SOMMAIRE. SIE-Togo 2007

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1 SOMMAIRE LISTE DES GRAPHIQUES 2 ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES. 3 RESUME DES PRINCIPAUX RESULTATS DU SIE-TOGO PREFACE 6 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE DU PAYS 8 CHAPITRE I : PRESENTATION DU SIE-TOGO.. 10 I.1. Introduction. 10 I.2. Système d Information Energétique (SIE) 10 CHAPITRE II : SITUATION ENERGETIQUE DU TOGO II.1. Potentiel énergétique du Togo. 13 II.2. Approvisionnements. 14 II.3. Transformations. 15 CHAPITRE III : ANALYSE DU BILAN ENERGETIQUE III.1. Consommations par habitant 16 III.2. Consommation finale par source d énergie.. 16 III.3. Consommation finale par secteur d activités.. 17 CHAPITRE IV : ANALYSE DES EVOLUTIONS DES CONSOMMATIONS D ENERGIE DE 2000 A IV.1. Consommation finale totale IV.2. Consommation finale par type d énergie.. 21 IV.3. Consommation finale par secteur d activité 22 CHAPITRE V : ANALYSE DE LA CONSOMMATION DES ENERGIES DOMESTIQUES AU TOGO 33 V.1. La biomasse énergie V.2. Le gaz butane.. 36 V.3. Le pétrole lampant. 37 V.4. L analyse de l évolution du prix des combustibles de cuisson 37 V.5. Analyse des résultats de l enquête de THIAM (1991) et celle de SIE-Togo (2007) 39 CHAPITRE VI : REFLEXION SUR LES GRANDS ENJEUX DE POLITIQUE ENERGETIQUE DU TOGO. 41 VI.1. Diagnostic de la situation énergétique du pays VI.2. Les objectifs de la politique. 44 ANNEXE I ANNEXE II

2 LISTE DES GRAPHIQUES Figure 1 : Système d approvisionnement du Togo en électricité Figure 2 : Comparaison de la consommation finale d énergie par habitant entre les Pays du SIE, la CEDEAO et l AFRIQUE 16 Figure 3 : Répartition de la consommation finale par source d énergie en Figure 4 : Répartition de la consommation finale par secteur d activité en Figure 5 : Répartition de la consommation d électricité par secteur 18 Figure 6 : Répartition de la consommation des produits pétroliers par secteur 19 Figure 7 : Consommation d énergie dans les ménages en Figure 8 : Consommation d énergie dans l industrie en Figure 9 : Consommation d énergie dans le secteur des transports en Figure 10 : Evolution de la consommation d énergie, du PIB et de la population 21 Figure 11 : Evolution de la consommation par type d énergie. 22 Figure 12 : Evolution de la consommation finale par secteur d activité. 22 Figure 13 : Evolution de la consommation des énergies de cuisson 23 Figure 14 : Part relative des énergies de cuisson Figure 15 : Evolution de la consommation finale dans le secteur des ménages 24 Figure 16 : Evolution de la consommation d électricité en MT et BT.. 25 Figure 17 : Evolution du nombre d abonnés BT et de la population Figure 18 : Evolution de la consommation BT et du nombre d abonnés BT.. 26 Figure 19 : Part relative de la consommation d électricité en milieu rural et urbain 26 Figure 20 : Evolution du taux d électricité en milieu rural et urbain.. 27 Figure 21 : Evolution du taux d accès à l électricité 27 Figure 22 : Part relative du transport routier et aérien Figure 23 : Evolution comparée des immatriculations et de la consommation du secteur transport Figure 24 : Part relative des nouvelles immatriculations 4 et 2 roues.. 29 Figure 25 : Evolution de la consommation dans le transport et des immatriculations. 29 Figure 26 : Evolution de la Consommation finale dans le secteur de l industrie. 30 Figure 27 : Part de l électricité et des produits pétroliers dans le secteur Industrie.. 30 Figure 28 : Evolution de la consommation électrique dans le secteur industrie Figure 29 : Part de la consommation électrique dans l industrie. 31 Figure 30 : Part de la consommation des produits pétroliers dans l industrie Figure 31 : Evolution du prix des combustibles ligneux à Lomé ( ). 38 Figure 32 : Evolution du prix du GPL et du Pétrole lampant à Lomé ( ). 39 2

3 ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES AIE : Agence Internationale de l Energie ARSE Autorité de Réglementation du Secteur de l Electricité BID Banque Islamique de Développement BT : Basse Tension CE : Commission Européenne CEB : Communauté Electrique du Bénin CEDEAO: Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest CEET : Compagnie Energie Electrique du Togo CIE : Compagnie Ivoirienne d Electricité CPI : Comité de Pilotage International CTL : Centrale Thermique de Lomé DGE: Direction Générale de l Energie DGSCN : Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale DSID: Direction de la Statistique, de l Informatique et de la Documentation GPL : Gaz de Pétrole Liquéfié IEPF : Institut de l Energie et de l Environnement de la Francophonie OIF : Organisation Internationale de la Francophonie PIB : Produit Intérieur Brut SIE : Système d Information Energétique STSL : Société Togolaise de Stockage de Lomé TAG Turbine à Gaz TBE : Tableau de Bord de l Energie Bénin TE : Togo Electricité TEP: Tonne Equivalent Pétrole UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine VRA: Volta River Authority WACEM: West African Cement KTEP: Milliers de TEP KWh: Kilowatt heure GWh: Gigawatt heure (10 6 x KWh) 3

