L évolution du bûcheronnage mécanisé en France
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- Virginie Mercier
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1 N 4-24 Fiche n 7 Bûcheronnage mécanisé! Machines d exploitation forestière! Productivité En l absence de statistiques officielles, ces informations sont collectées par l, sous forme d enquête auprès des constructeurs et distributeurs de matériels. Elles concernent uniquement les matériels neufs et sont disponibles depuis Machines et têtes de Ventes annuelles de 1974 à L évolution du mécanisé en France Nombre de matériels 1 d autres centres de recherche forestière à l étranger, analysent les opérations forestières en appliquant des techniques d organisation scientifique du travail. Leurs chronométrages, réalisés sur les bûcherons opérant en premières éclaircies, montrent que ces ouvriers consacrent environ 7 % de leur temps de travail à ébrancher les arbres, les tronçonner et empiler les billons. Une seconde publication sera consacrée aux enjeux et perspectives du mécanisé à l horizon 21 : potentiel de bois résineux et feuillus mécanisable en fonction des récentes études de ressource, parc de matériels nécessaires pour atteindre les taux de mécanisation envisagés, mesures à prendre pour favoriser le développement de la mécanisation. Mais pourquoi avoir mécanisé le des résineux? Dès les années 197, l ARMEF et le CTBA en France, ainsi que 1 13/14 kw vers Depuis, elles restent relativement stables. Après une stagnation au rythme de 1 unités /an, les ventes atteignent un niveau de l ordre de 2 équipements/an vers 1998/99. Les masses suivent la même tendance : les plus grosses machines pèsent maintenant 16 à 18 tonnes. L année 2 est tout à fait exceptionnelle avec 98 têtes vendues, généralement de forte capacité : diamètre d abattage 6 cm de moyenne avec quelques exemplaires atteignant 8 cm. La capacité La capacité d abattage en diamètre a beaucoup augmenté entre 198 et 199, passant d environ 2/3 cm à 4/6 cm. Actuellement, le marché est très diversifié avec une large gamme de matériels allant de la petite machine destinée aux premières éclaircies aux gros engins 6 x 6 ou 8 x 8 de puissance 16 kw, de capacité 6 à 7 cm voire plus, destinées aux dernières éclaircies et coupes finales. Lors des années 1998/21 la plupart des têtes seules étaient vendues pour être montées sur un nouveau matériel, souvent une pelle mécanique. Maintenant, seule la moitié d entre elles fait l objet d une première monte sur un porte-outils. Les autres alimentent un marché de remplacement Têtes de Machines de Les machines de Sur la période 1974/1987 les ventes restent à un niveau faible, de l ordre d une dizaine de machines/an. Il s agit essentiellement de Makeri, Sogedep et d ébrancheuses Sifer 13. C est à partir de 1987, avec des modèles tels que le Valmet 91, la OSA Eva (qui deviendra plus tard Timberjack) et la Sifer 24 qu apparaissent les machines de de physionomie voisine de celles que nous utilisons à l heure actuelle. De 1988 à 1996/97, les ventes oscillent mais restent globalement à un niveau moyen qui ne dépasse pas 2 unités par an. Contrairement à ce que l on imaginait à la fin des années 198, elles ne se développent guère après l embellie de 1987/89 et la pointe de 1992 qui correspond à des augmentations de capacité ou des ouvertures d usines de pâtes et scieries. Au contraire, la crise économique très forte de 1993 laisse des traces qui dureront quelques années. L ébrancheuse tronçonneuse Sifer 13 apparue à la fin des années 197 : un premier pas vers la mécanisation car la machine opérait sur des arbres préalablement abattus par un bûcheron. Alors que l abattage d un jeune résineux est rapide, ces opérations de façonnage s avèrent longues et fastidieuses en raison du nombre important de branches à couper. Elles sont physiquement pénibles car il faut rassembler et empiler de nombreux billons. Il apparaît donc logique de chercher à mécaniser d abord le façonnage de ces résineux et de commencer par les plus petits. sur le trois points de tracteurs agricoles (type Vimek, Patu ). Ils ont maintenant totalement disparu. 8 2 Les premières machines de sont apparues en France entre 197 et On dispose donc maintenant d un recul d environ 2 ans sur le mécanisé. Récemment, avec l aide de la DGFAR et des industriels de la pâte à papier, l a mené deux études destinées à mesurer l impact des tempêtes de 1999 sur le parc des engins forestiers et à tracer les perspectives du mécanisé à l horizon 21. Ces travaux ont nécessité, entre autres, des investigations sur l évolution du parc des machines de. L objet de la présente fiche est d en exposer les principaux enseignements : fluctuations des ventes annuelles de machines, panorama du parc actuel, principales évolutions des caractéristiques techniques des matériels, productivité des machines au fil des ans. Les ventes de machines et têtes de Mots clés! Finalement, ce n est qu en 1998/99 que les ventes franchissent un palier significatif pour atteindre un niveau de l ordre de unités par an et que les machines pénètrent véritablement le secteur du bois d œuvre. Les chablis de fin 1999 déclenchent un doublement des ventes en 2 (11 machines) et amplifient la tendance à l exploitation des bois d oeuvre. L année 21 reste à un niveau élevé et, après