noix de coco, ainsi que le liège et bien d autres! Or, à chaque fois deux problèmes se sont posés : - la présence de grumeaux empêchant la représentation des tourbillons - le sillage avec la formation d une vague devant l obstacle Formation et propagation de la vague lors d un essai avec de la poudre de craie (Vue de dessus ; images obtenues par rétro projection sur un tableau) - 5 -

8 Toutefois un essai avec la poudre d aluminium a retenu notre attention puisque cette poudre fine avait une bonne dispersion, mais un autre problème s est posé : - Les particules ne restaient pas en suspension et se déposaient au fond de la cuve De plus, le problème de la vague n était pas réglé. Poudre d aluminium (vue de dessus) Et c est en pratiquant plusieurs essais avec cette poudre que nous est venue l idée de la vision en volume. 2. Le travail en volume En effet, au cours des tests avec la poudre d aluminium, on a pu observer des tourbillons se former dans tout le volume de notre récipient. Nos problèmes de grumeaux et de vague sont ainsi résolus, mais, à peine un problème est résolu qu un autre se pose! Comment observer les tourbillons dans un seul plan et pas dans tout le volume? Le laser s est vite imposé comme la bonne solution, mais il nous le fallait en plan. C est avec une tige en verre accrochée devant le faisceau que nous avons obtenu la dispersion de la lumière en un plan rectiligne. Laser Cylindre de verre Cylindre de verre en mouvement de translation uniforme Faisceau laser élargi et plan Cuve eau + poudre d aluminium - 6 -

9 Mais il fallait trouver une solution au problème de suspension des particules. Nous avons donc ajouté au mélange de la glycérine permettant de rendre le mélange plus visqueux et donc de ralentir la chute de la poudre d aluminium au fond de la cuve. La solution que nous utiliserons dans toute la suite de cette étude est faite avec 480 ml de glycérine et 570 ml d eau. 3. Mise en mouvement de l objet et enregistrement Pour pouvoir s appuyer sur nos résultats d expérience nous devions pouvoir reproduire l expérience à l identique, or en faisant bouger l objet à la main il était impossible de reproduire le mouvement de translation rectiligne uniforme de la tige en verre. Pour automatiser cette manipulation nous avons choisi de construire un chariot en lego alimenté avec une alimentation réglable. Après nous avons cherché le meilleur moyen de capturer notre expérience, il y avait plusieurs solutions : - L appareil photo numérique - La webcam - La caméra numérique (en mode infrarouge et normal) Après plusieurs essais pas toujours réussis et représentatifs du travail, nous avons gardé les séquences vidéos réalisées avec la caméra, qui étaient les mieux exploitables

10 En résumé, voici le schéma de notre montage : Ici, avec quelques photos : Chariot lego en hauteur par rapport à la cuve et alimentation variable - 8 -

11 Chariot lego et alimentation Chariot lego vue de dessus et trépied de caméra Trépied de caméra et cuve vue de coté vue de devant vue de dessus Zoom sur la fixation entre la tige de verre et le chariot Remarque : c est la vue de dessus que l on observe sur les films - 9 -

12 Nous avons réalisé les enregistrements dans le noir pour avoir un maximum de contraste. Exemple de photos extraites d un des enregistrements avec un cylindre en verre de diamètre 6.1 mm (en fausse couleur) :

13 4. Constatations Au fil de nos enregistrements nous avons fait deux constatations : - Si la vitesse est trop faible alors il n y a pas de tourbillons à l arrière du cylindre. - Si la vitesse est supérieure à une vitesse de seuil alors des tourbillons se forment derrière le cylindre. A partir de ces constatations nous nous sommes posés deux questions : - A partir de quelle vitesse de seuil (V seuil ) se forment les tourbillons? - Quelle est la fréquence d apparition de ces tourbillons?

14 II. Mesures et exploitation 1. Technique de mesure Nous avons ensuite exploité les films pris à différentes vitesses pour détecter à quel moment apparaissent les tourbillons, ainsi que leur fréquence, ceci en trois étapes : 1- Mesure de l échelle à partir de la première image du film qui représente une règle : 2- Détermination de la vitesse du cylindre : Échelle 390 pixel pour 10 cm E = 39 pixel / cm A partir de deux images différentes (à raison de 25 images/seconde soit t = 40 ms entre 2 images) : On en déduit la vitesse V par la relation : V = XN X1 1. E ( N 1). t

15 Avec : - E : l échelle en pixel / cm - X 1 et X N les pointages de la position du tube sur l image 1 et l image N - t : le temps entre 2 images successive (soit 40 ms pour nos film) 3 Détermination de la fréquence des tourbillons : On mesure sur une image la distance λ entre deux tourbillons successifs et connaissant la vitesse du cylindre, on en déduit la fréquence d apparition des tourbillons par la relation : f V = λ E Avec : - E : l échelle en pixel / cm - λ la distance entre deux tourbillons (en pixel) - V : la vitesse du cylindre en cm/s

