La Tunisie est au milieu du gué politique entre le 14 janvier, fin de l ancien

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1 La révolution tunisienne, les enjeux de la transition démocratique et la société civile TRIBUNE n 88 Jean Dufourcq Contre-amiral (2S), chercheur à l École militaire, rédacteur en chef de la Revue Défense Nationale. La Tunisie est au milieu du gué politique entre le 14 janvier, fin de l ancien régime déchu, et le 24 juillet, lancement électoral d un nouveau régime. Et elle semble atteinte de «mélancolie démocratique», selon la formule d Hélé Béji. Le rapport qui suit décrit les principaux déterminants de la situation actuelle tels qu énoncés par les intervenants du XIV e Forum international de Réalités, qui s est tenu à Hammamet les 27, 28 et 29 avril. Il n est certes pas aisé de faire un rapport de synthèse des travaux denses d un forum qui a compté plus d une centaine de contributions et de prises de parole ; c est même une gageure dans une situation aussi effervescente que celle de la Méditerranée en général et celle de la Tunisie en particulier, à trois mois d élections devant ouvrir une ère nouvelle. C est ce qui explique le caractère parfois lapidaire de ce rapport dont les idées principales sont réparties en cinq chapitres : éléments de diagnostic sur le déclenchement de la révolution ; tensions, dilemmes et risques ; enjeux fondamentaux de la révolution actuelle ; pistes à explorer et angles morts restants ; leçons universelles. Éléments de diagnostic On n en a en fait guère parlé directement, sauf pour rappeler que la révolution tunisienne est d abord le résultat d un problème de justice sociale, de dignité sociale, de réussite sociale. C est parce que le pouvoir despotique a progressivement étouffé tout espoir de réussite en rackettant de façon croissante toutes les activités tunisiennes et que le niveau de l inacceptable était atteint que la révolution a éclaté et rassemblé dans un même soulèvement une majorité de Tunisiens sans distinction d origine. Le social est bien le facteur déclenchant de la révolution ; son vecteur de diffusion en a été la société numérique et son principal acteur, une jeunesse connectée, fluide et déterminée. On relève d ailleurs dans ces éléments tunisiens de fortes similitudes avec la révolution polonaise dont le président Walesa rappelait les horizons : liberté, dignité, solidarité. 1

2 On aura noté que la question des inégalités de développement régional, jusque-là occultée, a servi de point focal et d accélérateur des révoltes avant de se propager à la capitale. Tensions, dilemmes et risques On aura observé que les discours prudents, voire pessimistes, sont majoritaires et que les plus optimistes se raccrochent à une jeunesse prometteuse dont l action devra être décisive. Au titre des tensions récurrentes, on note ceci. La société civile classique, installée a semblé dépassée par la révolution conduite par une jeunesse émotive, solidaire, au contact numérique permanent, attachée à ses libertés et qui forme une sorte de nouvelle société civile virtuelle. La décorrélation de ces sociétés semble se prolonger et la jeune société civile se tient à l écart du processus de réforme politique. La culture politique a du mal à s établir. Elle se développe de façon heurtée, la violence d État ayant cédé la place à une violence individuelle. D où des phénomènes d affrontements et d incivilités qui rendent la délibération sereine et la confrontation des idées souvent vaines. On découvre des clivages inquiétants entre intolérance progressiste et intégrisme religieux. Un début de scepticisme semble s installer devant la poursuite implacable de la déconstruction de l ordre ancien, la dégradation visible des conditions de vie, la confusion politique ambiante qui expliquent à elles seules ce moment de doute démocratique. Des dilemmes sensibles tardent à être tranchés de façon claire. Faut-il continuer durablement à préparer la réforme politique sans engagement résolu des jeunes qui l ont déclenchée? Ou bien faut-il d abord les rallier à l esprit de réforme avant d en structurer les étapes politiques? Faut-il attendre encore un peu pour réformer que le paysage politique, économique et international se clarifie, au risque d un repli identitaire et d un attentisme dangereux? Ou bien faut-il poursuivre avec détermination et confiance la marche en avant de la transition? Faut-il engager résolument et sans restriction les islamistes dans le processus de réforme politique du pays, parce que sans eux manquerait une composante essentielle du pays et que la responsabilité change toujours ceux qui l exercent? Ou bien faut-il éliminer d abord les non-démocrates religieux parce qu ils sont capables de subvertir à la démocratie et de détourner la révolution? Des risques existent enfin. 2