le contrecoup dépressif de 22, les ventes 23 retrouvent et même dépassent leur niveau d avant chablis (8 machines). Ce n est pas le cas pour tous les types d engins forestiers : les débusqueurs se vendent de moins en moins, les ventes de porteurs se redressent mais n atteignent pas le niveau d avant tempête. Les têtes de La machine Ponsse Ergo 16, apparue à la fin des années 199, au travail dans une parcelle de chablis. Une tête Silvatec récente, de forte capacité, sur pelle mécanique Case. Actuellement, une quinzaine de marques sont présentes sur le marché français des machines et têtes de dont seulement 2 françaises : Sogedep et Sifor. Les leaders sont Timberjack, Valmet et Ponsse. Il s agit d équipements vendus seuls, contrairement aux machines ci-dessus qui incluent l engin porteoutil et sa tête. Leurs ventes évoluent sensiblement selon la même tendance que celle des machines complètes. Avant les années 199, les effectifs figurant sur le graphique concernent essentiellement des équipements d ébranchage tronçonnage à monter 2 L évolution des principales caractéristiques des matériels La motricité : 7 % des machines sont maintenant des 6 x 6. Les 4 x 4, majoritaires début 199, ne représentent plus que 1 % du marché. La puissance et la masse Les puissances ont fortement augmenté passant en moyenne de 8/9 kw début 199 à L ordinateur de bord et ses fonctionnalités Les premières machines n avaient pas de système de mesure des longueurs ou comportaient un dispositif rudimentaire. Celui-ci a été constamment amélioré puis complété par un appareil de mesure des diamètres ce qui a permis de réaliser le cubage des produits récoltés. Actuellement, l informatique embarquée autorise une gestion de production très performante avec la détermination du nombre d arbres abattus, du volume total et par catégorie de produit, ceci par chantier ou par unité de temps. Les longueurs et les volumes sont précis dès lors que le conducteur étalonne convenablement sa machine. Et l ordinateur de bord constitue également un remarquable outil de contrôle, de réglage et de maintenance de la machine doté de fonctions avancées comme le diagnostic de pannes. 3
2 N 4-24 Fiche n 7 Bûcheronnage mécanisé! Machines d exploitation forestière! Productivité En l absence de statistiques officielles, ces informations sont collectées par l, sous forme d enquête auprès des constructeurs et distributeurs de matériels. Elles concernent uniquement les matériels neufs et sont disponibles depuis Machines et têtes de Ventes annuelles de 1974 à L évolution du mécanisé en France Nombre de matériels 1 d autres centres de recherche forestière à l étranger, analysent les opérations forestières en appliquant des techniques d organisation scientifique du travail. Leurs chronométrages, réalisés sur les bûcherons opérant en premières éclaircies, montrent que ces ouvriers consacrent environ 7 % de leur temps de travail à ébrancher les arbres, les tronçonner et empiler les billons. Une seconde publication sera consacrée aux enjeux et perspectives du mécanisé à l horizon 21 : potentiel de bois résineux et feuillus mécanisable en fonction des récentes études de ressource, parc de matériels nécessaires pour atteindre les taux de mécanisation envisagés, mesures à prendre pour favoriser le développement de la mécanisation. Mais pourquoi avoir mécanisé le des résineux? Dès les années 197, l ARMEF et le CTBA en France, ainsi que 1 13/14 kw vers Depuis, elles restent relativement stables. Après une stagnation au rythme de 1 unités /an, les ventes atteignent un niveau de l ordre de 2 équipements/an vers 1998/99. Les masses suivent la même tendance : les plus grosses machines pèsent maintenant 16 à 18 tonnes. L année 2 est tout à fait exceptionnelle avec 98 têtes vendues, généralement de forte capacité : diamètre d abattage 6 cm de moyenne avec quelques exemplaires atteignant 8 cm. La capacité La capacité d abattage en diamètre a beaucoup augmenté entre 198 et 199, passant d environ 2/3 cm à 4/6 cm. Actuellement, le marché est très diversifié avec une large gamme de matériels allant de la petite machine destinée aux premières éclaircies aux gros engins 6 x 6 ou 8 x 8 de puissance 16 kw, de capacité 6 à 7 cm voire plus, destinées aux dernières éclaircies et coupes finales. Lors des années 1998/21 la plupart des têtes seules étaient vendues pour être montées sur un nouveau matériel, souvent une pelle mécanique. Maintenant, seule la moitié d entre elles fait l objet d une première monte sur un porte-outils. Les autres alimentent un marché de remplacement Têtes de Machines de Les machines de Sur la période 1974/1987 les ventes restent à un niveau faible, de l ordre d une dizaine de machines/an. Il s agit essentiellement de Makeri, Sogedep et d ébrancheuses Sifer 13. C est à partir de 1987, avec des modèles tels que le Valmet 91, la OSA Eva (qui deviendra plus tard Timberjack) et la Sifer 24 qu apparaissent les machines de de physionomie voisine de celles que nous utilisons à l heure actuelle. De 1988 à 1996/97, les ventes oscillent mais restent globalement à un niveau moyen qui ne dépasse pas 2 unités par an. Contrairement à ce que l on imaginait à la fin des années 198, elles ne se développent guère après l embellie de 1987/89 et la pointe de 1992 qui correspond à des augmentations de