Banque Centrale de Madagascar

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Banque Centrale de Madagascar"

Transcription

1 Banque Centrale de Madagascar DIRECTION DES ETUDES ET DES RELATIONS INTERNATIONALES ETUDE SUR LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES A MADAGASCAR INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE Décembre 2012

2 C ette étude sur les Organisations Non Gouvernementales à Madagascar a été faite par l équipe de l INSTAT : M. RAKOTOMANANA Eric Jean Michel, Directeur des Statistiques Economiques M. RAJAOBELINA Jimmy, Ingénieur Statisticien M. RANDRIANATOANDRO Tahiana, Economiste, Ingénieur Statisticien M. RAKOTOMANANA Marius, Ingénieur des Mines M. RAKOTONANAHARY Onjaniaina, Economiste Et des Agents de collecte Avec la collaboration étroite de l équipe de la Direction chargée des Etudes et des Relations Internationales de la Banque Centrale. 2

3 Sommaire Sommaire... 3 Liste des tableaux... 4 Liste des graphiques... 5 Résumé 6 1. Généralités sur les interventions des ONG Répartition géographique des ONG et leurs activités Les activités des ONG à Madagascar Organisation et structure de l emploi au sein des ONG Opinion des Dirigeants des ONG sur les différents types de partenariat Les sources de financement des ONG/Associations Structure et évolution du financement des ONG Caractéristiques des financements reçus des non résidents Les dépenses des ONG Evolution des dépenses des ONG Analyse des dépenses des ONG au cours du premier semestre Annexe 1 : Base méthodologique Annexe 2 : TABLEAUX Table des matières

4 Liste des tableaux Tableau 1 : Répartition des principales interventions des ONG entre les régions Tableau 2 : Répartition des ONG et des allocations budgétaires entre les Régions (En pourcentage)13 Tableau 3 : Pourcentage d ONG opérant dans chaque secteur (Principal secteur d intervention) en 2009, 2010, 2011 et 1 er semestre Tableau 4 : Partenariat entre ONG dans la réalisation de leurs activités Tableau 5 : Structure des membres d ONG/Association selon le type au 1 er semestre Tableau 6 : Pourcentage des femmes dirigeantes dans les ONG/Associations Tableau 7 : Evolution du solde d opinion des dirigeants des ONG sur les sujets de partenariat Tableau 8 : Sources des nouveaux financements des ONG de 2007 au 1 er semestre 2012 (En Million Tableau 9 : d Ariary) Source des nouveaux financements des ONG de 2007 au 1 er semestre 2012 selon la résidence des donateurs/créanciers et par type d ONG (En Million d Ariary) Tableau 10 : Disponibilités des ressources par principal secteur d intervention des ONG (En Million d Ariary) Tableau 11 : Pays partenaires des ONG en termes de financements en 2010, en 2011 et au cours du premier semestre 2012 (Montant en Million d Ariary) Tableau 12 : Fonds en provenance des Etats-Unis d Amérique (En Million d Ariary) Tableau 13 : Fonds en provenance de la France (En Million d Ariary) Tableau 14 : Evolution des dépenses de fonctionnement de 2004 à 2010(Milliards d Ariary) Tableau 15 : Évolution des dépenses liées aux activités (Milliards d Ariary) Tableau 16 : Les dépenses de fonctionnement du 1 er semestre 2011 et 2012 (en Milliard d ariary) Tableau 17 : Les dépenses liées aux activités du 1 er semestre 2011 et 2012 (en Milliards d Ariary) Tableau 18 : Pays sources de nouveaux financements (Reste du Monde) ; Valeur en Millions Ariary 56 4

5 Liste des graphiques Graphique 1 : Répartition des ONG selon leurs localités d implantation au 1 er semestre Graphique 2 : Intervention des ONG selon les milieux d intervention Graphique 3 : Pourcentage des ONG intervenant dans chaque province Graphique 4 : Représentation des femmes dans le cercle de décision des ONG/Associations Graphique 5 : Représentation des femmes dans le cercle de décision par secteur d activité en 2011 et au cours du 1er semestre Graphique 6 : Evolution structurelle des apports des Non Résidents par catégorie Graphique 7 : Evolution des financements des trois principaux pays partenaires des ONG (Million d Ariary) Graphique 8 : Répartition des financements des Etats-Unis par domaine d intervention au cours du 1 er semestre Graphique 9 : Répartition des fonds provenant de la France par domaine d intervention au cours du 1 er semestre Graphique 10 : Répartition des fonds provenant du Royaume Uni par domaine d intervention au cours du 1 er semestre Graphique 11 : Evolution des financements des Bailleurs de fonds multilatéraux partenaires des ONG/Associations (En million d Ariary) Graphique 12 : Domaines d intervention des Bailleurs de fonds multilatéraux via les ONG/Associations au cours du 1 er semestre Graphique 13 : Allocations budgétaires des Bailleurs de fonds multilatéraux par domaine d intervention au cours du premier semestre Graphique 14 : Evolution des dépenses des ONG de 2004 à Graphique 15 : Evolution des dépenses des ONG par catégories de 2004 à Graphique 16 : Evolution de la participation des non résidents dans les dépenses liées aux activités des ONG de 2004 à Graphique 17 : Evolution des dépenses au cours du 1 er semestre de 2009 à Graphique 18 : Evolution des dépenses des ONG par catégories du 1 er semestre de 2009 à Graphique 19 : Apport des non-résidents dans les dépenses liées aux activités au cours du 1 er semestre 2012 (en Milliard d Ariary)

6 Résumé A la fin du premier semestre 2012, nous avons recensé 680 ONG/Associations en activité à Madagascar, contre 624 en 2011, soit un accroissement de 9%. La reprise d activité des ONG, autrefois en veilleuse (sans activité), est essentiellement la raison de cette progresseion. Une grande majorité de ces ONG ont été localisées dans la province d Antananarivo, 67,6%. 10,4% sont implantées à Toamasina et 9,4% à Fianarantsoa. Plusieurs facteurs peuvent expliquer leur choix de l implantation mais nous soulignons principalement la facilitation administrative et la proximité géographique par rapport aux populations cible. Une ONG peut entreprendre simultanément plusieurs actions. En identifiant le principal secteur d intervention pour chacune des ONG, leur répartition à travers les différents secteurs au cours du premier semestre 2012 reste identique à celle des années antérieures : 17,8% dans la «Protection sociale», 15,7% dans le domaine de la «santé» et 11,2% dans la «Formation et conseil». L emploi constitue la contribution première et directe des ONG. Bien qu il soit un canal de distribution du revenu, il est également un moyen de valorisation du genre Féminin. Cependant au cours du premier semestre 2012, la participation des hommes est plus dominante par rapport à celle des femmes dans les cercles de décision des ONG/Associations. Les femmes ont représenté 38,1% de la population de Présidents/Représentants, un niveau constant par rapport aux années antérieures. En termes de disposition financière, les ONG ont marqué un pic pour l année 2011 : 346,6 milliards d Ariary ont été alloués à la mise en œuvre de leurs activités. Le rythme d accroissement prépondérant depuis l année 2010 semble se poursuivre en 2012 car, en glissement trimestriel, le premier semestre enregistre une hausse de 42,7% par rapport à l année 2011, un montant estimé à 169,8 milliards d Ariary. En analysant l accroissement des ressources des ONG en 2011, les résultats de l enquête apprennent que 26,9% des fonds proviennent des ONG internationales non résidents. Leur apport a été estimé à 93,3 milliards d Ariary, en hausse de 24,2% par rapport à l année

