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1 19 novembre 2015 Original : anglais Pour information Fonds des Nations Unies pour l enfance Conseil d administration Première session ordinaire de février 2016 Point 4 de l ordre du jour provisoire* Note de synthèse de rapport oral Suite donnée par l UNICEF aux recommandations et décisions formulées lors des 35 e et 36 e réunions du Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) Introduction 1. Le présent rapport porte sur la suite donnée par l UNICEF aux principales recommandations et décisions issues des 35 e et 36 e réunions du Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), qui se sont tenues respectivement du 9 au 11 décembre 2014 et du 30 juin au 2 juillet 2015, et il fait le point sur les activités du programme de l UNICEF de lutte contre le VIH et le SIDA couvrant les deux décennies de l enfance en Parmi tous les sujets abordés lors des réunions du Conseil de coordination du Programme (CCP) mentionnées ci-dessus, le rapport se concentre sur quatre questions particulièrement pertinentes pour l UNICEF : (a) Analyse des lacunes relatives aux traitements, à la prise en charge et à l assistance pédiatriques en matière de VIH ; (b) Ciblage des facteurs sociaux et économiques du VIH par le biais de la protection sociale ; (c) La question du VIH dans les situations d urgence; (d) La Stratégie d ONUSIDA, ainsi que le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 2. La première partie du présent rapport met en lumière la suite donnée par l UNICEF aux activités liées aux quatre questions évoquées lors des 35 e et 36 e réunions du CCP, tandis que l annexe jointe décrit en détail certaines réalisations de l UNICEF en matière de programmes consacrés à la lutte contre le VIH chez les enfants en * E/ICEF/2016/1.

2 Une approche axée sur le cycle de vie pour de meilleurs résultats en matière de VIH pour les enfants 3. Dans son travail sur le HIV et le SIDA, l UNICEF est guidé par sa vision d une génération sans SIDA, qui veut que tout enfant naisse sans être infecté par le VIH et reste non infecté tout au long de son enfance, de sa naissance jusqu à la fin de l adolescence et l âge adulte, et que les enfants et leurs familles vivant avec le VIH aient accès aux traitements, aux soins et au soutien nécessaires pour survivre et pour s épanouir. 4. Cette vision se trouve au cœur des réalisations en matière de VIH du plan stratégique de l UNICEF et est sous-tendue par une théorie du changement. La théorie résume les relations causales qui permettent aux interventions de contribuer aux résultats d une utilisation améliorée et équitable, par les enfants, les femmes et les adolescents, d interventions de traitement et de prévention du VIH ayant fait leurs preuves. Conformément à cette théorie du changement, l UNICEF, en sa qualité de coparrain d ONUSIDA, est le chef de file des programmes de lutte contre le VIH pour mettre un terme à l épidémie de SIDA chez les enfants et les adolescents d ici à 2030 (en soutien à la cible 3.3 des Objectifs de développement durable). Cela comprend notamment une plus grande spécificité pour répondre aux besoins des enfants et des adolescents en matière de traitement ; l élimination de la transmission du VIH de la mère à l enfant (ETME), une tâche qui reste inachevée ; l intégration des services de lutte contre le VIH pour les familles avec des plateformes de santé maternelle, néonatale et infantile ; la prévention du VIH chez les adolescents ; une protection sociale prenant en compte le VIH pour les familles vulnérables ; et le VIH dans les situations d urgence. 5. Grâce à ce travail et à des efforts de plaidoyer vigoureux, l UNICEF a porté à l attention du CCP des questions et des lacunes d importance capitale liées à la lutte contre le VIH pendant les deux décennies de l enfance. Lors de ses 35 e et 36 e réunions, le CCP a salué les réalisations des programmes pour les enfants consacrés à la lutte contre le SIDA, tout en reconnaissant que l élimination de l épidémie de SIDA d ici à 2030 exige de combler les lacunes dans les interventions menées tout au long du cycle de vie de l enfant. Question 1 : Analyse des lacunes relatives aux traitements, à la prise en charge et au soutien pédiatriques 6. Le VIH pédiatrique et l ETME ont continué à être des priorités importantes pour l UNICEF en L UNICEF héberge le secrétariat de l Équipe spéciale interinstitutions sur la prévention et le traitement des infections à VIH chez les femmes enceintes, les mères et les enfants, et il copréside le Comité exécutif de l Équipe spéciale interinstitutions. L UNICEF est aussi un membre clé du Groupe directeur mondial du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, qui propose un ensemble de cibles mondiales, régionales et nationales pour réduire les infections à VIH chez les enfants et les décès maternels liés au SIDA dans 22 pays prioritaires 1. L UNICEF a fourni un appui technique et des orientations et outils programmatiques à ces pays pour : a) Accélérer le déploiement de l offre immédiate d un traitement tout au long de la vie à toutes les femmes enceintes et mères vivant avec le VIH (Option B+) ; b) Renforcer le repérage et le dépistage des nourrissons et des enfants exposés 2 1 Les 22 pays prioritaires sont : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Burundi, Cameroun, Côte d Ivoire, Éthiopie, Ghana, Inde, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Swaziland, Tchad, Zambie et Zimbabwe.