capacité ou des ouvertures d usines de pâtes et scieries. Au contraire, la crise économique très forte de 1993 laisse des traces qui dureront quelques années. L ébrancheuse tronçonneuse Sifer 13 apparue à la fin des années 197 : un premier pas vers la mécanisation car la machine opérait sur des arbres préalablement abattus par un bûcheron. Alors que l abattage d un jeune résineux est rapide, ces opérations de façonnage s avèrent longues et fastidieuses en raison du nombre important de branches à couper. Elles sont physiquement pénibles car il faut rassembler et empiler de nombreux billons. Il apparaît donc logique de chercher à mécaniser d abord le façonnage de ces résineux et de commencer par les plus petits. sur le trois points de tracteurs agricoles (type Vimek, Patu ). Ils ont maintenant totalement disparu. 8 2 Les premières machines de sont apparues en France entre 197 et On dispose donc maintenant d un recul d environ 2 ans sur le mécanisé. Récemment, avec l aide de la DGFAR et des industriels de la pâte à papier, l a mené deux études destinées à mesurer l impact des tempêtes de 1999 sur le parc des engins forestiers et à tracer les perspectives du mécanisé à l horizon 21. Ces travaux ont nécessité, entre autres, des investigations sur l évolution du parc des machines de. L objet de la présente fiche est d en exposer les principaux enseignements : fluctuations des ventes annuelles de machines, panorama du parc actuel, principales évolutions des caractéristiques techniques des matériels, productivité des machines au fil des ans. Les ventes de machines et têtes de Mots clés! Finalement, ce n est qu en 1998/99 que les ventes franchissent un palier significatif pour atteindre un niveau de l ordre de unités par an et que les machines pénètrent véritablement le secteur du bois d œuvre. Les chablis de fin 1999 déclenchent un doublement des ventes en 2 (11 machines) et amplifient la tendance à l exploitation des bois d oeuvre. L année 21 reste à un niveau élevé et, après le contrecoup dépressif de 22, les ventes 23 retrouvent et même dépassent leur niveau d avant chablis (8 machines). Ce n est pas le cas pour tous les types d engins forestiers : les débusqueurs se vendent de moins en moins, les ventes de porteurs se redressent mais n atteignent pas le niveau d avant tempête. Les têtes de La machine Ponsse Ergo 16, apparue à la fin des années 199, au travail dans une parcelle de chablis. Une tête Silvatec récente, de forte capacité, sur pelle mécanique Case. Actuellement, une quinzaine de marques sont présentes sur le marché français des machines et têtes de dont seulement 2 françaises : Sogedep et Sifor. Les leaders sont Timberjack, Valmet et Ponsse. Il s agit d équipements vendus seuls, contrairement aux machines ci-dessus qui incluent l engin porteoutil et sa tête. Leurs ventes évoluent sensiblement selon la même tendance que celle des machines complètes. Avant les années 199, les effectifs figurant sur le graphique concernent essentiellement des équipements d ébranchage tronçonnage à monter 2 L évolution des principales caractéristiques des matériels La motricité : 7 % des machines sont maintenant des 6 x 6. Les 4 x 4, majoritaires début 199, ne représentent plus que 1 % du marché. La puissance et la masse Les puissances ont fortement augmenté passant en moyenne de 8/9 kw début 199 à L ordinateur de bord et ses fonctionnalités Les premières machines n avaient pas de système de mesure des longueurs ou comportaient un dispositif rudimentaire. Celui-ci a été constamment amélioré puis complété par un appareil de mesure des diamètres ce qui a permis de réaliser le cubage des produits récoltés. Actuellement, l informatique embarquée autorise une gestion de production très performante avec la détermination du nombre d arbres abattus, du volume total et par catégorie de produit, ceci par chantier ou par unité de temps. Les longueurs et les volumes sont précis dès lors que le conducteur étalonne convenablement sa machine. Et l ordinateur de bord constitue également un remarquable outil de contrôle, de réglage et de maintenance de la machine doté de fonctions avancées comme le diagnostic de pannes. 3
3 N 4-24 Fiche n 7 Bûcheronnage mécanisé! Machines d exploitation forestière! Productivité En l absence de statistiques officielles, ces informations sont collectées par l, sous forme d enquête auprès des constructeurs et distributeurs de matériels. Elles concernent uniquement les matériels neufs et sont disponibles depuis Machines et têtes de Ventes annuelles de 1974 à L évolution du mécanisé en France Nombre de matériels 1 d autres centres de recherche forestière à l étranger, analysent les opérations forestières en appliquant des techniques d organisation scientifique du travail. Leurs chronométrages, réalisés sur les bûcherons opérant en premières éclaircies, montrent que ces ouvriers consacrent environ 7 % de leur temps de travail à ébrancher les arbres, les tronçonner et empiler les billons. Une seconde publication sera consacrée aux enjeux et perspectives du mécanisé à l horizon 21 : potentiel de bois résineux et feuillus mécanisable en fonction des récentes études de ressource, parc de matériels nécessaires pour atteindre les taux de mécanisation envisagés, mesures à prendre pour favoriser le développement de la mécanisation. Mais