7 Ces ressources ont été drainées grâce à un partenariat élevé avec le Reste Du Monde (non résident). Plus précisément, ce degré de partenariat a été de 0,81 au cours de l année 2011 et restera certainement élevé au cours de l année 2012 au vu des résultats du premier semestre (0,84). Pour Madagascar, et en particulier pour les ONG, le Reste Du Monde inclut les Etats Unis d Amérique, la France et le Royaume Uni en ce qui concerne les relations bilatérales. Respectivement leurs apports ont été de 32,8%, 24,4% et 2,2% en Principalement, leurs actions ont été orientées vers la Protection sociale à Madagascar. Dans les relations multilatérales, l on retrouve les Nations Unies, l Union Européenne et la Banque Mondiale. Leurs contributions ont été estimées à 12,5%, 9,9% et 4,2%. Pour ce qui est de leurs actions, ces trois bailleurs se sont partagés les secteurs Santé, Environnement, Etudes, Promotion de l Agriculture, Protection Sociale, Formation/Conseil et Droits de l Homme. Du côté des dépenses, elles se sont élevées à 320,6 milliards d Ariary durant l année 2011, soit une augmentation de 45,4% par rapport à l année Cette période coïncide avec celle où les partenaires financiers et techniques de l Etat malagasy se sont tournés vers l humanitaire, suite à la crise perdurant. L augmentation des dépenses est ainsi imputable aux réalisations des ONG internationales. Elles ont connu une hausse de 47,3% par rapport à l année 2010, avec une contribution de 31,5 points dans la variation globale. Les dépenses sont également en hausse au niveau des ONG nationales, mais avec une contribution moindre du fait de son poids : variation de 41,7% par rapport à l année 2010, avec une contribution de 13,9 points. Concernant les dépenses effectuées dans le cadre des activités de nature caritative et humanitaire, le poste «Construction et réhabilitation» reste la principale destination. Toutefois, en termes de contribution à la variation, il ne se retrouve qu à la 4 ème place. Lorsque l on étudie l utilisation des fonds des non-résidents, les chiffres continuent d indiquer l importance des financements extérieurs dans le secteur des organismes à but non lucratif. Les réalisations de l année 2011 ont affiché une contribution des non résidents de 85,1% des dépenses liées aux activités. Pour le 1 er semestre 2012, les réalisations des ONG ont été évaluées à 150,1 milliards MGA, soit une augmentation de 50,5% par rapport à celles du 1 er semestre En somme, les perspectives pour l année 2012 semblent être plutôt favorables aux actions des ONG à Madagascar, notamment pour les ONG œuvrant dans le secteur social en général. 7

8 1. Généralités sur les interventions des ONG Les ONG/associations contribuent à la lutte contre la pauvreté, en mettant en œuvre des projets de développement avec et auprès des populations d un pays. Elles peuvent intervenir dans des projets à court terme dans un contexte d urgence ou à long terme. Le présent paragraphe identifie les typologies des interventions des ONG/associations œuvrant à Madagascar, les localités où elles sont implantées ainsi que les communautés cibles, la nature de leurs activités, le volume d emplois créés et les opinions des dirigeants des ONG sur leur environnement interne et externe Répartition géographique des ONG et leurs activités D une manière générale, une ONG ou une association a une vocation non lucrative, elle a une assise locale, régionale ou internationale. Elle a le choix de la localité l implantation et des communautés cibles. La notion d implantation fait référence à l idée de siège, et la notion de cible est toujours liée au lieu où l action des ONG est menée. Si le siège social de chaque ONG est unique, leur lieu cible peut couvrir tout le territoire national. Dans la suite, le terme de lieu fait référence à la Province 1 qui reste le niveau de détail géographique disponible durant l enquête Localités d implantation des ONG Le nombre des ONG/Associations réparties à travers la Grande Ile est évalué à 680 à la fin du premier semestre La province d Antananarivo est le lieu d implantation de 67,6% de ces ONG/Associations, celle de Toamasina de 10,4% et celle de Fianarantsoa de 9,4%. Les ONG/Associations intervenant dans plus d une province préfèrent s implanter dans la capitale afin de mieux gérer et administrer leurs activités. Pour les autres provinces, le taux d implantation des ONG/Associations en activité reste toujours faible. En ce qui concerne le type, 75,0% d entre elles sont des ONG/Associations nationales et 25,0% sont de type international. Ces dernières sont principalement françaises (49,7%), américaines (14,0%) et anglaises (9,0%). 1 L enquête a été réalisée au niveau national pour être représentative seulement au niveau des provinces. 8

9 Par rapport au premier semestre 2011, le nombre des ONG/Associations a connu une augmentation de l ordre de 9,0%. Cette augmentation est due à la reprise d activité de certaines ONG/Associations. Elles ont représenté 2,7% des ONG/Associations totales en activité à la fin du premier semestre Graphique 1 : Répartition des ONG selon leurs localités d implantation au 1 er semestre 2012 MAHAJNGA 3,5% TOLIARY 5,7% ANTSIRANANA 3,5% TOAMASINA 10,4% FIANARANTSOA 9,4% ANTANANARIVO 67,6% Localités et communautés cibles des ONG Les provinces d intervention : Le milieu d intervention des ONG est spécifié par les objectifs et perspectives pour le développement socio-économique du pays. L enquête a révélé que de plus en plus des ONG/Associations consacrent leurs interventions dans le milieu urbain. En 2011, le nombre des ONG/Associations œuvrant dans le milieu urbain est augmenté de 5,4%. La population dans les quartiers pauvres des communautés citadines a bénéficié des apports et soutiens des ONG sous forme de l «Argent Contre Travail» (ou Haute Intensité de Main d Œuvre). La population rurale, elle, reste la préoccupation des ONG dans la réalisation de projets de développement. En 2010, 31,9% des ONG ont entrepris des actions exclusivement dans le milieu rural, contre 28,6% en Par ailleurs, 42,6% de l ensemble des ONG en 2011 ont travaillé simultanément en milieu urbain et rural. 9

10 Graphique 2 : Intervention des ONG selon les milieux d intervention. La province d Antananarivo reste celle qui reçoit plus en termes d intervention des ONG/Associations. 51,4% des ONG y entreprennent des activités pendant l année Elle est suivie de la province de Fianarantsoa et de celle de Toamasina qui détiennent respectivement 27,6% et 24,8% des contributions des ONG pour la même année. Il est également à noter que la province de Mahajanga a bénéficié en 2011 de presque 2% de plus des actions menées l année d avant. 10

11 Graphique 3 : Pourcentage des ONG intervenant dans chaque province. Le tableau ci-dessous nous permet d identifier les provinces dans lesquelles les ONG exercent leurs activités de façon exclusive. L enquête nous démontre que la province d Antananarivo reste la principale bénéficiaire des apports des ONG/Associations, avec une augmentation de 40,7% par rapport à l année En outre, le nombre d ONG opérant exclusivement dans les provinces de Toliara et d Antsiranana a connu une légère diminution, respectivement de -4,3% et de -3,1% entre l année 2010 et Par ailleurs, 28,0% de l ensemble des ONG opèrent au moins dans deux provinces et 18,3% interviennent dans au moins trois provinces. Enfin, le nombre des ONG œuvrant dans les six provinces de Madagascar a augmenté de 2,3% en