4 RESUME DES PRINCIPAUX RESULTATS DU SIE-TOGO Bilan énergétique 2006 * La consommation d énergie par habitant en 2006 est de 0,27 tep, valeur nettement inférieure à la moyenne ouest africaine (0.45 tep/hbt) et africaine (0,50 tep/hbt) mais supérieure aux autres pays du projet SIE-Afrique comme le Niger (0,14 tep/hbt), ou le Sénégal (0,2 tep/hbt). Notons que la valeur mondiale est de 1.14 tep/hbt. * La biomasse énergie (bois de feu, charbon de bois, déchets végétaux) représente 76 % de la consommation finale totale. * Les énergies commerciales, à savoir l électricité et les produits pétroliers, représentent respectivement 4 % et 20 % de la consommation finale totale. * Les 34 % de la population qui vit en milieu urbain consomment 94 % de l électricité alors que 66 % de la population vivant en milieu rural ne consomme que 6 % de l électricité totale consommée. 2. Evolution de la consommation finale de *La consommation finale totale présente un accroissement de 13 % entre 2000 et La population nationale, quant à elle, a crû de près de 15% alors que la croissance économique s élève à 19 % sur la période. *La consommation totale de biomasse augmente de 15 % entre 2000 et *Bien que la consommation des produits pétroliers présente d importantes fluctuations, le niveau de la consommation en 2006 est pratiquement comparable à celui de *La consommation d électricité connaît une croissance de 38 % entre 2000 et Cette forte croissance s explique essentiellement par l augmentation de la consommation des ménages. 3. Grands axes de la politique énergétique Sur base des échanges entre les acteurs-clefs du secteur organisés dans le cadre du projet SIE-Togo, il ressort que les 6 axes prioritaires de la politique énergétique sont les suivants : 1. Assurer la sécurité d approvisionnement énergétique au moindre coût. 1 Le contenu de ce document n engage que la responsabilité du SIE-Togo. 2 Par hypothèse, la consommation de bois énergie suit l évolution de la croissance démographique (3 % par an) 4

5 2. Accroitre le taux d accès à l électricité. 3. Améliorer l offre d électricité pour les consommateurs industriels. 4. Favoriser l efficacité énergétique sur l offre et la demande. 5. Développer les sources d énergies renouvelables nationales. 6. Permettre à la Direction Générale de l Energie (DGE) de jouer son rôle central dans le secteur. Ce rapport présente au chapitre V, les objectifs quantifiés associés à chacun de ces axes prioritaires ainsi que les indicateurs permettant d en assurer le suivi au cours des prochaines années. 5

6 PREFACE L énergie est un facteur essentiel au cœur des préoccupations pour un développement durable. L accès à l énergie suppose des choix énergétiques résultant des considérations ou d arbitrages techniques, économiques, socio-politiques et tenant compte des atouts et des contraintes. De telles démarches nécessitent des analyses précises, fondées sur des données disponibles et fiables. Ce sont là, autant d éléments qui rendent l existence du Système d Information Energétique, incontournable. La phase projet du SIE-Togo qui se termine cette année 2007 a été le fruit des efforts de l ensemble des acteurs nationaux et des partenaires au développement, notamment, l Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le bureau d études belge ECONOTEC, l Agence Internationale de l Energie (AIE) et de l Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), pour ne citer que ceux-là. Le Système d Information Energétique du Togo est développé par une équipe de la Direction Générale de l Energie du Ministère des Mines, de l Energie et de l Eau dont le travail, au cours des trois dernières années, a permis : - la confection d une série de bilans énergétiques (2000 à 2006), élaborés selon les lignes directrices de l Agence Internationale de l Energie (AIE) ; - un ensemble d analyses réalisées à partir des données fournies par nos partenaires dont la présentation vous est faite dans ce document ; - la mise en ligne effective d un site Internet depuis octobre 2006 qui peut dorénavant être consulté à l adresse suivante ce site permet un accès facile aux informations énergétiques publiées régulièrement par le SIE Togo ; - la réalisation d une enquête nationale de consommation des combustibles domestiques. Cet acquis a été le fruit de plusieurs années de travail et de dur labeur. C est le lieu pour moi de remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué par des suggestions constructives à la mise en place et à la réussite de ce projet. Nous estimons que le rapport SIE 2007, résultat d une année de travail, en dépit de quelques lacunes, va combler à des degrés divers, les attentes de tous les acteurs du secteur de l énergie (décideurs, producteurs, distributeurs, consommateurs finaux, etc ). L énergie étant aujourd hui au cœur des préoccupations du développement et un paramètre indispensable pour nos pays en développement dans l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), le plus grand souci du gouvernement est d assurer un service énergétique à moindre coût aux populations tant en milieu urbain que rural. Cette préoccupation répond en même temps au souci de la préservation de l environnement et du développement durable. 6

7 Notre engagement est de faire du SIE-Togo, un outil de référence pour servir l ensemble des acteurs du secteur de l énergie et de leur permettre d avoir une vision claire de la situation énergétique. Ceci a conduit l équipe nationale à développer des indicateurs énergétiques de suivi, susceptibles de répondre aux préoccupations des uns et des autres. Il me plaît ici de rendre un hommage mérité à tous les acteurs nationaux comme internationaux et plus particulièrement à la Coordinatrice du projet SIE-Afrique, Mme Chantal Guertin, au Coach M. Philippe Constant, ainsi qu aux différents correspondants de l Agence Internationale de l Energie (AIE), sans oublier les autres bonnes volontés qui ont contribué, d une manière ou d une autre, à la réussite de cet important et noble travail. J exhorte donc tous les acteurs du secteur à poursuivre et renforcer cette franche collaboration, sans laquelle rien ne pourra se faire pour relever les grands défis du secteur énergétique. Le Ministre des Mines, de l Energie et de l Eau. Dammipi NOUPOKOU 7

8 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE DU PAYS D une superficie de km 2 le Togo est limité au Nord par le Burkina-Faso, à l Est par le Bénin, à l Ouest par le Ghana et au Sud par le Golfe de Guinée. Il présente la forme d un corridor long de 600 km avec une base qui ne dépasse pas 60 km de bordure sur l Atlantique. Il est compris entre les 6 et 11 de latitude Nord et les 0 et 2 de longitude à l Est du méridien de Greenwich. Pays de plaines, plutôt que de hautes montagnes, le territoire est cependant traversé du Sud-Ouest au Nord Est par une longue chaîne de montagnes et de plateaux qui s alternent. Les montagnes forment une sorte d armature du territoire national. Du Nord au Sud du pays, on rencontre ainsi successivement les monts de Défalé (région septentrionale) qui culminent à près de 670 mètres et sont formés de chaînes dissymétriques. Viennent ensuite les monts Kabyè composés de la chaîne de Lama, de la montagne Assiré et des monts Boufalé. Le Togo jouit d un climat intertropical dû à son altitude. Mais il varie de la région méridionale à la région septentrionale. Pour ce qui concerne les températures, elles varient de19 C à 29 C. Les régions les plus douces sont celles des montagnes boisées et des plateaux, les plus chaudes étant celles des montagnes dénudées et une partie des plaines. Les saisons varient selon les régions. Dans la région côtière, quatre saisons coexistent: la grande saison sèche de novembre à mars, la grande saison des pluies de mars à juillet, la petite saison sèche d août à septembre, la petite saison des pluies de septembre à novembre. Dans la région des montagnes, la grande saison des pluies peut se poursuivre jusqu en septembre. Dans la région Nord deux saisons se succèdent : la saison des pluies (mars avril à octobre-novembre) et la saison sèche (octobre-novembre à mars-avril). Contrairement à la règle générale selon laquelle la quantité annuelle de pluie diminue de l Equateur vers les Tropiques, autrement dit de la zone de forêt dense vers le désert, la région Côtière est moins arrosée que le Nord. Cette anomalie se traduit par la disparition de la forêt dense sur la zone côtière, ce qui constitue un cas exceptionnel dans le Golfe de guinée. La population togolaise est estimée à habitants en La croissance démographique, estimée à un taux de 2,4 % par an ces dernières années, est en baisse par rapport au taux de 3 % enregistré durant les années La densité de la population est de 93 habitants/km 2. La part de la population urbaine est de 34,5 %. La population togolaise se caractérise par son extrême jeunesse. 8