16 Pour donner une petite idée de la quantité d image à exploiter (un peu plus de 2 secondes de film en fausse couleur) Au total, il y a plusieurs Gigaoctets de données vidéo

17 2. Les résultats expérimentaux Nos résultats pour trois diamètres différents : V seuil D=6,1mm D=8,0 mm D=9,7 mm V (cm/s) f (Hz) V (cm/s) f (Hz) V (cm/s) f (Hz) ,7 0 2,1 0 5,3 1,9 4,3 1 3,4 0,7 5,9 2,1 5,5 1,53 4,6 1 6,5 2,3 6,1 1,7 5,5 1,2 7,1 2,4 7 1,8 6,4 1,3 8,2 2,5 7,9 1,9 7,5 1,6 8,9 2,9 8,5 2,2 8,3 1,7 9, ,3 8,9 1,9 9,6 3,3 9,6 2,5 9,6 2,2 En rouge : vitesse de seuil vérifiée expérimentalement (au dessus de cette vitesse, il y a apparition de tourbillons derrière la tige) Remarque : la mesure de la fréquence des tourbillons quand la vitesse est juste au dessus de V seuil est une mesure très difficile. 3,5 3 2,5 f (Hz) 2 1,5 6.1 mm 1 0, v (cm/s) Fréquence d apparition des tourbillons en fonction de la vitesse pour un cylindre de diamètre 6.1 mm

18 3 2,5 2 f (Hz) 1,5 8,0 mm 1 0, v (cm/s) Fréquence d apparition des tourbillons en fonction de la vitesse pour un cylindre de diamètre 8.0 mm. 2,5 2 f (Hz) 1,5 1 9,7 mm 0, v (cm/s) Fréquence d apparition des tourbillons en fonction de la vitesse pour un cylindre de diamètre 9.7 mm

19 3. Interprétation des résultats Au vu des résultats, trois grandes constatations peuvent être faites : 1 - Pour un diamètre donné, plus la vitesse augmente et plus la fréquence des tourbillons augmente. 3 2,5 2 Résultats pour D = 8,0 mm f (Hz) 1,5 1 8,0 mm 0, v (cm/s) 2 - Si le diamètre du tube augmente, alors la vitesse de seuil diminue. Vitesse de seuil pour les trois diamètres 3 - À vitesse constante, quand le diamètre augmente, la fréquence de formation des tourbillons diminue. D=6,1mm D=8,0 mm D=9,7 mm V (cm/s) f (Hz) V (cm/s) f (Hz) V (cm/s) f (Hz) 9, ,3 8,9 1,9 9,6 3,3 9,6 2,5 9,6 2,2 Exemples de fréquences pour les trois diamètres à V 9 cm/s et 9,6 cm/s Avec ces résultats, on peut alors se demander : - Pourquoi les tourbillons ne se forment qu à partir d une certaine vitesse (V seuil )? - Pourquoi la taille de l objet influe-t-elle aussi sur ce phénomène? C est grâce à Internet et à une longue recherche bibliographique que le voile va peu à peu se lever pour nous

20 4. Petit point «d histoire» Pour faire un bref résumé de nos découvertes : 1- Phénomène de tourbillon bien connu : Instabilité de Bénard Von-Karman 2- Existence de différents types d écoulement dépendant d un nombre sans dimension dit le nombre de Reynolds R. e R e ρ. VD. = η ρ est la masse volumique du fluide (en kg/m 3 ) ; V la vitesse de l écoulement (en m/s) ; D le diamètre de l objet (en m) et η la viscosité (en kg/m/s ou Poiseuille Pl) En fonction du nombre de Reynolds, l écoulement peut être : - rampant pour R e < 5. Le fluide reste attaché au cylindre et il n y a pas de décollement. L écoulement est symétrique par rapport a` l axe central du courant (axe longitudinal) et également entre l amont et l aval

21 - régime stationnaire décollé pour 5< R e < 46. On observe un décollement de chaque côté du cylindre. L écoulement est stable et reste stationnaire et symétrique par rapport à l axe longitudinal. - régime instationnaire 2D pour 47 R e < 189. L écoulement devient instationnaire. Les différentes perturbations possibles ne peuvent plus être amorties et une instabilité se déclenche. Les deux tourbillons perdent leur symétrie par rapport à l axe longitudinal du cylindre. On observe un décollement de chaque côté du cylindre alternativement pour former l allée tourbillonnaire de Von Karman Cette instabilité absolue est de nature bidimensionnelle et est caractérisée par une périodicité fortement prononcée. La fréquence du lâcher tourbillonnaire est liée à la vitesse de l écoulement et au diamètre du cylindre par un nombre sans dimension appelé nombre de Strouhal : S t = fd. V - régime instationnaire 3D pour R e > 189. L écoulement reste instationnaire. La situation se complique un peu en étant maintenant à 3D