pourquoi avoir mécanisé le des résineux? Dès les années 197, l ARMEF et le CTBA en France, ainsi que 1 13/14 kw vers Depuis, elles restent relativement stables. Après une stagnation au rythme de 1 unités /an, les ventes atteignent un niveau de l ordre de 2 équipements/an vers 1998/99. Les masses suivent la même tendance : les plus grosses machines pèsent maintenant 16 à 18 tonnes. L année 2 est tout à fait exceptionnelle avec 98 têtes vendues, généralement de forte capacité : diamètre d abattage 6 cm de moyenne avec quelques exemplaires atteignant 8 cm. La capacité La capacité d abattage en diamètre a beaucoup augmenté entre 198 et 199, passant d environ 2/3 cm à 4/6 cm. Actuellement, le marché est très diversifié avec une large gamme de matériels allant de la petite machine destinée aux premières éclaircies aux gros engins 6 x 6 ou 8 x 8 de puissance 16 kw, de capacité 6 à 7 cm voire plus, destinées aux dernières éclaircies et coupes finales. Lors des années 1998/21 la plupart des têtes seules étaient vendues pour être montées sur un nouveau matériel, souvent une pelle mécanique. Maintenant, seule la moitié d entre elles fait l objet d une première monte sur un porte-outils. Les autres alimentent un marché de remplacement Têtes de Machines de Les machines de Sur la période 1974/1987 les ventes restent à un niveau faible, de l ordre d une dizaine de machines/an. Il s agit essentiellement de Makeri, Sogedep et d ébrancheuses Sifer 13. C est à partir de 1987, avec des modèles tels que le Valmet 91, la OSA Eva (qui deviendra plus tard Timberjack) et la Sifer 24 qu apparaissent les machines de de physionomie voisine de celles que nous utilisons à l heure actuelle. De 1988 à 1996/97, les ventes oscillent mais restent globalement à un niveau moyen qui ne dépasse pas 2 unités par an. Contrairement à ce que l on imaginait à la fin des années 198, elles ne se développent guère après l embellie de 1987/89 et la pointe de 1992 qui correspond à des augmentations de capacité ou des ouvertures d usines de pâtes et scieries. Au contraire, la crise économique très forte de 1993 laisse des traces qui dureront quelques années. L ébrancheuse tronçonneuse Sifer 13 apparue à la fin des années 197 : un premier pas vers la mécanisation car la machine opérait sur des arbres préalablement abattus par un bûcheron. Alors que l abattage d un jeune résineux est rapide, ces opérations de façonnage s avèrent longues et fastidieuses en raison du nombre important de branches à couper. Elles sont physiquement pénibles car il faut rassembler et empiler de nombreux billons. Il apparaît donc logique de chercher à mécaniser d abord le façonnage de ces résineux et de commencer par les plus petits. sur le trois points de tracteurs agricoles (type Vimek, Patu ). Ils ont maintenant totalement disparu. 8 2 Les premières machines de sont apparues en France entre 197 et On dispose donc maintenant d un recul d environ 2 ans sur le mécanisé. Récemment, avec l aide de la DGFAR et des industriels de la pâte à papier, l a mené deux études destinées à mesurer l impact des tempêtes de 1999 sur le parc des engins forestiers et à tracer les perspectives du mécanisé à l horizon 21. Ces travaux ont nécessité, entre autres, des investigations sur l évolution du parc des machines de. L objet de la présente fiche est d en exposer les principaux enseignements : fluctuations des ventes annuelles de machines, panorama du parc actuel, principales évolutions des caractéristiques techniques des matériels, productivité des machines au fil des ans. Les ventes de machines et têtes de Mots clés! Finalement, ce n est qu en 1998/99 que les ventes franchissent un palier significatif pour atteindre un niveau de l ordre de unités par an et que les machines pénètrent véritablement le secteur du bois d œuvre. Les chablis de fin 1999 déclenchent un doublement des ventes en 2 (11 machines) et amplifient la tendance à l exploitation des bois d oeuvre. L année 21 reste à un niveau élevé et, après le contrecoup dépressif de 22, les ventes 23 retrouvent et même dépassent leur niveau d avant chablis (8 machines). Ce n est pas le cas pour tous les types d engins forestiers : les débusqueurs se vendent de moins en moins, les ventes de porteurs se redressent mais n atteignent pas le niveau d avant tempête. Les têtes de La machine Ponsse Ergo 16, apparue à la fin des années 199, au travail dans une parcelle de chablis. Une tête Silvatec récente, de forte capacité, sur pelle mécanique Case. Actuellement, une quinzaine de marques sont présentes sur le marché français des machines et têtes de dont seulement 2 françaises : Sogedep et Sifor. Les leaders sont Timberjack, Valmet et Ponsse. Il s agit d équipements vendus seuls, contrairement aux machines ci-dessus qui incluent l engin porteoutil et sa tête. Leurs ventes évoluent sensiblement selon la même tendance que celle des machines complètes. Avant les années 199, les effectifs figurant sur le graphique concernent essentiellement des équipements d ébranchage tronçonnage à monter 2 L évolution des principales caractéristiques des matériels La motricité : 7 % des machines sont maintenant des 6 x 6. Les 4 x 4, majoritaires début 199, ne représentent plus que 1 % du marché. La puissance et la masse Les puissances ont fortement augmenté passant en moyenne