12 Tableau 1 : Répartition des principales interventions des ONG entre les régions % d ONG % cumulé décroissant Provinces d intervention (exclusivement) Antananarivo 33,1% 40,7% 100,0% Fianarantsoa 10,3% 8,3% 59,3% Toamasina 11,9% 10,8% 51,0% Mahajanga 4,3% 3,7% 40,2% Toliara 8,9% 4,6% 36,5% Antsiranana 7,0% 3,9% 31,9% Antananarivo et Fianarantsoa 2,7% 3,6% 28,0% Antananarivo et Toamasina 1,0% 1,6% 24,4% Antananarivo et Mahajanga 1,0% 0,6% 22,8% Antananarivo et Toliara 2,3% 2,0% 22,2% Antananarivo et Antsiranana 0,7% 0,0% 20,1% Fianarantsoa et Toamasina 0,7% 0,2% 20,1% Fianarantsoa et Toliara 1,0% 0,9% 19,9% Toamasina et Mahajanga 0,3% 0,0% 19,1% Toamasina et Toliara 0,0% 0,4% 19,1% Mahajanga et Toliara 0,0% 0,2% 18,7% Mahajanga et Antsiranana 0,0% 0,2% 18,5% Fianarantsoa-Mahajanga-Toliara 0,0% 0,2% 18,3% Mahajanga-Toliara et Antsiranana 0,0% 0,4% 18,1% Antananarivo, Fianarantsoa et Toamasina 2,7% 2,5% 17,7% Antananarivo, Fianarantsoa et Mahajanga 0,3% 0,2% 15,2% Antananarivo, Toamasina et Antsiranana 0,3% 0,2% 15,0% Antananarivo, Toamasina et Mahajanga 0,3% 0,4% 14,8% Antananarivo-Toamasina-Toliara 0,0% 0,4% 14,4% Antananarivo, Mahajanga et Toliara 0,0% 0,6% 14,0% Antananarivo, Fianarantsoa et Toliara 0,7% 0,4% 13,4% Antananarivo-Fianarantsoa-Antsiranana 0,0% 0,4% 13,0% Antananarivo-Toliara et Antsiranana 0,0% 0,8% 12,6% Antananarivo, Toamasina, Toliara et Antsiranana 0,7% 0,2% 11,8% Antananarivo, Fianarantsoa,Toamasina et Toliara 1,3% 1,3% 11,6% Antananarivo, Toamasina, Mahajanga ettoliara 0,0% 0,2% 10,3% Antananarivo-Toamasina-Mahajanga-Antsiranana 0,0% 0,4% 10,1% Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina et Antsiranana 0,3% 0,2% 9,7% Antananarivo-Fianarantsoa-Mahajanga et Toliara 0,0% 0,2% 9,5% Fianarantsoa, Mahajanga,Toliara et Antsiranana 0,3% 0,0% 9,3% Antananarivo, Fianarantsoa,Toamasina et Mahajanga 0,0% 0,6% 9,3% Antananarivo, Fianarantsoa,Toamasina et Antsiranana 0,0% 0,2% 8,7% Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Toliara et Antsiranana 1,0% 0,4% 8,5% Antananarivo, Fianarantsoa, Mahajanga,Toliara et Antsiranana 0,3% 0,2% 8,1% Antananarivo, Toamasina, Mahajanga,Toliara et Antsiranana 0,7% 0,2% 7,9% Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Mahajanga et Antsiranana 1,0% 0,2% 7,7% Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Mahajanga et Toliara 0,0% 0,6% 7,5% Dans toutes les provinces 4,6% 6,9% 6,9% TOTAL 100,0% 100,0% 0,0% 12

13 Les principales régions d intervention : En général, une ONG/association intervient parfois dans plusieurs régions. Les régions Analamanga, Vakinankaratra, Haute Matsiatra et Atsinanana sont les principales régions d intervention des ONG à la fin du premier semestre L on y a recensé respectivement 37,8% - 9,9% - 9,2% et 6,6% des ONG en activité. Pour les autres régions, la part varie entre 0% à 5% à la fin du premier semestre Tableau 2 : Répartition des ONG et des allocations budgétaires entre les Régions 2 (En pourcentage) Région er semestre 2012 Pourcentage des Pourcentage des Pourcentage des ONG intervenants Allocation ONG intervenants Allocation ONG intervenants Allocation Analamanga 44,8 33,0 43,9 22,4 37,8 22,6 Vakinankaratra 13,7 6,5 11,1 3,7 9,9 7,6 Itasy 1,4 1,2 1,8 1,5 1,4 0,7 Bongolava 0,8 1,6 0,6 3,6 0,6 1,1 Haute Matsiatra 7,3 6,7 9,5 5,8 9,2 7,3 Amoron'I Mania 5,9 9,0 5,1 4,5 3,6 0,9 Vatovavy Fitovinany 3,6 15,2 3,3 19,7 2,5 1,2 Ihorombe 0,2 0,3 0,1 0,9 0,0 0,0 Atsimo Atsinanana 1,0 1,9 1,0 0,5 0,8 0,1 Atsinanana 5,8 5,0 7,2 2,7 6,6 9,9 Analanjorofo 2,3 3,0 2,0 3,1 1,9 22,3 Alaotra Mangoro 5,5 1,6 7,8 1,1 5,0 0,9 Boeny 5,6 1,4 4,3 1,6 3,5 1,9 Sofia 1,4 0,7 1,4 0,6 1,3 2,4 Betsiboka 0,7 0,4 0,6 0,3 0,8 0,4 Melaky 0,4 0,3 0,6 1,1 0,2 0,2 Atsimo Andrefana 4,3 2,8 4,9 3,7 5,1 4,8 Androy 1,9 2,3 1,5 12,1 2,1 8,7 Anosy 2,7 3,9 2,4 0,9 2,7 3,0 Menabe 2,2 1,1 1,7 0,1 2,2 0,7 Diana 4,3 2,0 4,7 8,0 4,2 2,9 Sava 1,4 0,1 1,2 2,0 0,8 0,1 ENSEMBLE 100,0 100,0 100,0 2 Deux principales régions 13

14 En termes d allocations financières réparties par chaque région, les régions d Analamanga et d Analanjirofo ont bénéficié d une part assez importante au cours du premier semestre Leurs poids ont été respectivement de 22,6% et 22,3% de l ensemble des allocations financières des ONG. Par contre, en nombre, 1,9% des ONG seulement sont intervenues dans la région d Analanjirofo. Ce qui est significativement faible par rapport aux autres régions Les activités des ONG à Madagascar Secteur d intervention des ONG Les ONG/associations investissent aujourd hui dans un très grand nombre de domaines d activité. Cette diversité doit répondre à un besoin ressenti et exprimé localement, et s appuyer en priorité sur les groupes cibles. Les résultats de l enquête ont permis de synthétiser seize (16) principaux secteurs d interventions des ONG/Associations au cours du premier semestre 2012 ventilés suivant le tableau ci-après. Tableau 3 : Pourcentage d ONG opérant dans chaque secteur (Principal secteur d intervention) en 2009, 2010, 2011 et 1 er semestre 2012 Secteur d activités % d ONG y opérant Secteur d activités % d ONG y opérant 1er sem 1er sem Artisanat 1,1 2,3 2,7 2,4 Genre 0,4 1,0 0,9 0,8 Droit de l'homme 1,2 1,4 1,3 2,0 Promotion de l'agriculture 4,1 3,5 6,3 6,1 Justice 1,1 0,0 1,8 1,3 Protection sociale 20 15,4 17,8 17,8 Eau et assainissement 3 2,9 3,5 2,7 Religion 1,5 2,3 2,9 3,5 Education 9,3 8,9 9,8 10,5 Santé 18,6 13,6 15,6 15,7 Elevage et pêche 1,6 1,8 2,8 3,1 Œuvres socio économiques 6 10,4 7,0 5,9 Environnement 9,3 8,2 8,1 7,9 Micro-Finance et crédit ND ND 1,8 2,3 Etudes 1,9 3,1 1,9 0,7 Autres 5,4 12,9 5,7 6,2 Formation conseil 15,6 12,3 10,2 11,2 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 Les ONG/Associations peuvent intervenir dans des projets à très court terme dans un contexte d urgence ou bien à long terme dans le cadre de projets de développement. Au cours du premier semestre 2012, les activités des ONG/Associations œuvrant à Madagascar sont reparties essentiellement dans trois secteurs : la «Protection sociale», la «santé» et la «Formation et conseil». Elles ont respectivement représenté 17,8%, 15,7% et 11,2% de la population totale des ONG/Associations. 14