3 au VIH afin de pouvoir l identifier rapidement ; c) Améliorer l identification de ces enfants qui n ont pas été repérés lors de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l enfant (PTME) par l intermédiaire des initiatives de «Double Dividende» afin d intégrer le VIH pédiatrique aux plateformes de santé infantile ; d) Améliorer le maintien dans le circuit des soins des mères et des nourrissons jusqu à la fin de la période d allaitement maternel ; e) Améliorer les systèmes de données pour y intégrer le maintien dans le circuit des soins, les cohortes et les données programmatiques infranationales afin de mieux cibler les activités. 7. En 2015, l UNICEF a continué à catalyser la mise en œuvre de l Option B+ dans quatre pays (Côte d Ivoire, Malawi, Ouganda et République démocratique du Congo) avec le soutien de la Suède et de la Norvège. Grâce à cet appui, les pays ont modifié leurs politiques nationales et les méthodes d application du programme afin d optimiser les avantages du nouveau protocole. En République démocratique du Congo, une application pilote initiale de l Option B+ dans la Province du Katanga par l UNICEF en coopération avec le Ministère de la santé guide la pratique dans l ensemble du pays. L UNICEF soutient cinq nouveaux districts retenus par le programme dans le Nord-Kivu. Grâce aux activités de plaidoyer menées par l UNICEF, le Ministère de la santé de la Côte d Ivoire a officiellement appuyé des changements politiques en faveur d un transfert des tâches et de l Option B+. À ce jour, grâce aux interventions de l UNICEF, uniquement 3 pays sur les 22 ayant adopté le Plan mondial utilisent d anciens protocoles. Tous les autres en sont à des étapes diverses du déploiement de l Option B+. En 2014, la couverture par le dépistage afin d établir un diagnostic précoce chez les nourrissons était proche de 50 %. Les activités de dépistage grâce aux examens et aux tests dans d autres secteurs de la santé de l enfant (nutrition/croissance et suivi, services hospitaliers et dépistage communautaire) viennent à peine de débuter et il est prévu de les poursuivre pour réunir des données sur ces méthodes intégrées et démontrer leur impact. Au Malawi et en Ouganda, l UNICEF continue à préconiser un renforcement des liens entre les communautés et les établissements de santé afin d améliorer le nombre d admissions et le maintien dans le circuit des soins grâce à un engagement plus vigoureux des hommes, au suivi des clients, à l adhésion de la direction du personnel soignant au niveau de la communauté et à l engagement communautaire, y compris le recours à des mères elles-mêmes séropositives pour donner des conseils dans les établissements de santé. Dans tous les pays, on s efforce d utiliser les données plus efficacement et sur une base consultative pour améliorer les prises de décisions. En octobre 2015, l Équipe spéciale interinstitutions, sous l égide de l UNICEF, a accueilli une consultation technique en Ouganda regroupant 15 pays 2 afin de faire connaître le cadre de suivi et d évaluation (S&E) de l Option B+ par l Équipe spéciale interinstitutions, d en discuter et de renforcer les capacités nationales en matière de systèmes de S&E, surtout en ce qui concerne le suivi des cohortes et la poursuite des soins. 8. Dans le monde, environ 1,8 million d enfants séropositifs de moins de 15 ans n ont pas accès à un traitement. En 2015, l Équipe spéciale interinstitutions a élargi son mandat pour mieux intégrer le traitement pédiatrique, ainsi que le traitement des adolescents et la prévention dans les initiatives d élimination de la transmission du VIH de la mère à l enfant (ETME). L UNICEF, qui a contribué à réunir les 32 membres de l Équipe spéciale interinstitutions, continue à apporter un soutien technique et des outils et orientations programmatiques pour appuyer ces efforts. Par exemple, en Afrique de l Ouest, sous la houlette de l UNICEF, l Équipe spéciale interinstitutions a aidé 10 pays à entreprendre des analyses de la situation en matière de VIH pédiatrique afin de 2 Les 15 pays sont : Afrique du Sud, Botswana, Cameroun, Côte d Ivoire, Kenya, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Rwanda, Zambie et Zimbabwe. 3

4 soutenir l élaboration de stratégies nationales sur cinq ans. L Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe ont inclus dans leurs stratégies quinquennales des plans d accélération sur deux ans, ce qui a permis de privilégier le dépistage pour identifier les enfants séropositifs de moins de 15 ans qui n ont pas accès à un traitement, tout en continuant à renforcer l ETME et les systèmes de diagnostic précoce des nourrissons. Par ailleurs, trois pays ont reçu un soutien pour entreprendre des analyses en cascade de l ETME à des fins d élaboration de leurs prochaines stratégies quinquennales, le but étant d aligner les stratégies nationales sur la cible « ». Le groupe de travail sur la pédiatrie de l Équipe spéciale interinstitutions a mis au point des orientations opérationnelles afin de traduire les recommandations normatives concernant la mise sur le marché d une nouvelle formulation de pilule pour la thérapie antirétrovirale (ART) pédiatrique. L Équipe spéciale interinstitutions a également publié un manuel d instruction à l usage des prestataires et un guide sur la chaîne d approvisionnement pour les systèmes d achats. En réponse à la demande d assistance technique formulée par ce pays, l Équipe spéciale interinstitutions a fourni une aide en S&E à la République-Unie de Tanzanie pour finaliser une évaluation de l ETME et des activités communautaires. 