3 TRIBUNE Celui que l État tunisien en transition, affaibli, n attire les convoitises et de nouvelles entreprises mafieuses, voire criminelles, d accaparement, voire de manipulation, du pouvoir. Celui qu une manœuvre politique d hésitation ne perturbe ou n étouffe la marche de la révolution par une mauvaise gestion du facteur religieux dans son processus, à l instar de l Algérie au début des années 90. Celui que fait courir le maillon faible des médias dont la qualité, la pédagogie et l engagement sont pourtant essentiels à l aboutissement du processus transitionnel. Enjeux globaux La centralité tunisienne est un phénomène nouveau qui en occulte désormais beaucoup d autres en Méditerranée. Le monde arabe a en effet un besoin urgent d expérience réussie de modernité, qui soit capable de combiner une vision éclairée de l Islam avec une approche rénovée de la démocratie. Car le décloisonnement politique en cours en Tunisie pourrait être le démarreur d un processus vertueux : décloisonnement stratégique méditerranéen, déblocage de l UPM (Union pour la Méditerranée), de l UMA (Union du Maghreb arabe) Ce qui permettrait une vraie refondation des relations Nord/Sud en Méditerranée, en condition préalable d une nécessaire refondation Sud/Sud : Tunis est donc devenu beaucoup plus que Tunis. L exercice d une démocratie complète et ses corollaires, la compétition politique régulée par le vote et l alternance rendue possible, est aujourd hui en jeu dans l expérience tunisienne. Il faut que s impose à tous l idée que c est le peuple souverain qui choisit en dernier ressort, avec des règles du jeu stables, établies à l avance et acceptées par tous. Mais on doit être raisonnablement confiant car la Tunisie possède l atout majeur de l éducation et de la maturité de son peuple auquel il faut faire confiance. L économie, facteur clé d une prospérité revendiquée par les révoltés de janvier, doit faire l objet d un nouveau partage entre le domaine public qui garantit le cadre normatif et la sécurité des investissements et le secteur privé qui prend les initiatives et se déploie avec des opérateurs libres, banques, chambres de commerce, structures professionnelles Le partenariat public-privé est à rénover en Tunisie et c est vital pour l avenir de la révolution. Mais on aura relevé aussi que dans l esprit de beaucoup d observateurs extérieurs, la Tunisie était déjà sur la bonne voie, qu elle était créditée d avoir gagné son pari révolutionnaire et que ces enjeux étaient pour beaucoup déjà acquis. Les Tunisiens en doutent. 3