15 Ces trois secteurs d activités mènent à une nouvelle intégration des dimensions sociales dans les stratégies d appui au développement local et à une ouverture à la participation accrue des populations cibles à la mise en œuvre de la réduction de la pauvreté. Les secteurs «Education», «Environnement», et «Promotion de l agriculture» sont aussi des secteurs où les ONG/Associations ont contracté leur contribution au développement du pays. Ils ont attiré respectivement 10,5%, 7,9% et 6,1% de l ensemble des ONG/Associations au cours du premier semestre Pour les autres secteurs d activité, la proportion des ONG/Associations semble toujours faible. Cette proportion varie entre 0,7% à 6% de l ensemble des ONG/Associations. Cependant, à la fin du second semestre 2011, il a été constaté que les ONG/Associations ont investi de manière importante dans la «Micro finance». L objectif est d aider la population défavorisée par la facilitation des emprunts. C est en ce sens que le secteur «Micro finance» a été mis en relief lors de cette enquête. Dans l ensemble, ces différents secteurs doivent aboutir à une nette amélioration du niveau de vie des populations cibles, en d autres termes à une réduction de la pauvreté, même si aucune mesure précise de l impact global des activités menées n est encore disponible Partenariat entre ONG pour la réalisation des activités Il est très souvent nécessaire pour les ONG de recourir au partenariat pour que leurs interventions soient efficaces. Le partenariat ici est défini par le nombre d ONG concernés, et par le nombre moyen d ONG partenaires pour chaque ONG. Le tableau ci après résume la situation des ONG œuvrant dans la grande île en matière de partenariat. 15

16 Tableau 4 : Partenariat entre ONG dans la réalisation de leurs activités Partenariat avec des Partenariat avec d autres ONG ONG internationales Partenariat avec des ONG nationales Année % d ONG Nombre moyen % d ONG Nombre moyen % d ONG Nombre moyen concernés d ONG partenaires concernées d ONG partenaires concernés d ONG partenaires ,9% 5,1 14,4% 2,1 23,5% 4, ,7% 5,0 33,2% 2,7 39,5% 4, ,4% 3,0 42,5% 2,3 38,7% 4, ,0% 3,0 35,9% 2,5 36,8% 4,7 Les données recueillies montrent que 53% de l ensemble des ONG ont travaillé avec des partenaires internationaux et/ou nationaux durant l année 2011 et le nombre moyen des partenaires est de trois (3) ONG/Associations. En ce qui concerne le partenariat avec des ONG internationales le nombre moyen est resté constant (2 ou 3 ONG partenaires ) malgré le nombre en baisse (42,5% de l ensemble en 2010 et 35,9% en 2011). Pour les ONG qui ont eu recours à des partenariats avec des ONG nationaux, depuis l année 2008, le nombre moyen de partenaires est estimé à 4 ou 5 ONG. 16

17 1.3. Organisation et structure de l emploi au sein des ONG Les rôles des ONG/Associations sont non seulement de servir de locomotive au secteur social, mais aussi de créer des emplois pour la population en particulier. Cette section traite de l aspect ressources humaines des ONG à Madagascar. Les ressources humaines sont ici catégorisées en trois groupes: i) l équipe dirigeante, ii) les membres et iii) le personnel exécutif (permanent et temporaire). L équipe dirigeante des ONG/Associations assure principalement l organisation de leurs activités. La performance des ONG dépend en partie de la structure de l antenne de direction. Le tableau ci-dessous rapporte le poids des dirigeants au sein des ONG à Madagascar. Tableau 5 : Structure des membres d ONG/Association selon le type au 1 er semestre 2012 Type Président/Représentant Membre Poids Dirigeant ONG Internationale 1,1 3,1 35,4% ONG Nationale 1,4 5,7 25,2% ENSEMBLE 1,3 5,0 26,8% L enquête a permis d estimer le nombre moyen de dirigeants et celui des membres. Ainsi, au 1 er semestre 2012, une ONG se composait en moyenne d un (1) dirigeant et cinq (5) membres. Comme dans les enquêtes antérieures, on a pu constater que l effectif varie d une ONG à une autre, et particulièrement selon le type. Ainsi, une ONG internationale 3 compte moins de dirigeants qu une ONG nationale. Pour le 1 er semestre 2012, si le taux d encadrement moyen de l antenne de direction des ONG est de 26,8% (3 membres encadrés par 1 dirigeant), cet indicateur est moins élevé par rapport à celui de l année Cet indicateur est d ailleurs en recul depuis ces cinq dernières années. L approche genre figure parmi les priorités de certaines ONG. Le tableau qui suit donne un aperçu de la place du genre féminin au sein des ONG/Associations à Madagascar, en particulier dans le cercle de décision. 3 3 Le terme d «ONG internationale» renvoie à des organisations non gouvernementales qui se caractérisent par leur champ d activité couvrant plusieurs pays dans lesquels sont installées des filiales, leurs centres de décision et de contrôle étant situés toutefois dans un seul pays 17

18 Tableau 6 : Pourcentage des femmes dirigeantes dans les ONG/Associations ONG Internationale ONG Nationale Ensemble des ONG er sem er sem er sem Présidentes/Représentantes 36,3% 36,9% 38,5% 38,5% 38,0% 38,1% Autres membres Dirigeants 44,7% 44,9% 33,4% 33,9% 35,1% 35,6% Au cours du premier semestre 2012, la participation des hommes est plus dominante par rapport à celle des femmes. La proportion des femmes aux postes de Dirigeant ou de Président est néanmoins en faible progression par rapport à l année dernière, soit une augmentation de 0,1 point pour les présidentes et 0,4 points pour les autres membres dirigeants. En comparant par type d ONG, les ONG nationales devancent un peu les ONG internationales en matière de participation des femmes aux postes de Présidentes ou Représentantes, 38,5% contre 36,9% au cours du premier semestre Par contre, pour les autres membres dirigeants, la participation des femmes est plus importante dans les ONG internationale par rapport à celle des ONG nationale (44,9% contre 33,9%). 18

19 Graphique 4 : Représentation des femmes dans le cercle de décision des ONG/Associations En analysant l évolution de la participation des femmes aux postes de décision au cours des huit dernières années, il est à constater qu elle est en progression mais de façon incertaine. En effet, le pourcentage des femmes aux postes de décision est de 36,1% en 2012 contre 30% en 2004, après des hausses et des baisses au cours de la période. Le nombre moyen de femmes aux postes de décision est de 1,8 pour l ensemble des ONG. Selon les secteurs d activité, la participation des femmes varie en fonction des objectifs principaux des ONG/Associations. Pour premier trimestre de l année 2012, trois secteurs, à savoir «artisanat», «Protection sociale», et «genre» ont enregistré plus de femmes que d hommes, respectivement 60,0%, 53,5% et 50,5% des dirigeants. En comparant à l année 2011, ces taux restent généralement inchangés. Il est à remarquer que les femmes dirigeantes sont moins nombreuses dans les secteurs «formation et conseil», «Eau et assainissement», «religion» et «autres» au cours du 1 er semestre Elles représentent moins du quart de l ensemble. 19

20 Graphique 5 : Représentation des femmes dans le cercle de décision par secteur d activité en 2011 et au cours du 1er semestre Opinion des Dirigeants des ONG sur les différents types de partenariat Cette section présente l avis des dirigeants des ONG sur leurs différents partenariats. Le partenariat peut être entre ONG, avec l Etat ou avec les bailleurs de fonds. La question porte sur l importance de ces partenaires dans l accomplissement des activités des ONG. L analyse porte ici sur l évolution du solde d opinion 4 entre deux périodes. 4 Le solde d opinion est la différence entre les réponses positives et les réponses négatives 20

21 Tableau 7 : Evolution du solde d opinion des dirigeants des ONG sur les sujets de partenariat SUJET Ensemble Premier semestre 2012 Plate forme de la Société Civile Plate forme Sectorielle Partenariat avec l Etat Partenariat avec les Nations Unies Partenariat avec les Autres Bailleurs La conclusion d un partenariat dépend de la raison d être de l association ainsi que des situations spécifiques dans lesquelles les ONG/Associations interviennent. L évolution de l indicateur «Solde d opinion» permet ainsi d évaluer l importance des entités partenaires dans l accomplissement des objectifs des ONG/Associations. A cet effet, des politiques peuvent être orientées ou reformulées en fonction des besoins et des tendances comportementales des ONG à Madagascar. Les enquêtes réalisées auprès des ONG/Associations depuis les sept dernières années ont fait ressortir une baisse globale de l opinion des dirigeants des ONG sur le partenariat de 2004 jusqu en Ainsi, pour cette année, l on enregistre une tendance à la baisse de l opinion, à l exception du partenariat avec les autres bailleurs, qui redevient important aux yeux des responsables des ONG, et dont le solde d opinion est de 32 au premier semestre 2012 contre 24 au cours de l année Quant au partenariat avec l Etat, le solde d opinion accuse une baisse de 10 points entre l année 2011 et le premier semestre