9. Grâce à un financement de l UNITAID, l UNICEF, en collaboration étroite avec l Initiative Clinton pour l accès à la santé (CHAI) aide sept pays (Éthiopie, Kenya, Malawi, Mozambique, Ouganda, République-Unie de Tanzanie et Zimbabwe) à évaluer et développer de nouvelles technologies sur les lieux de soins pour les CD4, le test pour établir un diagnostic précoce chez le nourrisson et le test de mesure de la charge virale. L utilisation d une nouvelle génération de diagnostics sur les lieux de soins permet d accélérer les prises de décisions cliniques en ramenant le délai nécessaires pour tester le patient à une seule consultation, en s alignant sur les efforts visant à renforcer les systèmes de laboratoires. Un essai pilote de mise en œuvre du diagnostic précoce des nourrissons sur les lieux de soins a été entrepris au Malawi et au Mozambique. D importants travaux programmatiques sont en cours pour préparer les sept pays cibles à tester le diagnostic précoce du nourrisson et la mesure de la charge virale sur les lieux de soins et les transposer à plus grande échelle. (Voir l annexe pour des détails supplémentaires sur les progrès accomplis.) Question 2 : Le ciblage des facteurs économiques et sociaux du VIH par le biais de la protection sociale 10. En 2015, l UNICEF a soutenu un élargissement des programmes de protection sociale qui améliorent les résultats de la prévention, du traitement, de la prise en charge du VIH et du soutien aux familles et personnes vulnérables. Grâce à une subvention accordée par le Gouvernement néerlandais à la protection sociale, l UNICEF fournit un soutien technique et financier aux programmes nationaux de protection sociale du Malawi, du Mozambique, de la Zambie et du Zimbabwe, en les aidant à cibler leur action pour s assurer qu elle englobe bien les populations touchées par le VIH ; pour une mise en œuvre infranationale et au niveau du district ; et pour un renforcement de leurs cadres de suivi et d évaluation. Il en résulte un meilleur accès des populations touchées par le VIH aux avantages des programmes de protection sociale, ce qui les rend moins vulnérables et renforce leurs capacités d utiliser les services de prévention et de traitement du VIH. 11. L UNICEF collabore activement avec le Gouvernement des États-Unis d Amérique/Plan d urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR) sur plusieurs fronts, en soutenant la protection sociale, la prise en charge et le soutien des enfants touchés par le SIDA. L accord de coopération de l UNICEF avec les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) 4

5 aux États-Unis constitue un cadre général et de financement permettant aux bureaux de pays de mettre en œuvre des activités de lutte contre le VIH. On peut notamment citer l amélioration des liens entre les programmes de protection, de prise en charge et de soutien et le secteur de la santé pour améliorer les résultats de la prévention et du traitement chez les enfants et les adolescents. À la fin de 2015, l UNICEF a soumis une proposition dans le cadre de cet accord de coopération pour un projet visant à tester les diverses interventions de protection, de prise en charge et de soutien telles qu argent liquide, bons de transport et services d appui communautaire et déterminer celles qui amélioraient les taux de rétention des patients de 6 et 12 mois. Ce projet, s il est approuvé, sera mis en œuvre dans une région de l Afrique de l Est et australe où la prévalence du VIH est forte. 12. Grâce à un financement de l Agence suédoise de coopération au développement et de l Agence norvégienne de coopération pour le développement, l UNICEF renforce les liens entre les mécanismes de prestations de services sociaux communautaires et les services de traitement en milieu médical pour élargir les programmes de traitement à vie en Côte d Ivoire, au Mali, en Ouganda et en République démocratique du Congo, grâce à l initiative d Optimisation de l accès aux services de traitement du VIH pour les femmes enceintes et les femmes qui allaitent (OHTA). Selon l évaluation à mi-parcours réalisée en 2015, le financement de l initiative OHTA au niveau des établissements et de la communauté a permis de combler les lacunes des prestations de service, de dynamiser la participation communautaire et d accroître la demande de services. Au Malawi, par exemple, les activités dans ce domaine de résultat englobent un soutien technique et matériel aux agents de santé communautaires, des mécanismes officiels d aiguillage vers les établissements communautaires, des campagnes en faveur de la participation des populations masculines et des contrôles des établissements, en particulier des chefs traditionnels et des dirigeants communautaires. Au Malawi, par exemple, l évaluation a révélé que la revitalisation par l initiative OHTA du cadre d agents communautaires en tant que lien crucial entre les communautés et les établissements de santé avait amélioré l acceptation, la qualité et la rétention du traitement, les taux de rétention pour six mois étant passé de 72 à 79 % ; et pour 12 mois de 66 à 74 % entre 2013 et 2015, respectivement. Le soutien au S&E au niveau du district grâce à la subvention de l initiative OHTA visant à améliorer la planification communautaire et le suivi en temps réel s est avéré être une bonne stratégie et a encouragé une culture d appropriation locale et de compréhension des données, avec des implications importantes pour le renforcement du système de santé au-delà du programme de PTME. 13. Par l intermédiaire de l Équipe spéciale interinstitutions pour la protection sociale, la prise en charge et le soutien en matière de VIH, l Organisation internationale du Travail, le Programme des Nations Unies pour