22 En résumé : Enfin, notons que pour R e > 3000, l écoulement devient turbulent se qui complique encore les choses. filet coloré écoulement laminaire écoulement turbulent vue instantanée écoulement turbulent vue en pose

23 Concernant le nombre de Strouhal, voici quelques données trouvées dans ces thèses : Conclusion : La fréquence d apparition dépend donc d un nombre (sans dimension) nommé nombre de Strouhal (S t ) qui dépend un peu du nombre de Reynolds mais dont la valeur reste proche de 0,2. Soit : fd. St = 0,2 V

24 III. Vérification de nos mesures 1. Les nombres de Reynolds et de Strouhal Pour comparer nos mesures nous avons établi le tableau ci-dessous à l aide du tableur Excel: D=6,1mm D=8,0 mm D=9,7 mm V (cm/s) f (Hz) V (cm/s) f (Hz) V (cm/s) f (Hz) ,7 0 2,1 0 5,3 1,9 4,3 1 3,4 0,7 5,9 2,1 5,5 1,53 4,6 1 6,5 2,3 6,1 1,7 5,5 1,2 7,1 2,4 7 1,8 6,4 1,3 8,2 2,5 7,9 1,9 7,5 1,6 8,9 2,9 8,5 2,2 8,3 1,7 9, ,3 8,9 1,9 9,6 3,3 9,6 2,5 9,6 2,2 Strouhal St Strouhal St Strouhal St 0,219 0,186 0,200 0,217 0,223 0,211 0,216 0,223 0,212 0,206 0,206 0,197 0,186 0,192 0,207 0,199 0,207 0,199 0,201 0,204 0,207 0,210 0,208 0,222 Nos résultats sont très cohérents avec les données recueillies. De plus, nos constatations expérimentales trouvent ainsi une justification. SV t. En effet, à partir du nombre de Strouhal, l expression de la fréquence est : f = D On remarque que si V augmente alors f augmente et que si D augmente alors f diminue. Ce qui est cohérent avec nos constatations expérimentales. 3 2,5 2 f (Hz) 1,5 8,0 mm 1 0, v (cm/s) 1- A diamètre constant; f augmente avec v 3- A v constante, f diminue quand le diamètre augmente

25 Toujours d après la littérature, les tourbillons apparaissent à partir de R e seuil = 47 Or R e ρ. VD.. Re seuil = soit Vseuil. D = η = cte η ρ Le produit V seuil x D doit donc être constant. D (mm) V seuil x D (USI) 6,1 1, ,0 2, ,7 2, η. R e seuil =. Celui semble constant (à 10%) avec une valeur Vseuil. D 2.10 m. s ρ On retrouve logiquement la dépendance entre la vitesse de seuil et le diamètre du tube. Celle-ci diminue quand le diamètre augmente. 2- La vitesse de seuil diminue quand le diamètre augmente À partir de ce résultat, il est aussi possible d obtenir un ordre de grandeur de la viscosité de notre fluide si l on connaît la masse volumique ρ de la solution car : η V. seuil D = ρ. avec R e seuil et R e seuil = 47 V. D 2.10 m. s

26 Après mesure de ρ avec un densimètre on peu en déduire la viscosité théorique de notre mélange, soit : -3 ρ = 1125 kg.m et donc 3 η th 4.10 Pl Une question se pose alors : Ce résultat est-il cohérent avec la viscosité réelle de notre solution?

27 2. Mesure de la viscosité h Notre méthode consiste à mesurer le débit volumique (viscosimètre d Ostwald). D V d un écoulement à travers un tube capillaire Ensuite, par comparaison avec la viscosité de l eau, on en déduit η. La loi de Poiseuille dans le capillaire est : Avec D V 4 π. R. P = 8. η. L - D V le débit volumique ( m 3.s -1 ) - R le rayon du capillaire ( m ) - L la longueur du capillaire ( m ) - P la différence de pression aux extrémités du capillaire ( ici P = ρ. gh. avec H la différence de hauteur entre la surface et le capillaire) - η la viscosité du fluide (en Pascal seconde (Pa s) ou Poiseuille (Pl) ) (1 Pa s = 1 Pl = 1 kg/m s)

28 Or, on mesure le débit massique avec la balance D m m Dm =, or Dm = ρ. DV soit DV = t ρ On en déduit : η π. R P π. R. gh. ρ =. =. 8. L D 8. L D V m 2 ρ Formule que l on peut résumer par : η = K. avec K constant au cours de cette expérience. D Il ne reste qu à faire deux mesures ; une avec de l eau et l autre avec notre solution soit : m 3 Or η eau = 1.10 USI.. ; 2 ρeau η = K. et D eau -3 ρ eau = 1000 kg.m et 2 S S meau ms ρ = 1125 kg.m S ρ η = K. D -3 Mesures avec t = 10 min : = 24,4 g soit m eau D meau m eau = = t -1 2,44 g.min = 7,2 g soit m S D ms m S = = 0,72 g.min t ρ D S m ρ eau S meau On trouve : ηs = η.... 4,3.10 Exp eau = η 2 eau 2 ρ D ρ m eau ms eau S 3 Pl