de 8/9 kw début 199 à L ordinateur de bord et ses fonctionnalités Les premières machines n avaient pas de système de mesure des longueurs ou comportaient un dispositif rudimentaire. Celui-ci a été constamment amélioré puis complété par un appareil de mesure des diamètres ce qui a permis de réaliser le cubage des produits récoltés. Actuellement, l informatique embarquée autorise une gestion de production très performante avec la détermination du nombre d arbres abattus, du volume total et par catégorie de produit, ceci par chantier ou par unité de temps. Les longueurs et les volumes sont précis dès lors que le conducteur étalonne convenablement sa machine. Et l ordinateur de bord constitue également un remarquable outil de contrôle, de réglage et de maintenance de la machine doté de fonctions avancées comme le diagnostic de pannes. 3
4 Le parc des machines et son évolution En 199, le parc ne comportait qu une soixantaine de machines produisant, millions de m3. A l heure actuelle, ses 4 engins fournissent environ 9,2 millions m3 soit 44 % de la récolte des résineux ou 24 % de la récolte totale. Le parc actuel Les machines forestières n étant pas immatriculées, on ne connaît pas l effectif exact du parc. On l estime à partir des ventes annuelles en formulant des hypothèses de durée de vie par catégorie de matériel. Les résultats obtenus sont confortés par des inventaires réalisés épisodiquement dans certaines régions et, exceptionnellement, à un niveau national comme ce fut le cas en 2/22. Parc des engins forestiers L une des machines actuellement les plus répandues en France : la Timberjack En fait, une quarantaine de machines travaillent à la fois en résineux et feuillus, dont une vingtaine exclusivement en feuillus. Les 9,2 millions de m3 mécanisés comportent donc environ,3 millions m3 de feuillus ce qui représente 2 à 2, % de la récolte dans ces essences Débusqueurs Machines de Porteurs Têtes de La productivité des machines et son évolution Le parc des machines de et sa contribution à la récolte Production annuelle des machines de 3 Production (m3/an) En 24, l ensemble du parc français comporte environ 3 2 engins forestiers en fonctionnement dont 4 machines de : 418 machines automotrices et 112 têtes seules montées sur divers porte-outils, essentiellement des pelles mécaniques en moyenne, les machines sont de plus en plus puissantes et de plus forte capacité en diamètre, - les parcelles mécanisées ne sont plus uniquement des premières éclaircies (arbres de petits diamètres et faible prélèvement par hectare) comme dans les années 198 mais de plus en plus des secondes, troisièmes éclaircies et coupes rases présentant des arbres de volume unitaire beaucoup plus élevé. Bien entendu, ces moyennes cachent une grande diversité de situations : les petites machines opérant essentiellement en premières éclaircies se situent entre 6 et 1 m3/an tandis que celles qui ne réalisent que des coupes rases produisent 3 m3/an et plus. A titre indicatif, la production moyenne en Finlande serait de 4 m3/an/machine ce qui montre que des progrès considérables sont encore possibles. Il faut cependant noter que bon nombre de machines finlandaises travaillent en double poste ce qui rend difficile la comparaison avec la situation française. Sur la période de 199 à 22, on a enregistré une augmentation de productivité moyenne de l ordre de 1 m3/an. Cette progression va ralentir parce que la proportion de coupes à moyens et gros bois ne peut augmenter indéfiniment bien que les parcelles de résineux plantées à partir des années 6 arrivent au stade des dernières éclaircies et coupes rases. Par ailleurs, des parcelles peu favorables, délaissées pendant l après chablis vont probablement être exploitées. Dans les années qui viennent, il faut donc s attendre à un fléchissement de la courbe de productivité par rapport à son rythme récent de + 1 m3/an. - le Makeri, petit engin Finlandais très mobile à bras court et à cisaille, - la Sogedep MP3, française, sorte de chariot élévateur tout terrain équipé d une grue et d une tête de rustique mais bien adaptée au pin maritime. Toutes ces machines ont une capacité en diamètre comprise entre 2 et 3 cm. Elles opèrent dans des arbres de premières éclaircies de volume moyen généralement inférieur à 1 dm3 et ne produisent, la plupart du temps, que des billons de bois de trituration. Très en vogue début 198, le Makeri 34 T est étroit (1,8 m), très mobile, doté d une cisaille puissante mais lente. 1 Un parc important de machines de ce type (genre OSA ci-dessous) fonctionne dans les pays nordiques au cours des années 198. Il laisse peu à peu la place à des machines simple prise telles que nous les connaissons à l heure actuelle. Une seule machine OSA à double prise fonctionne en Auvergne pendant quelques années. Mais plusieurs étrangères du même genre se révèlent d un grand secours en 1989 dans les chablis de Bretagne! La machine à double prise OSA : une productivité élevée mais une utilisation limitée aux coupes rases en raison de son encombrement. Vers la fin des années 198, le concept des petites machines très mobiles, pénétrant à l intérieur du peuplement pour aller y saisir et y façonner l arbre (Makeri, Sifer), laisse la place à des matériels plus gros qui n évoluent que dans les couloirs de cloisonnement et qui