22 2. Les sources de financement des ONG/Associations Les Organisations Non Gouvernementales et les associations revêtent un caractère à but non lucratif. Elles contribuent au processus de développement socio-économique par le biais des financements qui sont de plusieurs sources Structure et évolution du financement des ONG Au premier abord, les sources de financement des ONG se composent de deux classes bien distinctes : les sources d origine résidente (national) et celles d origine non résidente (Reste Du Monde). Les sources résidentes sont les fonds propres des ONG, l Etat Malagasy, les institutions de micro-finances et les autres résidents. Les ONG mères internationales, les gouvernements étrangers, les bailleurs de fonds 5 et les autres non résidents constituent les sources non résidentes Source de financement des ONG Contribution renforcée des ONG/Associations dans l aide au développement Les résultats de l enquête sur l année 2011 affirment l accroissement prépondérant des ressources des ONG/Associations depuis les trois dernières années. En 2011 par rapport à 2010, ces ressources sont en hausse de 50% alors que déjà en 2010, le niveau a rattrapé celui de l année En fait, l année 2011 présente le plus haut niveau de ressources des ONG enregistré jusqu ici, avec un montant estimé à 346,6 milliards d Ariary. Ce rythme d accroissement semble se poursuivre en 2012 car, en glissement trimestriel, une hausse de 42,7% a été enregistrée. Le montant des ressources disponibles auprès des ONG est estimé à 169,8 milliards d Ariary au cours du premier semestre En analysant l accroissement considérable des ressources des ONG en 2011, nous apprenons que 26,9% des fonds proviennent des ONG internationales non résidents. D ailleurs, ces fonds, estimés à 93,3 milliards d Ariary, ont connu une augmentation de 24,2% par rapport à l année Les bailleurs de fonds multilatéraux sont considérés comme des pays à part entière dans l analyse. Ainsi les fonds qu ils octroient sont imputés directement au nom de leurs organisations respectives (Nations-Unies, Banque Mondiale, Union Européenne, etc.). 22

23 A priori, les ONG locales, surtout internationales, sont financés par d autres ONG internationales (non résidents) dans le volet œuvres caritatives. Il est par ailleurs constaté que la contribution des gouvernements étrangers dans ce domaine a été rehaussée au cours de l année 2011, contribution équivalant à 21,5%. La part des bailleurs de fonds multilatéraux a été revue à la baisse bien qu en volume, l accroissement a été de 21,3%. En parallèle, l apport de l ensemble des nationaux représentait 18,0% des fonds totaux en possession des ONG en 2011, soit 62,4 milliards d Ariary en valeur. Tableau 8 : Sources des nouveaux financements 6 des ONG de 2007 au 1 er semestre 2012 (En Million d Ariary) Origine Source Sem2012 National Reste Du Monde Fonds propres Etat Malagasy ONG internationales résidentes Institutions de microfinance Autres résidents Gouvernements étrangers Bailleurs de Fonds ONG internationales Autres non résidents National et RDM Dons ENSEMBLE Au cours du premier semestre 2012, trois quart des fonds des ONG ont été issus des gouvernements étrangers, des bailleurs de fonds multilatéraux et des ONG internationales. C est le résultat de la poursuite soutenue des actions de ces partenaires en matière d aide au développement. L apport de l Etat malagasy, des ONG internationales résidents et du fonds propre des ONG a été réduit à un tiers par rapport à la moyenne semestrielle de l année Ressources diminuées des excédents de gestion 23

24 Partenariat préservé entre ONG/Associations locales et Reste du Monde dans les actions d œuvres humanitaires depuis 2010 Depuis l année 2010, le degré de partenariat entre les ONG/Associations locaux et le Reste Du Monde s établit au-dessus de la barre de 0,90 7 pour les ONG internationales locaux, de 0,60 pour les ONG nationaux et de 0,80 pour l ensemble. Ceci explique que les ONG se ressourcent principalement auprès du Reste Du Monde, et particulièrement les ONG internationales. Toutefois, ce degré de partenariat a perdu 0,02 point en 2011 par rapport à En détail, il ressort que la hausse des fonds drainés par les ONG à partir de cotisations des membres (résidents) ou de prestations diverses leur a permis d entreprendre des actions sans trop dépendre du Reste Du Monde. Cette particularité concerne principalement les ONG nationaux. En s attardant sur les volumes des fonds par type d ONG, ceux des ONG nationales ont augmenté de 42,7% en 2011 par rapport à 2010, passant de 76,1 à 108,6 milliards d Ariary. Renfermant 61,7% des ressources (en 2011), les fonds de ces ONG provenant des non résidents ont connu une hausse de 47,6% pour la même période. Les fonds d origine local, eux, ont progressé de 35,5%. Le Reste Du Monde a financé à hauteur de 214,0 milliards d Ariary les ONG internationales implantés à Madagascar au cours de l année 2011, en hausse de 45,6% par rapport à l année Ce montant représentait 89,9% des ressources disponibles et a été ainsi à l origine de l accroissement des fonds totaux. Il est à noter que cet accroissement a été de l ordre de 52,9%, ayant passé de 155,7 à 238,0 milliards d Ariary. 7 Un degré de partenariat égal à 1 définit un partenariat total des ONG avec le Reste Du Monde 24

25 Tableau 9 : Source des nouveaux financements des ONG de 2007 au 1 er semestre 2012 selon la résidence Type d ONG des donateurs/créanciers et par type d ONG (En Million d Ariary) 8 Résidence des Donateurs/Créanciers er sem Résident ONG internationale Non résident Ensemble Résident ONG Nationale Non résident Ensemble Résident Ensemble des ONG Non résident Ensemble Degré de partenariat ONG internationale 0,82 0,70 0,80 0,94 0,90 0,94 avec le ONG nationale 0,76 0,48 0,66 0,60 0,62 0,59 Reste Du Monde Ensemble des ONG 0,80 0,64 0,74 0,83 0,81 0,84 Au cours du premier semestre 2012, les ONG nationales n ont pas pu constituer la moyenne semestrielle de leurs ressources de l année Le taux s établit à 43,3%. Malgré cela, leur montant est bien supérieur à ceux des années précédentes. Les ONG internationales, quant à eux, ont atteint la moitié des ressources de 2011, du fait de l appui soutenu du Reste Du Monde. Dans l ensemble, les ressources des ONG au titre du premier semestre 2012 dépassent largement la moyenne semestrielle des années antérieures Utilisation des ressources : les secteurs bénéficiaires Renforcement de la Protection sociale à Madagascar Le maintien de la Protection sociale comme secteur prioritaire semble se poursuivre au cours de cette année Les ONG dont le principal secteur d intervention est la Protection Sociale ont pu bénéficier de 8 Ressources diminuées des excédents de gestion 25

26 123,0 milliards d Ariary en 2011, et 52,5 milliards d Ariary au cours du premier semestre Toujours en 2011, les fonds octroyés à ces ONG ont représenté 35,2% des ressources totales. La Santé suit la Protection sociale. Les ONG ayant ce domaine comme principale activité ont acquis 59,6 milliards d Ariary en 2011, représentant 17,1% du montant global des disponibilités des ONG à Madagascar. Par rapport à l année 2010, une diminution de 15,8% a été enregistrée pour ces ONG mais l année 2012 semble plus prometteuse. Le dynamisme des autres domaines a marqué également l année Des variations positives ont été enregistrées dans 9 secteurs sur 15. Ce constat amène à évoquer que des considérations ont été faites à l endroit des secteurs délaissés auparavant. Néanmoins, il est important de souligner que le choix des domaines prioritaires dépend étroitement des besoins du pays. Tableau 10 : Disponibilités des ressources par principal 9 secteur d intervention des ONG (En Million d Ariary) Secteurs 1er sem Protection sociale Santé Environnement Formation conseil Eau et assainissement Education Œuvres socio économique Promotion de l'agriculture Etudes Micro-Finance et crédit nd nd nd nd Religion Elevage et pêche Genre Droit de l Homme Justice Artisanat Autres TOTAL Une ONG peut entreprendre plus d un secteur d intervention. On désigne par Principal secteur d intervention pour une ONG, celui dont le budget alloué est le plus élevé. 26