9 9

10 CHAPITRE I : PRESENTATION DU SIE-TOGO I.1. Introduction Le développement d un pays est notamment caractérisé par le niveau de développement de son secteur énergétique. La maîtrise des approvisionnements et des consommations des différentes sources d énergie (les énergies modernes, les énergies traditionnelles ou la biomasse et les énergies renouvelables) sont des indicateurs de son niveau de développement. Au Togo, le secteur de l énergie souffre de beaucoup de carences dont celle liée à la collecte d informations à des fins d analyse. Ce secteur est également confronté à l absence d un cadre de coordination permettant une vision globale du secteur permettant sa planification. Ceci a pour corollaires : le manque de moyens adéquats (matériels, financiers et humains) permettant aux acteurs institutionnels de jouer pleinement le rôle qui leur est assigné ; l absence de coordination entre les acteurs du sous-secteur biomasse énergie, ce qui ne facilite pas la définition et la mise en œuvre d une stratégie harmonieuse et cohérente de développement de cet important sous-secteur. L analyse globale de l état de l information dans le secteur au Togo indique que l une de ses principales faiblesses réside dans le manque de statistiques fiables, régulières et récentes. Lorsque celles-ci existent, elles sont souvent dispersées et divergentes d une source à une autre. Ces difficultés ne facilitent pas l élaboration d une politique énergétique nationale structurée et cohérente. Il s avère donc nécessaire de mettre en place un Système d Information Energétique (SIE), basé sur des données complètes, fiables et régulièrement actualisées. Ceci passe par le concours de tous les acteurs qui, en s impliquant davantage, peuvent contribuer à l amélioration de la qualité des informations. Ainsi, pour asseoir une meilleure politique énergétique, il est indispensable de disposer de données pertinentes permettant d apprécier l efficacité et le choix des options et des mesures idoines à prendre pour un développement durable du secteur énergétique. I.2. Système d Information Energétique (SIE) I.2.1. SIE-Afrique Le projet d Appui au développement de systèmes d information énergétique nationaux (SIE-Afrique) a pour but de contribuer à l élaboration de politiques nationales de l énergie structurées et cohérentes des pays de l Afrique sub-saharienne, par la mise en 10

11 place de systèmes d information énergétique. Il permet notamment d expliciter puis de contrôler les objectifs d accès aux services énergétiques des populations défavorisées. Une telle politique énergétique ne peut être ancrée que sur une vision étendue et détaillée du secteur énergétique. L objectif du projet SIE-Afrique est d accompagner les efforts nationaux dans la mise en place de systèmes d information énergétique nationaux. Il vise donc à renforcer les capacités nationales, institutionnelles et humaines, en matière de système d information énergétique en vue, au terme d une période de trois ans de : 1. disposer, au plan national, d un système d information fonctionnel et pérenne dont le financement soit assuré par le budget national à l issue de la phase «projet», c'est-à-dire à partir de janvier 2008 ; 2. constituer au sein des Ministères de l Energie, une équipe de travail qui maîtrise en toute autonomie le système énergétique national, dans son ensemble. C est ainsi que, forts de l expérience réussie au Bénin par la mise en place d un Tableau de Bord de l Energie (TBE Bénin), l Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), à travers l Institut de l Energie et de l Environnement de la Francophonie (IEPF), et le bureau d études ECONOTEC, en collaboration avec l Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et l Agence Internationale de l Energie (AIE), ont étendu la démarche dans d autres pays d Afrique. Suite à l appel à candidature pour la phase II du projet SIE-Afrique, lancé à la réunion de sensibilisation de Cotonou tenue en novembre 2003, 11 pays ont déposé leur dossier de candidature. Trois d entre eux ont été finalement retenus, après une sélection rigoureuse du Comité de Pilotage International (CPI). Il s agit du Niger, du Sénégal et du Togo. I.2.2. SIE-Togo a. Mission et vision Pour pouvoir planifier le développement du secteur de l énergie, une connaissance approfondie du passé et du présent ainsi qu une bonne anticipation du futur sont indispensables. Une telle démarche passe par le renforcement des capacités notamment pour collecter, valider, gérer et analyser un vaste ensemble de données indispensables à la prise de décision. Ainsi, le projet SIE vient à point nommé pour palier au déficit de ces informations indispensables à la prise de décision. Les ressources énergétiques étant limitées, une gestion efficace s impose à la fois sur la demande et l offre d énergie. 11