travaillent avec une grue de portée moyenne ou même de longue portée. C est le cas de la Valmet 91, à l ergonomie remarquable, dont plusieurs exemplaires sont vendus en 1987/88 en France % Mécanisation résineux Production enregistrée (m3/an) Tendance + 1 m3/an Prévisions de production (m3/an) La productivité moyenne par machine est passée de 8 m3/an en 1988 à 17 m3/an en 22. Au début des années 198, elle n était que d environ 6 m3/an. Cette progression s explique par l augmentation des performances intrinsèques et de la fiabilité des machines mais surtout par 2 phénomènes : 4 Quelques étapes historiques du mécanisé Comme indiqué précédemment, c est à partir des années 1976/78 que démarre la semi mécanisation en France avec la machine Sifer 13 qui est une ébrancheuse/tronçonneuse à bras court intervenant sur les arbres préalablement abattus par un bûcheron. Quelques autres machines commencent à réaliser entièrement la récolte de l arbre : Bûcheronnage mécanisé : perspectives 21 Rapport final DGFAR 22 p. (Juin 24) et ses 4 annexes dont Machines de : panorama du parc français des matériels et examen de son évolution de 198 à p. (Septembre 23) Evolution de l exploitation forestière en France suite aux tempêtes de décembre 1999 Rapport final DGFAR 9 p. (Janvier 23) % mécanisation résineux 6 Ces travaux ont bénéficié de l aide financière de la DGFAR et des industries de la pâte à papier. Pour en savoir plus Evolution du mécanisé Viennent également des OSA Eva (devenues plus tard FMG puis Timberjack), des Cimaf, Sifor toutes dotées d un bras de moyenne ou longue portée (6 à 1 m). Les progrès et la miniaturisation de l hydraulique permettent de monter les distributeurs sur la tête elle-même. Les machines ne comportent plus qu un nombre limité de flexibles et un seul câble électrique à 4 conducteurs entre l engin et la tête ce qui amène une fiabilité fortement accrue. Parallèlement, les têtes de s améliorent avec des rouleaux d entraînement plus puissants, des couteaux ébrancheurs plus nombreux et mieux conçus, des dispositifs de mesure des longueurs plus précis. Les têtes scandinaves, adaptées à des arbres à la branchaison très fine, ont en effet du mal à traiter les Douglas et pins maritimes branchus et doivent évoluer. A l horizon 21, la productivité moyenne se situera à environ 2 m3/an/machine. Diffusée en Aquitaine début 198, la Sogedep MP3 est construite sur la base d un chariot élévateur tout terrain et dispose d un bac de stockage des billons. A la même époque, les Scandinaves ont déjà commencé à mécaniser leurs bois de dernières éclaircies et coupes rases avec des machines à deux prises : une première tête, placée en bout de grue permet l abattage, tandis qu une seconde unité, placée sur le plateau de l engin, façonne l arbre précédent. Jean-Pierre LAURIER Direction Domaine de l Etançon 7737 Nangis Tél. : Fax : dir@afocel.fr La machine Valmet 91 avec son bras télescopique et sa cabine à correction d assiette. ISSN :
5 Le parc des machines et son évolution En 199, le parc ne comportait qu une soixantaine de machines produisant, millions de m3. A l heure actuelle, ses 4 engins fournissent environ 9,2 millions m3 soit 44 % de la récolte des résineux ou 24 % de la récolte totale. Le parc actuel Les machines forestières n étant pas immatriculées, on ne connaît pas l effectif exact du parc. On l estime à partir des ventes annuelles en formulant des hypothèses de durée de vie par catégorie de matériel. Les résultats obtenus sont confortés par des inventaires réalisés épisodiquement dans certaines régions et, exceptionnellement, à un niveau national comme ce fut le cas en 2/22. Parc des engins forestiers L une des machines actuellement les plus répandues en France : la Timberjack En fait, une quarantaine de machines travaillent à la fois en résineux et feuillus, dont une vingtaine exclusivement en feuillus. Les 9,2 millions de m3 mécanisés comportent donc environ,3 millions m3 de feuillus ce qui représente 2 à 2, % de la récolte dans ces essences Débusqueurs Machines de Porteurs Têtes de La productivité des machines et son évolution Le parc des machines de et sa contribution à la récolte Production annuelle des machines de 3 Production (m3/an) En 24, l ensemble du parc français comporte environ 3 2 engins forestiers en fonctionnement dont 4 machines de : 418 machines automotrices et 112 têtes seules montées sur divers porte-outils, essentiellement des pelles mécaniques en moyenne, les machines sont de plus en plus puissantes et de plus forte capacité en diamètre, - les parcelles mécanisées ne sont plus uniquement des premières éclaircies (arbres de petits diamètres et faible prélèvement par hectare) comme dans les années 198 mais de plus en plus des secondes, troisièmes éclaircies et coupes rases présentant des arbres de volume unitaire beaucoup plus élevé. Bien entendu, ces moyennes cachent une grande diversité de situations : les petites machines opérant essentiellement en premières éclaircies se situent entre 6 et 1 m3/an tandis que celles qui ne réalisent que des coupes rases produisent 3 m3/an et plus. A titre indicatif, la production moyenne en Finlande serait de 4 m3/an/machine ce qui montre que des progrès considérables sont encore possibles. Il faut cependant noter que bon nombre de machines finlandaises travaillent en