29 Voici dans un tableau la viscosité de quelques fluides : Fluide η (Pa s) eau (0 C) 1, eau (20 C) 1, eau (100 C) 0, huile d'olive (20 C) glycérol (20 C) H 2 (20 C) 0, O 2 (20 C) 1, Donc notre résultat η Exp 4,3.10 Pl semble cohérent car supérieur à celui de l eau pure (rappelons que nous avons utilisé un mélange d eau et de glycérine. De plus, celui-ci conforte le résultat trouvé dans la partie précédente à partir de la vitesse de seuil et du 3 nombre de Reynolds, à savoir η th 4.10 Pl. Il est maintenant possible de déterminer le nombre de Reynolds de chacun de nos résultats afin de vérifier que l on se trouve bien dans un type de régime instationnaire Re 47 quand il y a des tourbillons derrière le cylindre. D=6,1mm D=8,0 mm D=9,7 mm V (cm/s) f (Hz) V (cm/s) f (Hz) V (cm/s) f (Hz) ,7 0 2,1 0 5,3 1,9 4,3 1 3,4 0,7 5,9 2,1 5,5 1,53 4,6 1 6,5 2,3 6,1 1,7 5,5 1,2 7,1 2,4 7 1,8 6,4 1,3 8,2 2,5 7,9 1,9 7,5 1,6 8,9 2,9 8,5 2,2 8,3 1,7 9, ,3 8,9 1,9 9,6 3,3 9,6 2,5 9,6 2,2 Reynold Re Strouhal St Reynold Re Strouhal St Reynold Re Strouhal St 0 0, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

30 IV. Applications 1. Aussi dans la nature Allée de Von Karman observée au dessus de l île Guadalupe dans la baie de Californie. 2. Résonance d un fil On a pu constater que dans les ports, quand le vent souffle de façon régulière les cordes des bateaux «sifflent» ceci indique que ces cordes sont en résonance. Rappelons que la fréquence propre de vibration d une corde de longueur L, de masse linéïque λ et de tension T est : 1 T f =. 2L µ Donc, si cette corde de diamètre D se trouve dans un écoulement à la vitesse V pour un fluide de viscosité η, celle-ci peut entrer en résonance si : f 1 T SV.. t = = 2L µ D Remarque : si les fréquences ne sont pas identiques, la corde se met à vibrer tout de même

31 3. L incroyable histoire du pont de Tacoma Durant la formation des tourbillons, le fluide exerce une force transversale sur le cylindre. Cette force est perpendiculaire à l écoulement et à l axe du cylindre. Le sens des tourbillons étant alterné, la force est alternative et permet de mettre en résonance la corde. C est précisément ce qui s est passé sur le pont surplombant le détroit de Tacoma, dans la ville de l'état de Washington du même nom (USA) en Les câbles se mettant à vibrer avec le vent, ceux-ci ont entraîné tout le pont dans cette résonance jusqu à sa destruction et ceux en présence de vents de 65 km à l'heure seulement! À la suite de cette catastrophe, les maquettes des nouveaux ponts sont testées en soufflerie afin d'atténuer les vibrations qu'engendre le vent

32 Le pont de Tacoma a été inauguré le 1 er juillet Dès son ouverture, le pont a oscillé, attirant de nombreux curieux. Le pont s'est alors valu le surnom de Galloping Gertie. Le matin du 7 novembre 1940, le pont s'est mis à osciller de manière persistante. Vers 10 h, l'oscillation s'est amplifiée davantage. En plus de son mouvement de vibration sur sa longueur, le pont présentait un fort mouvement de torsion. À ce moment, un côté de la voie pouvait être près de 8,5 m plus haut que l'autre. À 10 h 30, des craquements ont commencé à se faire entendre et à 11 h 10, le pont s'est complètement effondré dans la rivière. Heureusement, personne ne se trouvait sur le pont à ce moment. Seul le chien d'un journaliste a péri dans ce désastre, son maître ayant atteint la terre ferme de justesse en rampant. Peu avant l'événement, une banque locale se vantait d'être «aussi sécuritaire que le pont de Tacoma». Le panneau publicitaire a été retiré rapidement après l'effondrement du pont

33 Bibliographie Thèses : Contribution à la modélisation et à la prise en compte informatique de niveaux de descriptions multiples. Pierrick TRANOUEZ (2005) ; Université du Havre ; p Analyse physique et modélisation d écoulements incompressibles instationnaires turbulents autour d un cylindre circulaire à grand nombre de Reynolds. Rodolphe PERRIN (2005) ; Institut National Polytechnique de Toulouse ; p 6-7 Méthodes particulaires pour la simulation des sillages tridimensionnels Philippe PONCET (2001) ; Université de Grenoble I Joseph FOURIER ; p Adresses Internet : wwww2.fsg.ulaval.ca/opus/physique534/complements/sonsvib.shtml