12 L Etat, à travers le Ministère des Mines et de l Energie, s est résolument engagé à réaliser le projet SIE et à pérenniser le processus, par des moyens nécessaires garantissant la continuité des activités. C est pourquoi l équipe SIE-Togo, soucieuse des tâches qui l attendent pour relever le défi du secteur, entend bien faire le travail avec toute la conviction de réussite qui anime ses membres, afin que les produits finaux soient d utilité publique et sociale. Pour réussir cette mission, l équipe a suivi, étape par étape, la démarche du projet SIE- Afrique qui, avant tout travail d analyse prospective et de planification, passe par : 1. l élaboration des bilans énergétiques avec des données fiables ; 2. le développement d indicateurs énergétiques permettant l analyse des évolutions des consommations d énergie en fonction de leurs variables explicatives ; 3. la définition d une politique énergétique efficiente constituée d objectifs précis et accompagnés d indicateurs énergétiques de suivi qui régulièrement actualisés. Le SIE-Togo bénéficie du financement de l Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), du Programme «Energie Intelligente pour l Europe» (volet COOPENER) de la Commission Européenne et de la contribution du Gouvernement togolais. b. Objectifs L objectif poursuivi par le SIE-Togo est d améliorer la connaissance des informations dans le secteur énergétique et d élaborer une politique énergétique cohérente du pays. Pour atteindre cet objectif, l équipe SIE a réalisé l ensemble des tâches suivantes, au cours de la période : - collecter, analyser et valider les données pour l élaboration des bilans énergétiques pour la période ; - élaborer ces bilans selon les lignes directrices de l Agence Internationale de l Energie (AIE) ; - étudier l évolution de la consommation d énergie, par secteur et par type d énergie ; - faire la synthèse des informations disponibles auprès des institutions (FAO, TBE-Bénin, etc. ) dans le secteur de la biomasse ; - en 2008, identifier un certain nombre d indicateurs pour mieux reformuler la politique énergétique en vue des résultats du SIE ; - renforcer les capacités des membres du SIE pour mieux répartir les tâches au niveau de l équipe et permettre la prise de responsabilité des tâches ; - réaliser une première réflexion prospective sur les consommations de biomasse énergie et explorer les différentes options d adéquation entre l offre et la demande ; - diffuser les résultats du SIE à l ensemble des acteurs. 12

13 CHAPITRE II : SITUATION ENERGETIQUE DU TOGO II.1. Potentiel énergétique du Togo Les ressources énergétiques du Togo peuvent être classées en quatre (4) catégories : la biomasse végétale composée de ressources forestières et de déchets végétaux ; le potentiel hydroélectrique identifié ; le potentiel des énergies renouvelables (l énergie solaire et l énergie éolienne) ; les ressources potentiellement exploitables du sous-sol (tourbe, lignite) signalés à certains endroits du pays. Biomasse végétale Le Togo n est pas un pays naturellement pourvu de ressources forestières. Néanmoins, les ressources forestières naturelles existantes sont caractérisées par une forêt dense de faible superficie, localisée essentiellement dans les zones montagneuses inaccessibles et les réserves protégées. D une manière générale, cette végétation devient clairsemée vers le centre pour faire place à une savane arborée sur pratiquement tout le reste de la moitié nord du pays. Potentiel hydroélectrique Au Togo, plusieurs sites hydroélectriques potentiels ont fait l objet d études. La dernière, réalisée par Tractionnel 3, a identifié 39 sites dont 23 présentent un potentiel individuel supérieur à 2 MW. L essentiel de ce potentiel se trouve sur les fleuves Mono et Oti. La puissance potentielle de l ensemble de ces sites est de 224 MW à laquelle correspond une production potentielle estimée à quelque 850 GWh/an. Potentiel solaire Les mesures effectuées par le Laboratoire sur l Energie Solaire (LES) de l Université de Lomé et la Direction de la Météorologie Nationale à différentes latitudes du pays permettent d estimer l énergie solaire globale moyenne rayonnée sur un plan horizontal à 4,4 kwh/m 2 /j pour Atakpamé et 4,5 kwh/m 2 /j pour Mango, les puissances pouvant dépasser 700 Watt/m 2, surtout en saison sèche quand le ciel est clair et le taux d humidité de l air bas. Gisement éolien Le gisement éolien est insuffisant pour la production d électricité par aérogénérateurs dans des conditions économiques acceptables. Le Togo peut être classé parmi les zones plutôt calmes, bien que des pointes instantanées de vent puissent atteindre des valeurs très élevées, jusqu à 40 m/s dans certaines régions. Seule la zone côtière du pays présente des vitesses de vent de 3 m/s en moyenne (ce qui reste faible). 3 Etude d Inventaire des Ressources Hydroélectriques Potentielles du Togo et du Bénin et Plan Directeur de Développement de la Production et du Transport. 13

14 Indices de ressources du sous-sol Les indices de tourbe signalée en 1986 par le Bureau National de Recherche Minière (BNRM) ne permettent pas de se prononcer sur l importance du gisement. Par contre, les récentes prospections pétrolières entreprises en 1997 et 1999 ont montré que l offshore togolais constitue un site géologique favorable pour les accumulations de pétrole et de gaz avec un potentiel de réservoir intéressant. II.2. Approvisionnements La production de la biomasse énergie en 2006 est estimée à 2031 ktep répartie comme suit : 2011 ktep du bois de feu ; 20 ktep de déchets végétaux constitués essentiellement de résidus agricoles 4. Le Togo n est producteur ni de pétrole ni de produits dérivés et la totalité des consommations provient des importations. Ces importations s élèvent à 276 ktep, soit 12 % de l approvisionnement total d énergie en La production d énergie électrique atteint 221 GWh en 2006 (42 % sont d origine hydraulique et 58 % d origine thermique). Cette production provient des installations hydrauliques et thermiques de la Communauté Electrique du Bénin (CEB) au Togo, de la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) et des auto-producteurs. Le solde de l approvisionnement en énergie électrique provient des importations de la Volta River Authority (VRA) du Ghana et de la Compagnie Ivoirienne d Electricité (CIE) de la Côte d Ivoire. Ces importations sont estimées à 505 GWh sur un approvisionnement total de 726 GWh en 2005, soit une part de 70 %. TOGO CEB Production Togo (thermique hydraulique) au et Importation de la VRA (Ghana) et de la CIE (Côte d ivoire) par la CEB pour le Togo Approvisionnement total en électricité CEET Auto producteurs Production thermique hydraulique Production thermique et Figure 1 : Système d approvisionnement du Togo en électricité. 4 Résultats du Bilan 2006 en annexe du présent rapport 14