4 Tels sont les grands enjeux qui se dégagent des débats. Pistes à explorer En fait, beaucoup estiment que la Tunisie peut désormais développer une voie originale vers la modernité politique, économique et sociale car elle est libre d allégeances et de contraintes stratégiques. C est un atout à utiliser sans retenue car elle a les moyens autonomes de sa réussite sans intervention extérieure normative, conditionnante ou structurante. Pour cela, plusieurs axes d effort sont nécessaires en Tunisie même. Il faut peut-être approfondir plus avant la question de la citoyenneté et de sa condition principale, l éducation, pour gérer les identités et les solidarités multiples et les rassembler dans une posture citoyenne globale qui se préoccupe de la destinée commune ; c est l esprit même d une II e République solidaire. Une meilleure corrélation des générations est également nécessaire pour réconcilier la jeune société civile contestataire avec la vieille société civile réactionnaire et les rassembler dans un processus de démocratie inclusive et positive. Une parité «senior/junior» est donc aussi importante qu une parité homme/femme, de même qu une véritable justice transitionnelle est souhaitable pour réconcilier toutes les générations avec l État, ses exigences, ses contraintes, ses responsabilités. Une réelle ouverture économique doit se développer en parallèle de l ouverture politique avec deux soucis majeurs, le premier de résorber les disparités régionales et locales par une véritable politique interrégionale et interlocale fondée sur la décentralisation et le second, une mobilisation massive des diasporas vers de nouveaux flux de compétence et de capitaux. jouer. Les voisins euro-méditerranéens de la Tunisie, de leur côté, ont un rôle à Ils doivent sans doute promouvoir et installer une nouvelle structure analogue à la CSCE (Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe) dont le rôle a été décisif en Europe centrale et orientale à la fin des temps soviétiques. Une CSCM, Conférence sur la sécurité et la coopération en Méditerranée, dont le siège pourrait être à Tunis saurait gérer les peurs et les frustrations mutuelles et établir de nouvelles mesures de confiance et de solidarité ; la dynamique «5+5 Défense» pourrait en être le noyau. Des programmes nouveaux pourraient être établis sans délai dans quatre directions utiles : une aide euroméditerrannéenne massive à la jeunesse, une sécurité alimentaire assurée, une garantie de l Union européenne aux Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique du Nord, une aide d urgence du Nord au Sud pour l accélération des réformes administratives. 4

5 TRIBUNE On aura aussi pu relever, pour le regretter, quatre angles morts dans les travaux conduits. Ce sont : la situation libyenne et son impact direct sur le déroulé du processus de transition, la migration sub-saharienne et les problèmes socioéconomiques qu elle véhicule, qui pèsent sur l Afrique du Nord et la Méditerranée ; l absence, du moins en apparence, de solidarité interarabe et notamment des pays à pétrodollars, et enfin l influence de la lancinante question israélo-palestinienne dans la conduite du changement tunisien. Leçons universelles Pour la première fois sans doute dans l histoire moderne, les nouvelles technologies auront joué un rôle décisif dans la contestation d un pouvoir totalitaire et auront déclenché un changement de régime. Mais plus généralement la révolution tunisienne rappelle que : l Les relèves de générations sont toujours problématiques et provoquent des réformes ou des reclassements brutaux dans les sociétés bloquées. l La transition entre un mouvement social contestataire et une institutionnalisation politique productive de stabilité et de progrès est partout et toujours un défi à multiples exigences : celui de l épuration, de l amnistie, de la mobilisation de l expertise, de la contradiction entre diversité et unité, entre légitimité et efficacité. l La question du cadre électoral à instituer est complexe, d autant plus qu elle exige des médias responsables et pédagogues, la transparence absolue des financements des partis politiques, des programmes politiques explicites et détaillés ; toutes ces conditions préalables sont exigeantes. Le facteur temps est toujours déterminant ; le réglage du tempo de la transition politique est affaire d intuition et d autorité pour les instances de transition afin d assurer un bon équilibre entre les nécessaires sagesses et prudences attachées aux enjeux ainsi que le dynamisme et l esprit d entreprise qu exigent des révoltés attentifs au retour positif de leurs engagements. Tous les voisins de la Tunisie, et bien d autres, attendent avec impatience de découvrir la formule tunisienne de la modernité arabe. Nous savons qu elle devra être une combinaison équilibrée entre les trois pôles qui structurent toutes les sociétés méditerranéennes : le pôle politique, le pôle social et le pôle religieux. 5

6 Cette formule qui va caractériser la Tunisie moderne fera date dans l histoire de la Méditerranée ; elle pourra constituer une voie alternative au «nassérisme» et à l «alqaïdisme». Car l espoir de tous les Méditerranéens est que la nouvelle Tunisie enclenche un cercle vertueux facilitant une intégration plus forte de la Méditerranée. L intégration est l un des enjeux de la mondialisation ; en Méditerranée, elle invite à la fois à une régionalisation plus dense et donc à une plus forte solidarité transméditerranéenne mais aussi à une corrélation euroméditerranéenne plus profonde qui seule permettra le codéveloppement solidaire d une région qui a beaucoup d atouts, et depuis longtemps, pour réussir sa transition politique. 6

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