double poste ce qui rend difficile la comparaison avec la situation française. Sur la période de 199 à 22, on a enregistré une augmentation de productivité moyenne de l ordre de 1 m3/an. Cette progression va ralentir parce que la proportion de coupes à moyens et gros bois ne peut augmenter indéfiniment bien que les parcelles de résineux plantées à partir des années 6 arrivent au stade des dernières éclaircies et coupes rases. Par ailleurs, des parcelles peu favorables, délaissées pendant l après chablis vont probablement être exploitées. Dans les années qui viennent, il faut donc s attendre à un fléchissement de la courbe de productivité par rapport à son rythme récent de + 1 m3/an. - le Makeri, petit engin Finlandais très mobile à bras court et à cisaille, - la Sogedep MP3, française, sorte de chariot élévateur tout terrain équipé d une grue et d une tête de rustique mais bien adaptée au pin maritime. Toutes ces machines ont une capacité en diamètre comprise entre 2 et 3 cm. Elles opèrent dans des arbres de premières éclaircies de volume moyen généralement inférieur à 1 dm3 et ne produisent, la plupart du temps, que des billons de bois de trituration. Très en vogue début 198, le Makeri 34 T est étroit (1,8 m), très mobile, doté d une cisaille puissante mais lente. 1 Un parc important de machines de ce type (genre OSA ci-dessous) fonctionne dans les pays nordiques au cours des années 198. Il laisse peu à peu la place à des machines simple prise telles que nous les connaissons à l heure actuelle. Une seule machine OSA à double prise fonctionne en Auvergne pendant quelques années. Mais plusieurs étrangères du même genre se révèlent d un grand secours en 1989 dans les chablis de Bretagne! La machine à double prise OSA : une productivité élevée mais une utilisation limitée aux coupes rases en raison de son encombrement. Vers la fin des années 198, le concept des petites machines très mobiles, pénétrant à l intérieur du peuplement pour aller y saisir et y façonner l arbre (Makeri, Sifer), laisse la place à des matériels plus gros qui n évoluent que dans les couloirs de cloisonnement et qui travaillent avec une grue de portée moyenne ou même de longue portée. C est le cas de la Valmet 91, à l ergonomie remarquable, dont plusieurs exemplaires sont vendus en 1987/88 en France % Mécanisation résineux Production enregistrée (m3/an) Tendance + 1 m3/an Prévisions de production (m3/an) La productivité moyenne par machine est passée de 8 m3/an en 1988 à 17 m3/an en 22. Au début des années 198, elle n était que d environ 6 m3/an. Cette progression s explique par l augmentation des performances intrinsèques et de la fiabilité des machines mais surtout par 2 phénomènes : 4 Quelques étapes historiques du mécanisé Comme indiqué précédemment, c est à partir des années 1976/78 que démarre la semi mécanisation en France avec la machine Sifer 13 qui est une ébrancheuse/tronçonneuse à bras court intervenant sur les arbres préalablement abattus par un bûcheron. Quelques autres machines commencent à réaliser entièrement la récolte de l arbre : Bûcheronnage mécanisé : perspectives 21 Rapport final DGFAR 22 p. (Juin 24) et ses 4 annexes dont Machines de : panorama du parc français des matériels et examen de son évolution de 198 à p. (Septembre 23) Evolution de l exploitation forestière en France suite aux tempêtes de décembre 1999 Rapport final DGFAR 9 p. (Janvier 23) % mécanisation résineux 6 Ces travaux ont bénéficié de l aide financière de la DGFAR et des industries de la pâte à papier. Pour en savoir plus Evolution du mécanisé Viennent également des OSA Eva (devenues plus tard FMG puis Timberjack), des Cimaf, Sifor toutes dotées d un bras de moyenne ou longue portée (6 à 1 m). Les progrès et la miniaturisation de l hydraulique permettent de monter les distributeurs sur la tête elle-même. Les machines ne comportent plus qu un nombre limité de flexibles et un seul câble électrique à 4 conducteurs entre l engin et la tête ce qui amène une fiabilité fortement accrue. Parallèlement, les têtes de s améliorent avec des rouleaux d entraînement plus puissants, des couteaux ébrancheurs plus nombreux et mieux conçus, des dispositifs de mesure des longueurs plus précis. Les têtes scandinaves, adaptées à des arbres à la branchaison très fine, ont en effet du mal à traiter les Douglas et pins maritimes branchus et doivent évoluer. A l horizon 21, la productivité moyenne se situera à environ 2 m3/an/machine. Diffusée en Aquitaine début 198, la Sogedep MP3 est construite sur la base d un chariot élévateur tout terrain et dispose d un bac de stockage des billons. A la même époque, les Scandinaves ont déjà commencé à mécaniser leurs bois de dernières éclaircies et coupes rases avec des machines à deux prises : une première tête, placée en bout de grue permet l abattage, tandis qu une seconde unité, placée sur le plateau de l engin, façonne l arbre précédent. Jean-Pierre LAURIER Direction Domaine de l Etançon 7737 Nangis Tél. : Fax : dir@afocel.fr La machine Valmet 91 avec son bras télescopique et sa cabine à correction d assiette. ISSN :