15 II.3. Transformations Les activités dans le poste «transformations» sont liées à la production d électricité des industries énergétiques (CEET, CEB et auto producteurs) ainsi qu à la production de charbon de bois. Production d électricité La production d électricité est assurée par : La CEET dans ses centrales thermiques composées de la centrale thermique de Kara et de Sokodé pour le réseau interconnecté nord du pays et des centrales thermiques isolées de Mango, Mandouri, Tandjoaré, Guérin Kouka, Blitta, Kamboli, Elavagnon, Badou, Lomé siège. L énergie produite en 2006 est de 71 GWh. La CEB avec sa Turbine à Gaz (TAG) de Lomé, pour une production de 53 GWh en Les autoproducteurs, composés essentiellement de grosses industries telles que la SNPT (Société Nouvelle des Phosphate du Togo), NIOTO (Nouvelle Industrie des Oléagineux du Togo) et de quelques hôtels, couvrent leurs consommations essentiellement grâce au réseau national. Ces entreprises possèdent toutefois leurs propres installations pour faire face aux défaillances du réseau interconnecté. L autoproduction en 2006 est estimée à 8 GWh. La Centrale Thermique de Lomé (CTL) a été construite en 1979 pour augmenter la production nationale d énergie électrique. Une convention de concession a été signée en octobre 2006 entre l Etat togolais et la société Contour Global Togo S.A. pour reprendre les installations de la CTL. La puissance de cette centrale est de 100 MW. La mise en service de cette unité est prévu pour fin Production de charbon de bois La production de charbon de bois est estimée à 381 ktep en 2006 à partir des consommations par habitant estimée à 97 kg et un rendement pondéral global de carbonisation de 15 % 5. 5 Source : TBE-Bénin sur la base des tests de carbonisation 15

16 CHAPITRE III : ANALYSE DU BILAN ENERGETIQUE 2006 III.1. Consommations par habitant Le bilan énergétique 2006, (voir en annexe) présente la consommation finale d énergie par type de produit et par secteur d activité. La consommation d énergie par habitant s élève à 0,27 tep en 2006, valeur nettement inférieure à la moyenne ouest africaine (0.45 tep/hbt) et africaine (0,50 tep/hbt) mais supérieure toutefois à d autres autres pays du projet SIE-Afrique comme le Niger (0,14 tep/hbt) ou le Sénégal (0,2 tep/hbt). Notons que la valeur mondiale est de 1.14 tep/hbt. Source : SIE Togo, SIE Niger, SIE Sénégal, CEDEAO, ENERDATA Figure 2 : Comparaison de la consommation finale d énergie par habitant entre les Pays du SIE, la CEDEAO et l AFRIQUE III.2. Consommation finale par source d énergie La consommation finale d énergie présente une structure typique aux autres pays de la sous région ouest africaine (Etats de la CEDEAO) ou de l Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), avec une prédominance des combustibles ligneux composés essentiellement du bois de feu, de charbon de bois et une partie des résidus agricoles affectés à des fins énergétiques. Toute source confondue, la consommation finale d énergie s élève à ktep en 2006, soit une valeur proche de celle obtenue en 2005 (écart de 2%). 16

17 Sources : DGE, CEET, CEB, STSL Figure 3 : Répartition de la consommation finale par source d énergie en 2006 La consommation finale d énergie est largement dominée par la biomasse (76 %), suivie des produits pétroliers (20 %) et de l électricité (4 %). III.3. Consommation finale par secteur d activités Tableau 1: Tableau récapitulatif des consommations énergétique par secteur d activité et par produits. Unité:ktep Services Marchands et Publics Utilisation non énergétique Secteur Industrie Transport Ménage Total % Biomasse % Produits pétroliers % Electricité % Total % % 2,7% 15,6% 71,5% 9,8% 0,4% 100% Trois secteurs se répartissent la quasi totalité des consommations finales d énergie. Il s agit des ménages (72 %) puis, dans une moindre mesure, des transports (16 %) et enfin, des services marchands et publics (10 %). L industrie, pour sa part, représente moins de 3% des consommations. On relève une faible contribution (0,4 %) des utilisations non énergétiques (lubrifiants et bitume). (Voir figure 4). 17

18 Sources : D.S.I.D, DGE, TE, CEB, STSL Figure 4 : Répartition de la consommation finale par secteur d activité en 2006 Avec 54% des consommations (figure 5), les ménages représentent la majeure partie des consommations finales d électricité; viennent ensuite l industrie avec 31% des consommations et les services marchands et publics, avec 15%. Source : DGE Figure 5 : Répartition de la consommation d électricité par secteur Le secteur transport représente 76 % des consommations finales 6 de produits pétroliers, le secteur des ménages (14 %) et l industrie (8 %) alors que les utilisations non énergétiques (bitumes et lubrifiants) n en représentent que 2 %. 6 Ces proportions sont différentes si on raisonne en énergie primaire dans la mesure où une partie de la consommation des produits pétroliers sert à produire de l électricité (centrales thermiques). 18

19 Source : DGE Figure 6 : Répartition de la consommation des produits pétroliers par secteur III.3.1 Secteur des ménages La consommation d énergie des ménages est caractérisée par une très forte prédominance de la Biomasse (Bois de feu, Charbon de bois et Déchets végétaux) qui représente près de 93 % des consommations (figure 7). La consommation des autres énergies représente 7 % et se décline comme suit : pétrole lampant 4 % et électricité 3 %. La consommation de GPL (Gaz de Pétrole liquéfié) est seulement de 0,3 % des consommations d énergie des ménages, résultat d une très faible pénétration de ce combustible dans les habitudes culinaires. Sources : DGE, CEET, CEB, STSL Figure 7 : Consommation d énergie dans les ménages en 2006 Dans la mesure où les énergies domestiques représentent la part prépondérante du bilan énergétique, le chapitre V du présent rapport est entièrement consacré à leur étude, notamment pour faire le point sur les résultats de l importante enquête réalisée dans le cadre du projet SIE-Togo. 19

20 III.3.2 Secteur de l industrie La consommation d énergie du Secteur de l industrie se répartit entre les consommations de fioul (54 %) et d électricité (41 %). Ce secteur consomme également un peu de gazole (5 % de ses consommations). Sources : DGE, TE Figure 8 : Consommation d énergie dans l industrie en 2006 III.3.3. Secteur des transports Dans le secteur des transports, les consommations de l essence et du gazole /diesel s élèvent respectivement à 41 % et à 43 % des consommations. Le carburéacteur qui alimente le transport aérien, ne représente que 16 % des consommations de ce secteur (figure 9). Sources : DGE, STSL Figure 9 : Consommation d énergie dans le secteur des transports en