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Chapitre 10 : Mécanique des fluides

Chapitre 10 : Mécanique des fluides Chapitre 10 : Mécanique des fluides 1. Pression hydrostatique Les fluides regroupent gaz et liquides. En général, on considère des fluides incompressibles. Ce n est plus le cas en thermodynamique. Un objet

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles

FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles Jacques PADET Professeur Émérite à l Université de Reims Seconde édition revue et augmentée TABLE DES MATIÈRES PRÉSENTATION Préface de la 1 ère édition Prologue

Plus en détail

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes Chapitre Caractéristiques des ondes Manuel pages 31 à 50 Choix pédagogiques Le cours de ce chapitre débute par l étude de la propagation des ondes progressives. La description de ce phénomène est illustrée

Plus en détail

1. Notions d aérodynamique

1. Notions d aérodynamique Nous constatâmes facilement que le vent s infléchissait autour de l île de manière à converger vers la zone de calme ; la partie supérieure de la colonne ascendante était, en quelque sorte, dessinée dans

Plus en détail

Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation

Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation Calcul des pertes de pression et dimensionnement des conduits de ventilation Applications résidentielles Christophe Delmotte, ir Laboratoire Qualité de l Air et Ventilation CSTC - Centre Scientifique et

Plus en détail

Rapport du projet CFD 2010

Rapport du projet CFD 2010 ISAE-ENSICA Rapport du projet CFD 2010 Notice explicative des différents calculs effectués sous Fluent, Xfoil et Javafoil Tanguy Kervern 19/02/2010 Comparaison des performances de différents logiciels

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES

ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES Julien Schaguene, Olivier Bertrand, Eric David Sogreah Consultants

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY T.P. FLUENT Cours Mécanique des Fluides 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY 2 Table des matières 1 Choc stationnaire dans un tube à choc 7 1.1 Introduction....................................... 7 1.2 Description.......................................

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE

Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE Objectifs du cours Modélisation de la Turbulence M2 - EE Gomez Thomas Institut Jean Le Rond d Alembert Caractériser et classifier les écoulements turbulents. Introduire les outils mathématiques. Introduire

Plus en détail

Le Bon Accueil Lieu d art contemporain - Sound Art INTERFÉRENCES ATELIERS / EXPOSITION / CONCERT

Le Bon Accueil Lieu d art contemporain - Sound Art INTERFÉRENCES ATELIERS / EXPOSITION / CONCERT Le Bon Accueil Lieu d art contemporain - Sound Art INTERFÉRENCES ATELIERS / EXPOSITION / CONCERT 4 ATELIERS TOUT PUBLIC / 1 INSTALLATION SONORE ET CINETIQUE / 1 PERFORMANCE AUDIOVISUELLE - REVISITER DES

Plus en détail

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx?

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx? Lycée Bi h t QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive Il semble nécessaire d utiliser des fichiers images, de grande taille généralement, aussi, nous proposons

Plus en détail

Traffic engineering MODE. ou FIXE. électrique, le réseau MODE. d enregistrement. LED s avec. par des

Traffic engineering MODE. ou FIXE. électrique, le réseau MODE. d enregistrement. LED s avec. par des 2008 ISIS 120 Analyse Trafic SIRIEN SA 11/03/2008 1. INTRODUCTION Le radar préventif ISIS 120 peut s utiliser selon deux modes : MODE RADAR PRÉVENTIF : Il fonctionne simplement comme radar préventif MOBILE

Plus en détail

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu.

Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Mesure du volume d'un gaz, à pression atmosphérique, en fonction de la température. Détermination expérimentale du zéro absolu. Auteur : Dr. Wulfran FORTIN Professeur Agrégé de Sciences Physiques TZR -

Plus en détail

Opérations de base sur ImageJ

Opérations de base sur ImageJ Opérations de base sur ImageJ TPs d hydrodynamique de l ESPCI, J. Bico, M. Reyssat, M. Fermigier ImageJ est un logiciel libre, qui fonctionne aussi bien sous plate-forme Windows, Mac ou Linux. Initialement

Plus en détail

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012 Présentation du programme de physique-chimie de Terminale S applicable en septembre 2012 Nicolas Coppens nicolas.coppens@iufm.unistra.fr Comme en Seconde et en Première, le programme mélange la physique

Plus en détail

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES V ACTIONNEURS PNEUMATIQUES : 51 Généralités : Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, abloquer, etc. Leur classification tient compte de la nature du fluide (pneumatique

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

VOITURE A REACTION. Kart à réaction réalisé par un bricoleur «fou» (Bruce Simpson)

VOITURE A REACTION. Kart à réaction réalisé par un bricoleur «fou» (Bruce Simpson) VOITURE A REACTION Kart à réaction réalisé par un bricoleur «fou» (Bruce Simpson) 1 Introduction BUT DE L ACTIVITE Fabriquer une voiture à réaction originale et sans danger Jouer avec et essayer plein