le développement, la Banque mondiale, ONUSIDA et l UNICEF élaborent ensemble un outil d évaluation participatif qui permettra à des acteurs clés de participer à l évaluation de la portée et de la couverture des services nationaux et infranationaux de protection sociale, de prise en charge et de soutien. Le projet d outil d évaluation et les ateliers de renforcement des capacités qui s y rapportent sont présentés et reproduits lors des conférences régionales sur le VIH et le SIDA, et le projet pilote s achèvera au début de Cette initiative d évaluation devrait faciliter l élaboration de plans nationaux visant à s assurer que les services de protection sociale, de prise en charge et de soutien atteignent les populations les plus vulnérables touchées par le VIH. 14. L UNICEF a aussi contribué à renforcer les efforts en cours pour faire avancer la recherche sur la protection sociale et promouvoir la mise en application de recommandations orientées vers l action, scientifiquement fondées, atténuant les déterminants sociaux et économiques du VIH. L UNICEF établit un partenariat avec l Université d Oxford afin d élaborer des documents et des 5

6 brochures de sensibilisation examinant : a) l impact sur les populations touchées par le VIH de la combinaison de la protection sociale avec les services sociaux («Cash Plus») ; b) l impact de la protection sociale sur l observance de la thérapeutique ARV, la prévention du VIH, la santé de la procréation et sexuelle des adolescents et d autres résultats sectoriels en matière de protection et éducation de l enfant ; et c) l impact de différents modèles de prestations de services (incitations, transferts conditionnels et non conditionnels d argent liquide). En janvier 2015, l UNICEF, ONUSIDA et la Banque mondiale ont organisé la Réunion d étude sur les facteurs économiques et sociaux du VIH chargée d examiner les données, d identifier les lacunes en matière de recherche et de soutenir les études conjointes visant à renforcer la base de connaissances qui sous-tend la programmation de la protection sociale tenant compte du VIH. L UNICEF a élaboré et publié un recueil des meilleures pratiques qui démontre l impact du resserrement des liens entre les réseaux de prestations de services communautaires et les services prodigués dans des établissements de santé dans le secteur de la santé. Pour s acquitter de ses responsabilités redditionnelles en termes d indicateurs normalisés de protection sociale conformément au Plan stratégique de l UNICEF, aux Objectifs de développement durable et au Rapport d ONUSIDA sur les progrès accomplis au niveau mondial dans le cadre de la lutte contre le SIDA ( ONUSIDA Global AIDS Response Progress Reporting), l UNICEF teste un module de protection sociale au Kenya, au Zimbabwe, et au Vietnam dans le cadre des enquêtes en grappe à indicateurs multiples (MICS). L intégration de ce module dans les futures MICS, ainsi que dans d autres enquêtes nationales sur les ménages, permettra en fin de compte aux pays de présenter des rapports sur les principaux indicateurs de la protection sociale qui figureront dans le système redditionnel d ONUSIDA. Question 3 : le VIH dans les situations d urgence 15. L UNICEF, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et ONUSIDA, a estimé à 1,7 milliard le nombre de personnes vivant avec le SIDA (PVVS) touchées par une situation d urgence en 2013, ce qui représente environ 4,7 % du nombre total de PVVS en Par ailleurs, environ 6,5 % de tous les enfants vivant avec le VIH, et 6 % de toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH, ont été touchés par une situation d urgence. Les estimations sont revues actuellement pour refléter les données d ONUSIDA pour Celles de 2013 ont servi à la préparation d un document de fond pour le segment thématique du 36 e Conseil de coordination, soulignant la nécessité d intégrer les paramètres humanitaires dans la programmation du VIH, ainsi que d avoir une influence sur l élaboration d une nouvelle stratégie pour ONUSIDA. 16. L UNICEF intègre le VIH dans ses Principaux engagements pour les enfants dans l action humanitaire. En 2015, l UNICEF a pris part à une intervention d urgence intégrée à la suite des inondations au Malawi. Dans les trois districts les plus touchés de Chikwawa, Nsanje et Phalombe, près de personnes vivant avec le VIH ont eu besoin d un traitement par ARV, dont femmes enceintes et 842 enfants. La priorité pour l UNICEF était de s assurer que les personnes sous traitement par ARV continuaient à avoir accès à leurs médicaments, et grâce à une collaboration étroite avec les responsables nationaux et de districts, l organisation a pu identifier et combler rapidement les lacunes dans les prestations de services. Par ailleurs, l UNICEF a soutenu les achats et la gestion des approvisionnements liés au VIH au Malawi au cours de la dernière décennie, et à la fin de 2014, il avait confié la responsabilité de la distribution des ARV et des produits VIH au Ministère de la santé. Ainsi, dès le début de la situation d urgence, tous les établissements de santé disposaient de stocks suffisants. Les partenaires des organisations non gouvernementales (ONG) ont concentré leur action sur la fourniture d informations liées au VIH et d un soutien aux personnes vivant sous tentes dans des camps, proposant notamment des tests de 6