21 CHAPITRE IV : ANALYSE DES EVOLUTIONS DES CONSOMMATIONS D ENERGIE DE 2000 A 2006 IV.1. Consommation finale totale Sur la période , la consommation finale d énergie affiche une hausse présente de 13 %, assez proche de la croissance démographique et de la croissance économique (figure 11), qui sont généralement considérés comme les deux principaux facteurs explicatifs de l évolution des consommations d énergie d un pays. Source : DGE Figure 10 : Evolution de la consommation d énergie, du PIB et de la population. (Indice 100; année 2000) Cette évolution globale cache en fait des évolutions très différenciées par type d énergie et par secteur de consommation. IV.2. Consommation finale par type d énergie Les évolutions des consommations finales par type d énergie sont représentées à la figure 11. La consommation de la biomasse est en croissance de 15 % sur la période. Cette évolution est essentiellement influencée par la croissance démographique (par hypothèse, les consommations de bois et de charbon de bois des ménages suivent la croissance démographique). Bien que la consommation des produits pétroliers présente d importantes fluctuations sur la période, le niveau de la consommation observée en 2006 est proche de celui de La consommation d électricité croît de près de 38 % sur la période

22 Source : DGE Figure 11 : Evolution de la consommation par type d énergie (Indice 100; année 2000) IV.3. Consommation finale par secteur d activité Sur la période , la consommation du secteur des ménages et des services marchands et publics présente une croissance de 18 %, celle du secteur des transports de 47 %. On remarque également que la consommation du secteur de l industrie est en baisse de près de 58 % sur la période. Source : DGE Figure 12 : Evolution de la consommation finale par secteur d activité (Indice 100; année 2000) 22

23 IV.3.1. Evolution de la consommation finale dans le secteur des ménages Cuisson des aliments Avec 76% de la consommation finale totale d énergie (2006), la biomasse énergie constitue la principale source d énergie consommée par les ménages 7. La part des énergies de cuisson représente 94 % de ces consommations. La figure 13 présente l évolution de la consommation des énergies de cuisson. La consommation du bois de feu augmente de 15 % sur la période (hypothèse de croissance selon la croissance démographique) alors que celle de charbon de bois augmente de 16 % sur la période avec la même hypothèse de croissance alors que celle des déchets végétaux reste stationnaire. Cette figure montre également les évolutions des consommations du pétrole lampant et du GPL : le pétrole lampant fluctue autour d une valeur moyenne quasi-stable alors que le GPL, après une stabilité jusqu en 2003, présente une croissance exponentielle. Sources : DGE Figure 13 : Evolution de la consommation des énergies de cuisson (Indice 100; année 2000) Cette forte croissance qui montre l intérêt croissant des Togolais pour le GPL est toutefois à relativiser dans la mesure où ce produit ne représente actuellement que 0,3 % de la consommation des ménages. 7 Pour une analyse détaillée de la consommation d énergies domestiques, voir le chapitre V. 23

24 Consommations d électricité Source : DGE Figure 14: Part relative des énergies de cuisson. Comme l illustre la figure 15, la consommation d électricité des ménages a considérablement progressé entre 2000 et 2006 (hausse de 58 %). Source : DGE Figure 15 : Evolution de la consommation finale dans le secteur des ménages (Indice 100; année 2000) Cette forte croissance est confirmée par l examen des courbes d évolution des consommations BT et MT (figure 16), les consommations BT étant largement dominées par les ménages 8. 8 La désagrégation des consommations BT entre les sous-secteurs des ménages et des services sera prochainement améliorée. 24

25 Source : DGE Figure 16 : Evolution de la consommation d électricité en MT et BT (Indice 100; année 2000) La figure 17 indique que le nombre d abonné BT évolue plus vite que la croissance démographique, ce qui montre que les togolais ont de plus en plus accès à l électricité. Source : CEET, DGE Figure 17 : Evolution du nombre d abonnés BT et de la population (Indice 100; année 2000) La figure 18 compare la consommation BT et le nombre d abonnés BT. Elle fait clairement ressortir que ceux qui ont accès à l électricité y consacrent une part croissante de leur budget. En effet la croissance de la consommation BT (66 %) est sensiblement plus forte que celle du nombre d abonnés (53 %). 25

26 Source : CEET, DGE Figure 18 : Evolution de la consommation BT et du nombre d abonnés BT (Indice 100; année 2000) La figure 19 met en évidence la répartition des consommations d électricité entre milieu rural et milieu urbain. On constate que 34 % de la population qui vit en milieu urbain consomment 94 % de l électricité alors que les 66 % de la population qui vivent en mileu rural ne consomment que 6 % de l électricité % 60 94% 40 66% 20 0 Population rura l 6 % Conso. d'électricité urbain Source : CEET, DGE Figure 19 : Part relative de la consommation d électricité en milieu rural et urbain (Indice 100; année 2000) 26

27 Cette situation n est pas vraiment étonnante si on observe que les programmes d électrification n ont visé jusqu à présent que les villes et chef lieu de préfecture. Reste à développer un programme d électrification rurale, car le taux d accès d électricité 9 en milieux urbain est de 50 % alors que celui du milieu rural, où vit l essentiel de la population, n est que 3% (2005). Taux d'accès à l'électricité (%) 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 49% 50% 47% 45% 39% 40% 41% 2% 2% 2% 2% 3% 3% 3% Zone Urbaine Zone Rura le Source : CEET, DGE Figure 20 : Evolution du taux d électricité en milieu rural et urbain Entre 2000 et 2006 le taux d accès à l électricité (pour l ensemble du pays) passe de 15 % à 20 % (figure 20). Source : CEET, DGE Figure 21 : Evolution du taux d accès à l électricité 9 Par définition, le taux d accès à l électricité est le rapport (multiplié par 100) entre le nombre d abonnés (au réseau interconnecté ou à un autre réseau local) et le nombre de ménages. 27

28 IV.3.2. Evolution de la Consommation finale dans le secteur des transports La consommation énergétique dans le secteur du transport est largement dominée par le transport routier (figure 22). Source : GPP, DGE Figure 22 : Part relative du transport routier et aérien Sur base de données actuellement disponibles, on observe qu après une baisse en 2001 suivie d une reprise entre 2001 et 2003, la croissance de la consommation énergétique dans ce secteur s oriente de nouveau à la baisse à partir de Toutefois, sur la période, la croissance de ces consommations atteint encore la valeur de 33 %. Source : GPP, DGE, DTR Figure 23 : Evolution comparée des immatriculations et de la consommation du secteur transport 28