6 Le parc des machines et son évolution En 199, le parc ne comportait qu une soixantaine de machines produisant, millions de m3. A l heure actuelle, ses 4 engins fournissent environ 9,2 millions m3 soit 44 % de la récolte des résineux ou 24 % de la récolte totale. Le parc actuel Les machines forestières n étant pas immatriculées, on ne connaît pas l effectif exact du parc. On l estime à partir des ventes annuelles en formulant des hypothèses de durée de vie par catégorie de matériel. Les résultats obtenus sont confortés par des inventaires réalisés épisodiquement dans certaines régions et, exceptionnellement, à un niveau national comme ce fut le cas en 2/22. Parc des engins forestiers L une des machines actuellement les plus répandues en France : la Timberjack En fait, une quarantaine de machines travaillent à la fois en résineux et feuillus, dont une vingtaine exclusivement en feuillus. Les 9,2 millions de m3 mécanisés comportent donc environ,3 millions m3 de feuillus ce qui représente 2 à 2, % de la récolte dans ces essences Débusqueurs Machines de Porteurs Têtes de La productivité des machines et son évolution Le parc des machines de et sa contribution à la récolte Production annuelle des machines de 3 Production (m3/an) En 24, l ensemble du parc français comporte environ 3 2 engins forestiers en fonctionnement dont 4 machines de : 418 machines automotrices et 112 têtes seules montées sur divers porte-outils, essentiellement des pelles mécaniques en moyenne, les machines sont de plus en plus puissantes et de plus forte capacité en diamètre, - les parcelles mécanisées ne sont plus uniquement des premières éclaircies (arbres de petits diamètres et faible prélèvement par hectare) comme dans les années 198 mais de plus en plus des secondes, troisièmes éclaircies et coupes rases présentant des arbres de volume unitaire beaucoup plus élevé. Bien entendu, ces moyennes cachent une grande diversité de situations : les petites machines opérant essentiellement en premières éclaircies se situent entre 6 et 1 m3/an tandis que celles qui ne réalisent que des coupes rases produisent 3 m3/an et plus. A titre indicatif, la production moyenne en Finlande serait de 4 m3/an/machine ce qui montre que des progrès considérables sont encore possibles. Il faut cependant noter que bon nombre de machines finlandaises travaillent en double poste ce qui rend difficile la comparaison avec la situation française. Sur la période de 199 à 22, on a enregistré une augmentation de productivité moyenne de l ordre de 1 m3/an. Cette progression va ralentir parce que la proportion de coupes à moyens et gros bois ne peut augmenter indéfiniment bien que les parcelles de résineux plantées à partir des années 6 arrivent au stade des dernières éclaircies et coupes rases. Par ailleurs, des parcelles peu favorables, délaissées pendant l après chablis vont probablement être exploitées. Dans les années qui viennent, il faut donc s attendre à un fléchissement de la courbe de productivité par rapport à son rythme récent de + 1 m3/an. - le Makeri, petit engin Finlandais très mobile à bras court et à cisaille, - la Sogedep MP3, française, sorte de chariot élévateur tout terrain équipé d une grue et d une tête de rustique mais bien adaptée au pin maritime. Toutes ces machines ont une capacité en diamètre comprise entre 2 et 3 cm. Elles opèrent dans des arbres de premières éclaircies de volume moyen généralement inférieur à 1 dm3 et ne produisent, la plupart du temps, que des billons de bois de trituration. Très en vogue début 198, le Makeri 34 T est étroit (1,8 m), très mobile, doté d une cisaille puissante mais lente. 1 Un parc important de machines de ce type (genre OSA ci-dessous) fonctionne dans les pays nordiques au cours des années 198. Il laisse peu à peu la place à des machines simple prise telles que nous les connaissons à l heure actuelle. Une seule machine OSA à double prise fonctionne en Auvergne pendant quelques années. Mais plusieurs étrangères du même genre se révèlent d un grand secours en 1989 dans les chablis de Bretagne! La machine à double prise OSA : une productivité élevée mais une utilisation limitée aux coupes rases en raison de son encombrement. Vers la fin des années 198, le concept des petites machines très mobiles, pénétrant à l intérieur du peuplement pour aller y saisir et y façonner l arbre (Makeri, Sifer), laisse la place à des matériels plus gros qui n évoluent que dans les couloirs de cloisonnement et qui travaillent avec une grue de portée moyenne ou même de longue portée. C est le cas de la Valmet 91, à l ergonomie remarquable, dont plusieurs exemplaires sont vendus en 1987/88 en France % Mécanisation résineux Production enregistrée (m3/an) Tendance + 1 m3/an Prévisions de production (m3/an) La productivité moyenne par machine est passée de 8 m3/an en 1988 à 17 m3/an en 22. Au début des années 198, elle n était que d environ 6 m3/an. Cette progression s explique par l augmentation des performances intrinsèques et de la fiabilité des machines mais surtout par 2 phénomènes : 4 Quelques étapes historiques du mécanisé Comme indiqué précédemment, c est à partir des années 1976/78 que démarre la semi mécanisation en France avec la machine Sifer 13 qui est une ébrancheuse/tronçonneuse à bras court intervenant sur les arbres préalablement abattus par un bûcheron. Quelques autres machines commencent à réaliser entièrement la récolte de l arbre : Bûcheronnage mécanisé : perspectives 21 Rapport final DGFAR 22 p. 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