Plus en détail

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Connaissances et compétences : - Identifier les éléments d une chaîne de transmission d informations. - Recueillir et exploiter des informations concernant

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Gilbert LE BRAS (IUT de st nazaire, Dépt. Génie Civil) Alain ALEXIS (GeM) 1/42 Introduction Domaine

Plus en détail

LCD COLOR MONITOR (English French Translation)

LCD COLOR MONITOR (English French Translation) LCD COLOR MONITOR (English French Translation) Front page : -1 Manuel d Utilisation -2 Système Vidéo Couleur LCD Table of contents : Table des Matières 1. Précautions 2. Accessoires 3. Fonctions 4. Télécommande

Plus en détail

ACTIONS DU VENT SUR LES OUVRAGES EFFETS DYNAMIQUES. Olivier Flamand

ACTIONS DU VENT SUR LES OUVRAGES EFFETS DYNAMIQUES. Olivier Flamand ACTIONS DU VENT SUR LES OUVRAGES EFFETS DYNAMIQUES Olivier Flamand 1/46 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION... 1 LA MODELISATION DU VENT... 3 1.1 LA COUCHE LIMITE TURBULENTE ATMOSPHERIQUE... 3 1. ECHELLES

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2010 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel

Plus en détail

SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE

SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE Maîtrise d ambiance et Qualité de l air SIMULATION NUMERIQUE DU FLUX D AIR EN BLOC OPÉRATOIRE PERTURBATION À L ÉTAT STATIQUE OU DYNAMIQUE Alina SANTA CRUZ École d Ingénieurs de Cherbourg LUSAC «Équipe

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE

CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics Formation à la CFD, Ph Parnaudeau 1 Qu est-ce que la CFD? La simulation numérique d un écoulement fluide Considérer à présent comme une alternative «raisonnable»

Plus en détail

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Exploitations pédagogiques du tableur en STG Académie de Créteil 2006 1 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Commission inter-irem lycées techniques contact : dutarte@club-internet.fr La maquette

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre

Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre 1 Démarche générale Avec Gambit Création d une géométrie Maillage Définition des conditions aux limites Avec Fluent 3D Choix des équations

Plus en détail

NOTIONS DE PERTE DE CHARGE PERTE DE PRESSION

NOTIONS DE PERTE DE CHARGE PERTE DE PRESSION Théorie NOTIONS E PERTE E CHARGE PERTE E PRESSION En raison de la VISCOSITE des fluides réels, de la RUGOSITE des parois intérieures des conduites et des accidents de parcours inhérents à un tracé fluidique,

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Nom : Groupe : Date : 1. Quels sont les deux types de dessins les plus utilisés en technologie?

Nom : Groupe : Date : 1. Quels sont les deux types de dessins les plus utilisés en technologie? Nom : Groupe : Date : Verdict Chapitre 11 1 La communication graphique Pages 336 et 337 1. Quels sont les deux types de dessins les plus utilisés en technologie? Les dessins de fabrication. Les schémas.

Plus en détail

CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE

CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE Séminaire mi parcours Stock-e 2010 CAP CAMION A ASSISTANCE PNEUMATIQUE Iyad Balloul Renault Trucks - iyad.balloul@volvo.com Eric Bideaux INSA Lyon - eric.bideaux@insa-lyon.fr Marc Michard LMFA - Marc.Michard@ec-lyon.fr

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

Les moments de force. Ci-contre, un schéma du submersible MIR où l on voit les bras articulés pour la récolte d échantillons [ 1 ]

Les moments de force. Ci-contre, un schéma du submersible MIR où l on voit les bras articulés pour la récolte d échantillons [ 1 ] Les moments de force Les submersibles Mir peuvent plonger à 6 000 mètres, rester en immersion une vingtaine d heures et abriter 3 personnes (le pilote et deux observateurs), dans une sphère pressurisée

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

CleverLevel LBFS/ LFFS. L alternative vraiment intelligente aux détecteurs de niveau à lames vibrantes

CleverLevel LBFS/ LFFS. L alternative vraiment intelligente aux détecteurs de niveau à lames vibrantes CleverLevel LBFS/ LFFS L alternative vraiment intelligente aux détecteurs de niveau à lames vibrantes L alternative vraiment intelligente Avec sa gamme CleverLevel, Baumer révolutionne la technologie de

Plus en détail

FORMULAIRE FORMULAIRE

FORMULAIRE FORMULAIRE Ce fascicule constitue un extrait du formulaire PONT-A-MOUSSON dont la version complète est éditée aux Editions Lavoisier-TEC & DOC, 11, rue Lavoisier - F-75381 PARIS CEDEX 08 1989 Ce fascicule constitue