29 Paradoxalement, la figure 23 nous montre qu entre 2003 et 2006, période de forte croissance des nouvelles immatriculations, la consommation baisse. Cette forte augmentation des nouvelles immatriculations est à mettre en relation avec la part croissante des immatriculations 2 roues (figure 24). En effet à partir de 2003, on constate une forte hausse des importations des engins à 2 roues, notamment à cause du rapide développement des taxis motos. Source : GPP, DGE Figure 24 : Part relative des nouvelles immatriculations 4 et 2 roues On peut toutefois observer sur la figure 25 que la consommation dans le secteur du transport routier dépend en grande partie des véhicules à 4 roues, les consommations de ce secteur affichant une évolution proche de celle des nouvelles immatriculations 4 roues. La forte croissance du parc à 2 roues constatée à partir de 2003 n a donc eu qu une incidence limitée sur la consommation du secteur. Reste néanmoins posée la question d importation illicite du carburant et son importance par rapport aux données officielles. Source : DTR, DGE Figure 25 : Evolution de la consommation dans le transport et des immatriculations (Indice 100; année 2000) 29

30 IV.3.3. Evolution de la consommation finale dans le secteur de l industrie Dans le secteur de l industrie, on note une baisse de près de 58 % de la consommation finale entre 2000 et 2006 (figure 26). Toutefois, l évolution des consommations des produits pétroliers et de l électricité est très différente : baisse continue de la consommation des produits pétroliers alors que la consommation d électricité repart à la hausse à partir de Source : DGE Figure 26 : Evolution de la Consommation finale dans le secteur de l industrie La figure 27 montre la part relative de la consommation d électricité et de produits pétroliers dans ce secteur. Source : DGE Figure 27 : Part de l électricité et des produits pétroliers dans le secteur Industrie 30

31 Entre 2003 et 2006, on observe un accroissement de la consommation d électricité du secteur malgré une baisse de la part de la consommation des industries extractives, situation qui pourrait traduire l émergence de petites unités industrielles (figure 28 et 29) Source : DGE Figure 28 : Evolution de la consommation électrique dans le secteur industrie (indice 100; année 2000) Source : DGE Figure 29 : Part de la consommation électrique dans l industrie 31

32 Pour ce qui concerne la consommation des produits pétroliers, leur évolution s explique par celle des consommations de la SNP (Société Nationales des Phosphates du Togo), 85% des consommations de l industrie en Source : GPP, CEET SNPT Figure 30 : Part de la consommation des produits pétroliers dans l industrie 32

33 CHAPITRE V : ANALYSE DE LA CONSOMMATION DES ENERGIES DOMESTIQUES AU TOGO D'une manière générale, en Afrique Sub-Saharienne, les combustibles ligneux constituent les principales sources d'énergie et restent les combustibles par excellence aussi bien pour une grande majorité des ménages que pour beaucoup d'unités artisanales, tant en milieu urbain que rural. Les autres sources d'énergie (électricité, pétrole lampant, gaz butane, etc.) contribuent également à l'usage des ménages mais dans une proportion faible, à cause des revenus très limités des populations. Cette dépendance massive des ménages et des unités artisanales vis-à-vis des ressources ligneuses pour la satisfaction des besoins en énergie, a pour conséquence la dégradation des ressources naturelles et la désertification, avec comme effets néfastes la diminution de la productivité des terres entraînant une paupérisation accrue. Malgré l importance de cette question, les données relatives à la consommation des différentes formes d'énergie sont peu précises et peu fiables dans la plupart des pays de l Afrique Sub-Saharienne. Cette situation est particulièrement déplorable dans le domaine des énergies dites traditionnelles, composées essentiellement de bois de feu, de charbon de bois et des déchets végétaux. Les données relatives au sous-secteur des combustibles ligneux résultent généralement des estimations obtenues souvent par compilation et recoupement d'enquêtes sporadiques parfois trop localisées. Ces données d enquêtes sont obtenues par différentes institutions et datent de plusieurs années. Le Togo ne fait pas exception à cette situation. D après l'étude du marché des produits ligneux et forestiers au Togo en 1991, on estimait jusqu à présent la consommation annuelle par tête d'habitant du charbon de bois à 59 kg et celle du bois de feu à 347 kg. Ces données sont globales et parcellaires car elles ne donnent pas d informations sur les déchets végétaux et la part des consommations des d'unités artisanales. C est ainsi que dans le cadre de la mise en place d un Système d Information Energétique au Togo (SIE-Togo), le Ministère des Mines et de l Energie a recommandé une étude sur les énergies domestiques dans le but d améliorer la connaissance des informations dans le secteur énergétique en vue d élaborer une politique de gestion rationnelle et cohérente des énergies au Togo. V.1. La biomasse énergie Consommations Au Togo, la consommation d énergie domestique repose principalement sur les énergies traditionnelles, notamment la biomasse énergie constituée principalement de bois de chauffe et de charbon de bois. 10 Globalement, 64% des ménages enquêtés utilisent le bois de chauffe. Ce sont surtout les ménages ruraux qui sollicitent ce combustible puisque 87% d entre eux l emploient 10 Enquête SIE-Togo, réalisée par le Cabinet Cristo,