27 2.2. Caractéristiques des financements reçus des non résidents Les financements des ONG/Associations provenant des non-résidents englobent les dons, les cotisations des membres non-résidents, les transferts des gouvernements étrangers et des bailleurs de fonds multilatéraux, les fonds fournis par les ONG mères et ONG internationales non résidentes, ainsi que les autres personnes physiques ou morales non résidents. Dans cette section, l on abordera en premier lieu la généralité sur les fonds octroyés par les non résidents (Reste Du Monde), en deuxième lieu les caractéristiques des fonds provenant des principaux partenaires financiers, en troisième lieu, celles relatives aux principaux bailleurs de fonds multilatéraux Généralités Le premier point traite de l évolution structurelle des apports des différentes catégories de non résidents au cours des six dernières années. A cet égard, trois tendances peuvent être observées. La première est celle relative aux Gouvernements étrangers et Bailleurs de fonds multilatéraux. Une tendance en «U» est constatée entre 2007 et le premier semestre 2012 avec un minimum en 2009 et Une fois de plus, cela relate les appuis des partenaires bilatéraux et multilatéraux en fonction du contexte politique à Madagascar. La deuxième tendance est constante et plus ou moins linéaire bien qu une baisse relative soit constatée en Il s agit de l évolution de structure de l apport des ONG internationales. Si l on se réfère au facteur du contexte politique à Madagascar, il s avère que ces ONG ont servi de canaux de substitution aux sources traditionnelles d aide au développement, en l occurrence les gouvernements étrangers et bailleurs de fonds. La troisième se rapporte aux Dons et Autres non résidents (regroupant généralement les particuliers). Leurs apports diffèrent généralement d une période à une autre entre 2007 et le premier semestre A priori, leur tendance se dessine en dents de scie. 27

28 Graphique 6 : Evolution structurelle des apports des Non Résidents par catégorie Une autre analyse des apports des non résidents est celle par pays donateur et fait l objet d un second point. Comme dans les années antérieures, les Etats Unis d Amérique, la France et les Nations Unies sont les trois principaux contributeurs. Pour l année 2011, leurs financements ont renfermé 69,8% des fonds totaux. Une hausse de 11,1 points de pourcentage a été enregistrée par rapport à l année Au cours du premier semestre 2012, leur apport s est intensifié avec une contribution à hauteur de 74,2%. Des donateurs en matière d aide comme l Union Européenne, la Banque Mondiale et le Royaume Uni ont également un poids non négligeable. A titre illustratif, la part qui revient à chacun de ces organismes avoisine les 4% au cours du premier semestre Ce niveau est toutefois moins élevé si l on se réfère aux années 2011 et 2010 En volume, l ensemble des fonds octroyés par les non résidents pour les actions humanitaires à Madagascar, via les ONG/Associations, augmente d année en année, notamment depuis En 2011, 28

29 192,4 milliards d Ariary ont été mis à disposition des ONG, soit 88,6 milliards de plus, et déjà 142,9 milliards d Ariary pour le compte du premier semestre Tableau 11 : Pays partenaires des ONG en termes de financements en 2010, en 2011 et au cours du premier semestre 2012 (Montant en Million d Ariary) Sem2012 Pays source du financement Montant Apport Montant Apport Montant Apport Etats-Unis ,5% ,8% ,6% France ,9% ,4% ,5% Nations Unis ,3% ,5% ,1% Union Européenne ,7% ,9% ,3% Banque Mondiale ,4% ,2% ,6% Royaume-Uni ,4% ,2% ,0% Pays-bas ,2% ,4% 22 0,0% Suisse ,2% ,2% ,1% Italie ,1% ,4% ,4% Allemagne ,0% 994 0,4% 792 0,6% Réunion ,6% 780 0,3% ,1% Autres ,8% ,3% ,6% Ensemble ,0% ,0% ,0% Principaux Pays partenaires financiers des ONG/Associations Un pic des apports en 2011 Les principaux partenaires sont les Etats-Unis d Amérique, la France et le Royaume Uni. De 2007 à 2011, l évolution des fonds octroyés par ces pays a connu des hauts et des bas avec une tendance parfois opposée d un pays à un autre. En ce sens, si les fonds en provenance des Etats Unis ont connu une forte hausse en 2008 suivie d une tendance à la baisse jusqu en 2010, ceux octroyés par la France ont suivi une évolution tout à fait contraire, en baisse en 2008 et en forte hausse en 2009 et En 2011, les tendances ont été similaires bien que l accroissement des fonds octroyés par les Etats Unis est plus marquante. Ce qui a amené à un niveau élevé des fonds reçus de ces pays au cours de cette année. 29

30 Le Royaume Uni, pour sa part, a suivi une tendance linéaire durant cette période dans l octroi de fonds. Graphique 7 : Evolution des financements des trois principaux pays partenaires des ONG (Million d Ariary) Les points qui vont suivre analysent le type de donateur pour chacun de ces trois principaux pays partenaires ainsi que leurs secteurs d intervention. Apport des Etats-Unis via le Gouvernement américain En 2011, les Etats Unis ont constituée 32,8% de l ensemble des ressources à disposition des ONG/Associations implantés à Madagascar. Le retour des financements des Etats Unis en faveur des ONG/Associations via le gouvernement américain semble se dessiner depuis l année 2011, et plus précisément depuis le second semestre. En fait, le gouvernement a depuis représenté les Etats Unis (en matière de financements des ONG pour les œuvres caritatives) mais les évènements politiques de l année 2009 ont légèrement modifié leur comportement. En 2009, les fonds en provenance du gouvernement ont renfermé 43,3% des fonds totaux alors qu ils ont été de 47,6% en En 2011, cette part est passée à 57,0%. 30

31 Ainsi, les fonds en provenance du gouvernement américain sont passés de 22,1 milliards d Ariary en 2010 à 52,5 milliards en Sur l ensemble, les apports des Etats Unis ont varié de 51,0 milliards d Ariary à 92,1 milliards sur cette même période. Tableau 12 : Fonds en provenance des Etats-Unis d Amérique (En Million d Ariary) Rubriques er sem ONG internationales Gouvernement américain Dons Autres Total En 2012, un octroi important de fonds s annonce également de la part du gouvernement américain. En analysant les secteurs prioritaires des Etats Unis, il semble que ces fonds ont été alloués aux ONG/Associations dont le secteur principal d intervention est la Protection sociale. 72,5% des fonds ont été en effet mis à disposition de ces ONG œuvrant dans la Protection sociale. La Santé se place en deuxième secteur prioritaire (10,1%), suivi de l Environnement (7,7%) et des activités de Formation et conseil (6,1%). Graphique 8 : Répartition des financements des Etats-Unis par domaine d intervention au cours du 1 er semestre