Plus en détail

DBR. VARIZON Diffuseur basse vitesse avec diffusion d air réglable

DBR. VARIZON Diffuseur basse vitesse avec diffusion d air réglable VARIZON Diffuseur basse vitesse avec diffusion d air réglable Quelques caractéristiques Type de diffusion et zone de diffusion réglables Convient à tous les types de locaux avec des exigences élevées en

Plus en détail

Equipement d un forage d eau potable

Equipement d un forage d eau potable Equipement d un d eau potable Mise en situation La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d Economie Mixte (SEM) dont l activité est l extraction et l embouteillage d eau de source en vue de

Plus en détail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,

Plus en détail

Etude aérodynamique du nouveau véhicule Eco-marathon ECAM

Etude aérodynamique du nouveau véhicule Eco-marathon ECAM Etude aérodynamique du nouveau véhicule Eco-marathon ECAM Ing. S. Vandenbussche Prof. Dr Ir L. Bricteux ECAM Bruxelles Prof. Dr Ir J. van Beeck Von Karman institute Cet article traite de l étude et de

Plus en détail

direct serve EN DE NI ES PT CZ SK www.moulinex.com

direct serve EN DE NI ES PT CZ SK www.moulinex.com FR direct serve EN DE NI ES PT CZ SK www.moulinex.com 4 3 2 1 71mm 5 6 7 1 2 3 4 5 6 OK Click NO 7 8 9 150ml 10 Nous vous remercions d avoir choisi un appareil de la gamme Moulinex. CONSIGNES DE SECURITE

Plus en détail

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques

Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Banc d études des structures Etude de résistances de matériaux (RDM) et structures mécaniques Descriptif du support pédagogique Le banc d essais des structures permet de réaliser des essais et des études

Plus en détail

OCEANE Machine de brasage double vague

OCEANE Machine de brasage double vague Information générale Un concept de machine qui offre une performance remarquable, machine spécialement conçue pour les petites et moyennes séries, idéal pour toutes les exigences de production. Tout le

Plus en détail

PRECAUTIONS DESCRIPTION DU PRODUIT

PRECAUTIONS DESCRIPTION DU PRODUIT Vous venez d acquérir un produit de la marque Essentiel b et nous vous en remercions. Nous apportons un soin particulier au design, à l'ergonomie et à la simplicité d'usage de nos produits. Nous espérons

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

TP Détection d intrusion Sommaire

TP Détection d intrusion Sommaire TP Détection d intrusion Sommaire Détection d intrusion : fiche professeur... 2 Capteur à infra-rouge et chaîne de mesure... 4 Correction... 14 1 Détection d intrusion : fiche professeur L'activité proposée

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES P.E. LOISEL, J. SCHAGUENE, O. BERTRAND, C. GUILBAUD ARTELIA EAU ET ENVIRONNEMENT Symposium du CFBR

Plus en détail

Exemples de dynamique sur base modale

Exemples de dynamique sur base modale Dynamique sur base modale 1 Exemples de dynamique sur base modale L. CHAMPANEY et Ph. TROMPETTE Objectifs : Dynamique sur base modale réduite, Comparaison avec solution de référence, Influence des modes

Plus en détail

Système d éclairage continu pour la photo et la vidéo

Système d éclairage continu pour la photo et la vidéo Système d éclairage continu pour la photo et la vidéo Propulsé par: DESRIPTION TECHNIQUE Patent pending 2003 Desription technique p. 1 Utilisation en aplat 1 3 5 4 5c 6 5b 2 Utilisation multiangle 1 Tige

Plus en détail

Propriétés thermiques d un mélangeur chaotique statique

Propriétés thermiques d un mélangeur chaotique statique Propriétés thermiques d un mélangeur chaotique statique Mathieu CREYSSELS, Simon PRIGENT, Yixian ZHOU, Jianjin XIN, Christian NICOT, Philippe CARRIÈRE Laboratoire de Mécanique des Fluides et Acoustique,

Plus en détail

Comment aborder l Optimisation énergétique de salles anciennes et hétérogènes?

Comment aborder l Optimisation énergétique de salles anciennes et hétérogènes? Comment aborder l Optimisation énergétique de salles anciennes et hétérogènes? Témoignage de Hervé MAGNIER Aéroports de Paris Membre du CRIP Groupe de travail Data center Un environnement technique peu

Plus en détail

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi

Plus en détail

Indicateur d accélération numérique. Mode d emploi

Indicateur d accélération numérique. Mode d emploi Indicateur d accélération numérique Mode d emploi Table des matières Page 3... Page 4... Page 5... Page 6... INDY-CATOR-G Contenu de l emballage Montage de l indicateur Programmation/Mise en service 2

Plus en détail

Chapitre 9. La mesure de niveau. 9.1 Introduction. 9.2 Flotteur

Chapitre 9. La mesure de niveau. 9.1 Introduction. 9.2 Flotteur Chapitre 9 La mesure de niveau 9.1 Introduction Une mesure fréquemment faite en milieu industriel est la mesure de niveau de matériaux solides et liquides. Ce chapitre présente les diverses approches utilisées