7 dépistage du VIH et des conseils, des préservatifs, des activités de planification familiale, ainsi que de dépistage et de traitement des infections sexuellement transmissibles. En même temps, l UNICEF a aidé les districts inondés à construire des cliniques mobiles, auxquelles on a généralement recours au Malawi uniquement pendant les campagnes sanitaires et les situations d urgence. 17. Suite à l épidémie d Ebola en Sierra Leone en mai 2014, une évaluation rapide des établissements de santé menée en octobre 2014 a permis de constater un recul important de la fréquentation des services de santé maternelle et infantile, notamment une diminution de 23 % du nombre de consultations de PTME, un recul de 50 % des tests de dépistage du VIH et une augmentation de 21 % du nombre de patients dont le suivi a été interrompu. L UNICEF a collaboré avec une ONG locale, HIV and AIDS Prevention Project for Youths, afin d atténuer l impact du SIDA sur la vie des enfants et des adolescents touchés en leur garantissant un accès à une prise en charge, à un traitement et à un soutien de qualité. Compte tenu de la réticence générale de la population à se rendre dans les établissements de santé pour se faire soigner à cause d Ebola, l UNICEF a aidé l ONG à lancer un projet de traçabilité des patients. Ce projet a permis de poursuivre le traitement et de continuer à soutenir les personnes vivant avec le SIDA pendant l épidémie d Ebola, en évitant de perdre les patients de vue grâce à un contact direct pour continuer à leur fournir des ARV et des services liés au VIH dans les locaux des ONG locales, là où les établissements de santé avaient fermé leurs portes. 18. L UNICEF a également entrepris des activités similaires en République centrafricaine et au Soudan du Sud en 2015 pour assurer la poursuite des services liés au VIH pendant les situations d urgence. En outre, dans des pays comme la Somalie et le Soudan du Sud l UNICEF s est attaqué au problème de la violence sexiste lors des situations d urgence, qui a un impact sur l incidence du VIH, ainsi que sur les normes sociales et les soins communautaires. 19. Une évaluation réalisée par l UNICEF en Ukraine en mars 2015 a révélé que les ruptures de stock d ARV et les interruptions des traitements vitaux dans les zones non contrôlées par le gouvernement mettaient gravement en danger la vie des enfants et des familles vivant avec le VIH, et constituaient un risque pour la santé publique de l ensemble du pays. L UNICEF a collaboré avec des partenaires et des groupes sanitaires clés en Ukraine pour élaborer et soumettre une proposition de financement au Fonds d urgence du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Cet accord a permis de poursuivre le traitement ARV pendant un an pour plus de adultes et enfants vivant avec le VIH, et de soumettre plus de femmes enceintes et leurs enfants à des tests de dépistage du VIH. Une coopération étroite entre l UNICEF et la Communauté de brevets sur les médicaments, le Réseau ukrainien de personnes vivant avec le VIH et des compagnies pharmaceutiques produisant des ARV a permis de faire des économies considérables et d accélérer l approvisionnement. Question 4 : La Stratégie d ONUSIDA et le cadre unifié de budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 20. L UNICEF a coopéré étroitement avec ONUSIDA et les autres 11 coparrains pendant le processus de rédaction de la Stratégie et de l UBRAF pour s assurer que les deux documents comportent des cibles relatives aux enfants et aux adolescents et reflètent l approche fondée sur le cycle de vie permettant d accélérer la riposte mondiale au VIH d ici à 2020 de façon à mettre fin à l épidémie de SIDA d ici à 2030 (cible 3.3 des Objectifs de développement durable). L UNICEF se félicite de l appel lancé par la Stratégie et l UBRAF en faveur d une détermination à 7

8 long terme, de l investissement et de la concentration des efforts sur l ETME, notamment en multipliant les tests de dépistage maternels et pédiatriques et en renforçant le traitement grâce à l intégration à des plateformes plus larges de santé maternelle, néonatale et infantile. La prévention et le traitement des adolescents, ainsi que l engagement de l UNICEF à sauver des vies et à faire reculer les infections chez les adolescents grâce à la plateforme «All In!» sont fermement ancrés dans les deux documents. La protection sociale tenant compte du VIH, ainsi que les programmes relatifs au VH dans les situations d urgence et tenant compte des risques qui visent à améliorer la résilience des communautés et des systèmes sont clairement inscrits dans la Stratégie. L UNICEF a plaidé en faveur de l ajout de données infranationales ventilées par âge et par sexe qui sont des éléments clés pour améliorer les performances des programmes. 21. La Stratégie d ONUSIDA est fermement ancrée dans cinq Objectifs de développement durable essentiels 3. La Stratégie comporte dix cibles pour 2020 et huit domaines de résultats qui permettront de mettre fin à l épidémie de SIDA d ici à L UBRAF est le volet opérationnel de la Stratégie d ONUSIDA et repose sur une structure légère avec un ensemble limité de résultats. L UNICEF est engagé dans 16 des 27 résultats de l UBRAF. 22. Lors de sa 37 e réunion en octobre 2015, le Conseil de coordination a approuvé la Stratégie d ONUSIDA , ainsi que l UBRAF, avec un budget de base à hauteur de 485 millions de dollars des É.-U., et des allocations budgétaires pour les coparrains et le Secrétariat à un niveau semblable à celui de (l UNICEF a reçu 24 millions de dollars des É.-U. en ). Par ailleurs, le Conseil de coordination a recommandé un financement total de l UBRAF pour Cependant, les difficultés de financement actuelles risquent d avoir une incidence sur les allocations actuelles pour et au-delà. 8 3 Objectifs 3 : Bonne santé et bien-être ; 5 : Égalité des sexes ; 10 : Réduction des inégalités ; 16 : Sociétés justes, pacifiques et ouvertes ; et 17 : Partenariat mondial.