32 Accentuation des transferts de la France via les ONG internationales françaises En 2011, la France a constituée 24,4% de l ensemble des ressources à disposition des ONG/Associations. Dans son mode traditionnel de transferts des fonds à Madagascar, la France passe généralement par le canal des ONG internationales françaises. Durant l année 2011 et au cours du premier semestre 2012, ces entités ont occupé plus de place par rapport aux autres voies comme le gouvernement. Ainsi, leur apport a été de 59,4% en 2011 et 79,8% au premier semestre 2012 contre 51,2% en 2010 et 46,9% en En volume, l apport des ONG internationales françaises a presque doublé en 2011 par rapport à Plus précisément, leur contribution a été évaluée à 40,8 milliards d Ariary en Tableau 13 : Fonds en provenance de la France (En Million d Ariary) Rubriques er sem ONG internationales Gouvernement français Dons Autres Total Par rapport aux secteurs d intervention, l enquête fait ressortir que la France intervient simultanément dans plusieurs domaines. En ce sens, les fonds sont répartis plus ou moins équitablement au cours d une période. Pour le premier semestre 2012, les principaux secteurs bénéficiaires ont été la Protection sociale, la Santé, l Eau et l Assainissement, l Environnement et les Œuvres socio-économiques. 32

33 Graphique 9 : Répartition des fonds provenant de la France par domaine d intervention au cours du 1 er semestre 2012 Domaines d activité du Royaume Uni Les fonds octroyés par le Royaume Uni ont représenté 2,2% des fonds totaux en 2011 et 4,0% au cours du premier semestre 2012, soient respectivement 6,2 et 5,6 milliards d Ariary. Pour cette année 2012, le Royaume Uni a focalisé ses efforts dans le domaine de l Eau et Assainissement ainsi que l Environnement. 38,0% des fonds ont été alloués aux ONG du premier domaine et 29,4% pour l environnement. La Santé et la Protection sociale ont été également inscrites dans leurs priorités mais dans une moindre mesure, ces dernières ont respectivement reçu 12,7% et 10,7% des fonds. 33

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana

REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Tanindrazana Fahafahana Fandrosoana BANQUE CENTRALE DE MADAGASCAR IINSTIITUT NATIIONAL DE LA STATIISTIIQUE C ette étude sur l investissement étranger à Madagascar a été faite

Plus en détail

Termes de référence EDITION ET DISSEMINATION DES MONOGRAPHIES DES 22 REGIONS DE MADAGASCAR

Termes de référence EDITION ET DISSEMINATION DES MONOGRAPHIES DES 22 REGIONS DE MADAGASCAR Termes de référence EDITION ET DISSEMINATION DES MONOGRAPHIES DES 22 REGIONS DE MADAGASCAR Composante 2 : Amélioration de l efficacité de la gouvernance locale Objectif A : OPERATION COMMUNALES D'APPUI

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

PROJET D ASSISTANCE POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE NOUVELLE POLITIQUE ET D UNE STRATEGIE DE L ENERGIE POUR LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR

PROJET D ASSISTANCE POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE NOUVELLE POLITIQUE ET D UNE STRATEGIE DE L ENERGIE POUR LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR PROJET D ASSISTANCE POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE NOUVELLE POLITIQUE ET D UNE STRATEGIE DE L ENERGIE POUR LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR RAPPORT DE LA MISSION DE CADRAGE Septembre 2014 Remerciements Le projet

Plus en détail

Projet : tous projets de WWF Date : Juillet 2014 Intitulé : Prestataire location de véhicule Référence : AO/036-2014

Projet : tous projets de WWF Date : Juillet 2014 Intitulé : Prestataire location de véhicule Référence : AO/036-2014 Projet : tous projets de WWF Date : Juillet 2014 Intitulé : Prestataire location de véhicule Référence : AO/036-2014 WWF MWIOPO Près lot II M 85 Ter Antsakaviro (101) Antananarivo Tél: +261 34 49 888 04

Plus en détail

PRESENTATION DU RAPPORT D AUDIT ET DE

PRESENTATION DU RAPPORT D AUDIT ET DE PRESENTATION DU RAPPORT D AUDIT ET DE RECONCILIATION DES PAIEMENTS EFFECTUÉS PAR LES INDUSTRIES EXTRACTIVES A L ETAT MALAGASY ET DES RECETTES PERCUES PAR L ETAT EXERCICE 2010 SEPTEMBRE 2012 Réalisé pour

Plus en détail

Recrutement d un consultant. Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina. PlaNet Finance Madagascar

Recrutement d un consultant. Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina. PlaNet Finance Madagascar Termes de références Recrutement d un consultant Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina Version finale 15 janvier 2015 1 / 8 Sommaire I. Contexte 3 I.1. Au niveau international 3 I.2. Au niveau

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Coopération non gouvernementale Secteur Eau / Assainissement / Hygiène

Coopération non gouvernementale Secteur Eau / Assainissement / Hygiène La présence d une ONG ou association dans ce répertoire ne signifie pas nécessairement qu elle est recommandée par l ambassade de France. Nom de l'organisme Nationalité Présence à Madagascar Objet de l'action

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Rapport de Russell sur la gestion active

Rapport de Russell sur la gestion active FÉVRIER 2015 La chute des prix du pétrole entraîne la plus importante variation des rendements des gestionnaires depuis 2008 : au Canada 65 % des gestionnaires canadiens à grande capitalisation ont devancé

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

En 2011, l investissement corporel brut

En 2011, l investissement corporel brut 4.1 Investissement En 211, l investissement corporel brut hors apport des entreprises des secteurs principalement marchands non financiers et non agricoles s élève à 196 milliards d euros. Il s est redressé

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la. Collecte des informations pour alimenter une base de données sur les

TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la. Collecte des informations pour alimenter une base de données sur les TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la collecte des informations pour alimenter une base de données sur les investissements fonciers à grande échelle (situation année 2013) Composante

Plus en détail

Fiche Technique ONG LALANA. En route pour le développement

Fiche Technique ONG LALANA. En route pour le développement Fiche Technique ONG LALANA En route pour le développement ONG Lalana - 249, Route Circulaire, Antananarivo - MADAGASCAR - Tél : (261 20) 22 369 86 - Fax : (261 20) 22 366 31 - GSM : 033 11 497 70-032 02

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

Actif et dons. des fondations donatrices du Canada SEPTEMBRE 2014

Actif et dons. des fondations donatrices du Canada SEPTEMBRE 2014 Actif et dons des fondations donatrices du Canada SEPTEMBRE 2014 Actif et dons des fondations donatrices du Canada Introduction...1 Objet et structure du rapport...1 Les fondations au Canada...2 Fondations

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2012 Note semestrielle N 5 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES Une activité dynamique qui pourrait s essouffler L activité d hébergement d entreprises au premier

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Insertion des jeunes diplômés promotion 2013 Enquête CGE 2014

Insertion des jeunes diplômés promotion 2013 Enquête CGE 2014 Insertion des jeunes diplômés promotion 2013 Enquête CGE 2014 P a g e 1 INTRODUCTION Dans le cadre de l enquête sur l insertion des jeunes diplômés diligentée par la Conférence des Grandes Ecoles et réalisée

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet

Plus en détail

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil Nations Unies Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement Distr. restreinte 2 octobre 2013 Original: français TD/B/EX(58)/R.1 Conseil du commerce et du développement Cinquante-huitième

Plus en détail

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification Identification des be Le HCR est pleinement conscient de la nécessité de travailler en étroit partenariat avec ses principaux bailleurs de fonds pour rassembler les ressources dont il doit disposer pour

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores La pauvreté rurale aux Comores Depuis leur indépendance en 1975, les Comoriens ont souffert de l instabilité politique

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Enquête sur les investissements dans l industrie

Enquête sur les investissements dans l industrie Note Méthodologique Dernière mise à jour : 30-08-2010 Enquête sur les investissements dans l industrie Avertissement : depuis mai 2010, les résultats de l enquête trimestrielle sur les investissements

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

UN REGAIN D OPTIMISME

UN REGAIN D OPTIMISME 2015 UN REGAIN D OPTIMISME Activité : reprise en pente douce Emploi : renforcement des effectifs Comme pressenti en novembre dernier, les chefs d entreprise de la région Rhône- Alpes anticipent un développement