Plus en détail

CONSTRUCTION D'UN LABO PORTABLE

CONSTRUCTION D'UN LABO PORTABLE CONSTRUCTION D'UN LABO PORTABLE pour le traitement des PLAQUES AU COLLODION HUMIDE René Smets Août 2013 UN LABORATOIRE PORTABLE POUR LE TRAITEMENT DES PLAQUES AU COLLODION HUMIDE. Il y a quelques années,

Plus en détail

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES E. Fransolet, M. Crine, G. L Homme, Laboratoires de Génie Chimique, P. Marchot, D. Toye. Université

Plus en détail

La boule de fort. Olympiades de Physique. Année 2010-2011. Simon Thomas. Thomas Roussel. Julien Clabecq. Travail de recherche réalisé par :

La boule de fort. Olympiades de Physique. Année 2010-2011. Simon Thomas. Thomas Roussel. Julien Clabecq. Travail de recherche réalisé par : Olympiades de Physique Année 2010-2011 La boule de fort Travail de recherche réalisé par : Julien Clabecq Thomas Roussel Simon Thomas Manuel Coffin Nous nous sommes intéressés à un sport plutôt méconnu,

Plus en détail

STI2D : Enseignements Technologiques Transversaux

STI2D : Enseignements Technologiques Transversaux STI2D : Enseignements Technologiques Transversaux Activité : Etude des transfert énergétiques dans la cafetière Nespresso Problématique : On calcule la puissance électrique consommée, on détermine l énergie

Plus en détail

Le chauffage, épisode 2 : plomberie

Le chauffage, épisode 2 : plomberie Le chauffage, épisode 2 : plomberie tomtom, le 19 mars 2010 à 14:47 Si vous avez bien tout suivi l'article précédent, nous voilà donc partis dans la conception et la réalisation d'un chauffage central.

Plus en détail

W 12-2 : haute performance et savoir-faire compact

W 12-2 : haute performance et savoir-faire compact Barrières W - Détecteurs réflex, élimination de premier plan EPP Détecteurs réflex, élimination d arrière-plan EAP W - : haute performance et savoir-faire compact Détecteurs réflex énergétiques fibres

Plus en détail

Notice de montage DORMA AGILE 150 DORMOTION Montage mural

Notice de montage DORMA AGILE 150 DORMOTION Montage mural Notice de montage DORMA AGILE 150 DORMOTION Montage mural Sommaire : P2-3 Informations importantes P3 Outillage P4 Préparation du verre DORMOTION L P4 Contenu de la livraison P5 Préparation du verre DORMOTION

Plus en détail

10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010

10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010 10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010 Mesure et prédiction du bruit de pluie sur des systèmes multicouches Jean-Baptiste Chéné 1, Catherine Guigou-Carter 2, Rémy Foret 1, Mikkel Langager

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

Annales de Physique aux BTS Mécanique des fluides Table des matières

Annales de Physique aux BTS Mécanique des fluides Table des matières Annales de Physique aux BTS Mécanique des fluides Table des matières Statique des fluides... 3 Principe fondamental de l hydrostatique...3 BTS Géomètre topographe 001 :...3 BTS Bâtiment 1999...4 BTS Travaux

Plus en détail

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation THEME du programme : mesures et incertitudes de mesures Sous-thème : métrologie, incertitudes Extrait du BOEN NOTIONS ET CONTENUS Mesures et

Plus en détail

Projet d auto-construction d un chauffe-eau solaire au pays des Cigales

Projet d auto-construction d un chauffe-eau solaire au pays des Cigales Projet d auto-construction d un chauffe-eau solaire au pays des Cigales Par Joseph 13 Aix en Provence Bonjour et bienvenue sur mon blog. après plusieurs mois de réflexion et de recherches sur Internet

Plus en détail

Glossaire technique Veditec

Glossaire technique Veditec Glossaire technique Veditec 3D/2D DNR (digital noise réduction) La technologie DNR est un système de réduction numérique de bruit ayant pour but de réduire le bruit sur l image. Elle permet d obtenir des

Plus en détail

CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE

CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE Motivé par le développement durable je voulais absolument trouver la méthode pour me fabriquer un chauffe eau solaire. J ai donc décidé moi aussi de m investir dans

Plus en détail

ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION. Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique

ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION. Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique 1 ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique G. ALLAIRE 28 Janvier 2014 CHAPITRE I Analyse numérique: amphis 1 à 12. Optimisation: amphis

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

A QUOI SERT LE NIVEAU DE CUVE?

A QUOI SERT LE NIVEAU DE CUVE? LE NIVEAU DE CUVE Les explications et les schémas qui suivent correspondent à ce que j ai compris du fonctionnement du carburateur MIKUNI qui équipe les BETA trial. Elles sont aussi valables pour les autres

Plus en détail