9 Annexe : Programmation de lutte contre le VIH couvrant les deux décennies de l enfance État de l épidémie 1. Les interventions de lutte contre le SIDA ont affiché des progrès considérables au cours des dernières années. Par exemple, grâce à l amélioration de l accès des femmes enceintes vivant avec le VIH aux ARV, le nombre de nouvelles infections au VIH chez les enfants de moins de 15 ans a continué à reculer. En 2014, le nombre estimatif de nouvelles infections au VIH chez les enfants de moins de 15 ans était de soit moins de la moitié des nouvelles infections enregistrées en La réalisation de la cible du Plan mondial visant à faire reculer le nombre de nouvelles infections au VIH chez les enfants à moins de en 2015 exigerait une diminution de 82 % des nouvelles infections pédiatriques au VIH en 2015 et une réduction de près de 70 % du taux moyen de TME dans les pays qui appliquent le Plan mondial. 2. Malgré les progrès accomplis en termes d ETME, l élargissement de l accès des enfants infectés par le VIH aux ARV a été nettement plus lent que pour les adultes : 32 % seulement des enfants éligibles ont reçu un traitement ARV en 2014, tandis que le taux était de 41 % pour les adultes. Selon le Gap Report 2014 d ONUSIDA, en l absence de tests de dépistage du VIH et de mise en place rapide du traitement ARV, environ un tiers des nourrissons vivant avec le VIH meurent avant leur premier anniversaire, et près de la moitié meurent avant l âge de 2 ans. L accès au traitement antirétroviral avant la douzième semaine de la vie fait reculer de 75 % la mortalité liée au VIH chez les enfants. En 2014, à peine une douzaine de pays ont enregistré près des trois quarts de tous les décès associés au VIH chez les enfants de moins de 5 ans. 3. Les interventions internationales de lutte contre le SIDA ont négligé les adolescents, qui sont souvent oubliés lors de l élaboration des programmes et budgets mondiaux, nationaux et locaux. La couverture en termes de tests de dépistage du VIH et de conseils est faible chez les adolescents, en particulier dans les populations clés dans la plupart des régions du monde. Le SIDA est la première cause de décès chez les adolescents en Afrique et vient en deuxième place chez les adolescents de par le monde. Il est inquiétant de constater que les adolescents sont le seul groupe d âge dans lequel les décès dus au SIDA ne reculent pas. Pendant la période , les décès liés au SIDA chez les adolescents âgés de ans ont augmenté de près de 50 % (passant de en 2005 à en 2014), tandis que tous les autres groupes d âge ont vu leurs taux reculer pendant cette même période. En 2014, plus de 60 % des nouvelles infections dans le groupe des ans ont touché des adolescentes. Les inégalités sociales et économiques expliquent en grande partie la vulnérabilité des adolescentes et le niveau disproportionné de leurs taux d infection par le VIH. Intervention de l UNICEF Première décennie : élimination de la transmission mère-enfant, traitement pédiatrique du VIH et alignement des efforts liés à la prise en charge et au traitement pédiatrique du VIH sur les efforts plus généraux en faveur de la survie de l enfant 4. Suite à la restructuration de ses groupes de travail par l Équipe spéciale interinstitutions, le groupe de travail sur la santé maternelle a élaboré un document sur les principaux éléments d un modèle intégré de prestations de services, qui sera finalisé à la fin de Le groupe de travail sur la survie de l enfant a concentré ses efforts sur l uniformisation des listes de formulations 9

10 pédiatriques des traitements antirétroviraux. Le groupe met à jour l ensemble d outils de traitement pédiatrique du VIH afin de refléter les zones d intégration dans les services courants de santé infantile, améliorant l accès aux antirétroviraux en s appuyant sur les systèmes d Option B+ et le dépistage. Le groupe de travail sur l engagement communautaire a élaboré et finalisé des indicateurs de l engagement communautaire, qui seront testés en Côte d Ivoire en Le groupe de travail sur le suivi et l évaluation de l Équipe spéciale interinstitutions a facilité, grâce à une assistance technique, huit évaluations nationales de la PTME et du VIH pédiatrique afin d aider ces pays à orienter leurs prochaines stratégies quinquennales, notamment par l adoption de plans sur deux ans d accélération de la prise en charge pédiatrique. 5. Soucieux de poursuivre le projet mené à bien avec CHAI sur les lieux de soins sur les nouvelles technologies de diagnostics précoces du VIH chez les nourrissons et de la charge virale, l UNICEF a soumis une proposition à l UNITAID pour une extension du financement sur quatre ans au-delà de février 2016 (Phase 2b). La proposition en est au stade d étude final. Les Divisions des approvisionnements et des programmes de l UNICEF collaborent étroitement pour organiser les volets approvisionnement et demande de cette initiative novatrice dans sept pays particulièrement éprouvés 4. La Phase2b permettra d ajouter trois pays supplémentaires 5. La Division des approvisionnements de l UNICEF a également conclu un mémorandum d accord avec la Children s Investment Fund Foundation afin de fournir aux lieux de soins des produits de diagnostic précoce du nourrisson. 6. Pendant la période couverte par le rapport en 2015, les sept pays du projet ont accompli des progrès notables en termes d évaluation des nouveaux produits et politiques relatifs aux lieux de soins, des travaux programmatiques en faveur de la mise en œuvre et de l optimisation de diagnostics du VIH dont la qualité est garantie. Dans le cadre du partage des connaissances et des leçons apprises en posant des diagnostics sur les lieux de soins, des webinaires ont été organisés régulièrement et enregistrés sur YouTube 6. L UNICEF a collaboré étroitement avec CHAI et les ministères des pays choisis pour améliorer l'accès et les prestations de services en rendant opérationnels le CD4, le temps nécessaire pour faire le test et les liens avec le traitement sur les lieux de soins. Plus spécifiquement, des politiques relatives aux lieux de soins sont en place dans six des sept pays ciblés, tandis que dans le septième le processus est en cours. Le Kenya a achevé une évaluation du CD4 dans les lieux de soins, et trois évaluations sont en cours (deux pour le CD4 appliqué sur les lieux de soins, en Éthiopie et au Zimbabwe ; et une pour le test de dépistage à la naissance pour un diagnostic précoce du nourrisson sur les lieux de soins au Mozambique). La sélection des produits pour le test CD4 sur les lieux de soins dans le cadre du mécanisme d évaluation a été finalisée dans les sept pays ciblés. Un outil combiné de sélection du produit et du site a été élaboré à des fins de diagnostic précoce du nourrisson et de la charge virale sur les lieux de soins, et il est testé dans l un des pays ciblés. L un des pays ciblés a organisé un atelier pour les formateurs sur la réalisation de tests de dépistage CD4 sur les lieux de soins, et quatre pays sur sept ont mené des activités visant à améliorer les méthodes de travail sur les sites réalisant des tests sur les lieux de soins. Les sept pays ciblés ont amélioré leur connectivité et transmettent leurs données sans fil au système central de gestions des données sur les lieux de soins pratiquant le test CD Les sept pays particulièrement éprouvés sont : Éthiopie, Kenya, Malawi, Mozambique, Ouganda, République-Unie de Tanzanie et Zimbabwe. 5 Les trois pays supplémentaires sont : Cameroun, République démocratique du Congo et Sénégal. 6 <

11 (plateforme Pima). Les sept pays ciblés ont mis en œuvre des programmes d évaluation de la qualité extérieure pour les sites Pima. 7. Avec le soutien de la Fondation Conrad N. Hilton, l UNICEF fournit un soutien technique et financier à ses agents d exécution au Kenya, en République-Unie de Tanzanie et en Zambie afin de renforcer les services de développement de la petite enfance mis en œuvre par les services communautaires de protection, de prise en charge et de soutien au profit des enfants touchés par le SIDA. Un accord de suivi a été approuvé et permettra de renforcer le soutien au Malawi et au Mozambique en En 2015, le projet a soutenu la création d un groupe consultatif technique régional multipartite sur le développement de la petite enfance chargé de soutenir la conception et la supervision décentralisée des programmes de développement de la petite enfance au Kenya ; de former les prestataires en République-Unie de Tanzanie ; et de mobiliser les agents de santé communautaires et les travailleurs sociaux dans l est de la Zambie pour que les réseaux communautaires de prestations de services sociaux puissent intégrer les enfants touchés par le VIH dans les programmes de développement de l enfance. Deuxième décennie : Se concentrer sur les adolescents «All In!» 8. En février 2015, l UNICEF et ONUSIDA ont lancé «All In!» pour accélérer les efforts déployés au niveau mondial et au niveau des pays pour mettre fin à l épidémie du SIDA chez les adolescents. Cette initiative multipartites mise en place pour et avec les adolescents a attiré l attention des décideurs sur la crise que traversent les adolescents, et sur la nécessité d atteindre les objectifs de réduction de 65 % de la mortalité liée au SIDA et de 75 % des nouvelles infections chez les adolescents d ici à «All In!» comporte quatre volets : a) faire participer les adolescents aux changements sociaux et politiques ; b) améliorer la programmation en renforçant les données nécessaires aux prises de décisions ; c) innovations dans les technologies et les approches ; et d) plaidoyer, communication et mobilisation de ressources. 9. Pour faire participer les adolescents aux changements sociaux et politiques dans le cadre de «All In!» (volet 1), l UNICEF a introduit la participation des adolescents aux évaluations nationales. Un partenariat mondial a également été établi pour examiner et mettre au point un ensemble d outils aidant les pays à lever les barrières législatives qui limitent l accès au test de dépistage du VIH, aux conseils et à la prise en charge. L UNICEF a pris la tête d un partenariat mondial interinstitutions visant à renforcer les volets des programmes nationaux consacrés à l adolescence. Il en a résulté un document directif sur la conduite des évaluations nationales (volet 2). Entre mars et juin 2015, dans le cadre du programme «All In!» pour les adolescents, cinq pays Botswana, Cameroun, Jamaïque, Swaziland et Zimbabwe ont lancé des évaluations nationales afin d identifier les priorités et les goulets d étranglement des programmes qui entravent la mise en place efficace d interventions clés en matière de prévention, traitement et prise en charge prioritaires du VIH dans les populations d adolescents. Les leçons tirées de ces évaluations sont consignées dans un rapport mondial visant à soutenir les gouvernements et les partenaires dans d autres pays qui adoptent la même approche. À ce jour, trois pays, Côte d Ivoire, Haïti et Ukraine, ont aussi entamé des évaluations similaires des adolescents avec le soutien de l UNICEF, et 12 autres pays (Chine, Gabon, Indonésie, Lesotho, Mozambique, Namibie, Nigéria, Philippines, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Rwanda et Thaïlande) sont sur le point de faire de même au cours des prochains trois à six mois. La deuxième phase de ces travaux 11

12 permettra aux pays d appliquer le Système de suivi des résultats pour l équité (MoRES) 7 dans des domaines stratégiques infranationaux afin d étudier les inégalités et les lacunes dans les performances et d intégrer ces données dans la planification conjointe de l action et le suivi de la programmation pour les adolescents. Dans le cadre de la préparation de la Conférence internationale biennale sur le SIDA et les IST en Afrique, qui se déroulera au Zimbabwe du 29 novembre au 4 décembre 2015, l UNICEF, en partenariat avec ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour la population, le Programme Y+ pour les jeunes vivant avec le VIH et le PACT, une coalition d organisations de jeunes, a organisé une consultation «All In!» avec des adolescents et des responsables de mouvements de jeunes pour rallier et engager tous les acteurs dans les quatre volets. 