Plus en détail

TROISIÈME RAPPORT DU COMITÉ DE SUIVI DE LA RÉFORME DE L USURE

TROISIÈME RAPPORT DU COMITÉ DE SUIVI DE LA RÉFORME DE L USURE 214 TROISIÈME RAPPORT DU COMITÉ DE SUIVI DE LA RÉFORME DE L USURE COMITÉ DE SUIVI DE LA RÉFORME DE L USURE Comité de suivi de la réforme de l usure Code courrier : 43-253 31 rue Croix-des-Petits-Champs

Plus en détail

Investissement étranger à la Bourse de Casablanca

Investissement étranger à la Bourse de Casablanca Investissement étranger à la Bourse de Casablanca Juin 2014 Page 1 898 SYNTHESE En 2013, le nombre des investisseurs étrangers en actions cotées à la Bourse de Casablanca a enregistré une hausse ; il est

Plus en détail

Jean-Pierre Lachaud Version 2.0 Septembre 2006

Jean-Pierre Lachaud Version 2.0 Septembre 2006 JeanPierre Lachaud Version 2.0 Septembre 2006 Copyright Bureau international du Travail 2008 Première édition 2008 Les publications du Bureau international du Travail sont protégées par copyright dans

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels

1 er trimestre 2014-2015 : Résultats en ligne avec les objectifs annuels COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 10 mars 2015 1 er trimestre : Résultats en ligne avec les objectifs annuels Solide croissance organique de 3,3% EBITDA en hausse de 1,5% Résultat net multiplié par 3,3 Perspectives

Plus en détail

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012 Dares Analyses juin 2013 N 037 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Emploi, chômage, population active : bilan de l année Avec la contraction de l

Plus en détail

Communiqué de presse. Le 5 novembre 2014

Communiqué de presse. Le 5 novembre 2014 Communiqué de presse Le 5 novembre 2014 Alstom : niveau record de commandes et amélioration de la profitabilité au premier semestre 2014/15, Etapes clés franchies dans le projet avec General Electric Dans

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

Evolution des risques sur les crédits à l habitat Evolution des risques sur les crédits à l habitat n 5 février 2012 1/17 SOMMAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA PRODUCTION... 4 2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES INDICATEURS DE RISQUE... 8 2.1 Montant moyen

Plus en détail

Résultats Semestriels 2008. Paris, le 1er octobre 2008

Résultats Semestriels 2008. Paris, le 1er octobre 2008 Résultats Semestriels 2008 Paris, le 1er octobre 2008 ALTEN ALTEN reste fortement positionné sur l Ingénierie et le Conseil en Technologie (ICT), ALTEN réalise des projets de conception et d études pour

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

LES CHIFFRES CLÉS DE L ARTISANAT. Bilan des immatriculations / radiations d entreprises artisanales. Solde net 1 002 entreprises 74%

LES CHIFFRES CLÉS DE L ARTISANAT. Bilan des immatriculations / radiations d entreprises artisanales. Solde net 1 002 entreprises 74% n 6 - JANVIER 21 LES CHIFFRES CLÉS DE L ARTISANAT 23 629 c est * le nombre d entreprises 2 inscrites au Répertoire des métiers de l Essonne. dirigeants d entreprise artisanale ont été interrogés à la fin

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

SITUATION GENERALE Description du phénomène

SITUATION GENERALE Description du phénomène BULLETIN N 007 REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Fitiavana Tanindrazana Fandrosoana ------------------- MINISTERE DE L INTERIEUR ------------------ BUREAU NATIONAL DE GESTION DES RISQUES ET DES CATASTROPHES -----------------

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011

Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011 Baromètre France générosités- CerPhi Evolution des dons des particuliers et du profil des donateurs - 2010 & 2011 Baromètre établi à partir des sources suivantes: 2010 - Données transmises par la Direction

Plus en détail

Comparaisons internationales de la dette

Comparaisons internationales de la dette Annexe 2 Comparaisons internationales de la dette Faits saillants Selon les statistiques officielles publiées par le Fonds monétaire international (FMI) et l Organisation de coopération et de développement

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

PlaNet Paper. L innovation au cœur des dispositifs de microassurance santé en Afrique

PlaNet Paper. L innovation au cœur des dispositifs de microassurance santé en Afrique PlaNet Paper L innovation au cœur des dispositifs de microassurance santé en Afrique PlaNet Finance partage son expérience au Bénin et à Madagascar et définit les facteurs clés de succès pour l accès aux

Plus en détail

Accès des populations rurales au capital en Agroland

Accès des populations rurales au capital en Agroland PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997 LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE Selon les données communiquées par les établissements participant à l enquête-titres de la Banque de France, l encours des capitaux placés

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Les placements des organismes d assurance à fin 2012

Les placements des organismes d assurance à fin 2012 Les placements des organismes d assurance à fin 212 Gaël HAUTON Secrétariat général de l Autorité de contrôle prudentiel et de résolution Direction des Études Omar BIROUK et Alain Nicolas BOULOUX Direction

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Le régime de l auto-entrepreneur. Bilan après une année de mise en œuvre. artisanat. services. ccréation. o é v a l u a t i o n.

Le régime de l auto-entrepreneur. Bilan après une année de mise en œuvre. artisanat. services. ccréation. o é v a l u a t i o n. o é v a l u a t i o n Le régime de l auto-entrepreneur Bilan après une année de mise en œuvre artisanat services ccréation libéral commerce oc Préambule Le régime de l auto-entrepreneur, créé par la loi

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse

Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse Le parcours professionnel des chômeurs de longue durée en Suisse Cet article présente les premiers résultats d un projet de recherche qui étudie le parcours professionnel de personnes confrontées au chômage

Plus en détail

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012"

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012 Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012" SOMMAIRE 1 Structure de l échan0llon p. 3 4 2 Acteurs comptables p. 5 6 3 Organisa0on et ou0ls de

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 Orientations Budgétaires 2015 ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES 2015 AVIS SUR LE RAPPORT GÉNÉRAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL Président : Patrick TASSIN Séance

Plus en détail

KU Leuven. Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge

KU Leuven. Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge Prof. Dr Nancy Huyghebaert Professeur Corporate Finance Département «Accountancy, Finance & Insurance

Plus en détail

Ce chapitre offre un aperçu du processus de

Ce chapitre offre un aperçu du processus de Identification des be Introduction Ce chapitre offre un aperçu du processus de planification qui sert à déterminer les besoins des réfugiés, des apatrides et des autres personnes relevant de la compétence

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES Enquête complémentaire mentaire de mars 2009 LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES présentée par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mercredi 22 juillet 2009 -

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 INTERVENANTS Daniel Wertel, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin François-Marie Grau, Secrétaire Général de la Fédération

Plus en détail

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement. le 23 mars 2004 «tout au long de notre histoire, les Canadiens ont été animés par une idée bien simple : que nous avons la responsabilité de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants aient une

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2010 Note semestrielle N 1 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1. CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL DES CENTRES D AFFAIRES Chiffre d affaires total / surface totale

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Croissance organique : 2,4 %

Croissance organique : 2,4 % Communiqué de Presse Chiffre d affaires du 1 er trimestre 2015 : 872,0 M Croissance organique : 2,4 % Paris, 28 avril 2015 Sopra Steria Group annonce un chiffre d affaires de 872,0 M au 1 er trimestre

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante? Découvrir ISO 26000 La présente brochure permet de comprendre les grandes lignes de la Norme internationale d application volontaire, ISO 26000:2010, Lignes directrices relatives à la responsabilité. Elle

Plus en détail

Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet

Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar Florence Arestoff Baptiste Venet 1 Introduction : contexte du contrat de recherche Ce contrat de recherche fait suite

Plus en détail

Statuts de l association i-net innovation networks switzerland

Statuts de l association i-net innovation networks switzerland Statuts de l association i-net innovation networks switzerland 1. Nom et siège «i-net innovation networks switzerland» est une association régie par les présents statuts et subsidiairement par les articles

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Étude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire

Étude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire Étude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire Les États-Unis sont le marché touristique international le plus important pour le Canada et l Ontario. Par conséquent, on déploie des efforts importants

Plus en détail

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti?

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? L apprenti est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle ou de l entreprise

Plus en détail