34 contre seulement 28% des ménages urbains. Cette tendance se vérifie dans l ensemble des régions. Au niveau de l ensemble du pays, l utilisation du charbon de bois touche 66% des ménages, soit 91% des ménages urbains contre 51% des ménages ruraux. Ainsi, contrairement au bois de chauffe, le charbon de bois est plus employé par les ménages urbains. Les déchets végétaux sont relativement très peu consommés à des fins énergétiques : seulement 15,6% des ménages l utilisent pour faire le feu. Les unités artisanales qui ont besoin de feu pour leurs activités utilisent principalement le bois de chauffe et accessoirement le charbon de bois et les déchets végétaux. Les collectivités (hôpitaux, écoles, des foyers de jeunes, Hôtels/ Restaurants, Formations sanitaires, Camps pénitenciers, Congrégations religieuses, Camps militaires) utilisent aussi bien le bois de chauffe que le charbon de bois, mais pas les déchets végétaux. L utilisation de la biomasse énergie dans les ménages répond presque exclusivement aux besoins de cuisson des aliments, les autres usages ne représentant qu une part insignifiante de cette consommation. Le mode d acquisition des combustibles ligneux diffère suivant le type de combustible et le milieu. Ainsi, le charbon de bois s acquiert essentiellement par achat, aussi bien en milieu urbain qu en milieu rural. A l inverse, les déchets végétaux font l objet d auto approvisionnement tout comme le bois de chauffe, majoritairement en milieu rural alors que généralement, les ménages urbains en font l acquisition.. On observe donc deux circuits d approvisionnement des ménages en combustibles ligneux : un circuit d auto approvisionnement en bois de chauffe des ménages ruraux et un circuit commercial animé par le secteur privé qui alimente les ménages urbains en bois de chauffe et à la fois les ménages urbains et les ménages ruraux en charbon de bois. Différents mobiles président aux choix des différentes composantes de la biomasse. Contrairement au charbon de bois, le bois permet la réalisation d un grand feu ardent adapté à la grande cuisine et à la réalisation des activités artisanales de grande ampleur. Il a aussi l avantage de coûter moins cher par rapport au charbon de bois mais ce dernier est largement préféré surtout en ville parce que son utilisation est commode et qu il est moins salissant et moins encombrant pour le stockage. L enquête a été réalisée en deux passages distincts (saison sèche, saison pluvieuse), et comme l indique les tableaux ci-dessous, il ne semble pas exister d effet saisonnier significatif sur la consommation de la biomasse énergie au Togo. On pouvait pourtant s attendre à une plus forte consommation de biomasse en période pluvieuse et froide 11, pour chauffer l eau de toilette, mais cette hypothèse n est pas confirmée par les observations de l enquête. 11 Mai à Septembre dans les régions méridionales, Juin à Octobre dans les régions septentrionales. 34

35 Tableau 2 : Quantité de combustibles consommée par jour par personne en kg. Saison Bois de feu Charbon de Déchets bois végétaux Saison sèche 0,904 0,202 0,002 Saison pluvieuse 0,776 0,302 0,002 La demande/consommation nationale de biomasse énergie en 2007, estimée à partir des données du premier passage, est de l ordre de : mille tonnes de bois de chauffe dont 1175 mille tonnes (62 %) consommées en milieu rural et 731,5 mille tonnes (38 %) en milieu urbain ; 516 mille tonnes de charbon de bois dont 399 mille tonnes (77 %) consommées en milieu urbain et 117 mille tonnes (23 %) en milieu rural. 47,3 mille tonnes de déchets végétaux dont 39,3 mille tonnes (90 %) en milieu urbain et 8 mille tonnes (10 %) en milieu rural. Tableau 3 : Consommation annuelle de biomasse par habitant en kg en 2006 au Togo Milieu Bois de Charbon Déchets chauffe de bois végétaux Milieu rural Milieu urbain Total Source : Résultats de l enquête SIE-Togo ( CRISTO, 2006) Efficacité énergétique Le rendement de la carbonisation étant très faible ( 15%), 12 il en résulte inévitablement un fort accroissement du taux de déboisement au niveau national. Pour des raisons de coût d acquisition et/ou d entretien, de non disponibilité, d inadaptation et/ou d ignorance, les foyers améliorés qui réalisent des économies de combustibles ligneux sont peu utilisés, en particulier en milieu rural. La majorité des utilisateurs des combustibles ligneux emploient des équipements traditionnels qui occasionnent un gaspillage d énergie. Ainsi comme le montre le tableau ci-dessous, en milieu rural, 76 % des ménages utilisent le bois dans les foyers traditionnels trois pierres contre seulement 24 % qui emploient des foyers améliorés en bois. En milieu urbain par contre, 52% des ménages utilisent des foyers améliorés contre 48 % qui cuisinent sur les foyers traditionnels. En définitive, le taux de pénétration des foyers améliorés à bois est plus élevé en milieu 12 Source TBE Bénin 35

36 urbain qu en milieu rural. On peut donc conclure que le coût élevé du bois en milieu urbain amène le consommateur à opter pour les foyers améliorés. Tableau 4 : Répartition par type de foyer et par milieu Foyers Foyers Foyers 3 Foyer Région Milieu PADES Malgache Foyer pierres Corps de petit à bois Maï-Sanki la paix modèle FMB Rural 76,0 10,0 12,0 2,4 0,9 Ensemble Urbain 48,1 12,0 28,1 16,0 4,0 Source : Résultats de l enquête SIE-Togo. Au Togo, des services du Ministère de l Environnement et des Ressources Forestières et du Ministère de l Agriculture, de l Elevage et des Pêches, ainsi que des ONG, des communautés villageoises et des personnes à titre privée participent à la production de bois énergique à travers des actions de création et d entretien de plantations. On évalue à 1000 hectares la superficie totale reboisée chaque année et à m3, les stocks annuels de bois énergie renouvelable des formations forestières du pays. Aujourd hui le constat est que dans la majorité des localités du pays, les espèces végétales préférées, celles qui donnent un bois de pouvoir calorifique élevé, deviennent rares. Des organismes étatiques, des organisations non gouvernementales, des artisans et des commerçants interviennent dans la production, la vulgarisation et la distribution des équipements d utilisation de combustibles ligneux sur toute l étendue du territoire national. Cependant, les actions de vulgarisation et de promotion diffusion des équipements améliorées restent très insuffisantes et n atteignent pas la majorité des populations rurales. Ainsi l offre et la demande de ces équipements portent principalement sur des foyers de type traditionnel, relativement voraces en combustibles. V.2. Le gaz butane Les autres combustibles consommés par les ménages sont le gaz butane et le pétrole. Au Togo, l usage du gaz butane est très faible : il ne touche que 4,3 % des ménages, notamment des ménages urbains relativement riches ainsi que quelques unités artisanales, notamment des maquis. C est surtout au niveau des collectivités que ce combustible est utilisé. Tableau 5 : Consommation nationale de gaz butane en tonnes en 2006 Consommation totale Consommation des ménages Total Ménages Ménages ruraux urbains Source : Résultats de l enquête SIE-Togo ( CRISTO, 2006). Consommation des autres agents En 2006, la consommation nationale de gaz peut être estimée à près de 1850 tonnes dont 50% seraient consommés par les ménages et 50% par d autres agents. 36

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