10. Concernant la transposition à plus grande échelle des innovations (volet 3), l UNICEF a organisé une consultation mondiale sur la prophylaxie préexposition (PrEP) pour les adolescents, qui a réuni des chercheurs et des spécialistes techniques pour discuter et proposer un ensemble de considérations cliniques, éthiques et opérationnelles pour l utilisation de la PrEP par les adolescents plus âgés sexuellement actifs. Ces considérations ont été diffusées au niveau mondial et contribueront à l application de lignes directrices mondiales pour la PrEP qui seront publiées début De plus, l UNICEF a consulté ses bureaux de pays en Afrique du Sud, au Brésil et en Thaïlande, ainsi que ses partenaires dans divers pays pour concevoir un projet de démonstration quinquennal contribuant à l introduction de la PrEP en tant que partie intégrante d un programme général de prévention du VIH pour les adolescents les plus exposés. L UNICEF coopère aussi avec l équipe pour les innovations mondiales et les bureaux de pays pour établir des partenariats permettant d introduire ou de renforcer les liens entre l utilisation de l U-Report la plateforme d engagement des jeunes par SMS et d autres plateformes d engagement, évaluations nationales et initiatives de suivi des programmes. 11. Le lancement mondial de «All In!» avec le Gouvernement du Kenya, le Fonds mondial, PEPFAR et ONUSIDA en février 2015, a été facilité par les efforts de plaidoyer et de communication de l UNICEF (volet 4). Un portail mondial 8 expose le problème du VIH chez les adolescents et sert de plateforme pour mobiliser les partenaires et soutenir l action par l intermédiaire de «All In!» au niveau mondial et national. Depuis lors, l UNICEF a soutenu la Fondation de MTV Staying Alive pour préparer le lancement de la quatrième saison de la série Shuga, une \de communication qui porte sur les adolescents et les jeunes, combinant réseaux traditionnels, mobiles et sociaux. 12. Le Fonds M.A.C AIDS a fourni un soutien à «All In!» à hauteur de plus de 2,4 millions de dollars sur un an qui s achèvera en 2016, dans sept pays : Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande (Région de l Asie de l Est et du Pacifique) et Ukraine. Les fonds servent à appliquer des technologies et programmes novateurs afin d améliorer l accès au test de dépistage du SIDA, et pour donner aux adolescents vivant avec le VIH accès au traitement de suivi du VIH et aux services d appui. Les interventions porteront spécifiquement sur les adolescents vivant avec le VIH et les adolescents les plus exposés à l infection par le VIH, notamment les adolescentes dans les épidémies généralisées ; les adolescents qui s injectent de la drogue ; les adolescents de sexe masculin qui ont des rapports sexuels avec des personnes de sexe masculin ; les adolescents exploités dans le commerce du sexuel ; et les adolescents transsexuels. Chaque programme sera adapté au contexte national. Le Brésil et l Ukraine ont reçu des fonds de 2013 à 2015 pour lutter 7 Les déterminants sont : un environnement porteur, approvisionnement, demande et qualité

13 contre le SIDA chez les adolescents. L extension du financement du Fonds de M.A.C AIDS au Brésil permettra d examiner l élargissement des services mobiles de tests de dépistage du VIH pour les populations adolescentes vulnérables ; et en Ukraine, d accorder une attention particulière à la poursuite du traitement pour les adolescents vivant avec le VIH. À travers la première et la deuxième décennie 13. Dans le cadre des travaux de l UNICEF sur le VIH lors des situations d urgence, en juillet 2015, l UNICEF, Save the Children et le HCR ont finalisé et diffusé un document sur les leçons apprises en termes de PTME dans l action humanitaire. Dans les pays à forte incidence du VIH, les urgences humanitaires peuvent provoquer des interruptions considérables du traitement par ART dans le cadre de la PTME. Le risque de résistance au médicament augmente, l efficacité du traitement est compromise et l élargissement du traitement des femmes enceintes et qui allaitent vivant avec le VIH est entravé. Il est donc indispensable d adopter des stratégies pour un approvisionnement constant en ARV pour la PTME pendant les crises. Le document met en lumière les leçons apprises dans le cadre de la mise en œuvre de la PTME lors des situations d urgence sur la base de l examen de la documentation et d entretiens avec des informateurs clés. Il présente des recommandations pour aider à améliorer la mise en œuvre de services de PTME dans les situations humanitaires. Les recommandations portent essentiellement sur les prestations de services de PTME et spécifiquement sur la poursuite ou, si possible, sur le lancement d un traitement ARV tout au long du cycle de vie dans le cadre de la PTME. 14. En 2015, l UNICEF a également rédigé un chapitre sur le VIH pour un guide de programmation tenant compte des risques qui a été communiqué aux personnes concernées dans les bureaux régionaux et de pays pour examen. La prochaine étape comprendra un examen plus large pour garantir l utilité et la pertinence des informations et des outils fournis. Le document final de ce guide de programmation tenant compte des risques sera testé en Éthiopie en décembre Grâce au Fonds d urgence de 30 millions de dollars établi par le Fonds mondial en 2014 pour garantir la poursuite des services lors des crises humanitaires, l UNICEF a pu poursuivre ses travaux sur le VIH dans les situations d urgence, qui sont d une importance critique, bien que ce problème ait rarement la priorité pendant les crises humanitaires. 16. L UNICEF a aussi poursuivi ses travaux importants sur le VIH et la protection sociale en 2015, et il a mené activement des activités de plaidoyer pour promouvoir tant la mise à disposition que l utilisation d une protection sociale tenant compte du VIH. Un document de politique générale de l UNICEF sur la protection sociale et la prévention du VIH a été largement diffusé, et deux autres documents sur le ciblage des initiatives de protection sociale et sur l impact de la protection sociale sur les résultats de la lutte contre le VIH sont pratiquement achevés. 17. L UNICEF collabore aussi avec la Coalition pour les enfants touchés par le SIDA sur l élaboration de documents de plaidoyer soutenant a) les programmes de protection sociale, de prise en charge et de soutien destinés aux enfants et aux adolescents touchés par le SIDA ; et b) les impacts liés à la protection, à la prise en charge et au soutien sur l observance du traitement ARV et la prévention du VIH chez les adolescents. 13

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